MERCASII LIIROM Accueil Cours 7éme Reproduction chez les mammifères | bac Nombre de téléchargements avant cette visite : 13 Reproduction chez les mammifères Sommaire du cours Organisation de l'appareil reproducteur humain Activité sexuelle mâle La fonction exocrine La fonction endocrine La régulation de l’activité sexuelle mâle Le complexe hypothalamus-hypophysaire Le contrôle hypothalamique Le rétrocontrôle Chez l'homme et les mammifères, la fécondation est interne et elle est précédée d'un acte sexuel ou la copulation (rapport sexuel). Elle donne des œufs, qui se développent à l’intérieur de l'organisme maternel et la femelle donne naissance à des petits vivants: c'est la viviparité. 1. Organisation génital de l'appareil reproducteur humain Appareil génital de l'homme Les gonades Les deux testicules (gonades mâles) sont des glandes ovoïdes logées dans des bourses ou scrotum. Ils se sont formés à l'intérieur de l'abdomen de l'embryon et ont migrés ensuite, dans les bourses. Leurs fonctions est double: La production des spermatozoïdes (fonction exocrine), La sécrétion d'une hormone sexuelle mâle ou testostérone (fonction endocrine) Par anomalie de développement, les testicules peuvent rester en position intra-abdominale: c'est la cryptorchidie qui peut-être à l'origine de la stérilité masculine Les voies génitales L'épididyme, en contact directe avec les testicules, est plongé par le canal déférent et se termine par l'uro-spermiducte au niveau du pénis. Ils conduisent les spermatozoïdes et participent à l'élaboration de liquides spermatiques. Les glandes annexes La prostate et le vésicule séminale participent également a l’élaboration du liquide spermatique. Tandis que les glandes de Cowper neutralisent l’activité des urines. L'organe copulateur Le pénis ou la verge est constitue de deux corps: les corps caverneux et spongieux qui se gonflent de sang au cours de l’érection (redressent et rigidité du pénis). L’extrémité du pénis ou le gland recouvert d'une membrane de peaux appelé le prépuce. La sur-concision consiste a couper l’extrémité du pénis. NB: L'absence de d’érection entraîne la stérilité masculine. Appareil génital de la femme Les gonades Les deux ovaires (gonades femelles) sont des glandes situés dans l'abdomen qui jouent un double rôle: La production des ovules (fonction exocrine), La sécrétion des hormones sexuelles femelles: œstrogènes et progestérones (fonction endocrine) Les voies génitales Le pavillon en contact avec l'ovaire, est plongé par l'oviducte dont l'ensemble: les trompes de Fallope. L’utérus est une cavité constituée de deux couches: une couche musculaire externe ou myomètre et une couche muqueuse interne appelée la muqueuse utérine ou endomètre, très vascularisée et renfermant des glandes endométriales. L'organe copulateur Le vagin est un muscle tapissé d'une muqueuse dépourvue de glandes. Il met en communication avec les organes génitaux externes ou la vulve limitée par les grandes et petites lèvres. Dans l’épaisseur des grandes lèvres, se trouvent les glandes de Bartholin qui secrètent un liquide de lubrifiant. À la naissance, l'orifice génital est formé par une membrane vasculaire arisée: l'hymen qui se déchire lors du premier rapport sexuel (la virginité). NB: L'excision consiste a couper le clitoris. 2. Activité sexuelle mâle Étude des testicules Structure Schéma d'une coupe longitudinale d'un testicule Un testicule est constitué de plusieurs lobules contenant chacune un ensemble de tubes séminifères où ils sont élaborés. Le tissu conjonctif séparant le tube séminifère contient des amas de cellule : les cellules inertielles ou cellules de Leydig qui secrètent la testostérone. La fonction exocrine a) Schéma d'un spermatozoïde: Schéma d'un spermatozoïde b) Etude des tubes séminifères: Pendant même la formation de testicules, dès la vie embryonnaire, un stock de cellules destinés à devenir des gamètes mâles, se constituent dans les tubes séminifères à la périphérie : les cellules germinales ou les spermatogonies (2n). À partir de la puberté, les spermatozoïdes évoluent de la périphérie vers le centre des tubes séminifères pour devenir des spermatozoïdes : c’est la formation des spermatozoïdes ou la spermatogenèse qui se divise en quatre phases : la phase de multiplication, la phase de d’accroissement, la phase de maturation et la phase de différenciation. Les phases de la spermatogenèse La phase de multiplication : Elle commence avant la naissance et continu après la naissance, à partir de la puberté. Elle permet la constitution d’un stock de spermatogonies et son renouvellement. La phase d'accroissement : Elle est caractérisée par la synthèse de substances organiques, il est moins importante par-rapport à l’ovule. La phase de maturation : Il s’agit de l’évolution du spermatocyte I (2n) en spermatide (n), à la suite des deux divisions méiotiques. La phase de différenciation ou la spermiogénèse : Elle est caractérisée par la formation du flagelle et de l’acrosome (évolution de la spermatide en spermatozoïde). Les cellules nourricières ou cellules de Sertoli sont de grandes cellules dans lesquelles sont enfoncés les spermatozoïdes, par leur tète pour se nourrir. En somme, les cellules de Sertoli participent à l’activation de la spermatogenèse. Remarque Les anomalies de la spermatogenèse peuvent être à l’origine de la stérilité masculine : Des malformations (le spermatozoïde a 2 tètes ou 2 flagelles); Taux de mobilité faible; Spermatogenèse moins active : nombre de spermatozoïdes émis faible; Absence de différenciation. La fonction endocrine a) Les cellules sécrétrices ou endocrines Les cellules de Leydig, situés dans le tissu conjonctif séparant les tubes séminifères, secrètent une hormone sexuel mâle; la testostérone, dès la vie embryonnaire et après la naissance, à l’âge de la puberté. b) Les fonctions hormonales La testostérone assure le développement des organes génitaux; le pénis et les testicules produisent des spermatozoïdes (les caractères sexuels primaires), l’apparition des caractères sexuels secondaires. Et par la suite le maintient de ces caractères. Ces fonctions ont été mises en évidence par des expériences de castration, de greffes ou d’injection d’extrait testiculaires. La castration bilatérale (ablation des deux testicules) - Si elle est pratiquée avant la puberté chez un individu jeune, les organes génitaux ne se développent pas (infantilisme sexuel) et les caractères sexuels secondaires n’apparaissent pas; - Si elle est pratiquée après la puberté chez l’adulte, elle entraîne évidement la stérilité; la production de gamètes étant interrompue et les caractères sexuels primaires et secondaires régressent. Les greffes ou les injections d’extraits testiculaires Elles corrigent les troubles de la castration; le rétablissement des caractères sexuels, sauf la stérilité. Cela indique une action hormonale par la voix sanguine. Une hormone est une molécule ou substance biochimique produite par des cellules ou des organes spécialisées (cellules endocrines ou glandes), transportée par le sang et modifiant a distance le fonctionnement d’un ou de plusieurs tissus appelés cellules ou organes cibles. Remarque Les hormones agissent en se fixant des récepteurs spécifiques des cellules ou organes cibles, pares leur action les hormones sont éliminées à travers les urines. L’androstérone est la forme d’élimination urinaire de la testostérone. L’administration d’hormone testiculaire des femelles castrées, entraîne le développement des caractères sexuels masculin (masculinisation). La régulation de l’activité sexuelle mâle Le complexe hypothalamus-hypophysaire a) Le contrôle hypophysaire Les expériences d’ablation de l’hypophyse (appelés hypophysectomies) de greffe on montrés que l’hypophyse contrôle l’activité des testicules, par la voie hormonale. L’hormone hypophysaire F.S.H (hormone folliculostimuline) active indirectement la spermatogenèse: elle stimule en effet les cellules de Sertoli qui produisent des protéines de liaisons (ABP= Androgène Binding Protéine) indispensable a la réception de la testostérone par les cellules de la lignée germinale (évolution des cellules germinales). L’hormone hypophysaire L.H (hormone lutéinisante) stimule les cellules de Leydig qui secrètent la testostérone. NB: La F.S.H et la L.H stimulent des gonadostimulines. alors les gonades : ce sont b) Le contrôle hypothalamique La section de la tige pituitaire ou hypophysaire, reliant l’hypothalamus à l’hypophyse ou des liaisons d’une zone de l’hypothalamus entraînent les mêmes effets que l’hypophysectomie (inactivité des testicules) : l’hypothalamus contrôle alors l’activité de l’hypophyse par la voix hormonale ; en effet les cellules nerveuses de l’hypothalamus (neurones) sécrètent une neurohormone de manière pulsatile (discontinue) ; la GnRH (hormone gonadotrophine) qui stimulent cellules endocrines de l’hypophyse antérieur (antéhypophyse) pour les sécrétions F.S.H et L.H. c) Le rétrocontrôle L’ablation bilatérale des testicules entraîne une hyper-sécrétion (sécrétion excessive) de F.S.H ou L.H cela indique que les testicules ont une influence sur la sécrétion du complexe C.H.H ; ils freinent ou inhibent la sécrétion du F.S.H et L.H: c’est lerétrocontrôle (ou rétroaction - feed- back) négatif exercée sur le Ainsi la testostérone est sécrétée à un taux plasmique constant. C.H.H. Schéma récapitulatif Schéma de synthése ou fonctionel de l'activité sexuel mâle 3. Activité sexuelle femelle Étude de l'ovaire Structure (coupe dans un ovaire) Schéma d’une coupe dans un ovaire Une coupe dans un ovaire montre des structures cellulaires appelées des follicules qui évoluent dans le cortex de l’ovaire, à partir de la puberté jusqu’à la ménopause : c’est la folliculogénèse. La fonction exocrine a) La folliculogénèse À partir de la puberté jusqu’à la ménopause, un follicule (ou exceptionnellement 2) évoluent dans le cortex de l’ovaire, au cours de chaque cycle sexuelle chez la femme pour libérer un gamète femelle (ou exceptionnellement 2). o o Les follicules primordiaux : Un ovocyte I est entouré de quelques cellules folliculaires qui jouent un rôle dans sa nutrition, ils se forment uniquement durant la vie embryonnaire. Les follicules jeunes : L’ovocyte I s’accroît tandis que les cellules folliculaires se multiplient (mitose) pour former plusieurs couches granuleuses autour de l’ovocyte ; la granulosa. Le tissu conjonctif s’oriente et s’organise en enveloppes folliculaires: les thèques internes et externes. Ainsi on distingue les follicules primaires, secondaires et tertiaires ou cavitaires. o o o Le follicule mûr ou follicule de DeGraaf : La granulosa se creuse d’une grande cavité autour de l’ovocyte I : la cavité folliculaire, remplie d’un liquide sécrétés par les cellules folliculaires. Le corps jaune : Il provient de l’interruption d’un follicule mûr qui a libérer un ovocyte II et qui s’est vidé de son contenu liquide : c’est l’ovulation. Les cellules folliculaires restées en place, se transformes en cellules lutéiniques constitués d’un pigment jaune ou la lutéine : c’est la formation du corps jaune. Le corps blanc : Il résulte de la régression du corps jaune. b) Ovogénèse La phase de multiplication (mitose) : Elle permet la constitution d’un stock d’ovogonies (2n) par des mitoses successives. Dans le cas de l’ovogénèse, cette phase se termine avant la naissance (15éme semaine de la vie embryonnaire). Ainsi les réserves de follicules primordiaux diminuent considérablement avant la naissance, et durant l’enfance : c’est la dégénérescence des ovocytes ou l’atrésie. La phase d'accroissement (synthèse) : Elle est très importante pour l’ovocyte I, il s’agit de la synthèse des substances de réserves. Après la division réductionnelle, l’ovocyte I aboutit à la formation de l’ovocyte II et le 1er globule polaire, suite à une division cytoplasmique inégale. La phase de maturation (méiose) : L’ovocyte II entame la division équationnelle et reste bloqué en métaphase II. Cette phase ne qu’après pénétration d’un spermatozoïde dans l’ovocyte II bloqué en métaphase II; ainsi il y a expulsion de 2ème globule polaire et formation de l’ovotide (ou ovule fécondé). La fonction endocrine À partir de la puberté jusqu’à la ménopause, l’appareil génital de la femme présente des modifications cycliques qui reviennent presque à un intervalle régulier et qui sont liés directement à l’activité endocrine des ovaires : c’est le cycle sexuel ou menstruel donc la durée est de 28 jours en moyenne chez la femme. Ces modifications se produisent essentiellement au niveau de l’ovaire (cycle ovarien) et de l’utérus (cycle utérin).Les menstruations ou les règles marquent le début de chaque cycle sexuel, constitué de différentes phases. a) La phase folliculaire (du 1er au 14ème jour) Le cycle ovarien : Sous l’action de la F.S.H, sécrétée par l’antéhypophyse (hypophyse antérieur), se développe un follicule (ou exceptionnellement 2) chez la femme pour devenir un follicule mûr ; c’est la croissance ou la maturation folliculaire. Le cycle utérin et de la glaire cervicale : Sous l’effet des œstrogènes (ou œstradiol), sécrétée par la thèque interne et la granulosa d’un follicule en voie de croissance. La muqueuse utérine ou l’endomètre se reconstitue : son épaisseur augmente (la prolifération des cellules endométriales), le réseau vasculaire se rétabli et les glandes endométriales apparaissent, se dilatent et s’allongent dans la partie profonde (les glandes en tubes). L’épithélium du corps de l’utérus sécrète un mucus, la glaire cervicale, constituée de fibres protéiques à maillages très serrées et imperméables aux spermatozoïdes ; elle obstrue l’orifice du col de l’utérus. b) L’ovulation (le 14ème jour) Sous l’action de la L.H, sécrétée par l’antéhypophyse, le follicule mûr se rompt (éclate) et libère un ovocyte II bloqué en métaphase II : c’est le phénomène d’ovulation provoqué par un grand pic de L.H ou une décharge ovulant, accompagné d’un petit pic de F.S.H. Le cycle utérin et de la glaire cervicale : Le développement de l’endomètre se poursuit.Le maillage de la glaire cervicale devient lâche, permettant ainsi le passage des spermatozoïdes dans la cavité utérine. c) La phase lutéale (du 14ème au 28ème jour) Le cycle ovarien : Le grand pic de L.H permet également la transformation du follicule rompu (follicule hémorragique) en corps jaune qui atteint son maximum de développement au 20ème jour du cycle.La thèque interne du corps jaune continue à sécréter les œstrogènes tandis que les cellules linéiques du corps jaune sécrètent la progestérone. Le cycle utérin et de la glaire cervicale : Sous l’action des œstrogènes et de la progestérone, le développement de l’endomètre devient très important : les glandes endométriales, devenues plus profondes et ramifiés (glandes tortueuses), sécrètent un mucus riches en golgienne. Les vaisseaux sanguins allongés se spécialisent ; c’est la formation de la dentelle utérine.Ainsi, la muqueuse utérine est prête à la nidation qui marque le début de grossesse.La glaire cervicale se reconstitue en maillage serré, imperméable aux spermatozoïdes. Remarque Deux cas peuvent se présenter : L’ovocyte II libéré n’est pas fécondé ; le corps jaune régresse et les secrétions des œstrogènes et de la progestérone diminuent ainsi pour chuter ou s’annuler le 28ème jour (corps jaune cyclique). L’ovocyte II est fécondé ; le deuxième globule polaire est expulsé et le corps jaune persiste et continue à secréter les hormones ovariennes jusqu’au 4ème mois de la grossesse environ (corps jaune gestatif). d) Les menstruations et les règles La régression du corps jaune entraîne la chute du taux plasmique des œstrogènes et de la progestérone au 28ème jour du cycle (fin du cycle) dont la conséquence de la dégradation ou le dilatement de la partie du superficielle de l’endomètre.Les débris cellulaires et le sang qui les accompagnent sont expulsés à travers l’orifice génital : c’est la menstruation ou les règles qui durent 2 à 5 jours chez la femme. La régulation de l’activité sexuelle femelle Les fonctions hormonales a) Œstrogènes (œstrone, œstriol, œstradiol) L’œstradiol est la principale hormone femelle dont l’activité est plus importante. À l’âge de la puberté, la sécrétion des œstrogènes augmente permettant ainsi le développement des caractères sexuels femelles primaires et secondaires. Ovariectomie bilatérale (ablation de deux ovaires) : Avant la puberté, elle empêche le développement des organes génitaux (ovaire, utérus et vagin) et l’apparition des caractères sexuels secondaires. Après la puberté, elle entraîne la régression des C.S.I et II, notamment l’arrêt du cycle sexuel et évidemment la stérilité.L’ovariectomie bilatérale entraîne une hypertrophie (augmentation de taille de la glande) et une hyper-sécrétion de l’hypophyse. Les greffes ou les injections d’extraits ovariens : Elles font disparaître les troubles de la castration ; c’est-à-dire les rétablissements des caractères sexuels femelles normaux sauf la stérilité (il y a alors une action par la voie hormonale).En conclusion, les ovaires contrôlent les C.S femelles, notamment l’activité de l’utérus, par voie hormonale. b) La progestérone Elle n’est sécrétée qu’après l’ovulation et elle conditionne la gestation : elle assure la formation de la dentelle utérine et son maintien, suite à l’action des œstrogènes, ainsi que l’arrêt des contractions de l’utérus (le silence utérine) et par conséquent l’arrêt du cycle sexuel. Le complexe hypothalamus-hypophysaire Le C.H.H. est sensible à la variation du taux plasmique des hormones ovariennes, ainsi, les ovaires exercent un rétrocontrôle sur le C.H.H. L’hypophysectomie (ablation de l’hypophyse) empêche le développement des C.S chez les jeunes et fait apparaître tous les effets de la castration. Les greffes ou le injection d’extraits hypophysaire rétablissent les caractères sexuels normaux (sauf la stérilité). On en déduit que l’hypophyse contrôle directement l’activité des ovaires et indirectement l’activité de l’utérus, par la voie hormonale. Le rétrocontrôle est d’une façon générale négatif ; ainsi une hausse du taux plasmique des hormones ovariennes (obtenus par des injections, par exemple) inhibent la sécrétion de la L.H, à l’inverse, une chute du taux plasmique des hormones ovariennes (ex : par ovariectomie) entraîne une hyper-sécrétion de F.S.H et de L.H. Chez la femme, le jeu de rétrocontrôle positif ou négatif, s’exerçant sur le C.H.H, conduit à une sécrétion cyclique et variable des hormones sexuelles femelles. Au début de la phase folliculaire, une faible augmentation des œstrogènes (taux plasmique faible) inhibent la sécrétion de F.S.H : c’est le rétrocontrôle négatif. À la fin de cette phase, la forte augmentation du taux des œstrogènes (le pic) stimule la sécrétion de F.S.H et L.H (les pics de LH et FSH) : c’est un rétrocontrôle positif. En phase lutéale, le taux des œstrogènes et la progestérone inhibent la sécrétion hypophysaire : c’est un rétrocontrôle négatif. Remarque - L’hypothalamus contrôle l’activité de l’hypophyse par des pulses de GnRH; de même la sécrétion hypophysaire et ovarienne est pulsatile. - Le déterminisme hormonal de l’ovulation : le pic d’œstradiol (œstrogène) provoque, par un RC+, un grand pic de LH qui entraîne l’interruption du follicule mûr ou ovulation. Schémas récapitulatifs synthése ou fonctionel de l'activité Schéma de sexuel femelle Schéma d'un ovocyte 2 en métaphase 2 4. De la fécondation à l’accouchement La fécondation a) La copulation C’est un acte sexuel (rapport sexuel) qui consiste à l’introduction du pénis en érection dans le vagin avec une émission de sperme ou éjaculation (le volume moyen de l’éjaculation est de 3.4ml : 1ml de sperme = 100M de spermatozoïdes). b) La rencontre et l’union des gamètes Si l’ovocyte II est pondu, la glaire cervicale devient perméable aux spermatozoïdes le 1/3 seulement réussi à franchir le col de l’utérus. Dans la cavité utérine, les spermatozoïdes se délacent par leurs mouvements flagellaires vers l’ovocyte II, situé dans les trompes de Fallope, après avoir acquis dans les voies génitales femelles (le milieu vaginal), la capacité de féconder (la capacitation). Une centaine de spermatozoïdes réussi à arriver au niveau des trompes dont le piège de l’ensemble ovule – cumulus (ovule + les éléments qui les entourent) favorisent la fécondation. La fécondation s’effectue en plusieurs étapes : -Après la rencontre des gamètes dans les trompes de Fallope, un seul spermatozoïde pénètre dans l’ovule : le 1er à libérer l’acrosome : c’est la monospermie. -Ainsi les deux noyaux gonflés, transformés en pronuclei (pronucléus mâle et femelle) se rapprochent l’un de l’autre et fusionnent en un seul noyau de fécondation; c’est la caryogamie (union des 2 noyaux). Il en résulte la formation de la cellule-œuf ou le zygote à 2n chromosomes dont la moitié est d’origine paternelle et de moitié d’origine maternelle. Remarque La pénétration du spermatozoïde dans l’ovule à des conséquences immédiates : -L’expulsion du 2e globule polaire ; -La formation de la membrane de fécondation et la concentration des cellules folliculaires ; -La libération du contenu des granules corticaux dans l’espace périovocytaire et activation des échanges cellulaires. Ces modifications constituent un blocage à la polyspermie (pénétration de plusieurs spermatozoïdes dans l’ovule). La nidation Aussitôt après la fécondation, la cellule-œuf se développe, par des mitoses successives, il en résulte la formation de l’embryon ou blastocyste qui descend vers l’utérus et qui s’implémente au 7e ou 8e jour dans l’endomètre progestatif qu’il creuse et qui l’enveloppe complètement : c’est la nidation ; marquant le début de la grossesse. La grossesse ou la gestation L’accouchement La lactation 5. La maîtrise de la reproduction La contraception Les procréations médicalement assistés (PMA) Ce cours n’est pas terminé Qui suis-je ? Me contacter © Mercasii Liirom 2014 - 2016 Forum