ministère de l’éducation nationale
français
4e
Livret de corrigés
Rédaction
N. Langbour
F. Nottebaert
S. Rio
Coordination
F. Milhe Poutingon
Expertise pédagogique
F. Didier
(IA-IPR de lettres)
Dessin
N. Julo
P. Derr
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© Cned – 2009
Directeur de la publication Serge Bergamelli
Achevé d’imprimer le 31 décembre 2012
Dépôt légal 1er trimestre 2013
3, rue Marconi - 76130 Mont-Saint-Aignan
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Séquence 7
SÉQUENCE 7
Séance 1
A- Le regard du poète sur la ville
1- a) L’impression générale de la ville à la première lecture de ce poème est négative : le lieu
est bruyant et sale.
b) « cabarets », « trottoir » (v. 1), « omnibus » (v. 3), « pavé » (v. 8), « bitume », « égout »
(v. 9) appartiennent au champ lexical de la ville.
c) Il s’agit des « platanes » (v. 2). « déchus », « s’effeuillant dans l’air noir » (v. 2)
d) L’image de la nature est dégradée, abimée.
e) Les personnages qui traduisent la présence humaine sont les « ouvriers » (v. 6) et les
« agents de police » (v. 7).
2- a)
sens L’ouïe La vue Le toucher
- bruit
- ouragan de ferraille
- grince
- l’air noir
- ses yeux verts et
rouges
- suintants
- glisse
b) « fange » (v. 3), « boues » (v. 3), « dégouttent » (v. 8), « suintants » (v. 8), « ruisseaux »
(v. 9) renvoient à la pluie.
3- a) « Omnibus » est un mot latin signifiant « à tous, pour tous ».
b) Grâce à l’étymologie, on comprend que ce moyen de transport est réservé à tous. Il
s’agit du premier moyen de transport en commun moderne.
c) On repère une métaphore (« ouragan de ferraille et de boues ») et une personnification
(« mal assis », « ses yeux »).
d) L’image de l’omnibus se dégageant de cette description est celle d’une machine
inquiétante et animée.
B- Les nuisances de la ville
1- Associe à chaque nuisance de la ville une expression tirée du poème :
- Le vacarme : « Le bruit des cabarets » (v. 1)
- La saleté : « la fange du trottoir » (v. 1)
- Le danger : « pavé qui glisse » (v. 8)
2- Voici toutes les sources de bruit que tu pouvais souligner : « les cris aigus » des coqs (v. 4),
« cent coups de marteau » (v. 8), « les charrettes courir » (v. 9), « les maçons travailler »,
« les boutiques s’ouvrir » (v. 10), « mille cloches » (v. 11), « bruit de la grêle et des vents »
(v. 13).
C- La structure du poème
1- a) Le poème compte 10 vers qui sont tous des alexandrins.
b) Les rimes sont plates (ou suivies).
c) Le poème ne comporte qu’une seule phrase.
d) La phrase est organisée selon la figure de l’accumulation.
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Séquence 7
e) Cette figure de style permet d’exprimer la diversité et la multiplicité des éléments de la
ville.
2- a) Le groupe nominal qui traduit la présence du poète est « ma route » (v. 10)
b) Lordre de la description suit le trajet du poète dans la ville.
c) L’expression qui vient contredire l’image générale de la ville est « avec le paradis au
bout » (v. 10).
d) Non, cette expression est ironique.
e) Elle est précédée d’un tiret.
3-
« Le bruit, la fange,
Les platanes,
Lomnibus,
Les ouvriers,
Toits, murs, pavé,
Bitume, ruisseaux,
Voilà ma route – avec le paradis au bout. »
D- Expression écrite
Proposition de correction Consignes
L’enfilade des hauts immeubles réguliers, les
rues rectilignes, la ronde des parapluies, les
couples de passants élégants qui se croisent,
le pavé luisant sous la pluie fine, les roues
des fiacres parcourant la chaussée, voilà ma
route – avec le paradis au bout.
Écrire une seule phrase.
Mentionner les différents éléments du
tableau.
Employer des expansions variées pour enrichir
les groupes nominaux.
Séance 2
A- Une promenade en banlieue
1- a) Le mot qui exprime l’action de se promener est « flânant » (v. 3).
b) La « ruelle » (v. 5), et la « grand’rue » (v. 17).
c) Cette expression traduit le bruit des pas du promeneur sur le pavé.
2- a) Le mot « banlieue » désigne aujourd’hui l’ensemble des agglomérations qui entourent
une grande ville. La banlieue dont parle Coppée est celle de Paris.
b) « Ces lieux déserts » (v. 7) désignent les « tristes banlieues ».
c)
trottoir •
tilleuls •
boutiquiers •
gazon •
réverbère •
•Laville
•Lanature
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Séquence 7
B- Un paysage état d’âme
1- a) Le poète s’éloigne de Paris parce que les soirs y sont étouffants, l’été.
b) Le poète est triste et mélancolique : « moi, noir promeneur » (v. 2), « qui fuis la joie »
(v. 3).
c) Il recherche la solitude et le calme :
« Où je suis presque sûr de ne croiser personne » (v. 8)
d) Les sentiments du poète sont en harmonie avec la banlieue parce que ce lieu est triste et
désert.
e) « Je me plais dans ces lieux déserts » (v. 7) montre que le poète prend plaisir à se
promener.
2- a) « le plâtre frais » (v. 10) : adjectif qualificatif.
« prenant le frais » (v. 18) : nom commun.
b) Il s’oppose à l’adjectif « étouffants » (v. 1)
c) Voici les deux graffitis que le poète observe :
- « Les noms entrelacés de Victoire et d’Eugène » (v. 11)
- « le croquis odieux » (v. 13)
Ces graffitis s’opposent parce que le premier est un témoignage d’amour touchant alors
que le second est un dessin obscène.
d) Le synonyme de « naïf » qui pourrait convenir ici est « simple », ou « sincère ».
e) Le poète aperçoit un couple de commerçants goûtant la fraîcheur du soir, devant leur
commerce, et leur fille qui flirte.
C- Les accords complexes sujet / verbe
1- a) « Et moi, noir promeneur qu’évitent les enfants,
Qui fuis la joie et fais, en flânant, bien des lieues, » (v. 2-3)
b) Le mot du premier vers repris par le pronom relatif « qui » est « moi ».
c) Ces accords sont complexes parce que le premier sujet (« les enfants ») est placé
derrière le verbe (« évitent »), et le second sujet est un pronom relatif (« qui ») dont il
faut identifier l’antécédent (« moi ») pour réaliser l’accord (à la 1re personne du singulier
avec « fuis »).
2- a) Mon frère et moi apprécions la vie en ville.
b) Beaucoup de citadins se plaignent des nuisances sonores.
c) Sur la place du marché se réunissent de nombreux commerçants.
d) C’est toi qui détestes le bruit et la foule.
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Séquence 7
D- Expression écrite
Proposition de correction Consignes
Certains jours, quand j’éprouve le besoin
de me distraire, je me rends sur la place du
marché. Cet endroit magique regorge de
surprises en tous genres , il me plaît plus que
les autres. Le marché fourmille de monde et
j’ai besoin de la foule pour me sentir bien.
Les étals sont recouverts de gadgets plus
incroyables les uns que les autres, et comme
je suis naturellement très curieux, je prends
le temps de regarder et de fouiller. Et puis,
toutes ces odeurs de fruits et de bonbons me
mettent l’eau à la bouche, quel régal pour
un gourmand comme moi !
Employer les marques de la première
personne du singulier
Utiliser des termes mélioratifs
Montrer que ce lieu correspond à mon
état d’esprit
Séance 3
A- Un amour contrarié
1- a) Ce poème est adressé à une femme.
b) Voici les mots et expressions qui désignent le poète : « vrai sauvage » (v. 1), « je » (v. 2),
« m’ » (v. 4).
c) « vous » (v. 3), « parisienne fière » (v. 4) désignent le destinataire.
d) Le poète est amoureux de cette femme : « vos regards charmeurs » (v. 3).
2- a) Pour se représenter, le poète emploie la métaphore du « sauvage ».
b) Les verbes qui traduisent son état d’esprit au sein de la ville sont « végète » et « meurs »
(v. 2).
c) La femme se sent bien dans la ville, elle s’y plaît.
d) Le mot qui exprime l’opposition entre ces deux attitudes est la conjonction de
coordination « mais ».
e) Le premier groupe est au tout début de la strophe alors que le second est situé à la fin.
Cet écart traduit bien les attitudes opposées des personnages face à la ville.
B- La femme et la ville
1- a) Cette expression montre que la femme non seulement est parisienne mais que cette
qualité lui donne un sentiment de supériorité.
b) « Vos cheveux noirs » (v. 15) est la seule référence au physique de la femme.
c) Le portrait de cette femme s’appuie sur ses goûts, elle n’est définie que par ce qu’elle
aime dans l’univers de la capitale.
d)
- le monde : « la foule » / « la cohue»
- les divertissements mondains : « le bal de l’Opéra »
- le progrès technique : « le gaz »
- le commerce : « les boutiques »
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