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Les textes suivants sont disponibles sur www.econospheres.be:
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Pour une introduction historique aux racines idéologiques du Produit Intérieur Brut
(PIB) : Erik Rydberg, Le Produit Intérieur Brut (PIB),
http://www.econospheres.be/spip.php?article90
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Pour une analyse critique du PIB et une présentation d'indicateurs alternatifs:
Isabelle Cassiers et Géraldine Thiry, Au-delà du PIB: réconcilier ce qui compte et
ce que l'on compte, http://www.econospheres.be/spip.php?article64
Isabelle Cassiers et Catherine Delain, La croissance économique ne fait pas le
bonheur: les économistes le savent-ils?
http://www.econospheres.be/spip.php?article42
Ricardo Cherenti, Le PIB est-il un bon indicateur?,
http://www.econospheres.be/spip.php?article26
Philippe Defeyt, Le social et l'environnement: des indicateurs alternatifs au PIB,
http://www.econospheres.be/spip.php?article89
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Pour une mise en perspective critique d'un indicateur en vogue, l'empreinte
écologique:
Samir Amin, La question écologique et le développement prétendu durable,
http://www.econospheres.be/spip.php?article77
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Pour une analyse pédagogique et critique de ces nouveaux instruments:
Michel Husson, Les indicateurs pour les nuls,
http://www.econospheres.be/spip.php?article53
Les indicateurs alternatifs en économie : fin d’une cécité morale ou
introduction de nouvelles incohérences comptables?
Le PIB fait partie de ces quelques indicateurs qui structurent l’économie et influencent les
politiques publiques. Cette abréviation se trouve pourtant depuis plusieurs années au centre
d’une controverse autour de la nature morale de ce qu’il compte. La pollution d’une rivière
ou la lutte contre la malnutrition en Afrique, le PIB y verra une création de valeur ajoutée.
A l’heure des crises économique mais aussi sociale, écologique, alimentaire ou énergétique,
peut-on encore se contenter d’un outil de mesure qui souffre de cécité morale et aussi, de
quelques omissions comptables (tout ce qui n’est pas marchand!) ?
Pour beaucoup la réponse est négative, chacun y va alors d’un nouvel indicateur (IDH, GPI,
IPF, IPH, ISS…), plus précis, plus éthique…plus en adéquation avec l’idée du bonheur et
d’une économie plus soutenable.
N’y a-t-il cependant aucun risque à démultiplier de la sorte les indicateurs? Celui peut-être
d’introduire de nouvelles incohérences? L’indicateur en tant que reflet statistique de la
réalité est par essence imparfait, mais jamais, dénué d’enjeux politiques. Ainsi, à quand un
indicateur mettant mieux en évidence les rapports de pouvoir qui traversent la sphère de
l’économie ?
Econosphères est un réseau pour ramener les questions économiques à l’intérieur
du débat démocratique.
Bruno Bauraind
Coordinateur Econosphères
[email protected]
0474/ 35 15 44
Econosphères c/o Gresea
11, rue Royale – 1000 Bruxelles
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