Présentation du patrimoine de la Ville

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Saint-Leu-la-Forêt
Une ville
à découvrir
la mairie 1
la maison consulaire 2
la croix du prince de Condé
le lavoir de l’Eauriette
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l’église 5
l’orgue de Cavaillé-Coll
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le monument à la mémoire de Louis-Bonaparte
l’archevêque de Sens
la crypte
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le tombeau de Charles-Marie Bonaparte
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la fontaine de la place de la Forge
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la fontaine de Boissy 13
l’auditorium de Wanda Landowska
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le tableau «la Reine distribuant la soupe aux pauvres»
le château de la Chaumette
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la chapelle Ste Geneviève
la maison du Charme au Loup
la gare
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le pigeonnier et l’abreuvoir
les portes du Prince 19
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Saint-Leu-la-Forêt est une ville rare. Elle dispose de tous les
attraits d’une ville séduisante et ne se départit jamais de sa
nature profonde : son esprit de village vagabonde doucement d’un quartier à l’autre.
Ce sont les gens qui font l’endroit. Et les Saint-Loupiens du
moment entendent bien perpétuer dans leur vie quotidienne ce que chaque visiteur recherche : une jolie ville accueillante aux dimensions rassurantes, où l’environnement
de toutes parts rappelle le bonheur de ce qui a été préservé.
Des petits commerces aux grandes intentions.
Connaître Saint-Leu-la-Forêt, c’est reconnaître ses contours
gracieux. La forêt qui veille, l’eau de source qui s’écoute à la
claire fontaine, les sentes qui donnent des perspectives inédites sur la végétation surprenante et l’architecture, où gouvernent des meulières singulières.
Chemin faisant, Saint-Leu-la-Forêt se découvre glorieuse.
Des temps révolus qui ont laissé des témoignages durables.
L’église et son patrimoine napoléonien, la croix du prince de
Condé comme illustre reliquat d’une vie de château disparue…
Il y a peu, un journal de la région a parlé de Saint-Leu-laForêt comme l’une des deux perles du Val d’Oise. Si l’expression est sans doute un peu excessive, il y a une grande
sagesse à trouver à notre commune des arguments de choix.
Saint-Leu-la-Forêt est une ville pleine de ressources.
Qui sait la regarder saura trouver le chemin du retour pour
d’autres visites.
Sébastien Meurant,
Maire de Saint-Leu-la-Forêt
Vice-président de Val-et-Forêt
Secrétaire Général du Comité Départemental
du Tourisme et des Loisirs
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Installée dans l'ancien château Olry, la mairie est inaugurée en
1893 par Émile Aimond, maire depuis un an. Comme toutes les
maisons communes à cette époque, elle sert en même temps
d'école pour les garçons. Le château Olry est attesté sur les plans
reliés de 1709 à 1725 des archives du musée Condé à Chantilly.
C'est un bâtiment classique, à corps central, deux ailes et deux
pavillons d'angle, autrefois agrémenté d'un parc, de jardins, d'un
potager et de dépendances, dont la maison dite consulaire mentionnée en 1784.
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Ce bâtiment, de construction classique, figure sur
les plans reliés de 1709 à
1725 conservés aux
archives
du
musée
Condé de Chantilly. Dépendance du château
Olry, il prend l'appellation de maison consulaire après le séjour très
probable dans ces lieux
de Napoléon Bonaparte,
alors premier consul,
lors de son passage à
Saint-Leu. Pendant la
Première Guerre mondiale, le bâtiment devient hôpital militaire auxiliaire. Du 8 août
1914 au 15 janvier 1919, plus de 2 000 poilus y sont soignés.
Restauré par la municipalité, il abrite des services municipaux.
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La croix du prince de Condé conserve le souvenir d'un drame qui
a eu lieu à cet emplacement. En 1815, le château de Saint-Leu passe
de la maison de Louis Bonaparte à celle du duc de Bracciano puis à
Louis-Henri-Joseph (1756-1830) duc de Bourbon, prince de Condé,
fortement marqué par l'assassinat sur
l'ordre de Bonaparte de son fils unique,
Louis-Antoine-Henri (1772-1804), duc
d'Enghien, dans les fossés du château
de Vincennes.
Le 27 août 1830, le prince est retrouvé
pendu à l'espagnolette d'une fenêtre de
sa chambre. Ce drame fait grand bruit,
l'enquête conclut au suicide, mais des
soupçons pèsent sur la femme qui
partage sa vie sans partager son nom, la
baronne de Feuchères, qui vend le domaine. Morcelé, celui-ci fait place à des
lotissements.
Cette croix est inaugurée le 27 juin 1844
à l'emplacement du château démoli en
1837, là où s'ouvrait la fenêtre du
prince. Les deux anges placés au-dessus
du monument ont été enlevés, mais ce
dernier conserve sur son piédestal des
heaumes, visières baissées, rappelant le
passé militaire glorieux de la maison
Condé.
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Un plan cadastral de 1730
mentionne déjà la place de
Lariette comme place commune. Successivement,
Lariette (en 1730), puis Loriette (en 1786) conformément à l’acte de cession de
la jouissance du lieu à la
population par le Prince de
Condé, elle devint L’Eauriette à partir de 1894. La
"source rieuse" qui jaillit en bas de la place lui a certainement
donné son nom. Souvent les ouvriers vignerons travaillant sur le
coteau voisin venaient s’y désaltérer. En 1873, un réservoir de
300 000 litres fut construit pour alimenter une demi-douzaine de
bornes-fontaines et trois lavoirs. Celui de l’Eauriette devint le rendez-vous des lavandières et des ménagères. C’était alors un lieu
très fréquenté, mais entre les deux guerres, le lavoir tomba dans
l’oubli... et en ruines. Aujourd’hui, l’ancien lavoir a été entièrement
reconstruit à l’identique et le jardin qui l’entoure a fait l’objet d’un
aménagement paysager.
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La première église de Saint-Leu est érigée au niveau de La Châtaigneraie, dans la forêt, comme ses voisines de Taverny et de
Saint-Prix. Les sarcophages et sépultures en pleine terre mis au
jour en 1804 et entre 1920 et 1925 semblent concerner des
sépultures médiévales et non mérovingiennes, ce qui confirme
l'hypothèse d'une fondation du XIIe siècle. En 1686, le sanctuaire
est démoli pour être reconstruit dans le village du bas. L'église est
consacrée le 7 novembre 1690. Sur les plans reliés de 1709 à 1725,
conservés au musée Condé à Chantilly, elle apparaît composée
d'une nef à chevet plat, orientée nord-sud, avec un clocher à l'est.
Ce nouvel édifice est rebâti au même emplacement sur ordre du
prince-président, futur Napoléon III, et est consacré en sa présence le 31 octobre 1851. L'architecte Eugène Lacroix s'est inspiré
des édifices de plan basilical italiens, notamment celui de SaintApollinaire de Ravenne.
A l’intérieur de l’église, on remarque tout particulièrement :
une statue de la Vierge à l'enfant présentée au salon de 1831 par
Pierre-Nicolas Tiolier (1784-1843). Acquise par le Ministère de l'Intérieur en 1852 pour orner le maitre-autel de la nouvelle église, elle est classée Monument Historique tout
comme l'orgue et le monument à la gloire de LouisBonaparte,
une fresque de Sébastien Cornu dédiée à Saint-Napoléon, Saint-Louis et Saint-Charles située au fond du chœur,
et, dans la crypte, sous le chœur, les sarcophages de
pierre de plusieurs membres de la famille Bonaparte.
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Ce remarquable instrument
de musique qui est de toutes
les cérémonies locales se
trouve sur la tribune au-dessus du grand portail d’entrée. Offert par l'Empereur
Napoléon III, il fut inauguré
le 3 septembre 1869, un an
jour pour jour avant la
chute du Second Empire.
L'architecture, en forme de
mitre, épouse la forme de la toiture. L’instrument provient de la facture d'orgues Aristide Cavaillé-Coll, un des plus grands facteurs
d'orgues du XIXe siècle.
Caractéristiques de l'orgue de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles
Commanditaire et donateur : Empereur Napoléon III
Réception : 20 février 1869
Description de l'orgue : la console comporte deux claviers
manuels dont 10 jeux pour le grand orgue et 8 pour le récit
expressif. Le pédalier est à 2 jeux. 48 tuyaux en façade.
- Classement de la partie instrumentale comme Monument
Historique en septembre 1987 -
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Situé tout au fond de l'église ce monument de pur marbre blanc
fut inauguré en 1862 par l'Empereur Napoléon III dans la chapelle
de l'abside, une chapelle évoquant le style roman florentin. Il
baigne dans une douce lumière filtrée par les vitraux rouge-bleuviolet frappés du N napoléonien auxquels s’additionne la lumière
zénithale de l'oculus. La statue de Louis-Bonaparte domine les
allégories de la Charité et de la Pitié. En médaillon on peut voir
les portraits de son père Charles et de ses deux premiers enfants,
Napoléon-Charles et Napoléon-Louis. Les armoiries du souverain
figurent sur le socle.
L'auteur de ce magnifique monument est le sculpteur LouisMessidor-Lebon Petitot (1794-1862). Le roi de Hollande LouisBonaparte est représenté en costume de
sacre à l'impériale, vêtu de son grand manteau bordé d'hermine orné du N napoléonien. La main droite est théâtralement
placée sur le sceptre et la couronne de la
Hollande posés sur le bras du fauteuil royal,
la main gauche sur le cœur.
(Charles-E Messager : Notes historiques sur
la Commune de Saint-Leu. 1896)
- Classé Monument Historique depuis 1930 -
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Saint Leu, ou saint Loup, archevêque de Sens en 609, est mort en
cette ville le 1er septembre 643. Il est représenté vêtu de ses habits pontificaux, et sa main droite brisée devait tenir la crosse. Une
parcelle de ses ossements,
donnée par les religieux de
Sainte-Colombe de Sens à la
paroisse, est placée dans une
statue le 25 juin 1635 par
Denis Le Blanc, vicaire général de l'archevêque de Paris. À
la demande des donateurs, la
fête de la Translation du saint
est désormais célébrée dans
l'église le 23 avril. L'autre
sculpture figure saint Gilles,
ermite qui a vécu dans le midi
de la France au début du VIIIe
siècle, avant de fonder une abbaye. À partir du Xe siècle, les moines composent des
légendes autour de leur patron, en particulier celle de la biche
miraculeuse devenue son attribut. Saint-Gilles est invoqué pour
guérir la peur, l'angoisse et les maladies nerveuses. Son dies natalis étant aussi le 1er septembre, il est parfois associé à saint-Leu
dans les titulatures.
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La crypte, située sous le chœur de l'église, est à voute surbaissée
portée par trois arcs en plein cintre chanfreinés et reposant sur
des piliers aux chapiteaux décorés de feuilles d'acanthe et des lettres B (Bonaparte) et N (Napoléon). Elle contient, en deux salles,
quatre sarcophages de pierre
assez massifs où reposent, à l'exception d'un seul, les corps des parents de l'empereur Napoléon III.
En effet le tombeau de la première
salle, celui de Charles Bonaparte,
père de Napoléon ler et de Louis,
roi de Hollande, est vide, son corps
ayant été transféré à Ajaccio le 30
avril 1951.
Les tombeaux de la seconde salle
renferment les corps de Louis
Bonaparte (1778-1846), roi de Hollande, et de ses deux premiers fils,
Napoléon-Charles (1802-1807) et Napoléon-Louis (1804-1831). A
l'entrée de la crypte dans une petite salle une grande plaque
sculptée par Bartolini porte une épitaphe et un portrait de
Napoléon-Louis. A l'origine placée dans le cloître de l'église du
Saint-Esprit à Florence où le prince reposait, elle fut ramenée
d’Italie à Saint-Leu-la-Forêt le 15 septembre 1847.
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Charles-Marie Bonaparte (Ajaccio 1746 - Montpellier 1785) est le
père de la quatrième dynastie, celle des Bonaparte. Il descend
d'une famille corse de Sarzane considérée comme noble. Ayant
épousé Letizia Ramolino le couple aura une nombreuse descendance dont survivront trois filles et cinq garçons parmi lesquels
le chef de la dynastie impériale, Napoléon. A la suite du décès de
Charles-Marie Bonaparte à Montpellier d'un cancer de l'estomac,
son corps est placé dans l'église de l'Observance. Il est ramené en
France en 1803 par ses fils, Louis et Joseph. Le corps est tout
d'abord placé dans le parc du chateau de Mortefontaine appartenant à Joseph avant d'être transporté secrètement en 1804 chez
Hortense et Louis dans le parc de Saint-Leu. Puis, le prince de
Condé ayant acquis ce château, il rejoint le caveau de l’église grâce
à l'intervention de l'abbé Déchard. Charles-Marie Bonaparte quittera finalement Saint-Leu le 30 avril 1951 pour la chapelle impériale d'Ajaccio. Son imposant sarcophage
de pierre d'un seul bloc rappelle le souvenir de ce combattant de l'indépendance de la Corse aux côtés de Paoli puis
son ralliement à la France. Il fut restauré, comme les autres tombeaux, en
1995.
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Au centre de la place, une fontaine en grès déverse déjà son eau
au XIVe siècle. Le tableau peint par Laurent Dabos en 1812, La
Reine Hortense distribuant la soupe aux pauvres, montre le
bassin, de forme hexagonale, au
milieu duquel l'eau tombe d'une
vasque. Cette dernière est d'abord
remplacée en 1893 par la statue
du moissonneur, symbole du travail agricole des habitants du village ; puis une nouvelle fontaine
en pierre, ornée de feuilles
d'acanthe, est substituée à l'ancienne.
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La scène de ce tableau se situe
près de la place de la Forge,
reconnaissable par sa fontaine
et sa croix blanche. Cette croix
de carrefour avait déjà donné
son nom à une célèbre auberge
ouverte en 1640. Hortense de
Beauharnais (1783-1837), bienfaitrice des Saint-Loupiens,
habite le château de Saint-Leu. Cette propriété d'environ 80 hectares intègre un parc, aménagé par Louis-Martin Berthault (17711823). La duchesse reste propriétaire du domaine après sa
séparation d'avec Louis Bonaparte. La chute de l'Empire, en 1815,
l'oblige à partir en exil au château d'Arenberg, sur les bords du
lac de Constance, où elle décède en 1837.
- Collection ville de Saint-Leu-la-Forêt -
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Au début du XXe siècle, un édicule à
fenêtres ogivales néo-gothiques et à
pinacles provenant de la propriété
Rachel, sert de décor à cette fontaine,
pérennisée par un tableau d'André
Mugnier, aquarelliste de Franconville.
À la fin des années 1990, un mur en
meulière remplace cette structure, et
l'eau très sulfatée, qui avait des propriétés thérapeutiques reconnues
contre les maladies des reins, ne coule
plus.
A proximité de cette fontaine, une plaque commémorative témoigne qu’Eyvind Johnson, Prix Nobel
de littérature en 1974, vécut à Saint-Leu-la-Forêt au
n° 2 de la rue de Boissy de 1926 à 1930. Il s’y maria
en 1927 et y déclara la naissance de son fils en 1928.
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De nombreux artistes et écrivains
se sont installés dans la localité.
Parmi
eux
figure
Wanda
Landowska (Varsovie 1879-Lakeville 1959), qui fait connaître la
musique ancienne de clavecin et
de piano à travers l'Europe. Elle
enseigne son art à la Hochschule
für Musik de Berlin de 1913 à 1919, puis à Philadelphie et à Bâle.
Elle s'établit à Saint-Leu-la-Forêt de 1925 à 1940. En 1927, elle
aménage un temple de la musique dans sa propriété, y donne des
leçons et des concerts, et reçoit ses amis musiciens comme Alfred
Cortot ou Francis Poulenc. La guerre l'oblige à quitter la commune
le 10 juin 1940 et elle s'installe aux États-Unis. Selon ses dernières
volontés, ses cendres sont ramenées et déposées au cimetière de
Taverny, près de son frère. Un
square de Saint-Leu-la-Forêt
porte son nom et la plaque
apposée sur le mur de son
ancienne propriété, par les
Amis de Wanda Landowska,
garde le souvenir de cette claveciniste, auteur d'un livre La
Musique ancienne (1909).
- Propriété privée -
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La léproserie de La Chaumette, bâtie en ce lieu et attestée dans un
acte de 1237 de Bouchard VI de Montmorency qui lui fait un legs
de 10 livres, reçoit les malades de 11 villages de la région, d'Eaubonne à Méry. Au XVIe siècle, une maison-Dieu la remplace et la
chapelle qui lui est jointe est placée sous l'invocation de sainte
Marguerite. Les bâtiments, devenus vétustes, perdurent jusqu'au
début du XVIIe siècle. Dans
cet écart de Saint-Leu, Calmeta, est aussi bâtie une
maison forte. Au XVIIIe siècle, cette dernière est remplacée par un château
classique, qui devient en
1806 la propriété du comte
Michel Régnaud de SaintJean-d'Angély, membre de
l'Académie française, puis
ministre d'État à la famille
impériale, comte d'Empire
en 1808, déjà propriétaire de l'abbaye Notre-Dame-du-Val à Mériel
et de la maison Saint-Lambert à Eaubonne. Le château, détruit par
un incendie en 1869, est reconstruit par Anselme-Henri Bocquet.
Il est occupé par les Prussiens du 19 octobre 1870 au 10 février
1871, puis à nouveau par les Allemands de 1940 à 1944. La famille
le conserve jusqu'en 1947, date de sa vente aux sœurs maristes
de Saint-Prix qui y transfèrent leur école.
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Cette chapelle est fondée par Jean de La Chaumette, chancelier de
la cathédrale de Meaux, et placée sous les vocables de Notre-Dame
et saint Jean Baptiste. L'acte de confirmation est donné en 1343
par Foulque de Chanac, évêque de Paris. Le document relate que
Jean, abbé de Sainte-Geneviève, avait hypothéqué la grange à
Roissy pour assurer l'entretien de ce sanctuaire donné à l'abbaye
Sainte-Geneviève de Paris. À la chapelle est adjointe une communauté avec Jean de Borret comme premier prieur, grâce à
Bouchard III, seigneur de Saint-Leu et de Deuil. Ce lieu de culte
est connu sous les appellations de chapelle Sainte-Geneviève, car
il relève de l'abbaye éponyme et,
au XVe siècle, de chapelle de Forge
en raison de la proximité de cette
dernière. L'édifice, qui comporte
une charpente en bois du XVIIe siècle, est acquis par la commune en
avril 1794. Il a perdu depuis sa
fonction première.
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Cette maison, entourée d'un vaste parc d'agrément appelé jardins
du Charme au Loup, abrite des services municipaux depuis la fin
du XXe siècle.
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Hortense de Beauharnais, reine de
Hollande et duchesse de Saint-Leu, fut
la propriétaire du château de Saint-Leu.
Dans une des ailes du château, elle
installa les soeurs de la Charité, en
janvier 1805, afin d’enseigner les mathématiques, l’orthographe, l’histoire,
la géographie, les sciences naturelles
et le jardinage aux jeunes filles
habitant la commune de Saint-Leu.
Bien que les classes soient bien équipées, les soeurs demandèrent en août
1805 à Hortense, la construction d’un
pigeonnier. Le pigeonnier fut «mis»
en exploitation le 10 mars 1806 alors
que l’abreuvoir, où venaient se désaltérer leurs chevaux, fut mis en eau
dès le 28 septembre 1805 après avoir
capturé la source sous-jacente et
détournée depuis.
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Au 72 rue du Château, une étonnante maison qui servit de restaurant pendant de nombreuses années, présente sur sa façade une
superbe porte ancienne et deux magnifiques naïades en bronze.
Bien qu’aucune source historique ne permette d’indiquer la
provenance de ces objets, une rumeur attribue cette porte à une
des écuries du château de la Reine Hortense et les deux bronzes
pourraient provenir du parc du même château.
Au-dessus du bâtiment, décoré de faux
rochers et construit par Auguste Méry
vers 1898 trônait une enseigne portant
une bouteille d'eau géante de la Source
Méry.
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La gare de Saint-Leu-la-Forêt, oeuvre de l'architecte Gustave Umbdenstock (1866-1940) qui réalisa également celle de Taverny, se
situe sur la ligne ferroviaire Paris-Nord-Valmondois. La portion
Ermont-Valmondois, concédée à la Compagnie du chemin de fer
du nord par adjudication en date du 4 juin 1872, est mise en service le 26 août 1876 pour la grande vitesse, puis le 2 novembre
1876 pour la petite vitesse. La station de Saint-Leu donne un essor
au village, et la population passe de 1 312 habitants en 1855 à près
de 3 000 à la fin du XIXe siècle. La ligne d'intérêt local est incorporée au réseau d'intérêt général par la loi du 20 novembre 1883.
La même année, la gare est agrandie. Dès 1889, la voie est doublée,
avec 20 trains par jour dans chaque sens, dont deux de marchandises. En 1923, la gare revêt l'aspect d'une grande maison
normande, avec ses colombages, son campanile et sa charpente.
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L’église
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Le monument à la mémoire
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L’auditorium de
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L’archevêque de Sens
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Le tombeau de
Charles-Marie Bonaparte
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Conception : service communication de la ville de Saint-Leu-la-Forêt - Impression : RPS Repro - Mars 2012
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Le château
de la Chaumette
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La maison
du Charme au Loup
Le tableau «la Reine Hortense
distribuant la soupe aux pauvres»
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La chapelle Ste Geneviève
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La fontaine
de la place de la Forge
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Syndicat d’initiative : 13, rue du Général Leclerc - Tél. : 01 39 95 63 04
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