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Européenne, de notre adhésion à l'Organisation Mondiale de Commerce
(OMC) et aux nombreux accords bilatéraux .
Le transport contribue à la promotion des exportations à travers deux axes:
Les coûts et leur part dans la valeur finale du produit
La qualité du service
Dans ce contexte, la productivité et la performance du transport vont être
déterminants pour l'accessibilité aux marchés et la compétitivité des
entreprises exportatrices marocaines . En effet la part du coût de transport
pèse lourdement dans le prix des marchandises échangées avec l’extérieur
qui atteint en moyenne 30% du prix à l'export .
Cependant, malgré son importance dans notre économie, (il emploie environ
2,4 % de la population active, procure 7% du PIB, 16% des recettes de l'Etat,
et contribue à hauteur de 15% au budget d’investissement), le secteur des
transports subit les contraintes d’une infrastructure insuffisante et celles
d'une réglementation institutionnelle et fiscale inadaptée .
Malgré les efforts consentis ces dernières années, ces contraintes ont eu un
impact négatif sur le développement d'une offre marocaine en transport
international; la position de certains modes s'est même détériorée, tel est le
cas par exemple du transport maritime, le transport routier international et le
transport ferroviaire international.
Le transport maritime : Ce mode de transport assure 98% de nos échanges
avec l'extérieur, soit 48 millions de tonnes par an. Cette position, il la doit à
un niveau d’équipement portuaire adéquat et à la nature des produits
échangés (phosphates, pétrole …etc.). Cependant ce niveau d’équipement
profite plus à la flotte étrangère; Le tonnage de l’armement marocain,
insuffisant et vétuste, ne dépasse guère les 10% du commerce extérieur. En
1998, la flotte marocaine a transporté tout juste cinq millions de tonnes, et si
l’on considère l’évolution de la flotte ces dernières années, on ne trouve
aucun indice qui permette d’avancer que cette part puisse s’améliorer.
Le transport routier international: les conventions bilatérales de partage
de trafic ainsi que les conventions multilatérales pour le transit ont été le
principal instrument pour développer une offre nationale de transport routier
international. Ces mécanismes n'ont jamais joué dans le cas du Maroc, la
faiblesse initiale de l'offre marocaine a conduit les exportateurs à exiger du