économie
ous défendons des
valeurs marti-
niennes, basées sur
Nle partage, l’éthique,
la morale, la générosité et l’es-
prit. Mais nous ne sommes pas
un club de francs-maçons si
c’est la question que vous vous
posez !
Ils sont quelques-uns, parmi
les membres fondateurs, à
nous présenter cette nouvelle
organisation tourangelle créée
depuis quelques mois : le Club
101.
Pourquoi 101 ? Aucun rapport
avec les Dalmatiens. Ni avec
les fameux « 101 Projets » fi-
nancés par les patrons de Free,
Meetic et Ventes Privées.com.
« 101, parce qu’il fallait fixer un
nombre, que nous ne dépasse-
rons jamais », indique Pascal
Cordier, directeur de l’hôtel
Mercure Nord, le siège du
club.
Morale, justice
équité
et respect…
« Pour toucher l’esprit, passer
par le cœur » : ça, c’est la de-
vise des « 101 » qui se sont do-
tés d’un « conseil des sages »
de neuf membres, que préside
une figure tourangelle bien
connue du monde des affaires
et du sport, Yvon Augustin, di-
rigeant du Tours Football-
Club.
Alors, qui êtes-vous ? « Nous
sommes un cercle d’entrepre-
neurs et de professionnels de
tous horizons, rassemblés au-
tour de valeurs communes : la
morale, la justice, l’équité et le
respect », résume Erick Sor-
gniard, dirigeant d’un cabinet
de marketing et de manage-
ment.
Soit. Et en quoi vous distin-
guez-vous d’un club-service
comme le Rotary ou le Lions ?
« Nous œuvrons pour le déve-
loppement économique, social
et culturel de la Touraine », ré-
pond un membre. Avant de
nous glisser le calendrier des
actions à venir : une soirée pu-
blique au stade de la Vallée du
Cher, lors du premier match de
la Coupe du monde de football,
une nuit des entreprises soli-
daires, un happening autour de
la tour Charlemagne, une opé-
ration au profit de l’hôpital
Clocheville, et le 17 décembre
prochain, « le Repas des
grands gastronomes » :
50 plats, 50 vins, de midi à mi-
nuit avec les chefs Olivier Ar-
lot et Didier Édon aux four-
neaux. Des événements au
profit d’associations, pour de
bonnes causes.
Jeudi dernier, les « 101 » orga-
nisaient leur première opéra-
tion. « Évidence gustative » :
une soirée au profit de l’asso-
ciation Valentin Haüy, luttant
pour l’insertion des aveugles et
malvoyants. « Mais nous ambi-
tionnons aussi d’agir pour l’em-
ploi, en générant la création
d’une pépinière d’entreprises,
par exemple », indique Pascal
Cordier, qui précise : « Autour
de nous, ce club suscite déjà
beaucoup d’intérêt. Mais il faut
être coopté et obtenir l’unani-
mité du conseil des sages pour
l’intégrer. Nos maîtres-mots
sont l’éthique et la morale.
Nous ne sommes pas là pour
placer des copains. » Ni des co-
quins, manifestement.
Pascal Landré
Les “ 101 : en savoir plus
sur un club très fermé
Ils sont patron d’hôtel, entrepreneur, attachée de presse, réflexologue, vigne-
ron… et lancent le Club 101. Un club fermé, au spectre d’actions très large…
Quelques-uns des fondateurs de ce club, qui prône notamment l’entraide professionnelle,
réunis autour de leur président, Yvon Augustin (2eà gauche).
(Photo NR, Patrice Deschamps)
Chômage : les plus
de 50 ans durement
touchés
Les chiffres de l’emploi du mois
de mars, récemment dévoilés,
ont montré une hausse du
nombre de chômeurs dans le
département de l’ordre de 1,7 %
pour la catégorie A (personnes
n’ayant exercé aucune activité).
L’Indre-et-Loire compte donc
actuellement presque
28.000 demandeurs d’emploi.
« Ce n’est pas plus
catastrophique qu’au niveau
national », souligne Véronique
Martin, directrice territoriale
déléguée à Pôle emploi. Sur un
an, la hausse est de 4,8 %. Les
personnes les plus touchées
sont celles de plus de 50 ans,
avec une hausse de 2,8 % en
mars, de 15,3 % sur un an. « Les
gens de plus de 50 ans sont
peut-être plus installés et donc
moins mobiles », avance
Véronique Martin en guise
d’explication. En revanche,
chez les jeunes de moins de
25 ans, même si le chômage a
légèrement progressé en mars
(+ 1,5 %), il baisse sur l’année
(– 2,9 %). « Les emplois d’avenir
ont sans doute permis de
nuancer le chômage des jeunes »,
précise la directrice territoriale
déléguée. Par ailleurs, Pôle
emploi a collecté plus d’offres
d’emplois durables (contrats de
plus de 6 mois) et moins de
CDD de courte durée. «Le
marché est porteur d’offres
d’emplois durables », conclut
Véronique Martin.
point chaud
RENDEZ-VOUS
Vide-greniers géant
à Cinq-Mars-la-Pile
Après celui du lundi de Pâques
à Langeais, le vide-greniers du
8 mai organisé par Cinq-Mars
Initiatives tient la
comparaison. Lui aussi envahit
un immense secteur de la ville,
du parking de la salle des fêtes
à la gare en passant par la
place des Meuliers et la place
de la Poste pour accueillir les
centaines d’exposants,
particuliers, professionnels,
associations. La renommée de
cette manifestation fait que
tout est réservé très tôt avant
la clôture des inscriptions.
Manèges et stands forains
complètent le paysage pour les
enfants. Une organisation qui
mobilise une armée de
bénévoles en amont et surtout
le jour J dès l’aube et tout au
long de la journée pour la
tenue des buvettes et points de
restauration, au service des
milliers de visiteurs qui se
pressent chaque année.
en bref
Toujours une affluence
très importante.
h
indre-et-loire Samedi 3 mai 2014
6La Nouvelle République
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