LE MARCHE FRANÇAIS DU MODULAIRE

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LE MARCHE FRANÇAIS DU
MODULAIRE
Enquête de conjoncture ACIM du S1 2015
Octobre 2015
Rédacteurs :
Charles-Antoine Schwerer
Economiste chez Asterès
Nicolas Bouzou
Directeur-Fondateur d’Asterès
L’EDITO D’ASTERES
En France, la conjoncture économique est morose. Pourtant, les innovations
technologiques foisonnent : imprimante 3D, objets connectés, drones, voitures
hybrides, télémédecine, robots d’aide à la personne. Pour matérialiser ces
nouveautés en croissance, les entreprises doivent s’en saisir pour transformer
leur offre. L’histoire et la science économique nous donnent quelques leçons, aux
distributeurs et loueurs de modules de s’inspirer de trois d’entre elles.
Première leçon : une entreprise peut innover en copiant. Deux pays petits par la
taille mais grands par la puissance économique incarnent les stratégies possibles.
Israël est à la pointe de la R&D, crée en permanence des nouveaux produits et
process. Singapour se contente de répéter ce qui se fait de mieux ailleurs. Les
deux territoires connaissent des taux de croissance exceptionnels. Nos
entreprises peuvent être Singapour : pas besoin d’inventeurs de génie, pour
rester compétitif il suffit d’être un copieur efficace.
Deuxième leçon : les phases de mutation technologique sont des phases transsectorielles. Google était un moteur de recherche avant de produire des voitures
sans chauffeur. Panasonic se lance dans le bâtiment avec ses maisons connectées.
IBM dessine des villes intelligentes. Les produits innovants naissent de la
rencontre entre des nouvelles technologies multi-usages et un savoir-faire
traditionnel. Ces produits ne sont plus des biens mais intègrent un service : c’est
l’économie « des solutions ». Aux loueurs et distributeurs de s’associer à des
spécialistes des objets connectés ou des énergies renouvelables pour imaginer
de nouvelles offres.
Troisième leçon : pour créer des business models innovants, il faut un esprit de
rébellion. C’est ici que bloque le modèle français : excellence de la technique,
ingénieurs brillants, capitaux abondants mais croissance nulle. L’ingrédient
manquant est la volonté de renverser les schémas, de contester les
réglementations (Uber aurait-il pu être français ?). Pour innover, il faut accepter
de détruire. Aux entrepreneurs français d’acquérir cet esprit révolutionnaire.
Les modules sont aujourd’hui comme l’économie française, entre deux eaux. La
croissance de l’activité est là (+3% au S1 2015), les effectifs augmentent très
légèrement (+0,7%), les perspectives s’améliorent. Mais un rebond ne suffit pas
car le secteur recèle un solide potentiel de croissance. Pour que le module
grandisse encore, il faut copier, s’associer, se rebeller.
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LE SOMMAIRE
LE CONTEXTE MACRO
>
>
L’économie française entre deux eaux
La morosité des dépenses publiques et
du BTP perdure
L’ENQUETE
+
UN ECHANTILLON REPRESENTATIF
1
REPRISE DE L’ACTIVITE, STAGNATION DE L’EMPLOI
>
>
>
2
LES VENTES TIRENT LE CHIFFRE D’AFFAIRES
>
>
3
La reprise est marquée pour les ventes et faible pour la location
La croissance des ventes s’explique par un effet rebond
LES ADMINISTRATIONS BAISSENT, LE BTP STAGNE ET LE RESTE CROIT
>
>
>
4
Le chiffre d’affaires augmente fortement
Seule une entreprise de l’ACIM exporte significativement
Les effectifs stagnent
Les Administrations réduisent leurs commandes
Les ventes dans le BTP connaissent une première reprise
Les fondamentaux subsistent : les Administrations
préfèrent acheter, le BTP louer
REPRISE DES VOLUMES DE VENTE, BAISSE DES PRIX DE LOCATION,
AMELIORATION DES PERSPECTIVES
>
>
>
Les m² vendus repartent à la hausse
Les prix de location continuent leur baisse
Les perspectives sont meilleures dans la Vente que dans la Location
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LE CONTEXTE MACRO
>
L’économie française entre deux eaux
L’année 2015 a débuté par un faux espoir économique : baisse du pétrole, baisse
de l’euro, baisse des taux d’emprunt ont laissé augurer un rebond de l’économie.
« L’alignement des astres » a bien coïncidé au T1 2015 avec une reprise de la
croissance : +0,7%. Seulement, les fondamentaux n’étaient pas les bons. La
croissance du T1 2015 reposait sur la consommation des ménages et des dépenses
publiques. La hausse de la consommation s’expliquait par les faibles prix du pétrole
(liés aux choix géopolitiques de l’Arabie Saoudite) et la hausse des dépenses
publiques par le creusement temporaire du déficit (suspendue aux choix de la
Commission européenne).
Une analyse précise révélait a contrario que les entreprises françaises
continuaient de perdre en compétitivité malgré la baisse de l’euro et la réduction
des charges (Pacte de Responsabilité). Sans surprise, le T2 2015 a sonné un coup
d’arrêt. L’économie française semble à nouveau en panne : la croissance,
l’inflation et la variation de la consommation des ménages sont bloquées à 0%. La
conjoncture macro-économique reste floue. La reprise débute en zone euro et
l’économie française subit son positionnement de gamme. Moins qualitative que
son concurrent allemand, plus chère que ses voisins italiens, portugais et espagnols.
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>
La morosité des dépenses publiques et du BTP perdure
Historiquement, les deux principaux secteurs clients de modules sont les
Administrations publiques et le BTP. Sur ces deux segments, la conjoncture est
morose.
Les investissements publics se réduisent alors que la consommation des
administrations continue d’augmenter. Les marchés publics des adhérents de
l’ACIM s’amenuisent car les pouvoirs publics achètent les modules plus qu’ils ne
les louent. La baisse des investissements a débuté en 2012 et a atteint son point
bas en 2014 (-7%). En 2015, l’investissement public se stabilise (+0,2% au T1 et 0,1% au T2).
Dans un monde économiquement optimal, les pouvoirs publics réduiraient leur
consommation pour augmenter leur investissement. C’est malheureusement
l’inverse qui se produit. La baisse des dépenses publiques dans leur ensemble
devrait continuer les prochaines années.
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Dans le BTP, la reprise se fait attendre. Les mises en chantier sont toujours en
baisse dans le Bâtiment à la fin du T2 2015 : -6% sur un an pour les logements et 8% pour les locaux commerciaux. L’opinion des chefs d’entreprises du secteur est
négative, le climat des affaires a perdu trois points en un an. Pour les Travaux
Publics, les chefs d’entreprises considèrent que le niveau d’activité est retourné à
son point bas de 2009.
Le segment location des adhérents de l’ACIM pâtît particulièrement des difficultés
du BTP. Le secteur représente encore un tiers du chiffre d’affaires total des
adhérents de l’ACIM. Les perspectives sur ce segment restent moroses pour le S2
2015.
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L’ENQUETE
+
UN ECHANTILLON REPRESENTATIF
L’enquête menée par Asterès pour l’ACIM,
dont les résultats sont ici restitués, a reçu
19 réponses pour 27 envois. Les
entreprises répondantes concentrent 90%
du chiffre d’affaires des adhérents de
l’ACIM. Les données avancées dans
l’enquête
sont
donc
largement
représentatives de l’évolution du secteur.
Les entreprises ayant renseigné avec précision le détail de leur CA par secteur
client sont au nombre de 15. La représentativité des chiffres sur les secteurs client
se fonde alors sur un peu plus de la moitié des entreprises de l’ACIM. Le poids de
ses entreprises répondant avec précision est de 82% du chiffre d’affaires total des
adhérents. Les données sur les secteurs clients restent donc représentatives.
Sur les volumes de vente, l’évolution des prix, les effectifs, le taux de location et
les anticipations, le taux de réponse est maximal.
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1
>
REPRISE DE L’ACTIVITE,
STAGNATION DE L’EMPLOI
Le chiffre d’affaires total augmente fortement
Avec un chiffre d’affaires total (location + distribution) de
329 millions € au S1 2015, l’activité des membres de
l’ACIM reste inférieure à son point haut du S1 2012 (349
millions €).
La croissance du CA total entre le S1 2014 et le S1 2015 est
de 3,3%. Ce taux est le plus élevé depuis 3 ans. La croissance
reste cependant inférieure à celle de fin 2011 (+17%) et début
2012 (+12%). Le marché du modulaire confirme sa capacité
de rebond après une année médiocre en 2014 (-3% sur les
deux semestres cumulés). La croissance du marché concerne
la quasi-totalité de l’échantillon : 16 entreprises sur les 19
répondantes sont en croissance.
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Sur douze mois cumulés, le chiffre d’affaires s’élève à 709 millions €. Le premier
semestre concentre seulement 46% de l’activité des douzes derniers mois.
>
Seule une entreprise de l’ACIM exporte significativement
Les entreprises de l’ACIM exportent très peu : 0,5% du CA
total. Dans l’échantillon des répondants, seules deux
entreprises déclarent être actives à l’export. Une seule
exporte plus de 3% de son chiffre d’affaires. Cette
propension à exporter s’explique par sa position
géographique transfrontalière.
La faiblesse du secteur à l’exportation est une constante et
s’explique notamment par les coûts de transport des modules.
>
Les effectifs stagnent
La croissance de l’activité au S1 2015 ne s’est pas traduite par des embauches en
nombre. Les effectifs ont légèrement cru, de 0,7% soit 25 personnes. Au 30 juin
2015, les entreprises de l’ACIM employent 3 276 personnes.
La hausse des effectifs au S1 2015 vient compenser la baisse de 1% du S2 2014. La
faiblesse des embauches signifie que les chefs d’entreprises présuposent que
l’embellie ne va pas durer, ou constatent que leur organisation était en sureffectif. La croissance du nombre d’employés est donc bien inférieure à celle de
2011 et 2012.
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La comparaison entre la croissance de l’activité et l’évolution des effectifs montre
que le lien entre CA et emploi n’est pas immédiat. Les effectifs ont tendance à
varier avec un ou deux trimestre(s) de décalage par rapport à l’activité.
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2
LES VENTES TIRENT LE
CHIFFRE D’AFFAIRES
La reprise est marquée
pour la vente et faible pour la
location
>
La croissance de l’activité au S1 2015
(par rapport au S1 2014) est forte
pour l’activité Vente, à +7%, et faible
pour l’activité Location, à +1%.
La hausse de l’activité est partagée sur une large part de l’échantillon :
-
Sur les 11 entreprises de l’échantillon ayant une activité Vente supérieure à 1
million €, 9 sont en croissance.
Sur les 11 entreprises ayant une activité Location supérieure à 1 million €, 8
sont en croissance.
La répartition de l’activité entre Vente et Location est largement favorable à la
Location avec 59% de l’activité des adhérents ayant répondu au questionnaire
(soit 19 entreprises).
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>
La croissance des ventes s’explique par un effet rebond
La croissance de 7% de l’activité Vente incarne la reprise du segment après deux
ans et demi de morosité. Entre 2012 et 2014, le marché de la vente avait reculé
de 25%. Les achats ayant été reportés continuellement durant cette période, le
dernier semestre a probablement bénéficié d’un effet rebond.
La croissance de l’activité Location ralentit pour sa part. Depuis l’évolution de
+18% du S2 2011, le taux de croissance a continuellement réduit, pour atteindre
+1% au S1 2015. La faible hausse du dernier semestre est largement inférieure à
la moyenne des dernières années.
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La comparaison historique des évolutions de l’activité entre la Location et la
Vente révèle que les variations ne sont ni similaires ni inverses. Il n’y a pas
d’effet automatique de déversement : les deux segments étaient en croissance en
2011 et début 2012 et au dernier semestre. A l’inverse ils ont connu des
trajectoires contradictoires en 2013 et 2014.
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3
>
LES ADMINISTRATIONS BAISSENT,
LE BTP STAGNE ET LE RESTE CROIT
Les Administrations réduisent leurs commandes
La croissance se concentre hors des secteurs clients
« traditionnels ». Le segment Administrations recule de
3%, le segment BTP augmente de 1% seulement, quand
le segment Autres croit de 7%.
La tendance est marquée depuis plusieurs années. Les
Administrations ne pèsent plus que pour 19% de
l’activité, et le BTP pour 33%.
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>
Les ventes dans le BTP connaissent une première reprise
La croissance des segments BTP et Autres est principalement le fait des Ventes.
Les ventes au BTP augmentent de 3% quand les locations stagnent (0%). Les
ventes sur le segment Autres augmentent de 11% quand les locations croissent de
4%. Pour les Administrations, les ventes baissent de 3% et les locations de 2%.
La reprise de 3% des ventes dans le BTP est principalement liée à l’effet rebond
évoqué plus haut. Le segment sortait de 2 ans de récession, soit une baisse de
l’activité de 50%. La reprise de l’activité de 3% est bon signe mais le marché au
S1 2015 ne représente que 52% du marché du S1 2012. La croissance de l’activité
Vente BTP ne prédit en rien une reprise durable du segment. Le segment Autres
est en croissance continue depuis 2 ans. La diversification des secteurs clients se
confirme pour les distributeurs de modules.
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Dans la Location, chaque secteur client suit une logique disctincte depuis deux
ans : les Administrations baissent, le BTP stagne et le segment Autres croit. Les
marchés de la Location sont globalement moins volatils que les marchés de la
Vente.
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Les fondamentaux subsistent :
préfèrent acheter et le BTP louer
>
les
Administrations
Comme lors des années précédentes, les déterminants structurels se
maintiennent : les Administrations achètent beaucoup plus qu’elles ne louent les
modules ; à l’inverse le BTP loue beaucoup plus qu’il n’achète.
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>
REPRISE DES VOLUMES DE VENTE,
BAISSE DES PRIX DE LOCATION,
AMELIORATION DES PERSPECTIVES
Les m² vendus repartent
à la hausse
Au S1 2015, 209 100 m² ont été
vendus par les adhérents de l’ACIM,
soit une croissance de 6,3% par
rapport au S1 2014.
Le volume de vente repart à la hausse pour la première fois depuis le S1 2012.
Avec une croissance des volumes de 6% et une croissance du chiffre d’affaires de
7%, le prix du m² vendu est légèrement en hausse.
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Le prix moyen du m² vendu (quelque soit la qualité) ne connaît pas une
évolution claire, à la baisse ou à la hausse, ces dernières années. Quand le S1
2014 avait clairement affiché une baisse du prix moyen de vente, les S1 2013 et
2015 affichent à l’inverse une légère hausse.
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Les prix de la location continuent leur baisse
Le taux de location au 30 juin 2015 est de 80%. Ce taux repose
sur les réponses au questionnaire de 10 entreprises qui
concentrent 97% du chiffre d’affaires de la location.
Au S1 2015, les prix de la location étaient orientés à la baisse :
47% des entreprises de l’échantillon ont annoncé une baisse
des prix, 40% une stabilité et 13% une hausse. A noter que lors
du S2 2014, aucune entreprise de l’échantillon n’avait indiqué
une hausse des prix.
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Les perspectives sont meilleures dans la Vente
que dans la Location
Les anticipations de chiffre d’affaires pour le S2 2015 sont légèrement à la
hausse pour la Distribution et stables pour la Location. La majorité des
entreprises répondantes (16 réponses pour la Location et 18 réponses pour la
Distribution) anticipent une stabilité de l’activité (61% dans la Distribution et 56%
dans la Location).
Les entreprises sont moins nombreuses à anticiper une baisse qu’au semestre
précendent. La perception des affaires par les chefs d’entreprises s’améliore
légèrement.
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Les prix restent très largement orientés à la baisse pour la Location, et
légèrement orientés à la baisse dans la Distribution. La spirale déflationniste, en
cours dans la Location depuis le S2 2012, devrait donc perdurer.
Le taux de marge des entreprises est orienté à la baisse dans les deux activités.
L’anticipation de baisse des prix impacte directement l’anticipation du taux de
marge, logiquement à la baisse. Les capacités à investir se réduisent logiquement.
Dans la Location, seuls 13% des répondants anticipent ainsi une hausse de
l’investissement au S2 2015. Ce comportement est historiquement logique : lors
des dernières crises économiques, l’investissement n’a pas servi de moteur à la
reprise mais a suivi le retour de la croissance.
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Les anticipations des chefs d’entreprises sur les deux activités font donc état d’un
optimisme supérieur pour la Distribution : reprise de l’activité et légère baisse des
prix et des marges. Dans la Location, les anticipations sont plus moroses : légère
hausse du chiffre d’affaires mais baisse marquée des prix, des marges et de
l’investissement. La récession du secteur est apparemment terminée mais la
reprise n’est pas encore arrivée.
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L’équipe
Nicolas Bouzou
Economiste
Directeur fondateur d’Asterès
Charles-Antoine Schwerer
Economiste
Asterès est un cabinet d’études économiques et de conseil.
Nous proposons aux entreprises et au secteur public des outils de réflexion pour
orienter l’action. Notre mission est de mettre l’expertise économique au service du
développement de nos clients. Ainsi, nous donnons à l’analyse économique son rôle
opérationnel.
Nous proposons à nos clients :
 des analyses macroéconomiques et sectorielles ;
 des prévisions ;
 des enquêtes de conjoncture.
Nous menons également des missions de conseil en développement & attractivité
économique.
Nous contacter
Asterès est une entreprise citoyenne et, à ce titre, nous respectons un certain
nombre de principes :
www.asteres.fr
[email protected]
 Réalisation d’activités non marchandes, notamment dans le domaine de la
pédagogie économique et du conseil aux gouvernements (afin d’éviter tout
risque de conflit d’intérêts) ;
81, rue Réaumur
75002 Paris
 Promotion de la liberté individuelle et de la démocratie, notamment dans le
cadre des missions réalisées dans les pays émergents.
Respect de l’environnement :
Tél. : + 33 1 44 76 89 16
Asterès s’engage à limiter l’impact de son activité sur l’environnement par
le recyclage, la dématérialisation, les économies d’énergie, et la limitation
des déplacements en avion et en voiture ou leur compensation. Par ailleurs, nos
analyses prennent en compte la dimension écologique et environnementale des
phénomènes économiques. En matière de conseil, nos propositions sont formulées
dans le souci du respect de l’environnement et de la durabilité du développement.
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Asterès est régulièrement sollicitée par des entreprises et des fédérations
professionnelles pour intervenir en amont de leurs activités de lobbying,
particulièrement lors des débats d’orientation budgétaire. Asterès peut donc être
amené à réaliser des travaux financés par des donneurs d’ordres et démontrant
l’impact économiquement nocif d’une mesure qui pourrait leur être appliquée.
Dans ce cas, notre démarche répond à une charte éthique stricte. Notre client
s’engage à accepter que les travaux menés par Asterès répondent aux principes
intangibles suivants :
 Asterès ne peut s’engager sur les résultats d’une étude avant de l’avoir réalisée.
Nous ne délivrons nos conclusions qu’au terme de nos analyses.
 Nos travaux suivent une méthodologie standard (top down), qui s’appuie sur
l’utilisation de données statistiques publiques, ou conçues ou certifiées par nousmêmes.
 Si un client souhaite modifier des conclusions de travaux réalisés par Asterès sans
une totale approbation de nos consultants, il devient le seul signataire de l’étude,
et n’a plus le droit d’utiliser la marque Asterès.
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qu’ils ont réalisés eux-mêmes. En aucun cas ils n’acceptent de se faire le relais de
travaux réalisés par d’autres.
Asterès intervient en tant que prestataire externe. Le cabinet ne saurait être tenu
pour responsable des interprétations qui pourraient être données de ses travaux ou
de leurs conséquences. Asterès est en outre tributaire de la qualité des statistiques
utilisées, dont elle n’est pas responsable.
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