QCM (10 points): Reportez sur votre copie les réponses à ce QCM
publicité
Université de RENNES I Année universitaire 2008-2009 ANNEE D’ETUDE : Licence DROIT 2ème année Cours de :Economie d’entreprise… Date : 5 janvier 2008………………….. ……………Enseignant responsable : …Thierry Pénard. Heure : 8h30. Durée : 1 heure Documents interdits – Calculatrice non autorisée QCM (10 points): Reportez sur votre copie les réponses à ce QCM. Une seule bonne réponse possible par question. Une bonne réponse vaut +0,4, une mauvaise réponse -0,2 et une non réponse 0 (vous n’avez donc pas intérêt à répondre au hasard). 1) Des problèmes de risque moral peuvent apparaître dans une relation contractuelle a) Lorsque l’un des partenaires observe imparfaitement les caractéristiques de l’autre partenaire b) Lorsque l’un des partenaires observe imparfaitement les actions de l’autre partenaire c) Lorsque l’un des partenaires n’est motivé que par ses seuls gains, sans autre considération morale 2) Lorsqu’une entreprise se caractérise par des rendements décroissants, a) elle a intérêt à avoir une petite taille b) elle a des coûts moyens qui diminuent avec les quantités produites c) elle a intérêt à avoir une taille élevée 3) La franchise a) Est un arrangement contractuel qui permet de réduire les coûts d’agence et les coûts de transaction b) Est un arrangement contractuel inefficace, car il génère de nombreux conflits ou litiges entre le franchiseur et le franchisé c) Est un arrangement contractuel qui permet à une entreprise d’intégrer son réseau de distribution 4) Supposons que les coûts moyens hors coût irrécupérable d’une entreprise soient de 80 euros, les coûts totaux moyens soient de 110 euros et le prix de marché soit de 90 euros. a) Si cette entreprise n’est pas encore présente sur le marché, elle décidera d’entrer et si elle est déjà sur le marché, elle décidera de sortir b) Si cette entreprise n’est pas encore présente sur le marché, elle décidera de ne pas entrer et si elle est déjà sur le marché, elle décidera de sortir c) Si cette entreprise n’est pas encore présente sur le marché, elle décidera de ne pas entrer et si elle est déjà sur le marché, elle décidera de ne pas sortir d) Si cette entreprise n’est pas encore présente sur le marché, elle décidera d’entrer et si elle est déjà sur le marché, elle décidera de ne pas sortir 5) Plus les possibilités d’économies d’échelle sont élevées dans un secteur d’activité a) et plus le CR4 sera élevé sur ce marché b) et plus les profits seront élevés sur ce marché c) et plus la taille moyenne des entreprises sera faible sur ce marché 1 6) La discrimination tarifaire de troisième degré est a) socialement injuste car les consommateurs ne paient pas tous le même prix b) anti-concurrentielle car elle ne fait qu’augmenter les profits des consommateurs c) socialement efficace car elle permet à plus de consommateurs d’accéder au marché 7) Les problèmes d’agence a) apparaissent dans toutes les relations de type principal agent b) apparaissent seulement dans les relations où le principal est en asymétrie d’information par rapport à l’agent c) apparaissent seulement dans les relations où le principal est en relation avec plusieurs agents 8) Pour Berle et Means, les sociétés par action sont inefficaces, a. car ce sont des entreprises qui ont des tailles trop importantes b. car les managers et les actionnaires ont des intérêts divergents c. car les marchés boursiers sont trop volatiles et incertains 9) Un contrat est incomplet selon la théorie des contrats incomplets a. Parce que les agents ont une rationalité limitée b. Parce que les agents sont en asymétrie d’information c. Parce que les agents ne peuvent pas faire vérifier par des tiers certains éléments du contrat 10) Une discrimination tarifaire de second degré consiste à : a. proposer à chaque client un prix qui est exactement égal à sa disposition à payer b. proposer à chaque client un prix unitaire différent selon la quantité consommée c. proposer à chaque client un prix différent selon l’âge 11) Les compétences dans une entreprise a. Sont toujours en excès b. Sont rares et difficilement imitables c. Sont difficilement observables de l’extérieur de l’entreprise 12) Dans une structure en partnership ou en associés, a. Les associés sont sous la responsabilité d’un superviseur qui concentre les droits de créancier et contrôleur résiduels b. Les associés se partagent seulement les droits de créancier résiduel c. Les associés se partagent les droits de créancier et de contrôleur résiduels 13) Le surplus d’un consommateur pour un bien donné mesure a. l’écart entre la valeur attribuée à ce bien et le prix qu’il a effectivement payé b. la quantité de ce bien qu’il a acheté et qu’il n’a finalement pas consommée c. la disposition à payer d’un consommateur pour ce bien 14) Les ententes sur les prix entre des entreprises présentes sur un même marché a. Sont plus dommageables que des ententes sur des quotas de production b. Peuvent être autorisées sur les effets anti-concurrentiels sont plus que compensés par les effets pro-concurrentiels ou de progrès économique c. Sont systématiquement détectées et condamnées par les autorités de la concurrence 2 15) Deux biens différenciés verticalement peuvent coexister durablement sur un marché uniquement si a. ils sont vendus à des prix différents b. ils sont vendus au même prix c. les entreprises produisant ces deux biens parviennent à mettre en place un cartel 16) Dans une relation principal-agent, l’agent peut réduire les problèmes de sélection d’adverse a. En mettant en place des mécanismes ou stratégies de signal b. En mettant en place des mécanismes ou stratégies de filtrage c. En mettant en place des mécanismes d’obligation ou d’engagement 17) Les cartels sont sujets à l’instabilité externe a. Car les membres du cartel peuvent avoir des divergences de vues sur la nature de l’accord de cartel b. Car les membres du cartel peuvent avoir des incitations à dévier de l’accord de cartel c. Car de nouvelles entreprises peuvent être tentées d’entrer sur le marché cartellisé 18) Dans le cadre d’une transaction, un investissement est jugé spécifique a. S’il porte sur un actif peu redéployable b. S’il existe un marché de l’occasion sur lequel on peut revendre cet actif c. Si l’investissement correspond à un coût récupérable 19) Le coût moyen de production d’une entreprise est a. le coût pour produire une unité additionnelle du bien b. le coût variable de production divisé par les quantités produites c. la différence entre le prix unitaire du bien et la marge unitaire réalisée sur ce bien 20) Selon la théorie des contrats incomplets, lorsque deux partenaires sont liés contractuellement, les droits ou l’autorité sur les actifs en jeu dans cette relation a. Devraient être confiés au partenaire dont le rendement des investissements dans cet actif est le plus élevé b. Devraient être attribués au partenaire ayant la plus grande taille c. Devraient être attribués aux deux partenaires à hauteur de leurs investissements respectifs 21) Le dilemme du prisonnier est un jeu stratégique a. Dans lequel les décideurs adoptent des stratégies irrationnelles b. Dans lequel les décideurs adoptent des stratégies qui sont individuellement rationnelles, mais collectivement sous-optimales c. Dans lequel les décideurs adoptent des stratégies individuellement rationnelles et collectivement optimales 22) Une entente sur les prix a plus de chance d’apparaître a. Sur des marchés où l’offre est très concentrée b. Sur des marchés où la demande est très concentrée c. Sur des marchés où la demande est très volatile 3 23) Un marché se caractérise par une concurrence en différenciation horizontale a. Si les produits présentent une qualité différente b. Si les consommateurs sont indifférents entre les biens en concurrence lorsqu’ils sont vendus au même prix c. Si les produits présentent des caractéristiques qui ne sont pas appréciés de la même manière par les consommateurs 24) Le programme de clémence a. Permet d’exempter d’amendes toutes les entreprises dénonçant un cartel b. Permet d’exempter d’amendes la première entreprise dénonçant un cartel c. Permet de réduire de moitié l’amende infligée à la première entreprise dénonçant un cartel 25) Les limites à la taille des entreprises pour Ronald Coase a. S’expliquent par les rendements décroissants des managers dans la coordination des activités au sein de l’entreprise b. S’expliquent par les rendements croissants des managers dans la coordination des activités dans l’entreprise c. S’expliquent par la supériorité du marché pour coordonner les activités économiques 26) Si le gouvernement décide de mettre en place une nouvelle cotisation sociale sur l’ensemble des salaires, a. Les entreprises pourraient substituer dans leurs techniques de production du capital par du travail b. Les entreprises pourraient réagir en recourant à des techniques plus intensives en capital c. Les entreprises pourraient substituer dans leurs techniques de production du travail qualifié par du travail non qualifié APPLICATION (10 POINTS) : ATOL ET L’INDUSTRIE DE LA LUNETTE ATOL (l’Association des Techniciens en Optique et Lunetterie) est aujourd’hui la 4ème enseigne d’opticiens en France. Fondé en 1972 sous forme d’un groupement coopératif d’opticiens indépendants, ce réseau compte plus de 700 magasins à l’enseigne et développe un chiffre d’affaires fin 2007 de plus de 306 millions d’euros, avec la plus forte croissance du secteur. Cette enseigne commercialise notamment les lunettes de la collection Ushuaïa, fabriquées par le lunetier Oxibis, installé à Morbier dans le Jura. En 2005, Atol a passé une commande de 40.000 montures de la collection Ushuaïa à Oxibis, l'originalité de cette commande étant que la fabrication de ces montures a été relocalisée dans le Jura, alors qu’auparavant les lunettes Ushuaïa étaient conçues et fabriquées en Chine. Le lunetier jurassien Oxibis a été créée en 1993 par Daniel Arnaud, opticien, et Jérôme Collin, fils de fabricant de lunettes, Oxibis se concentre sur la création, la finition et la distribution des modèles de lunettes moyen et haut de gamme qu'elle fait réaliser par une trentaine de soustraitants dans le jura, industriels ou artisans. En 2008, ATOL a annoncé une nouvelle commande de plus de 25 000 montures pour la nouvelle collection Ushuaia. Les montures de cette nouvelle collection sous la marque Ushuaia se dotent d’un dispositif exclusif et totalement novateur de personnalisation de leurs branches. Ce système offre aux montures Ushuaia près d’un millier de possibilités de combinaisons de formes et de couleurs, inspirées 4 par les univers végétal et minéral. Ce dispositif innovant et exclusif met en œuvre tout le savoir faire de la lunetterie française en terme de conception et de fabrication. 1. Rappelez les principaux enseignements de la théorie des coûts de transaction. 2. En vous appuyant sur cette théorie des coûts de transaction, expliquez les choix d’ATOL et d’Oxibis en matière de fabrication des lunettes de la collection Ushuaïa. 3. Comment qualifieriez-vous le groupement coopératif ATOL composé d’opticiens indépendants et quel est l’intérêt de ce groupement selon la théorie des coûts de transaction ? 5
