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Janvier 2007 FIPA News 1
Le Forum de Carthage sur l’Investissement
Investing in the Future
Tunis les 21 et 22 juin 2007
Communiqué de presse
Près de 400 opérateurs économiques étrangers sont attendus à Tunis les 21 et 22 juin 2007 dans le cadre du
Forum de Carthage sur l’Investissement, organisé tous les ans par FIPA-Tunisia sous l’égide du Ministère du
Développement et de la Coopération Internationale.
Cette 9ème édition du Forum, mobilisera autour de deux thèmes majeurs « internationalisation industrielle »
et « outsourcing des services» des décideurs et des opérateurs économiques tunisiens et étrangers intéressés par les
nouvelles opportunités du site Tunisie et les composantes de son attractivité dans des secteurs appelés à connaî-
tre un fort développement en Tunisie et dans le monde. Ces thèmes s’inscrivent dans la continuité du Forum
2006 qui s’est penché sur la montée en gamme de l’économie tunisienne et la consolidation de l’économie du
savoir.
Cette montée en gamme, telle que relevée par le Forum Économique de Davos dans son rapport 2006-2007 sur la
compétitivité globale, se traduit désormais par le positionnement des entreprises industrielles opérant en Tunisie
à un niveau avancé de la chaîne des valeurs. Dans des secteurs aussi exigeants que la construction mécanique,
l’électrique, l’électronique ou encore le plastique technique, les entreprises employant un personnel 100%
tunisien fournissant des produits finis, dans la stricte conformité des règles internationales de qualité, sont de
plus en plus nombreuses.
D’ailleurs, les observateurs du mouvement des IDE à l’échelle internationale n’ont pas tardé à souligner le
passage de la Tunisie d’une destination à faible coût à une destination de compétitivité hors coût. Confortés par
cette nouvelle perspective, les organisateurs offrent aux participants l‘occasion de découvrir les nouveautés de
l’offre tunisienne en matière d’internationalisation industriel, dans le cadre du premier panel qui sera consacré à
ce thème.
Le second panel sera dédié à l’outsourcing des services, phénomène mondial caractérisant de plus en plus les
stratégies d’internationalisation des firmes qui sont appelées à se restructurer davantage autour de leurs compé-
tences de base et d’externaliser les activités de services annexes.
La réussite de l’expérience des centres d’appel internationaux en Tunisie, avec des compétences tunisiennes,
n’étant plus à démontrer, le pays ambitionne de faire valoir ses atouts dans des créneaux à plus haute valeur
ajoutée comme les services d’appui technique de base, l’ingénierie, et les activités R&D .
Grâce à la disponibilité sur le marché d’ingénieurs jeunes, qualifiés, travailleurs et trilingues, la Tunisie dispose
des moyens de ses ambitions. L’engagement du gouvernement tunisien dans la modernisation des infrastructures
télécoms ne s’est pas fait attendre. L’évolution du secteur NTIC avoisine aujourd’hui le taux de 20% et la contri-
bution des services dans la croissance économique actuellement située à 62% devra atteindre les 67% pour la
période 2007-2011.
L’intervention d’experts, lors des deux panels, et de chefs d’entreprises témoignant d’expériences réussies en la
matière ainsi que l’organisation de séances de Networking en marge du Forum devront permettre l’optimisation
de cette rencontre qui se place comme l’événement économique phare de la rive sud de la méditerranée au vu de
la grande affluence des medias nationaux et internationaux lors des précédentes éditions et du nombre croissant
des participants.
De plus, l’organisation du Salon international de l’automobile de Tunis (SIAT) concomitamment au Forum
servira de catalyseur à l’évènement.

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FIPA News Janvier 2007
Tunisie: L’année 2006 en revue
Le 12 Janvier 2007, l’Oxford Business Group a brossé sur son
site internet le tableau des principales nouveautés
économiques de la Tunisie en 2006. Voici quelques extraits.
2006 aura été marquée par des changements importants en
Tunisie dans différents secteurs : textile, télécoms, énergéti-
que ainsi que financier .
En juillet, 35% du capital de Tunisie Télécom a été acheté
par l’opérateur Tecom Dig, filiale de Dubai Holding, pour un
montant de 2,25 milliards de dollars. Ce développement tant
attendu confirme l’engagement du gouvernement au
processus de libéralisation et de privatisation.
Dans le même temps, la deuxième moitié de l’année 2006
marque le grand retour de l’industrie textile. L’expiration de
l’accord multifibres (AMF) en janvier 2005 avait entraîné
une chute des exportations textiles au cours de la deuxième
moitié 2005 et au premier semestre 2006. Néanmoins, les
statistiques relatives au second semestre 2006 se sont avérées
plus encourageantes grâce au grand retour d’une partie de la
clientèle en réaction aux retards de livraison et aux problè-
mes de qualité rencontrés en Extrême Orient. Par consé-
quent, les exportations ont connu une augmentation en
matière de volume et de valeur.
L’année 2006 aura également été marquante pour le secteur
énergétique. Le pays, bien que non autosuffisant, entend
augmenter la capacité de production d’hydrocarbures en
adoptant une stratégie d’exploration intensive. Plusieurs
projets d’exploration offshore sont en cours de réalisation, et
un grand nombre de multinationales telles que BG Tunisie et
Shell ont réalisé d’importants investissements dans ce
domaine. Cette stratégie basée sur l’exploration porte ses
fruits. Pour ce qui est de la production, le dernier projet en
date à avoir été inauguré, le gisement de Oudna, était au
centre de l’attention l’année dernière. Situé dans le Golfe de
Hammamet, le gisement de Oudna, d’une capacité de 15000
barils par jour, est le plus grand site de forage pétrolier
offshore de la Tunisie.
Un autre axe de développement majeur concerne l’annonce
d’un projet de grande envergure qui relierait la Tunisie à
l’Italie grâce à un câble électrique sous marin. Le projet,
estimé à plus d’un milliard de dollars, a fait l’objet de discus-
sions entre des hauts responsables des deux gouvernements
en Tunisie en novembre 2006.
Il a été convenu de réaliser une centrale électrique fonction-
nant au gaz naturel sur la cote nord, tandis que le câble sous
marin traversera la mer Méditerranée. Le secteur financier a
également connu de profonds changements en 2006.
La banque centrale a vu son statut réformé et son rôle modi-
fié. Visant à contenir la pression inflationniste, elle a révisé
en septembre les taux d’intérêt à la hausse de 5 à 5,25%, et
maintient depuis lors la stabilité du taux.
Source: Oxford Business Group
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La Tunisie a misé sur l’élément humain et sur
l’instauration de l’économie du savoir et de l’intelli-
gence, en tant que facteur essentiel d’impulsion du
rythme de développement et du processus de
progrès.
Le secteur de la recherche scientifique et technolo-
gique occupe, aujourd’hui, en Tunisie une place
privilégiée dans nos choix fondamentaux et nos
priorités nationales, eu égard à son rôle
déterminant dans le soutien à l’effort de développe-
ment. Il est prévu d’augmenter graduellement les
subventions allouées à ce secteur, dans notre pays,
pour qu’elles atteignent 1,25% du produit intérieur
brut en 2009, contre 1% en 2004.
Zine El Abidine Ben Ali
Président de la République
Février 2007- Tunis
Une première en Tunisie
Le groupe Volkswagen
dévoile sa nouvelle Touareg
Ils étaient près de 750 journalistes étrangers à
débarquer dimanche 4 février à l’aéroport Tunis
Carthage. L’événement n’en est pas des moindres.
En effet pour la première fois de son histoire le
premier constructeur automobile européen, avec 5
millions de voitures vendues par an, décide
l’annonce au grand public de sa nouvelle création
depuis la Tunisie. La nouvelle Touareg a été à
l’honneur pendant trois semaines, accueillie à bras
ouverts, entre mer et montagne, par les beaux
paysages du Cap bon à 60 kilomètres de la capitale
Tunis. « Plusieurs facteurs ont convergé vers le
choix de la Tunisie comme la destination idéale
pour la réussite de cet événement : une infrastruc-
ture hôtelière des plus développées, des paysages
uniques et le professionnalisme incontesté de nos
partenaires tunisiens » soulignent les responsables
du groupe dans leurs déclarations à la presse.
Une nouvelle marque de confiance
Pour la première fois de son histoire, la jeune
chambre économique internationale (JCI) tiendra
ses assises annuelles dans un pays africain.
En effet, la candidature de la Tunisie, dont la jeune
chambre se classe 8ème à l’échelle internationale, a
été retenue pour abriter en novembre 2009 les
travaux du Congrès mondial de la JCI. 10000
participants des quatre coins du monde sont
attendus à ce congrès.

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Des compétences
tunisiennes pour
IBM Tchéquie
Manpower Tunisie, filiale de Manpo-
wer France, vient d’être sollicitée par
IBM et Motorola pour les accompa-
gner respectivement sur les marchés
tchèque, algérien et libyen. Ayant
démarré ses activités en mars 2000
avec 4 collaborateurs permanents,
Manpower Tunisie en compte
aujourd’hui près de 2000, avec un
réseau de 5 agences.
Encore plus important, la jeune
société est en train de détacher des
collaborateurs même à l’étranger.
Par exemple, Manpower République
tchèque a reçu une demande d’IBM
dans ce pays pour des candidatures
bien spécifiques.
N’ayant pas pu trouver le profil
demandé par IBM sur place, ils se
sont tournés vers Manpower Tunisie ;
et depuis six mois, la société a validé
et envoyé une trentaine de personnes
qui iront travailler en mission de deux
ans dans l’environnement IBM Tché-
quie. Ce qui veut dire que Manpower
Tunisie est en train d’exporter des
compétences tunisiennes.
Dans une récente étude de la Banque
mondiale (BM) les besoins de l’Europe
de l’ouest en main d’œuvre sont
estimés à 30 millions de personnes
pour les deux prochaines décennies
dont 1,6 million dans les spécialités
liées à l’informatique.
La même étude a montré que pour des
raisons démographiques, la produc-
tion des compétences est passée du
Nord vers le Sud. En effet, d’après les
statistiques de la BM, 60% des
étudiants poursuivant leurs études se
trouvent dans les pays du Sud.
Source: webmanagercenter/ journal
La presse.
CIAN-Rapport 2007
Résultats positifs
pour les entreprises françaises en Tunisie
La Tunisie continue à connaître une activité économique soutenue qui
bénéficie aux entreprises françaises, selon le rapport 2007 du Conseil français
des investisseurs en Afrique. Plus de 7 opérateurs sur 10 constatent en 2006
une progression de leur chiffre d’affaires et font état pour 2007 de prévisions
encore plus favorables.
Les résultats financiers sont à l’image de la situation économique puisque
sur 10 sociétés, plus de 7 termineront bénéficiaires en 2006. L’environne-
ment des affaires est favorable pour les infrastructures routières, ferroviai-
res, portuaires et aéroportuaires ainsi que pour les liaisons aérienne locales.
Il en va de même pour les services des douanes, de l’économie et des finan-
ces, de la qualification de la main-d’oeuvre et de la sécurité.
L’administration assure aux entreprises des services qui sont convenable-
ment appréciés et les coûts des facteurs de production restent encore assez
raisonnables.
Source : Le MOCI N° 1783-1784
Liberté économique
La Tunisie devance la Grèce et la Pologne
Le très attendu « Indice de liberté économique 2007 » a été annoncé le 17
janvier dernier à Hong Kong par ses deux traditionnels éditeurs the
Heritage Foundation et the Wall Street journal. Si au top du palmarès les
résultats sont conformes aux prévisions, le milieu du tableau a par contre
réservé certaines surprises à la communauté des investisseurs puisque la
Tunisie devance désormais certains pays du golfe ou autres pays membres
de l’Union européenne.
Le rapport 2007 a analysé la liberté économique de 161 pays suivant des
critères allant de la liberté d’investissement et du commerce à la flexibilité
de l’emploi.
Source: The 2007 Index of Economic Freedom
Janvier 2007
Pays Classement
Hong Kong 1
Australie 3
Tunisie 69
Qatar 72
Emirats arabes unis 74
Singapour 2
Libye 155
Turquie 83
Pologne 87
Grèce 94
Maroc 96
Égypte 127

Externalisation
Segula Technologies
développe sa présence
à l’international
Le leader français de l’ingénierie
et de l’externalisation de la
recherche & développement,
SEGULA Technologies, a
l’intention de recruter, pour
l’année 2007, quelque 2250
collaborateurs, dont 1000 ingé-
nieurs et cadres.
SEGULA Technologies est
présent en France et dans 14
pays à l'international, dont
l'Espagne, la Suède, la Chine,
l'Inde, le Brésil, l'Argentine, la
Roumanie, la Tunisie et les
Etats-Unis.
Avec 5800 collaborateurs, le
Groupe SEGULA Technologies
est l'une des principales sociétés
françaises d'ingénierie et de
conseil en innovation,
positionnée sur les marchés de
l'externalisation de la R&D
et des services à valeur ajoutée.
Le groupe intervient principale-
ment dans les grands secteurs
industriels (automobile,
aéronautique, défense, véhicules
industriels, naval, ferroviaire,
énergie, nucléaire, chimie-
pétrochimie et pharmacie).
En France, Segula Technologies
compte recruter 1500 diplômés
dont 675 ingénieurs et cadres qui
se répartissent comme suit : 90%
d’ingénieurs et 10% de profils
commerciaux et financiers…
A l’échelle internationale, le
groupe vise 750 embauches pour
ses différentes filiales ce qui
laisse entendre un développe-
ment de sa filiale tunisienne et la
sollicitude de compétences
tunisiennes pour ses filiales à
l’étranger.
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FIPA News Janvier 2007 4
Outsourcing
Le site Tunisie intéresse Avaya
Le Directeur général d’AVAYA France, spécia-
lisé dans la conception, la mise en oeuvre et
l’exploitation des réseaux de communications, a
séjourné en Tunisie les 25 et 26 janvier 2007.
Au cours de son séjour, Gilles Paris a rencontré
des représentants de l’administration tunisienne,
mais également ceux du secteur financier ainsi
que des dirigeants de Tunisie Télécom.
Pour Avaya, le site Tunisie constitue un site
stratégique du fait qu’il attire une grande
partie des investissements en matière
d’outsourcing de centres d’appels, ainsi que le
prouve la présence en Tunisie de Téléperfor-
mance et Transcom qui en ont fait une base
d’opération de premier plan.
Et ce n’est pas la seule raison, parce que la
Tunisie intéresse également le leader mondial de
la téléphonie IP et des centres
d’appels à un moment où le développement
économique, la libéralisation de l’économie, en
général, et des télécommunications, en particu-
lier, la rendent attractive pour de grands
investissements en matière d’infrastructures
convergentes et de relation client.
Une autre raison qui fait l’attrait du pays : c’est
que la Tunisie est un pays pourvoyeur
d’ingénieurs hautement qualifiés, et qui plus est
se trouve à seulement deux heures d’avion des
principales capitales et villes européennes, et
surtout voisin de l’Algérie et de la Libye, deux
pays à fort potentiel de croissance, avec des
relations commerciales assez denses avec
plusieurs pays africains et une notoriété impor-
tante en matière de TIC depuis le succès du
Sommet mondial sur la société de l’information.
Tout ceci fait que la Tunisie est envisagée par
AVAYA comme une tête de pont pour
pénétrer et développer le marché africain.
Le groupe Avaya Inc. conçoit, met en oeuvre et
exploite des réseaux de communications
équipant plus d’un million d’entreprises dans le
monde. Il est l’un des leaders mondiaux des
systèmes, services et applications de téléphonie
IP sécurisée et fiabilisée.
Source: webmanagercenter
Industrie
automobile
Metzeler transfère
une partie de sa
production en Tunisie
L’équipementier allemand,
Metzeler, spécialisé dans les
joints d’étanchéité automo-
biles, va transférer en
Tunisie une partie de
l’activité «finition des
produits».
Il semblerait que la direction
de l’entreprise ne prévoit
aucun licenciement, mais
seulement des départs
volontaires qui permettront
la réduction des effectifs.
Les raisons de ce transfert
seraient dues à la chute de
30% de son chiffre d’affaires
en deux ans. En effet,
depuis 2004, Metzeler voit
ses contrats sur les modèles
en fin de vie se terminer sans
en obtenir de nouveaux sur
les véhicules de remplace-
ment.
Metzeler, qui, selon son site
Internet, emploie 10000
personnes dans le monde,
réparties dans 30 usines, et
réalise plus de 900 millions de
dollars de chiffre d’affaires,
est, depuis 2000, la propriété
du fonds d’investissement
CVC.

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FIPA News Janvier 2007
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Internationalisation
Les entreprises tunisiennes
encouragées à l’international
Les entreprises tunisiennes sont de plus en plus
nombreuses à investir à l’extérieur, particulière-
ment dans les marchés voisins. En 2006, une
dizaine de groupes de différents secteurs se sont
ainsi aventurés avec succès sur les marchés
maghrébin et africain, inaugurant une nouvelle
tendance à l’internationalisation.
Le gouvernement tunisien a en effet pris une série
de mesures incitant les entreprises tunisiennes à
investir à l’étranger. Ainsi, à partir de janvier
2007, les plafonds annuels non soumis à autorisa-
tion, au titre des investissements à l’étranger,
sont relevés de 300 mille dinars à un million de
dinars, et à 3 millions de dinars pour les
entreprises exportatrices qui financent leurs
investissements au moyen des ressources d’expor-
tation logées dans leurs comptes professionnels.
De même, les plafonds annuels accordés aux
entreprises non exportatrices sont portés de
100000 dinars à 500000 dinars. Au-delà de ces
seuils, la situation devra être examinée au cas par
cas.
Ces mesures sont accompagnées par un redéploie-
ment des transporteurs aériens et par l’ouverture
du ciel tunisien (open sky) à la concurrence.
La compagnie publique Tunisair s’est montrée,
particulièrement très offensive, ces derniers
temps, en direction de l’Afrique et du monde
arabe. Ainsi, après avoir ouvert de nouvelles
lignes sur Dakar (Sénégal), Bamako (Mali) et
Abidjan (Côte d’Ivoire), Tunisair a négocié avec
succès une prise de participation majoritaire
(51%) dans le capital de la nouvelle compagnie
aérienne mauritanienne, Mauritania Airways
(10 millions d’euros).
Le transporteur vient par ailleurs d’adhérer à
l'Alliance arabe pour la commercialisation
"Alliance Arabesk".
Cette alliance comprend déjà les lignes aériennes
saoudienne, marocaine, omanaise, yéménite,
jordanienne et Gulf Air.
Source: webmanagercenter
Tourisme
Une croissance remarquable en 2006
Selon les données chiffrées communiquées par l’Office
national du Tourisme tunisien (ONTT), la Tunisie a accueilli
en 2006, plus de 6,5 millions contre 6,3 millions en 2005. Une
croissance remarquable de 2,7% pour les entrées, 1,4% pour
les nuitées et une évolution de 6,3% des recettes en devises
évaluées à 2751,1 MTND en 2006.
Si côté clients, les français caracolent toujours en tête, côté
régions les plus attractives Djerba-Zarzis ont détrôné Sousse
de sa traditionnelle première place.
Industrie mécanique et électrique
Vers la création de deux
consortiums d’exportation
L’émergence du secteur des industries mécaniques et électri-
ques n’étant plus à démontrer, les entreprises du secteur dont
le nombre est passé de 1817 unités en 2005 à 1919 en 2006
seront appuyées dans leurs démarches à l’export par la
création en 2007 de deux consortiums d’exportation chargés
notamment de la veille technologique, la recherche et
développement, l’innovation et la prospection des marchés.
Ces deux entités devraient à terme consolider les résultats du
secteur qui ont progressé au taux moyen de 22% les cinq
dernières années.
Tunisie-eau potable
Certification conforme
aux normes internationales
Le laboratoire central de la Société Nationale d’Exploitation
et de Distribution des Eaux (SONEDE) vient d’être accrédité
« ISO 17025 » par le Conseil français d’accréditation,
d’audit et de contrôle (COFRAC).
Cette accréditation est la dernière version des normes
internationales en matière de compétence des laboratoires.
Créé en 1976, le laboratoire de la SONEDE, qui emploie 24
personnes, compte des laboratoires d’analyses biologiques, de
contrôle-pollution, de spectroscopie à absorption atomique,
d’analyses bactériologiques,d’analyses physico-chimiques,
des salles de nettoyage et de stérilisation.