Mardi 26 janvier 2016 Tel : 023 37 12 50 / 023 37 10 94 / 023 37 12 51 Fax. 023 37 10 92 / 023 37 10 91 Mobile: 0770 88 90 80 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. . SOMMAIRE A la une .................................................................................................................................................................. 3 La balance commerciale plonge, le gouvernement sans réaction (Le quotidien d’Oran) ........................................................................................................................ 3 Les caisses de l’état virent au rouge : La crise pétrolière menace la stabilité sociale (El Watan) ................................................................................................................... 4 Algérie-Benkhalfa pour un élargissement du système des statistiques au secteur informel (HuffingPost) ................................................................................................ 6 Marché parallèle des devises : La monnaie chinoise s’invite au Square (El Watan).. 7 La franchise en Algérie : Une réglementation s’impose (El Moudjahid) ................... 9 FCE Oran : Un agenda étoffé (El Moudjahid) .......................................................... 11 Industrie agroalimentaire : Un programme de production durable (El Moudjahid) . 11 LA MINISTRE HOUDA FERAOUN LE CONFIRME : "Aucune hausse des prix d'Internet n'est prévue" (L’Expression)..................................................................... 13 Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13 Marché africain de l’assurance vie : 350 millions de dollars d’investissement (APS) ................................................................................................................................... 13 Commerce ............................................................................................................................................................ 13 59% des importations algériennes payées cash (L’Econews) ................................... 13 Coopération ......................................................................................................................................................... 14 Veille ..................................................................................................................................................................... 14 Grève mardi des contrôleurs aériens français : Air Algérie réduira ses vols de 20% (APS)......................................................................................................................... 14 2 A la une La balance commerciale plonge, le gouvernement sans réaction (Le quotidien d’Oran) Par Abed Charef Le déficit de la balance commerciale est le révélateur de la vulnérabilité de l'économie algérienne. Pour la première fois depuis une décennie, la balance commerciale de l'Algérie a été déficitaire en 2015. Selon les chiffres fournis par les douanes algériennes, le déficit s'est élevé à 13.7 milliards de dollars, auquel il faudra ajouter un déficit de la balance des services d'un peu plus de dix milliards. Au total, la balance des paiements, qui était déjà déficitaire en 2014, devrait enregistrer un solde négatif autour de 25 milliards de dollars. Ce renversement de tendance, après de longues années d'excédent, était attendu, avec l'écroulement des prix du pétrole, descendu au-dessous de 30 dollars après des sommets à plus de 100 dollars il y a dix-huit mois. Seule inconnue pour les spécialistes, quel serait l'ampleur du déficit, et comment le gouvernement allait opérer pour en atténuer l'impact ? Curieusement, les chiffres du déficit ont été accueillis presque avec soulagement. La plupart des économistes s'attendaient à une situation bien plus grave, au vu de la spectaculaire baisse du pétrole. Une vision primaire voudrait en effet limiter l'analyse de la situation à un seul tableau: comparer le déficit annuel de la balance des paiements aux réserves de change, et se demander combien de temps celles-ci pourraient tenir, et comment financer le déficit budgétaire lorsque le Fonds de Régulation des recettes sera épuisé, probablement à avant fin 2017. ELEMENTS FAVORABLES Cette vision occulte plusieurs facteurs. D'abord, le fait que le déficit de la balance commerciale est un révélateur de la faiblesse de l'économie algérienne, et qu'un retour à l'excédent, grâce à un éventuel rebond du prix du pétrole - très peu probable à court terme -, ne signifierait pas que l'économie nationale est devenue performante. Ensuite, de nombreux éléments favorables, dont on citera trois, ont permis d'atténuer l'impact de la baisse du pétrole sur la balance commerciale. En premier lieu, le fait que l'Algérie est d'abord un pays gazier, et que ce produit est régi par des contrats plus rigides, en tous les cas moins sujets aux fluctuations que le pétrole. La hausse du dollar, monnaie dans laquelle sont libellées les exportations algériennes, a également joué en faveur de l'Algérie, qui importe plutôt en 3 euros. Il serait d'ailleurs intéressant de mesurer l'impact de la décision algérienne de recourir à l'avenir à la monnaie chinoise dans les transactions avec le pays du levant. Troisième élément favorable, les produits importés massivement par l'Algérie ont, pour la plupart, connu une baisse, allant jusqu'à 30%, sur le marché international. Il s'agit aussi bien de produits alimentaires, comme les céréales, que des produits finis. Cela est encore plus évident pour les matériaux de construction, dont les importations en volume ont augmenté de 9.55%, alors qu'elles baissaient de 12% en valeur, selon le centre des statistiques des douanes (CNIS). Pour certains produits spécifiques, le contraste est frappant: les importations de bois, par exemple, sont passées de 846.65 millions de dollars à 639 millions, ce qui représente une baisse en valeur de 24.43%, alors qu'en volume, la hausse est de 101%. Au total, alors que les exportations reculaient de 40%, passant de 62,88 milliards de dollars en 2014 à 37,78 milliards en 2015, les importations ne reculaient que de 12%, passant de 58,58 milliards de dollars à 51,501 milliards. INQUIETUDES Les données de 2015 montrent qu'il y a encore de la marge pour rationaliser les dépenses. Mais l'inquiétude demeure. Elle est motivée par deux facteurs essentiels. D'abord l'absence de démarche pour faire face à la situation, si on excepte des décisions dont l'impact est limité, prises dans le cadre de la loi de finances 2016. Ensuite, le fait que le gouvernement algérien ne dispose d'aucun levier pour peser sur les facteurs qui régissent sur le commerce extérieur de l'Algérie. L'exécutif ne peut en effet influer ni sur le prix du pétrole, ni sur la valeur du dollar, ni sur le cours des matières premières et produits alimentaires importés. Sa seule marge réside, pour le moment, dans une action sur la valeur du dinar, dont la baisse provoque de manière automatique une augmentation des recettes budgétaires, grâce à la fiscalité pétrolière. Les choses seront autrement plus délicates en 2016, année que le pétrole entame à un niveau plancher. Ce sera probablement l'année la plus difficile, avant un rebond, inévitable, du prix du pétrole. Et c'est là que se situe la plus grande difficulté : le gouvernement risque de ne rien faire de fondamental, en vivant de l'espoir d'un rétablissement du marché du brut. Dans ce cas, l'Algérie aura vécu une nouvelle crise pour rien : elle n'aura pas encore admis que le problème de l'économie algérienne n'est pas dans la baisse du prix du pétrole, mais dans le modèle économique qu'il faut radicalement changer. Les caisses de l’état virent au rouge : La crise pétrolière menace la stabilité sociale (El Watan) 4 Balance des paiements nettement déficitaire, réserves de change en perpétuelle érosion, Fonds de régulation des recettes (FRR) en voie d’épuisement… Presque tous les indicateurs de l’économie nationale commencent à virer dangereusement au rouge, laissant craindre un tarissement accéléré des caisses de l’Etat et, par conséquent, de sérieuses menaces de précarisation et de malaises sociaux. Experts et analystes internationaux le mettent désormais en évidence : les pays producteurs de pétrole, habitués depuis des années à financer leur croissance avec l’argent de la rente, encourent aujourd’hui de sérieux risques d’instabilité sociale. Des pays pétroliers comme l’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Angola ou encore l’Equateur risquent très vite «d’arriver au bout des outils de politique économique pouvant les ramener à un petit peu de croissance», avertit en ce sens Ludovic Subran, chef économiste à la société d’assurance-crédit Euler Hermes, cité hier par l’AFP. Pour faire face à la chute de leurs revenus, tranche cet analyste, les pays producteurs de pétrole n’ont pas de choix : «Davantage de dettes, davantage de privatisations ou d’austérité.» Une voie que le gouvernement algérien commence en effet à emprunter, même à pas de velours, à en juger en tout cas par l’esprit de la loi des finances en vigueur. Le malaise risque d’être d’autant plus attisé si les cours du pétrole ne retrouvent pas au moins leur niveau d’avant le début de l’année. Dans une déclaration faite hier au quotidien français Les Echos, Jean-Michel Six, chef économiste chez Standard & Poor’s, en charge de la région Europe, MoyenOrient et Afrique, n’hésite pas à évoquer l’existence de risques géopolitiques que la baisse du prix du pétrole ferait désormais peser sur les pays producteurs, notamment en Algérie, au Venezuela et au Nigeria, dont les systèmes de gouvernance, estime-t-il, sont fragiles. «On se focalise sur la Chine alors que le danger principal pèse sur d’autres émergents, notamment ceux d’Afrique. Il y a là matière à être inquiet», a-t-il déclaré. Un point de vue que partage également Olivier Garnier, chef économiste du groupe à la Société générale, qui évoque, pour sa part, des risques de «déstabilisation d’un certain nombre de pays» producteurs de brut, qui avaient jusque-là l’habitude de nourrir la paix sociale grâce à d’abondants revenus du pétrole. Dans le cas de l’Algérie, même si le pays dispose encore d’une certaine couverture en devises, à savoir un stock de réserves de change suffisant pour un peu plus de deux années d’importation, il n’en demeure pas moins que la marge de manœuvre du gouvernement se rétrécit à vue d’œil et que les ménages et les entreprises commencent à subir de plein fouet les effets de la crise. Un dinar dont le pouvoir d’achat s’amenuise de jour en jour, des prix qui flambent sous l’effet de la hausse des taxes à la consommation, des finances publiques trop chétives pour continuer à alimenter la croissance et, surtout, des courbes de chômage qui repartent dangereusement à la hausse. Les effets de la crise pétrolière et financière, faut-il l’admettre, ont 5 déjà eu raison d’une bonne partie des hausses salariales consenties ces quelques dernières années, en guise d’efforts de rattrapage du pouvoir d’achat. La chute des prix du pétrole commence désormais à générer un inquiétant regain de précarité. Algérie-Benkhalfa pour un élargissement du système des statistiques au secteur informel (HuffingPost) Le Système national de l'information statistique (Snis) doit intégrer la sphère informelle afin que les indicateurs statistiques puissent mieux refléter la réalité économique du pays, a prôné, lundi à Alger, le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa. Lors d'une réunion du Conseil national de la statistique (CNS) dont il est le président, M. Benkhalfa a observé que des sphères économiques et sociales n'étaient pas encore couvertes par les statistiques tels que l'emploi et les flux de capitaux et de marchandises du secteur informel. "Nous devrions réfléchir pour que les statistiques couvrent à la fois l'économie formelle et l'économie informelle en matière notamment d'emploi, d'activité et de rémunération, et ce, pour que cette statistique donne une vraie photographie de l'économie nationale", a-t-il déclaré à la presse en marge de cette réunion. Pour le ministre, tant que l'économie informelle n'est pas couverte par les statistiques, ces dernières ne refléteront pas vraiment la réalité de l'économie nationale. "La donnée statistique doit couvrir la réalité de l'économie algérienne indépendamment des formes et des segments d'intervention (formel et informel)", a-t-il poursuivi. Harmonisation Interrogé par l'APS sur la faisabilité technique de l'intégration de l'informel dans le système national des statistiques, M. Benkhalfa a répondu que des méthodes modernes le permettaient citant les techniques d'échantillonnage, d'enquêtes et les sondages d'opinion. Dans ce sens, le ministre a indiqué que son département oeuvrait à moderniser davantage l'Office national des statistiques (ONS) qui a marqué, selon lui, de "grandes avancées". "Nous sommes en train de travailler avec les sphères internationales pour (aligner) nos instruments statistiques avec ceux du monde", a précisé M. Benkhalfa. 6 Il a ajouté que l'un des principaux objectifs de son ministère était d'établir une "interconnexion" entre la statistique nationale (ONS) et la statistique sectorielle des différents organismes et ministères. "En plus de la fiabilité de l'information statistique, l'harmonisation des méthodologies et des nomenclatures constitue un défi de grande envergure à relever en vue de disposer d'une plate-forme informationnelle homogène, lisible et permettant d'alimenter l'utilisateur en informations actualisées et exploitables", a-t-il avancé. Dans son intervention faite à la réunion du CNS, le ministre a rappelé l'importance du rôle de l'information statistique dans la prise de décision économique et d'élaboration des politiques publiques de développement. Réactivation des travaux des sessions du CNS Cette réunion a été consacrée à la réactivation des travaux des sessions du CNS qui ne s'est pas réuni depuis plusieurs années.A cette occasion, le ministre a procédé à l'installation de nouveaux membres de ce conseil. Crée en juin 1995, le CNS est chargé de proposer les orientations générales de la politique statistique nationale, de définir les priorités en matière de collecte, de traitement et de diffusion de l'information statistique ainsi que de veiller à la coordination des activités du Système national de l'information statistique (Snis). Ses membres sont constitués de plusieurs ministères, des organismes en relation avec la statistique (ONS, Centre national de l'information et des statistiques douanières) et économiques (Banque d'Algérie, Conseil national économique et social, ainsi que de l'Institut national des études stratégiques globales, des représentants des organisations patronales, de l'UGTA et d'experts. Marché parallèle des devises : La monnaie chinoise s’invite au Square (El Watan) Cédé par les cambistes contre 25,5 DA à la vente et 23 DA à l’achat, le cours officiel culmine à un peu plus de 16 DA pour 1 yuan sur le marché interbancaire des changes. La monnaie chinoise a fait son entrée à la «Bourse» du square Port Saïd. Le yuan est désormais échangé contre 25,5 DA à la vente et 23 DA à l’achat. Depuis peu, l’actualité du partenariat sino-algérien a été riche en événements ; obligation faite aux banques de régler les transactions commerciales en yuan, financement par des banques chinoises d’un projet d’équipement (nouveau port du Centre)…, le marché parallèle de change 7 tente de s’y adapter, mettant à la disposition des Algériens une offre alternative aux devises des banques. Cédé par les cambistes contre 25,5 DA à la vente et 23 DA à l’achat, le cours officiel culmine à un peu plus de 16 DA pour 1 yuan sur le marché interbancaire des changes. Les cambistes du square Port Saïd pensent en tout cas opportun de suivre la tendance du marché officiel, tant le rapprochement des deux pays, du moins au chapitre du commerce extérieur, offre une opportunité de fructifier les gains. L’arrivée du yuan tant sur le marché bancaire que sur le marché parallèle pourrait modifier en profondeur le comportement des demandeurs parmi la communauté d’affaires, soucieuse depuis peu de réduire les risques de change et les effets de la dépréciation de la monnaie nationale. La Banque d’Algérie a donné le la. Dans une note adressée récemment aux banquiers de la place, la plus haute autorité monétaire les a invités au règlement exclusivement en yuan des importations en provenance de Chine. Les autorités monétaires partent évidemment sur un objectif : réduire le risque de change pour les importateurs nationaux. Ceux qui investissent sur l’axe Pékin-Alger pèsent pour 14% dans le long fichier des importateurs algériens. L’Empire du Milieu figure au palmarès des plus grands fournisseurs de l’Algérie avec, au tableau, environ 8 milliards de dollars d’échanges commerciaux durant les neuf premiers mois de l’exercice précédent. La Chine occupe ainsi le point culminant de la pyramide. Le recours au yuan comme monnaie d’échange devrait limiter les dégâts d’un dollar en forme et d’un dinar qui perd et qui inquiète. Une bouffée d’oxygène pour les importateurs. Voire une valeur presque sûre face aux fluctuations, tant l’Etat chinois s’investit pour que sa monnaie ne soit surévaluée. Pour la communauté d’affaires algérienne, il y a donc un avantage comparatif à mettre à profit. Sur le marché parallèle de change, on parle déjà d’un yuan compétitif et d’une demande qui va crescendo. On peut, du reste, comprendre l’origine et la destination des yuans échangés sur le marché. Pour Souhil Meddah, expert financier, contacté par El Watan, l’origine des fonds provient surtout des commerçants investis dans le métier de l’import, essentiellement depuis la Chine. «Une partie des montants utilisés dans le règlement des transactions avec leurs fournisseurs chinois est injectée dans le marché parallèle. Ces commerçants sont aussi acteurs de la demande», estime-t-il. Laquelle demande, d’après lui, croîtrait davantage sous l’effet de la hausse des cours des autres devises (dollar et euro), mais aussi de leur rareté sur le marché. Dans les faits, on peut comprendre ainsi que la monnaie chinoise rejoint nos circuits financiers aussi bien visibles qu’officieux. Et cela «n’est qu’un début, car une fois endettés envers la Chine, le phénomène va s’accentuer, mais aura de bonnes répercussions sur le marché parallèle en baissant la pression sur l’euro et le dollar qui va en partie enrayer leur hausse exponentielle en leur retirant le marché», estime pour sa part Ferhat Aït Ali, également expert financier. Dans l’euphorie générale des banquiers et des cambistes, certains analystes tentent de marquer une halte, refusant de perdre de vue les risques de 8 vulnérabilité que présente l’économie chinoise. Aux yeux de certains, le risque, à moyen et à long termes, dépendra du niveau des réserves en yuan qu’entend constituer la Banque d’Algérie, mettant en garde contre une monnaie qui pourrait se déprécier à tout moment, en considération d’une série de contre-performances de l’économie chinoise. Ferhat Aït Ali montre une inquiétude d’un autre genre : «Les importateurs ont trouvé une combine avec leurs fournisseurs chinois qui leur permettent de payer une partie des produits sur facture et l’autre en sous-facturation, et de ce fait, avec des devises achetées au noir. Cette technique permet de payer moins de droits de douanes, moins de TVA et moins de frais d’assurance et de credoc. En plus, cela permet une minoration fiscale à hauteur du montant éludé dans les achats.» Ainsi, il est si difficile de parier sur la fin des comportements et des fléaux délictuels qui gravitent autour des deux marchés ; ceux de l’importation et des devises. La franchise en Algérie : Une réglementation s’impose (El Moudjahid) Concept encore nouveau et souvent confus, la franchise reste, pour beaucoup, assimilée à une activité d’importation classique. Ce procédé commercial qui consiste en un accord par lequel le franchiseur donne au franchisé le droit d’utiliser sa marque ainsi que son savoir-faire pour produire ou commercialiser des biens ou services en fonction d’un cahier des charges, et en contrepartie de rémunérations, à savoir, de royalties, est ainsi, différemment interprétée. En Algérie, l’activité est récente, seulement une soixantaine d’entreprises franchisées sont recensées dans notre pays, et peinent même à se développer pour plusieurs raisons. Dans cette optique, le séminaire organisé, hier, par la CACI, à l’hôtel El-Aurassi, en collaboration avec le programme de développement du droit commercial du département du commerce des Etats-Unis, en présence de représentants institutionnels, de la communauté d’affaires, ainsi que d’experts et consultants, nationaux et étrangers, devait constituer une assise pour une réflexion sur les moyens de promouvoir cette activité. La présence de professionnels américains et européens devait également permettre de baliser la voie à une nouvelle approche destinée à concilier le concept de la franchise avec son ancrage juridique. Le vice-président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie, M. Riadh Ammour, a voulu rappeler que la franchise représente une véritable source de savoir-faire et de technologie pour les pays hôtes et qu’en dépit des avantages qu’elle peut procurer, en matière de lutte contre la contrefaçon et le marché informel, de création d’emplois, de mise à niveau du capital humain, ce mode de 9 partenariat ne s’est pas développé, précisant que seulement une soixantaine de marques d’enseignes étrangères étaient présentes dans notre pays. L’intervenant évoquera, à ce propos, « l’absence d’un encadrement réglementaire qui soit en faveur de son développement et son expansion ». Par conséquent, a souligné le représentant de la CACI, avec un encadrement juridique et un climat des affaires adaptés, la franchise devra connaître un avenir meilleur. Aussi, le séminaire permet d’engager une réflexion sur les moyens de développer cette nouvelle forme d’activité commerciale afin de la traduire en véritable levier de croissance. Intervenant au nom du ministre du Commerce, M. Aït Abderrahmane Abdelaziz, DG de la régulation et de l’organisation des activités, a mis en évidence les répercussions de la franchise sur le développement économique et sur le commerce, au plan de l’emploi et de renforcement du tissu économique sur la base de règles transparentes. Le traitement de cette thématique relève, a-t-il expliqué, d’une volonté de donner « un nouvel essor à cette forme de distribution qui a fait ses preuves à l’échelle mondiale ». Il s’agit, a-t-il ajouté, d’un « levier stratégique de lutte contre la contrefaçon, de mise à niveau du capital humain, et de protection du consommateur ». M. Aït Abderrahmane Abdelaziz a plaidé, dans sa lancée, pour un texte spécifique à la franchise rappelant, par la même occasion que le retard dans son développement, en Algérie, réside, entre autres, dans la faiblesse de la culture de la franchise. Au titre de sa contribution, ce dernier a affirmé que la franchise demeure « à son état embryonnaire », bien qu’elle comporte « des atouts permettant de développer l’initiative privée, de consolider les mécanismes du marché », d’asseoir les règles pour une « concurrence saine et transparente ». Et de souligner que la franchise, pour le cas de notre pays, est cadrée par le droit des contrats et reste « méconnue du fait des conditions de transfert des royalties ». L’intervenant estime qu’il est impératif « d’asseoir ces contrats dans le cadre d’une législation qui sied à notre pays ». Un aspect qui devait être abordé lors de ce séminaire dans le cadre d’une concertation devant être portée par un groupe de réflexion appelé à être mis en place. Aussi, la synthèse des propositions devra contribuer à compléter le dispositif actuel, a-t-il souligné. La spécialiste dans le droit de la franchise, Maître Hind Benmiloud, a fait savoir que la franchise est régulée par des lois qui ne lui sont pas spécifiques. Cette activité, a-t-elle affirmé, est souvent assimilée à l’importation classique. Les premiers projets textes liés à la franchise ont fait l’objet d’une initiative, entre 2005 et 2007. Un autre texte a été étudié en 2008 mais ne verra pas le jour pour des raisons inconnues, a-t-elle indiqué. En fait, le concept est très mal perçu, bien qu’il soit une alternative de lutte contre l’informel et la contrefaçon. L’ambassadrice des Etats-Unis, qui était présente à l’ouverture des travaux du séminaire, a fait part de la disposition des services concernés au niveau de l’ambassade américaine pour accompagner les opérateurs algériens désireux de devenir franchisés ou de créer leur propre franchise. Mme Joan A. Polaschik, qui a souligné l’importance de la franchise dans le processus de diversification de l’économie entamé par l’Algérie, fera part de l’accompagnement et de financement d’une mission d’hommes d’affaires algériens, à Paris, en mars 10 et à Network, en juin de cette année, dans le cadre de séminaires d’initiation à la franchise. Pour l’ambassadrice américaine « une plus grande ouverture économique est la clé de la diversification économique en Algérie ». FCE Oran : Un agenda étoffé (El Moudjahid) Depuis Oran, le Forum des Chefs d’Entreprise « FCE », en coordination avec son bureau local, lance la 1re édition de son cycle « Le rendez-vous de l’entreprise », qui se tiendra le 28 janvier au Centre de Convention d’Oran (CCO). Cette manifestation nationale, première du genre, organisée par la plus importante des organisations patronales algériennes, se veut à l’avenir, un rendez-vous régulier, qui regroupera des entrepreneurs algériens avec des experts internationaux, économistes et spécialistes de la finance, autour des questions en pôle des priorités de l’économie nationale. Pour sa première édition, «Le rendez-vous de l’entreprise » va se pencher sur la question du financement des projets. Ainsi au programme de cette activité, des communications, des conférences-débats et des workshops, qui vont permettre aux opérateurs nationaux privés et publics de prendre connaissance des plus récents modes et systèmes de financements alternatifs, dans les différents secteurs. M. Jean-Louis Levet, un haut responsable à la coopération industrielle et technologique algéro-française sera l’invité de cette édition aux côtés de M. Mohamed Loukam, PDG de la Banque Extérieure d’Algérie, et d’autres conférenciers. Dans le même programme, un court film intitulé « Qu’est-ce qu’un Project-Finance et comment le mener à bien », sera projeté et suivi d’un débat animé par le vice-président du FCE, M. Benabdesslem. Il est prévu aussi une deuxième communication sur « Le Busines-Plan de la modélisation financière d’un projet » qui sera présentée par Mohamed Skander, Managing Director Bravehil. Les deux thèmes « partenariats privés publics » et « le management d’un projet, un facteur essentiel de sa réussite» feront l’objet de deux conférences qui seront animées successivement par Stephane Manoukian et Roland Bergerb. Le représentant de la Banque extérieur d’Algérie (BEA), va parler de l’histoire du Project-Finance en Algérie et Jean Joly sur le financement des projets pour les petites structures. Il est à noter que Jean-Louis Levet animera le 27 janvier un débat autour des questions liées aux renforcements de la coopération industrielle franco-algérienne, notamment dans la PME/PMI. Industrie agroalimentaire : Un programme de production durable (El Moudjahid) Une douzaine d’entreprises du secteur de l’agroalimentaire vont bénéficier d’un programme d’accompagnement en matière de transfert de technologies écologiquement rationnelles, a indiqué, hier à Alger, la 11 directrice générale du Centre national des technologies de production plus propre (Cntpp), Mme Fazia Dahlab. Une douzaine d’entreprises du secteur de l’agroalimentaire vont bénéficier d’un programme d’accompagnement en matière de transfert de technologies écologiquement rationnelles, a indiqué, hier à Alger, la directrice générale du Centre national des technologies de production plus propre (Cntpp), Mme Fazia Dahlab. “Il s’agit d’une assistance technique destinée aux entreprises du secteur agroalimentaire, leur permettant de réduire la consommation des ressources telles l’eau et l’électricité, à travers l’application de concepts d’efficacité et de mécanismes de production durable afin d’optimiser les coûts de production et d’obtenir des gains économiques et environnementaux”, a-t-elle expliqué à la presse en marge d’un séminaire consacré à ce programme. D’une durée de 24 mois et d’un coût de 286.000 euros, ce projet entre dans le cadre de l’initiative “Switch Med” qui est une initiative destinée aux pays de la rive sud de la Méditerranée et financée par l’Union européenne. Ayant pour but de faciliter la transition vers des modes de consommation et de production durable, ce programme est réalisé avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) et le Programme de l’ONU pour l’environnement (Pnue). A l’issue d’un appel à candidature lancé par le Cntpp pour une centaine d’entreprises du secteur agroalimentaire, douze entreprises seront sélectionnées pour bénéficier de ce projet appelé “Med Test II”. Selon Mme Dahlab, le programme Med Test II vise à réaliser en Algérie l’objectif numéro 12 qui fait partie des 17 Objectifs des Nations unies de développement durable, à savoir l’établissement de modes de consommation et de production durable en conformité avec les règles de l’environnement. “Chaque entreprise sélectionnée bénéficiera de la présence dans ses locaux, durant deux années, de deux experts, l’un Algérien et l’autre étranger, pour l’aider à réduire le coût de production, améliorer ses performances, assurer la rentabilité et la compétitivité, tout en étant en conformité avec les standards de l’environnement”, a expliqué, pour sa part, Sofiane Benguergoura, un expert du Cntpp, chargé de la mise en place du programme “Switch Med” en Algérie. Il s’agit notamment d’une assistance technique pour inculquer aux entreprises les méthodes de rationalisation de consommation de l’énergie, de l’eau ou encore les méthodes de recyclage des déchets industriels. Une fois le programme achevé, ces entreprises serviront d’exemples à d’autres pour généraliser ces méthodes dans le secteur de l’agroalimentaire. Présent au séminaire, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab), Ali Hamani, a estimé que cette initiative permettra aux entreprises du secteur non seulement de se mettre en conformité aux règles internationales de l’environnement, mais également de réaliser des gains financiers en réduisant les coûts de production. 12 LA MINISTRE HOUDA FERAOUN LE CONFIRME : "Aucune hausse des prix d'Internet n'est prévue" (L’Expression) Aucune augmentation des prix d'Internet en Algérie n'est prévue, a affirmé hier à Alger la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Houda-Iman Feraoun. «Il n'y aura pas d'augmentation des prix d'internet notamment en ce qui concerne le haut débit fixe (Adsl)», a indiqué Mme Feraoun qui était l'invité du Forum du quotidien arabophone Echaâb. Elle a relevé que «la tendance dans le monde est à la baisse des prix d'Internet et que les opérateurs investissent, de plus en plus, dans le contenu pour engranger des bénéfices». «Malheureusement en Algérie, les opérateurs activant dans le secteur ne sont pas arrivés, aujourd'hui, à développer un contenu national diversifié (comme la vente en ligne et l'enseignement par Internet) qui leur permettra de se positionner sur le marché», a-t-elle relevé. La ministre a appelé, en ce sens, les hommes d'affaires notamment les jeunes à investir davantage dans ce créneau porteur. Elle a, à cette occasion, indiqué que le lancement de la vente en ligne sécurisée se fera après la mise en place de la certification et de la signature électroniques. Banque/bourse/Assurance Marché africain de l’assurance vie : 350 millions de dollars d’investissement (APS) Leapfrog Investment et l'assureur Prudential Financial ont officiellement lancé des investissements d'un montant de 350 millions de dollars dans le secteur de l'assurance vie en Afrique. L'objectif pour Prudential est de renforcer sa présence en Afrique, en se déployant sur des marchés africains à fort potentiel de croissance. Commerce 59% des importations algériennes payées cash (L’Econews) Seulement 0,3% des paiements effectués par compte devises propres. L’Algérie paye en argent comptant plus de la moitié de ses importations. 58,78% du total des financements des importations de l’Algérie en 2015 ont été payées cash. La valeur a été estimée à près de 30,27 milliards de dollars contre 32,01 milliards de dollars l’année d’avant. Le montant de ces paiements a enregistré, ainsi, une diminution de 5,44% par rapport à l’année 2014, indique le centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis). Les lignes de crédits, quant à elles, ont financé 37,72% du volume global des importations, soit une baisse de 22,08%. Ces dernières se sont 13 établaient à 19,42 milliards de dollars en 2015, tandis que l’année d’avant étaient de l’ordre de 24,93 milliards de dollars, précise la même source. Le recours au paiement par compte devises propres ne représente que 0,3%, soit en valeur absolue de 1,8 milliard de dollars en 2014 contre 1,7 milliards de dollars en 2015 en baisse de 5,56%. Le reste des importations est réalisé par le recours aux autres transferts financiers à raison de 3,47% du paiement global. Coopération Veille Grève mardi des contrôleurs aériens français : Air Algérie réduira ses vols de 20% (APS) La compagnie nationale Air Algérie réduira mardi de 20% ses vols de et vers la France, en raison de l'appel à la grève de la fonction publique, relayé dans l'aérien par les deux premiers syndicats d'aiguilleurs, a appris lundi l’APS auprès de la représentation de la compagnie en France. "Suite à l’annonce de la grève par les aiguilleurs du ciel, Air Algérie a pris ses dispositions pour réduire de 20% son programme de et vers la France", a indiqué la même source qui a précisé que sur "plus de 5 vols dans la journée, un vol sera supprimé". "Il ne risque pas d’y avoir de grandes perturbations, dans la mesure où nous sommes en pleine basse saison", a-t-on rassuré. En France, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé lundi aux compagnies d'annuler préventivement mardi 20% de leurs vols "en raison de l'appel à la grève de la fonction publique pour l'emploi et les salaires, relayé dans l'aérien par les deux premiers syndicats d'aiguilleurs". Des "perturbations sont attendues sur l'ensemble du territoire", a prévenu la DGAC, invitant les passagers à s'informer directement auprès des compagnies pour connaître les programmes précis de vols. Les deux syndicats de l’aviation (SNCTA et Usac-CGT) ont appelé à faire grève dans le cadre de l'appel général lancé par plusieurs syndicats de la fonction publique. 14 Attachés à leur régime spécifique de primes, qui représentent plus de la moitié de la rémunération des aiguilleurs, les syndicats de contrôleurs aériens réclament d'être exclus de la refonte du système de prime de la fonction publique, dénonçant également les suppressions d'effectifs opérées ces dernières années dans leur corps, de l'ordre de 1.000 postes supprimés en moins de 10 ans. 15