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Mardi 26 janvier 2016
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SOMMAIRE
A la une .................................................................................................................................................................. 3
La balance commerciale plonge, le gouvernement sans réaction (Le quotidien
d’Oran) ........................................................................................................................ 3
Les caisses de l’état virent au rouge : La crise pétrolière menace la stabilité sociale
(El Watan) ................................................................................................................... 4
Algérie-Benkhalfa pour un élargissement du système des statistiques au secteur
informel (HuffingPost) ................................................................................................ 6
Marché parallèle des devises : La monnaie chinoise s’invite au Square (El Watan).. 7
La franchise en Algérie : Une réglementation s’impose (El Moudjahid) ................... 9
FCE Oran : Un agenda étoffé (El Moudjahid) .......................................................... 11
Industrie agroalimentaire : Un programme de production durable (El Moudjahid) . 11
LA MINISTRE HOUDA FERAOUN LE CONFIRME : "Aucune hausse des prix
d'Internet n'est prévue" (L’Expression) ..................................................................... 13
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 13
Marché africain de l’assurance vie : 350 millions de dollars d’investissement (APS)
................................................................................................................................... 13
Commerce ............................................................................................................................................................ 13
59% des importations algériennes payées cash (L’Econews) ................................... 13
Coopération ......................................................................................................................................................... 14
Veille ..................................................................................................................................................................... 14
Grève mardi des contrôleurs aériens français : Air Algérie réduira ses vols de 20%
(APS) ......................................................................................................................... 14
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A la une
La balance commerciale plonge, le gouvernement sans réaction
(Le quotidien dOran)
Par Abed Charef
Le déficit de la balance commerciale est le révélateur de la vulnérabilité de
l'économie algérienne.
Pour la première fois depuis une décennie, la balance commerciale de
l'Algérie a été déficitaire en 2015. Selon les chiffres fournis par les douanes
algériennes, le déficit s'est élevé à 13.7 milliards de dollars, auquel il faudra
ajouter un déficit de la balance des services d'un peu plus de dix milliards.
Au total, la balance des paiements, qui était déjà déficitaire en 2014, devrait
enregistrer un solde négatif autour de 25 milliards de dollars.
Ce renversement de tendance, après de longues années d'excédent, était
attendu, avec l'écroulement des prix du pétrole, descendu au-dessous de
30 dollars après des sommets à plus de 100 dollars il y a dix-huit mois.
Seule inconnue pour les spécialistes, quel serait l'ampleur du déficit, et
comment le gouvernement allait opérer pour en atténuer l'impact ?
Curieusement, les chiffres du déficit ont été accueillis presque avec
soulagement. La plupart des économistes s'attendaient à une situation bien
plus grave, au vu de la spectaculaire baisse du pétrole. Une vision primaire
voudrait en effet limiter l'analyse de la situation à un seul tableau: comparer
le déficit annuel de la balance des paiements aux réserves de change, et se
demander combien de temps celles-ci pourraient tenir, et comment financer
le déficit budgétaire lorsque le Fonds de Régulation des recettes sera épuisé,
probablement à avant fin 2017.
ELEMENTS FAVORABLES
Cette vision occulte plusieurs facteurs. D'abord, le fait que le déficit de la
balance commerciale est un vélateur de la faiblesse de l'économie
algérienne, et qu'un retour à l'excédent, grâce à un éventuel rebond du prix
du pétrole - très peu probable à court terme -, ne signifierait pas que
l'économie nationale est devenue performante.
Ensuite, de nombreux éléments favorables, dont on citera trois, ont permis
d'atténuer l'impact de la baisse du pétrole sur la balance commerciale. En
premier lieu, le fait que l'Algérie est d'abord un pays gazier, et que ce
produit est régi par des contrats plus rigides, en tous les cas moins sujets
aux fluctuations que le pétrole.
La hausse du dollar, monnaie dans laquelle sont libellées les exportations
algériennes, a également joué en faveur de l'Algérie, qui importe plutôt en
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euros. Il serait d'ailleurs intéressant de mesurer l'impact de la décision
algérienne de recourir à l'avenir à la monnaie chinoise dans les transactions
avec le pays du levant. Troisième élément favorable, les produits importés
massivement par l'Algérie ont, pour la plupart, connu une baisse, allant
jusqu'à 30%, sur le marché international. Il s'agit aussi bien de produits
alimentaires, comme les céréales, que des produits finis. Cela est encore
plus évident pour les matériaux de construction, dont les importations en
volume ont augmenté de 9.55%, alors qu'elles baissaient de 12% en valeur,
selon le centre des statistiques des douanes (CNIS). Pour certains produits
spécifiques, le contraste est frappant: les importations de bois, par
exemple, sont passées de 846.65 millions de dollars à 639 millions, ce qui
représente une baisse en valeur de 24.43%, alors qu'en volume, la hausse
est de 101%.
Au total, alors que les exportations reculaient de 40%, passant de 62,88
milliards de dollars en 2014 à 37,78 milliards en 2015, les importations ne
reculaient que de 12%, passant de 58,58 milliards de dollars à 51,501
milliards.
INQUIETUDES
Les données de 2015 montrent qu'il y a encore de la marge pour rationaliser
les dépenses. Mais l'inquiétude demeure. Elle est motivée par deux facteurs
essentiels. D'abord l'absence de démarche pour faire face à la situation, si
on excepte des décisions dont l'impact est limité, prises dans le cadre de la
loi de finances 2016.
Ensuite, le fait que le gouvernement algérien ne dispose d'aucun levier pour
peser sur les facteurs qui régissent sur le commerce extérieur de l'Algérie.
L'exécutif ne peut en effet influer ni sur le prix du pétrole, ni sur la valeur
du dollar, ni sur le cours des matières premières et produits alimentaires
importés. Sa seule marge réside, pour le moment, dans une action sur la
valeur du dinar, dont la baisse provoque de manière automatique une
augmentation des recettes budgétaires, grâce à la fiscalité pétrolière.
Les choses seront autrement plus délicates en 2016, année que le pétrole
entame à un niveau plancher. Ce sera probablement l'année la plus difficile,
avant un rebond, inévitable, du prix du pétrole. Et c'est que se situe la
plus grande difficulté : le gouvernement risque de ne rien faire de
fondamental, en vivant de l'espoir d'un rétablissement du marché du brut.
Dans ce cas, l'Algérie aura vécu une nouvelle crise pour rien : elle n'aura
pas encore admis que le problème de l'économie algérienne n'est pas dans
la baisse du prix du pétrole, mais dans le modèle économique qu'il faut
radicalement changer.
Les caisses de l’état virent au rouge : La crise pétrolière menace la
stabilité sociale (El Watan)
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Balance des paiements nettement déficitaire, réserves de change en
perpétuelle érosion, Fonds de régulation des recettes (FRR) en voie
d’épuisement…
Presque tous les indicateurs de l’économie nationale commencent à virer
dangereusement au rouge, laissant craindre un tarissement accélé des
caisses de l’Etat et, par conséquent, de sérieuses menaces de précarisation
et de malaises sociaux. Experts et analystes internationaux le mettent
désormais en évidence : les pays producteurs de pétrole, habitués depuis
des années à financer leur croissance avec l’argent de la rente, encourent
aujourd’hui de sérieux risques d’instabilité sociale.
Des pays pétroliers comme l’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Angola ou encore
l’Equateur risquent très vite «d’arriver au bout des outils de politique
économique pouvant les ramener à un petit peu de croissance», avertit en
ce sens Ludovic Subran, chef économiste à la société d’assurance-crédit
Euler Hermes, cité hier par l’AFP. Pour faire face à la chute de leurs revenus,
tranche cet analyste, les pays producteurs de pétrole n’ont pas de choix :
«Davantage de dettes, davantage de privatisations ou d’austérité.» Une
voie que le gouvernement algérien commence en effet à emprunter, même
à pas de velours, à en juger en tout cas par l’esprit de la loi des finances en
vigueur.
Le malaise risque d’être d’autant plus attisé si les cours du pétrole ne
retrouvent pas au moins leur niveau d’avant le début de l’année. Dans une
déclaration faite hier au quotidien français Les Echos, Jean-Michel Six, chef
économiste chez Standard & Poor’s, en charge de la région Europe, Moyen-
Orient et Afrique, n’hésite pas à évoquer l’existence de risques géopolitiques
que la baisse du prix du pétrole ferait désormais peser sur les pays
producteurs, notamment en Algérie, au Venezuela et au Nigeria, dont les
systèmes de gouvernance, estime-t-il, sont fragiles. «On se focalise sur la
Chine alors que le danger principal pèse sur d’autres émergents,
notamment ceux d’Afrique.
Il y a matière à être inquiet», a-t-il déclaré. Un point de vue que partage
également Olivier Garnier, chef économiste du groupe à la Société générale,
qui évoque, pour sa part, des risques de «déstabilisation d’un certain
nombre de pays» producteurs de brut, qui avaient jusque-l’habitude de
nourrir la paix sociale grâce à d’abondants revenus du pétrole.
Dans le cas de l’Algérie, même si le pays dispose encore d’une certaine
couverture en devises, à savoir un stock de serves de change suffisant
pour un peu plus de deux années d’importation, il n’en demeure pas moins
que la marge de manœuvre du gouvernement se trécit à vue d’œil et que
les ménages et les entreprises commencent à subir de plein fouet les effets
de la crise.
Un dinar dont le pouvoir d’achat s’amenuise de jour en jour, des prix qui
flambent sous l’effet de la hausse des taxes à la consommation, des
finances publiques trop chétives pour continuer à alimenter la croissance
et, surtout, des courbes de chômage qui repartent dangereusement à la
hausse. Les effets de la crise pétrolière et financière, faut-il l’admettre, ont
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