
5
VOLUME 14  I  NUMÉRO 1  I  MAI 2015
fonctionnelles d’un individu. Au fi l des recherches et de l’évolution des pratiques 
d’intervention, on a compris qu’il fallait travailler sur l’environnement et des facteurs 
personnels pour réduire les obstacles à l’intégration d’une personne et favoriser sa 
participation sociale. Après des décennies d’exercice professionnel et de spécialisation, 
nous continuons à investir et à développer nos ressources et notre expertise, à intervenir 
sur le terrain en vue d’agir positivement sur les éléments qui infl uencent la qualité d’une 
intégration. Ainsi, nous ne ménageons aucun eff ort pour conserver l’autonomie d’une 
personne ou pour l’amener à une autonomie optimale, pour la soutenir dans toutes les 
sphères de la vie humaine – travail, loisir, famille, transport, habitation – afi n qu’elle 
puisse vivre dans son milieu, interagir avec son entourage, participer aux activités de 
la communauté. Les moyens que nous utilisons (technologie, partenariat, action dans 
le milieu) visent ultimement à compenser ses incapacités et à limiter les situations de 
handicap pour lui permettre d’être, de faire.
Au terme de notre intervention globale (sur les plans physique et psychosocial) auprès 
d’une personne ayant une défi cience physique, nous avons le devoir de jauger la 
pertinence et le succès de notre engagement à la mesure des diff érents facteurs qui 
déterminent la qualité de vie d’un être humain. Dans le passé, le ministère de la Santé 
et des Services sociaux s’est commis dans une politique de santé et de bien-être visant à 
réduire les situations de handicap et les obstacles à l’intégration sociale. Nous espérons 
que les eff orts se poursuivront dans ce sens et que notre expertise et notre savoir-faire 
dans le champ de la réadaptation sociale trouveront au sein du CIUSSS un terrain 
propice pour s’exercer, et ce, dans l’intérêt des citoyens et de la société en général.
Marc Prenevost
Conseiller cadre à la direction générale