Le renforcement du lien entre les 6 établissements passe par
la création d’une culture commune au sein de la CHT. Celle-
ci, loin d’effacer les identités propres à chacun des centres
hospitaliers, se nourrira de leur histoire, de leurs expériences
et leurs compétences respectives pour pouvoir prendre en
compte les orientations nationales inscrites dans la loi de
santé publique et les plans nationaux, ainsi que le contexte
économique et financier contraint.
une graduation des soins, intégrant des filières identifiées,
avec une prise en charge allant des soins les plus techniques
au retour à domicile, dont l’HAD
la mise en place d’une filière AVC, intégrant la télémédecine
la consolidation de la filière cancérologique publique
une organisation commune sur l’organisation de la perma-
nence des soins hospitalière
d’accompagner le CH de Die dans le fonctionnement de ses
activités et le CH de Crest dans le développement des activi-
tés de chirurgie ambulatoire
la structuration des plateaux médicotechniques (bloc, ima-
gerie, biologie) et en particulier la création d’un regroupement
territorial d’anatomocytopathologie étendu aux autres éta-
blissements hospitaliers du territoire Sud
l’animation de deux filières gé-
rontologiques de référence avec les
partenaires du secteur social et mé-
dico-social engagés dans la prise en
charge des personnes âgées
la mise en œuvre commune de la
gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et la
mise en commun des moyens logistiques chaque fois que cela
sera possible.
Le projet médical de la CHT retient des projets prioritaires
pour répondre aux besoins de la population. Il organise la ré-
ponse aux besoins de santé de la population :
En particulier faire face à l’augmentation du poids des patho-
logies vasculaires, neurovasculaires et neurologiques, Parmi
ces pathologies, l’accident vasculaire cérébral (AVC) repré-
sente le problème majeur de santé publique. Les maladies
ostéo-articulaires ont notamment pour effet de stimuler la de-
mande en chirurgie en rhumatologie et en chirurgie orthopé-
dique, qu’il s’agit de développer sur le territoire. Les filières
gérontologiques sont à structurer à partir du CHV et des HDN.
La prise en charge des pathologies neurodégénératives, au
premier rang desquelles la maladie d’Alzheimer, fait l’objet
d’un développement particulier. L’importance des besoins liés
aux polypathologies implique également l’accueil et les prises
en charge en service de médecine générale de proximité sur
l’ensemble des sites.
Les services d’urgence sont désormais des structures de soins
indispensables à la prise en charge de la santé de la popula-
tion. Ils devront s'adapter à l'évolution de la permanence des
soins, tant libérale, qu’hospitalière et offrir une lisibilité d’ac-
cès aux usagers. Des coopérations seront recherchées entre
les SAMU 26 et 07 afin d’améliorer la réponse apportée aux
usagers.
La confirmation diagnostique et la mise en œuvre des traite-
ments relèvent prioritairement des établissements de santé.
Aussi, l’amélioration continue des protocoles de prise en
charge doit être recherchée. S’y ajoutent la réalisation de pra-
tiques de qualité au plus près du patient, en prenant les me-
sures favorisant l’exercice de la chirurgie carcinologique dans
le respect des seuils d’activité fixés par l’INCA. Une réponse
graduée et coordonnée est à rechercher dans ce domaine.
Tels le diabète, la nutrition, l’obésité, l’insuffisance rénale
chronique, le VIH, les rhumatismes inflammatoires chroniques,
la douleur, l’addictologie, la santé mentale, c’est développer
des actions de prévention, de dépistage et des soins curatifs à
l’échelle du territoire.
L’objectif du PMT sera d’organiser une filière de soins en obs-
tétrique avec repérage précoce des grossesses à risque, déve-
loppement du diagnostic anténatal, prise en charge
pluridisciplinaire, mise en place d’un suivi conjoint et amélio-
ration des délais de réponse aux
avis spécialisés, ce qui doit se tra-
duire par un positionnement clair
des activités de niveau 2B de réfé-
rence et niveau 2A de proximité,
l’abaissement du seuil de périnata-
lité de 32 à 30 semaines en néonatalogie afin de répondre à
une demande croissante, le développement de consultations
spécialisées de pédiatrie.
Les hyperspécialisations (ex : lithothritie, chirurgie carcinolo-
gique, hématologie, anatomo-pathologie, cytogénétique…)
permettront de limiter les fuites du territoire. Afin de rendre
les filières territoriales de prise en charge lisibles pour la po-
pulation et les adresseurs, notamment s’agissant des soins
critiques ou hyperspécialisés, les équipes médicales territo-
riales seront invitées à concevoir une organisation perfor-
mante.
en favorisant une réflexion sur le développement des
centres de chirurgie ambulatoire et l’Hospitalisation à Domi-
cile (HAD).
Une coordination des projets est également initiée dans le do-
maine des démarches qualité, comme dans celui de l’organi-
sation de la prise en charge des situations sanitaires
exceptionnelles (ex : risque NRBC).