
Assemblée Nationale
Questions relatives a la place des psychologues dans le système de santé français
Guillaume Lugez
Commission de la Fonction Publique Hospitalière
M. François Lamy (Socialiste, républicain et citoyen - Essonne)
fonction publique hospitalière, orthophonistes, rémunérations, revendications
Question n°79819 publiée au JO le 19/05/2015 p.3704
M. François Lamy attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et
des droits des femmes sur la situation des orthophonistes travaillant dans les établissements
de santé. Leur diplôme, obtenu après quatre ans d'études, est rémunéré depuis 1986 sur la
base bac + 2 dans les hôpitaux. Si du côté universitaire, leur situation s'améliore avec l'accès
de la formation au grade master, beaucoup reste à faire au niveau statutaire et salarial. À
titre de comparaison, les salaires d'orthophonistes à l'hôpital en fin de carrière sont environ
de 2 400 euros tandis que ceux des psychologues culminent à 3 600 euros. Dans la grille
salariale, cela équivaut pour les orthophonistes à un niveau bac + 2. Aujourd'hui, la
désaffection du métier entraîne un grossissement des rangs des professionnels libéraux et
surtout des conséquences dont nos concitoyens sont les premières victimes. Il est en effet
de plus en plus difficile d'obtenir un rendez-vous avec un orthophoniste, alors même que
dans de nombreux cas une prise en charge rapide est vitale. En outre les orthophonistes sont
considérés comme des auxiliaires médicaux et leurs prestations sont donc moins bien
remboursées par la sécurité sociale, ce qui peut avoir un effet dissuasif vis-à-vis des patients.
Il lui demande donc quelles mesures sont envisagées pour répondre aux inquiétudes
exprimées par ces professionnels de santé.
M. Jean-Claude Buisine (Socialiste, républicain et citoyen - Somme)
Santé, enfants, prise en charge, soins psychologiques, perspectives
Question n°79943 publiée au JO le 19/05/2015 p.3707
M. William Dumas (Socialiste, républicain et citoyen - Gard)
Santé, enfants, prise en charge, soins psychologiques, perspectives
Question n°79588 publiée au JO le 12/05/2015 p.3503
M. William Dumas attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et
des droits des femmes sur la non prise en charge des frais pour les enfants ayant besoin des
soins dispensés par un psychologue clinicien. En effet, le décret n° 90-255 du 22 mars 1990
fixant la liste des diplômes permettant de faire usage professionnel du titre de psychologue.
Ce dernier reçoit des patients, en cabinet privé, propose un soutien ponctuel ou une
psychothérapie en lien avec la formation théorique et pratique qu'il a reçue. N'étant pas
médecin, il ne prescrit pas de médicaments. Schématiquement, le psychologue assure la
prise en charge psychothérapique et le médecin le suivi somatique (avec éventuelle
prescription médicamenteuse). Le tarif des séances est généralement discuté et convenu
d'un commun accord entre le professionnel et le patient. Elles ne sont pas remboursées par
la sécurité sociale. Alors que les délais d'obtention d'un rendez-vous avec un pédopsychiatre,
y compris en centre médico-psychologique (CMP), sont souvent longs, surtout pour un
premier rendez-vous. Or la situation des enfants nécessite une prise en charge rapide car le
fait de ne pas les prendre en charge dans un délai raisonnable peut avoir des conséquences
importantes sur les relations sociales, la scolarité et la vie quotidienne. Face à cette situation,
des parents doivent s'adresser à des psychologues professionnels libéraux. Il serait