Saint-Leu-la-Forêt Une ville à découvrir la mairie 1 la maison consulaire 2 la croix du prince de Condé le lavoir de l’Eauriette 4 l’église 5 l’orgue de Cavaillé-Coll 6 3 le monument à la mémoire de Louis-Bonaparte l’archevêque de Sens la crypte 7 8 9 le tombeau de Charles-Marie Bonaparte 10 la fontaine de la place de la Forge 11 la fontaine de Boissy 13 l’auditorium de Wanda Landowska 14 le tableau «la Reine distribuant la soupe aux pauvres» le château de la Chaumette 15 la chapelle Ste Geneviève la maison du Charme au Loup la gare 20 16 17 le pigeonnier et l’abreuvoir les portes du Prince 19 12 18 t i éd l a ri Saint-Leu-la-Forêt est une ville rare. Elle dispose de tous les attraits d’une ville séduisante et ne se départit jamais de sa nature profonde : son esprit de village vagabonde doucement d’un quartier à l’autre. Ce sont les gens qui font l’endroit. Et les Saint-Loupiens du moment entendent bien perpétuer dans leur vie quotidienne ce que chaque visiteur recherche : une jolie ville accueillante aux dimensions rassurantes, où l’environnement de toutes parts rappelle le bonheur de ce qui a été préservé. Des petits commerces aux grandes intentions. Connaître Saint-Leu-la-Forêt, c’est reconnaître ses contours gracieux. La forêt qui veille, l’eau de source qui s’écoute à la claire fontaine, les sentes qui donnent des perspectives inédites sur la végétation surprenante et l’architecture, où gouvernent des meulières singulières. Chemin faisant, Saint-Leu-la-Forêt se découvre glorieuse. Des temps révolus qui ont laissé des témoignages durables. L’église et son patrimoine napoléonien, la croix du prince de Condé comme illustre reliquat d’une vie de château disparue… Il y a peu, un journal de la région a parlé de Saint-Leu-laForêt comme l’une des deux perles du Val d’Oise. Si l’expression est sans doute un peu excessive, il y a une grande sagesse à trouver à notre commune des arguments de choix. Saint-Leu-la-Forêt est une ville pleine de ressources. Qui sait la regarder saura trouver le chemin du retour pour d’autres visites. Sébastien Meurant, Maire de Saint-Leu-la-Forêt Vice-président de Val-et-Forêt Secrétaire Général du Comité Départemental du Tourisme et des Loisirs ri e m ai la 1 Installée dans l'ancien château Olry, la mairie est inaugurée en 1893 par Émile Aimond, maire depuis un an. Comme toutes les maisons communes à cette époque, elle sert en même temps d'école pour les garçons. Le château Olry est attesté sur les plans reliés de 1709 à 1725 des archives du musée Condé à Chantilly. C'est un bâtiment classique, à corps central, deux ailes et deux pavillons d'angle, autrefois agrémenté d'un parc, de jardins, d'un potager et de dépendances, dont la maison dite consulaire mentionnée en 1784. n o s i a m re i la a l su n o c 2 Ce bâtiment, de construction classique, figure sur les plans reliés de 1709 à 1725 conservés aux archives du musée Condé de Chantilly. Dépendance du château Olry, il prend l'appellation de maison consulaire après le séjour très probable dans ces lieux de Napoléon Bonaparte, alors premier consul, lors de son passage à Saint-Leu. Pendant la Première Guerre mondiale, le bâtiment devient hôpital militaire auxiliaire. Du 8 août 1914 au 15 janvier 1919, plus de 2 000 poilus y sont soignés. Restauré par la municipalité, il abrite des services municipaux. é pr cro in ix ce d de u Co nd la 3 La croix du prince de Condé conserve le souvenir d'un drame qui a eu lieu à cet emplacement. En 1815, le château de Saint-Leu passe de la maison de Louis Bonaparte à celle du duc de Bracciano puis à Louis-Henri-Joseph (1756-1830) duc de Bourbon, prince de Condé, fortement marqué par l'assassinat sur l'ordre de Bonaparte de son fils unique, Louis-Antoine-Henri (1772-1804), duc d'Enghien, dans les fossés du château de Vincennes. Le 27 août 1830, le prince est retrouvé pendu à l'espagnolette d'une fenêtre de sa chambre. Ce drame fait grand bruit, l'enquête conclut au suicide, mais des soupçons pèsent sur la femme qui partage sa vie sans partager son nom, la baronne de Feuchères, qui vend le domaine. Morcelé, celui-ci fait place à des lotissements. Cette croix est inaugurée le 27 juin 1844 à l'emplacement du château démoli en 1837, là où s'ouvrait la fenêtre du prince. Les deux anges placés au-dessus du monument ont été enlevés, mais ce dernier conserve sur son piédestal des heaumes, visières baissées, rappelant le passé militaire glorieux de la maison Condé. 4 ir o e v t t a l e ri le u a ’E l e d Un plan cadastral de 1730 mentionne déjà la place de Lariette comme place commune. Successivement, Lariette (en 1730), puis Loriette (en 1786) conformément à l’acte de cession de la jouissance du lieu à la population par le Prince de Condé, elle devint L’Eauriette à partir de 1894. La "source rieuse" qui jaillit en bas de la place lui a certainement donné son nom. Souvent les ouvriers vignerons travaillant sur le coteau voisin venaient s’y désaltérer. En 1873, un réservoir de 300 000 litres fut construit pour alimenter une demi-douzaine de bornes-fontaines et trois lavoirs. Celui de l’Eauriette devint le rendez-vous des lavandières et des ménagères. C’était alors un lieu très fréquenté, mais entre les deux guerres, le lavoir tomba dans l’oubli... et en ruines. Aujourd’hui, l’ancien lavoir a été entièrement reconstruit à l’identique et le jardin qui l’entoure a fait l’objet d’un aménagement paysager. l’ é Sa gli Sa int se in -L t-G eu ill es 5 La première église de Saint-Leu est érigée au niveau de La Châtaigneraie, dans la forêt, comme ses voisines de Taverny et de Saint-Prix. Les sarcophages et sépultures en pleine terre mis au jour en 1804 et entre 1920 et 1925 semblent concerner des sépultures médiévales et non mérovingiennes, ce qui confirme l'hypothèse d'une fondation du XIIe siècle. En 1686, le sanctuaire est démoli pour être reconstruit dans le village du bas. L'église est consacrée le 7 novembre 1690. Sur les plans reliés de 1709 à 1725, conservés au musée Condé à Chantilly, elle apparaît composée d'une nef à chevet plat, orientée nord-sud, avec un clocher à l'est. Ce nouvel édifice est rebâti au même emplacement sur ordre du prince-président, futur Napoléon III, et est consacré en sa présence le 31 octobre 1851. L'architecte Eugène Lacroix s'est inspiré des édifices de plan basilical italiens, notamment celui de SaintApollinaire de Ravenne. A l’intérieur de l’église, on remarque tout particulièrement : une statue de la Vierge à l'enfant présentée au salon de 1831 par Pierre-Nicolas Tiolier (1784-1843). Acquise par le Ministère de l'Intérieur en 1852 pour orner le maitre-autel de la nouvelle église, elle est classée Monument Historique tout comme l'orgue et le monument à la gloire de LouisBonaparte, une fresque de Sébastien Cornu dédiée à Saint-Napoléon, Saint-Louis et Saint-Charles située au fond du chœur, et, dans la crypte, sous le chœur, les sarcophages de pierre de plusieurs membres de la famille Bonaparte. 6 e u l l g r o o C l’ él l i a v a C Ce remarquable instrument de musique qui est de toutes les cérémonies locales se trouve sur la tribune au-dessus du grand portail d’entrée. Offert par l'Empereur Napoléon III, il fut inauguré le 3 septembre 1869, un an jour pour jour avant la chute du Second Empire. L'architecture, en forme de mitre, épouse la forme de la toiture. L’instrument provient de la facture d'orgues Aristide Cavaillé-Coll, un des plus grands facteurs d'orgues du XIXe siècle. Caractéristiques de l'orgue de l'église Saint-Leu-Saint-Gilles Commanditaire et donateur : Empereur Napoléon III Réception : 20 février 1869 Description de l'orgue : la console comporte deux claviers manuels dont 10 jeux pour le grand orgue et 8 pour le récit expressif. Le pédalier est à 2 jeux. 48 tuyaux en façade. - Classement de la partie instrumentale comme Monument Historique en septembre 1987 - m on l a Lo m u ui é m s- m en Bo oi t na re pa de rt e à le 7 Situé tout au fond de l'église ce monument de pur marbre blanc fut inauguré en 1862 par l'Empereur Napoléon III dans la chapelle de l'abside, une chapelle évoquant le style roman florentin. Il baigne dans une douce lumière filtrée par les vitraux rouge-bleuviolet frappés du N napoléonien auxquels s’additionne la lumière zénithale de l'oculus. La statue de Louis-Bonaparte domine les allégories de la Charité et de la Pitié. En médaillon on peut voir les portraits de son père Charles et de ses deux premiers enfants, Napoléon-Charles et Napoléon-Louis. Les armoiries du souverain figurent sur le socle. L'auteur de ce magnifique monument est le sculpteur LouisMessidor-Lebon Petitot (1794-1862). Le roi de Hollande LouisBonaparte est représenté en costume de sacre à l'impériale, vêtu de son grand manteau bordé d'hermine orné du N napoléonien. La main droite est théâtralement placée sur le sceptre et la couronne de la Hollande posés sur le bras du fauteuil royal, la main gauche sur le cœur. (Charles-E Messager : Notes historiques sur la Commune de Saint-Leu. 1896) - Classé Monument Historique depuis 1930 - e u q ê v e h c r a l’ s n e de S 8 Saint Leu, ou saint Loup, archevêque de Sens en 609, est mort en cette ville le 1er septembre 643. Il est représenté vêtu de ses habits pontificaux, et sa main droite brisée devait tenir la crosse. Une parcelle de ses ossements, donnée par les religieux de Sainte-Colombe de Sens à la paroisse, est placée dans une statue le 25 juin 1635 par Denis Le Blanc, vicaire général de l'archevêque de Paris. À la demande des donateurs, la fête de la Translation du saint est désormais célébrée dans l'église le 23 avril. L'autre sculpture figure saint Gilles, ermite qui a vécu dans le midi de la France au début du VIIIe siècle, avant de fonder une abbaye. À partir du Xe siècle, les moines composent des légendes autour de leur patron, en particulier celle de la biche miraculeuse devenue son attribut. Saint-Gilles est invoqué pour guérir la peur, l'angoisse et les maladies nerveuses. Son dies natalis étant aussi le 1er septembre, il est parfois associé à saint-Leu dans les titulatures. cr yp te la 9 La crypte, située sous le chœur de l'église, est à voute surbaissée portée par trois arcs en plein cintre chanfreinés et reposant sur des piliers aux chapiteaux décorés de feuilles d'acanthe et des lettres B (Bonaparte) et N (Napoléon). Elle contient, en deux salles, quatre sarcophages de pierre assez massifs où reposent, à l'exception d'un seul, les corps des parents de l'empereur Napoléon III. En effet le tombeau de la première salle, celui de Charles Bonaparte, père de Napoléon ler et de Louis, roi de Hollande, est vide, son corps ayant été transféré à Ajaccio le 30 avril 1951. Les tombeaux de la seconde salle renferment les corps de Louis Bonaparte (1778-1846), roi de Hollande, et de ses deux premiers fils, Napoléon-Charles (1802-1807) et Napoléon-Louis (1804-1831). A l'entrée de la crypte dans une petite salle une grande plaque sculptée par Bartolini porte une épitaphe et un portrait de Napoléon-Louis. A l'origine placée dans le cloître de l'église du Saint-Esprit à Florence où le prince reposait, elle fut ramenée d’Italie à Saint-Leu-la-Forêt le 15 septembre 1847. e d u ea ie b m o ar t M le s e l r Cha parte a n o B 10 Charles-Marie Bonaparte (Ajaccio 1746 - Montpellier 1785) est le père de la quatrième dynastie, celle des Bonaparte. Il descend d'une famille corse de Sarzane considérée comme noble. Ayant épousé Letizia Ramolino le couple aura une nombreuse descendance dont survivront trois filles et cinq garçons parmi lesquels le chef de la dynastie impériale, Napoléon. A la suite du décès de Charles-Marie Bonaparte à Montpellier d'un cancer de l'estomac, son corps est placé dans l'église de l'Observance. Il est ramené en France en 1803 par ses fils, Louis et Joseph. Le corps est tout d'abord placé dans le parc du chateau de Mortefontaine appartenant à Joseph avant d'être transporté secrètement en 1804 chez Hortense et Louis dans le parc de Saint-Leu. Puis, le prince de Condé ayant acquis ce château, il rejoint le caveau de l’église grâce à l'intervention de l'abbé Déchard. Charles-Marie Bonaparte quittera finalement Saint-Leu le 30 avril 1951 pour la chapelle impériale d'Ajaccio. Son imposant sarcophage de pierre d'un seul bloc rappelle le souvenir de ce combattant de l'indépendance de la Corse aux côtés de Paoli puis son ralliement à la France. Il fut restauré, comme les autres tombeaux, en 1995. de fon de la ta la pla ine Fo ce rg e la 11 Au centre de la place, une fontaine en grès déverse déjà son eau au XIVe siècle. Le tableau peint par Laurent Dabos en 1812, La Reine Hortense distribuant la soupe aux pauvres, montre le bassin, de forme hexagonale, au milieu duquel l'eau tombe d'une vasque. Cette dernière est d'abord remplacée en 1893 par la statue du moissonneur, symbole du travail agricole des habitants du village ; puis une nouvelle fontaine en pierre, ornée de feuilles d'acanthe, est substituée à l'ancienne. e s n te r e o p u H o 12 ne t la s i e la R ib u a n 12) 8 r s 1 t ( dis auvre nt Dabos p aure x u a au de L le Tab La scène de ce tableau se situe près de la place de la Forge, reconnaissable par sa fontaine et sa croix blanche. Cette croix de carrefour avait déjà donné son nom à une célèbre auberge ouverte en 1640. Hortense de Beauharnais (1783-1837), bienfaitrice des Saint-Loupiens, habite le château de Saint-Leu. Cette propriété d'environ 80 hectares intègre un parc, aménagé par Louis-Martin Berthault (17711823). La duchesse reste propriétaire du domaine après sa séparation d'avec Louis Bonaparte. La chute de l'Empire, en 1815, l'oblige à partir en exil au château d'Arenberg, sur les bords du lac de Constance, où elle décède en 1837. - Collection ville de Saint-Leu-la-Forêt - de fon Bo ta is ine sy la 13 Au début du XXe siècle, un édicule à fenêtres ogivales néo-gothiques et à pinacles provenant de la propriété Rachel, sert de décor à cette fontaine, pérennisée par un tableau d'André Mugnier, aquarelliste de Franconville. À la fin des années 1990, un mur en meulière remplace cette structure, et l'eau très sulfatée, qui avait des propriétés thérapeutiques reconnues contre les maladies des reins, ne coule plus. A proximité de cette fontaine, une plaque commémorative témoigne qu’Eyvind Johnson, Prix Nobel de littérature en 1974, vécut à Saint-Leu-la-Forêt au n° 2 de la rue de Boissy de 1926 à 1930. Il s’y maria en 1927 et y déclara la naissance de son fils en 1928. e d m u i r o it d u l’ a a d n Wa owska d Lan 14 De nombreux artistes et écrivains se sont installés dans la localité. Parmi eux figure Wanda Landowska (Varsovie 1879-Lakeville 1959), qui fait connaître la musique ancienne de clavecin et de piano à travers l'Europe. Elle enseigne son art à la Hochschule für Musik de Berlin de 1913 à 1919, puis à Philadelphie et à Bâle. Elle s'établit à Saint-Leu-la-Forêt de 1925 à 1940. En 1927, elle aménage un temple de la musique dans sa propriété, y donne des leçons et des concerts, et reçoit ses amis musiciens comme Alfred Cortot ou Francis Poulenc. La guerre l'oblige à quitter la commune le 10 juin 1940 et elle s'installe aux États-Unis. Selon ses dernières volontés, ses cendres sont ramenées et déposées au cimetière de Taverny, près de son frère. Un square de Saint-Leu-la-Forêt porte son nom et la plaque apposée sur le mur de son ancienne propriété, par les Amis de Wanda Landowska, garde le souvenir de cette claveciniste, auteur d'un livre La Musique ancienne (1909). - Propriété privée - de ch la âte Ch au au m et te le 15 La léproserie de La Chaumette, bâtie en ce lieu et attestée dans un acte de 1237 de Bouchard VI de Montmorency qui lui fait un legs de 10 livres, reçoit les malades de 11 villages de la région, d'Eaubonne à Méry. Au XVIe siècle, une maison-Dieu la remplace et la chapelle qui lui est jointe est placée sous l'invocation de sainte Marguerite. Les bâtiments, devenus vétustes, perdurent jusqu'au début du XVIIe siècle. Dans cet écart de Saint-Leu, Calmeta, est aussi bâtie une maison forte. Au XVIIIe siècle, cette dernière est remplacée par un château classique, qui devient en 1806 la propriété du comte Michel Régnaud de SaintJean-d'Angély, membre de l'Académie française, puis ministre d'État à la famille impériale, comte d'Empire en 1808, déjà propriétaire de l'abbaye Notre-Dame-du-Val à Mériel et de la maison Saint-Lambert à Eaubonne. Le château, détruit par un incendie en 1869, est reconstruit par Anselme-Henri Bocquet. Il est occupé par les Prussiens du 19 octobre 1870 au 10 février 1871, puis à nouveau par les Allemands de 1940 à 1944. La famille le conserve jusqu'en 1947, date de sa vente aux sœurs maristes de Saint-Prix qui y transfèrent leur école. e l l e p e a v h è c i v e la n e G e St 16 Cette chapelle est fondée par Jean de La Chaumette, chancelier de la cathédrale de Meaux, et placée sous les vocables de Notre-Dame et saint Jean Baptiste. L'acte de confirmation est donné en 1343 par Foulque de Chanac, évêque de Paris. Le document relate que Jean, abbé de Sainte-Geneviève, avait hypothéqué la grange à Roissy pour assurer l'entretien de ce sanctuaire donné à l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris. À la chapelle est adjointe une communauté avec Jean de Borret comme premier prieur, grâce à Bouchard III, seigneur de Saint-Leu et de Deuil. Ce lieu de culte est connu sous les appellations de chapelle Sainte-Geneviève, car il relève de l'abbaye éponyme et, au XVe siècle, de chapelle de Forge en raison de la proximité de cette dernière. L'édifice, qui comporte une charpente en bois du XVIIe siècle, est acquis par la commune en avril 1794. Il a perdu depuis sa fonction première. Ch ma ar iso m n e au du Lo up la 17 Cette maison, entourée d'un vaste parc d'agrément appelé jardins du Charme au Loup, abrite des services municipaux depuis la fin du XXe siècle. r e i nn r o e ig oi p v u e l e r b a ’ et l Hortense de Beauharnais, reine de Hollande et duchesse de Saint-Leu, fut la propriétaire du château de Saint-Leu. Dans une des ailes du château, elle installa les soeurs de la Charité, en janvier 1805, afin d’enseigner les mathématiques, l’orthographe, l’histoire, la géographie, les sciences naturelles et le jardinage aux jeunes filles habitant la commune de Saint-Leu. Bien que les classes soient bien équipées, les soeurs demandèrent en août 1805 à Hortense, la construction d’un pigeonnier. Le pigeonnier fut «mis» en exploitation le 10 mars 1806 alors que l’abreuvoir, où venaient se désaltérer leurs chevaux, fut mis en eau dès le 28 septembre 1805 après avoir capturé la source sous-jacente et détournée depuis. 18 le du s p Pr orte in s ce 19 Au 72 rue du Château, une étonnante maison qui servit de restaurant pendant de nombreuses années, présente sur sa façade une superbe porte ancienne et deux magnifiques naïades en bronze. Bien qu’aucune source historique ne permette d’indiquer la provenance de ces objets, une rumeur attribue cette porte à une des écuries du château de la Reine Hortense et les deux bronzes pourraient provenir du parc du même château. Au-dessus du bâtiment, décoré de faux rochers et construit par Auguste Méry vers 1898 trônait une enseigne portant une bouteille d'eau géante de la Source Méry. 20 e r a la g La gare de Saint-Leu-la-Forêt, oeuvre de l'architecte Gustave Umbdenstock (1866-1940) qui réalisa également celle de Taverny, se situe sur la ligne ferroviaire Paris-Nord-Valmondois. La portion Ermont-Valmondois, concédée à la Compagnie du chemin de fer du nord par adjudication en date du 4 juin 1872, est mise en service le 26 août 1876 pour la grande vitesse, puis le 2 novembre 1876 pour la petite vitesse. La station de Saint-Leu donne un essor au village, et la population passe de 1 312 habitants en 1855 à près de 3 000 à la fin du XIXe siècle. La ligne d'intérêt local est incorporée au réseau d'intérêt général par la loi du 20 novembre 1883. La même année, la gare est agrandie. Dès 1889, la voie est doublée, avec 20 trains par jour dans chaque sens, dont deux de marchandises. En 1923, la gare revêt l'aspect d'une grande maison normande, avec ses colombages, son campanile et sa charpente. Plan L’église 5 L’orgue de Cavaillé-Coll 6 Le monument à la mémoire de Louis-Bonaparte 7 L’auditorium de Wanda Landowska La maison consulaire L’archevêque de Sens 14 La crypte 8 9 Le tombeau de Charles-Marie Bonaparte 2 La fontaine de Boissy 10 13 Le lavoir de l’Eauriette La gare La mairie 1 Les portes du Prince 19 La croix du prince de Condé 3 20 i Conception : service communication de la ville de Saint-Leu-la-Forêt - Impression : RPS Repro - Mars 2012 4 Le château de la Chaumette 15 Le pigeonnier et l’abreuvoir 18 La maison du Charme au Loup Le tableau «la Reine Hortense distribuant la soupe aux pauvres» 17 La chapelle Ste Geneviève 16 La fontaine de la place de la Forge 11 Syndicat d’initiative : 13, rue du Général Leclerc - Tél. : 01 39 95 63 04 12