Selon les évangiles, existe la mission, ensuite les
missionnaires enfin l'Église. Le centre est la personne et la
mission de Jésus Christ, Tête de l'Église. Celle-ci est une
toujours une communauté de personnes humaines
localement situées, « une portion du peuple de Dieu ou tous
concourent à l'annonce du salut, chacun selon sa condition
propre (1)» (AA 2a ; LG 32). Elle est universellement investi
du pouvoir instrumental du Christ, en ce sens elle est la
l'ecclesia catholica de Dieu en séjour (paroikousa), en
pèlerinage (2) sur la terre. Car dans la première communauté
chrétienne de Jérusalem, nous avons à la fois l'Église locale
et universelle (3). Dans les temps postapostoliques, l'Église
va se développer sous l'égide de l'évêque dans la sainteté, la
catholicité et l'unité (4). Or selon Ratzinger l'Église latine au
cours du 2ème millénaire a perdu le sens de l'importance de
la communauté locale (5). En est-il de même pour l'évêque ?
Dans cette note, je voudrais simplement considérer l'évêque
dans son Église, celui-là même que le code de droit
canonique appelle évêque diocésain.
1) Le Veilleur
Le mot évêque vient du latin episcopus, translittéré du grec episkopos (surveillant). Selon l'étymon
c'est un modérateur, tuteur, responsable d'une organisation. Avant l'ère chrétienne, on utilisait le terme
pour désigner tout administrateur dans les domaines civil, financier, militaire, judiciaire (6). Nous avons
cinq attestations dans le Nouveau Testament. Titre du Christ en 1 P 2, 25, il désigne en Ac 20, 28 ; Ph
1,1 ; 1Tm 3,2 et Tt 1,7 des chrétiens chargés d'un ministère de vigilance. L'Esprit-Saint les choisit
comme pasteurs de l'Église (Ac 20, 28) (7). Ils sont toujours mentionnés au pluriel (le singulier de 1 Tm
3,2 ; Tt, 7 est générique) et sont différents des apôtres, prophètes et docteurs et aussi des diacres. Ils
sont des présidents (Rm 12,8 ; 1Th 5, 12 ; 1 Tm 3,17) et des pasteurs (Ep 4, 11) (8). Dans les
Pastorales, ils veillent sur le dépôt de la foi, on requiert d'eux de solides qualités chrétiennes, une
bonne insertion familiale et sociale (9). Les premiers episkopoi, étaient choisis par Paul. Ainsi Tite et
Timothée.
ARCHEVECHE
DE PORT-AU-PRINCE
SECRETARIAT
presbitère du
christ-Roi, Bourdon
Téléphones
29 43 44 46 • 29 43 44 37
(Suite page 3)
Les services de la curie archidiocésainelogés à la paroisse du Christ-
Roi. Vous y trouverez aussi les bureaux de son Excellence Mgr
L’Administrateur, du Vicaire Général, Mgr Eustache Saint-hubert, de
l’économe diocésain, le P. Ducarmel Edouard.
Les commissions archidiocésaines: Caritas Port-au-Prince a un
nouveau local, à Delmas 75; RadioTélé Soleil est à la résidence des
prêtres âgés à Pétion-ville. Les autres commissions n’ont pas encore de
locaux.
L'évêque dans son ÉgliseSommaire de ce Numéro
L’évêque dans son église
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Rions un peu
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La vie de nos Paroisses...
Le rôle des laïcs dans la mission
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Liturgie: La messe expliquée
Nouvelles d’ici et d’ailleurs
No 8
Révérend Père
Patrick Aris
A l'âge postapostolique, Clément est le premier à parler de succession apostolique, établie non selon
une chaîne ininterrompue de l'imposition des mains, mais selon la présidence d'une Église locale (10).
Les lettres de saint Ignace d'Antioche apportent la première attestation claire du monoépiscopat et
d'une articulation subordonnée des prêtres et des diacres. Momoépiscopat et tripartition du ministère
ordonné ne sont pas scripturaires. Vatican II parle de la tripartition ab antiquo (LG 28) (11). « Cyprien
sera un grand témoin de l'autorité de l'évêque. Celui-ci est établi par Dieu, se tient à la place du Christ, il
est successeur des apôtres. L'ensemble des fonctions ecclésiales sont entre ses mains : il veille à la
discipline, enseigne, confère les sacrements, guide le processus pénitentiel ; le tout certes, en accord
avec l'ensemble du clergé et de la communauté (12)». L'évêque est dans son Église principe et
fondement de son unité' (13), ministre du Dieu vivant, vicaire de Jésus-Christ. D'où le principe ubi
Christus et episcopus, ibi ecclesia (où sont le Christ et l'évêque est l'Église). En sachant que le
serviteur n'est pas au-dessus du maître.
2) Le choix ou l'élection de l'évêque
Selon saint Bellarmin la chose de la plus grande importance est le choix des évêques. Il faut y mettre un
soin extrême et ce choix doit uniquement se baser sur le mérite et la sainteté. Au début les apôtres
assuraient leur succession en nommant partout ils ont prêché des veilleurs ou anciens. Dans la
période postapostolique, le choix des évêques passait par trois instances : le métropolitain, le clergé
de l'Église et le reste du peuple de Dieu. La lettre de Clément aux Corinthiens, vers 95 nous laisse
savoir que: « ceux qui ont reçu leur charge des apôtres ou plus tard, d'autres personnages éminents [le
fut] avec l'assentiment de toute l'Église (14)». Le mot de la Tradition apostolique de saint Hyppolite est
bien connu: « qu'on ordonne comme évêque celui qui a été choisi par tout le peuple (15)» ; donc
l'ensemble des fidèles. Saint Cyprien est dans les mêmes eaux: la communauté a le pouvoir de choisir
son évêque ou de rejeter celui qui lui serait imposé (16). Le pape saint Léon a converti cette tradition en
précepte: «qui praefuturus est omnibus, ab omnibus eligitur (17)». Règle qui a prévalu pendant la
réforme grégorienne (11-13ème s.). Ainsi Léon IX au concile de Reims en 1049: « nul ne peut s'arroger
le gouvernement d'une Église, s'il n'a été élu par le clergé et le peuple (18)». En fait le peuple réuni dans
la cathédrale exprimait ses sentiments par clameurs. Car «dès l'époque ancienne, le corps électoral
avait fait l'objet d'analyses 'hiérarchisantes'. Léon le Grand distinguait 'les vœux des citoyens, le
témoignage populaire, l'opinion des notables, l'élection par les clercs' (Ep10,4 ;445). Les récits
d'élection montrent que les acclamations de la foule ne faisaient que ratifier un choix opéré par d'autres
voies (19)».D'où la procédure que le pape Célestin 1er recommanda à certaines Églises (20): les
évêques voisins et le clergé délibéraient sur le choix d'un candidat, ensuite ce dernier est proposé à
l'acclamation populaire.
Au cours du premier concile de Constantinople: Nectaire fut élu évêque en présence de l'empereur
Théodose (21). Cela fut suffisant aux empereurs d'Orient pour les décider à choisir les évêques de
Constantinople à leur gré. C'est la racine de la querelle des investitures. En Occident les conciles du
6ème-7ème siècle, n'ont cessé de rappeler que les évêques devaient être élus par le clergé et le
peuple avec le consentement du Métropolitain (22). Ces rappels sont le témoignage qu'en Occident
aussi les rois veulent participer au choix de l'évêque qui en raison de son influence sur le peuple fait
partie des grands du Royaume. Le concile d'Orléans (549), donnait une légitimité d'intervention aux
pouvoirs publics en reconnaissant qu'aucun évêque ne pourrait être consacré sans l'autorisation du roi
(canon 10) (23). Celui de Tolède en 681 stipule que le Métropolite doit installer tout évêque élu par le roi
(24). S'appuyant sur ces canons, les rois nomment eux-mêmes les évêques sans élection préalable.
En 557 le concile de Paris réagit vigoureusement: si quelqu'un prétend parvenir à l'épiscopat par
l'ordre du roi, il ne méritait pas d'être reçu par les comprovinciaux (25). En 614 encore une fois à Paris,
des évêques remettront le principe traditionnel sur pied : doit être ordonné évêque celui que le
Métropolitain, le clergé et le peuple auront élu. En réaction Clotaire II revendique pour le prince la
compétence de juger de la dignité de celui appelé à l'épiscopat (26). Les rois mérovingiens disposaient
des évêchés à leur guise, présentaient des candidats, les désignant sans consulter le clergé. La
pratique continue sous les carolingiens: nul n'est évêque sans la faveur du roi qui se croit qualifier pour
donner des évêchés comme les comtés ou duchés. L'évêché devient un honor ; l'episcopatus c'est
aussi la res de episcopatu qui comprenait, avec des domaines fonciers couverts du privilège de
l'immunité, divers droits de puissance publique concédés à l'Église (27).
La querelle des investitures commence réellement quand le roi considère l'évêché comme un fief dont
il est seigneur (28). Ainsi quand un évêché devient vacant, le chapitre cathédral devait lui demander le
congé d'élire (licencia eligendi). Souvent ce seigneur «retenait l'élection» et nommait lui-même sans
consulter le clergé local (29). Nicolas II condamna l'investiture laïque en 1059 : « qu'aucun clerc ou
prêtre ne reçoive une Église des mains d'un laïque, soit gratuitement, soit pour de l'argent ». Grégoire
VII fit de même au concile romain de 1075 et envoya partout en Occident des légats avec mission de la
faire appliquer. « Dans une lettre au chapitre de Brême en 1180 Alexandre III interdit la participation des
laïcs à l'élection épiscopale. « Même exclusion au concile d'Avignon en 1209 (C.8) et surtout dans une
décrétale de Grégoire IX (I,6,56) (30)». Enfin au concile de Clermont, Urbain II défendit aux clercs de
prêter hommages à des laïcs (31).
Désormais (pour une courte durée) le chapitre cathédral, les chanoines, vont jouer un rôle de premier
plan dans le choix, le Métropolitain confirme. En cas de conflit, l'élection échait au Métropolitain ou
même au pape. « Pour éviter des vacances trop longues ou sanctionner le choix de candidat indigne, le
IVè concile de Latran et plus tard Boniface VIII (VI,1,6,18) substituent, par droit de dévolution, au
chapitre incapable, la nomination par métropolitain ou par pape (32)». La querelle des Investitures a
contribué à renforcer la papauté et lui a conféré une compétence universelle dans le choix de
l'épiscope. C'est aussi une maille solide de la transformation du potest en debet. « Les mandats de
provision apparaissent en 1246. En 1278, Nicolas III, par la décrétale Cupientes, substitue le pape aux
Bulletin Archipaup Construisons notre Église
Page 2
Pour le mois de Juillet il n'y avait
pas de presbyterium. La
p r o c h a i n e s e s s i o n d u
presbyterium est prévue en
octobre avec la traditionnelle
journée de sanctification.
Le 17 c'était l'installation du RP
Gilbert Nérilus comme curé de
Cabaret. Et le 24 c'était
l'installation du RP Guy Chrispin
comme curé de la Cathédrale.
Dans le but de préparer la feuille
de route ou de pouvoir qui doit
être annexée à la lettre de
n o m i n a t i o n , l a c u r i e d e
l'Archidiocèse de Port-au-Prince
demande aux prêtres du diocèse
qui laissent un office (paroisse ou
autre mission), de préparer un
rapport de fin de mission. Ce
rapport peut être envoyé aux
Bureaux de l'Archevêché sis à la
paroisse de Christ Roi et doit être
adressé à la chancellerie de
l'Archidiocèse. La curie remercie
très sincèrement chaque prêtre
pour son vouement et sa
célérité à produire ce rapport.
DE LA CURIE DIOCÉSAINE
Editeur
Archevêché de Port-au-Prince
Rédacteur en chef
P. Patrick Aris
Rédacteur en chef Adjoint :
P. Edwine Saint-Louis.
Collaborateurs
RR. PP.
Brillère Aupont ;
Raphaël Pierre-Paul ;
Philogène Luc ;
Brévil Elder Antoine ;
Yves Etienne ;
Casimir Germain ;
Thevenin Johnson ;
Alex Fils.
Mise en page
Communication Caritas Haiti
Staff du Bulletin
ArchiPauP
instances ordinaires (chapitre cathédral ou métropolitain) en cas d'élection contestée, de translation,
résignation, suspension, dégradation du titulaire du bénéfice, ainsi qu'en cas de dévolution ou de
réserve (33)». Enfin « en 1363 Urbain V proclame son droit de désigner dans toute la chrétienté
patriarches, archevêques, évêques, abbés et abbesses (34)». Ainsi la nomination a remplacé
l'élection.
3) L'ordination ou chirotonie
Par la Tradition Apostolique d'Hippolyte, nous avons les détails de l'ordination. L'évêque est choisi par
le peuple et reçoit l'imposition des mains des autres évêques de la région pendant que les prêtres
prient en silence (35). A la fin du 4ème siècle Les Constitutions apostoliques complète heureusement
Hippolyte. Vers 400 le rite de l'imposition de l'Évangile sur la tête de l'ordinand est attesté (36). L'élu
recevait l'imposition des mains et la communion de l'ensemble des évêques de la province. L'évêque
qui succède à un autre n'est pas ordonné par son prédécesseur. Les évêques voisins et la
communauté sont les deux éléments nécessaires pour la succession apostolique, non pas
uniquement l'imposition des mains (37). Autrement dit font la succession la communion et la charité
(38). L'épiscope représente dans son Église la foi et la communion de toute l'Église, le lien de la
communion ecclésiale par excellence (39). La communion fait la hiérarchie du gouvernement
territorial. Sans le consentement du Métropolitain de la province aucune ordination épiscopale n'est
valide. Le concile de Nicée a avalisé cet état de fait. Il stipule en outre qu'on n'ordonne pas trop
rapidement un néophyte, que le nouvel évêque soit établi par tous les évêques de la province
ecclésiastique, que trois au moins doivent être présents pour l'ordination (40). Dès le 3ème s. est
attestée la coutume que l'évêque consécrateur soit accompagné de deux autres.
Le Moyen Âge a changé les données, la communauté ecclésiale perd de son importance, le
monastère et le chapitre des clercs ont pris peu à peu sa place. Dans ce contexte l'interdiction de
l'ordination absolue du concile de Chalcédoine est interprétée comme la nécessité d'avoir un titulus
ecclesiae (titre d'Église). Car évêques sans siège et évêques auxiliaires sont inconnus de l'antiquité.
Rarissimes les cas de coadjuteurs. Les chorévêques, chargés des districts ruraux sont dégradés en
presbytres après la paix de l'Église (41). Donc le Moyen âge contourne l'ordination absolue répandue
du 9ème au 11ème siècle, par le titulus donnant droit aux Bénéfices. L'ordination va être liée à
l'obligation de subsistance honnête de son détenteur (42). «Beaucoup chercheront à avoir les
bénéfices sans exercer la charge qui lui correspond et à être ordonnés plus en vue du bénéfice que du
ministère (43) ». D'où « ce proverbe venu de la ville de Naples 'si tu veux aller en enfer, fais-toi prêtre'!
(44)».
L'ordination de l'évêque lui donne la triple charge de paître le troupeau, de présenter les dons et de
prêcher l'Évangile, mais une évolution va conduire à un lien plus fort entre ordination et ministère
sacramentel et surtout avec l'eucharistie. Dans ce contexte germe l'idée que ses fonctions d'enseigner
et de gouverner lui viennent du pape. De un pas pour redire avec saint Jérôme que l'épiscopat n'est
pas un degré du sacrement de l'ordre. Les théologiens scolastiques les plus représentatifs font chorus
: Alexandre de Halès, Bonaventure, Albert le Grand, Thomas d'Aquin. Selon eux l'épiscopat n'est pas
un ordo mais une dignité ajouté au sacerdoce (45). La consécration épiscopale est un sacramental.
D'où la distinction entre pouvoir d'ordre et pouvoir de juridiction commencée au 12ème siècle et
validée par le concile de Trente.
Actuellement l'accent est mis non sur ce que font les ministres ordonnés (Trente) mais sur ce qu'ils
signifient : ils sont signes du Christ Tête en personne (PO2.3 ;12.1). Quand l'évêque meurt ou est
transféré à un autre diocèse c'est le siège et non le diocèse qui est vacant.
4) L'évêque et son Église
Depuis Vatican II quatre éléments constituent l'Église particulière/locale : la proclamation de
l'Évangile, le repas du Seigneur, l'évêque et la communion (46). L'évêque est successeur des apôtres,
à ce titre, il est Docteur de la foi, chargé de l'enseigner et de la transmettre avec fidélité. Il est aussi
ministre de Dieu, vicaire de Jésus-Christ. Il exerce ses fonctions au sein d'un diocèse (éparchie dans
l'Église orientale). Il réside dans la ville de sa cathèdre se trouve sa cathédrale (47). Cette ville et sa
demeure épiscopale sont appelées évêché. Il a une Église quand lui est confié une portion du peuple
de Dieu dont il est le pasteur propre qu'il sanctifie, enseigne et gouverne. Au plan universel il est
membre du collège épiscopal. Il a toujours à tenir en équilibre son munus de chef d'une Église,
jouissant d'autonomie pastorale et celui de membre du collège épiscopal soumis à la curie romaine et
au pape.
Or Vatican II, par LG 22, fait de l'évêque d'abord un membre du Collège épiscopal qui, avec le pape
dirige, gouverne, enseigne et sanctifie l'Église toute entière ; et seulement ensuite pasteur d'une Église
particulière (48). Pratiquement on fait des évêques sans en faire des pasteurs. De fait près de la moitié
des épiscopes du monde ne sont pas évêques diocésains. Par exemple ceux au service du pape à la
curie romaine ou dans les nonciatures et les évêques auxiliaires. L'antique tradition d'un évêque pour
une ville demeure quand même car chaque évêque a toujours un siège. Sans quoi l'ecclésiologie serait
mise à mal (49). De l'autre côté LG 23 dit, en s'appuyant sur Cyprien, que l'évêque est le principe visible
et le fondement de l'unité de son Église particulière formée à l'image de l'Église universelle et c'est
dans toutes ces Églises particulières et par elles qu'est constituée l'Église catholique, une et unique
(50). L'évêque est le principe visible et le fondement de l'unité de son Église particulière (51). Son
ordination le connecte à son Église d'une manière concrète. Pourquoi n'avoir pas marié l'évêque à sa
communauté et le rattacher ensuite au collège ? L'évêque n'est pas provisoirement lié à une Église
locale. Il y a une mauvaise articulation entre LG 22 et LG 23 qui a généré des impasses pastorales (52).
Bien plus Lumen Gentium 25-27 ne tient pas assez compte des relations et la réciprocité entre l'évêque
et la communauté (53).
Somme toute à travers sa charge particulière, l'évêque fait être l'Église universelle, faisant de l'Église
locale le lieu concret et visible se vit la foi universelle de l'Église. En effet l'Église universelle est dans
Bulletin Archipaup Construisons notre Église
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L'Archidiocèse de Port-au-Prince, le
Grand Séminaire Notre Dame
d'Haïti, les familles et communautés
chrétiennes de ces séminaristes,
sont heureux de vous inviter à
l'ordination diaconale de leur fils :
1.Frantz DOUCEUR, (Paroisse
d'origine : Exaltation de la Sainte
Croix de la Croix des Missions;
Paroisse d'accueil : Saint Antoine de
Padoue de Port-au-Prince).
2.Patrick EDUMÉ, (Paroisse
d'origine : Saint Charles de Carrefour
; Paroisse d'accueil : Sainte Anne de
Saint Art).
3 . A n t o n y JE A N - B A P T I S T E ,
(Paroisse d'origine : Saint Antoine de
Padoue de Port-au-Prince ; Paroisse
d' a cc u ei l : No t re - D am e de
l'Assomption de Petit-Goâve).
4.Frisnel JN CHARLES, (Paroisse
d'origine : Précieux sang de Potino ;
Paroisse d'accueil : Saint Louis Roi
de France de Pointe-à-Raquette).
5.Asnigue MERLETTE, (Paroisse
d'origine : Sainte Thérèse de Pétion-
Ville ; Paroisse d'accueil : Notre-
Dame de la Présentation de les
Palmes).
6.Dominique REGIS, (Paroisse
d'origine : Saint Martin de Tours de
Delmas ; Paroisse d'accueil : Saint
Martin de Tours de Delatte).
7.Roud SAUVEUR, (Paroisse
d' o r i g i n e : N o tr e - D a m e de
l'Assomption de Petit-Goâve ;
Paroisse d'accueil : Exaltation de la
Sainte Croix de Fonds Verettes).
8.Marc-Henry SYMEON, (Paroisse
d'origine : Immaculée Conception de
Galette Chambon de Ganthier
;(Paroisse d'accueil : Saint Nicolas
de Kenscoff).
La célébration d'ordination aura lieu
au lieu-dit de la Cathédrale de Port-
au-Prince, le 4 septembre 2011 à 9h
AM. Elle sera présidée par son
Excellence Monseigneur Marie Erick
Gla nda s Touss ain t, Evê que
auxiliaire de Port-au-Prince.
NOUVELLES DE NOTRE
ARCHIDIOCÈSE.
l'Église locale, et la mission, le pouvoir de tout évêque s'exprime et s'accomplit dans la sollicitude pour
toute l'Église. Elle ne s'ajoute pas du dehors à sa charge d'évêque diocésain (LG 23) (54). Ainsi aucune
communauté n'est privée et isolée, mais dépasse sa particularité dans la foi de l'Église entière (55).
Par cette foi elle est un ferment d'espérance et d'amour jamais vaincus, qui parient sur la force des
faibles, sur l'infaillibilité de la justice et de la fraternité. Ainsi l'évêque est mis au service de plus grandes
et plus décisives réalités que lui : l'Esprit Saint, l'Évangile, l'Eucharistie, peuple de Dieu (CD11).
L'évêque à la tête de son Église accomplit une diakonia, une tâche confiée par l'Esprit, un office à
remplir par choix du Christ afin que se réalise le dessein du Père (56). Il l'accomplit pour édifier l'Église
du Christ et en étant le principe de l'union de son Église particulière avec l'Église universelle (57). Il est
obligé au service, il est le diacre par excellence dans son Église locale comme le pape l'est au plan
universel.
Avant Vatican II l'Église particulière était avant tout un territoire, avec le Concile elle est une portion
(portio) du peuple de Dieu confié à la sollicitude pastorale de l'évêque (58). Karl Rahner croit que la
redécouverte de l'Église locale est l'œuvre la plus importante du Concile. Chaque communauté qui
célèbre l'eucharistie, présidée par l'évêque ou un membre de son clergé, la célèbre légitimement ; par
conséquent, en elle se réalise le salut du Christ et la communion divino-humaine : la communauté
devient Église (59). L'Église doit être totalement icône et signe du Royaume (60). La primauté à
rechercher est celle « comprise au cœur même de la koinonia des Églises c'est-à-dire sur le modèle de
l'évêque qui un parmi son peuple, assure pourtant un ministère unique et irremplaçable (61)».
L'évêque diocésain est chargé de veiller sur son Église locale, de la sanctifier par la célébration des
divines liturgies, de lui enseigner la foi catholique en tant que doctus et de le gouverner par de saintes
règles. Le cœur des trois munus du gouvernement pastoral est la diaconie, le service aux pauvres et
aux démunis. N'était-ce pas pou cette raison que les collaborateurs immédiats de l'évêque étaient
appelés archidiacres. Ceux-ci portent aujourd'hui les titres de vicaires (général, épiscopal). Il a le droit
de convoquer un synode dans son Église surtout quand il y a des questions cruciales qui requièrent de
grand discernement pour les orientations pastorales du diocèse.
Dans la théologie de l'épiscopat on peut distinguer trois éléments constitutifs, de droit divin, de la
fonction épiscopale: le titulus attribué par l'élection, ou la désignation canonique, qui donne droit au
siège; le pouvoir d'ordre découlant ipso facto de l'ordination épiscopale valide, confère les pouvoirs
sacramentels ;la juridiction, assumée au moment de la prise de possession du siège, ou investiture,
confère l'autorité spirituelle et administrative immédiate sur une Église particulière.
Le titulus et la juridiction sont distincts pour chaque évêque ; ils sont à la base de la hiérarchie
ecclésiastique. Le pape seul les confère à un évêque, étant le seul à créer un diocèse, déplacer un
évêque et même lui demander de quitter son siège (démission) avant la limite d'âge (62). Mais un
évêque peut aussi présenter sa démission au pape pour diverses raisons avant l'âge canonique. Tout
évêque atteignant la limite d'âge, 75 ans accomplis, doit présenter sa démission au pape (can. 401).
Une fois celle-ci acceptée, il devient évêque émérite du dernier diocèse d'exercice.
Le pouvoir d'ordre est unique et identique pour tous les évêques. C'est le fondement de la collégialité
épiscopale définitivement acquise à Vatican II. Cependant les trois éléments (titulus, pouvoir d'ordre,
juridiction) sont une participation au sacerdoce du Christ, unique vrai prêtre et pasteur. Donc avant
toute chose l'évêque diocésain est pasteur.
P. Patrick Aris.
Notes
1-Alphonse BORRAS, « À propos des 'communautés nouvelle'. Réflexions d'un canoniste », Vie
Consacrée, n. 4 (1992), p. 236. Pour Valdrini « en utilisant le critère territorial, l'Église catholique
reconnaît l'existence d'un groupe, d'une communauté de personnes rassemblées par des liens
objectifs». Patrick VALDRINI, « Territorialité et organisation de l'Église catholique latine», in
DUSCHENE Jean et OLLIER Jacques présentent, Demain l'Église, Paris, Flammarion, 2001, p. 249.
2-Cf. Jean-Marie R TILLARD, L'Église locale, ecclésiologie de communion et catholicité, Paris, Cerf,
CF, 191, 1995, p. 45. La Septante utilise Paroikein, paroikos, paroikia pour caractériser la situation
précaire d'Abraham, hôte d'un peuple étranger (Gn 12, 10 ; 15, 13 ; 1, 21, 23.34 ; 23, 4), de Moïse en
Madian (Ex 2, 22), du peuple en Egypte (Ps 105, 12.13.21) puis de la terre d'exil (Ez 20, 38). Ibid.
3-La question de savoir laquelle est antérieure fait encore débat. Au début des années 2000 elle fut
l'objet d'une discussion théologique animée et élevée entre les cardinaux J. Ratzinger et W. Kasper.
4-Burkhard NEUNHEUSER, « Église universelle et Église locale », in Guilherme BARAÚNA (dir.),
L'Église de Vatican II, études autour de la constitution conciliaire sur l'Église, édition française dirigée
par Yves Congar, tome II, Paris, Cerf, Collection Unam Sanctam 51b, 1966, p. 616.
5-Cf. Joseph RATZINGER, « La collégialité épiscopale, développement théologique», in L'Église de
Vatican II, tome III, p. 775.
6-L Église luthérienne garde le souvenir de cette étymologie en nommant les évêques des «
inspecteurs ecclésiastiques ».
7-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF,
1998, p. 440.
8-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF,
1998, p. 440.
9-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie, PUF,
1998, p. 440-441.
10-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie,
PUF, 1998, p. 441.
Bulletin Archipaup Construisons notre Église
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Rions un peu
Le père de Toto s'étonne de ne pas
avoir encore reçu le bulletin scolaire
de son fils et lui en demande la raison
: « Et ton bulletin il n'est pas encore
arrivé? »
Toto répond : « Si, si mais je l'ai prêté
a Paul pour qu'il fasse peur a son
père ! »
C'est une conversation entre une
maîtresse d'école et son élève :
L'enfant : « Madame, madame, est-
ce que je peux être puni pour
quelque chose que je n'ai pas fait ?»
La maîtresse : « Mais bien sur que
non, on ne va pas te punir pour
quelque chose que tu n'as pas fait.»
L'enfant : « Eh bien, ça va alors... je
n'ai pas fait mes devoirs hier ! »
Un enfant qui rentre chez lui,
annonce très joyeusement à sa
mère:
- Maman, tu devineras jamais, mais
je suis meilleur que la maîtresse.
- A h o u i ! P o u r q u o i ?
- La maîtresse reste dans la même
classe, et moi, je monte dans la
suivante!
Bulletin Archipaup Construisons notre Église
Page 5
11-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie,
PUF, 1998, p. 441 ; aussi Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions
sacramentelle », in Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III : « Les signes du Salut » par
Henri Bourgeois, Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 82.
12-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in
Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois,
Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 84.
13-CELAM, Puebla, L'évangélisation dans le présent et le futur de l'Amérique Latine (traduction non
officielle de la Conférence Haïtienne des Religieux [CHR]), n. 645. Editions les Ateliers Fardin, Port-au-
Prince (Haïti), 1980, p. 198.
14-Clément de Rome, « Aux Corinthiens », 44, 3, Les écrits des pères Apostoliques, Paris, Cerf,
Collection Foi Vivante, 1991, p. 103-104.
15-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.
16-Cité par Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.),
Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.
17-« Celui qui doit présider sur tou doit être choisi par tous ». Cité par Augustin DUMAS, « Évêque :
Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris,
Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.
18-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 808.
19-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 26.
20-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.
21-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.
22-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 805.
23-Cf. Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme
Hier, Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.
24-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.
25-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.
26-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 806.
27-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 807.
28-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 807.
29-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 807.
30-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 27.
31-Augustin DUMAS, « Évêque : Mode de nomination», in G. JACQUEMET (dir.), Catholicisme Hier,
Aujourd'hui, Demain, Paris, Letouzey et Ané, tome IV, 1956, Col. 808.
32-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 27.
33-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 28.
34-Jean GAUDEMET, « De l'élection à la nomination des évêques », Concilium, n. 157, (1980), p. 28.
35-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in
Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois,
Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 84. Rigal a constaté que la chirotonie n'est pas
mentionnée ni dans la Didachè, ni dans Clément de Rome, ni dans Ignace d'antioche, ni dans Irénée,
alors qu'on la trouve dans les épîtres Pastorales (1 Tm 4, 14 ; 2 Tm 1, 6). Jean RIGAL, Découvrir les
ministères, Paris, Desclée de Brouwer, 2001, p. 156.
36-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in
Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois,
Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 86.
37-Cf. Bernard BOTTE, « Histoire et théologie, à propos du problème de l'Église », Istina n. 4, 1957, p.
394. Cette imposition des mains, rappelons-le, ne donne pas les qualités requises, fût-ce celles de la
grâce. C'est un geste de reconnaissance publique et d'authentification. Cf. André MYRE, « Nouveau
Testament et ministères», in Collectif : Des nouveaux Ministères ?, (Une question se pose), Montréal,
les Éditions Paulines et Mediaspaul, 1985, p. 149.
38-L'ecclésiologie de la succession qui domine au 2ème-3ème siècle est essentiellement selon la
conception d'Irénée, celle de la succession apostolique. Bernard DUPUY, « Les appels de l'Orient à
Rome du concile de Nicée au concile de Chalcédoine», Istina, n. 32, (1987), p. 363.
39-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie,
PUF, 1998, p. 441.
40-Bernard SESBOÜE, « Le témoignage de l'Église ancienne : des institutions sacramentelle », in
Bernard SESBOÜE (dir.) Histoire des dogmes, tome III « Les signes du Salut » par Henri Bourgeois,
Bernard Sesboüé et Paul Tihon, Desclée 1994, p. 90.
41-Hervé LEGRAND, « Évêque » in Jean-Yves LACOSTE (dir), Dictionnaire critique de théologie,
PUF, 1998, p. 441.
42-Henri BOURGEOIS et Bernard SESBOÜE, « La doctrine sacramentaire du concile de Trente», in
Le constructeur LG propose son écran 3D
d'une taille de 20 pouces. Et pour profiter
de l'effet relief, pas besoin de lunettes. Une
webcam suit votre regard pour offrir le
meilleur angle de vision possible.
Un capteur scrute le regard de l'utilisateur
et adapte au mieux l'affichage de la 3D
selon sa position. Mais elle peut être
également utilisée plus classiquement
pour la visioconférence.
La technologie sans lunettes a été lancée
par Nintendo avec sa dernière console de
jeux portable, la 3DS. Le relief était jusque-
cantonné à des écrans de toute petite
taille ; mais avec cet appareil, LG pousse
la technique vers des dalles au confort de
vue plus agréable. Le grand public ne s'est
d'ailleurs pas tourné vers les téléviseurs
HD avec lunettes, attendant les dispositifs
permettant de se passer de ces
accessoires encombrants et peu
esthétiques.
Energie renouvelable
Haut lieu touristique, la Savoie est aussi
réputée pour être le fief des énergies
renouvelables. C'est d'ailleurs à quelques
pas du lac du Bourget que l'Institut national
des énergies solaires (Ines) s'est
construite en 2005. Ce centre de formation
et de recherche, installé dans le parc de
Savoie Technolac au Bourget-du-lac
regroupe des é q u i pes du C E A
(Commissariat à l'Energie Atomique), de
l'Université de Savoie et bénéficie de
l'appui du CNRS (Centre National de la
Recherche Scientifique) et du CSTB
(Centre Scientifique et Technique du
Bâtiment).
Au total, 300 chercheurs et techniciens
occupent les onze bâtiments du site dont
les 15 000m² de laboratoires. À terme,
l'Ines s'étendra sur 22 000 et comptera
200 personnes supplémentaires. Dans le
contexte actuel de crise de l'industrie
solaire, le rôle de recherche et d'innovation
de l'Ines est devenu d'autant plus urgent.
Recherche, innovation, formation et
évaluation : l'INES se veut être un centre
complet et ultra-moderne. Il apporte son
savoir-faire aux entreprises et forme
chaque année 1 800 professionnels. Ce
joyau savoyard s'affiche désormais
comme une des références européennes
en matière d'énergies renouvelables. Il
vient d'ouvrir une antenne en Corse et à la
Réunion. Des chercheurs se déplacent
régulièrement au Maroc ou en Tunisie
pour adapter au mieux les cellules
photovoltaïques.
L'Ines est aussi là pour construire l'habitat
de demain. Mais à quoi ressemblera-t-elle
? « La forme restera la même avec
beaucoup d'ouvertures au sud. Il faudra
simplement adapter sa manière de vivre
pour garder le frais ou la chaleur des
pièces. » explique Estelle Bonhomme,
chargée de communication.
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