Agence de Presse Sénégalaise

REVUE DE PRESSE DU WEB
Colloque francophone des doctorants en philosophie et sciences sociales
« L’Afrique au cœur de la mondialisation »
Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Agence de Presse Sénégalaise
Colloque international en hommage à Sémou Pathé
Guèye
Dakar, jeudi 31 décembre 2009, par Aboubacar Demba Cissokho.
Un colloque international de philosophie en hommage au professeur
Sémou Pathé Guèye se tient du 5 au 7 janvier à Dakar sur le thème :
‘’L’Afrique au cœur de la mondialisation’’, annonce un communiqué
transmis jeudi à l’APS.
L’ouverture de la manifestation, organisée par des doctorants francophones en philosophie et sciences
sociales, sera présidée par le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Abdou Salam Sall,
le 5 janvier à partir de 9 heures à l’UCAD II.
Des chercheurs vont échanger au cours de ‘’cette rencontre scientifique de haute facture (qui) revêt un
cachet particulier, car elle rend hommage au professeur de philosophie Sémou Pathé Guèye’’, qui en
est l’initiateur, précise la même source.
Une séance spéciale sera accordée, le 7 janvier dans l’après-midi, à Sémou Pathé Guèye (décédé en
mars 2009), sous la présidence du professeur Souleymane Bachir Diagne, indique le communiqué.
Walfadjiri
Hommage au professeur Sémou Pathé Guèye : Il était une fois un philosophe,
un syndicaliste et un intellectuel engagé.
Mercredi 6 Janvier 2010, par Mamadou Sarr
Un colloque en hommage au philosophe décédé Sémou Pathé Guèye
réunit du 5 au 7 janvier 2010 à l’Université Cheikh Anta Diop
universitaires, syndicalistes, hommes politiques et intellectuels de
divers horizons.
La communauté universitaire ainsi que des proches d’ici et
d’ailleurs ont consacré une rétrospective sur la vie et l'œuvre du
philosophe Sémou Pathé Guèye. Cet hommage à l’ancien
responsable du Laboratoire d’études et de recherches philosophiques
sociales contemporaines sur l’Afrique et le monde intervient dix
mois après son décès survenu le 4 mars 2009. Pour le Pr Abdoulaye Elimane Kane : ‘Cette rencontre
est la conséquence d’un devoir de mémoire’ pour perpétuer le ‘legs’ laissé par le Pr Sémou Pathé
Guèye. Parlant du parrain du Colloque francophone des doctorants en philosophie et sciences sociales
dont la thématique principale est ‘l’Afrique au cœur de la mondialisation’, Abdoulaye Elimane Kane
a indiqué qu’il avait ‘l’exigence de l’intellectuel et la logique dans ses recherches et dans tous les
travaux qu’il a dirigés depuis une trentaine d’années’. Ousseynou Kane, chef du département de
philosophie de l’Université de Dakar ( Ucad) ne dira pas autre chose. ‘Si on peut douter que l’âme
soit immortelle, l’esprit ne meurt jamais’, a-t-il déclaré. Avant d’insister sur ‘l’enseignant modèle, un
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tantinet vieille école’ qu’était Sémou Pathé Guèye, qui, aux yeux de Kane, a abattu un travail colossal
au département de philosophie de l’Ucad. ‘Lorsque sa vieille guimbarde tombait en panne, il
n’hésitait pas à marcher pour rejoindre ses élèves. Il a même rejeté des contrats alléchants à
l’étranger. Il s’est toujours mis au service de son pays’, témoigne le chef du département de
philosophie de l’Ucad.Selon Ousseynou Kane, la réputation du défunt philosophe, ‘penseur de la
mondialisation’, dépasse les frontières sénégalaises comme en témoigne la diversité des personnes de
tous horizons venues prendre part au colloque. ‘Il n’y a pas une seule université africaine qui n’a pas
en son sein un ancien étudiant Sémou Pathé Guèye ou ami’. En écho, le président de la Société
internationale de philosophie, William Mc Bride soutient que ‘la contribution de Sémou à la
philosophie mondiale en général et Sénégalaise en particulier est immense’.‘Il était un grand homme
et comme tous les grands hommes, il avait de multiples dimensions. Il était fondamentalement un
intellectuel. Avec sa disparition c’est l’Afrique toute entière qui perd un grand militant de la science
et un mentor pour le Codesria’, a déclaré Ebrahima Sall, secrétaire exécutif du Codesria. Embouchant
la même trompette, Chrystel Le Moing reconnaît que le disparu a joué ‘un rôle de premier plan dans
l’évolution du pays et de l’Afrique’.
D’après elle, le Pr Sémou Pathé Guèye était ‘un homme de terrain et de lutte’. A sa suite, le doyen de
la Faculté des Lettres, où le défunt philosophe a enseigné pendant une vingtaine d'années, le Pr Saliou
Ndiaye soutient que ‘Sémou Pathé Guèye était un des enseignants le plus respecté et le plus
attachant’. Parlant politique du disparu, le Pr Ndiaye est d’avis qu’’il n’était pas le militant d’un parti,
mais des hommes de bien’. ‘Il était le militant d’une démocratie équilibrée qui tient compte des
différences’, résume-t-il.
ILS ONT DIT … ILS ONT DIT…. ILS ONT DIT
Ndèye Ngningue (veuve de Sémou Pathé Guèye) : ‘Je ne l’oublierai jamais, il est toujours dans mon
cœur’
‘Je remercie tous ceux qui ont participé à cette cérémonie d’hommage à mon défunt mari. Cela nous
donne du baume au cœur parce que Sémou était un mari modèle, un bon père de famille. Je remercie
particulièrement les enseignants de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Car cela montre qu’ils
ne l’ont pas oublié. Il est parti, mais ses idées restent toujours d’actualité. Il était un grand travailleur.
A la maison, il travaillait beaucoup et jusque tard dans la nuit. Il lui arrivait de se lever en pleine nuit
pour aller consigner des notes. D’ordinaire, il se levait à quatre heures du matin pour travailler. J’en
avais l’habitude. Je ne l’oublierai jamais, il est toujours dans mon cœur.’
Souleymane Bachir Diagne (Philosophe) : ‘Je partageais avec Sémou la même approche de la
philosophie’
‘Je le connaissais de réputation. Dans les années 80 en fin décembre, je l’ai rencontré pour la
première fois à la fête du journal du parti communiste français : L’Humanité. Et dès notre rencontre
une discussion s’est engagée. Et de cette discussion est née une complicité intellectuelle très forte
entre nous. Je partageais avec Sémou la même approche de la philosophie ; c’est qu’il ne fallait
jamais s’enfermer dans un seul domaine. Sémou s’intéressait à énormément de choses. Par exemple,
nous partagions de réfléchir à la logique, à la philosophie des sciences et des religions également.
Quand nous sommes retrouvés ensemble au département de philosophie, nous avons créé le séminaire
de troisième cycle, qu’il a continué. Je suis heureux de constater que cette conférence continue le
séminaire que nous avions créé ensemble. C’était quelqu’un d’extrêmement dévoué aux étudiants.
Sémou restait derrière ses étudiants. Ils les conduisaient pour en faire des adultes. Et tout le monde
vous le dira. C’est quelqu’un qui a compté pour énormément de gens’.
Pr Alassane Ndaw (Doyen honoraire de Faculté des Lettres de Dakar) : ‘Je n’avais pas les mêmes
idées politiques que lui.
‘J’ai de l’émotion pour Sémou qui a été mon collègue à l’université de Dakar. Je n’avais pas les
mêmes idées politiques que lui. Mais j’ai été étonné par sa largeur d’esprit, sa volonté de coopérer
avec moi. Par exemple, la plupart du temps, nous avons dirigé des thèses ensemble. Il a toujours
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souhaité que je participe au jury des thèses qu’il dirigeait. C’est vous dire que c’était un homme d’une
ouverture d’esprit étonnante’.
Amath Dansokho (ancien camarade de Parti et Sg Pit) : ‘ C’est un devoir de mémoire juste et
remarquable ’
‘Je suis très content de cet hommage rendu à Sémou Pathé Guèye. C’est un devoir de mémoire juste
et remarquable. Il y a des représentants de toutes les disciplines et de toutes les sensibilités comme le
jour de sa mort. Il était intelligent et un grand travailleur. Il était animé d’une volonté extraordinaire.
Il était très soucieux de défendre ses idées, mais dans le même temps très ouvert. C’est ce qui fait
d’ailleurs la densité de ce qu’il nous a légué. Il était un polémiste redoutable, mais avec une
générosité à toute épreuve. Tous les hommages qui lui ont été rendus viennent du cœur à la suite
d’une réflexion profonde. C’est pourquoi, on ne peut qu’être fier de l’Ucad et de tous les intellectuels
venus d’ailleurs. Sémou était un compagnon de nuit comme de jour. Il ne faisait rien sans qu’on en
discute.’
Propos recueillis par Mamadou Sarr.
Le Quotidien
Colloque francophone des doctorants en philosophie : Sémou
Pathé Guèye ressuscité
Mercredi 6 janvier 2010, par M. Diallo
L’ouverture du Colloque francophone des doctorants en philosophie et sciences sociales, qui se tient
du 5 au 7 janvier à l’Ucad, a été une occasion pour les différents participants de rendre un vibrant
hommage au professeur Sémou Pathé Guèye, disparu le 4 mars 2009. Par Mamadou DIALLO
On dit souvent que rien n’est plus vivant qu’un souvenir. Les témoignages portés hier à l’endroit du
professeur Sémou Pathé Guèye par ses pairs philosophes ont été vivants. Pour rendre hommage à cet
illustre professeur de philosophie, disparu le matin du 4 mars 2009 à Paris, l’Ucad et l’Ecole
doctorale Etudes sur l’homme et la société (Ethos) lui ont dédié un colloque. Cette rencontre
francophone des doctorants en philosophie et sciences sociales a été une tribune pour les différents
participants de revenir sur le parcours de Sémou Pathé Guèye.
D’abord, c’est le professeur Abdoulaye Elimane Kane, président du comité scientifique du colloque
qui, sous le regard de la veuve et des enfants de Sémou Pathé Guèye, a tenu à rappeler au public «le
legs précieux» que M. Guèye a laissé au département de philosophie de la Faculté des Lettres et
Sciences humaines de l’Ucad.
«Il a toujours œuvré pour l’exercice sans concession de la pensée. Il n’est plus là mais, sa pensée
demeure. Sémou sera avec nous jusqu’à la fin des temps», lance Ousseynou Kane, le chef du
département de Philosophie de la Flsh.
Le secrétaire exécutif du Codesria, qui regrette lui aussi Sémou Pathé Guèye, précise que l’Afrique
avait perdu, avec cette disparition un grand militant de la cause sociale.
Selon Saliou Ndiaye, le Doyen de la Flsh, c’est la voix d’un homme libre qui s’est éteinte. «Fidèle à
ses convictions politiques, Sémou n’a pas été un homme d’un seul parti mais de tous les partis. Il
combattait les dérives de cette mondialisation sans repère», soutient-il.
La directrice de l’école doctorale Ethos a rendu aussi un vibrant hommage au camarade de Amath
Dansokho. De l’avis de Ramatoulaye Diagne Mbengue, la mondialisation, thème principal du
colloque, occupait un rôle capital dans les travaux de recherches que menait Sémou Pathé Guèye.
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Seneweb.com
Hommage à Sémou Pathé Guèye : La
communauté philosophique salue la
mémoire d’un collègue émérite
5 janvier 2010
Dix mois après son décès survenu le mercredi 4 mars 2009, les
philosophes francophones ont rendu hommage au professeur
Sémou Pathé Guèye. Leurs collègues en Sciences sociales se sont
joints à la cérémonie qui a eu pour cadre le Colloque des
doctorants francophones en philosophie et sciences sociales,
ouvert ce mardi 5 janvier 2010 à Dakar.
En dédiant ce colloque à feu Sémou, la communauté philosophique francophone n’a fait que
s’acquitter de son devoir de reconnaissance à feu professeur Sémou Pathé Guèye. Car, comme l’a
rappelé le professeur Abdoulaye Elimane Kane, c’est Sémou Pathé Guèye qui a transformé le
séminaire de Diplôme d’études approfondies (DEA) de Philosophie de l’université de Dakar en
Colloque regroupant tous les doctorants francophones dans cette discipline.
Tour à tour, ceux qui se sont succédé à la tribune ont magnifié l’œuvre de Sémou Pathé Guèye, qui a
fait ses premiers pas à l’université Cheikh Anta Diop en 1991. «Depuis son recrutement à l’Ucad,
Sémou n’a cessé de participer au rayonnement de la Philosophie à travers le monde», selon les
témoignages du chef de département de philosophie, Ousseynou Kane.
Le Soleil
Colloque francophone des doctorants en philosophie : A la
source de la pensée féconde du Pr. Sémou Pathé Gueye
6 janvier 2010, par Abdoulaye DIALLO et El H. Massiga FAYE.
Le colloque francophone des doctorants en philosophie et sciences sociales, ouvert, hier, à Dakar et
qui se poursuit jusqu’au 7 janvier, a un double objectif : confronter les réflexions et travaux des
jeunes chercheurs mais surtout rendre hommage à son initiateur, le Pr Sémou Pathé Guèye, décédé le
4 mars 2009.
Une première ! Le colloque francophone des doctorants en philosophie et sciences sociales s’est
ouvert, hier, à Dakar, sans son initiateur, Sémou Pathé Guèye. Mais la pensée, féconde du regretté Pr.
Guèye, demeure intacte et suscite un grand intérêt chez ses collègues.
Générosité-Intégrité-Abnégation. Les témoignages sont unanimes : le Pr. Sémou Pathé Guèye faisait
partie des hommes de bien. À l’ouverture de ce colloque interdisciplinaire, un sentiment d’émotion a
abrité chercheurs, jeunes et expérimentés, venus du monde entier, pour échanger sur le thème :
« L’Afrique au cœur de la Mondialisation ». L’explication coule de source. Le Pr Guèye n’était pas
seulement un brillant universitaire.
Une éminence grise
Il eut également la géniale idée d’initier ce colloque francophone des doctorants en philosophie, lieu
d’échanges qui permet à des chercheurs et des doctorants de confronter leurs réflexions et leurs
travaux sur les grands problèmes contemporains qui agitent le monde et, plus particulièrement,
l’Afrique.
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« Maître attentif et bienveillant, Sémou Pathé Guèye voyait en chacun de ses disciples un génie en
puissance et ne rechignait point à porter les plus faibles sur ses épaules pour les hisser jusqu’au plus
haut sommet », a rappelé le chef du département de Philosophie, Ousseynou Kane.
Selon lui, en initiant ce colloque interdisciplinaire, le regretté Pr. Guèye a voulu « non seulement
élargir le triomphe de la recherche en sciences humaines mais aussi donner une belle occasion aux
doctorants francophones de perfectionner leurs outils de recherche et confronter fructueusement leurs
point de vue ».
« Sémou Pathé Guèye certes n’est plus, mais sa pensée elle demeure, bien plus forte que jamais.
Problématique et particulièrement féconde, elle nous interpelle sur tous les registres qu’il aimait
explorer : politique, éthique et épistémologie », a encore soutenu M. Kane.
Doyen de la Faculté des lettres et sciences humaines, le Pr. Saliou Ndiaye, d’une voix empreinte
d’émotion, a indiqué que Sémou Pathé Guèye n’avait qu’un seul parti : le Sénégal.
« Il était une éminence grise qui est resté fidèle à ses convictions », fait remarquer Pr. Ndiaye. Même
sentiment chez le recteur Abdou Salam Sall qui retient de son professeur de philosophie au lycée, sa
croyance au travail. Président du comité scientifique du colloque, le Pr. Abdoulaye Elimane Kane a
magnifié « l’exigence intellectuelle extraordinaire » du Pr. Sémou Pathé Guèye. Ce qui semble être
pour le Pr. Kane, « un cycle dans sa contribution intellectuelle et philosophique et dans la formation
qu’il a donnée à ses étudiants ».
Le Pr. Abdoulaye Elimane Kane d’ajouter que Sémou Pathé s’était donné comme sacerdoce,
« l’éthique de la discussion, essentiellement rationnelle, une des principales exigences de la
philosophie depuis Aristode ».
Walfadjiri
Pr Paulin J. Hountondji, philosophe béninois - 'L'idée d'un
monument qui matérialise le nouvel élan de l'Afrique est la
bienvenue
12 Janvier 2010, par Mamadou SARR & Fatou K. SENE
Premier Africain agrégé en philosophie, en 1966, Paulin J. Hountondji est l'un des 'pères de la
philosophie africaine'. Le Béninois s'est fait aussi connaître par son livre Sur la 'philosophie
africaine' : critique de l'ethnophilosophie*, qui figure parmi les cent meilleurs livres africains du 20e
siècle. A Dakar les 5, 6 et 7 janvier pour les besoins d'un colloque-hommage au philosophe Sémou
Pathé Guèye, décédé en mars 2009, Paulin J. Hountondji se prononce, dans cette première d'entretien,
sur les Etats unis d'Afrique sur la question de la renaissance africaine et le bilan des cinquante ans
d'indépendance de certains pays africains.
Vous êtes le premier Africain agrégé en philosophie, pouvez-vous brièvement revenir sur votre
parcours intellectuel ?
J'ai étudié la philosophie à l'Ecole normale de la rue d'Ulm, en France et là j'ai eu comme enseignant
le philosophe français Paul Ricoeur. Au retour au Bénin, j'ai enseigné la philosophie à l'Université
nationale du Bénin. J'ai été admis à la retraite depuis octobre 2007. Je suis maintenant professeur
émérite. L'une des choses qui me tiennent maintenant à coeur est un centre, un centre modeste, mais
ambitieux que j'ai créé à Porto Novo, au Bénin. Je l'ai baptisé Centre africain des hautes études. Il a
été désigné en 2003 par l'Agence universitaire de la francophonie comme un pôle d'excellence
régionale. Nous avons organisé l'une des premières actions que nous avons engagées grâce au
financement de l'Agence universitaire de la francophonie. Et cela a été d'organiser un atelier entre les
représentants des départements de philosophie de neuf universités ouest-africaines. Le résultat de cet
atelier a été de créer une école doctorale régionale de philosophie. Grâce aux ressources financières
mises à notre disposition, nous avons pu offrir quelques bourses de Dea et organiser quelques solides
missions d'enseignement. Il y a eu six mémoires de Dea qui ont été soutenus dont quelques-uns
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