
RESUME
En 2003, la croissance économique mondiale s’est consolidée à 3,9 % contre 3,0 % en
2002, sous l’impulsion du développement de l’activité dans les pays industrialisés,
notamment aux Etats-Unis et au Japon, et dans les pays émergents d’Asie, particulièrement
en Chine. Cette performance provient du dynamisme de la consommation et des
investissements. En effet, le renforcement de la confiance dans les milieux des affaires et
chez les consommateurs a eu un impact positif sur l’investissement, entraînant une
augmentation du commerce mondial. L’inflation a été maîtrisée en dessous de 2 % dans les
économies avancées, alors qu’elle a dépassé 5 % dans les autres grands ensembles de
pays. Les marchés monétaires et financiers ont enregistré une dépréciation continue du
dollar, une détente sensible des taux d’intérêt et un climat boursier moins volatile. Quant aux
prix des matières premières, ils ont dans l’ensemble poursuivi la tendance haussière
observée en 2002.
C’est dans cet environnement international relativement favorable que les activités
économiques et financières de la Communauté se sont déroulées en 2003. Celui-ci a été
caractérisé par la bonne tenue des cours des principaux produits agricoles d’exportation et la
reprise de l’économie mondiale. Il en est résulté une croissance économique soutenue, une
consolidation des finances publiques, une situation monétaire relativement stable, une
maîtrise des tensions inflationnistes et un solde du compte courant extérieur déficitaire.
En effet, la croissance économique réelle en 2003 s’est établie à 4,1 % contre 4,2 % un an
auparavant, entraînant ainsi une croissance du PIB réel par habitant de 1,6 %. La variation
de l’indice des prix à la consommation des ménages s’est substantiellement contractée,
revenant à 1,3 % contre 3,0 % en 2002 en moyenne annuelle. Au niveau des finances
publiques, l’excédent budgétaire, base engagements, hors dons, s’est amélioré, passant de
0,8 % du PIB en 2002 à 3,6 % du PIB en 2003. Les dépenses en capital des Etats ont été
particulièrement orientées vers les secteurs prioritaires (santé, éducation et infrastructures).
Quant aux échanges avec l’extérieur, le déficit du compte courant de la balance des
paiements, dons officiels inclus, est resté stable autour de 7,3 % du PIB en 2003 comme en
2002.
De son côté, la situation monétaire s’est caractérisée par une diminution des avoirs
extérieurs nets de 6,1 %, un repli du taux de couverture extérieure de la monnaie à 64,9 %
contre 66,6 % en 2002, et une légère hausse des crédits à l’économie et des créances
nettes sur l’Etat.
La situation socio-politique de la communauté a continué de se consolider en 2003, avec le
retour progressif de la paix et l’instauration d’un dialogue régulier avec la société civile dans
la plupart des pays. Par ailleurs, dans le domaine social, d’importants efforts sont déployés
en vue d’élaborer ou de mettre en œuvre des stratégies de réduction de la pauvreté.
Pour 2004, les performances économiques communautaires resteraient dans la tendance
favorable observée en 2003, avec un taux de croissance réelle de 7,9 %, conduisant à une
augmentation du revenu réel par habitant de 5,4 % pour un taux de croissance de la
population de 2,5 % ; le taux d’inflation serait inférieur à 2 % au cours de l’année 2004.
L’exercice de la surveillance multilatérale dans la CEMAC éprouve des difficultés liées à
l’absence ou au retard observé dans la production des rapports économiques périodiques
par les Cellules Nationales, l’insuffisance ou le manque de données sur la dette et les
arriérés intérieurs, et l’inexistence des programmes triennaux de convergence. Des efforts
sont déployés par le Secrétariat Exécutif et la Cellule communautaire pour appuyer les Etats
à remédier à ces lacunes.
croissance économique
mondiale s’est consolidée à 3,9
% contre 3,0 % en 2002, sous
l’impulsion notamment du
développement de l’activité
dans les pays industrialisés et
les pays émergents d’Asie,
particulièrement en chine. Cette
performance provient du
dynamisme de la
consommation et des
investissements. L’inflation a
été maîtrisée en dessous de 2
% dans les économies
avancées, alors qu’elle a
dépassé 5 % dans les autres
grands ensembles de pays. Les
marchés monétaires et
financiers ont subi la
dépréciation continue du dollar,
une détente sensible des taux
d’intérêt et un climat boursier
moins volatile. Quant aux prix
des matières premières, ils ont
dans l’ensemble suivi la
tendance haussière observée
en 2002. ¶
la monnaie
croissance économique réelle
en 2003 s’est établie 4,0 %
contre 4,2 % un an auparavant,
entraînant ainsi un PIB réel par
habitant de 1,5 % pour un taux
de croissance démographique
de 2,5 %. L’indice des prix à la
consommation des ménages
s’est substant iellement
contracté, atteignant 1,3 %
contre 3,0 % en 2002 en
moyenne annuelle. Au niveau
des finances publiques,
l’excédent budgétaire, base
engagements, hors dons, s’est
fixé à 2,3 % du PIB en 2003
contre 1,0 % du PIB une année
plutôt. Les dépenses en capital
ont été particulièrement
orientées vers les secteurs
prioritaires.