L’Institut d’Émission d’Outre-Mer est la banque centrale des collectivités d’outre-mer du Pacifique (Nouvelle-Calédonie,
Polynésie française et Wallis-et-Futuna), dont la monnaie est le franc Pacifique (F CFP). Etablissement public national, il veille
au bon fonctionnement du système bancaire en liaison avec les organismes nationaux concernés et conduit la politique
monétaire. L’IEOM apporte aussi ses services à la communauté bancaire, aux pouvoirs publics, aux entreprises et aux
particuliers. Par ailleurs, il assure le rôle d’observatoire économique et financier des économies ultramarines.
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Communiqué de presse
Paris, le 9 juillet 2014
Les balances des paiements de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie
française : une mise en perspective (2000-2012)
L’Institut d’émission d’Outre-mer publie une note tirant les principaux enseignements des
balances des paiements de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française entre 2000
et 2012.
La balance des paiements retrace l’ensemble des échanges d’une économie avec l’extérieur1 et
constitue un instrument d’analyse des économies. Mises en perspective sur la période 2000 – 2012,
les balances des paiements de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie française éclairent les
trajectoires très différentes suivies par ces deux économies :
- En Nouvelle-Calédonie, les besoins croissants en biens et services liés à la construction de deux
usines métallurgiques expliquent l’accentuation, à partir de 2005, du déficit des transactions
courantes. En contrepartie, la Nouvelle-Calédonie a bénéficié d’entrées de capitaux très
importantes au titre des investissements directs dans la deuxième moitié de la période.
- En Polynésie française, la situation est en quelque sorte inverse : si la spécialisation dans le secteur
touristique permet au territoire de dégager des excédents récurrents du solde des services, elle ne
lui permet pas, à elle seule, de compenser le déficit des échanges de biens. Aussi, le léger
excédent des transactions courantes de la Polynésie française s’explique notamment par les
excédents liés aux revenus et aux transferts courants.
Les deux territoires affichent un faible taux d’ouverture et un solde négatif des échanges de biens et
services.
Enfin, une balance des paiements représentative de la zone franc Pacifique dans son ensemble peut
être calculée en « combinant » la balance de la Nouvelle-Calédonie et celle de la Polynésie française :
cette balance globale de la zone montre depuis 2008 un déficit des transactions courantes de la zone,
financé par des entrées nettes d’investissements directs.
Pour lire :
-
la Note de l’Institut d’Emission : Les balances des paiements de la Nouvelle-Calédonie et de la
Polynésie française (2000-2012)
-
et la Note expresse : Les balances des paiements de la Nouvelle-Calédonie et de la Polynésie
française : une lecture de moyen terme (2000-2012)
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1
La balance des paiements retrace, dans son compte de transactions courantes, les échanges de biens,
services, revenus et transferts courants et, dans son compte financier, les investissements directs,
investissements de portefeuille et autres investissements.
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