“ L’Esquisse verte – Conférences 2004-2005 – Concours co-organisé par L’Arene et l’Ademe IdF”
Page 4
Présentation générale
Le concours de l’Esquisse Verte a un double objectif :
1. Inviter les étudiants des écoles d’architecture d’Ile de France à concevoir un projet
d’architecte ou d’urbanisme sur un programme qu’ils fixent eux-mêmes sur un site de leur choix. Les
seules contraintes exposées dans le programme sont d’intégrer la qualité environnementale et les
multiples dimensions des démarches du développement durable, de participer à la qualité de
l’architecture des espaces et de l’environnement et de développer de nouvelles logiques de projets.
2. Offrir un cycle de conférences pour apporter aux étudiants des connaissances en matière
d’architecture environnementale qu’ils n’avaient peut-être pas acquises pendant leurs études. La
diversité des conférenciers, tant dans leurs domaines d’interventions que sur les conditions
d’exercice dues à leur localisation, le rythme soutenu des conférences et la pluralité des thèmes
abordés ont participé à nourrir les informations qui leur étaient dispensées.
Ces conférences ont été suivies par les participants au concours et par un public plus large
composé d’étudiants, d’enseignants et de professionnels en exercice, grâce aux informations affichées
dans les écoles et parues sur le site de l’ARENE.
Vingt conférences ont été organisées entre le mois de novembre 2004 et le mois de mai 2005 afin
de démontrer que des programmes de qualité environnementale sont réalisés, depuis de longues années
pour certains ; qu’il de ne s’agit ni d’utopies, ni d’expériences sans retour ; que des maîtres d’ouvrages les
ont commandés ; que des gens les habitent et qu’ils font la preuve de leur pérennité.
Des intervenants d’Europe du Nord ont bien sûr été invités compte tenu des nombreuses
communications à leur sujet mais aussi d’Europe du Sud sur lesquels il existe moins de publications.
Pourtant c’est l’architecte italien Mario Cuccinella qui sera récompensé pour ses projets par le prix Energy
Performance + Architecture Award lors du salon Interclimat en janvier 2006.
D’une conférence à l’autre, les étudiants on pu écouter, dialoguer avec des architectes, des
urbanistes, des ingénieurs, des paysagistes impliqués, depuis longtemps pour certains, dans l’urbanisme
et la construction de bâtiments en harmonie avec notre planète en limitant les dégâts que l’homme lui
inflige.
Deux conférences complémentaires se sont tenues chaque jour. Celles de l’après-midi apportant un
éclairage technique sur les théories exposées le matin.
Dans un but pédagogique les grands thèmes essentiels ont été présentés pour aborder
correctement l’élaboration d’un projet architectural. Les intervenants ont exposé leurs motivations, leur
histoire, des exemples d’opérations ou de recherches. Il n’était pas question de proposer des modèles
mais de montrer que chaque opération est unique : dans leur exercice, les futurs professionnels devront
imposer la meilleure qualité d’aménagement de l’espace, la meilleure qualité architecturale dans une
volonté de protection sociale et de l’environnement. Les moyens pour y arriver sont aussi nombreux que
les contextes dans lesquels s’inscrivent ces opérations.
Françoise-Hélène JOURDA, présidente du jury de l’Esquisse Verte 2002, a ouvert le cycle de
conférences en déclarant qu’à l’avenir on ne fera plus appel à des architectes ou des urbanistes non
impliqués dans une démarche environnementale. Le ton était donné !
A la suite, les architectes italiens défendant depuis de longues années l’architecture
environnementale, de qualité et parfaitement contemporaine, mettent en pièce le raisonnement des
détracteurs qui opposent encore architecture écologique et qualité architecturale contemporaine. De
surcroît, ils affirment tous deux travailler avec la liste des 14 cibles HQE® sur leur table…
Au fil des conférences, les architectes anglais, allemands et belge, et leur BET, ont introduit une
démarche plus militante approfondissant les multiples secteurs de la qualité environnementale et
développant le volet social sans lequel nous repartirions vers des prouesses esthétiques, techniques qui
seraient encore un fois éloignées des demandes, des préoccupations et de la compréhension des
habitants.
La preuve architecturale ainsi faite, le volet social positionné, les aspects techniques, l’air, l’eau, la
santé, le déplacement, la mobilité ont été traités.
Deux expériences d’urbanistes anglais et allemand ont été mises en parallèles. Les auditeurs ont pu
apprécier que, avec des approches différentes, ils concourraient vers le même but : impliquer les habitants
et avec eux concevoir des territoires de qualité environnementale pour accueillir des bâtiments HQE® .
Ce cycle de conférences a été clos par un architecte français, qui a suivi la formation permanente
de l’École Nationale Supérieure d'Architecture de Paris la Villette « ingénierie et architecture à haute