Numéro 40 - Février - Centre Hospitalier de Valence

CHV
CHV.
.COM
COM
Journal d’information du personnel du centre hospitalier de valence
Le mardi 25 mars prochain, l’équipe mé-
dicale du service de gastro-entérologie se
tiendra à la disposition des patients, usa-
gers et personnel du CHV pour vous don-
ner toutes les informations nécessaires
dans le cadre de la journée nationale de
prévention du cancer colorectal.
Le lundi 3 février, les résidents de l'EHPAD de Beauvallon
ont participé à un après-midi crêpes. Aidés de l'associa-
tion des Blouses roses et du personnel, certains résidents
ont pris plaisir à confectionner de délicieuses crêpes qui
ont été distribuées à tous les résidents.
Il y en avait pour tous les goûts : confiture, nutella, sucre…
Les papilles ont été comblées… et l'odorat aussi…
Le 19 décembre, après le repas du soir, les résidents et leurs
familles se sont retrouvés pour une veillée de Noël, autour
des 13 desserts dans la tradition provençale. Certains des-
serts avaient été confectionnés par les résidents, d'autres
fournis par la cuisine du CHV et beaucoup de famille en
avaient aussi apportés. Sur les tables, bugnes, papillotes,
bûches, tartes, fruits déguisés ont pu régaler tous les
convives. Ce moment a été très apprécié des résidents et de
leurs familles, qui ont été nombreuses à participer à cette
soirée conviviale de partage à laquelle se sont joints la mai-
resse de Beauvallon, son 1er adjoint et le Dr Alabeatrix.
Nous remercions aussi le personnel de l'EHPAD qui s'est in-
vesti dans cette soirée organisée par l'animatrice de la struc-
ture et qui a rencontré un vif succès.
Bien avant la marche de préfiguration de la Com-
munauté Hospitalière de Territoire (CHT), les 6
centres hospitaliers publics du bassin de santé de
Valence avaient déjà instauré de nombreuses coo-
pérations. En 2011, sous l’impulsion de l’ARS, le
centre hospitalier de St Marcellin, les pitaux
Drôme Nord, le centre hospitalier de Crest et le
centre hospitalier de Valence ont engagé un travail
conjoint autour du projet médical de territoire. En
2013, les centres hospitaliers de Tournon et de Die
ont rejoint la dynamique de la création de la CHT.
Situé dans la partie supérieure du territoire Sud, à
égale distance des trois Centres Hospitaliers Uni-
versitaires de la région Rhône-Alpes, le bassin de
santé de Valence s’étend des plateaux du Cheylard
en Ardèche jusqu’au haut-diois dans la Drôme. Il
couvre 4 zones de soins de proximité (ZSP) : Va-
lence, Romans-Saint Vallier, Tournon et Die.
Il se caractérise par certaines zones rurales reculées
à faible denside population. Leur éloignement
des axes nord-sud de circulation et un relief tor-
tueux de moyenne montagne, rendent difficile l’ac-
cès à l’offre de soins hospitalière pour leurs
habitants. À noter en particulier, la ZSP de Tournon
qui offre une couverture médicale d’un hôpital local
pour 50 000 habitants et celle de Die classée parmi
les exceptions géographiques françaises.
Dans une région Rhône-Alpes qui fait preuve d’un
accroissement et d’un dynamisme démographique
important, la consommation de soins de la popu-
lation du territoire Sud est supérieure à celle de la
moyenne régionale.
Aussi la CHT se doit d’améliorer la réponse aux be-
soins de santé de la population de ce territoire en
lui garantissant une offre de soins de proximité et
de qualité, pérenne en organisant des équipes mé-
dicales de territoire adossées au centre hospitalier
de Valence, établissement de recours du bassin
(temps médical partagé, mises à disposition, ou-
verture de ses services et plateaux techniques pour
favoriser l’attractivité des postes proposés).
La CHT vise à maintenir une offre de soins publique
structurée, garante de la permanence des soins, de
l’accessibilité aux services de santé et de l’égalité
de traitement des patients. Elle propose une ap-
proche globale et pas seulement hospitalière. L’ac-
cent est mis sur l’éducation en amont en lien avec
la médecine de ville et les centres de santé et sur la
prise en charge en aval (soins de suite).
Un travail en complémentarité permettra de répar-
tir au mieux les compétences et de gager des
ressources pour les besoins émergents ou peu ex-
primés.
Le renforcement du lien entre les 6 établissements passe par
la création d’une culture commune au sein de la CHT. Celle-
ci, loin d’effacer les identités propres à chacun des centres
hospitaliers, se nourrira de leur histoire, de leurs expériences
et leurs compétences respectives pour pouvoir prendre en
compte les orientations nationales inscrites dans la loi de
santé publique et les plans nationaux, ainsi que le contexte
économique et financier contraint.
une graduation des soins, intégrant des filières identifiées,
avec une prise en charge allant des soins les plus techniques
au retour à domicile, dont l’HAD
la mise en place d’une filière AVC, intégrant la télémédecine
la consolidation de la filière cancérologique publique
une organisation commune sur l’organisation de la perma-
nence des soins hospitalière
d’accompagner le CH de Die dans le fonctionnement de ses
activités et le CH de Crest dans le développement des activi-
tés de chirurgie ambulatoire
la structuration des plateaux médicotechniques (bloc, ima-
gerie, biologie) et en particulier la création d’un regroupement
territorial d’anatomocytopathologie étendu aux autres éta-
blissements hospitaliers du territoire Sud
l’animation de deux filières -
rontologiques de référence avec les
partenaires du secteur social et mé-
dico-social engagés dans la prise en
charge des personnes âgées
la mise en œuvre commune de la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et la
mise en commun des moyens logistiques chaque fois que cela
sera possible.
Le projet médical de la CHT retient des projets prioritaires
pour répondre aux besoins de la population. Il organise la ré-
ponse aux besoins de santé de la population :
En particulier faire face à l’augmentation du poids des patho-
logies vasculaires, neurovasculaires et neurologiques, Parmi
ces pathologies, l’accident vasculaire bral (AVC) repré-
sente le problème majeur de san publique. Les maladies
ostéo-articulaires ont notamment pour effet de stimuler la de-
mande en chirurgie en rhumatologie et en chirurgie orthopé-
dique, qu’il s’agit de développer sur le territoire. Les filières
gérontologiques sont à structurer à partir du CHV et des HDN.
La prise en charge des pathologies neurodégénératives, au
premier rang desquelles la maladie d’Alzheimer, fait l’objet
d’un développement particulier. L’importance des besoins liés
aux polypathologies implique également l’accueil et les prises
en charge en service de médecine générale de proximité sur
l’ensemble des sites.
Les services d’urgence sont désormais des structures de soins
indispensables à la prise en charge de la santé de la popula-
tion. Ils devront s'adapter à l'évolution de la permanence des
soins, tant libérale, qu’hospitalière et offrir une lisibilité d’ac-
cès aux usagers. Des coopérations seront recherchées entre
les SAMU 26 et 07 afin d’améliorer la réponse apportée aux
usagers.
La confirmation diagnostique et la mise en œuvre des traite-
ments relèvent prioritairement des établissements de santé.
Aussi, l’amélioration continue des protocoles de prise en
charge doit être recherchée. S’y ajoutent la réalisation de pra-
tiques de qualité au plus près du patient, en prenant les me-
sures favorisant l’exercice de la chirurgie carcinologique dans
le respect des seuils d’activité fixés par l’INCA. Une réponse
graduée et coordonnée est à rechercher dans ce domaine.
Tels le diabète, la nutrition, l’obésité, l’insuffisance rénale
chronique, le VIH, les rhumatismes inflammatoires chroniques,
la douleur, l’addictologie, la santé mentale, c’est développer
des actions de prévention, de dépistage et des soins curatifs à
l’échelle du territoire.
L’objectif du PMT sera d’organiser une filière de soins en obs-
tétrique avec repérage précoce des grossesses à risque, déve-
loppement du diagnostic anténatal, prise en charge
pluridisciplinaire, mise en place d’un suivi conjoint et amélio-
ration des délais de réponse aux
avis spécialisés, ce qui doit se tra-
duire par un positionnement clair
des activités de niveau 2B de réfé-
rence et niveau 2A de proximité,
l’abaissement du seuil de périnata-
lité de 32 à 30 semaines en néonatalogie afin de répondre à
une demande croissante, le développement de consultations
spécialisées de pédiatrie.
Les hyperspécialisations (ex : lithothritie, chirurgie carcinolo-
gique, matologie, anatomo-pathologie, cytogénétique…)
permettront de limiter les fuites du territoire. Afin de rendre
les filières territoriales de prise en charge lisibles pour la po-
pulation et les adresseurs, notamment s’agissant des soins
critiques ou hyperspécialisés, les équipes médicales territo-
riales seront invitées à concevoir une organisation perfor-
mante.
en favorisant une réflexion sur le développement des
centres de chirurgie ambulatoire et l’Hospitalisation à Domi-
cile (HAD).
Une coordination des projets est également initiée dans le do-
maine des démarches qualité, comme dans celui de l’organi-
sation de la prise en charge des situations sanitaires
exceptionnelles (ex : risque NRBC).
Les angiologues posent des diagnostics cliniques et paracli-
niques des maladies vasculaires et participent à la décision
thérapeutique pour les maladies artérielles, veineuses et lym-
phatiques.
Ils mettent en place des thérapies en cas d’insuffisance vei-
neuse superficielle et d’insuffisance lymphatique et réédu-
quent (thérapie par la marche) les patients porteurs
d’artériopathie des membres inférieurs.
Ils contribuent à l’optimisation du parcours de soins et à la
gestion optimale pluridisciplinaire des patients atteints ou à
risque de maladies vasculaires tels que les accidents vascu-
laires cérébraux (sténose carotidienne), les phlébites des
membres inférieurs et supérieurs, les artériopathies oblité-
rantes des membres inférieurs, les maladies variqueuses,
l’hypertension artérielle, le diabète, les insuffisances rénales
chroniques, etc...
Les 2 secteurs d’exploration vasculaire non invasive
fonctionnent ensemble, avec un système commun de
prise de RDV, de comptes – rendus, d’images médicales
(logiciels Dx Image et système PACS).
Cette plateforme technique et humaine partagée opti-
mise le parcours de soins du patient vasculaire et l’accès
aux comptes rendus et aux images des explorations vas-
culaires non invasives précédentes pour un patient
donné.
Depuis l’ouverture de l’univasculaire en cardiologie,
l’offre d’explorations vasculaires non invasives passe du sim-
ple au triple (16 demi-journées hebdomadaires pour l’en-
semble de l’hôpital, ce qui comprend l’activité du service
imagerie-échodoppler et l’unité vasculaire).
avec les collègues radiologues de l’hôpital pour les explo-
rations vasculaires « invasives » (angioscanner, angio – IRM,
artériographie) et pour la radiologie vasculaire intervention-
nelle ;
avec les médecins des services cliniques de l’hôpital en gé-
néral et en particulier des spécialités qui suivent des patients
à forte prévalence de maladies vasculaires (cardiologie, en-
docrinologie-diabétologie, neurologie, néphrologie, géria-
trie, cancérologie, urgences, tabacologie etc.); un
travail pluridisciplinaire est nécessaire pour la gestion
de certains patients « vasculaires » ;
avec les chirurgiens vasculaires de la Clinique Pasteur, pour
la prise en charge thérapeutique et le suivi (des patients at-
teints de pathologies vasculaires nécessitant une chirurgie ;
avec les médecins de ville, notamment les médecins géné-
ralistes et les angiologues de ville, pour optimiser le dépis-
tage et le suivi partagé de certaines maladies vasculaires
fréquentes dans la population mais sous diagnostiquées,
comme l’artériopathie oblitérante des membres inférieurs ou
la maladie variqueuse.
avec les médecins rééducateurs des centres de rééducation
cardiovasculaire de la région, notamment pour la prise en
charge des artériopathies chroniques des membres infé-
rieurs.
L’équipe de
l’unité vascu-
laire se com-
pose de deux
angiologues
(Drs Boulet et
Darié), d’une
aide soignante
(Séverine) et
d’une secrétaire
(Isabelle).
Le service est
ouvert du lundi
au vendredi de
8h à 17h.
Pour les
e x p l o r a t i o n s
é c h o d o p p l e r
vasculaires en Imagerie dicale au RDC : 3 angiologues et
3 médecins échographistes à raison de 6 demi-journées
par semaine et 2 aides-soignantes.
Echodoppler des artères temporales
Echodoppler des artères du visage avant chirurgie de re-
construction (ORL)
Echodoppler artériel transcrânien
Echodoppler artériel des troncs supraortiques
Echodoppler artériel des artères des membres supérieurs
avec ou sans manœuvres dynamiques
Echodoppler artériel de repérage des artères du thorax
avant prélèvement de lambeau tissulaire libre
Echodoppler des artères digestives
Echodoppler des artères rénales
- Echodoppler de l’aorte abdominale et des artères des mem-
bres inférieurs
Echodoppler des artères péniennes après injection intraca-
verneuse d’edex
Echodoppler de fistule ar-
térioveineuse de dialyse
Echodoppler veineux du
système cave supérieur
Echodoppler artériovei-
neuse du membre supérieur
avant FAV de dialyse
Echodoppler veineux des
membres inférieurs
Echodoppler pour bilan de
la maladie variqueuse
Echodoppler des veines ré-
nales
Echodoppler du sysme
veineux porte
Echodoppler artériovei-
neuse posponction artérielle
ou veineuse pour recherche de faux anévrysme ou fistule ar-
térioveineuse traumatique
Mesure de la pression artérielle systolique à la cheville
(doppler) et calcul des IPS de cheville au repos et à l’effort
(test de Strandness, marche sur tapis roulant)
Mesure de la pression artérielle à l’orteil (orteil chauffé à
44 °C, laser doppler) et calcul des IPS d’orteil
Mesure de la pression artérielle digitale à la main (doigt
chauffé à 44°C, laser doppler) et calcul de l’IPS digital
Mesure de la pression transcutanée en O2 (TcPO2) au mem-
bre inférieur
et
nécessite la coopération du
patient. Pour les patients co-
mateux ou avec des troubles
des fonctions supérieures,
l’apport diagnostique peut
être réduit du fait de l’im-
possibili de réaliser un
protocole d’examen complet.
La médecine vasculaire hospitalière est en plein développe-
ment en France, avec une place complémentaire et transver-
sale par rapport à la médecine vasculaire de ville et aux
spécialités médicales soignant des patients atteints de mala-
dies vasculaires.
De nouveaux champs d’intérêt
diagnostiques et thérapeutiques
s’ouvrent chaque année pour la
médecine vasculaire.
C’est une pratique « hybride » avec
une composante clinique forte et
une composante paraclinique
adaptée. La technologie des ultra-
sons ouvre la voie diagnostique à
tous les patients y compris très
âgés, fragiles, polypathologiques
du fait des performances accrues
par l’évolution technologique et de
l’absence d’effets indésirables no-
tables.
Il peut réaliser des mesures de pression d’orteil (laser doppler, mé-
thode de référence) et de TcPO2 (pression transcutanée partielle de
l’O2 au membre inférieur).
C’est un investissement stratégique car l’apport décisionnel pour
les indications thérapeutiques de revascularisation des artères des
membres inférieurs est majeur.
est le tapis roulant partagé avec les
collègues cardiologues,
complète la plateforme technique de
l’unité vasculaire.
1 / 8 100%

Numéro 40 - Février - Centre Hospitalier de Valence

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !