Avec
Clément Bresson
Fabien Joubert
Uriel Barthélémi - batterie & ordinateur
Simon Drappier - contrebasse
Création musicale : Uriel Barthélémi & Simon Drappier
Scénographie : Bérengère Naulot
Costumes : Emilie Kayser
Lumière : Thomas Costerg
Conseil artistique : Miléna Gilabert
Administration : Anne Delépine
Technique : Julien Cocquerez
Di usion : Claire Masure
Production : Compagnie In Vitro / LA TRAMEDIE
Coproduction : Le Salmanazar - scène de création et de di usion d’Epernay,
Théâtre Ici et Là - Mancieulles
Production subventionnée par la DRAC Champagne-Ardenne, le Conseil général
de la Marne et la Ville de Reims.
La Tramédie est conventionnée avec la Région Champagne-Ardenne/ORCCA et
béné cie de laide à la di usion à létranger et sur le territoire Grand Est.
Avec le soutien de l’Adami et de Césaré, centre national de création musicale.
Remerciements au Conservatoire à rayonnement régional de la Ville de Reims.
Bernard-Marie Koltès
2
MARINE MANE
RECHERCHE/THEATRE/CREATION
Origines du projet - p 4
Intensions de mise en scène - p 5
Le projet musical - p 6
Intentions scénographiques - p 7
Equipe - p 8
Compagnie In Vitro - p 13
Dans la solitude des champs - p 14
Conditions - p 15
Représentations - p 16
SOMMAIRE
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ORIGINES DU PROJET
Cest un projet commun, issu d’un désir mutuel entre les personnes qui forment
cette équipe de travailler ensemble autour du texte Dans la solitude des champs
de coton. Finalement, cela ressemble au sujet de la pièce, car il n’y a pas de
commencement déterminé, mais une demande qui n’a pas de nom, quon
ne peut attribuer à personne en particulier :
Deux acteurs qui, travaillant ensemble sur un projet, aimeraient prolonger cette
rencontre en se confrontant l’un à l’autre sur scène, et qui au sortir d’une répétition
marchent dans la rue, la nuit, commencent à dire les premiers phrases de
La solitude... ; une metteur en scène qui lit Koltès depuis ses débuts au théâtre,
grandit avec, y revient comme on revient à des textes qui nous fondent, et qui sait
qu’un jour il lui faudra achever le désir de s’y confronter ; une scénographe, qui
connaît tous ces protagonistes et imagine déjà ce que donnerait leur collabora-
tion; une rencontre évidente entre Paris et Avignon avec le batteur et le contrebas-
siste; une étape logique avec le créateur lumière et la costumière. La suite, nous
sommes en train de la vivre.
«Parce qu’une rencontre nest pas la résultante de sentiments déjà identiés, de
stratégies conscientes et maîtrisées, mais une épreuve de vérité où chacun est
accouché de sa trajectoire profonde et de ses désirs inavoués.»
Anne Françoise Benhamou, « Théâtre Aujourd’hui » n°5 ; CNDP, 1996
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INTENTIONS DE MISE EN SCENE
Dans la solitude des champs de coton est une pièce sur la mécanique du désir, sur
l’impossibilité de le nommer précisément. Deux hommes, le Dealer et le Client se
font face, à une heure obscure, dans un lieu indé ni. Cest un combat âpre et pourtant
drôle, teinté de la mauvaise foi de ce que lon suppose à l’Autre. On assiste
au dialogue de deux solitudes qui se trouvent enfermées par la question latente
dans toute relation humaine : « Que me veux-tu ? ». Et d’obliger l’autre, par tous les
moyens du discours, à se dévoiler, à répondre au manque fondamental, à accoucher
de sa vérité. Mais aucun ne veut lâcher, aucun ne veut admettre sa demande.
De là l’idée d’un ring, d’un dispositif quadrifrontal où le public participe de cette
maïeutique. Ladresse est directe. Spectateurs, ne sommes-nous pas tous des
clients ? Que venons-nous chercher en nous enfermant dans une salle face à des
acteurs et un texte ? A quel désir ces acteurs doivent-ils répondre ?
Pour que ce processus ait lieu, il nous faut rester entièrement poreux, vivants, dans
un dialogue fragile et réactif. Les trajectoires, les regards, les appuis, ce que le
corps révèle et contredit de la parole seront autant de moyens d’y parvenir.
Il nest pas question de personnages mais de fonctions, qui nexistent que dans le
rapport à l’Autre, en miroir.
La musique est nécessaire à la mise en abyme de cet échec de la rencontre.
Comme dans certains arts martiaux, les musiciens assistent, accentuent, provoquent la
parole, aident les acteurs à se mouvoir, les malmènent et les accompagnent « au sens
strict du terme »
Marine Mane
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