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fonctionnant à vide. On relève la tension aux bornes de la machine à vide en fonction de la vitesse (donnée par la
dynamo tachymétrique) pour plusieurs valeurs de E. En déduire K (unité ?).
II.4. Le moment d’inertie et les frottements.
Dans cette partie, nous allons réaliser deux expériences différentes afin de pouvoir séparer les paramètres.
Nous allons supposer que les frottements fluides du banc de machine sont négligeables par rapport aux
frottements secs.
• Dans un premier temps, nous allons travailler avec la seconde machine à vide. On alimente la première
machine sous une tension continue puis on coupe brutalement l’alimentation du moteur. On relève la réponse de
la dynamo tachymétrique.
rq : pour couper l’alimentation, on doit retirer rapidement le fil (inutile d’appuyer sur le bouton on/off de
l’alimentation, on caractériserait la lente décroissance de tension de l’alimentation). Il est cependant
déconseillé d’interrompre brutalement un courant sous risque d’apparition d’un arc électrique. Pour
contourner ce problème, on peut réaliser le montage suivant :
La diode sert à assurer la continuité du courant dans la MCC lorsque l’on ouvre l’interrupteur. Observer le
courant dans le moteur pour vérifier qu’il s’interrompt très rapidement (bien plus vite que la vitesse).
- L’hypothèse sur la prépondérance des frottements secs est-elle justifiée ?
- En déduire le rapport Co/J (ajuster sous IGOR).
• On réalise maintenant le même essai que précédemment, mais en branchant une charge suffisante sur la
seconde machine, afin d’appliquer à la première un couple résistant proportionnel à Ω. On fera en sorte que le
couple résistant soit prépondérant par rapport aux frottements, excepté pour les très basses vitesses.
- Réécrire les équations dans ce cas et en déduire l’hypothèse faite sur le rôle de l’inductance de la
seconde machine.
- Faire une mesure précise de la résistance de charge et en déduire le moment d’inertie J à partir d’un
ajustement sous IGOR.
- En déduire le moment du couple de frottement sec Co.
• L’exploitation des courbes précédentes n’est pas très satisfaisante. En effet, la décroissance exponentielle
ne dure que jusqu’à ce que la machine s’arrête. La portion d’exponentielle disponible n’est pas suffisante
pour identifier les paramètres de notre modèle avec assez de fiabilité. Il est préférable de remonter à Co par
une mesure de la somme des pertes fer et des pertes mécaniques en fonction de la vitesse à partir de l’essai
suivant
On mesure la puissance absorbée et on soustrait les pertes Joule dans le moteur. On obtient alors la somme
des pertes fer et mécaniques. On recommence cet essai pour différentes vitesses de rotation, c’est à dire pour
différentes tensions d’entrée. Compte tenu de la forme de la décroissance de la vitesse lors de l’essai de lâché
à vide, on doit avoir une évolution linéaire de la somme des pertes fer et mécaniques en fonction de la
vitesse. La pente de la droite étant le couple de frottement sec global du banc.
Si l’évolution de la somme des pertes en fonction de la vitesse n’est pas linéaire, que peut-on conclure ?
III. Rendement du moteur et de l’ensemble moteur-génératrice.
• remarque préliminaire : Afin de pouvoir interpréter la courbe de rendement, nous allons faire en sorte de
travailler à vitesse constante, quelle que soit la charge. Il faudra donc ajuster régulièrement la tension
d’alimentation U de notre moteur afin de compenser la chute de vitesse provoquée par une augmentation de
charge. La vitesse étant constante, on pourra supposer que la somme des « pertes fer » et des « pertes
mécaniques » reste constante pour tous les points de fonctionnement étudiés.
• relevés expérimentaux : on réalise le câblage suivant