GEMALTO N.V. Société anonyme de droit néerlandais, dont le siège social est à Amsterdam, Pays-Bas et l’adresse est Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas INFORMATION IMPORTANTE Le document ci-après est une traduction libre en français du prospectus établi en langue anglaise par Gemalto N.V. relatif à l’admission aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris de 21 985 104 actions ordinaires émises le 2 juin 2006 par Gemalto N.V. dans le cadre de la réalisation de la première étape du rapprochement de Gemalto N.V. et de Gemplus International S.A. Ledit prospectus a été approuvé le 30 juin 2006 par l’autorité néerlandaise des marchés financiers (Autoriteit Financiële Markten) et notifié à l’Autorité des marchés financiers conformément au mécanisme de passeport européen prévu par la Directive « prospectus » n° 2003/71/CE. Le certificat d’approbation de l’autorité néerlandaise des marchés financiers a reçu le numéro C. 06-0046 en date du 30 juin 2006 de l’Autorité des marchés financiers et est disponible sur le site Internet de l’Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org). Seule la version originale en langue anglaise dudit prospectus, disponible sur le site Internet de Gemalto N.V. (www.gemalto.com), fait foi. Le document ci-après est mis à la disposition du public à titre d’information uniquement et ne saurait engager la responsabilité de Gemalto N.V. GEMALTO N.V. (anciennement dénommée Axalto Holding N.V.) Société anonyme de droit néerlandais, dont le siège social est à Amsterdam, Pays-Bas et l’adresse est Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas ADMISSION AUX NÉGOCIATIONS SUR LE MARCHÉ EUROLIST D’EURONEXT PARIS DE 21 985 104 ACTIONS ORDINAIRES D’UNE VALEUR NOMINALE DE 1,00 EURO PAR ACTION Ce prospectus est publié dans le cadre de l’admission aux négociations (l’« Admission aux Négociations »), à la demande de Gemalto N.V., anciennement dénommée Axalto Holding N.V. (« Gemalto » ou l’« Emetteur »), de 21 985 104 actions ordinaires nouvelles (les « Actions Nouvelles ») sur l’Eurolist d’Euronext Paris. Ce prospectus ne constitue pas une offre d’actions par ou au nom de Gemalto. Les Actions Nouvelles ont été émises dans le cadre du rapprochement de l’Emetteur et de Gemplus International S.A. Pour plus de renseignements sur ce rapprochement, voir Partie I - « Le Rapprochement » commençant page 13 du présent prospectus. A la date du présent prospectus, 40 578 435 actions ordinaires de l’Emetteur (les « Actions Existantes ») sont admises aux négociations de l’Eurolist d’Euronext Paris sous le symbole « GTO ». L’Emetteur considère que l’Admission aux Négociations des Actions Nouvelles sera réalisée sans délai à compter de la remise par l’Autorité néerlandaise des Marchés Financiers (Autoriteit Financiële Markten, l’« AFM Néerlandaise ») d’un certificat d’approbation de ce prospectus accompagné d’une copie du prospectus approuvé à l’Autorité française des marchés financiers (l’« AMF »). TOUTE DÉCISION D’INVESTISSEMENT DANS DES ACTIONS GEMALTO COMPORTE DES RISQUES. VOIR LA SECTION « FACTEURS DE RISQUES » COMMENÇANT PAGE 1 DU PRÉSENT PROSPECTUS POUR CONNAÎTRE CES RISQUES. Ce document constitue un prospectus au sens de l’Article 3 de la Directive européenne « Prospectus » (2003/71/CE) et a été préparé conformément à l’Article 3 de la loi néerlandaise sur les valeurs mobilières de 1995 (Wet Toezicht Effectenverkeer 1995) et aux règles y afférentes. Ce prospectus a été approuvé par l’AFM Néerlandaise le 30 juin 2006 et a fait l’objet d’un certificat d’approbation transmis à l’AMF accompagné d’une copie du présent prospectus. CONSEIL FINANCIER DE L’ÉMETTEUR DANS LE CADRE DU RAPPROCHEMENT ENTRE GEMALTO ET GEMPLUS DEUTSCHE BANK AG Date du prospectus : le 30 juin 2006 Ce prospectus est disponible sur le site Internet de l’Emetteur (www.gemalto.com) ainsi que sans frais sur demande auprès de l’Emetteur à l’adresse suivante : Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas Notice Importante Deutsche Bank AG a agit en qualité de conseil financier de l’Emetteur dans le cadre du Rapprochement (tel que défini ci-après), et Deutsche Bank AG, succursale de Paris (collectivement avec Deutsche Bank AG, « Deutsche Bank ») agit en qualité d’établissement présentateur de l’Offre (telle que définie ci-après). Deutsche Bank ne saurait être tenue pour responsable des informations contenues dans ce prospectus relatives à l’Emetteur, son activité, ses actifs, ses opérations, sa situation financière, sa capitalisation ou ses perspectives. A l’exception de l’information présentée dans la Partie I - « Le Rapprochement » du présent prospectus, Deutsche Bank n’a pas vérifié indépendamment l’information contenue dans le présent prospectus et Deutsche Bank ne fait aucune déclaration ou garantie ni ne prend aucun engagement, exprès ou implicite, et aucune responsabilité ne sera assumée par Deutsche Bank s’agissant du caractère exact ou complet de cette information. Toute personne en possession du présent prospectus reconnaît qu’elle ne se fonde pas sur Deutsche Bank ou sur l’un de ses affiliés s’agissant de ses recherches relatives à l’information contenue dans le présent prospectus (autre que l’information contenue dans la Partie I - « Le Rapprochement » du présent prospectus). Table des matières Page RÉSUMÉ ...................................................................................................................................................................... I FACTEURS DE RISQUES.........................................................................................................................................1 1. RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ DE GEMALTO ..................................................................................1 1.1. RISQUES LIÉS À LA CROISSANCE DES APPLICATIONS DE TÉLÉCOMMUNICATION MOBILE ET SERVICES FINANCIERS ..............................................................................................................................1 1.2. INCERTITUDES LIÉES À CERTAINES APPLICATIONS ENCORE À UN STADE PRÉCOCE DE DÉVELOPPEMENT .....................................................................................................................................1 1.3. RISQUES LIÉS À L’ÉVOLUTION RAPIDE DE LA TECHNOLOGIE DES CARTES À MICROPROCESSEUR ..............2 1.4. RISQUES LIÉS À L’APPROVISIONNEMENT EN PUCES, COMPOSANT CLÉ DE LA CARTE À MICROPROCESSEUR ..................................................................................................................................2 1.5. RISQUES LIÉS À L’OPTIMISATION DES CAPACITÉS DE PRODUCTION DE CARTES À PUCE ............................3 1.6. RISQUES LIÉS AU NON-RESPECT DES NORMES ET CRITÈRES IMPOSÉS PAR LES ORGANISMES PROFESSIONNELS DONT SONT MEMBRES LES CLIENTS DE GEMALTO ........................................................3 1.7. RISQUES LIÉS À LA PROTECTION DES INFORMATIONS CONFIDENTIELLES ET DES CARTES PRÉPAYÉES ...............................................................................................................................................3 1.8. RISQUES LIÉS À DES DÉFAUTS DE FABRICATION DANS LES PRODUITS DE GEMALTO .................................4 1.9. RISQUES LIÉS À LA PROTECTION DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE .........................................4 1.10. RISQUES LIÉS À L’ÉVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE DE TIERS ET À LA HAUSSE DU MONTANT DES REDEVANCES SUR LICENCE................................................................................................................4 1.11. RISQUES LIÉS À LA SAISONNALITÉ DES VENTES DANS LE SEGMENT « TÉLÉPHONIE MOBILE »...................5 1.12. RISQUES DE MARCHÉ (TAUX, CHANGE, LIQUIDITÉ, ACTIONS) ...................................................................5 1.12.1. Risques de taux de change............................................................................................................5 1.12.2. Risques de liquidité ......................................................................................................................5 1.13. RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS INTERNATIONALES DE GEMALTO ..............................................................6 1.14. RISQUES LIÉS AUX ACQUISITIONS ET ENTREPRISES COMMUNES ...............................................................6 1.15. RISQUES LIÉS À LA RÉGLEMENTATION EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT, D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ .................................................................................................................................................6 2. RISQUES LIÉS AU SECTEUR D’ACTIVITÉ........................................................................................7 2.1. RISQUES LIÉS À LA CONCURRENCE ...........................................................................................................7 2.2. RISQUES LIÉS À L’ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE ......................................................................................8 2.3. RISQUES LIÉS AU DÉCHIFFREMENT DES PROGRAMMES DE CRYPTAGE ......................................................8 3. RISQUES LIÉS À LA RÉORGANISATION ET À LA CONSTITUTION DE GEMALTO EN TANT QU’ENTITÉ INDÉPENDANTE.............................................................................................8 3.1. RISQUES LIÉS À LA CONCLUSION DU CONTRAT DE SÉPARATION AVEC SCHLUMBERGER ..........................8 3.2. RISQUES LIÉS AU FINANCEMENT DE GEMALTO ........................................................................................9 3.3. DÉPENDANCE À L’ÉGARD DES DIRIGEANTS ET DES SALARIÉS CLÉS ..........................................................9 4. FACTEURS DE RISQUES LIÉS AUX ACTIONS NOUVELLES ET AU RAPPROCHEMENT .................................................................................................................................9 4.1. LES FLUCTUATIONS DU MARCHÉ PEUVENT RÉDUIRE LA VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIONS NOUVELLES GEMALTO DANS LA MESURE OÙ LA PARITÉ D’ÉCHANGE EST FIXE.........................................9 4.2. L’INTÉGRATION DE GEMALTO ET DE GEMPLUS POURRAIT S’AVÉRER DIFFICILE ET ONÉREUSE ET NE PAS GÉNÉRER LES BÉNÉFICES ET SYNERGIES ESCOMPTÉS ...............................................................9 4.3. LES ENGAGEMENTS PRIS PAR GEMALTO ET GEMPLUS EN VUE D’OBTENIR L’APPROBATION DES AUTORITÉS 4.4. RÉGLEMENTAIRES POURRAIENT RÉDUIRE LES BÉNÉFICES ATTENDUS DU RAPPROCHEMENT ET AFFECTER LE PRIX DES ACTIONS ...........................................................................10 LES CLAUSES DE CHANGEMENT DE CONTRÔLE CONTENUES DANS LES CONTRATS GEMPLUS POURRAIENT AVOIR UN IMPACT DÉFAVORABLE SUR LE NOUVEAU GROUPE GEMALTO ...........................10 i 4.5. 4.6. 4.7. LES RÉSULTATS ET LA SITUATION FINANCIÈRE DE GEMALTO POURRAIENT DIFFÉRER SIGNIFICATIVEMENT DE CEUX PRÉSENTÉS DANS LES ÉTATS FINANCIERS COMBINÉS RÉSUMÉS PRO FORMA NON AUDITÉS RELATIFS AU RAPPROCHEMENT INCLUS DANS LE PRÉSENT PROSPECTUS ...........................................................................................................................................11 SI L’OFFRE EST RETIRÉE OU DÉCLARÉE SANS SUITE, POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT, GEMALTO RESTERA DÉTENTRICE DE 43,44 % DES ACTIONS GEMPLUS, CE QUI POURRAIT AVOIR UN IMPACT SIGNIFICATIF SUR LA RÉALISATION DES BÉNÉFICES ET DES SYNERGIES ESCOMPTÉS DU RAPPROCHEMENT ..........................................................................................................11 LA VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIONS GEMALTO POURRAIT BAISSER SUITE À L’ AUGMENTATION DU NOMBRE D’ACTIONS EN CIRCULATION OU SI UN ACTIONNAIRE SIGNIFICATIF CÉDAIT UN NOMBRE IMPORTANT D’ ACTIONS GEMALTO ...................................................12 PARTIE I. LE RAPPROCHEMENT ...................................................................................................................13 PARTIE II. INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR .......................................................................18 1. PRÉSENTATION DE GEMALTO.........................................................................................................18 1.1. PERSONNES RESPONSABLES DE L’INFORMATION CONTENUE DANS LE PROSPECTUS ...............................18 1.2. DÉCLARATION DES PERSONNES RESPONSABLES DU PROSPECTUS ...........................................................18 2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES ......................................................................................18 2.1. NOMS ET ADRESSES DES CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES.............................................................18 2.1.1. Responsables du contrôle des comptes annuels de Gemalto N.V...............................................18 2.1.2. Responsables du contrôle des comptes consolidés de Gemalto N.V. établis selon les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne .........................................................18 3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SELECTIONNÉES......................................................................18 4. FACTEURS DE RISQUES ......................................................................................................................19 5. INFORMATIONS CONCERNANT GEMALTO .................................................................................20 5.1. HISTOIRE ET ÉVOLUTION DE GEMALTO ..................................................................................................20 5.1.1. Raison sociale et nom commercial de Gemalto..........................................................................20 5.1.2. Lieu et numéro d’enregistremenr ...............................................................................................20 5.1.3. Date de constitution et durée......................................................................................................20 5.1.4. Siège social, forme juridique et législation applicable ..............................................................20 5.1.5. Événements importants dans le développement des activités de Gemalto .................................22 5.2. INVESTISSEMENTS..................................................................................................................................23 6. APERÇU DES ACTIVITÉS ....................................................................................................................24 6.1. PRINCIPALES ACTIVITÉS .........................................................................................................................28 6.1.1. Description de la nature des opérations de Gemalto et de ses principales activités..................28 6.1.1.1. Vue d’ensemble de la technologie utilisée par Gemalto ............................................................28 6.1.1.2. Production..................................................................................................................................34 6.1.2. Principaux nouveaux produits et/ou services.............................................................................36 6.2. PRINCIPAUX MARCHÉS ...........................................................................................................................36 6.2.1. Présentation du marché des cartes et terminaux de paiement ...................................................36 6.2.1.1. Cartes .........................................................................................................................................37 6.2.1.2. Les applications émergentes ......................................................................................................44 6.2.1.3. Les terminaux de paiement.........................................................................................................45 6.2.2. Description des activités de Gemalto .........................................................................................45 6.2.2.1. Cartes .........................................................................................................................................46 6.2.2.2. Terminaux de paiement et matériel ............................................................................................54 6.2.3. Organisation géographique .......................................................................................................55 6.3. ABSENCE D’ÉVÉNEMENTS EXCEPTIONNELS ...........................................................................................55 6.4. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE .................................................................................................................55 6.5. DÉCLARATIONS RELATIVES À LA POSITION CONCURRENTIELLE .............................................................56 6.6. QUALITÉ, SÉCURITÉ ET NORMES.............................................................................................................58 6.7. CONTRÔLE INTERNE ...............................................................................................................................60 6.8. RÉGLEMENTATION APPLICABLE : CONTRÔLE DES EXPORTATIONS, ENVIRONNEMENT ............................60 6.9. FOURNISSEURS.......................................................................................................................................61 6.10. CLIENTS .................................................................................................................................................62 6.11. MARKETING ET DISTRIBUTION ...............................................................................................................62 ii 6.12. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. ASSURANCES ET COUVERTURES DE RISQUES ..........................................................................................63 6.12.1. Assurance et police de prévention des risques ...........................................................................63 6.12.2. Organisation ..............................................................................................................................63 6.12.3. Principales polices d’assurances ...............................................................................................64 6.12.4. Budget global et conservation des risques .................................................................................65 ORGANIGRAMME .................................................................................................................................65 7.1. DESCRIPTION DU GROUPE ET PLACE DE GEMALTO DANS LE GROUPE .....................................................65 7.2. LISTE DES FILIALES IMPORTANTES DE GEMALTO ...................................................................................66 PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS ......................................................67 8.1. IMMOBILISATIONS CORPORELLES IMPORTANTES Y COMPRIS LES PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES LOUÉES, ET TOUTE CHARGE MAJEURE PESANT DESSUS ...........................................................................67 8.2. QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES POUVANT INFLUENCER L’UTILISATION PAR GEMALTO DE SES IMMOBILISATIONS CORPORELLES .....................................................................................................67 EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT.................................................67 9.1. INTRODUCTION ......................................................................................................................................67 9.2. PRINCIPAUX FACTEURS DÉTERMINANT LE CHIFFRE D’AFFAIRES ............................................................67 9.3. PRINCIPAUX FACTEURS DÉTERMINANT LA MARGE BRUTE ......................................................................72 9.4. AUTRES FACTEURS DÉTERMINANT LE RÉSULTAT ...................................................................................74 9.5. PREMIÈRE ADOPTION DES IFRS .............................................................................................................77 9.6. RÉSULTATS DES TROIS EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2003, 2004 ET 2005...............................78 9.6.1. Exercice clos le 31 décembre 2004 comparé à l’exercice clos le 31 décembre 2005 ................79 9.6.2. Exercice clos le 31 décembre 2003 comparé à l’exercice clos le 31 décembre 2004 ................84 9.7. ENGAGEMENTS HORS BILAN ..................................................................................................................89 9.8. RISQUES DE MARCHÉ .............................................................................................................................90 9.9. PRINCIPES ET ESTIMATIONS COMPTABLES ..............................................................................................91 9.10. NOUVELLES NORMES COMPTABLES .......................................................................................................93 9.11. CHANGEMENTS OU IMPACTS SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION DE L’ÉMETTEUR ..........................................................................................................93 TRÉSORERIE ET CAPITAUX ..............................................................................................................93 10.1. CAPITAUX DE GEMALTO À COURT ET LONG TERME................................................................................93 10.2. SOURCE ET MONTANT DES FLUX DE TRÉSORERIE DE GEMALTO .............................................................94 10.3. CONDITIONS D’EMPRUNT ET STRUCTURE DE FINANCEMENT DE GEMALTO ............................................96 10.4. RESTRICTIONS À L’UTILISATION DES CAPITAUX .....................................................................................97 10.5. SOURCES DE FINANCEMENT ATTENDUES NÉCESSAIRES POUR HONORER LES PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS FUTURS ET LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES IMPORTANTES PLANIFIÉES ............97 RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES ...............................................97 INFORMATION SUR LES TENDANCES............................................................................................98 12.1. PRINCIPALES TENDANCES AYANT AFFECTÉ LA PRODUCTION, LES VENTES ET LES STOCKS, LES COÛTS ET LES PRIX DE VENTE .................................................................................................................98 12.2. TENDANCES CONNUES, INCERTITUDES OU DEMANDES OU ENGAGEMENTS OU ÉVÈNEMENTS RAISONNABLEMENT SUSCEPTIBLES D’INFLUER SENSIBLEMENT SUR LES PERSPECTIVES DE L’EMETTEUR AU MOINS POUR L’EXERCICE EN COURS ............................................................................99 PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE ............................................................................99 ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE ......................................................................................................................99 14.1. IDENTIFICATION DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE ............................................................................................................................99 14.1.1. Conseil d’administration............................................................................................................99 14.1.2. Cadres dirigeants .....................................................................................................................104 14.1.3. Relations familiales ..................................................................................................................109 14.1.4. Informations légales.................................................................................................................109 14.2. CONFLITS D’INTÉRÊTS .........................................................................................................................109 RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES.................................................................................................110 15.1. RÉMUNÉRATION BRUTE GLOBALE DES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE .................................................................110 iii 15.1.1. 15.1.2. 15.1.3. 16. 17. 18. 19. 20. Rémunération des membres du Conseil d’administration et des Directeurs généraux ............110 Options de souscription ou d’achat d’actions consenties à chaque mandataire social ...........113 Options de souscription ou d’achat d’actions exercées par les mandataires sociaux au cours de l’exercice 2005 .....................................................................................................113 15.1.4. Informations sur les opérations conclues avec les membres du Conseil d’administration et les Directeurs généraux............................................................................113 15.1.5. Actions et options de souscription ou d’achat d’actions détenues par les membres du Conseil d’administration et les Directeurs généraux...............................................................114 15.1.6. Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des membres du Conseil d’administration et des Directeurs généraux...........................................................................114 15.2. PENSIONS, RETRAITES OU AUTRES AVANTAGES ...................................................................................114 FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION ................114 16.1. CONSEIL D’ADMINISTRATION : NOMINATION, RÔLE DES MEMBRES, FONCTIONNEMENT ET ORGANISATION ....................................................................................................................................116 16.2. MANDATS EN COURS ............................................................................................................................120 16.3. CONTRATS DE SERVICE LIANT LES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION OU DE SURVEILLANCE À GEMALTO OU À L’UNE DE SES FILIALES ET PRÉVOYANT L’ OCTROI D’ AVANTAGES AU TERME D’UN TEL CONTRAT .....................................................................121 16.4. COMITÉS ..............................................................................................................................................121 16.4.1. Comité d’audit..........................................................................................................................121 16.4.2. Comité des rémunérations........................................................................................................123 16.4.3. Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise..........................................................124 16.4.4. Comité de la stratégie et des fusions-acquisitions....................................................................125 16.4.5. Déclarations relatives au gouvernement d’entreprise et contrôle interne ...............................126 16.4.6. Contrôle interne .......................................................................................................................129 16.4.6.1. Préparation, organisation et travaux du Conseil d’administration .........................................129 16.4.6.2. Le contrôle interne au sein du groupe Gemalto .......................................................................129 SALARIÉS ..............................................................................................................................................133 17.1. NOMBRE DE SALARIÉS .........................................................................................................................133 17.2. PARTICIPATIONS ET STOCKS OPTIONS ..................................................................................................134 17.3. PARTICIPATION DES SALARIÉS DANS LE CAPITAL DE GEMALTO ...........................................................134 17.3.1. Plans de participation et d’intéressement existant en faveur des salariés ...............................134 17.3.2. Offres d’actions réservées aux salariés....................................................................................134 17.3.3. Plans d’options de souscription ou d’achat d’actions réservés aux salariés du groupe..........135 17.3.4. Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers cadres dirigeants (non mandataires sociaux) et options exercées par ces derniers............................136 17.3.5. Données historiques des plans d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions attribuées aux salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) et options exercées par ces derniers ..........................................................................137 PRINCIPAUX ACTIONNAIRES .........................................................................................................138 18.1. ACTIONNARIAT DE GEMALTO ..............................................................................................................138 18.1.1. Répartition actuelle du capital et des droits de vote ................................................................138 18.1.2. Répartition du capital et des droits de vote à l’issue de l’Offre ...............................................138 18.2. INDICATION DES DIFFÉRENCES DE DROITS DE VOTE ENTRE LES PRINCIPAUX ACTIONNAIRES DE GEMALTO OU DÉCLARATION NÉGATIVE APPROPRIÉE ...........................................................................138 18.3. CONTRÔLE DE GEMALTO .....................................................................................................................139 18.4. ACCORDS DONT IL POURRAIT RÉSULTER UN CHANGEMENT DE CONTRÔLE DE GEMALTO .....................139 OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS........................................................................................139 INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’EMETTEUR ........................................139 20.1. ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AUDITÉS POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005..................141 20.1.1. Bilan consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ......................................................141 20.1.2. Compte de résultats consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ...............................142 20.1.3. Tableau des variations des capitaux propres consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 .........................................................................................................................143 iv 20.1.4. 20.1.5. 20.1.6. Tableau consolidé des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ...............144 Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 .................144 Rapport des auditeurs indépendants sur les états financiers consolidés (traduction française du rapport original en langue anglaise)...................................................................187 20.2. ETATS FINANCIERS AUDITÉS POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2003, 2004 ET 2005.....................................................................................................................................................188 20.2.1. Etats financiers audités prescrits par la loi pour l’exercice clos le 31 décembre 2003...........188 20.2.1.1. Bilan et compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 ....................................188 20.2.1.2. Rapport des auditeurs indépendants sur les comptes annuels (traduction française du rapport original en langue anglaise) ....................................................................................................193 20.2.1.3. Tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 ...............................194 20.2.1.4. Rapport des auditeurs indépendants sur le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 (traduction française du rapport original en langue anglaise) .................195 20.2.2. Comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 .......................................197 20.2.2.1. Bilans consolidés au 31 décembre 2004 ..................................................................................197 20.2.2.2. Compte de résultat consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2004.................................198 20.2.2.3. Tableau des variations des capitaux propres consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 ....................................................................................................................199 20.2.2.4. Tableau consolidé des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 ...............200 20.2.2.5. Notes aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 ....................201 20.2.2.6. Comptes sociaux - Bilan au 31 décembre 2004 (avant affectation proposée du résultat) .......227 20.2.2.7. Compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2004.................................................228 20.2.2.8. Notes aux comptes sociaux pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 ....................................228 20.2.2.9. Autres informations ..................................................................................................................233 20.2.2.10. Rapport des auditeurs indépendants sur les comptes annuels .................................................235 20.2.3. Comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 .......................................236 20.2.3.1. Bilans consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ...................................................236 20.2.3.2. Comptes de résultats consolidés l’exercice clos le 31 décembre 2005 ....................................237 20.2.3.3. Tableaux des variations des capitaux propres consolidés l’exercice clos le 31 décembre 2005238 20.2.3.4. Tableaux consolidés des flux de trésorerie l’exercice clos le 31 décembre 2005 ....................239 20.2.3.5. Annexe aux états financiers consolidés l’exercice clos le 31 décembre 2005 ..........................239 20.2.3.6. Bilans sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005 ................................................................282 20.2.3.7. Comptes de résultats sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005 .........................................282 20.2.3.8. Tableaux des variations des capitaux propres sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005..283 20.2.3.9. Annexe aux comptes sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005..........................................283 20.2.3.10. Autres informations ..................................................................................................................289 20.2.3.11. Rapport des auditeurs indépendants sur les comptes annuels (traduction française du rapport original en langue anglaise) ....................................................................................................289 20.3. HONORAIRES VERSÉS AUX AUDITEURS INDÉPENDANTS ET AUX MEMBRES DE LEUR RÉSEAU ...............290 20.4. POLITIQUE DE DIVIDENDES ET SITUATION FISCALE DES ACTIONNAIRES RÉSIDENTS FRANÇAIS .............291 20.4.1. Politique de dividendes ............................................................................................................291 20.4.2. Situation fiscale des actionnaires résidents français ...............................................................291 20.4.2.1. Fiscalité néerlandaise ..............................................................................................................292 20.4.2.2. Fiscalité française ....................................................................................................................293 20.5. PROCÉDURES JUDICIAIRES ET D’ARBITRAGE ........................................................................................297 20.6. CHANGEMENT SIGNIFICATIF DE LA SITUATION FINANCIÈRE OU COMMERCIAL DU GROUPE ..................297 20.7. INFORMATIONS FINANCIÈRES PRO FORMA COMBINÉES RÉSUMÉES NON AUDITÉES ...............................297 20.7.1. Description du traitement comptable du Rapprochement ........................................................297 20.7.2. Informations financières pro forma combinées résumées non auditées sur l’activité combinée de Gemalto et de Gemplus .......................................................................................299 20.7.3. Bilan combiné résumé pro forma non audité au 31 décembre 2005 ........................................300 20.7.4. Compte de résultat combiné résumé pro forma non audité pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 .........................................................................................................................301 20.7.5. Notes annexes aux états financiers combines abrégés pro forma non audités.........................302 v 20.7.6. Rapport des auditeurs indépendants sur les informations financières pro forma combinées résumées non auditées............................................................................................308 20.8. EVOLUTION DE L’ACTIVITÉ DE GEMALTO ............................................................................................309 20.8.1. Chiffre d’affaires et autres informations financières relatives au premier trimestre 2006 .........................................................................................................................................309 20.8.2. Perspectives..............................................................................................................................317 21. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ........................................................................................317 21.1. CAPITAL SOCIAL ..................................................................................................................................317 21.1.1. Capital social émis ...................................................................................................................317 21.1.1.1. Capital social émis et autorisé .................................................................................................317 21.1.2. Nombre et caractéristiques principales des actions non représentatives du capital................317 21.1.3. Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions Gemalto détenues par Gemalto ou en son nom ou par les filiales de Gemalto............................................................317 21.1.4. Valeurs mobilières convertibles, échangeables ou assorties de bons de souscription.............317 21.1.5. Droits d’acquisition et/ou obligations attachés au capital émis mais non libéré et engagements d’augmentation du capital..................................................................................317 21.1.6. Informations relatives au capital des sociétés du groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord conditionnel ou inconditionnel prévoyant de le placer sous option................318 21.1.7. Historique du capital................................................................................................................318 21.2. ACTE CONSTITUTIF ET STATUTS ...........................................................................................................320 21.2.1. Objet social ..............................................................................................................................320 21.2.2. Dispositions des Statuts, d’une charte ou d’un règlement de Gemalto concernant les membres de ses organes d’administration, de direction et de surveillance .............................320 21.2.3. Droits, privilèges et restrictions attachés aux actions existantes.............................................320 21.2.4. Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires.................................................321 21.2.5. Assemblées Générales ordinaires et extraordinaires ...............................................................321 21.2.6. Dispositions des Statuts, d’une charte ou d’un règlement de Gemalto qui pourraient avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de son contrôle ....................................................................................................................................324 21.2.7. Seuils au-dessus desquels toute participation doit être divulguée ...........................................324 21.2.8. Conditions régissant les modifications du capital....................................................................325 22. CONTRATS IMPORTANTS ................................................................................................................326 23. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS, DÉCLARATIONS D’EXPERTS ET DÉCLARATIONS D’INTÉRÊTS .........................................................................................................330 24. DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC .....................................................................................331 25. INFORMATIONS SUR LES PARTICIPATIONS..............................................................................331 PARTIE III. INFORMATIONS RELATIVES AUX ACTIONS NOUVELLES...............................................332 1. PERSONNES RESPONSABLES ..........................................................................................................332 2. FACTEURS DE RISQUES ....................................................................................................................332 3. INFORMATIONS DE BASE.................................................................................................................332 3.1. DÉCLARATION SUR LE FONDS DE ROULEMENT NET ..............................................................................332 3.2. CAPITAUX PROPRES ET LIQUIDITÉS CONSOLIDÉS ..................................................................................332 3.2.1. Capitaux propres et endettement..............................................................................................332 3.2.2. Liquidité nette / (endettement)..................................................................................................333 3.3. INTÉRÊT DES PERSONNES PHYSIQUES ET MORALES PARTICIPANT À L’ÉMISSION ...................................333 3.4. RAISONS DE L’ADMISSION AUX NÉGOCIATIONS ..................................................................................333 4. INFORMATIONS CONCERNANT LES ACTIONS NOUVELLES DEVANT ÊTRE ADMISES AUX NÉGOCIATIONS ......................................................................................................333 4.1. DESCRIPTION DE LA NATURE ET DE LA CATÉGORIE DES ACTIONS NOUVELLES DEVANT ÊTRE ADMISES AUX NÉGOCIATIONS - ISIN....................................................................................................333 4.2. LÉGISLATION EN VERTU DE LAQUELLE LES ACTIONS NOUVELLES ONT ÉTÉ CRÉÉES ............................334 4.3. FORME DES ACTIONS NOUVELLES .......................................................................................................334 4.4. MONNAIE DES ACTIONS NOUVELLES ...................................................................................................334 4.5. DESCRIPTION DES DROITS ATTACHÉS AUX ACTIONS NOUVELLES, Y COMPRIS TOUTE RESTRICTION QUI LEUR EST APPLICABLE, ET LES MODALITÉS D’EXERCICE DE CES DROITS ...................334 vi 4.6. DÉCLARATION CONTENANT LES RÉSOLUTIONS, LES AUTORISATIONS ET LES APPROBATIONS EN VERTU DESQUELLES LES ACTIONS NOUVELLES ONT ÉTÉ ÉMISES .........................................................340 4.7. DATE PRÉVUE DE L’ÉMISSION ET DE L’ADMISSION AUX NÉGOCIATIONS ...............................................340 4.8. RESTRICTIONS IMPOSÉES À LA LIBRE NÉGOCIABILITÉ DES ACTIONS NOUVELLES ................................340 4.9. RÈGLES RELATIVES AUX OFFRES PUBLIQUES D’ACHAT OBLIGATOIRES AINSI QU’AU RETRAIT OBLIGATOIRE ET AU RACHAT OBLIGATOIRE APPLICABLES AUX ACTIONS NOUVELLES ........................341 4.10. OFFRES PUBLIQUES D’ACHAT INITIÉES PAR DES TIERS SUR LE CAPITAL DE L’EMETTEUR DURANT LE DERNIER EXERCICE ET L’EXERCICE EN COURS ...................................................................343 4.11. INFORMATIONS RELATIVES À LA RETENUE À LA SOURCE .....................................................................343 5. PLAN DE DISTRIBUTION DES ACTIONS NOUVELLES ET PARITÉ D’ÉCHANGE DES ACTIONS NOUVELLES ..............................................................................................................343 5.1. PLAN DE DISTRIBUTION ET ALLOCATION ..............................................................................................343 5.2. PARITÉ D’ÉCHANGE .............................................................................................................................344 6. ADMISSION AUX NÉGOCIATIONS ET MODALITÉS DE NÉGOCIATION .............................344 6.1. DÉCLARATION RELATIVE À LA DEMANDE D’ADMISSION AUX NÉGOCIATIONS SUR UN MARCHÉ RÉGLEMENTÉ .......................................................................................................................................344 6.2. MARCHÉS RÉGLEMENTÉS SUR LESQUELS DES VALEURS MOBILIÈRES DE MÊME CATÉGORIE SONT DÉJÀ ADMISES AUX NÉGOCIATIONS .............................................................................................344 6.3. INFORMATION RELATIVE À DES OPÉRATIONS SIMULTANÉES ................................................................344 6.4. ENTITÉS AYANT PRIS L’ENGAGEMENT FERME D’AGIR EN QUALITÉ D’INTERMÉDIAIRE SUR LES MARCHÉS SECONDAIRES ......................................................................................................................344 6.5. STABILISATION ....................................................................................................................................344 7. ACTIONNAIRES CÉDANTS ...............................................................................................................345 8. DÉPENSES LIÉES À L’ÉMISSION ....................................................................................................345 8.1. ESTIMATION DES DÉPENSES TOTALES LIÉES À L’ÉMISSION ...................................................................345 9. DILUTION ..............................................................................................................................................345 10. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES ........................................................................................346 10.1. DÉCLARATION RELATIVE AU CONSEIL FINANCIER DE L’EMETTEUR .....................................................346 10.2. RAPPORTS DES AUDITEURS ..................................................................................................................346 10.3. DÉCLARATION SUR LES INFORMATIONS REPRODUITES DANS LA NOTE D’OPÉRATION ...........................347 10.4. INFORMATIONS PROVENANT DE TIERS..................................................................................................347 vii RÉSUMÉ Ce résumé doit être lu comme une introduction au prospectus. Toute décision d’investir dans les actions de l’Émetteur doit être fondée sur un examen exhaustif du prospectus par l’investisseur, ainsi que des documents incorporés par références et des risques liés à l’investissement dans les actions de l’Émetteur tel qu’exposés dans la Section « Facteurs de risques » commençant page 1 du prospectus. Lorsqu’une action concernant l’information contenue dans le prospectus est intentée devant un tribunal, l’investisseur plaignant peut, selon la législation nationale des États membres de la Communauté européenne ou parties à l’accord sur l’Espace Économique Européen, avoir à supporter les frais de traduction du prospectus avant le début de la procédure judiciaire. Les personnes qui ont présenté ce résumé n’engagent leur responsabilité civile que si le contenu du résumé est trompeur, inexact ou contradictoire par rapport aux autres parties du prospectus. 1. L’ÉMETTEUR Gemalto est une société anonyme (naamloze vennootschap) de droit néerlandais, immatriculée aux Pays-Bas au registre de la Chambre de commerce et d’industrie de la région d’Amsterdam sous le n° 27255026. Le siège social de l’Émetteur est situé à Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas. La dénomination sociale de Gemalto était précédemment « Axalto Holding N.V. ». La dénomination sociale de Gemalto a été modifiée à la date de réalisation de l’Apport en Nature (tel que défini ci-après), soit le 2 juin 2006, conformément à la résolution de l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006 qui a approuvé le Rapprochement (tel que défini ci-après). Les actions Gemalto ne sont pas admises aux négociations sur un marché réglementé aux Pays-Bas. Les actions Gemalto sont admises aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris. A ce titre, certaines dispositions législatives et réglementaires françaises sont également applicables à l’Émetteur. 2. LES ACTIONS NOUVELLES Gemalto demande l’Admission aux Négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris de 21 985 104 Actions Nouvelles représentant environ 35,14 % du capital et 35,29 % des droits de vote de Gemalto. Les Actions Nouvelles et les actions Gemalto qui sont déjà admises aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris sont toutes de la même catégorie et sont identiques. 2.1 MARCHÉS RÉGLEMENTÉS SUR LESQUELS LES ACTIONS GEMALTO SONT ADMISES AUX NÉGOCIATIONS Marché des actions : Les actions Gemalto sont admises aux négociations sur le marché Eurolist d’Euronext Paris. Depuis le 1er septembre 2005, Gemalto fait partie de l’indice SBF 120. Nom de l’action, secteur d’activité, codes Nom de l’action : Gemalto Code ISIN : NL 0000400653 Symbole : GTO Code commun Euroclear / Clearstream : 019223973 Teneur de registre Le registre des actions Gemalto est tenu par : Netherlands Management Company B.V. Parnassustoren, Localtellikade 1, 1076 AZ Amsterdam, Pays-Bas. I 2.2 CAPITAL SOCIAL AUTORISÉ ET ÉMIS Le montant du capital autorisé de Gemalto est de 150 000 000 euros, divisé en 150 000 000 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 euro par action. A la date du prospectus, et suite à l’émission des Actions Nouvelles dans le cadre de l’Apport en Nature (tel que défini ci-après), le montant du capital émis et libéré de l’Émetteur est de 62 563 539 euros soit 62 563 539 actions ordinaires. 3. LE RAPPROCHEMENT Les Actions Nouvelles ont été émises dans le cadre de la réalisation de la première étape du rapprochement (le « Rapprochement ») de Gemalto et de Gemplus International S.A. (« Gemplus »). Le 6 décembre 2005, Gemalto et Gemplus ont signé à Amsterdam, Pays-Bas, un Combination Agreement (le « Combination Agreement ») régi par le droit français, aux termes duquel les deux sociétés ont conclu un accord de rapprochement industriel entre égaux. Le Conseil d’administration de chacune des sociétés a unanimement approuvé ce rapprochement entre égaux. L’Assemblée Générale des actionnaires de Gemalto qui s’est tenue le 31 janvier 2006 a également approuvé le Rapprochement. Les deux actionnaires de référence de Gemplus, le groupe américain de fonds d’investissement Texas Pacific Group (« TPG ») et certaines entités de la famille Quandt (les « Entités de la Famille Quandt »), ont chacun approuvé le Rapprochement et sont également signataires du Combination Agreement. Le Rapprochement fait l’objet de deux étapes distinctes et successives : - une augmentation de capital de Gemalto par apport en nature à Gemalto de l’intégralité des actions de Gemplus détenues par TPG et les Entités de la Famille Quandt (environ 43,44 % du capital et 43,49 % des droits de vote de Gemplus), ledit apport en nature ayant été réalisé le 2 juin 2006 suite à la satisfaction des conditions suspensives stipulées aux termes du Combination Agreement ; et - à l’issue de l’apport en nature susvisé, Gemalto a déposé auprès de l’AMF, le 1er juin 2006, un projet d’offre publique d’échange volontaire (l’« Offre ») sur les actions Gemplus qu’elle ne détient pas (environ 56,44 % du capital et 56,51 % des droits de vote de Gemplus). Bien que l’ouverture de l’Offre demeure sujette au visa de l’AMF sur la note d’information, l’Offre a d’ores et déjà été déclarée recevable par décision de l’AMF n° 206C1148 en date du 13 juin 2006. Dans le cadre de la première étape du Rapprochement, TPG et les Entités de la Famille Quandt ont chacun signé un Contribution in Kind Agreement (les « Contribution in Kind Agreements ») aux termes desquels ils se sont irrévocablement engagés à apporter à Gemalto, sous certaines conditions suspensives, toutes les actions Gemplus qu’ils détenaient, soit respectivement 159 305 600 actions, représentant environ 25,18 % du capital et 25,21 % des droits de vote de Gemplus et 115 508 200 actions représentant environ 18,26 % du capital et 18,28 % des droits de vote de Gemplus (l’« Apport en Nature »). L’Apport en Nature a été réalisé en échange des Actions Nouvelles émises dans le cadre d’une augmentation de capital de Gemalto réservée à TPG et aux Entités de la Famille Quandt à une parité de 2 Actions Nouvelles Gemalto pour 25 actions Gemplus apportées, soit un total de 21 985 104 Actions Nouvelles représentant environ 35,14 % du capital et 35,29 % des droits de vote de Gemalto affectées respectivement à TPG et aux Entités de la Famille Quandt de la manière suivante : 12 744 448 Actions Nouvelles représentant environ 20,37 % du capital et 20,46 % des droits de vote de Gemalto émises en faveur de TPG et 9 240 656 Actions Nouvelles représentant environ 14,77 % du capital et 14,83 % des droits de vote de Gemalto émises en faveur des Entités de la Famille Quandt. 4. INFORMATIONS FINANCIÈRES SÉLECTIONNÉES Les tableaux ci-après présentent les chiffres clés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005, extraits des informations financières présentées dans la Partie II, Sections 20.1.1 - « Bilans consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 », 20.1.2 - « Comptes de résultats consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » et 20.1.4 « Tableaux II consolidés des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ». Les chiffres-clés indiqués ci-après doivent être lus à la lumière des informations financières mentionnées ci-dessus et des Sections 5.2 « Investissements », 9 - « Examen de la situation financière et du résultat » et 10 - « Trésorerie et capitaux » de la Partie II. Chiffres clés des comptes de résultat consolidés : En milliers de dollars US Chiffre d’affaires Coût des ventes Marge brute Charges d’exploitation Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Autres produits et charges opérationnels, net Résultat d’exploitation Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 960 427 992 332 (644 635) (671 537) 315 792 320 795 (64 108) (110 823) (56 257) 4 035 88 639 (6 044) 262 82 857 (25 878) 56 979 (67 340) (114 226) (59 000) (224) 80 005 1 360 1 145 82 510 (23 243) 59 267 Dont : Part du Groupe Intérêts minoritaires Résultat par action avant dilution (en dollars US) Résultat par action après dilution (en dollars US) 56 291 688 1,40 1,38 57 072 2 195 1,41 1,38 En milliers Nombre moyen d’actions en circulation Nombre moyen d’actions en circulation après dilution 40 295 40 697 40 423 41 365 Chiffres clés des bilans consolidés : En milliers de dollars US Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 223 820 259 284 250 409 230 959 122 492 93 331 311 310 276 252 26 557 21 732 1 113 998 1 043 995 8 592 1 835 30 249 6 908 7 059 2 869 702 220 698 759 Trésorerie et équivalents de trésorerie Créances Stocks Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Total de l’actif Dettes financières à court terme Dettes financières à long terme Intérêts minoritaires Capitaux propres, part du Groupe Chiffres clés des comptes des flux de trésorerie consolidés : En milliers de dollars US Trésorerie nette dégagée par les opérations d’exploitation Trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement Trésorerie nette dégagée / (absorbée) par les opérations de financement III Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 170 378 106 153 (36 734) (33 391) 36 174 (34 360) 5. RÉSUMÉ DES PRINCIPAUX FACTEURS DE RISQUES Les actionnaires et les investisseurs de Gemalto sont invités à lire soigneusement les facteurs de risques tel que résumés ci-après et à se reporter aux facteurs de risques présentés aux pages 1 et suivantes du prospectus. Risques liés à l’activité de l’Émetteur - risques liés à la croissance des applications de télécommunication mobile et services financiers incertitudes liées à certaines applications encore à un stade précoce de développement risques liés à l’évolution rapide de la technologie des cartes à microprocesseur risques liés à l’approvisionnement en puces, composant clé de la carte à microprocesseur risques liés à l’optimisation des capacités de production de cartes à puce risques liés au non-respect des normes et critères imposés par les organismes professionnels dont sont membres les clients de l’Émetteur risques liés à la protection des informations confidentielles et des cartes prépayées risques liés à des défauts de fabrication dans les produits de l’Émetteur risques liés à la protection des droits de propriété intellectuelle risques liés à l’évolution de la technologie de tiers et à la hausse du montant des redevances sur licence risques liés à la saisonnalité des ventes dans le segment « téléphonie mobile » risques de marché risques liés aux activités internationales de l’Émetteur risques liés aux acquisitions et entreprises communes risques liés à la réglementation en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité Risques liés au secteur d’activité - risques liés à la concurrence risques liés à l’évolution technologique risques liés au chiffrement des programmes de cryptage Risques liés à la réorganisation et à la constitution de l’Émetteur en tant qu’entité indépendante Risques liés aux Actions Nouvelles et au Rapprochement - les fluctuations du marché peuvent réduire la valeur de marché des Actions Nouvelles dans la mesure où la parité d’échange est fixe l’intégration de Gemalto et de Gemplus pourrait s’avérer difficile et onéreuse et ne pas générer les bénéfices et synergies escomptés les engagements pris par Gemalto et Gemplus en vue d’obtenir l’approbation des autorités réglementaires pourraient réduire les bénéfices attendus du Rapprochement et affecter le prix des Actions Nouvelles les clauses de changement de contrôle contenues dans les contrats Gemplus pourraient avoir un impact défavorable sur le nouveau groupe Gemalto les résultats et la situation financière de Gemalto pourraient différer significativement de ceux présentés dans les états financiers combinés résumés pro forma non audités relatifs au Rapprochement inclus dans le prospectus si l’Offre est retirée ou déclarée sans suite, pour quelque raison que ce soit, Gemalto restera détentrice de 43,44 % des actions Gemplus, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la réalisation des bénéfices et des synergies escomptés du Rapprochement la valeur de marché des actions Gemalto pourrait baisser suite à l’augmentation du nombre d’actions en circulation ou si un actionnaire significatif cédait un nombre important d’actions Gemalto L’un quelconque de ces risques pourrait affecter l’activité de Gemalto, sa condition financière ou le cours de ses actions. IV D’autres risques et incertitudes dont Gemalto n’aurait actuellement pas connaissance ou qu’elle ne considère pas comme significatifs, à la date du prospectus, peuvent aussi affecter son activité, sa condition financière ou le cours de ses actions. 6. ACTIVITÉ DE GEMALTO 6.1 APERÇU DES ACTIVITÉS Gemalto est présente sur le marché des cartes plastiques sécurisées au niveau mondial, ainsi que sur les marchés régionaux et locaux des terminaux de paiement, des logiciels informatiques, des services de sécurisation et de divers autres marchés. Gemalto est le leader mondial de cartes à microprocesseur en termes de livraisons de cartes. Ses activités et son savoir-faire couvrent les principaux domaines d’application de la carte à microprocesseur. En 2004, sa part de marché était de 22,6 % contre 20,4 % pour son principal concurrent. Grâce à sa forte présence dans les pays à grande population et qui connaissent un développement rapide, Gemalto figurait par ailleurs au second rang des fournisseurs de cartes à puce qui regroupent les cartes à microprocesseur et les cartes à mémoire, avec 20,4 % du volume de ventes mondial de cartes à puce en 2004 (source : Gartner 2005). Gemalto a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 992 millions de dollars US en 2005, pour un résultat net de 59 millions de dollars US. Gemalto est présente dans deux secteurs d’activité : 6.2 les Cartes, qui regroupent les cartes à puce, les logiciels et les services associés destinés aux applications suivantes : téléphonie mobile, services financiers, applications destinées au secteur public, accès aux réseaux, cartes téléphoniques prépayées et divers ; les Terminaux de Paiement, qui regroupent les terminaux de paiement, les logiciels, les services et solutions vendus aux établissements financiers pour leur activité de banque de détail. AVANTAGES CONCURRENTIELS Gemalto estime que ses principaux atouts face à la concurrence sont les suivants : - - la capacité à identifier, évaluer et saisir des opportunités de commercialisation de nouveaux produits et services de cartes à puce ; un portefeuille de produits équilibré, comprenant notamment une forte présence sur les secteurs de la téléphonie mobile, des services financiers, des services publics et d’accès aux réseaux ; une présence géographique répartie entre les grandes régions d’activité économique du monde, permettant un équilibre des risques de croissance et offrant la possibilité de saisir les opportunités dès qu’elles se présentent ou qu’elles se présenteront ; la capacité à fournir des produits personnalisés, de haute qualité, en grandes quantités et de les produire à des coûts réduits ; la faculté de produire et de livrer rapidement au niveau local grâce à une présence mondiale, à son concept d’« usine virtuelle » et à son savoir-faire en matière de production et de logistique ; un engagement constant en matière de recherche et de développement d’applications sécurisées pour cartes à microprocesseur, confirmée par un historique d’innovations à succès ; un large portefeuille de droits de propriété intellectuelle, activement géré pour encourager la croissance des marchés et des usages des cartes à microprocesseur et sans cesse développé ; une équipe de direction expérimentée, qui a assuré l’essor de l’entreprise, ainsi que des politiques adaptées et mises en œuvre de manière uniforme pour gérer et former le personnel. Gemalto favorise la promotion interne, l’expérience internationale, la diversité culturelle et la parité et anticipe les tendances et les évolutions du marché par un recrutement ciblé ; une culture de l’excellence, du service de la clientèle, de l’innovation, d’optimisation des délais de mise sur le marché et de la rentabilité ainsi que la stricte adhésion à des principes éthiques élevés. V 6.3 STRATÉGIE DE GEMALTO La stratégie du nouvel ensemble Gemalto issu du Rapprochement reposera sur les axes directeurs suivants : - - le développement et la commercialisation de produits haut de gamme (cartes multimédia, télévision sur téléphone portable, contrôle des droits d’usage des contenus numériques…) ; le déploiement accéléré des solutions fondées sur les cartes SIM, USIM et RUIM, ainsi que sur les cartes bancaires à puce ; la mise en œuvre de partenariats avec ses clients pour définir avec eux et mettre au point des solutions spécifiquement adaptées à leur stratégie ; le renforcement de la recherche et du développement pour accélérer l’innovation dans tous les domaines d’application des cartes à puce existants ou émergents ; le développement de nouveaux marchés, en particulier ceux liés à la sécurité et à la gestion de l’identité dans le monde numérique, tant pour les clients privés que les agences gouvernementales, en fonction des opportunités de croissance et grâce aux efforts combinés de la recherche et développement, des ventes et du marketing ; l’amélioration des procédés industriels ; une plus grande efficience dans les relations avec les fournisseurs ; et la recherche permanente de l’efficacité et la réalisation de synergies technologiques, industrielles, commerciales et financières au sein du nouveau groupe. Gemalto devrait ainsi pouvoir étendre son offre à ses clients et en améliorer la qualité, redéfinir ce qu’elle-même et son industrie peuvent proposer en terme de produits et plateformes sécurisés, développer et promouvoir plus rapidement les standards pour de nouvelles applications de ses technologies, accélérer l’introduction de nouveaux produits et améliorer sa productivité. 7. CONSEIL D’ADMINISTRATION ET CADRES DIRIGEANTS La gestion de Gemalto est confiée à un Conseil d’administration (Bestuur), présidé par un président (Bestuursvoorzitter), désigné par le Conseil d’administration parmi ses membres. En application du Combination Agreement et conformément aux résolutions adoptées par l’Assemblée Générale des actionnaires de Gemalto du 31 janvier 2006, les statuts de Gemalto ont été modifiés pour prévoir des dispositions transitoires dans le cadre du Rapprochement, aux termes desquelles la fonction de président du Conseil d’administration a été remplacée par celle d’Executive Chairman (président exécutif). L’Assemblée Générale des actionnaires désigne l’Executive Chairman sur proposition du Conseil d’administration. La fonction d’Executive Chairman existe à compter de la date de prise de fonction effective de l’Executive Chairman, soit le 2 juin 2006, pour une période de 18 mois. Les nouveaux administrateurs qui ont été nommés lors de l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006 sont ainsi entrés en fonction à l’occasion d’un Conseil d’administration de Gemalto qui s’est réuni le 2 juin 2006. Au cours de ce Conseil d’administration, Monsieur Alex Mandl, administrateur nouvellement nommé, a pris ses fonctions d’Executive Chairman pour une période de 18 mois à compter du 2 juin 2006 et jusqu’au 2 décembre 2007. L’Assemblée Générale des actionnaires désigne le Chief Executive Officer (directeur général) de Gemalto, sur proposition du Conseil d’administration. Le Chief Executive Officer assume la gestion courante de Gemalto et la représente, seul ou avec le Conseil d’administration dans son ensemble, à l’égard des tiers. VI Conseil d’administration La composition du Conseil d’administration depuis la réalisation de l’Apport en Nature le 2 juin 2006 est la suivante : Nom (Age) Fonction actuelle Indépendant Début de mandat Fin de mandat Fonctions principales et autres mandats sociaux en dehors de Gemalto Alex Mandl (62) Executive Chairman (Président exécutif) Non 2006 2008 Administrateur de Gemplus Olivier Piou (47) Chief Executive Officer (Directeur général) Non 2004 2008 Administrateur de Gemplus Kent Atkinson (60) Administrateur Oui 2005 2009 Administrateur indépendant senior et Président des comités d’audit de Coca-Cola HBC et de telent plc, Administrateur nondirigeant et Président du comité d’audit de Standard Life Assurance Company, administrateur non-dirigeant de Standard Life’s Life Pensions et membre du comité d’investissement de Standard Life David Bonderman (63) Administrateur Non 2006 2009 Principal et General Partner de Texas Pacific Group John de Wit (59) Administrateur Oui 2004 2008 Membre du « Board of Advice » de Nextrategy, Boer en Croon B.V. Geoffrey Fink (36) Administrateur Non 2006 2008 Partner de Texas Pacific Group Europe LLP Johannes Fritz (51) Administrateur Non 2006 2009 Directeur du bureau de la famille Quandt John Ormerod (57) Administrateur Oui 2006 2009 Administrateur indépendant senior et Président du comité d’audit de Misys, une SSII cotée au Royaume-Uni, membre du Conseil d’administration et Président du comité d’audit de Transport for London, et membre du comité d’audit de HBOS, une banque cotée au Royaume-Uni Michel Soublin (60) Administrateur Oui 2004 2007 Membre du Conseil de surveillance d’Atos Origin, administrateur de Gemplus Arthur van der Poel (57) Administrateur Oui 2004 2008 Président du Conseil d’administration de MEDEA plus, membre des Conseils de surveillance d’ASML, DHV et de PSV Eindhoven Un onzième administrateur sera nommé par une Assemblée Générale future sur proposition du Conseil d’administration. VII Cadres dirigeants A la date du prospectus, les cadres dirigeants de Gemalto sont les suivants : Nom 8. Age Fonction Alex Mandl 62 Executive Chairman (Président exécutif) Olivier Piou 47 Chief Executive Officer (Directeur général) Charles Desmartis 48 Chief Financial Officer (Directeur financier) Frans Spaargaren 50 Chief Administrative Officer (Directeur administratif) Jean-François Schreiber 33 Strategy and Ventures (Stratégie et Investissements) Christophe Pagezy 47 Mergers and Acquisitions (Fusions et Acquisitions) Philippe Cabanettes 50 Human Ressources (Ressources Humaines) Jean-Pierre Charlet 52 General Counsel and Company Secretary (Directeur juridique et Secrétaire général) Ernest Berger 51 Amérique du Nord Eric Claudel 40 Amérique Latine Teck Lee Tan 47 Asie du Nord Martin McCourt 44 Asie du Sud Jacques Seneca 46 Europe Xavier Chanay 43 CIS, Proche Orient et Afrique DOCUMENTS ACCESSIBLES AU PUBLIC Les statuts de Gemalto peuvent être consultés en néerlandais, en anglais (traduction non officielle) et en français (traduction non officielle) chez Gemalto, Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas, auprès d’Axalto International S.A.S., filiale française de Gemalto, dont le siège social est situé 6 rue de la Verrerie, 92190 Meudon, France, et sur le site Internet de Gemalto (www.gemalto.com). Les procès-verbaux des Assemblées Générales des actionnaires de Gemalto, les comptes annuels et le rapport annuel peuvent être consultés aux adresses indiquées ci-dessus et sur le site Internet de Gemalto. VIII FACTEURS DE RISQUES 1. RISQUES LIÉS À L’ACTIVITÉ DE GEMALTO 1.1. RISQUES LIÉS À LA CROISSANCE DES APPLICATIONS DE TÉLÉCOMMUNICATION MOBILE ET SERVICES FINANCIERS Les produits de la téléphonie mobile se caractérisent par une baisse des prix de vente pendant leur durée de vie, notamment en raison de l’offre par Gemalto et ses concurrents de produits bénéficiant d’une technologie plus récente. Pour cette raison, et afin de favoriser sa croissance future et d’améliorer ses résultats, Gemalto se concentre sur les nouvelles opportunités dans le segment « téléphonie mobile » utilisant des cartes à microprocesseur haut de gamme. Gemalto souhaite en effet profiter du développement de services à valeur ajoutée devenus accessibles grâce à de nouvelles normes de télécommunication mobile (accès au courrier électronique, navigation sur Internet, mcommerce, services d’information, vidéo conférence, etc.), pour proposer des cartes à microprocesseur de plus en plus sophistiquées ainsi que les logiciels et les services qui leur sont associés. Le passage à ces nouvelles normes a toutefois été retardé par le ralentissement de l’activité dans le secteur des télécommunications depuis l’année 2001, ralentissement qui a affecté le chiffre d’affaires et les résultats de Gemalto dans ce secteur d’activité au cours des exercices récents. La baisse des prix imputable au cycle de vie des produits s’est en outre accentuée ces dernières années notamment en raison des conditions économiques générales, du renforcement de la concurrence des fabricants locaux, en particulier en Chine, de la réduction de la demande des sociétés de télécommunication et du renforcement des mesures de réduction des coûts mises en place par les opérateurs de téléphonie mobile ainsi que par une surproduction de cartes à microprocesseur. En dépit de signes indiquant la fin de cette période de ralentissement de l’industrie des télécommunications, cette tendance pourrait se poursuivre dans la mesure où les opérateurs se concentrent de plus en plus sur la réduction des coûts, notamment des coûts d’approvisionnement en cartes à microprocesseur. Si la mise en œuvre des nouvelles normes de télécommunication mobile ou le développement des services à valeur ajoutée devait être retardé, ou en cas de concentration entre les opérateurs ou de croissance plus lente que prévue de l’industrie des télécommunications, Gemalto pourrait ne pas réaliser, dans ce secteur d’activité, un chiffre d’affaires ou des résultats à la hauteur de ses prévisions. Concernant les « services financiers », Gemalto estime que le passage du système de paiement par carte magnétique au système par carte à microprocesseur va engendrer une croissance importante de son activité de cartes bancaires et terminaux de paiement. L’adoption de la norme Europay, MasterCard et Visa (EMV) devrait favoriser la migration vers les systèmes de paiement par carte à microprocesseur. Toutefois, les marchés sur lesquels les cartes à piste magnétique sont très répandues hésitent à migrer vers la norme EMV en raison des coûts afférents à cette migration. Le passage à la norme EMV a été reporté dans plusieurs pays, tandis que dans d’autres, notamment aux États-Unis, aucun calendrier n’a été établi. Des retards supplémentaires ou la non-adoption de la norme EMV dans ces pays pourraient entraîner une baisse du chiffre d’affaires et des résultats escomptés par Gemalto dans ce domaine. En outre, cette migration s’accompagne également, dans certains pays, d’une forte pression sur les prix due à la concurrence intense à laquelle se livrent les principaux fabricants mondiaux et régionaux de cartes à puce pour répondre aux premières commandes des institutions financières. Elle a également entraîné l’utilisation de cartes d’entrée de gamme plutôt que de cartes de haut de gamme pour lesquelles les marges sont généralement plus élevées. Ces tendances pourraient affecter le chiffre d’affaires et les résultats de Gemalto dans les applications « services financiers ». 1.2. INCERTITUDES LIÉES DÉVELOPPEMENT À CERTAINES APPLICATIONS ENCORE À UN STADE PRÉCOCE DE L’utilisation de la carte à microprocesseur reste incertaine sur de nombreuses applications que Gemalto considère pourtant comme offrant de grandes perspectives de croissance, notamment le secteur public et le domaine de l’accès aux réseaux. Ces applications étant encore à un stade précoce de développement, il n’existe actuellement aucun organisme de standardisation, aucune norme de marché, ni aucune spécification recommandant, voire imposant, l’utilisation de la carte à microprocesseur, à l’inverse d’autres segments mieux établis tels que la téléphonie mobile ou les services financiers. Par conséquent, il existe sur ces secteurs d’activités un grand nombre de technologies concurrentes pour une gamme étendue d’applications (notamment en matière d’identification, de sécurisation, 1 d’accès aux réseaux et de respect de la vie privée) dont certaines pourraient être préférées à la carte à microprocesseur. De plus, l’adoption de systèmes à carte à microprocesseur dans le secteur public exige d’importants investissements en terme d’infrastructure, notamment pour permettre de déployer sur l’ensemble d’un territoire national des terminaux, serveurs et logiciels spécialisés pour les secteurs de l’identification et de la santé, et à un moindre degré, pour mettre en place des technologies sans contact dans le secteur des transports. La décision de mettre en place de tels systèmes est généralement subordonnée à des procédures administratives lourdes d’adoption de budget, d’approbation de calendrier et d’appels d’offre susceptibles de rendre la carte à microprocesseur moins compétitive que d’autres technologies et de freiner la pénétration des produits de Gemalto. Étant donné l’envergure des projets dans ce secteur, et notamment le fait que les cartes à puce ne sont qu’un élément du système, Gemalto y participe dans le cadre de consortiums avec des intégrateurs de système. L’identité de l’intégrateur de systèmes ayant une incidence directe sur l’attribution du marché, les choix de partenariat de Gemalto ont un impact décisif sur sa capacité à remporter des contrats et donc à augmenter son chiffre d’affaires et sa rentabilité dans ce secteur. Par ailleurs, dans la mesure où Gemalto remportera des contrats, il peut être nécessaire, dès les phases initiales du projet, d’y consacrer du temps et des ressources substantielles sans contrepartie financière immédiate, ce qui peut faire varier le résultat et peser sur le cours des actions de Gemalto. Enfin, les produits Gemalto étant souvent élaborés pour des projets précis et cette activité étant encore émergente, des tendances précises en terme de fixation de prix ne sont pas encore établies. Gemalto peut être confrontée à des niveaux de prix plus bas que ceux qu’elle anticipe du fait de la concurrence intense dans le cadre des procédures d’appels d’offre auxquelles elle participe ou d’une baisse globale des prix consécutive à l’arrivée de nouveaux produits ou de nouvelles technologies sur le marché. 1.3. RISQUES LIÉS À L’ÉVOLUTION RAPIDE DE LA TECHNOLOGIE DES CARTES À MICROPROCESSEUR Les principaux domaines d’activité de Gemalto sont marqués par des avancées technologiques rapides, la constante amélioration technologique des puces à microprocesseur, la conception de nouvelles applications, la mise en place de nouvelles normes, des cycles de vie de produit courts et une évolution rapide de la demande. Ces innovations concernent parfois le corps de la carte, mais plus souvent le logiciel de sécurisation et les aspects technologiques qui donnent le plus de valeur aux produits de Gemalto (notamment les nouveaux modèles de puce, la capacité de mémoire et de traitement des cartes à microprocesseur et le téléchargement de logiciels sur les puces). Le rythme soutenu des avancées technologiques rend nécessaire l’affectation à l’étude et à la recherche d’importantes ressources financières et d’encadrement, afin d’introduire de nouveaux produits et d’améliorer les produits existants dans de brefs délais pour rester compétitif. Si Gemalto prenait du retard par rapport à ses concurrents, si elle ne parvenait pas à rester à la pointe des innovations technologiques, faute d’investissements suffisants ou adéquats, ou encore si elle commettait des erreurs de stratégie, ses produits et services pourraient devenir obsolètes et Gemalto pourrait ne plus être en mesure d’accroître sa clientèle, voire de la conserver. 1.4. RISQUES LIÉS À L’APPROVISIONNEMENT EN PUCES, COMPOSANT CLÉ DE LA CARTE À MICROPROCESSEUR La technologie des cartes à microprocesseur repose pour l’essentiel sur les puces à microprocesseur que les fabricants produisent également pour de nombreuses autres applications, telles que les ordinateurs, les téléphones portables, les assistants personnels numériques et les automobiles. La volatilité de la demande en puces a parfois entraîné une pénurie qui s’est traduite à la fois par une hausse des prix et un approvisionnement plus sélectif des différents clients. Ainsi, au cours des périodes de pénurie récentes, les fabricants ont approvisionné les entreprises de secteurs tels que l’industrie automobile plutôt que les fabricants de cartes à puce. Certains de ces fabricants, produisant également eux-mêmes des cartes à microprocesseur (ou prévoyant de le faire), pourraient choisir de satisfaire en priorité leurs propres besoins en période de pénurie, ce qui réduirait d’autant les sources d’approvisionnement. Par ailleurs, bien que Gemalto ait fait d’importants efforts de diversification de ses fournisseurs dotés de capacités de production importantes à l’échelle mondiale, son principal fournisseur représente environ un tiers de l’ensemble de ses besoins. En outre, le nombre de fournisseurs de nouvelles cartes plus sophistiquées est généralement très limité lors des phases initiales de commercialisation. Par exemple, à l’heure actuelle, il n’y a actuellement que six fournisseurs de puces d’une capacité de 128 Ko de mémoire effaçable et trois fournisseurs de puces de nouvelle génération d’une capacité de 256 Ko de mémoire effaçable susceptibles d’être utilisées dans des produits commercialisables. Gemalto peut ainsi être confrontée dans des périodes de pénurie à des difficultés d’approvisionnement à des coûts commercialement satisfaisants. Certains des fournisseurs de Gemalto pourraient, en outre, ne plus satisfaire les critères de qualité ou les calendriers de livraison requis, entraînant d’éventuelles difficultés pour répondre aux commandes et s’adapter à l’évolution de la demande. Gemalto pourrait 2 alors être dans l’impossibilité d’honorer ses commandes et par conséquent subir une baisse de ses ventes, perdre une partie de sa clientèle ou encore se trouver dans l’obligation d’utiliser une proportion plus grande de puces de haut de gamme plutôt que des puces d’entrée de gamme, diminuant par là-même ses marges. Enfin, une pénurie ou une hausse du prix des puces utilisées pour la fabrication de produits à plus haute marge et à valeur ajoutée diminuerait aussi les marges d’exploitation. 1.5. RISQUES LIÉS À L’OPTIMISATION DES CAPACITÉS DE PRODUCTION DE CARTES À PUCE Dans la mesure où ses activités sont rythmées par des commandes de tailles variables soumises à des calendriers de livraison différents, Gemalto doit anticiper avec exactitude la demande et adapter sa capacité de production en conséquence, afin de satisfaire les délais de livraison et optimiser ses frais fixes et ses marges d’exploitation. Elle doit en particulier veiller à affecter les capacités de production adéquates pour dégager les marges les plus élevées et optimiser l’utilisation de ses installations. Toute erreur d’anticipation de la demande, d’affectation ou d’organisation de la production est susceptible d’avoir un effet défavorable sur le chiffre d’affaires et les marges d’exploitation. Gemalto doit également anticiper ses propres besoins d’approvisionnement. Une surestimation de ses besoins pourrait réduire les marges d’exploitation en l’obligeant à stocker ou à utiliser ses surplus de puces de haut de gamme pour la fabrication de produits pour lesquels des puces moins puissantes et donc moins coûteuses auraient suffi, diminuant par là-même les marges d’exploitation. Enfin, les contrats récemment conclus entre Gemalto et ses clients peuvent comprendre des clauses par lesquelles Gemalto serait tenue responsable, en cas de manquement contractuel de sa part, des dommages indirects résultant de ce manquement, y compris, sans limite de montant, toute pénalité pour retard de livraison. Si de telles stipulations contractuelles étaient invoquées contre Gemalto, celle-ci devrait probablement assurer sa défense dans le cadre d’une procédure judiciaire qui pourrait s’avérer longue et onéreuse, et à l’issue de laquelle Gemalto pourrait voir sa responsabilité engagée. 1.6. RISQUES LIÉS AU NON-RESPECT DES NORMES ET CRITÈRES IMPOSÉS PAR LES ORGANISMES PROFESSIONNELS DONT SONT MEMBRES LES CLIENTS DE G EMALTO La plupart des clients importants de Gemalto, notamment dans les services financiers, sont membres d’organismes professionnels. Nombre de ces organismes ont élaboré des normes et critères concernant les produits et les sites de production des fabricants de cartes à puce, dont le respect est un préalable nécessaire à la conclusion de tout contrat (voir Partie II, Section 6.6. - « Qualité, sécurité et normes »). Gemalto doit procéder à d’importants investissements pour se conformer à ces normes et critères, qui sont d’ailleurs amenés à évoluer au cours du temps. En cas de nonconformité, Gemalto pourrait ne plus vendre certains des produits et services qui constituaient dans le passé une part importante de son chiffre d’affaires et de ses résultats. 1.7. RISQUES LIÉS À LA PROTECTION DES INFORMATIONS CONFIDENTIELLES ET DES CARTES PRÉPAYÉES Dans le cadre de ses prestations de services de personnalisation, Gemalto traite certaines informations confidentielles relatives aux consommateurs finaux. Dans le segment « services financiers » par exemple, Gemalto reçoit des informations relatives aux utilisateurs finaux de cartes bancaires, telles que les numéros de compte bancaire ou les paramètres de crédit et de débit ; elle crée aussi les codes PIN (personal indentification numbers) qui activent et permettent l’utilisation de la carte. Bien que ses services de personnalisation aient obtenu les certificats de sécurité requis par les organismes professionnels compétents, Gemalto ne peut garantir qu’elle sera en mesure d’empêcher toute violation (d’origine interne ou externe) des systèmes de sécurité, ou tout détournement ou utilisation frauduleuse des données confidentielles. Gemalto pourrait alors être mise en cause dans le cadre d’une procédure judiciaire qui pourrait s’avérer longue et onéreuse, et ce bien que ses activités satisfassent tous les critères et normes de sécurité du marché. Par ailleurs, Gemalto crédite parfois certaines sommes sur des cartes prépayées, et plus particulièrement sur des cartes téléphoniques prépayées, qu’elle doit protéger contre le vol tant qu’elles sont en sa possession. En cas de vol, alors que les cartes sont encore sous sa garde, Gemalto pourrait voir sa responsabilité recherchée par ses clients à hauteur des sommes créditées sur les cartes volées. Enfin, une violation des systèmes de sécurité pourrait également nuire à la réputation de Gemalto en particulier dans le domaine des services financiers et du secteur public sur lequel reposent une partie de ses prévisions de croissance. 3 1.8. RISQUES LIÉS À DES DÉFAUTS DE FABRICATION DANS LES PRODUITS DE GEMALTO Les produits et services de Gemalto (en particulier les nouveaux produits et les nouvelles versions de produits existants) sont susceptibles de présenter des défauts de fabrication. Etant donné que ces produits et services impliquent pour ses clients d’importants investissements ou une modification de leur mode d’exploitation, les défaillances ou défauts graves pourraient nuire à la réputation de Gemalto et retarder la diffusion de ses produits sur le marché, tout en la contraignant à entreprendre de longues et coûteuses réparations. Par ailleurs, ces défauts de fabrication ou fonctionnement pourraient être la cause de dommages susceptibles d’ouvrir un droit à réparation. Les procédures qui s’ensuivraient pourraient être longues et coûteuses et générer une publicité défavorable susceptible d’entraîner la perte d’une partie de la clientèle. Bien que les contrats de vente et de prestations de services conclus par Gemalto contiennent généralement des clauses limitant sa responsabilité du fait de produits défectueux, l’efficacité de ces clauses pourrait être limitée par certaines dispositions légales ou par la jurisprudence. Gemalto dispose d’une assurance responsabilité du fait des produits, dont elle estime que les termes sont conformes aux pratiques de la profession. Elle ne peut toutefois garantir que toutes les hypothèses de mise en cause de sa responsabilité ont été envisagées ni qu’elle parviendra à maintenir un tel niveau de couverture à l’avenir. 1.9. RISQUES LIÉS À LA PROTECTION DES DROITS DE PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Le succès de Gemalto repose en partie sur des technologies innovantes protégées par des droits de propriété intellectuelle. Si elle ne parvenait pas à protéger ses propres droits de propriété intellectuelle, Gemalto pourrait perdre ses positions et ne serait plus en mesure d’en licencier l’utilisation par ses concurrents. Gemalto pourrait également se trouver dans l’obligation de verser d’importantes redevances à des tiers afin d’obtenir des licences d’exploitation. A ce jour, la protection de la technologie de Gemalto repose à la fois sur les dispositions légales en vigueur en matière de brevet, marque et secret de fabrique et sur des clauses de confidentialité et autres stipulations contractuelles protégeant la conception des produits, leur reproduction et leur distribution. Gemalto ne peut néanmoins garantir qu’à l’avenir ces mesures seront suffisantes pour protéger ses droits de propriété intellectuelle, ni qu’elle obtiendra tous les brevets demandés. Par ailleurs, les brevets déposés par Gemalto peuvent avoir une portée plus réduite que celle souhaitée ou encore ne pas offrir de protection efficace. Les actions en justice éventuellement intentées par Gemalto afin de faire respecter ses droits pourraient générer d’importantes dépenses et n’aboutiraient pas nécessairement à une décision en sa faveur. En outre, les dispositions légales en vigueur dans certains pays sont parfois moins protectrices des droits de propriété intellectuelle que les réglementations de l’Union Européenne ou des États-Unis. Toute atteinte aux droits de propriété intellectuelle de Gemalto est susceptible d’affecter sérieusement son activité, ses résultats d’exploitation et sa situation financière. De même, si Gemalto était poursuivie en justice pour atteinte aux droits de tiers, elle devrait consacrer d’importantes ressources, notamment financières, à sa défense, sans toutefois pouvoir prévoir l’issue du litige. Si Gemalto ne parvenait pas à défendre ses droits en justice, elle pourrait être contrainte d’acquérir certaines licences, à des conditions qui ne lui sont pas nécessairement favorables, et/ou de payer d’importants dommages-intérêts, notamment en application de clauses contractuelles relatives à la réparation de dommages indirects. Gemalto pourrait aussi être amenée à suspendre la vente de produits ou l’utilisation de procédés de fabrication faisant appel aux technologies en question. 1.10. RISQUES LIÉS À L’ÉVOLUTION DE LA TECHNOLOGIE DE TIERS ET À LA HAUSSE DU MONTANT DES REDEVANCES SUR LICENCE Gemalto bénéficie de certaines licences, notamment pour : - des marques ; - la technologie de sécurisation des données et de cryptage des systèmes d’exploitation de carte ; - la technologie à double interface ; 4 - la technologie d’infrastructure avec clé publique (PKI). Les fournisseurs de ces technologies renouvèlent régulièrement leurs produits en retirant les anciennes versions des produits existants. Gemalto pourrait connaître des difficultés pour suivre ces évolutions, voire être obligée de modifier certains produits et services ou d’interrompre leur distribution. Les avancées technologiques peuvent également s’accompagner de hausses de prix significatives qui affecteraient les coûts de Gemalto et entraîneraient une baisse de sa marge opérationnelle. 1.11. RISQUES LIÉS À LA SAISONNALITÉ DES VENTES DANS LE SEGMENT « TÉLÉPHONIE MOBILE » Gemalto réalise, en général, la plus grande partie de son chiffre d’affaires annuel dans le segment « téléphonie mobile » au cours du quatrième trimestre. Cette spécificité du marché s’explique par les importantes offres promotionnelles traditionnellement consenties par les opérateurs européens et américains de téléphonie mobile pour la période des fêtes de fin d’année, et l’augmentation corrélative des ventes de produits incorporant des cartes SIM. Dès lors, le chiffre d’affaires, la marge brute et le résultat opérationnel de Gemalto sont habituellement plus faibles au premier semestre qu’au second. De plus, des résultats en baisse au quatrième trimestre auraient vraisemblablement un impact disproportionné sur le résultat d’exploitation annuel, avec une prévisibilité très réduite (voir « Fluctuations saisonnières » dans la Partie II, Section 9.4. - « Autres facteurs déterminant le résultat »). 1.12. RISQUES DE MARCHÉ (TAUX, CHANGE, LIQUIDITÉ, ACTIONS) 1.12.1. Risques de taux de change Les états financiers consolidés audités de Gemalto sont établis en dollars US, mais une partie importante de son chiffre d’affaires est réalisée dans d’autres devises que le dollar US (ou liées au dollar US), en particulier l’euro et la livre sterling, le real brésilien et le peso mexicain. En outre, une part également importante des coûts des ventes et des dépenses sont supportés dans d’autres devises que le dollar US. En conséquence, le chiffre d’affaires et le bénéfice peuvent être très sensibles aux variations des taux de change, notamment entre le dollar US et l’euro. Gemalto pourrait rencontrer des difficultés dans la gestion des risques liés au taux de change et la volatilité pourrait faire varier les résultats d’exploitation d’un exercice à l’autre, et peser sur le cours des actions de Gemalto (voir « Incidence des taux de change » dans la Partie II, Section 9.4. - « Autres facteurs déterminant le résultat » et « Gestion de l’exposition aux risques de fluctuation des taux de change » dans la Partie II, Section 9.8. - « Risques de marché » ainsi que les notes 2 et 18 sous la Section 20.1.5. - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » de la Partie II). 1.12.2. Risques de liquidité Historiquement Gemalto a financé sa croissance pour partie au moyen des liquidités générées par son exploitation, pour partie en recourant à des financements en provenance du groupe Schlumberger ou à de l’endettement externe. Aux termes des engagements pris par Schlumberger dans le cadre du Contrat de Séparation (voir Partie II, Section 22. - « Contrats importants »), Gemalto disposait au moment de l’introduction en bourse d’une trésorerie nette positive de 45 millions de dollars US. Gemalto a dégagé de ses opérations d’exploitation et d’investissement une trésorerie nette positive de 133 millions de dollars US en 2004 et de 73 millions de dollars US en 2005. Au 31 décembre 2005, la trésorerie nette de Gemalto s’élevait à 251 millions de dollars US. Il ne peut toutefois être assuré que le montant de la trésorerie nette positive sera suffisant pour couvrir l’ensemble des besoins de liquidités futurs de Gemalto en toute circonstance (voir Partie II, Section 10.2. - « Source et montant des flux de trésorerie de Gemalto » ainsi que les notes 2 et 18 sous la Section 20.1.5. - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 »de la Partie II). 5 1.13. RISQUES LIÉS AUX ACTIVITÉS INTERNATIONALES DE GEMALTO En raison du caractère très international de son activité, Gemalto est exposée à un certain nombre de risques politiques, réglementaires et commerciaux, et notamment : - les restrictions sur le transfert de capitaux, en particulier des réglementations relatives à la fixation des prix de transfert et aux retenues à la source sur les paiements effectués par des filiales et entreprises communes ; - les réformes réglementaires imprévues ; - les droits de douane, contrôles des exportations et autres limitations aux échanges ; - l’allongement des délais de paiement et des difficultés de recouvrement de créances dans certains pays ; - la protection juridique limitée des droits de propriété intellectuelle dans certains pays ; - l’instabilité sociale et politique (notamment grèves et arrêts de travail). Gemalto ne peut garantir qu’elle sera en mesure de gérer ces risques, sur lesquels elle n’a souvent aucun contrôle, ni qu’elle pourra assurer le respect de toutes les dispositions réglementaires applicables, sans encourir des dépenses supplémentaires. Gemalto est en particulier très présente en République Populaire de Chine, Russie et CIS (Commonwealth of Independent States), Asie du Sud, Afrique et Amérique Latine. L’exercice de ses activités par Gemalto dans certaines parties du monde présente cependant des risques particuliers, notamment en ce qui concerne la réglementation de certains prix, les incertitudes relatives à l’application, l’interprétation et l’exécution de la réglementation, les variations des taux de change, ou encore les restrictions de conversion ou rapatriement des bénéfices. 1.14. RISQUES LIÉS AUX ACQUISITIONS ET ENTREPRISES COMMUNES Gemalto a par le passé effectué des acquisitions et constitué des entreprises communes. Elle est susceptible de poursuivre cette politique et, pour cela, pourrait être amenée à procéder à l’émission de titres de capital à effet dilutif et avoir recours à l’endettement. L’affectation du prix payé pour effectuer ce type d’opération demande habituellement à une réévaluation des actifs existants, ainsi qu’à l’identification et la reconnaissance des nouveaux actifs intangibles, ce qui se caractérise par des dépenses d’amortissement qui réduiront les revenus des périodes suivantes. Les transactions de cette nature peuvent aussi se traduire à leur achèvement ou dans les années qui suivent en charges liées à la dépréciation d’actifs inutiles ou surévalués, tels que par exemple la dépense de 25 millions de dollars US enregistrée en 2001 pour la recherche et développement en cours dans le cadre de l’acquisition de BullCP8 et au quatrième trimestre 2002 lors de la constatation d’une provision pour dépréciation de 93 millions de dollars US liée au portefeuille de brevets et de technologie de base de Bull-CP8. De plus, ces opérations peuvent engendrer des restructurations coûteuses et gênantes. De telles opérations ont affecté et pourraient encore à l’avenir affecter les résultats d’exploitation, la situation financière et le cours des actions de Gemalto. Les acquisitions présentent aussi des risques liés aux difficultés d’intégration, à la non-réalisation des gains et synergies espérés, à la monopolisation de l’activité des dirigeants et au départ de salariés clés. Dans le cadre des entreprises communes auxquelles elle participe, Gemalto pourrait se retrouver en conflits d’intérêts ou de stratégie avec ses associés. Ses associés peuvent ne pas être en mesure de remplir leurs obligations issues de l’accord commun ou encore éprouver des difficultés, financières ou autres. Si Gemalto ne pouvait gérer efficacement ces risques, elle pourrait encourir des dépenses ou des charges exceptionnelles qui pourraient affecter sa situation financière. 1.15. RISQUES LIÉS À LA RÉGLEMENTATION EN MATIÈRE D’ENVIRONNEMENT, D’HYGIÈNE ET DE SÉCURITÉ Dans le cadre de ses activités de production et de personnalisation, Gemalto est soumise à des réglementations en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité et notamment à des réglementations locales, nationales et 6 internationales applicables à la manipulation, au transport, à l’émission de déchets toxiques et matières dangereuses comme les encres. Gemalto ne constitue généralement pas de provisions pour la réparation de dommages environnementaux. Bien que Gemalto ait adopté une politique d’identification et de gestion volontariste des risques en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité, elle ne peut garantir avoir identifié et analysé de manière adéquate toutes les sources potentielles de risques liés à l’environnement, l’hygiène et la sécurité. De ce fait, Gemalto ne peut garantir qu’elle ne subira aucune perte liée à l’environnement, l’hygiène ou la sécurité, ni que ces pertes éventuelles n’affecteront pas défavorablement ses résultats d’exploitation ou sa situation financière. Par ailleurs, la modification éventuelle de dispositions légales en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité peuvent affecter les résultats d’exploitation et la situation financière de Gemalto. 2. RISQUES LIÉS AU SECTEUR D’ACTIVITÉ 2.1. RISQUES LIÉS À LA CONCURRENCE Le marché des cartes plastique sécurisées est très fortement concurrentiel. Gemalto prévoit encore une intensification de la concurrence à mesure que les segments actuels arriveront à maturité et qu’apparaîtront de nouveaux segments. Par exemple, dans le segment « téléphonie mobile », l’un des principaux débouchés pour les cartes à microprocesseur, la concurrence au niveau des cartes d’entrée de gamme est devenue extrêmement vive à l’échelle mondiale. Gemalto et certains de ses concurrents ont ainsi renforcé leurs positions en proposant des produits plus haut de gamme, tant pour la téléphonie mobile que pour d’autres applications qui requièrent un degré de sophistication et d’expertise supérieur. Dans l’hypothèse où Gemalto ne serait pas en mesure de continuer à s’imposer face à ses concurrents actuels et futurs, elle perdrait des clients, ce qui affecterait ses résultats d’exploitation et sa situation financière. Actuellement, les principaux concurrents de Gemalto sont les fabricants de carte à puce Gemplus, Oberthur Card Systems et Giesecke & Devrient. Dans le domaine d’activité des produits SIM et des cartes destinées aux institutions financières, Gemalto doit également faire face à la concurrence de fabricants régionaux tels que Setec, XponCard, MicroElectronica, AustriaCard et locaux, notamment en Chine, tels que Datang, Eastcom et WatchData, qui chercheront à poursuivre leur développement sur le marché chinois et à accroître leur présence internationale. Par ailleurs, les débouchés de la carte à puce se multipliant, Gemalto pourrait se trouver dans l’avenir en concurrence avec des sociétés qui sont actuellement ses fournisseurs ou ses partenaires stratégiques. Par exemple, les fabricants de puces à microprocesseur qui fournissent aujourd’hui Gemalto, tels que Infineon Technologies, Samsung et STMicroelectronics, pourraient décider de fabriquer des cartes à puce en procédant à des acquisitions ou en réalisant des entreprises communes, un risque récemment illustré par l’acquisition par STMicroelectronics de Incard, l’un des concurrents de Gemalto. Les autres concurrents potentiels de Gemalto sont notamment : - les entreprises de conception de systèmes d’exploitation, tels que Sun Microsystems et Microsoft ; - les fournisseurs de produits et services en matière de sécurisation électronique, tels que Entrust, RSA Security et Verisign ; - les fabricants de téléphones mobiles, tels que Nokia, Ericsson et Motorola ; - les intégrateurs de systèmes, tels que IBM et EDS ; - les fournisseurs de logiciel d’infrastructure de télécommunication mobile, tels que Amdocs, SmarTrust et Aether Systems. Certains des concurrents actuels ou potentiels de Gemalto disposent de ressources, notamment financières, plus importantes, d’une main d’œuvre plus nombreuse (y compris dans le domaine de la recherche et du développement), d’une clientèle plus large et d’une notoriété plus grande. Ces concurrents pourraient développer des produits et services plus attrayants à des prix plus compétitifs. Par exemple, certains concurrents disposent de capacités d’impression sécurisée supérieures à celles de Gemalto, ou encore de produits de gestion de la biométrie plus développés que les produits de Gemalto qui pourraient leur permettre d’offrir une gamme de produits plus étendue. En outre, les concurrents de Gemalto pourraient constituer des alliances stratégiques à des conditions plus favorables 7 que celles que Gemalto pourrait elle-même conclure. De nombreux concurrents ont également noué des relations avec les clients actuels et potentiels de Gemalto. L’intensification de la concurrence pourrait entraîner une baisse de rentabilité, une diminution des ventes ou une perte de clientèle, ce qui pourrait nuire à l’activité de Gemalto, à ses résultats d’exploitation et à sa situation financière. 2.2. RISQUES LIÉS À L’ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE Gemalto consacre du temps et des ressources importantes à la promotion de l’utilisation des cartes à microprocesseur, notamment en développant de nouvelles applications et en participant activement à l’établissement de critères et de normes recommandant l’usage de la technologie des cartes à microprocesseur. Il existe cependant un certain nombre d’alternatives à cette technologie, comme les téléphones mobiles ne nécessitant pas de cartes à microprocesseur, certains systèmes reposant exclusivement sur des logiciels, les cartes à bande magnétique, les cartes de type MMC/SD ainsi que les produits de stockage utilisant par exemple la connexion USB. Si ces systèmes alternatifs se développaient et devenaient le standard de l’industrie, les fabricants de cartes à microprocesseur pourraient voir leurs ventes et opportunités de croissance diminuer, et seraient contraints à investir sur de nouveaux secteurs d’activité. En particulier, l’utilisation de cartes à microprocesseur dans le domaine de la téléphonie mobile, principal moteur de croissance au cours de la précédente décennie, pourrait être remise en cause si les fabricants de téléphones mobiles décidaient de fabriquer dans des environnements sécurisés et d’incorporer directement dans le combiné des fonctions remplies par les cartes à microprocesseur. En raison de la taille de ce type de débouché, une telle décision aurait une incidence défavorable considérable sur l’activité et la situation financière de Gemalto. 2.3. RISQUES LIÉS AU DÉCHIFFREMENT DES PROGRAMMES DE CRYPTAGE Les cartes à microprocesseur sont équipées de clés qui chiffrent et déchiffrent les messages afin de sécuriser les opérations qu’elles permettent et d’assurer la confidentialité des données. La sécurité qu’offre cette technologie dépend de l’intégrité de la clé et de la complexité des algorithmes utilisés pour chiffrer et déchiffrer l’information. Tout progrès significatif dans les techniques visant à percer les systèmes de chiffrement entraînerait une baisse du niveau de sécurité des produits de Gemalto. Cette baisse pourrait à son tour affecter le degré d’acceptation ou le niveau de la demande des produits à carte à microprocesseur, et ralentir sa croissance et, par conséquent, pourrait affecter le chiffre d’affaires de Gemalto et les bénéfices attendus. 3. RISQUES LIÉS À LA RÉORGANISATION ET À LA CONSTITUTION DE GEMALTO EN TANT QU’ENTITÉ INDÉPENDANTE 3.1. RISQUES LIÉS À LA CONCLUSION DU CONTRAT DE SÉPARATION AVEC SCHLUMBERGER Suite à l’introduction en bourse, Gemalto entretient des relations avec Schlumberger en vertu du Contrat de Séparation (voir Partie II, Section 22. - « Contrats importants »). Conformément au Contrat de Séparation, Schlumberger s’est notamment engagée à indemniser Gemalto pour toute perte directe et coût associé supportés par Gemalto ou l’une de ses filiales en raison de la Réorganisation ou liés aux activités de Schlumberger et à ne pas concurrencer Gemalto pendant une période de trois ans à compter du 21 mai 2004 (date de règlement-livraison des actions Gemalto cédées par Schlumberger dans le cadre de l’introduction en bourse). Les obligations d’indemnisation et de non-concurrence sont toutefois soumises à certaines conditions, exceptions et limitations aux termes du Contrat de Séparation. En outre, l’obligation d’indemnisation par Schlumberger au profit de Gemalto prendra fin en cas de changement de contrôle de Gemalto. L’activité ou la situation financière de Gemalto peut être affectée si celle-ci doit supporter des frais qui ne sont pas liés à son activité et qui ne sont pas couverts par Schlumberger en application du Contrat de Séparation. En outre, conformément au Contrat de Séparation, Gemalto s’est engagée notamment à : - indemniser Schlumberger des pertes directes et coûts associés liés aux activités de Gemalto (cet engagement demeurant même dans l’hypothèse où l’engagement réciproque de Schlumberger prendrait fin, tel qu’indiqué ci-dessus) ; 8 - ne pas concurrencer Schlumberger dans les activités qui sont les siennes à la date de l’introduction en bourse pendant une période de trois ans à compter du 21 mai 2004 (date de règlement livraison des actions Gemalto cédées par Schlumberger dans le cadre de l’introduction en bourse). Ces engagements sont susceptibles d’affecter la situation financière et les résultats de Gemalto. En outre, les litiges susceptibles de naître de la mise en oeuvre de ces engagements ou de leur résiliation dans des conditions différentes de celles qui sont prévues, peuvent également peser sur la situation financière et les résultats de Gemalto. 3.2. RISQUES LIÉS AU FINANCEMENT DE GEMALTO Dans le passé, les besoins de financement de Gemalto ont été satisfaits par Schlumberger, ce qui n’est plus le cas depuis l’introduction en bourse. Les besoins de financement futurs de Gemalto dépendront de nombreux facteurs, tels que le taux de croissance du chiffre d’affaires, le rythme et le montant des dépenses de développement des produits, la progression des ventes et des activités de marketing, le rythme de mise sur le marché de nouveaux produits et d’amélioration des produits existants ou encore l’acceptation par le marché des produits. Gemalto pourra être amenée à recourir à des financements, par augmentation de capital avec ou sans appel public à l’épargne, ou par endettement, ceci à des taux d’intérêts qui peuvent ne pas être aussi favorables que ceux que pouvaient obtenir Schlumberger. A défaut de pouvoir lever des fonds dans des conditions acceptables, et aux moments opportuns, Gemalto pourrait ne pas être en mesure de poursuivre le développement de son activité ou investir dans de nouveaux produits et services, tirer profit d’opportunités ou répondre aux pressions exercées par la concurrence ou en raison de contraintes non anticipées, ce qui pourrait sérieusement affecter ses activités. 3.3. DÉPENDANCE À L’ÉGARD DES DIRIGEANTS ET DES SALARIÉS CLÉS Les succès futurs de Gemalto reposent en partie sur la fidélité de son équipe de direction actuelle qui a dirigé les activités de Gemalto pendant une durée significative et jouit d’une expérience significative dans le secteur. Ils reposent également sur des salariés clés, notamment dans le domaine de la recherche et du développement, du développement des produits et du marketing, de la commercialisation, de la production, de la gestion de la chaîne d’approvisionnement, de la gestion financière et des ressources humaines ainsi que sur le personnel de terrain formé à la mise en place et à la gestion de systèmes à cartes. Les dirigeants et salariés clés de Gemalto n’ont pas d’obligation de demeurer au service de Gemalto pendant une période déterminée et pourraient décider de quitter Gemalto à tout moment. Si Gemalto perdait les services d’un ou plusieurs de ces dirigeants ou salariés clés, ou si l’un ou plusieurs d’entre eux décidaient de rejoindre un concurrent ou de concurrencer directement ou indirectement Gemalto, Gemalto pourrait ne plus être en mesure de conduire son activité aussi efficacement que par le passé, ce qui pourrait ralentir sa croissance ou sa rentabilité telles qu’attendues. 4. FACTEURS DE RISQUES LIÉS AUX ACTIONS NOUVELLES ET AU RAPPROCHEMENT 4.1. LES FLUCTUATIONS DU MARCHÉ PEUVENT RÉDUIRE LA VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIONS NOUVELLES GEMALTO DANS LA MESURE OÙ LA PARITÉ D’ÉCHANGE EST FIXE Un certain nombre d’actions Nouvelles, sans garantie de valeur de marché, ayant été émis en faveur de TPG et des Entités de la Famille Quandt en contrepartie de l’Apport en Nature, la valeur de marché de ces Actions Nouvelles pourrait varier dès qu’elles seront admises aux négociations sur l’Eurolist de d’Euronext Paris. 4.2. L’INTÉGRATION DE GEMALTO ET DE GEMPLUS POURRAIT S’AVÉRER DIFFICILE ET ONÉREUSE ET NE PAS GÉNÉRER LES BÉNÉFICES ET SYNERGIES ESCOMPTÉS La réalisation des bénéfices et synergies escomptés par Gemalto et Gemplus et qui devraient résulter du Rapprochement dépendra en partie de la possibilité d’intégrer les activités de Gemalto et de Gemplus d’une manière efficace et performante. L’intégration des activités respectives de Gemalto et de Gemplus vise à augmenter le chiffre d’affaire et le résultat du nouvel ensemble Gemalto par la réalisation de synergies, résultant notamment de l’échange des savoir-faire entre les deux sociétés, de l’optimisation des frais généraux et administratifs, de la mise en commun des systèmes 9 d’information et des sites de production, et d’éventuelles autres restructurations. Toutefois, Gemalto pourrait rencontrer des difficultés importantes liées à l’intégration de ses activités avec celles de Gemplus et ne pas réaliser les synergies envisagées. Il pourrait même résulter du Rapprochement une hausse des coûts liée du fait notamment de : - la perte de salariés clés ; - la différence des normes, contrôles et procédures appliqués, des politiques en vigueur, des cultures d’entreprise, des structures de rémunération, ainsi que de la nécessité de mettre en place, d’intégrer et d’harmoniser plusieurs procédures opérationnelles et systèmes spécifiques notamment financiers, comptables et d’information de Gemalto et de Gemplus ; et - la nécessité pour les dirigeants de se concentrer sur les problèmes liés à l’intégration, ce qui pourrait détourner leur attention de leurs autres responsabilités. Pour les raisons évoquées ci-dessus, l’intégration et les bénéfices escomptés pourraient ne pas être pleinement réalisés. D’autre part, la réduction des coûts et les effets positifs attendus au niveau opérationnel pourraient être inférieurs aux attentes actuelles ou moins rapidement atteints que ceux initialement envisagés. 4.3. LES ENGAGEMENTS PRIS PAR GEMALTO ET GEMPLUS EN VUE D’OBTENIR L’APPROBATION DES AUTORITÉS RÉGLEMENTAIRES POURRAIENT RÉDUIRE LES BÉNÉFICES ATTENDUS DU RAPPROCHEMENT ET AFFECTER LE PRIX DES ACTIONS Afin d’obtenir l’approbation de la Commission européenne sur le Rapprochement, le 19 mai 2006, et celui des autorités américaines de la concurrence, le 6 mars 2006, Gemalto et Gemplus ont accepté de maintenir leurs pratiques commerciales relatives à la concession de licences ainsi que de mettre à la disposition de leurs concurrents les informations nécessaires sur l’interopérabilité des cartes SIM avec leurs propres plateformes sans fil. Bien que Gemalto considère que le respect de ces engagements n’aura pas de conséquence défavorable significative sur les activités du nouvel ensemble Gemalto, ni d’impact financier sur Gemalto ou d’impact sur le prix des titres de Gemalto, il est difficile de le prévoir avec certitude. Des autorités de la concurrence situées en dehors des Etats-Unis d’Amérique et de l’Union européenne examinent fréquemment des transactions similaires au Rapprochement. A tout moment, avant ou après la réalisation définitive du Rapprochement, toute autorité de la concurrence située dans une juridiction dans laquelle Gemalto n’a pas sollicité d’autorisation préalable ou effectué une notification pourrait entreprendre toute action qu’elle jugerait nécessaire ou utile dans l’intérêt public en vertu du droit applicable. Des personnes privées pourraient également intenter une action en vertu du droit de la concurrence dans certaines circonstances. Bien que Gemalto considère qu’il s’agit d’un risque faible, les autorités de la concurrence, d’autres autorités réglementaires ou des personnes privées pourraient intenter une action aux fins de restreindre les opérations de Gemalto ou de Gemplus en vertu du droit applicable dans les juridictions où ces dernières n’ont pas sollicité d’autorisation préalable ou effectué une notification. 4.4. LES CLAUSES DE CHANGEMENT DE CONTRÔLE CONTENUES DANS LES CONTRATS POURRAIENT AVOIR UN IMPACT DÉFAVORABLE SUR LE NOUVEAU GROUPE GEMALTO GEMPLUS Le rapprochement de Gemplus avec Gemalto pourrait provoquer la mise en œuvre de clauses de changement de contrôle éventuelles contenues dans les contrats Gemplus, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur Gemalto, notamment la perte de droits et bénéfices contractuels importants, la résiliation de contrats de joint venture et de contrats de licence ou la renégociation de contrats de financement. Gemplus est partie à des contrats de joint venture, de licence et à d’autres contrats contenant des clauses de changement de contrôle qui pourraient être mises en œuvre à l’issue du Rapprochement. Gemplus n’a pas communiqué à Gemalto les copies de ces contrats, ce type de contrats n’étant généralement pas public. Les contrats contenant une clause de changement de contrôle prévoient typiquement la possibilité de résilier le contrat en cas de changement de contrôle de l’une des parties ou, dans le cas d’instruments de crédits, la nécessité de rembourser 10 l’intégralité du montant restant dû. Il est possible de solliciter de l’autre partie qu’elle renonce à se prévaloir de ces clauses et Gemalto jugera de l’opportunité de solliciter de telles renonciations. En l’absence de renonciation, la mise en œuvre des clauses de changement de contrôle éventuelles pourrait avoir pour conséquence la perte de droits et bénéfices contractuels importants, la résiliation de contrats de joint venture et de contrats de licence ou la renégociation de contrats de financement. En outre, certains contrats de travail avec des membres du management senior de Gemplus et certains autres salariés de Gemplus pourraient contenir des clauses de changement de contrôle prévoyant le paiement d’une indemnité en cas de résiliation des contrats de travails conclus avec ces salariés consécutive à la réalisation du Rapprochement, par Gemplus ou par ces derniers. Tous ces risques pourraient impacter de façon défavorable l’activité de Gemalto, sa situation financière ainsi que la valeur de marché de ses titres. D’autres risques et incertitudes dont Gemalto n’a actuellement pas connaissance ou qu’elle considère comme n’étant pas significatifs, à la date du présent prospectus, pourraient également avoir un impact négatif sur ses activités, sa situation financière et le cours de ses actions. 4.5. LES RÉSULTATS ET LA SITUATION FINANCIÈRE DE GEMALTO POURRAIENT DIFFÉRER SIGNIFICATIVEMENT DE CEUX PRÉSENTÉS DANS LES ÉTATS FINANCIERS COMBINÉS RÉSUMÉS PRO FORMA NON AUDITÉS RELATIFS AU RAPPROCHEMENT INCLUS DANS LE PRÉSENT PROSPECTUS Le présent prospectus inclut des états financiers combinés résumés pro forma non audités au et pour l’exercice social clos le 31 décembre 2005, incluant (i) un bilan combiné résumé pro forma non audité au 31 décembre 2005, dans l’hypothèse où le Rapprochement aurait été finalisé à cette date et (ii) un compte de résultat combiné résumé pro forma non audité pour l’exercice clos le 31 décembre 2005, dans l’hypothèse où le Rapprochement aurait été finalisé au 1 janvier 2005. Ces états financiers pro forma sont présentés dans le présent prospectus uniquement à titre indicatif. Ils ne donnent pas nécessairement une indication des résultats opérationnels ou de la situation financière des entités combinées dans l’hypothèse où le Rapprochement aurait été finalisé au cours de la période présentée. De même, ils ne constituent pas non plus une indication des résultats opérationnels ou de la situation financière futurs des entités combinées. Les états financiers pro forma ne rendent pas compte non plus d’éléments exceptionnels tels que des paiements liés au changement de contrôle ou aux coûts de restructuration et d’intégration qui pourraient résulter du Rapprochement. Par ailleurs, les effets financiers de toute rationalisation ou synergie ne sont pas reflétés dans les états financiers combinés résumés pro forma non audités. Dans la mesure où, à la date à laquelle ces états financiers pro forma ont été établis, Gemalto n’a eu accès qu’à l’information rendue publique par Gemplus sur ses politiques comptables, il n’est pas possible de fournir une quelconque assurance quant à la conformité de ces dernières avec celles de Gemalto. Par conséquent, les résultats et la situation financière de Gemalto pourraient différer significativement de ceux présentés dans les états financiers combinés résumés pro forma non audités relatifs au Rapprochement inclus dans le présent prospectus. 4.6. SI L’OFFRE EST RETIRÉE OU DÉCLARÉE SANS SUITE, POUR QUELQUE RAISON QUE CE SOIT, GEMALTO RESTERA DÉTENTRICE DE 43,44 % DES ACTIONS GEMPLUS, CE QUI POURRAIT AVOIR UN IMPACT SIGNIFICATIF SUR LA RÉALISATION DES BÉNÉFICES ET DES SYNERGIES ESCOMPTÉS DU RAPPROCHEMENT A l’issue de l’Apport en Nature, Gemalto détient 274 813 800 actions Gemplus, représentant environ 43,44 % du capital et 43,49 % des droits de vote de Gemplus. Si l’Offre est retirée ou déclarée sans suite, pour quelque raison que ce soit, Gemalto restera néanmoins détentrice de cette participation importante. Si Gemalto n’acquiert pas une part significative des titres restants de Gemplus dans le cadre de l’Offre, l’impossibilité d’intégrer complètement les activités de Gemplus pourrait avoir un impact significatif sur la réalisation des bénéfices et des synergies escomptés du Rapprochement. 11 4.7. LA VALEUR DE MARCHÉ DES ACTIONS GEMALTO POURRAIT BAISSER SUITE À L’AUGMENTATION DU NOMBRE D’ACTIONS EN CIRCULATION OU SI UN ACTIONNAIRE SIGNIFICATIF CÉDAIT UN NOMBRE IMPORTANT D’ACTIONS GEMALTO Le nombre des actions Gemalto admises aux négociations sur l’Eurolist d’Euronext Paris S.A. va augmenter à l’issue de l’Offre car, dans l’hypothèse où 100 % des titres Gemplus visés seraient apportés à l’Offre, des actions nouvelles Gemalto représentant 35,53 % du capital et 35,63 % des droits de vote de Gemalto seront émises au profit des anciens titulaires d’actions, de BSA et d’ADS Gemplus. L’augmentation du nombre d’actions Gemalto, ou la perception par le marché d’une telle augmentation, pourrait avoir un impact défavorable sur la valeur de marché des actions Gemalto. De plus, Gemalto pourrait à l’avenir émettre des titres de capital ou liés au capital en vue du financement de ses opérations. Ceci pourrait avoir un impact négatif sur le marché ou le cours de ses actions. Suite à la réalisation de l’Offre, tenant compte de l’Apport en Nature par TPG et les Entités de la Famille Quandt (voir Section 2.1.1 - « Contexte de l’Offre »), et sur la base de 100 % du solde des actions Gemplus apportées à l’Offre, TPG et des Entités de la Famille Quandt détiendront respectivement 13,99 % et 10,14 % du capital et 14,03 % et 10,17 % des droits de vote de Gemalto sur une base non diluée, et 13,39 % et 9,71 % du capital et 13,42 % et 9,73 % des droits de vote de Gemalto sur une base totalement diluée, prenant en compte le nombre d’actions Gemplus émises au 31 mai 2006, soit 631 867 665 actions Gemplus (hors 760 506 actions Gemplus autodétenues à la date du 6 juin 2006 qui ne seront pas apportées à l’Offre). 12 PARTIE I. LE RAPPROCHEMENT Le Combination Agreement Le 6 décembre 2005, Gemalto (alors dénommée Axalto Holding N.V.) et Gemplus ont signé le Combination Agreement à Amsterdam, aux Pays-Bas, lequel prévoit un rapprochement entre égaux. Le Conseil d’administration de chacune des sociétés a unanimement approuvé ce rapprochement entre égaux. L’entité combinée a pris la dénomination de Gemalto N.V. et est un des leaders de la sécurité numérique. Les actionnaires de Gemalto ont également approuvé le Rapprochement lors d’une Assemblée Générale qui s’est tenue le 31 janvier 2006. Au surplus, les deux actionnaires de Gemplus, TPG et les Entités de la Famille Quandt, ont chacun approuvé le Rapprochement et ont également signé le Combination Agreement. Description de Gemalto Gemalto est une société anonyme (naamloze vennoostschap) de droit néerlandais dont le siège social est à Amsterdam. Les Actions Existantes sont admises aux négociations de l’Eurolist d’Euronext Paris. Gemalto exerce ses activités et son savoir-faire dans les principaux domaines d’application des cartes plastiques sécurisées. La société est présente essentiellement dans deux secteurs d’activité que sont, d’une part, le secteur des cartes à puces, comprenant notamment les produits, les logiciels et les services associés destinés aux segments de la téléphonie fixe et mobile, les services financiers ainsi que les applications destinées au secteur public et, d’autre part, le secteur des terminaux de paiement. Description de Gemplus Gemplus est une société anonyme de droit luxembourgeois dont le siège social est à Luxembourg. Les actions Gemplus sont admises aux négociations de l’Eurolist d’Euronext Paris ainsi que sur le NASDAQ par le biais d’American depositary shares. Gemplus exerce également ses activités dans le domaine des cartes plastiques sécurisées. Elle est présente dans le secteur des télécommunications, comprenant les produits, les logiciels et les services liés à la téléphonie fixe et mobile, le secteur des services financiers et le secteur de l’identité et de la sécurité basé sur la technologie de la carte à puce. Résumé des termes du Rapprochement Le Rapprochement de Gemalto et de Gemplus est realisé en deux étapes décrites ci-après. TPG et les Entités de la Famille Quandt ont accepté d’apporter en nature leurs actions Gemplus à Gemalto. Dans le cadre de l’Apport en Nature, qui a été réalisé le 2 juin 2006, Gemalto a déposé l’Offre à l’AMF le 1er juin 2006 sur le solde des actions Gemplus qu’elle ne détient pas déjà (soit approximativement 56,44 % du capital et 56,51 % des droits de vote de Gemplus). Bien que l’Offre n’ait pas encore débutée dans l’attente du visa de l’AMF sur la note d’information, l’AMF a déclaré l’Offre recevable le 13 juin 2006 aux termes d’une décision n° 206C1148. 1. Apports à Gemalto par TPG et les Entités de la Famille Quandt de leurs actions Gemplus TPG et les Entités de la Famille Quandt ont chacun conclu un Contribution in Kind Agreement avec Gemalto le 6 décembre 2005 aux termes desquels chacun de TPG et des Entités de la Famille Quandt s’est irrévocablement engagé à apporter en nature à Gemalto l’intégralité de sa participation dans Gemplus, en contrepartie de quoi chacun de TPG et des Entités de la Famille Quandt s’est vu donner le droit de recevoir des actions Gemalto à émettre aux termes d’une augmentation de capital leur étant réservée. Immédiatement avant l’Apport en Nature, Gemplus a procédé à une distribution d’une partie de ses réserves disponibles (distribution de prime d’émission) à hauteur d’un montant de 0,26 euro par action Gemplus dont ont bénéficié TPG et les Entités de la Famille Quandt en leur qualité d’actionnaires de Gemplus, à l’instar des autres actionnaires de Gemplus. 13 La parité retenue pour l’Apport en Nature a été celle stipulée dans le Combination Agreement, soit 2 Actions Nouvelles Gemalto pour 25 actions Gemplus. TPG et les Entités de la Famille Quandt détenaient respectivement 159 305 600 actions Gemplus représentant environ 25,18 % du capital social et 25,21 % des droits de vote de Gemplus et 115 508 200 actions Gemplus représentant environ 18,26 % du capital social et 18,28 % des droits de vote de Gemplus et se sont en conséquence vus émettre respectivement 12 744 448 Actions Nouvelles représentant environ 20,37 % du capital social et 20,46 % des droits de vote de Gemalto et 9 240 656 Actions Nouvelles représentant environ 14,77 % du capital social et 14,83 % des droits de vote de Gemalto. TPG et les Entités de la Famille Quandt se sont engagés à ne pas agir de concert vis-à-vis de Gemalto. Au surplus, chacun de TPG et des Entités de la Famille Quandt s’est engagé à conserver ses Actions Nouvelles Gemalto pour une durée de 90 jours à compter de la réalisation de l’Apport en Nature, soit jusqu’au 31 août 2006 inclus. Les apports en nature de TPG et des Entités de la Famille Quandt à Gemalto et l’augmentation de capital subséquente de Gemalto ont été réalisés le 2 juin 2006, soit le jour suivant la date à laquelle Gemalto a déposé l’Offre auprès de l’AMF. 2. Offre publique d’échange volontaire de Gemalto sur le solde des actions Gemplus Aux termes du Combination Agreement, Gemalto s’est engagée à déposer auprès de l’AMF une offre publique d’échange volontaire pour les actions Gemplus qui n’auraient pas été apportées en nature par TPG et les Entités de la Famille Quandt (l’Offre). La parité d’échange de l’Offre est de 2 actions Gemalto nouvelles pour 25 actions Gemplus et est la même que celle retenue pour l’Apport en Nature de TPG et des Entités de la Famille Quandt. Les actionnaires de Gemplus qui sont des US persons et des porteurs d’American depositary shares Gemplus peuvent participer à l’Offre sur la base de la traduction anglaise de la note d’information visée par l’AMF, Gemalto n’ayant pas d’obligation d’enregistrer ses actions auprès de la US Securities and Exchange Commission ou de demander l’admission de ses actions aux négociations sur un marché réglementé américain. Conditions suspensives au Rapprochement Le Rapprochement était soumis à la réalisation, avant le 31 octobre 2006, de certaines conditions suspensives et notamment : - l’approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires de Gemalto du Rapprochement et des opérations y afférentes (y compris la modification des statuts de Gemalto relative au changement de dénomination sociale de l’Emetteur en Gemalto N.V. ainsi que la nomination de l’Executive Chairman et de nouveaux administrateurs). Cette Assemblée Générale s’est tenue le 31 janvier 2006, plus de 99,9 % des voix s’étant exprimés en faveur des résolutions proposées ; - l’approbation par l’Assemblée Générale des actionnaires de Gemplus de la distribution de réserves susmentionnée de 0,26 euro par action et de la recomposition du Conseil d’administration de Gemplus. Cette Assemblée Générale s’est tenue le 28 février 2006 et a approuvé les résolutions proposées ; - l’autorisation du Rapprochement par les autorités de la concurrence notifiées au titre du contrôle des concentrations, en ce compris la U.S. Federal Trade Commission ou le U.S. Department of Justice en application du Hart-Scott-Rodino Antitrust Improvement Act de 1976 et la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne en vertu du Règlement (CE) n° 139/2004 du Conseil du 20 janvier 2004 relatif au contrôle des concentrations entre entreprises. Ces autorisations ont respectivement été obtenues les 8 mars 2006 et 19 mai 2006 ; - l’absence de changement défavorable significatif affectant notamment l’activité ou les résultats de Gemalto ou de Gemplus à la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006. 14 Renseignements relatifs à l’Offre L’Offre entre dans le champ de compétence de l’AMF. En conséquence, Gemalto a déposé son Offre et la note d’information relative à l’Offre auprès de l’AMF. L’AMF accordera son visa sur la note d’information une fois qu’elle sera satisfaite de l’information y figurant. Lorsque la note d’information relative à l’Offre sera publiée, l’Offre ouvrira pour une période de 25 jours de négociation pendant lesquels les porteurs de valeurs mobilières Gemplus auront la possibilité d’apporter celles-ci à l’Offre, conformément aux termes et dans les conditions stipulés dans la note d’information. Conformément à la réglementation applicable en France, si les actions Gemplus apportées à l’Offre, ajoutées aux actions Gemplus déjà détenues par Gemalto, représentent les deux tiers du capital social et des droits de vote de Gemplus, Gemalto réouvrira l’Offre après la publication des résultats définitifs de l’Offre pour une période d’au moins 10 jours de négociation. Dans l’hypothèse où l’Offre serait réouverte, les termes de l’Offre seraient identiques à ceux en vigueur pendant la période initiale de l’Offre. L’Offre n’est pas soumise à une condition de seuil minimum aux termes de laquelle l’Emetteur pourrait renoncer à son Offre si un certain nombre d’actions ou de droits de vote Gemplus n’étaient pas apportés à l’Offre. Aux termes de l’Offre, Gemalto s’est irrévocablement engagée à acquérir, par remise de 2 actions nouvelles pour 25 actions Gemplus apportées : - toutes les actions Gemplus émises à ce jour qui ne seraient pas déjà détenues par Gemalto (sur la base d’un capital social de Gemplus composé de 632 628 171 actions et 631 867 665 droits de vote), à l’exception de 760 506 actions auto-détenues qui ne seront pas apportées à l’Offre, soit un total de 357 053 865 actions représentant environ 56,44 % du capital social et 56,51 % des droits de vote de Gemplus ; - un nombre maximum de 8 614 900 actions Gemplus nouvelles susceptibles d’être émises en échange d’actions Gemplus S.A., une filiale française de Gemplus, aux termes d’une convention en vigueur avec les porteurs d’actions et d’options de souscription d’actions de Gemplus S.A. (laquelle convention leur octroie la possibilité d’apporter leurs actions Gemplus S.A. (y compris celles résultant de l’exercice d’options de souscription d’actions) à Gemplus sur la base d’un rapport d’échange de 1 action Gemplus S.A. pour 50 actions Gemplus ; et - un nombre maximum de 62 855 696 actions Gemplus nouvelles susceptibles de résulter de l’exercice éventuel, pendant la durée de l’Offre, des options de souscription d’actions Gemplus existantes. L’Offre vise également le bon de souscription d’actions émis par Gemplus le 7 janvier 2000 ou, si ce bon venait à être exercé pendant la durée de l’Offre, un maximum de 2 561 973 actions Gemplus qui pourraient être émises du fait de l’exercice de ce bon. Gemalto offre au porteur de ce bon de l’échanger contre un bon de souscription d’actions Gemalto présentant les mêmes caractéristiques financières et donnant droit de souscrire à un nombre d’actions Gemalto correspondant au nombre d’actions Gemplus auxquelles donne droit son bon Gemplus divisé par le ratio de la parité d’échange de l’Offre. Le bon Gemplus n’est pas admis aux négociations sur un quelconque marché réglementé. L’Emetteur considère que l’admission aux négociations d’un maximum de 34 486 914 actions Gemalto nouvelles à émettre en rémunération des actions Gemplus apportées à l’Offre (le nombre exact d’actions Gemalto à émettre dépendant du nombre d’actions Gemplus apportées à l’Offre) devrait être réalisée le troisième jours de négociation suivant l’annonce par l’AMF des résultats définitifs de l’Offre, lesquels devraient être connus le neuvième jour de négociation suivant la clôture de l’Offre au plus tard. Un prospectus d’admission relatif à l’admission aux négociations des actions Gemalto à émettre en rémunération des actions Gemplus apportées à l’Offre sera soumis à l’approbation de l’AFM Néerlandaise. Autorisation du Rapprochement par les autorités de la concurrence Le Rapprochement est soumis aux règles relatives au contrôle des concentrations de l’Union européenne, des EtatsUnis, ainsi que d’autres pays tels que, notamment, le Brésil, la Colombie, le Mexique et la Turquie. 15 1. Union européenne Le 24 mars 2006, Gemalto a notifié le Rapprochement à la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne conformément au Règlement CE sur les concentrations (Règlement CE n° 139/2004 du 20 janvier 2004 relatif au contrôle des concentrations entre entreprises). Le 19 mai 2006, la Commission européenne a approuvé le Rapprochement sous réserve de certaines conditions. 2. Etats-Unis d’Amérique Gemalto et Gemplus ont procédé à l’enregistrement de la notification et des formulaires requis au titre du HartScott-Rodino Antitrust Improvements Act le 6 février 2006. La période de revue en application dudit Hart-ScottRodino Act est venue à échéance le 8 mars 2006 sans qu’aucune objection n’ait été formulée par les autorités américaines de la concurrence. 3. Autres Pays En application des règles de contrôle des concentrations applicables, Gemalto et Gemplus ont également procédé à des notifications au titre du droit de la concurrence du Brésil, de la Colombie, du Mexique et de la Turquie. En Turquie, Gemalto et Gemplus ont enregistré la notification requise le 17 mars 2006. Le 15 mai 2006, l’autorité turque de la concurrence a approuvé le Rapprochement sans condition. Gemalto et Gemplus ont procédé aux notifications requises au titre des règles colombiennes de contrôle des concentrations le 17 mars 2006. L’autorité colombienne a demandé des informations complémentaires, prolongeant ainsi la période de revue jusqu’au 4 juillet 2006. Le Rapprochement ne pourra pas être effectivement mis en œuvre en Colombie tant que l’accord des autorités colombiennes n’aura pas été obtenu et il devra être mis en œuvre dans les conditions prévues par cet accord. Au Brésil et au Mexique, où l’accord préalable des autorités de concurrence compétentes n’est pas requis pour la mise en œuvre du Rapprochement, Gemalto et Gemplus ont procédé aux notifications requises le 26 décembre 2005 et le 11 mai 2006, respectivement. Gemalto et Gemplus prévoient que la période de revue dans ces juridictions viendra à échéance d’ici à juillet 2006 au Mexique et octobre 2006 au Brésil. Réorganisation de Gemalto dans le cadre du Rapprochement Le Conseil d’administration de Gemalto Dans le cadre de la réalisation de l’Apport en Nature, la composition du Conseil d’administration de Gemalto a été modifiée afin de refléter le Rapprochement et pour mettre en oeuvre les stipulations du Combination Agreement. Ces modifications ont pris effet le 2 juin 2006, soit à compter de la réalisation des conditions suspensives au Rapprochement. Conformément aux statuts de l’Emetteur, l’Assemblée Générale des actionnaires détermine le nombre d’administrateurs (statutaire bestuurders) du Conseil d’administration de Gemalto. Préalablement fixé à sept, le nombre d’administrateurs a été porté à onze le 2 juin 2006, soit à compter de la réalisation de l’Apport en Nature, conformément à une résolution de l’Assemblée Générale des actionnaires en date du 31 janvier 2006. Cependant, jusqu’à ce que le Conseil d’administration soumette à une prochaine Assemblée Générale d’actionnaires une proposition pour la nomination d’un onzième administrateur, le Conseil d’administration sera composé de dix membres. La nomination par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006 de nouveaux administrateurs a pris effet à compter du 2 juin 2006. La nomination de Alex Mandl en qualité d’Executive Chairman a pris effet le 2 juin 2006 pour une durée de 18 mois, soit jusqu’au 2 décembre 2007. 16 Voir Partie II, Sections 14.1 - « Identification des organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale » et 16 - « Fonctionnement des organes d’administration et de direction » du présent prospectus pour plus de renseignements sur les membres du Conseil d’administration et pour une description des pouvoirs du Conseil d’administration, de l’Executive Chairman et du Chief Executive Officer. Direction de Gemalto Une nouvelle structure de direction a été mise en place au sein de Gemalto à compter de la réalisation de l’Apport en Nature afin de mettre en oeuvre les stipulations du Combination Agreement et d’assurer le rapprochement entre égaux de Gemalto et de Gemplus. Avec l’intégration rapide des équipes existantes, cette nouvelle structure de direction a pour objectif de permettre à Gemalto de répondre efficacement à la diversité croissante des besoins de ses clients. Voir Partie II, Section 14.1.2 - « Cadres dirigeants » du présent prospectus pour une description de la direction générale de Gemalto et des renseignements concernant ses membres. Conseil d’administration de Gemplus Le Conseil d’administration de Gemplus s’est réuni le jour de la réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, conformément aux stipulations du Combination Agreement. A la date du présent prospectus, le Conseil d’administration de Gemplus est composé comme suit, chaque administrateur ayant été nommé pour un mandat expirant à l’issue de l’Assemblée Générale des actionnaires de Gemplus appelée à approuver les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2008 : Nom Position au sein de Gemplus Position au sein de Gemalto Alex Mandl Administrateur Executive Chairman Olivier Piou Administrateur Chief Executive Officer Daniel Le Gal Administrateur -- Werner Koepf Administrateur -- Michel Soublin Administrateur Administrateur Frans Spaargaren, Chief Administrative Officer (Directeur administratif) de Gemalto depuis le 2 juin 2006, est actuellement le Chief Executive Officer (Directeur général) de Gemplus depuis cette date. Toutes les décisions du Conseil d’administration de Gemplus doivent être approuvées par une majorité absolue des administrateurs présents ou représentés et disposant d’un droit de vote. Chaque administrateur dispose d’un droit de vote. 17 PARTIE II. INFORMATIONS RELATIVES A L’EMETTEUR 1. PRÉSENTATION DE GEMALTO 1.1. PERSONNES RESPONSABLES DE L’INFORMATION CONTENUE DANS LE PROSPECTUS Gemalto N.V. 1.2. DÉCLARATION DES PERSONNES RESPONSABLES DU PROSPECTUS L’Emetteur accepte la responsabilité de l’information contenue dans ce prospectus. L’Emetteur atteste que, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, les informations contenues dans le présent prospectus sont, à sa connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omissions de nature à en altérer la portée. Il est précisé que les investisseurs potentiels ne devront pas assumer que l’information contenue dans ce prospectus est exacte à une quelconque autre date que la date de ce prospectus. Gemalto N.V. 2. CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 2.1. NOMS ET ADRESSES DES CONTRÔLEURS LÉGAUX DES COMPTES 2.1.1. Responsables du contrôle des comptes annuels de Gemalto N.V. PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. Thomas R. Malthusstraat 5 1066 JR Amsterdam Pays-Bas PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. ont été nommés le 19 janvier 2004. Leur mandat a été renouvelé par l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai 2006. PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. sont membres de l’Institut royal néerlandais des commissaires aux comptes (Koninklijk Nederlands Instituut van Registeraccountants). 2.1.2. Responsables du contrôle des comptes consolidés de Gemalto N.V. établis selon les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne PricewaterhouseCoopers Audit 63 rue de Villiers 92208 Neuilly sur Seine Cedex France 3. INFORMATIONS FINANCIÈRES SELECTIONNÉES Les tableaux ci-après présentent les chiffres-clés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005, extraits des informations financières présentées dans la Partie II, Sections 20.1.1 - « Bilans consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 », 20.1.2 - « Comptes de résultats consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » et 20.1.4 « Tableaux consolidés des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ». Les chiffres-clés indiqués ci-après doivent être lus à la lumière des informations financières mentionnées ci-dessus et des Sections 5.2 « Investissements », 9 - « Examen de la situation financière et du résultat » et 10 - « Trésorerie et capitaux » de la Partie II. 18 Chiffres-clés des comptes de résultat consolidés : En milliers de dollars US Chiffre d’affaires Coût des ventes Marge brute Charges d’exploitation Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Autres produits et charges opérationnels, net Résultat d’exploitation Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 960 427 992 332 (644 635) (671 537) 315 792 320 795 (64 108) (110 823) (56 257) 4 035 88 639 (6 044) 262 82 857 (25 878) 56 979 (67 340) (114 226) (59 000) (224) 80 005 1 360 1 145 82 510 (23 243) 59 267 Dont : Part du Groupe Intérêts minoritaires Résultat par action avant dilution (en dollars US) Résultat par action après dilution (en dollars US) 56 291 688 1,40 1,38 57 072 2 195 1,41 1,38 En milliers Nombre moyen d’actions en circulation Nombre moyen d’actions en circulation après dilution 40 295 40 697 40 423 41 365 Chiffres-clés des bilans consolidés : En milliers de dollars US Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 223 820 259 284 250 409 230 959 122 492 93 331 311 310 276 252 26 557 21 732 1 113 998 1 043 995 8 592 1 835 30 249 6 908 7 059 2 869 702 220 698 759 Trésorerie et équivalents de trésorerie Créances Stocks Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Total de l’actif Dettes financières à court terme Dettes financières à long terme Intérêts minoritaires Capitaux propres, part du Groupe Chiffres-clés des Comptes consolidés des flux de trésorerie: En milliers de dollars US Trésorerie nette dégagée par les opérations d’exploitation Trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement Trésorerie nette dégagée / (absorbée) par les opérations de financement 4. Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 170 378 106 153 (36 734) (33 391) 36 174 (34 360) FACTEURS DE RISQUES Voir la section intitulée « Facteurs de risques » figurant aux pages 1 et suivantes ci-dessus. 19 5. INFORMATIONS CONCERNANT GEMALTO 5.1. HISTOIRE ET ÉVOLUTION DE GEMALTO 5.1.1. Raison sociale et nom commercial de Gemalto L’Initiateur a pour dénomination sociale Gemalto N.V. Gemalto était précédemment connue sous le nom de « Axalto Holding N.V. ». La dénomination sociale de Gemalto a changé à la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, conformément à la décision de l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006 qui a approuvé le Rapprochement (voir Section 2.1.1. « Contexte de l’Offre »). 5.1.2. Lieu et numéro d’enregistremenr Gemalto est immatriculée aux Pays-Bas au registre de la Chambre de commerce et d’industrie de la région d’Amsterdam sous le n° 27255026. Elle est identifiée par le ministère néerlandais de la justice sous le n° NV1224482. 5.1.3. Date de constitution et durée Gemalto a été constituée pour une durée indéterminée le 10 décembre 2002 sous la forme d’une B.V. (besloten vennootschap met beperkte aansprakelijkheid). Elle a été transformée en société anonyme (naamloze vennootschap) le 17 février 2004. 5.1.4. Siège social, forme juridique et législation applicable Le siège social de Gemalto est situé : Koningsgracht Gebouw 1 Joop Geesinkweg 541-542 1096 AX Amsterdam Pays-Bas Téléphone: +31 20 562 06 80 Gemalto est une société anonyme (naamloze vennootschap, ou N.V.) de droit néerlandais. Gemalto est régie par le droit néerlandais, en particulier par le Livre 2 du Code civil néerlandais, ainsi que par ses statuts (les « Statuts »). Les titres émis par Gemalto ne font pas l’objet d’une cotation sur un marché réglementé aux Pays-Bas. Les actions de Gemalto sont admises aux négociations sur l’Eurolist d’Euronext Paris. A ce titre, certaines dispositions législatives et réglementaires françaises sont également applicables à Gemalto. Législation néerlandaise Gemalto est aussi soumise à diverses dispositions de la loi néerlandaise de 1995 relative au contrôle des marchés de valeurs mobilières (Wet Toezicht Effectenverkeer 1995) (la « Loi sur les Valeurs Mobilières ») et notamment : (i) l’interdiction d’offrir et de procéder à l’émission de valeurs mobilières sans avoir préparé un prospectus conformément au droit néerlandais, (ii) l’interdiction (sauf exemption) d’utiliser des informations privilégiées pour procéder à toute opération sur des titres de Gemalto admis aux négociations sur un marché réglementé ou dont l’admission sur un marché réglementé a été demandée (ou tout instrument financier ou titre dont la valeur dépend de ces titres) et (iii) les règles relatives à l’interdiction de diffuser une information ou de réaliser une transaction constitutive de manipulation de cours. 20 Les dispositions de la législation néerlandaise relatives aux déclarations de participation dans le capital de Gemalto sont décrites à la Partie II, Section 21.2.7. - « Seuils au-dessus desquels toute participation doit être divulguée ». Législation française Les actions Gemalto étant admises aux négociations sur l’Eurolist d’Euronext Paris, certaines dispositions du droit boursier français lui sont applicables. Ainsi, sont applicables à Gemalto les dispositions concernant les émetteurs étrangers prévues par (i) les articles 2221 à 222-11 et 632-1 du Règlement général de l’AMF relatifs à l’obligation d’information du public, (ii) les articles 631-1 à 631-10 du Règlement général de l’AMF relatifs aux manipulations de cours, (iii) les articles 222-16 à 22220 et 621-1 à 622-2 du Règlement général de l’AMF relatifs aux opérations d’initié, (iv) les articles 241-1 à 241-6 du Règlement général de l’AMF relatifs aux programmes de rachat de titres de capital admis aux négociations sur un marché réglementé et à la déclaration des opérations et (v) les articles 212-1 à 212-37 et 212-40 à 212-43 du Règlement général de l’AMF relatifs à l’information à diffuser lors de l’admission aux négociations sur un marché réglementé d’instruments financiers et de leur émission. Par ailleurs, les règles d’organisation et de fonctionnement d’Euronext Paris sont généralement applicables à Gemalto. En ce qui concerne la réglementation des offres publiques, les articles 231-1 et suivants du Règlement général de l’AMF, relatifs aux offres publiques d’acquisition, sont applicables à Gemalto, à l’exception des dispositions concernant la procédure de garantie de cours, le dépôt obligatoire d’un projet d’offre publique et le retrait obligatoire. D’autres dispositions du droit boursier français ne sont pas applicables à Gemalto. Au regard de la réglementation française, un émetteur étranger est tenu de prendre les dispositions nécessaires pour permettre aux actionnaires d’assurer la gestion de leurs investissements et d’exercer leurs droits. En raison de l’admission des actions Gemalto aux négociations sur l’Eurolist d’Euronext Paris, et en application des articles 21237, 216-1, 221-1-2, 221-6 et 222-1 et suivants du Règlement général de l’AMF et des règles d’organisation et de fonctionnement d’Euronext Paris susvisés : - Gemalto est tenue d’informer ses actionnaires (a) de la tenue des Assemblées générales des actionnaires ainsi que des moyens mis à leur disposition pour exercer leurs droits de vote au plus tard 15 jours avant la date de l’Assemblée Générale des actionnaires, (b) du paiement des dividendes, (c) des opérations d’émission d’actions nouvelles, de souscription, d’attribution, de renonciation et le cas échéant, de conversion ; - Gemalto est également tenue : (a) d’informer le public et l’AMF de toute modification intervenue dans la répartition de son capital par rapport aux données publiées antérieurement, (b) de publier ses comptes annuels et son rapport annuel (en ce compris le rapport des administrateurs non-dirigeants), dans un délai de six mois à compter de la fin de l’exercice et faire traduire en français ce rapport annuel ou des extraits substantiels de celui-ci, (c) de diffuser, par l’intermédiaire de la presse financière française, des informations relatives à son activité et aux résultats du premier semestre de chaque exercice, dans un délai de quatre mois à compter de la fin dudit semestre, (d) de publier, par l’intermédiaire de la presse financière française, le chiffre d’affaires trimestriel consolidé, dans les meilleurs délais suivant la fin de chaque trimestre de l’exercice, (e) d’informer le public de toutes modifications des droits attachés aux différentes catégories d’actions, (f) de publier, dans les meilleurs délais, toute information concernant des faits nouveaux susceptibles d’avoir une influence sensible sur le cours de l’action en bourse et d’en tenir informée l’AMF, (g) de notifier à l’AMF les comptes annuels et semestriels de Gemalto, (h) d’informer le public français des décisions de changement de l’activité de Gemalto ou des membres du Conseil d’administration, (i) d’informer l’AMF de toute déclaration de franchissement des seuils qu’elle aura reçue conformément aux obligations légales décrites à la Partie II, Section 21.2.7. - « Seuils au-dessus desquels toute participation doit être divulguée », (j) de mettre à jour les nom et coordonnées de la personne physique en charge de l’information en France, (k) de publier le montant des honoraires versés à chacun des contrôleurs légaux des comptes de Gemalto et (l) de fournir à l’AMF toute information que celle-ci serait amenée à lui demander dans le cadre de sa mission, des lois ou des règlements applicables à Gemalto ; 21 - Gemalto est tenue d’informer l’AMF et Euronext Paris de tout projet de modification de ses Statuts ; - Gemalto est tenue d’informer l’AMF de toute résolution de l’Assemblée Générale des actionnaires autorisant Gemalto à opérer en bourse sur ses propres titres et d’adresser à l’AMF des comptes rendus périodiques des achats ou ventes d’actions effectués par Gemalto en vertu de ladite autorisation ; - Gemalto doit assurer en France, de manière simultanée, une information identique à celle qu’elle donnera à l’étranger, en particulier aux Pays-Bas ; - toute publication et information du public visées dans ce chapitre seront effectuées par tout moyen et notamment par insertion d’un avis ou d’un communiqué dans un quotidien financier national diffusé en France. Gemalto a l’intention de mener une politique active envers l’ensemble de ses actionnaires, y compris ceux détenant leurs actions chez Euroclear France, en s’efforçant de leur permettre de participer aux opérations d’augmentation de capital ouvertes au public effectuées sur les marchés internationaux ou toutes autres opérations portant sur son capital ouvertes au public. 5.1.5. Événements importants dans le développement des activités de Gemalto Gemalto a été créée par le groupe Schlumberger avec pour objectif de rassembler, au sein d’une même société, les activités Cartes et Terminaux de Paiement jusqu’alors conduites par différentes filiales et entreprises communes du groupe Schlumberger. Il a en conséquence été nécessaire d’effectuer une réorganisation des activités Cartes et Terminaux de Paiement afin de permettre leur transfert à la société tête de groupe Gemalto, alors dénommée Axalto Holding N.V., et à ses filiales préalablement à l’admission des actions de Gemalto aux négociations sur le Premier Marché (désormais l’Eurolist) d’Euronext Paris (voir la Section 3.20. - « Contrats importants » résumant les principaux termes du Contrat de Séparation). Les actions Gemalto ont été admises aux négociations sur le Premier Marché d’Euronext Paris le 18 mai 2004. Gemalto a mis au point au début des années 1980 les premières cartes à puce téléphoniques, pour France Télécom et pour l’opérateur de télécommunications suédois, Telia. Précurseur dans le développement de la technologie des cartes à puce pour la téléphonie, Gemalto a pu nouer des liens étroits et durables avec des opérateurs de téléphonie à travers le monde. Elle se situe ainsi toujours à l’avant-garde du développement de la technologie des cartes à microprocesseur destinées à la télécommunication mobile. Gemalto a également joué un rôle important dans l’élaboration de nouvelles normes pour les télécommunications mobiles, notamment la norme de transmission GSM (Global System for Mobile Communication), et a encouragé l’utilisation de la technologie de la carte à microprocesseur comme solution d’accès et de sécurisation. Elle a conçu sa première carte SIM (Subscriber Identity Module, ou module d’identification de l’abonné) au début des années 1990 pour le lancement du téléphone mobile GSM en Europe. Gemalto fournit actuellement plus de 300 opérateurs de téléphonie mobile dans le monde et a vendu plus de 1,3 millards de cartes SIM depuis le début des années 1990. Au début des années 1980, le secteur bancaire français a choisi d’abandonner le système de paiement par cartes à piste magnétique au profit d’un système de cartes à microprocesseur, plus fiable, plus sûr et plus moderne. Gemalto a conclu son premier contrat en juin 1981 avec le GIE Cartes Bancaires, portant sur 5 000 cartes à microprocesseur et 200 terminaux de paiement. En moins de 10 ans, le système de paiement par carte à microprocesseur est devenu la norme en France et a permis de réduire la fraude par carte à un niveau considéré comme le plus faible au monde. Gemalto joue actuellement un rôle majeur dans le cadre du projet mondial EMV, mis en place par Europay, MasterCard et Visa, qui vise à déployer des systèmes bancaires de paiement plus avancés, utilisant des cartes bancaires à microprocesseur hautement sécurisées. Gemalto apporte son concours à ce projet en participant à l’élaboration de la technologie, des normes et des applications locales nécessaires pour assurer la transition vers la norme EMV. Le haut degré de flexibilité atteint par les cartes à microprocesseur, facteur clé du succès de la technologie GSM, s’est traduit par une utilisation accrue de cette technologie dans de nombreux domaines et marchés exigeant des plates-formes et systèmes hautement sécurisés. Gemalto a développé un savoir-faire dans les domaines de la sécurité 22 et du cryptage, acquis notamment dans le cadre du développement des cartes à puce à microprocesseur du système bancaire français et du porte-monnaie électronique Proton. Elle a été et demeure au premier plan en matière de conception de caractéristiques de sécurisation haut de gamme pour cartes à microprocesseur. Gemalto a connu une forte croissance organique, à la fois en terme de chiffre d’affaires et de portefeuille de produits, grâce à la croissance des marchés sur lesquels elle opère depuis le lancement de la première carte à puce au début des années 1980. Cette croissance s’est maintenue dans les années 1980 avec la généralisation des cartes à puce pour les téléphones publics et a été relayée dans les années 1990 par le développement rapide de la téléphonie mobile sous la norme GSM. Depuis 2000, la croissance est essentiellement soutenue par une demande en cartes SIM et USIM (dans le cadre du déploiement des réseaux de téléphonie mobile de troisième génération) toujours plus sophistiquées pour fournir des services à valeur ajoutée à travers les réseaux de téléphonie mobile ainsi que par le lancement de cartes bancaires à microprocesseur à l’étranger. En outre, la mise au point de nouvelles applications telles que l’identification ainsi que l’accès aux réseaux numériques et leur sécurisation prend une place croissante dans l’activité de Gemalto. Gemalto s’est également développée sur certains marchés clés grâce à des acquisitions et des alliances stratégiques. Cette stratégie d’acquisition a été guidée par le besoin de pénétrer ou de se développer sur un marché géographique précis, d’acquérir certains droits de propriété intellectuelle ou d’améliorer ses capacités en études et recherche ou encore d’élargir son offre de produits. Depuis 1994, Gemalto a acquis d’importantes parts de marché sur des marchés clés grâce aux acquisitions de Cowells au Royaume-Uni, Malco aux États-Unis, Printer au Mexique et Cardtech au Brésil. L’acquisition de Solaic en 1996 a permis à Gemalto de développer sa présence dans le secteur bancaire en France et de renforcer sa présence en Chine. L’acquisition de Bull-CP8 en 2001 a renforcé de façon significative sa présence sur le marché mondial des services financiers, grâce notamment à la participation de BullCP8 dans Proton, le système de porte-monnaie électronique largement diffusé en Belgique, en Malaisie, au Mexique, aux Pays-Bas, en Suède et en Suisse. Bull-CP8 détenait également un important portefeuille de droits de propriété intellectuelle, que Gemalto licencie de façon large pour encourager la croissance du marché et des applications nouvelles des cartes à microprocesseur, et a apporté des capacités d’études et recherche avancées, en particulier orientées vers la sécurisation des réseaux. Gemalto a par ailleurs créé plusieurs entreprises communes en Chine avec des partenaires locaux afin de s’y établir dès 1995 puis d’y conforter sa présence. En 2005, afin de satisfaire la demande croissante en cartes à puce au Moyen-Orient et en Afrique, Gemalto a établi deux entreprises communes, l’une en Egypte et l’autre en République Sud Africaine. Gemalto a également joué un rôle majeur auprès des principaux groupements professionnels, ainsi que dans la mise au point de normes visant à faciliter l’acceptation, le développement et la standardisation de nouvelles applications pour cartes à puce. Gemalto participe par exemple au projet de plates-formes pour cartes à microprocesseur de l’Institut des Normes de Télécommunications Européennes (European Telecommunications Standards Institute ou « ETSI ») et a fondé ou co-fondé le Forum JavaCard, le Consortium WLAN Smart Card et l’association SIMalliance. En 2005, Olivier Piou, Chief Executive Officer de Gemalto, est également Président d’Eurosmart, principal organisme professionnel européen et mondial cherchant à établir des normes pour les systèmes de cartes à microprocesseur et les solutions de transactions sécurisées et à les promouvoir (voir Partie II, Section 6.6. « Qualité, sécurité et normes »). Le succès continu de Gemalto après sa séparation de Schlumberger a ouvert la voie à la conclusion le 6 décembre 2005 du Combination Agreement entre Gemalto (anciennement dénommée Axalto Holding N.V.) et Gemplus, aux termes duquel les deux sociétés ont conclu un accord de rapprochement industriel. Cette entité combinée sera un leader mondial sur le marché de la sécurisation numérique (voir Partie I - « Le Rapprochement »). 5.2. INVESTISSEMENTS Les dépenses d’investissement de Gemalto pour les exercices 2005, 2004 et 2003 se sont élevées respectivement à 32 millions de dollars US, 37 millions de dollars US et 19 millions de dollars US. En 2005, les dépenses d’investissement ont consisté principalement en équipements de fabrication à hauteur de 26 millions de dollar US et améliorations de bâtiments existants à hauteur de 6 millions de dollars US. Les équipements de personnalisation ont représenté 8 millions de dollars US soit 30 % des équipements. En 2004, les dépenses d’investissement ont concerné essentiellement des équipements de fabrication à hauteur de 31 millions de dollar US (y compris 14 millions de dollars US pour les équipements de personnalisation) et des améliorations de bâtiments à hauteur de 4 millions de 23 dollars US. En 2003, les dépenses d’investissement ont été réalisées principalement au titre d’équipements de fabrication à hauteur de 9 millions de dollars US (y compris 4 millions de dollars US pour les équipements de personnalisation) et d’améliorations de bâtiments à hauteur de 4 millions de dollars US. En outre, 1 million de dollars US a été investi pour réaliser la séparation des réseaux intranet de Gemalto et de Schlumberger (y compris les serveurs, câbles et routeurs). A titre indicatif, Gemalto prévoit que ses dépenses d’investissement pour les exercices 2006, 2007 et 2008 devraient représenter environ 2,5 % à 4 % de son chiffre d’affaires. Le montant effectivement engagé pourra varier en fonction d’un certain nombre de facteurs, tels que les conditions de marché et la disponibilité de moyens de financement. Gemalto prévoit de poursuivre le financement de ses activités grâce à sa trésorerie d’exploitation, et par des prêts à court et à long terme. Gemalto considère que sa trésorerie est suffisante pour couvrir ses besoins prévisibles en dépenses d’investissement. 6. APERÇU DES ACTIVITÉS Gemalto est présent sur le marché des cartes plastiques sécurisées au niveau mondial, ainsi que sur les marchés régionaux et locaux des terminaux de paiement, des logiciels informatiques, des services de sécurisation et de divers autres marchés. Gemalto est le leader mondial de cartes à microprocesseur en termes de livraisons de cartes. Ses activités et son savoir-faire couvrent les principaux domaines d’application de la carte à microprocesseur. En 2004, sa part de marché était de 22,6 % contre 20,4 % pour son principal concurrent. Grâce à sa forte présence dans les pays à grande population et qui connaissent un développement rapide, Gemalto figurait par ailleurs au second rang des fournisseurs de cartes à puce qui regroupent les cartes à microprocesseur et les cartes à mémoire, avec 20,4 % du volume de ventes mondial de cartes à puce en 2004 (source : Gartner 2005). Gemalto a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 992 millions de dollars US en 2005, pour un résultat net de 59 millions de dollars US. Au 31 décembre 2005, Gemalto a commercialisé plus de 1,7 milliard de cartes à microprocesseur et se situe à l’avant garde du développement des nouveaux types de cartes à microprocesseur et de leurs nouvelles applications. Gemalto estime que la combinaison de son savoir-faire en matière de production de haute qualité, de grande série et à coûts réduits, de son expertise en matière de sécurité, d’adaptabilité et de personnalisation des produits, et de son vaste portefeuille de produits et de technologies brevetées distribuées sous licences est sans égal dans la profession. Sa maîtrise de la technologie et de la production couvre l’ensemble de la gamme des cartes à puce, jusqu’aux applications à haute valeur ajoutée. Grâce à des partenariats, acquisitions et alliances stratégiques, Gemalto a anticipé et modelé les tendances du marché, tout en accélérant l’acceptation des normes professionnelles destinées à favoriser le développement de nouvelles applications pour les cartes à microprocesseur. Gemalto commercialise également d’autres types de cartes plastiques sécurisées, notamment des cartes à gratter, des cartes à bande magnétique et des cartes à mémoire (y compris sans contact). Elle concentre cependant ses activités sur les cartes à microprocesseur (y compris les cartes sans contact) qui offrent des opportunités de création de valeur ajoutée plus grande et dont le potentiel de croissance est plus élevé. De nouveaux débouchés tels que les cartes d’identité devraient contribuer à moyen terme à augmenter la proportion des cartes à microprocesseur sous toutes formes de cartes plastique sécurisées. Gemalto est présente dans deux secteurs d’activité : - les Cartes, qui regroupent les cartes à puce, les logiciels et les services associés destinés aux applications suivantes : Téléphonie mobile, services financiers, applications destinées au secteur public, accès aux réseaux, cartes téléphoniques prépayées et divers ; - les Terminaux de Paiement, qui regroupent les terminaux de paiement, les logiciels, les services et solutions vendus aux établissements financiers pour leur activité de banque de détail. Gemalto est un précurseur en matière de développement technologique et a été, au cours de ces 25 dernières années, à l’avant-garde de la plupart des développements importants en matière de carte à microprocesseur. En 1996, Gemalto a mis au point la première carte à microprocesseur Java, considérée aujourd’hui comme la norme de 24 l’industrie, et a commercialisé à ce jour plus de 700 millions d’exemplaires reposant sur ce standard. Parmi les nouveautés technologiques lancées par Gemalto figurent aussi la première carte grand public mettant en œuvre des clefs cryptographiques publiques (1996), le premier système d’exploitation dotant une carte à puce de 32 kilo-octets (Ko) de mémoire utilisateurs (2000), capacité pouvant être portée à 512 Ko en moins de 24 mois, et la première carte à microprocesseur avec interface USB incorporée (2001). En 2002, Gemalto a également lancé la première carte à applications multiples compatible avec la technologie .NET de Microsoft qui permet la création d’applications et d’opérations sous XML. Au 31 décembre 2005, Gemalto détenait quelques 2 500 droits sur des brevets (brevets protégés et demandes de brevets). Gemalto poursuit par ailleurs le développement de nouvelles générations de cartes à microprocesseur pour des applications actuelles ou en cours de développement, plus particulièrement dans des secteurs qui, selon elle, vont connaître une forte croissance. Gemalto bénéficie d’une implantation mondiale avec, au 31 décembre 2005, 12 sites de production (quatre en Asie, cinq en Europe et trois aux Amériques), 9 centres technologiques et près de 50 centres de vente dans le monde. En normalisant ses processus de production à l’échelle mondiale selon un concept d’« usine virtuelle », Gemalto est à même de répartir sa production au sein de ses sites afin d’optimiser leur utilisation et de réduire les délais de livraison sur le marché. Gemalto est présente dans 35 pays, avec un effectif de près de 5 142 employés au 31 décembre 2005 représentant environ 65 nationalités différentes. En 2005, près de 90 % du chiffre d’affaires a été réalisé hors de France. Avantages concurrentiels Gemalto estime que ses principaux atouts face à la concurrence sont les suivants : - la capacité à identifier, évaluer et saisir des opportunités de commercialisation de nouveaux produits et services de cartes à puce ; - un portefeuille de produits équilibré, comprenant notamment une forte présence sur les secteurs de la téléphonie mobile, des services financiers, des services publics et d’accès aux réseaux ; - une présence géographique répartie entre les grandes régions d’activité économiques du monde, permettant un équilibre des risques de croissance et offrant la possibilité de saisir les opportunités dès qu’elles se présentent ou qu’elles se présenteront ; - la capacité à fournir des produits personnalisés, de haute qualité, en grandes quantités et de les produire à des coûts réduits ; - la faculté de produire et de livrer rapidement au niveau local grâce à une présence mondiale, à son concept d’« usine virtuelle » et à son savoir-faire en matière de production et de logistique ; - un engagement constant en matière de recherche et de développement d’applications sécurisées pour cartes à microprocesseur, confirmée par un historique d’innovations à succès ; - un large portefeuille de droits de propriété intellectuelle, activement géré pour encourager la croissance des marchés et des usages des cartes à microprocesseur et sans cesse développé ; - une équipe de direction expérimentée, qui a assuré l’essor de l’entreprise, ainsi que des politiques adaptées et mises en œuvre de manière uniforme pour gérer et former le personnel. Gemalto favorise la promotion interne, l’expérience internationale, la diversité culturelle et la parité et anticipe les tendances et les évolutions du marché par un recrutement ciblé ; - une culture de l’excellence, du service de la clientèle, de l’innovation, d’optimisation des délais de mise sur le marché et de la rentabilité ainsi que la stricte adhésion à des principes éthiques élevés. 25 Stratégie Gemalto cherche à tirer parti de sa position de leader ainsi que de son portefeuille de produits et services, à la pointe de la technologie, pour conforter et accroître sa présence sur toutes les principales solutions applicables aux cartes à microprocesseur mais également pour développer et exploiter de nouveaux créneaux et de nouvelles applications. Pour atteindre ces objectifs, Gemalto concentre son effort sur les axes stratégiques suivants : - Exploiter pleinement le potentiel des solutions à base de cartes à microprocesseur pour la téléphonie mobile et les réseaux numériques. Gemalto entend conforter sa position de leader dans le domaine des cartes à microprocesseur en fournissant aux opérateurs des produits qui leur permettront de répondre aux attentes de leurs abonnés tout en augmentant le chiffre d’affaires généré par utilisateur. Gemalto entend utiliser sa présence mondiale pour profiter de l’essor du marché de la téléphonie mobile dans des zones en fort développement telles que l’Europe de l’Est, l’Afrique et les Amériques et aussi saisir les opportunités liées à l’introduction des nouvelles technologies telles que UMTS (WCDMA), HSPDA, WLAN et WiMAX, qui nécessitent l’identification de l’abonné, pour étendre les domaines d’application de la carte. - Tirer profit de sa place de leader dans les services financiers. Dans le domaine des services financiers, Gemalto propose à sa clientèle des solutions comprenant des cartes à microprocesseur et des terminaux de paiement pour transactions par carte. Gemalto compte tirer parti de cette offre ainsi que de ses compétences en matière de sécurisation, d’interopérabilité, de capacités d’applications multiples et de son large réseau de clients pour jouer un rôle de premier plan dans la migration vers la norme EMV, qui représente une opportunité de croissance majeure en Europe, en Asie et en Amérique Latine. Gemalto entend également promouvoir activement le passage des cartes à piste magnétique aux cartes à microprocesseur aux Mexique. Gemalto a prouvé dans le passé qu’elle pouvait exploiter avec succès sa technologie en vue de mieux satisfaire les demandes de ses clients et ainsi en augmenter le nombre. Gemalto compte poursuivre dans cette voie à l’avenir. - Développer les applications de cartes à microprocesseur sur les nouveaux secteurs d’activité du secteur public, de l’accès aux réseaux et des transports. L’essor des réseaux numériques dans les services publics, lié aux efforts d’efficacité dans les services administratifs et aux préoccupations croissantes de sécurité et de fiabilité pour les services en ligne, indique que ces applications représentent un potentiel de croissance significatif en terme de volumes de ventes de cartes. Les événements du 11 septembre 2001 ont conduit à une accentuation des préoccupations en matière de sécurité incitant les administrations à rechercher de nouveaux moyens d’identification et d’authentification des personnes, de protection des bâtiments et des réseaux informatiques. En permettant une identification à la fois par l’homme et par une machine et en impliquant une démarche volontaire d’authentification, la carte à microprocesseur est parfaitement adaptée à ces applications. Gemalto entend développer les applications de cartes à microprocesseur fournissant une sécurité plus élevée pour les pièces d’identité, notamment les passeports, et facilitant l’accès aux services publics en ligne tels que les services de santé publique, tout en protégeant la vie privée des citoyens. Pour les grandes entreprises, Gemalto exploitera son savoir-faire en matière de sécurisation, de création d’infrastructures utilisant la cryptographie à clé publique et en matière de technologie sans contact, pour concevoir des solutions de contrôle d’accès et de sécurisation de réseaux privés. Des cartes à microprocesseur sans contact pour la billetterie des transports urbains et les services de proximité sont également proposées afin de répondre aux attentes des collectivités locales et des entreprises de transports publics qui rénovent et améliorent leurs infrastructures. - Privilégier les services et produits à plus forte valeur ajoutée. En s’appuyant sur une technologie de pointe, Gemalto a l’intention de poursuivre activement le marketing et la commercialisation de produits et solutions à forte valeur ajoutée. Gemalto vise par exemple à proposer des cartes dotées de capacités plus élevées, des systèmes à plate-forme de programmation ouverte, supportant des applications multiples ou mettant en œuvre la technologie sans contact ainsi que des solutions logicielles associées. Par ailleurs, Gemalto utilisera ses liens étroits avec ses clients afin de développer de nouveaux services complétant son offre actuelle de produits et lui permettant d’anticiper et d’accompagner les besoins de sa propre clientèle. Elle poursuivra la réaffectation de ses ressources, notamment de ses investissements en capitaux, de son personnel et de ses capacités de production d’études et de recherche, des produits d’entrée de gamme vers des 26 produits à marge supérieure. La mise en place de normes étant essentielle pour accélérer l’adoption de nouvelles technologies et pour étendre les applications de cartes à microprocesseur, Gemalto continuera donc à participer activement à l’élaboration de nouvelles normes pour des technologies et des solutions susceptibles d’utiliser des cartes à microprocesseur et à concéder des licences de sa propriété intellectuelle dans le but d’accroître la pénétration de ces produits sur le marché. - Se concentrer sur les performances d’exploitation. La gestion efficace de l’entreprise est un élément essentiel de la culture d’entreprise de Gemalto. Gemalto entend développer son chiffre d’affaires tout en contrôlant étroitement ses coûts et poursuivre ses objectifs en matière de profits. - Tirer profit d’une présence mondiale. Gemalto compte s’appuyer sur son réseau mondial pour bénéficier pleinement du développement de marchés locaux en identifiant et évaluant de nouvelles opportunités et de nouveaux besoins, en tirant parti de sa taille et de son expérience sur différents secteurs, en offrant des services sur mesure, en optimisant les délais de mise sur le marché des nouveaux produits et la logistique, et en continuant de proposer des produits et des services à la pointe de la technologie. Il est précisé que la stratégie de Gemalto indiquée ci-dessus ne prend pas en compte la stratégie du nouvel ensemble Gemalto, laquelle sera basée sur les principes suivants : - le développement et la commercialisation de produits haut de gamme (cartes multimédia, télévision sur téléphone portable, contrôle des droits d’usage des contenus numériques…) ; - le déploiement accéléré des solutions fondées sur les cartes SIM, USIM et RUIM, ainsi que sur les cartes bancaires à puce ; - la mise en œuvre de partenariats avec ses clients pour définir avec eux et mettre au point des solutions spécifiquement adaptées à leur stratégie ; - le renforcement de la recherche et du développement pour accélérer l’innovation dans tous les domaines d’application des cartes à puce existants ou émergents ; - le développement de nouveaux marchés, en particulier ceux liés à la sécurité et à la gestion de l’identité dans le monde numérique, tant pour les clients privés que les agences gouvernementales, en fonction des opportunités de croissance et grâce aux efforts combinés de la recherche et développement, des ventes et du marketing ; - l’amélioration des procédés industriels ; - une plus grande efficience dans les relations avec les fournisseurs ; et - la recherche permanente de l’efficacité et la réalisation de synergies technologiques, industrielles, commerciales et financières au sein du nouveau groupe. Gemalto devrait ainsi pouvoir étendre son offre à ses clients et en améliorer la qualité, redéfinir ce qu’elle-même et son industrie peuvent proposer en terme de produits et plateformes sécurisés, développer et promouvoir plus rapidement les standards pour de nouvelles applications de ses technologies, accélérer l’introduction de nouveaux produits et améliorer sa productivité. 27 6.1. PRINCIPALES ACTIVITÉS 6.1.1. Description de la nature des opérations de Gemalto et de ses principales activités 6.1.1.1. Vue d’ensemble de la technologie utilisée par Gemalto Les cartes plastique sécurisées sont utilisées quotidiennement dans le monde entier pour un large éventail d’applications et d’opérations, notamment pour la téléphonie mobile, les opérations de paiement, les programmes de fidélité, les badges de sécurité et d’accès, les cartes téléphoniques prépayées, l’identification, la santé, la télévision à péage, l’authentification et l’accès aux réseaux informatiques et les transports. Deux principaux types de cartes sont utilisés dans ces applications sécurisées : les cartes à piste magnétique et les cartes à puce. Les cartes à puce contiennent des composants électroniques qui mémorisent une quantité plus importante de données que les pistes magnétiques et parmi les cartes à puce, les cartes à microprocesseur peuvent, contrairement aux cartes à mémoire et aux cartes à pistes magnétiques, traiter ces données comme des ordinateurs miniatures. En raison d’exigences accrues de sécurité et de flexibilité, l’emploi des cartes à microprocesseur s’est généralisé dans des domaines où prédominait auparavant la carte à piste magnétique, en particulier pour les opérations de paiement ou pour des applications plus récentes comme les cartes d’identité ou les cartes utilisées dans le domaine de la santé et de l’authentification des utilisateurs des réseaux informatiques et des services publics. La technologie des cartes à puce et ses applications se sont fortement développées depuis leur introduction en Mexique à la fin des années 70. Gemalto s’est lancée dans cette activité dès février 1979, en commercialisant la technologie de cartes à puce conçue et brevetée par Roland Moreno, généralement reconnu comme leur inventeur. Depuis lors, Gemalto joue un rôle majeur dans le développement des cartes à puce, des outils et applications connexes et des terminaux de paiement (voir Partie II, Section 5.1.5. - « Evénements importants dans le développement des activités de Gemalto »). Cartes à puce Les cartes à puce permettent de mémoriser de manière sécurisée les données pertinentes pour l’utilisation projetée, telles que le nombre d’unités téléphoniques prépayées ou le profil de l’utilisateur. Certaines cartes à puce incorporent également un logiciel permettant le traitement de transactions complexes. Les données contenues dans la puce peuvent être protégées contre les tentatives de consultation ou modification externe non souhaitées du fait de protections physiques et logicielles. Il existe deux principales catégories de cartes à puce : - Les cartes à mémoire sur lesquelles sont enregistrées et sécurisées des données qui ne peuvent être modifiées que par le biais d’un lecteur spécial. Ces cartes n’ont habituellement qu’une seule fonction qui n’exige pas le traitement de données. Il s’agit essentiellement de cartes téléphoniques prépayées, de cartes de fidélité et de titres de transport électroniques. - Les cartes à microprocesseur mémorisant et traitant de nombreuses données avant de les transférer à un terminal. Chaque carte incorpore un système d’exploitation qui gère diverses fonctions essentielles, telles que la mémoire, la sécurisation, les interfaces de communication et la cryptographie, et permet de faire fonctionner les logiciels de la carte. L’échange de données entre le lecteur et la carte est contrôlé par le système d’exploitation du microprocesseur, ce qui augmente le niveau de sécurité du système. Les cartes SIM utilisées en télécommunication mobile sont, par exemple, des cartes à microprocesseur capables d’effectuer des opérations cryptographiques complexes. La plupart des cartes à puce doivent être insérées dans le lecteur d’un appareil tel qu’un téléphone mobile, un terminal de paiement, un ordinateur individuel ou un téléphone public. La carte présente une série de contacts électriques qui sont insérés dans l’une des faces d’un support plastique et qui se connectent aux points de contact du lecteur. Par ce lecteur, et grâce à un procédé de sécurisation entre la carte et le lecteur, l’opérateur de téléphonie mobile ou l’émetteur de la carte peut authentifier l’utilisateur en vérifiant la validité de la carte et l’identité de son titulaire, avant d’autoriser une transaction. Une fois l’authentification effectuée, le lecteur peut accéder aux données 28 mémorisées sur la carte, les modifier et, s’il s’agit d’une carte à microprocesseur, transférer de nouvelles données depuis le lecteur vers la carte et vice versa, et permettre à des applications mémorisées sur la carte, dites applets, de dialoguer avec les applications du serveur de l’opérateur. Les caractéristiques des cartes à puce les plus intéressantes pour les opérateurs de téléphonie mobile, les établissements financiers et les utilisateurs sont les suivantes : - Sécurité. Une carte à puce peut enregistrer des clés et des algorithmes sophistiqués qui servent à crypter l’information échangée entre une carte et un réseau et à identifier l’utilisateur, la carte ou le réseau. L’utilisateur doit avoir à la fois une carte et un code d’accès tel qu’un code confidentiel PIN (Personal Identification Number) afin de pouvoir utiliser la carte. La sécurité est donc assurée tant qu’un tiers n’entre pas en possession à la fois de la carte et du code. Les cartes à puce peuvent donc sensiblement réduire les cas de fraude y compris pour les réseaux de téléphonie mobile ou pour des opérations de paiement. Les puces à microprocesseur incorporent par ailleurs une technologie de pointe destinée à empêcher des personnes non autorisées d’altérer la carte et d’avoir accès ou de manipuler les données personnelles qui y sont mémorisées. Cette caractéristique est très importante dans les domaines exigeant un niveau élevé de confidentialité, comme la santé, l’identité et les applications pour les secteurs publics. - Portabilité. La puce de la carte contenant toutes les données, le titulaire de la carte peut donc utiliser ces données en transférant simplement sa carte d’un appareil à un autre. Il peut par exemple acheter un nouveau combiné téléphonique mobile sans changer d’abonnement, car ses droits et son identité sont conservés dans la carte SIM de l’opérateur, ce qui est plus facile d’emploi pour l’utilisateur et réduit ainsi les risques de résiliation de contrat pour l’opérateur. Les cartes à puce peuvent aussi être conçues pour fonctionner dans différents types d’appareils ; l’utilisateur n’a alors besoin que d’une seule carte pour effectuer plusieurs types d’opérations. Un employé peut ainsi utiliser une même carte à puce comme badge d’identité, afin de pénétrer sur son lieu de travail, et comme carte d’accès (éventuellement à distance) au réseau informatique de l’entreprise, à partir de tout ordinateur muni d’un lecteur de cartes. - Confidentialité. L’information étant enregistrée sur la carte elle-même plutôt que sur une base de données externe, les cartes à puce assurent une meilleure protection des données personnelles qu’elles contiennent. La protection de la confidentialité prend une importance toute particulière avec la multiplication des possibilités d’utilisation des cartes, notamment pour les activités nécessitant des moyens de communication sécurisée et faisant usage de données confidentielles (santé, dossiers administratifs, etc.). - Flexibilité. Les cartes à puce incorporent différents logiciels ou applets, ce qui permet aux émetteurs de cartes et aux opérateurs de téléphonie mobile de proposer un éventail de services sur une même carte. Ces logiciels peuvent être téléchargés et actualisés à distance ; les émetteurs peuvent alors ajouter de nouveaux services et personnaliser les cartes en fonction des demandes de la clientèle, sans avoir à émettre de nouvelles cartes ou remplacer celles en circulation. Principaux développements dans la technologie des cartes à puce Les principaux développements que connaît la technologie des cartes à puce sont les suivants : - La création de systèmes d’exploitation faisant des cartes à microprocesseur des plate-formes ouvertes, contenant une interface de programmation d’applications et un interpréteur pour mettre en œuvre les applets. Les programmeurs de logiciels peuvent ainsi créer des applications fonctionnant selon un protocole standard et sur toute carte à microprocesseur, quel qu’en soit le fabricant. Les programmeurs n’étant plus tenus de personnaliser ou d’adapter chaque application aux caractéristiques des systèmes d’exploitation propres à chaque fabricant, les émetteurs de cartes et les opérateurs de téléphonie mobile peuvent offrir à leur clientèle de nouveaux services, dans un délai relativement court, grâce à des applications prêtes à l’emploi ou en développant des nouvelles applications selon le protocole standard. Gemalto a mis au point en 1996 la première carte à microprocesseur utilisant la technologie Java qui constitue à ce jour la norme ouverte la plus couramment utilisée et qui a été récemment prise en compte dans les spécifications pour les normes GSM et UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). 29 - L’augmentation constante de la mémoire des puces à microprocesseur. Les émetteurs de cartes à microprocesseur peuvent ainsi proposer de nouveaux services grâce à la capacité de mémorisation sans cesse plus importante des cartes, y incorporer des applets supplémentaires et effectuer des opérations de plus en plus sophistiquées. Depuis leur lancement, la capacité de mémoire des puces à microprocesseur a beaucoup augmenté, passant de moins d’un kilo-octet (Ko) au début des années 80, de 8 à 16 Ko au milieu des années 90 et de 16 à 32 Ko à la fin des années 90. La génération actuelle de puces à microprocesseur commercialisée en volume est capable de stocker et de traiter jusqu’à 256 Ko d’informations relatives à l’utilisateur final. Les fabricants de puces ont récemment mis au point une nouvelle technologie, dénommée « flash », permettant de mémoriser encore plus de données que la génération actuelle. Les fabricants de cartes pourront ainsi modifier plus facilement le système d’exploitation de la puce et la reprogrammer plus rapidement pour d’autres applications. En février 2003, Gemalto a lancé les premières cartes à microprocesseur à technologie flash d’une capacité de mémoire de 512 Ko. En 2005, la majorité des cartes SIM vendues ont une capacité de mémoire de 32 Ko et il subsiste un important volume de ventes de cartes SIM ayant une capacité mémoire de 32 Ko et moins, mais la proportion des cartes avec une capacité de mémoire supérieure, 64 Ko, 128 Ko et 256 Ko, est en progression constante. De plus, afin de faciliter le déploiement par les opérateurs de téléphonie mobile de services multimédia tels que la musique en ligne et la télévision mobile, Gemalto a lancé en novembre 2005 son « U2SIM », un produit révolutionnaire avec 128 Mégaoctets (« Mo ») de mémoire avec une interface de communication USB haut-débit allant jusqu’à 20 Mégabits par seconde (« Mbps »). Ce produit offre une mémoire 1 000 fois plus importante et une interface de communication 100 fois plus rapide que les cartes SIM traditionnelles. Ces performances seront nécessaires pour stocker et gérer en toute sécurité un contenu multimédia tel que des photos, de la musique, des clips vidéo ou des films. - Le développement de l’architecture des microprocesseurs permet une augmentation des capacités de traitement des données et un accroissement de la vitesse de transmission des données. La vitesse de transmission des données de l’interface ISO standard est de 9,6 kilobits par seconde (« Kbps »). Elle peut être améliorée dans certaines circonstances jusqu’à 110 Kbps. L’utilisation de la technologie USB permet un accroissement supplémentaire de la vitesse de transmission des données allant de 1,5 Mbps jusqu’à 12 Mbps. L’augmentation de la capacité de traitement et de la rapidité de transmission des données a été rendue possible par l’intégration de fonctions de plus en plus complexes sur une même puce. - La conception de cartes à microprocesseur utilisant les systèmes de sécurisation les plus perfectionnés, tels que la technologie PKI (Public Key Infrastructure). La technologie PKI sécurise l’accès, les communications et les transactions sur des réseaux internes ou ouverts, au moyen de certificats numériques destinés à identifier les utilisateurs et grâce à des clés et des algorithmes qui cryptent l’information transmise. Avec les cartes à microprocesseur, les émetteurs peuvent augmenter la sécurité et la souplesse des systèmes fonctionnant avec la technologie PKI en mémorisant les certificats numériques et les clés dans la carte, avec la possibilité d’annuler des certificats et modifier à distance les niveaux d’autorisation, sans qu’il soit nécessaire d’émettre de nouvelles cartes. Les cartes utilisant la technologie PKI sont proposées aux clients dont les exigences de sécurité sont les plus élevées, tels que les collectivités publiques, les entreprises mettant en œuvre des services en ligne d’accès aux réseaux, les opérateurs de téléphonie mobile et les établissements financiers mettant en place des systèmes de commerce électronique. Ces cartes permettent aussi de réaliser des opérations sécurisées par signature électronique. Les cartes à microprocesseur ont obtenu les niveaux de certification les plus élevés relatifs à l’analyse de la capacité de la carte à contrer les attaques et les brouillages de canaux de connexion. - L’élaboration de logiciels de gestion de cartes à puce sophistiqués qui permettent aux clients de gérer à distance leurs cartes notamment par le biais d’une plate-forme de transmission sans fil OTA (Over The Air) utilisant les canaux de fréquence radio. Ce type de transmission permet aux émetteurs de proposer une gestion des cartes à distance sans changer de cartes : mise en service, actualisation des préférences de l’abonné et gestion du réseau, téléchargement et installation de nouvelles informations ou applets. Ces nouvelles possibilités ont entraîné une hausse de la demande de prestations d’étude, d’intégration et de gestion de systèmes. - Le développement de cartes à microprocesseur incorporant un port USB, pouvant aussi être utilisées dans des périphériques d’ordinateurs individuels (PC) par l’intermédiaire d’un protocole USB, sans recours à un lecteur de cartes spécial. Récemment encore, le besoin de disposer d’un lecteur spécifique à connecter à son 30 ordinateur individuel pour pouvoir utiliser une carte à puce représentait un obstacle majeur à la généralisation des cartes à microprocesseur pour les applications fonctionnant sur des PC, et notamment pour le commerce électronique sécurisé et les opérations bancaires à domicile. La plupart des applications fonctionnant sur des PC conçus aujourd’hui intègrent un logiciel permettant l’interaction avec des cartes à microprocesseur par le biais d’un port USB. - Le développement de la technologie de la puce sans contact, qui permet à la carte, sans être insérée dans le lecteur, de recevoir et de transmettre à distance des informations par l’intermédiaire d’une antenne incorporée utilisant des fréquences radioélectriques. Une même carte à puce peut également associer des fonctions avec et sans contact compatibles avec les infrastructures existantes afin d’augmenter sa polyvalence et de multiplier ses champs d’application. La fabrication d’une carte à puce Le cycle de fabrication d’une carte à puce comporte quatre étapes principales : la conception de la puce, la fabrication du micromodule, l’encartage et la personnalisation. Conception de la puce Les caractéristiques les plus importantes de la puce sont liées à sa capacité de mémoire et de traitement des données et à sa performance. Les puces sont conçues et fabriquées par les fabricants de semi-conducteurs (tels que Philips, Samsung, Infineon, STMicroelectronics ou Renesas) suivant les besoins collectés par ces fournisseurs auprès des différents fabricants de cartes. La plupart des fabricants de cartes consacrent par conséquent une grande partie de leurs efforts d’études et de recherche à la spécification des nouvelles puces (vitesse, circuit et architecture des puces), ainsi qu’au développement de nouveaux systèmes d’exploitation de puces, afin d’optimiser la performance, maximiser la sécurisation et satisfaire les demandes de la clientèle. La sécurisation et les performances de la puce dépendent de la puce elle-même et des spécificités du système d’exploitation qui lui est associé, qui est effectivement fourni par le fabricant de carte. Les fabricants de cartes consacrent donc une grande partie de leurs efforts d’études et de recherche à mettre au point de nouveaux systèmes d’exploitation pour maximiser la sécurité et utiliser au mieux les caractéristiques de la puce. Les fabricants de cartes à puce disposent d’équipes de programmeurs spécialisés dans la création de systèmes d’exploitation et d’applications destinées à être chargées dans la carte pour enrichir ses différentes fonctions Fabrication du micromodule Les fabricants de puces en silicium vendent leurs produits sous forme de plaquettes contenant un nombre élevé de puces. Avant d’être utilisées dans les cartes, les plaquettes doivent être sciées, les puces doivent être détachées des plaquettes et assemblées en « micromodules » composés d’une puce connectée à un circuit imprimé, grâce à des techniques microélectroniques. Cette technique de fabrication exigeant un savoir-faire et une technologie de pointe, de nombreux fabricants de cartes de petite ou moyenne taille ne disposent pas des capacités internes de fabrication de micromodules et se fournissent auprès de fournisseurs de puces en silicium ou de plus grands fabricants de cartes tels que Gemalto. 31 La fabrication du micromodule se déroule dans une « salle blanche » bénéficiant d’un environnement particulièrement régulé (filtrage de l’air, température, hygrométrie, etc.). Les fabricants de puces en silicium livrent les puces sous forme de plaquettes comptant chacune environ 1 000 à 10 000 puces, selon la taille de leur mémoire, leur géométrie et leur technologie. Le schéma ci-dessous présente les principales étapes de la fabrication d’un micromodule : Les plaquettes sont découpées en puces qui sont alors « détachées » une à une de la plaquette et « déposées » avec un adhésif spécial sur des circuits imprimés souples. La puce est alors reliée au circuit imprimé par des fils en général en or. Une fine couche de résine vient ensuite recouvrir et protéger l’ensemble de la puce et des fils. L’encartage L’encartage comprend la fabrication et la préparation du corps de la carte et l’insertion du micromodule. Les cartes à puce peuvent être perdues, volées, endommagées ou encore soumises à la chaleur, au froid, à la pression ou à d’autres contraintes physiques. Il est donc nécessaire que le corps de la carte et le micromodule qui y est inséré présentent une grande résistance aux dommages matériels et à un usage répété. Le schéma ci-dessous présente les principales étapes de la fabrication du corps de la carte et de l’insertion du micromodule : Fabrication du corps de la carte et insertion micromodule La fabrication du corps de la carte comprend l’impression, l’assemblage et le laminage, la perforation de la carte, l’estampage à chaud de l’hologramme et de la plage de signature. Pendant l’impression, avec une presse offset et/ou par sérigraphie, une à douze couches d’encre sont appliquées sur des feuilles de plastique blanc. Ces feuilles de plastique imprimées sont ensuite recouvertes de plastique transparent. Une piste magnétique (notamment pour les cartes bancaires) peut être déposée. Les feuilles de plastique imprimées et laminées sont alors découpées en cartes individuelles et, le cas échéant, estampées à chaud d’un hologramme et d’une plage de signature. Parce que l’image de marque des émetteurs de cartes est liée à la qualité de présentation des cartes, ceux-ci exigent des fabricants un haut degré de compétence en matière d’impression pour que le produit final réponde aux attentes du client. Les caractéristiques de sécurité de la carte sont également importantes dans certains domaines, par exemple pour les cartes nationales d’identité. Dans ce cas, les émetteurs de cartes exigent des fabricants un savoir-faire analogue à celui des entreprises d’impression de billets de banque, afin de prévoir des dispositifs anti-fraude et anti-contrefaçon sur le corps même de la carte et l’utilisation d’encres spéciales. Le micromodule est inséré dans le corps de la carte dans un environnement où la température, la poussière et l’humidité sont régulées. Avant cette insertion, une cavité de la taille et de la forme du micromodule est taillée à la 32 fraise dans le corps de la carte. Le micromodule est ensuite fixé au corps de la carte grâce à des techniques sophistiquées de collage. S’agissant des cartes à puce sans contact, leur fabrication et leur préparation impliquent des techniques différentes selon que la carte est uniquement sans contact ou à double interface. Dans le premier cas, la puce est insérée à l’intérieur de la carte et demeure invisible. La carte est fabriquée de l’intérieur vers l’extérieur, le corps de la carte étant constitué autour d’une fine feuille de plastique contenant une antenne sur son pourtour, un mince module conducteur et une puce sans contact. La puce sans contact est fixée au module qui est lui-même relié à l’antenne. Cette couche centrale est insérée entre des couches de plastique, et le tout est ensuite associé aux éléments extérieurs de la carte imprimée. Les étapes suivantes sont identiques à celles des autres cartes, avec notamment le laminage et la découpe. Une carte à double interface, qui possède à la fois des fonctions contact et sans contact, est d’abord conçue comme une carte sans contact. La puce sans contact est remplacée par un micromodule inséré en surface. Un adhésif conducteur relie la puce à l’antenne. Tests A chaque étape de la production, les chaînes entièrement automatisées et robotisées de Gemalto contrôlent et enregistrent les principaux paramètres du produit. La plupart des machines sont dotées de systèmes de vision automatiques en temps réel (on-line vision systems) et d’outils de contrôle statistique permanent de processus (permanent statistic process control) qui optimisent les conditions de production. Des tests automatisés sont effectués selon des procédures d’échantillonnage précises afin de vérifier que chaque lot satisfait aux spécifications du client. Personnalisation La personnalisation, particulièrement importante pour les cartes bancaires, met en œuvre des procédés électriques et graphiques. La méthode mise en œuvre diffère selon les besoins précis de chaque client. Les différentes étapes de la personnalisation peuvent comprendre le traitement de données numériques (génération d’un code PIN ou d’une clé numérique), le chargement des données dans la puce (données numériques personnelles et applets), éventuellement l’embossage du corps de carte et l’encodage de la piste magnétique, son impression laser ou à jet d’encre et l’emballage. Au stade de la personnalisation, il est impératif de prendre des mesures de sécurité extrêmes afin d’assurer la confidentialité des informations transmises par le client. Les centres de fabrication ont l’obligation de respecter de strictes exigences de sécurité et sont systématiquement soumis à des inspections et à des certifications d’organismes professionnels et des clients. Terminaux de paiement Un terminal de paiement est un appareil informatique complexe qui traite, de façon sécurisée, des paiements électroniques effectués par carte à piste magnétique ou par carte à microprocesseur. Ces terminaux sont très utilisés, notamment dans les magasins, restaurants, cinémas, stations service, transports publics et musées. Ils peuvent traiter les paiements faits par cartes de débit ou de crédit, établir une liaison sécurisée avec un réseau et faire fonctionner des applications spécifiques supplémentaires tels que des programmes de fidélisation. Un terminal de paiement contient un microprocesseur qui lui est propre et qui lui permet de faire fonctionner les applications spécifiques à son usage. Il est programmé pour lire les données de la carte (à piste magnétique ou à microprocesseur) utilisée pour le paiement et permettre la saisie des données spécifiques à la transaction par le biais d’un clavier ou d’un écran tactile. Le terminal transmet ensuite électroniquement les données, grâce au réseau de télécommunication, à un centre de paiement informatique puis reçoit et affiche la réponse du centre ou autorise la transaction localement dans le cas de cartes à microprocesseur. En effet, la carte est tout d’abord authentifiée et transmet ensuite au terminal le montant limite pour les transactions, ne requérant pas une autorisation par le centre d’autorisation. Les terminaux de paiement sont conformes aux diverses normes établies par les principaux organismes financiers, notamment Europay-MasterCard-Visa (EMV), et doivent être adaptés aux exigences particulières de certains clients ou pays pour le paiement par carte locale. 33 On distingue en général cinq sortes de terminaux de paiement : fixe, portatif, semi-portatif, mobile et à lignes multiples. Le terminal fixe est principalement utilisé dans le commerce et ne peut être déplacé. Il peut se trouver à l’extérieur, comme dans les pompes à essence ou les bornes de paiement des parkings. Le terminal portatif permet de traiter les paiements à courte distance de la caisse (comme dans les restaurants). Le terminal semi-portatif se compose d’un appareil portable qu’il faut placer sur un socle pour que s’effectuent la transmission et la vérification des données de la transaction et pour obtenir l’impression d’un reçu. Le terminal mobile peut fonctionner, grâce à la technologie sans fil, soit connecté à un réseau, soit localement. Il permet la transmission de données de paiement depuis des lieux mobiles ou isolés (taxis, camions de livraison ou deux-roues). Le terminal à lignes multiples est utilisé pour les caisses enregistreuses et points de paiement en réseaux, par exemple dans les supermarchés. 6.1.1.2. Production La possibilité d’élargir, d’optimiser et de moderniser ses centres de production pour améliorer la productivité constitue pour Gemalto un avantage majeur face à la concurrence. La production est organisée à l’échelle mondiale à des fins de qualité, de rentabilité et de réduction des délais de livraison. Tous les centres de production mettent en œuvre les mêmes méthodes de production et utilisent un matériel similaire, ce qui permet par exemple de déplacer la production des commandes ou le matériel d’un centre à un autre et ainsi de réduire les temps de production et d’adapter les capacités de production à moindre coût. Cette méthode organisationnelle, aussi appelée concept d’« usine virtuelle », permet à Gemalto de répartir les capacités de production à l’échelle mondiale et ainsi faire face aux pics de demande de certains produits dans des régions données sans avoir à installer d’avance une capacité de production maximale dans chaque région et pour chaque type de produit. Le même équipement peut également être utilisé pour différentes lignes de produits, ce qui permet de gérer au mieux les croissances régionales d’un type de produit à un autre afin d’optimiser la livraison d’une gamme de produits plus rentable et offre la possibilité d’affecter provisoirement les chaînes de production de cartes à mémoire à la production de cartes à microprocesseur et vice-versa. Les besoins de production globale sont évalués au moins une fois par mois. Gemalto satisfait les commandes de faibles ou moyennes quantités (de 1 000 à 50 000 cartes) en « chaîne rapide » avec un délai de livraison moyen inférieur à deux semaines et les commandes plus importantes (100 000 à 500 000 cartes) dans un délai de quatre à six semaines. Le savoir-faire de Gemalto s’étend à tous les aspects de la production de cartes à puce et des services connexes, et notamment : - La conception du système d’exploitation des microprocesseurs. Gemalto dispose d’une équipe d’environ 200 ingénieurs et programmeurs qui se consacrent à la conception et à la spécification des systèmes d’exploitation (SE) sécurisés qui font fonctionner les puces. Le logiciel du SE est sauvegardé au moment de la fabrication sur une mémoire en silicium ne pouvant faire l’objet de modifications ultérieures ; il est donc essentiel qu’il ne présente aucun défaut. Le SE gère les différents composants de la puce, dont la mémoire, les interfaces de communication et les moteurs de cryptographie, et il fournit une interface standard aux applications. A l’origine, les SE étaient conçus avec des interfaces de programmation propres à leur application, ce qui limitait le développement de logiciels aux seuls titulaires des codes de programmation, et réduisait par là-même le nombre d’applications pouvant être commercialisées. Gemalto a révolutionné la conception des SE de carte à puce en lançant une machine virtuelle utilisant la technologie Java, qui isole les ressources des applications et permet d’en développer de nouvelles à partir d’un langage de production standard. Cette méthode permet d’augmenter le nombre d’applications en réduisant les délais de mise sur le marché tout en améliorant l’interopérabilité des cartes à microprocesseur, un seul dispositif applicatif pouvant dialoguer avec des cartes provenant de différents fabricants. - La conception de puces. Gemalto travaille en collaboration avec ses principaux fournisseurs pour mettre au point des puces qui répondent aux exigences du marché, notamment en matière de forme, vitesse, circuits et architecture. Une partie des activités d’études et de recherche est consacrée à la spécification de puces susceptibles de créer une valeur ajoutée aux produits. 34 - La personnalisation. Gemalto dispose de centres de personnalisation proches de ses clients dans le monde. Cette personnalisation concerne à la fois l’aspect graphique (celui de la carte) et l’aspect électronique (le logiciel des applications et les données - y compris les informations sur l’utilisateur final - mémorisés sur la puce). Les données et paramètres pour les applications sont transférés à la carte dans des fichiers cryptés dans un cadre hautement sécurisé. Les techniques de personnalisation graphique du corps de la carte incluent notamment l’estampage, la gravure laser et l’impression jet d’encre des numéros d’identification et des informations sur l’utilisateur (photos, noms et codes barres) ainsi que des systèmes de protection contre les contrefaçons et les fraudes (hologrammes dissimulés, inscriptions avec des encres spéciales, etc.). Gemalto est également l’un des fabricants de cartes à puce disposant du savoir-faire en microélectronique nécessaire à la fabrication des micromodules (à partir de la galette de puces en silicium) qui sont incorporés dans le corps de la carte pour former une carte à puce. Gemalto cherche à protéger ses idées et son savoir-faire au moyen des droits de propriété intellectuelle appropriés. Il licencie de manière large ce savoir-faire, de façon à encourager le développement des usages des cartes à puce, qui sont d’une manière générale en compétition avec des produits et technologies alternatives (papiers sécurisés, tickets magnétiques, solutions logicielles, etc.) sur les principaux marchés. Au 31 décembre 2005, Gemalto disposait de 12 sites de production d’une capacité annuelle totale de plus de 750 millions de cartes. Ces centres sont implantés en France, en Espagne, au Royaume-Uni, en Russie, aux EtatsUnis, au Mexique, au Brésil, à Hong Kong et en Chine. Tous disposent de moyens de production et de personnalisation de cartes à microprocesseur. Au cours du second trimestre 2003, Gemalto a cédé et externalisé ses moyens de production de terminaux de paiement afin de concentrer ses activités dans le domaine des terminaux de paiement sur la conception, la commercialisation et la vente des terminaux (voir « Terminaux de paiement » sous la Section 6.9 - « Fournisseurs » de la Partie II). Principaux centres de production, de personnalisation et de recherche 35 6.1.2. Principaux nouveaux produits et/ou services Les informations sur les principaux nouveaux produits et services sont exposées sous les rubriques relatives à la description des principales activités et des principaux marchés aux Sections 6.1.1 - « Description de la nature des opérations de Gemalto et de ses principales activités », 6.2.1 - « Présentation du marché des cartes et terminaux de paiement » et 6.2.2 - « Description des activités de Gemalto » de la Partie II. 6.2. PRINCIPAUX MARCHÉS 6.2.1. Présentation du marché des cartes et terminaux de paiement Les cartes plastique sécurisées font l’objet d’utilisations quotidiennes aussi variées que la réalisation de paiements, l’identification des personnes et l’accès à des lieux ou à des services et le stockage d’informations. Le marché des produits et services utilisant des cartes couvre par conséquent un nombre important de secteurs et d’applications dans lesquels les cartes servent principalement à stocker, extraire et transmettre des droits et des données, au sein de systèmes ou de plates-formes sécurisées et flexibles. Le degré de sophistication et la capacité des cartes utilisées varient considérablement d’un secteur ou d’une application à une autre. Toutefois, une carte est généralement composée d’un corps en plastique dont la taille est standardisée. La carte est « personnalisée » pour chaque fonction ou utilisateur grâce à diverses techniques, telles que l’embossage, le marquage à l’encre ou au laser. Dans la plupart des cas, les données stockées sur le corps de carte se limitent à des informations d’identification visuelles et permettant l’accès à des bases de données centralisées. Les cartes à piste magnétique, à puce à mémoire ou à microprocesseur peuvent en revanche stocker des données complémentaires (données bancaires, détails d’un abonnement téléphonique) et assurer une meilleure sécurité des données stockées. En dépit de leurs avantages, les cartes demeurent néanmoins en concurrence dans chaque secteur avec de nombreuses technologies alternatives, telles que les solutions matérielles d’authentification pour l’accès aux réseaux mobiles, les tickets magnétiques pour les titres de transports publics, les papiers sécurisés pour l’identité, ou les solutions logicielles permettant l’accès aux réseaux informatiques ou aux informations cryptées diffusées par les médias. Au sein du marché global des produits et services utilisant les cartes, la demande de cartes à puce (comprenant à la fois les cartes à microprocesseur et à mémoire) s’est développée régulièrement et rapidement, tant au plan géographique que par secteur d’activité, depuis la création de la première carte à puce, il y a plus de 25 ans. Les cartes à puce sont largement utilisées en Europe et en Asie, régions dans lesquelles il y a plusieurs centaines de millions d’utilisateurs. Leur emploi se multiplie à travers le monde, en particulier en Chine et sur le continent américain. Selon Frost & Sullivan, 2,4 milliards de cartes à puce ont été livrées en 2004 dans le monde et les livraisons mondiales de cartes à puce devraient atteindre 4,16 milliards de cartes en 2008. Selon Gartner, Gemalto est le deuxième fournisseur mondial de cartes à puce, fournissant 20,4 % des unités livrées en 2004. L’utilisation de cartes à microprocesseur a connu un fort développement depuis l’apparition de la première carte en 1983, passant de 466 millions de cartes annuellement livrées dans le monde en 2001 à 1 467 millions en 2004 (source : Frost & Sullivan). Selon Frost & Sullivan, en 2004, 699 millions de cartes à microprocesseur ont été livrées en Europe, Moyen Orient et Afrique (EMEA), 579 millions en région Asie-Pacifique (APAC) et 184 millions aux Amériques (Amérique du nord et Amérique latine combinées) et le taux de croissance annuel composé 20042010 de ces livraisons régionales est estimé à 14,8 % en EMEA, 26,8 % en APAC et 34,2 % aux Amériques. La forte demande en cartes SIM, dont l’utilisation était requise par le cahier des charges de la norme GSM vers la fin des années 80, a été l’un des principaux facteurs de cette croissance. La norme GSM est le standard le plus couramment utilisé en Europe pour les télécommunications mobiles et le plus largement utilisé dans le monde. La demande de cartes à microprocesseur devrait continuer à croître dans un avenir proche, avec le développement des opérateurs qui travaillent dans les pays à très forte population. Les opérateurs de téléphonie mobile élargissent également leurs offres de services connexes, avec des cartes toujours plus sophistiquées offrant de nouvelles caractéristiques et de plus grandes capacités. La croissance est soutenue également par le déploiement dans le monde de nouveaux réseaux mobiles utilisant des cartes à microprocesseur, comme les réseaux dits « de troisième génération » (3G ou UMTS). Gemalto estime par ailleurs que d’autres applications des cartes plastique sécurisées présentent un fort potentiel. Ainsi, la migration des cartes bancaires vers la norme EMV, qui requiert des cartes à microprocesseur, devrait induire une forte demande en cartes de paiement à microprocesseur dans les pays utilisant actuellement les cartes à piste magnétique. Cette nouvelle norme EMV est le premier standard véritablement international imposant un critère d’interopérabilité entre les cartes et les terminaux de paiement. Auparavant, il 36 n’existait qu’un ensemble de standards locaux répondant chacun à des spécifications diverses. La migration vers les cartes de paiement à microprocesseur devrait également profiter au marché des terminaux de paiement puisqu’elle impliquera le remplacement des générations antérieures de terminaux et devrait contribuer à l’extension à de nouvelles zones. En outre, en raison d’exigences de sécurité accrues et du développement des services administratifs en ligne, la sécurisation des réseaux, le secteur public, la santé et l’identification en ligne devraient aussi se révéler être des secteurs bénéficiant d’une croissance importante. Les ventes de cartes à microprocesseur devraient progresser pour atteindre 2,4 milliard d’unités en 2008 (source : Frost & Sullivan). 6.2.1.1. Cartes Le marché de la télécommunication mobile La télécommunication mobile a depuis longtemps constitué le principal débouché pour les cartes à microprocesseur. Selon une étude de Frost & Sullivan sur la télécommunication mobile d’octobre 2005, les livraisons de cartes SIM dans le monde en 2004 sont estimées à 1 067 millions et devraient atteindre 2 190 millions de cartes en 2008. Cela représente plus de 70 % des 1 467 millions de cartes à microprocesseur livrées dans le monde, selon l’estimation de Frost & Sullivan. Depuis leur lancement en 1990, les cartes à microprocesseur sont un élément essentiel des systèmes de télécommunication mobile utilisant la norme GSM. Les cartes SIM sont insérées dans le téléphone mobile ; elles permettent aux opérateurs de téléphonie mobile d’authentifier leurs abonnés pour leur autoriser l’accès au réseau en toute sécurité. Le logiciel d’authentification intégré aux cartes SIM a permis par ailleurs à ces opérateurs de gérer l’abonnement au réseau, notamment le type d’abonnement, les paramètres d’accès, la facturation et les préférences de choix d’un réseau partenaire lors des déplacements à l’étranger. Les cartes SIM permettent également aux abonnés d’archiver leurs numéros de téléphone et données personnelles, à l’instar d’un répertoire, sur une carte amovible pouvant être insérée dans tout téléphone mobile GSM. Les abonnés peuvent ainsi changer de téléphone mobile sans changer d’abonnement ni perdre leurs données personnelles. Historiquement, l’accroissement des ventes de cartes SIM s’explique par l’augmentation du nombre d’abonnés, parallèlement à la construction et au déploiement de réseaux numériques mobiles, en particulier en Europe. Plus récemment, avec l’amélioration des taux de pénétration de la téléphonie mobile et le ralentissement du taux de croissance du nombre d’abonnés en Europe, les ventes de cartes à microprocesseur se sont appuyées sur les transferts de clientèle d’un opérateur à l’autre, la montée en gamme des combinés, les offres de nouveaux services à valeur ajoutée et d’usage entre les différents réseaux mobiles internationaux. Enfin, la transition vers les nouvelles normes mobiles qui nécessitent des cartes à microprocesseur sophistiquées, notamment pour les réseaux de troisième génération, devrait également avoir un impact positif sur l’activité des cartes SIM. Accroissement du nombre d’abonnés Le développement de l’utilisation massive des téléphones mobiles a été le vecteur de croissance des livraisons de cartes SIM. Il en est toujours ainsi dans les pays ou régions où les taux de pénétration de la téléphonie mobile restent relativement faibles, comme l’Inde, l’Indonésie, la Russie, l’Afrique ou l’Amérique latine. Sur ces zones, les opérateurs de réseaux se fournissent en cartes SIM au fur et à mesure qu’ils construisent leurs réseaux mobiles primaires et qu’ils enregistrent de nouveaux abonnés. Cependant, dans ces zones à forte population, où les volumes les plus importants de cartes SIM sont livrés dans le monde, la téléphonie mobile se distingue par une vive concurrence entre les opérateurs vis-à-vis des abonnés. Les opérateurs sont de ce fait partagés entre l’utilisation de la carte SIM de base, permettant simplement l’identification de l’abonné, pour acquérir ces clients à moindre coût, et le besoin de retenir ces mêmes clients en leur proposant toujours plus de services notamment grâce à des cartes SIM haut de gamme avec de plus grandes capacités de mémoire et de traitement. Transfert d’abonnés La croissance en Europe de la télécommunication mobile a récemment accusé un certain ralentissement, notamment en raison du marché des services de télécommunication vocale qui arrive à maturité. Sur ce marché mature, la concurrence intense entre opérateurs entraîne des transferts de clientèle d’un opérateur à un autre. La possibilité 37 offerte aux clients de changer d’opérateur téléphonique sans pour autant changer de numéro de téléphone, alliée au souhait des abonnés d’échanger leurs combinés téléphoniques contre des modèles plus modernes et plus performants, ont entraîné une augmentation importante des transferts d’abonnés. Le niveau de transfert est également particulièrement élevé dans les pays tels que la Chine, l’Inde et la Russie du fait d’un nombre important d’utilisateurs à qui il est demandé de prépayer leurs communications mobiles. Ces utilisateurs sont en général peu attachés à leur fournisseur et n’hésitent pas à changer d’opérateur lorsque leur prépaiement est consommé. C’est cette proportion grandissante d’utilisateurs avec un abonnement prépayé qui conduit de plus en plus d’usagers à changer de réseaux d’opérateurs de par le monde. Ces transferts contribuent à l’augmentation des volumes de cartes SIM et, dans de nombreux cas, à une demande accrue de cartes SIM plus sophistiquées pour attirer des abonnés avec des services innovants. Services à valeur ajoutée Parallèlement, en raison du ralentissement du marché des services de télécommunication vocale, les opérateurs ont subi une chute sensible de leur chiffre d’affaires moyen par abonné. Ils cherchent donc à enrichir leurs offres de services à valeur ajoutée en s’appuyant sur les nouvelles possibilités offertes par la télécommunication mobile en terme de transmission de données. La demande croissante de nouveaux services, dont les services d’informations à la carte, d’accès au courrier électronique sur les téléphones mobiles et les fonctions multimédia telles que le téléchargement de musique ou la télévision, a amené les opérateurs à utiliser des cartes SIM plus sophistiquées. Les possibilités de développement de la transmission de données par voie de télécommunications mobiles ont par ailleurs conduit ces opérateurs à investir dans de nouvelles technologies et dans de nouveaux réseaux et à moderniser les infrastructures actuelles. Afin d’être en mesure d’offrir de tels services, les opérateurs on procédé à une montée en gamme des cartes SIM supportant de nombreuses applications et offrant de grandes capacités de traitement, de mémoire et de sécurité, créant ainsi de nouvelles opportunités de marché. Il y a de nombreuses autres nouvelles applications émergentes telles que la technologie sans contact et les médias numériques protégés. Il y a également de nombreux projets en cours pour intégrer des puces à microprocesseur sans contact dans les téléphones mobiles ou pour créer une carte SIM sans contact, permettant ainsi d’utiliser le téléphone comme instrument de paiement ou billet dans les transports en commun. La gestion des droits numériques avec des cartes SIM est également en cours de test. Une approche serait de vendre des informations numériques protégées par un droit d’auteur sous une forme cryptée, par exemple pour télécharger des informations, de la musique ou des clips vidéo, avec une clé unique munie d’un microprocesseur qui pourrait être intégrée dans un téléphone mobile, un baladeur MP3 ou une chaîne stéréo. Interopérabilité multi-standard Outre la norme GSM, les deux autres principales normes mondiales pour la téléphonie mobile, sont la norme CDMA (Code Division Multiple Access), adoptée principalement aux États-Unis, en Corée du Sud et en Chine, et la norme TDMA (Time Division Multiple Access), utilisée principalement en Amérique du Nord, Amérique latine. Initialement, ces normes ne prévoyaient pas l’emploi systématique de modules amovibles d’identification tels que des cartes SIM. Plusieurs réseaux établis selon les normes CDMA et TDMA ont toutefois récemment introduit des cartes à puce dans leurs infrastructures afin de faciliter l’interopérabilité entre réseaux fonctionnant sous des normes différentes. Les cartes SIM et les cartes R-UIM (Removable Universal Identity Module ou module d’identification amovibles universelles, l’équivalent de la carte SIM pour la norme CDMA) avec fonction d’interopérabilité permettent aux téléphones mobiles d’utiliser l’infrastructure des réseaux fonctionnant selon d’autres normes de téléphonie mobile. Cette technologie convient bien aux marchés d’Amérique du Nord et de la Chine dont les réseaux fragmentés assurent une couverture inégale selon diverses normes, notamment CDMA et GSM. En 2001 par exemple, China Unicom s’est lancé dans la distribution massive de cartes R-UIM (en partie fournies par Gemalto) pour ses abonnés CDMA. La même année, aux États-Unis, AT&T Wireless et Cingular Wireless ont déployé des cartes incorporant la norme GAIT (GSM/ANSI 136 Interoperable Team) comprenant les cartes GAIT fournies par Gemalto et permettant l’interopérabilité entre les zones de couverture TDMA et GSM. En 2004, Tatateleservices a migré de la norme CDMA vers la norme R-UIM afin de simplifier sa logistique et de permettre le choix d’un réseau partenaire lors des déplacements à l’étranger (‘roaming’). 38 Pénétration des normes requérant une carte à microprocesseur Dans certaines zones géographiques, un mouvement de transition vers des normes incluant une carte à microprocesseur a participé au développement de la demande. C’est notamment le cas aux États-Unis et en Amérique Latine (opérateurs migrant de la norme TDMA vers la norme GSM), au Japon (de la norme PDC (Personal Digital Cellular), une technologie de deuxième génération utilisée au Japon dans le domaine de la téléphonie cellulaire digitale, vers la norme WCDMA) ou en Corée (de la norme CDMA vers la norme WCDMA). Nouvelles normes mobiles L’industrie des télécommunications adopte actuellement de nouvelles normes de téléphonie mobile qui devraient accroître la capacité de transmission des données et permettre aux opérateurs d’offrir sans cesse à leurs clients de nouveaux services. Ces nouvelles normes, dites de troisième génération (parce qu’elles représentent la troisième génération de technologie utilisée en téléphonie mobile), sont appelées UMTS. Elles intègrent un module d’identification similaire à celui des cartes SIM, avec toutefois une mémoire et une puissance de traitement, ainsi que des caractéristiques de sécurité sensiblement supérieures. L’industrie des télécommunications mobiles a adopté les cahiers des charges établis pour ces normes et lance actuellement deux versions des normes UMTS, la norme WCDMA (Wideband CDMA), qui devrait prédominer en Europe et en Asie, et la norme CDMA 2000, qui devrait être adoptée principalement aux États-Unis et dans certaines régions d’Asie. A l’instar de la norme GSM, la norme WCDMA intègre un module d’identification sur carte amovible, dite carte SIM Universelle ou USIM. Selon la norme CDMA 2000, un module d’identification peut être intégré soit dans une carte amovible, dite carte UIM (Universal Identification Module) soit dans le combiné téléphonique. Il faudra plusieurs années avant que les opérateurs développent complètement les réseaux de troisième génération et qu’ils puissent en tirer profit. En attendant, des normes provisoires mises au point sur la base de la technologie actuelle (dite de seconde génération) permettent une capacité de transmission supérieure. Les principales normes intermédiaires, dites normes 2.5G, sont la norme GPRS (General Packet Radio Service) et la norme EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution), faisant toutes deux appel à la technologie GSM, ainsi que la norme CDMA-One, faisant appel à la technologie CDMA. Toutes ces normes incorporent un module d’identification qui peut être intégré dans une carte amovible ou, dans le cas de la norme CDMA-One, dans le combiné. La norme 2.5G, adoptée en Europe et en Chine, utilise la technologie de module d’identification sur carte amovible. Aux États-Unis en revanche, le choix est laissé à chaque opérateur. Concurrence / Evolution récente du marché Les opérateurs de téléphonie mobile acquièrent leurs produits auprès d’un ou plusieurs fabricants de cartes dans le cadre de contrats conclus après mise en œuvre de procédures d’appels d’offre auxquelles de nombreux fabricants de cartes participent, ce qui entraîne une forte concurrence lors des commandes de cartes SIM. Une trentaine de fournisseurs de cartes SIM sont présents sur le marché. Parmi eux, une dizaine ont une envergure internationale ou mondiale. Par conséquent, chaque appel d’offre donne lieu à une intense concurrence, les fournisseurs locaux s’ajoutant aux acteurs régionaux mondiaux. Par exemple, l’importance de la demande en Chine ainsi que son potentiel de développement a permis l’apparition de fabricants locaux de cartes SIM qui sont en concurrence pour des commandes effectuées par des opérateurs de téléphonie mobile chinois. Ces producteurs locaux devraient poursuivre leur développement sur leur propre marché et profiter à la fois de faibles coûts de production et d’un grand marché national pour accroître leur présence internationale et progressivement être en concurrence avec des acteurs internationaux dans la région. Malgré cette forte concurrence, les opérateurs ont tendance à développer des relations à long terme avec trois ou quatre fabricants en fonction de la qualité du produit, des services proposés et du développement en commun de logiciels spécialisés et autres applications, bien que ces relations ne conduisent pas nécessairement à l’attribution de contrats ou à des commandes chaque année. Cette activité a connu en 2001 et 2002 une baisse générale conduisant ainsi à une diminution du prix de vente moyen des cartes SIM, en particulier les cartes d’entrée de gamme en raison d’une intensification de la concurrence entre les fournisseurs locaux. Cette baisse a été accentuée par le ralentissement qu’a connu l’industrie de la téléphonie mobile et qui a mené les opérateurs à prendre des mesures de réduction de coûts, notamment des coûts d’approvisionnement en cartes SIM. Cependant, entre 2003 et 2005, Gemalto a connu une augmentation rapide de 39 ses volumes traduisant un retour généralisé de la croissance de la demande du marché pour les cartes SIM, soutenue en particulier par une demande croissante dans des pays tels que l’Inde, la Russie mais aussi les zones telles que l’Afrique et l’Amérique latine. Pendant la même période, le mix produits s’est amélioré en raison de la demande pour des services de plus en plus avancés soutenue par la migration vers la technologie 3G et les services multimédia lancés dans des secteurs de plus en plus matures. Cependant, la pression sur le prix de vente moyen sur ce type de produits est susceptible de durer en raison de la demande croissante et de l’intensification de la concurrence en résultant. Les services financiers Dans le segment des services financiers, environ 311 millions de cartes à puce ont été vendues en 2004, et ce chiffre devrait atteindre 812 millions en 2008 (source : Frost & Sullivan). Actuellement, les trois principales applications des cartes à microprocesseur dans ce segment sont les suivantes : - la carte de crédit et/ou de débit qui permet à l’utilisateur de retirer de l’argent et d’acheter des biens et des services en débitant son compte bancaire ou en utilisant sa ligne de crédit sans nécessairement exiger l’autorisation en ligne de l’émetteur lors de chaque opération. La France a été le premier pays à généraliser l’emploi de ces systèmes et, de ce fait, le nombre de cartes à puce en circulation en 2003 s’élevait à 45,7 millions, selon une évaluation de Datamonitor. A ce jour, les cartes à microprocesseur de crédit et/ou débit sont largement utilisées en France, en Allemagne, en Belgique, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et en Malaisie, pour effectuer des paiements, alors que l’Italie, l’Espagne, le Mexique et le Japon procèdent actuellement, à des rythmes différents d’avancement, au passage des cartes à piste magnétique vers les cartes à microprocesseur. Des établissements financiers d’autres pays, tels la Suisse, le Canada, le Brésil, Taiwan, et plusieurs pays d’Europe de l’Est, ont également commencé leur transition vers une technologie de carte à microprocesseur. - PayPass, lancé par MasterCard, est une carte de paiement crédit/débit sans contact visant à rendre les transactions d’un faible montant plus rapides et plus sûres qu’avec les traditionnelles cartes à bande magnétique. En Amérique du Nord, plusieurs établissements financiers, notamment Chase and Bank of America, ont commencé à déployer ce type de carte à leurs clients qui peuvent les utiliser dans les magasins ; - le « porte-monnaie électronique », qui permet à l’utilisateur de télécharger des fonds sous forme numérique et de débiter le montant correspondant lors de chaque opération. Ces systèmes de porte-monnaie électroniques, tels que les systèmes Monéo, Geldkarte ou le système Proton, sont couramment commercialisés en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg, au Mexique et en Malaisie ; - la carte à multi-applications reposant sur une technologie de plate-forme ouverte, qui permet à l’émetteur de proposer plusieurs applications sur une même carte, telles que le paiement immédiat ou à crédit, le portemonnaie électronique, et les programmes de fidélisation et autres services à valeur ajoutée. Elle permet également d’actualiser et d’ajouter d’autres services après son émission, afin d’adapter l’offre à la demande de la clientèle. Dans les pays qui ont adopté des systèmes de paiement par cartes à puce, les établissements financiers, les banques et les magasins qui proposent des crédits à la consommation concluent des contrats d’une durée généralement d’un an avec des fabricants de cartes pour une première émission ou pour l’émission de cartes de remplacement destinées à une clientèle ciblée. Pour obtenir ces contrats, les fabricants de cartes doivent satisfaire à des critères rigoureux de qualité et de sécurité portant à la fois sur les cartes et sur les méthodes de production (voir Partie II, Sections 6.1.1.1 - « Vue d’ensemble de la technologie utilisée par Gemalto » - « Cartes à puce » - « La fabrication d’une carte à puce » et 6.1.1.2 - « Production »). Ce type de produit se caractérise principalement par la nécessité de remplacer régulièrement les cartes en circulation. Les cartes bancaires sont en effet émises à leurs titulaires pour une durée déterminée, généralement de deux à trois ans. A expiration, le titulaire demande et obtient généralement une nouvelle carte pour une durée équivalente. Les émetteurs doivent également fournir des cartes dans de brefs délais pour de nouveaux utilisateurs de cartes ou bien en cas de perte, de vol ou de dommage matériel. Les fabricants de cartes retenus pour un programme bancaire doivent donc pouvoir répondre à tout moment à des commandes de 40 petites ou grandes séries pour le remplacement des cartes expirées, volées, perdues ou endommagées. Pour qu’un fabricant soit en mesure de répondre rapidement à des commandes de cartes de remplacement, il est essentiel qu’il puisse réaliser les prestations de personnalisation lui-même. Chaque carte exige en effet un haut degré de personnalisation, à la fois graphique pouvant aller jusqu’à l’impression de la photo du titulaire, et électrique lors du chargement de toutes les données confidentielles ou non dans le microprocesseur. Ce service de personnalisation peut aussi comporter l’envoi par courriers séparés de la carte et du code PIN. Dans les pays qui conservent un système de paiement par carte à piste magnétique, le passage aux cartes à microprocesseur tient essentiellement au souhait de réduire le nombre de fraudes associées aux cartes à piste magnétique. Les cartes bancaires dotées de puce à microprocesseur mémorisent le profil précis du titulaire, ainsi qu’un logiciel de sécurité qui permet aux terminaux de paiement de traiter l’opération sans autorisation en ligne. Le titulaire tape son code d’identification personnelle confidentiel (PIN) sur le terminal du point de vente, au lieu de signer un reçu imprimé, ce qui permet une signature électronique et réduit le nombre de fraudes. En outre, les puces à microprocesseur contiennent des fonctions et des algorithmes cryptographiques élaborés qui empêchent l’accès aux données de la carte à microprocesseur et notamment leur copie. Les cartes à microprocesseur permettent également aux institutions financières de proposer de multiples applications par l’intermédiaire d’une plate-forme à carte unique, telles que la combinaison des applications crédit et débit associée à des programmes de fidélité, ou bien permettant de faire fonctionner des programmes sophistiqués portant sur la gestion de la relation client. La plupart des grands réseaux de cartes bancaires ont normalisé leurs systèmes de paiement afin d’améliorer l’interopérabilité et la sécurité. Europay, MasterCard et Visa ont adopté des spécifications communes pour les cartes de crédit et de débit, dans le cadre d’une norme dite EMV, reposant sur des cartes à microprocesseur. MasterCard et Visa ont annoncé à l’origine qu’ils ne procèderaient plus à des remboursements en cas d’utilisation frauduleuse de cartes en Europe après le 1er janvier 2005, sauf si la fraude a lieu au sein de systèmes de paiement certifiés de type EMV avec cartes à microprocesseur. Ils ont également défini un calendrier pour le passage à la norme EMV dans le monde entier, notamment en Afrique, au Moyen-Orient (janvier 2006), en Asie (janvier 2006), en Amérique Latine (janvier 2008) et au Canada (janvier 2008). Cependant, le passage à la norme EMV constituant un programme important, Visa et MasterCard ont démontré un certain degré de flexibilité permettant aux établissements financiers de respecter le calendrier. Aucune échéance n’a toutefois été indiquée pour les États-Unis où l’emploi des cartes à piste magnétique est très courant. Le Royaume-Uni, la France, la Belgique, la Turquie, la Suède, l’Italie et le Brésil ont déjà mis en œuvre des plates-formes EMV tandis que d’autres pays mènent actuellement des programmes de transition. Les systèmes de porte-monnaie électronique sont généralement mis en place par des établissements financiers et des banques en fonction des spécificités nationales. Il s’agit par exemple de Visa Cash (Visa), Mondex (MasterCard), de la norme CEPS (Common Electric Purse Standard), de Proton (défini par l’intermédiaire de Proton World International card operators association), de Visa Sermepa (l’exploitant espagnol de Visa Cash), de Chip Knip (la carte néerlandaise), de Geldkarte (la carte allemande) et de Monéo (la carte française). Entreprises et détaillants, notamment dans la grande distribution, mettent également en place des programmes de cartes de fidélisation qui, pour les applications multiples, sont souvent établis en collaboration avec des établissements financiers. En terme d’implantation géographique, la demande des cartes bancaires à microprocesseur connaît une croissance significative en Europe (y compris en Europe de l’est et en Russie) et en Amérique latine. Les livraisons pour ces deux régions ont été respectivement de 231 millions et 10 millions d’unités en 2004 (source : Frost & Sullivan). En Asie, 63 millions de cartes à puce ont été livrées en 2004 avec une demande particulièrement soutenue par le Japon et la Corée. Secteur public, accès aux réseaux et divers Notamment grâce à la sécurité, la mobilité et la confidentialité qu’elle offre, la carte à puce répond aux demandes des clients et consommateurs portant sur diverses applications et notamment pour les services publics (administration, santé, transports et cartes nationales d’identité et passeports), les cartes d’accès et la sécurisation des réseaux ou les cartes d’accès pour la télévision à péage. 41 Secteur public Administration, santé et identification Les cartes à puce peuvent remplacer les documents papier utilisés par les administrations et offrir un large éventail de prestations aux usagers : cartes d’identité, passeports, permis de conduire, cartes utilisées dans le domaine de la santé et cartes de sécurité sociale. Environ 26,9 millions de cartes à puce de ce type ont été vendues dans le monde en 2004 (source : Frost & Sullivan). Ce chiffre devrait atteindre 557 millions en 2008 (source : Frost & Sullivan). L’essor des cartes à puce dans ce segment devrait être essentiellement lié aux nécessaires efforts d’efficacité dans les services administratifs, à la lutte contre la fraude et les contrefaçons et aux préoccupations croissantes de sécurité et de confidentialité, notamment dans le domaine de l’identité et de la santé. Dans ce même segment, les cartes à puce garantissent un degré de sécurité supérieur à celui d’autres technologies en raison de leurs fonctions cryptographiques, de leur sécurité forte et de la possibilité d’inclure des paramètres de sécurité supplémentaires tels que des hologrammes, l’imagerie optique variable, la micro-impression et la biométrie (par exemple, le résultat de l’analyse de l’iris, l’empreinte digitale ou le contrôle vocal). Les cartes à puce se distinguent des autres systèmes de sécurité car elles assurent à la fois une sécurité physique (présentation matérielle de la carte, difficulté de reproduire à la fois le corps de carte, la puce et les données) et une sécurité informatique pour l’accès aux réseaux numériques (connaissance du code confidentiel, vérification de données biométriques du porteur légitime, authentification cryptographique des serveurs informatiques distants, etc.). De plus, les cartes à puce satisfont aux exigences de confidentialité des consommateurs qui peuvent maîtriser l’accès à leurs données personnelles en les stockant dans leurs cartes qu’ils conservent avec eux et présentent seulement s’ils le jugent nécessaire. Pour toutes ces raisons, de nombreux gouvernements et services publics ont commencé à mettre en place des systèmes à cartes à puce dans des domaines variés. Depuis les événements du 11 septembre 2001, les exigences d’identification et donc les besoins d’applications d’identification sécurisées se sont accrus. Les gouvernements, notamment des États-Unis, ont pris des initiatives visant à analyser la mise en œuvre de systèmes dotés de cartes à microprocesseur destinées à sécuriser l’identification, y compris en faisant appel à la biométrie notamment pour les passeports et autres documents nationaux d’identité. La carte à microprocesseur peut en effet mémoriser les caractéristiques physiques utilisées pour l’identification biométrique, telles que les empreintes digitales, la forme des mains ou les caractéristiques de l’iris. Ces cartes renforcent ainsi la sécurisation des réseaux qui utilisent la technologie de la biométrie puisqu’elles exigent, pour permettre à chaque utilisateur l’accès à ces réseaux, la présentation de sa carte et de caractéristiques physiques prédéterminées à des points d’accès donnés. En outre, le ministère américain de la défense a conclu en 2001 un contrat avec un consortium, auquel Gemalto participe, pour concevoir et installer un réseau de sécurisation équipé de cartes à microprocesseur (la Common Access Card ou CAC) pour tous les militaires, actifs et retraités, ainsi que pour leurs familles. En 2004, Gemalto a également conclu un contrat avec le US Government Printing Office (GPO) pour développer et tester la technologie du passeport électronique. En Europe, la Belgique a été le premier pays à adopter cette technologie pour sa carte nationale d’identité avec plus de 2 millions de cartes délivrées en 2005, et un plan de déploiement de plus de 11 millions de cartes d’ici les 3 prochaines années est prévu. En Asie, Hong Kong a lancé une carte d’identité à applications multiples à microprocesseur avec analyse de l’empreinte digitale. D’autres projets importants sont envisagés ou en cours de réalisation, notamment l’adoption d’un système à cartes à microprocesseur pour les permis de conduire en Inde et les cartes d’identité à Taïwan. L’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI) a spécifié que les cartes à puce sans contact devront être utilisées dans les normes de la nouvelle génération de passeports et a recommandé l’utilisation de données biométriques. Ce passeport électronique maintient le format papier, mais intègre une puce à microprocesseur sans contact stockant toutes les informations relatives au détenteur et des photographies d’identité haute définition ainsi que les données biométriques. Les Etats-Unis ont été le soutien principal du déploiement de tels passeports électroniques et ont annoncé leur intention de commencer à les délivrer en 2006. De plus, les Etats-Unis ont exigé que les 27 pays faisant partie du programme de dispense de visa pour venir aux Etats-Unis se conforment à une telle norme avant octobre 2006. Ceci a obligé la majorité de ces pays ainsi que quelques autres à commencer à tester cette technologie et à se préparer pour la délivrance en temps voulu. 42 Dans le domaine des services de santé, la France, l’Allemagne, la Belgique et l’Italie ont déjà mis au point des systèmes de cartes à puce pour l’amélioration des services rendus aux patients et de l’information du corps médical, ainsi que la réduction des coûts. Depuis 1998, la France a notamment émis plus de 75 millions de cartes de santé dans le cadre des projets Sesame Vitale et CPS. L’Allemagne, qui a utilisé pendant de nombreuses années les cartes à mémoire pour simplifier les tâches administratives des professionnels de la santé, a également lancé une initiative ciblée de mise en place de cartes de santé à microprocesseur. Les contrats relatifs à la mise en œuvre de projets de services et produits pour l’administration sont généralement des contrats à long terme passés dans le cadre de procédures d’appels d’offre. Les appels d’offre prévoient souvent un cahier des charges personnalisé dont les exigences sont très précises. Les cartes à puce n’étant que l’un des multiples éléments du projet, les fabricants de cartes s’associent à de grandes sociétés spécialisées dans l’intégration de systèmes et à des partenaires locaux afin de pouvoir fournir les cartes et les services qui seront nécessaires à la mise en œuvre de ces systèmes. Malgré la mise en place d’un certain nombre de systèmes et le lancement de quelques programmes pilotes à travers le monde, la demande des produits et services à cartes à puce pour l’administration, la santé et l’identification demeure au stade du développement. La généralisation des cartes à puce dans ce secteur dépendra principalement des orientations politiques prises par les autorités publiques et du soutien que ces autorités apporteront à la mise en place des infrastructures nécessaires. Transports Les cartes à puce utilisées dans les transports en commun sont principalement des cartes sans contact. Simples d’emploi et rentables, elles permettent des opérations rapides. Il existe une demande relativement faible mais croissante dans l’industrie du transport pour des cartes à microprocesseur haut de gamme sans contact. Environ 115,8 millions de cartes à puce destinées aux transports ont été livrées dans le monde en 2004 et ce chiffre devrait passer à 270 millions d’unités en 2008 (source : Sullivan & Frost). L’industrie du transport est très fragmentée avec généralement un projet par ville. Ce marché est néanmoins en forte croissance depuis quelques années, principalement en raison de la normalisation et de la rentabilité des cartes sans contact et de l’attention portée à l’amélioration des infrastructures de transport. Par ailleurs, les systèmes à cartes sans contact requièrent également moins d’entretien que les tickets et billets en papier dans le cadre des transports en commun. Dans ce domaine, quelques nouveaux projets faisant appel à la technologie des cartes sans contact ont été lancés : la carte Oyster à Londres, la carte Navigo à Paris et la carte Octopus à Hong-Kong. Des projets similaires existent dans d’autres grandes villes de Chine, au Japon, au Brésil et au Mexique. Le lancement de solutions avec cartes à puce nécessite l’installation de nouvelles billetteries sans contact et des infrastructures connexes. En conséquence, il s’écoule en moyenne deux à cinq ans entre la prise de décision et le lancement effectif d’un projet. Après la mise en place de tels systèmes et grâce à leurs applications multiples, les cartes à microprocesseur devraient permettre d’offrir d’autres applications sans contact à proximité des centres de transport, comme le paiement d’articles achetés dans des gares. Accès aux réseaux La technologie de la carte à microprocesseur permet également à l’utilisateur d’accéder aux réseaux informatiques d’entreprises et à des réseaux informatiques externes, afin de s’identifier, d’envoyer des messages confidentiels cryptés et d’apposer une signature numérique pour des transactions et sur des documents. Le développement de ces applications est essentiellement dû à la prise de conscience des risques relatifs à l’intégrité des réseaux informatiques et aux besoins de protection des informations contre le vol ou la corruption, à la nécessité pour les employés de plus en plus mobiles de transmettre et consulter des données à distance et en toute sécurité, à l’interconnexion croissante des systèmes informatiques et au besoin de lutter contre les fraudes. On estime que 36,8 millions de cartes à puce ont été vendues au niveau mondial en 2004, ce nombre devant atteindre 105,4 millions en 2008 (source : Frost & Sullivan). La dernière génération de cartes à microprocesseur a été étudiée pour fonctionner avec les technologies de pointe en matière de sécurité, telle que la technologie de cryptographie à clé publique (PKI), qui permettent d’assurer la sécurisation des transmissions de données et des transactions. Les cartes à microprocesseur peuvent mémoriser des certificats numériques qui identifient les différents acteurs des transactions sécurisées, ainsi que des clés ou algorithmes complexes qui cryptent l’information transmise par Internet ou en réseau et authentifient les transactions. Par rapport à d’autres systèmes, la sécurité est renforcée par la nécessité de posséder la carte et de connaître un code d’accès confidentiel et par le caractère hautement sécurisé de la carte. En outre, avec la 43 mémorisation du certificat numérique sur la carte à microprocesseur plutôt que sur l’ordinateur, l’accès au réseau et la certification ou l’authentification n’exigent plus la présence physique de l’utilisateur à un poste informatique donné. D’importantes entreprises telles que Merck, Schlumberger et des ministères tels que le ministère américain de la défense ou le ministère français des finances utilisent actuellement des cartes à microprocesseur dans ce domaine. Le besoin d’un accès sécurisé dans les réseaux publics a été renforcé par l’augmentation des risques provenant des vols d’identité. En particulier, les consommateurs font face à une multitude de menaces en ligne telles que l’« hameçonnage » (phishing) et les attaques dites « troyennes » (trojan horse). Gartner estime que les pertes causées par l’hameçonnage seul représentent environ 1,2 milliard de dollars US en 2003. Ce phénomène a augmenté la demande pour des moyens d’authentification à deux facteurs pour accéder aux services en ligne. Le mécanisme d’authentification à deux facteurs repose sur une information que seul l’utilisateur connaît (par exemple un code PIN) et un élément que seul l’utilisateur possède (par exemple un bon ou une carte à puce). Avec ces deux éléments exigés simultanément, un utilisateur peut être authentifié de manière beaucoup plus sûre qu’avec le procédé utilisant le nom d’utilisateur et le mot de passe. De nombreuses agences gouvernementales, notamment les FDIC aux EtatsUnis et l’HKMA à Hong-Kong ont publié des recommandations pour la mise en place de l’authentification à deux facteurs pour les services en ligne. Télévision à péage Les cartes à microprocesseur représentent un outil essentiel pour contrôler l’accès des abonnés aux services de télévision à péage, grâce à des boîtiers externes ou des décodeurs. La carte à microprocesseur permet au boîtier d’effectuer le décryptage et l’enregistrement des données de l’abonné transmises par liaison satellite, câble, réseau terrestre numérique ou autre réseau à large bande. Les cartes à microprocesseur enregistrent également des données relatives aux émissions et aux films payés à la séance ayant été sélectionnés par le téléspectateur. Les données sont transmises pour facturation à la base de données de la chaîne de diffusion, par câble ou ligne téléphonique à des points prédéterminés. D’après Frost & Sullivan, 34,6 millions de cartes à puce ont été livrées au niveau mondial en 2004, et ce nombre devrait atteindre 63,8 millions en 2008. Le développement des chaînes de télévision cryptées, des bouquets satellite, du câble, de la télévision payée à la séance, de la télévision intéractive et de la télévision sur Internet devrait entraîner une hausse de la demande de cartes à microprocesseur sur ce secteur. Outre l’augmentation du nombre d’abonnés, la fréquence de renouvellement des cartes est un important facteur de croissance dans ce domaine. Les opérateurs cherchent à imposer un renouvellement des cartes tous les deux ou trois ans afin de réduire les cas de fraude. Le marché des cartes téléphoniques prépayée Les cartes téléphoniques sont la plus ancienne des applications basées sur la carte à puce. Elles restent la plus importante en terme de volume. Les cartes téléphoniques, qui réduisent les fraudes et le vandalisme ainsi que le coût d’entretien de téléphonie publique, sont principalement utilisées en Europe de l’est, en Afrique, en Amérique latine et en Chine. Bien que d’importants volumes de cartes téléphoniques prépayées soient émis chaque année, il résulte de la simplicité relative de ces cartes des prix unitaires faibles par rapport à ceux des cartes à microprocesseur. Par ailleurs, la demande pour ce type de carte connaît une baisse importante (plus d’un milliard d’unités en 2001 contre 940 millions d’unités en 2004 et 895 millions d’unités en 2005) depuis la généralisation des téléphones mobiles et des cartes d’appel permettant de communiquer en déplacement. 6.2.1.2. Les applications émergentes Il existe de nombreuses applications émergentes pour les cartes à microprocesseurs, dont l’une dans le domaine de la technologie sans contact. Des projets en cours visent à incorporer une puce à microprocesseur sans contact dans la façade d’un téléphone mobile pour créer une carte SIM sans contact afin que le téléphone mobile joue également le rôle de badge d’accès ou de ticket de transport public. 44 La protection des données multimédia (‘Digital Rights Management’ ou DRM) par cartes à microprocesseur fait également partie des applications émergentes à l’étude. Le contenu multimédia est marqué avec une information sécurisée (par exemple avec une clé de cryptage ou une signature) ce qui évite à l’utilisateur illégal d’accéder au contenu mais qui permet à l’utilisateur autorisé de s’en servir. Par exemple, une chanson peut être sauvegardée dans un téléphone avec le DRM associé dans la carte SIM, autorisant ainsi l’abonné à écouter la chanson en évitant toute copie illégale. 6.2.1.3. Les terminaux de paiement Le marché des terminaux de paiement est un vaste marché en croissance. Pratiquement tous les systèmes de paiement par carte (à piste magnétique et à puce) exigent des lecteurs spéciaux pour assurer l’interaction avec les cartes de paiement aux points de vente. Ce marché a donc toujours bénéficié du développement du paiement par carte pour l’achat des biens et des services et pour effectuer des règlements dans le monde, notamment dans des pays tels que les Etats-Unis où les consommateurs possèdent souvent plusieurs cartes. Selon Frost & Sullivan, environ 5,7 millions de terminaux de paiement ont été vendus en 2004. Par ailleurs, le marché des terminaux de paiement devrait connaître une croissance importante avec la migration des terminaux pour cartes à piste magnétique vers des terminaux conformes à la norme EMV. Cette migration exigera la mise en place d’un parc de terminaux compatibles avec la norme EMV en remplacement du parc actuel de terminaux, notamment dans des pays où la pénétration des cartes à piste magnétique est importante et dans des pays dont la norme héritée n’est pas la norme EMV tels que l’Italie ou l’Espagne. Les importantes commandes de produits induites par cette transition devraient conduire à une forte pression sur les prix dans la mesure où les fournisseurs internationaux sont en concurrence pour les contrats des principales institutions financières. Cette croissance devrait s’accompagner de la sophistication croissante des terminaux. La plupart sont déjà équipés de microprocesseurs capables d’effectuer des règlements électroniques et des opérations de gestion des stocks, de dispositifs anti-fraude et d’applications marketing. Les terminaux de paiement sont de plus en plus utilisés pour assurer la gestion des relations avec la clientèle, servant d’outil d’étude du profil des clients, et notamment de leur comportement d’achat. Frost & Sullivan prévoit qu’en 2008, les livraisons de terminaux de paiement devraient s’élever à environ 8,7 millions de terminaux. 6.2.2. Description des activités de Gemalto Gemalto est le premier fabricant mondial de cartes à microprocesseur en terme d’unités vendues en 2004 avec 354 millions de cartes (source : Gartner). Ses activités et son savoir-faire couvrent les principaux domaines d’application de la carte à puce. Gemalto est présent dans deux secteurs d’activité : - les Cartes, qui regroupent les cartes à puce, les cartes à piste magnétique, les cartes à gratter, les logiciels et les services associés destinés aux lignes de produits « téléphonie mobile », « services financiers », au « secteur public, accès aux réseaux et divers » (incluant les revenus tirés des licences et des droit de propriété intellectuelle) et « cartes téléphoniques prépayées » ; - les Terminaux de Paiement, qui regroupent les terminaux de paiement, les logiciels, les services et solutions vendus aux établissements financiers pour leur activité de banque de détail. 45 Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires de Gemalto par secteur d’activité pour les exercices 2003, 2004 et 2005 31 décembre Secteur d’activité 2003 (millions de $) 2004 (millions de $) 2005 Cartes Téléphonie mobile ............................. 444 (en % du chiffre d’affaires total) 58 % (millions de $) 549 (en % du chiffre d’affaires total) 57 % 598 (en % du chiffre d’affaires total) 60 % Services financiers ......................................... 160 21 % 196 20 % 200 20 % Secteur public, accès aux réseaux et 63 8% 98 10 % 80 8% (1) divers ........................................................... Cartes téléphoniques prépayées .................... 50 6% 40 4% 39 4% Total Cartes .................................................. 717 93 % 883 92 % 917 92 % 51 7% 77 8% 75 8% 768 100 % 960 100 % 992 100 % Terminaux de paiement Total ............................................................... (1) Dont les chiffres d’affaires générés par l’exploitation sous licence de droits de propriété intellectuelle. Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires de Gemalto par zone géographique pour les exercices 2003, 2004 et 2005. 31 décembre Zone géographique Europe, Moyen-Orient et Afrique ......... Asie ......................................................... Amérique du Nord, Centrale et du Sud........................................................... Total........................................................ 6.2.2.1. 2003 (million (en % du de $) chiffre d’affaires total) 2004 (millions (en % du de $) chiffre d’affaires total) 2005 (millions de $) (en % du chiffre d’affaires total) 403 220 52 % 29 % 536 237 56 % 25 % 542 207 55 % 21 % 145 768 19 % 100 % 187 960 19 % 100 % 243 992 24 % 100 % Cartes Téléphonie mobile Gemalto est le premier fournisseur de cartes SIM aux opérateurs de téléphonie mobile en terme d’unités vendues en 2004, avec une part du marché globale de 24 % (source : Frost & Sullivan). En 2005, Gemalto a livré 340 millions de cartes SIM dans le monde. Gemalto propose une gamme complète de produits (allant des cartes SIM aux logiciels et aux serveurs) et de services connexes tels que la personnalisation, le conseil et la formation ou encore la conception et la mise en place de systèmes. Les opérateurs de réseaux de téléphonie mobile utilisent la technologie SIM pour assurer à leurs abonnés des communications vocales et de données sécurisées sur leurs réseaux. Par ailleurs, Gemalto commercialise également des plates-formes complètes intégrant ses cartes à microprocesseur, ses serveurs et ses logiciels. Pour préserver son leadership dans ce secteur, Gemalto est amenée à augmenter constamment la capacité et les fonctionnalités de ses produits SIM et à en concevoir de nouveaux, toujours plus puissants et plus élaborés et permettant aux opérateurs de proposer des services toujours plus évolués. Les toutes dernières cartes SIM proposées par Gemalto offrent notamment une capacité de mémoire et de traitement supérieure, autorisant l’utilisation 46 d’applications plus sophistiquées, de programmes de sécurisation qui peuvent être téléchargés et d’autres caractéristiques complémentaires complexes. Les principaux produits SIM de Gemalto intègrent le système d’exploitation de la Carte Java, la plate-forme ouverte la plus largement acceptée pour la technologie SIM, et qui est désormais la norme du marché. La technologie ouverte de Java offre de multiples avantages, dont l’interopérabilité et une plus grande flexibilité des applications tout en permettant de réduire les délais de mise sur le marché des nouvelles applications. Gemalto a vendu plus de 600 millions de Cartes SIM intégrant le système d’exploitation Java et a développé plus de 450 applications Java. Selon Frost & Sullivan, Gemalto est le leader en termes de volumes de cartes SIM Java livrées. Depuis l’adoption de la norme GSM en 1990, Gemalto a fourni aux opérateurs de téléphonie mobile des cartes SIM toujours plus perfectionnées, permettant une transmission vocale avec identification sécurisée dans le monde entier. Gemalto propose les cartes SIM OTAC (Over The Air Customizable) aux opérateurs qui cherchent à offrir à leur clientèle des services vocaux de base. Ses cartes SIM OTAC peuvent être reliées à une plate-forme informatique OTA qui permet aux opérateurs d’installer et de gérer à distance des paramètres et des applications sur cartes SIM par l’intermédiaire d’un ordinateur serveur. Les cartes SIM OTAC se connectent avec la gamme de serveurs OTA Simergy de Gemalto ou avec les serveurs OTA comparables installés chez les opérateurs. Elles offrent une capacité de mémoire de 16 à 64 Ko, permettent aux opérateurs d’identifier les utilisateurs de réseaux et de proposer des services prépayés, un double abonnement, une gestion à distance de la personnalisation de la carte SIM, notamment l’activation et la résiliation d’abonnements, la sauvegarde des répertoires téléphoniques, l’actualisation de données nécessaires à une bonne gestion du réseau ainsi que l’assistance et la vérification des paramètres des utilisateurs. Alors que le marché des services de transmission vocale de télécommunication mobile arrive à maturité, les opérateurs cherchent de plus en plus à améliorer leur offre de services avec de nouvelles prestations à valeur ajoutée haut de gamme. Il s’agit par exemple des services de messagerie et des services multimédia qui permettent aux utilisateurs de transmettre des messages sous forme de texte et de photos sur des téléphones mobiles, l’accès aux courriers électroniques ou l’obtention d’informations sur demande telles que des bulletins météorologiques, des cours de bourse ainsi que l’accès à des services audio et vidéo. Aujourd’hui, les principaux produits SIM de Gemalto sont les cartes SIM utilisant la technologie Java de la gamme Simera, qui permettent aux opérateurs de réseaux de télécommunication mobile de répondre à la demande croissante pour de tels services. Cette gamme a été conçue pour intégrer la norme SIM ToolKit qui facilite le développement et l’installation de nouvelles applications sous Java sur des cartes SIM et permet à la carte d’envoyer des commandes au téléphone, pour par exemple envoyer un message ou afficher un menu. Simera Classic, le produit phare de la gamme Simera, intègre des fonctions de gestion à distance au moyen d’une plate-forme OTA. Elle est donc aussi connectable avec le serveur Simergy Manager. Elle dispose d’une capacité de mémoire de 16 à 256 Ko destinée en particulier à sauvegarder les données propres à l’utilisateur (telles que le répertoire). En outre, cette solution permet de faire fonctionner des applications à valeur ajoutée, la gestion à distance des cartes et des applets, et la gestion des paramètres d’abonnement des utilisateurs, ainsi que le téléchargement et l’installation de nouveaux applets sur la carte SIM offrant ainsi aux abonnés l’accès à de nouveaux services haut de gamme. Afin de permettre aux opérateurs de bénéficier de tous les avantages des nouvelles ressources des réseaux dits 2.5G, qui préfigurent les réseaux UMTS dits aussi 3G, Gemalto propose également dans la gamme Simera plusieurs cartes SIM d’une capacité de mémoire et de traitement de très haut niveau. Par exemple, Simera N@vigate incorpore des moyens de navigation faisant appel à la technologie S@T qui permet d’accéder, à partir d’un téléphone mobile ou d’un autre appareil portable, à un large éventail de données Internet. De plus, le produit Simgo permet de fournir des services à la demande, les opérateurs pouvant ainsi déployer rapidement des services personnalisés. Gemalto a également conçu des solutions fondées sur la technologie SIM pour que les opérateurs disposant de plusieurs réseaux de technologies différentes puissent facilement faire passer leurs clients d’un réseau à un autre et minimisent leurs coûts d’exploitation en ayant une seule plate-forme, indépendante de la technologie du réseau, pour le fonctionnement de leurs services. La solution Simera Airflex, une carte multi-standards R-UIM et SIM haut de gamme sous Java, permet à l’utilisateur de passer du réseau GSM au réseau CDMA ou inversement. La solution Simera GAIT, une carte multi-standards GAIT et SIM haut de gamme sous Java permet quant à elle de passer du réseau TDMA au réseau GSM et réciproquement. En 2001, Gemalto a reçu un prix (Advanced Card Award for Best 47 Communications Implementations) de la part d’un jury d’experts du salon international de la carte à puce (Smart Card London) récompensant la solution Simera Airflex conçue pour Korea Telecom Freetel, qui est ainsi devenu le premier opérateur de téléphonie mobile pouvant offrir à ses abonnés l’interopérabilité entre ses réseaux CDMA et GSM. Profitant de la mise en place à travers le monde des réseaux de troisième génération, Gemalto a développé une nouvelle gamme de cartes à capacité de mémoire et de traitement renforcé permettant l’utilisation d’un large éventail d’applications à contenu enrichi. La gamme Usimera comprend des cartes UIM destinées aux réseaux CDMA2000 et des cartes USIM destinées aux réseaux WCDMA. En 2000, Gemalto a mis sur le marché sa première carte Usimera USIM qui a été utilisée dans la plupart des programmes pilotes UMTS. Gemalto fournit actuellement les cartes Usimera USIM à plusieurs grands opérateurs de téléphonie mobile qui ont lancé des réseaux de troisième génération, tels que Hutchison 3, Vodafone, TMO, KDDI au Japon et NTTDoCoMo. Gemalto livre des volumes significatifs de cartes Usimera aux opérateurs anticipant les réseaux de troisième génération. Gemalto propose par ailleurs une gamme de logiciels pour assister les opérateurs et prestataires de services en matière de transmission orale et de données de pointe. Le leadership de Gemalto sur la technologie Java lui permet de se conformer totalement aux toutes dernières normes de téléchargement OTA, au développement de codes sources et au chargement et traitement d’applets interopérables. Le principal produit conçu pour le service de création de logiciels de Gemalto, destiné à des clients souhaitant la création d’applications fonctionnant sur carte SIM, VIEWS (Visual Integrated Environment for Wireless Smart cards), est un ensemble d’outils fonctionnant sur PC offrant de nombreuses possibilités de développement et de tests. Le logiciel VIEWS est conçu pour fonctionner avec les cartes SIM, USIM et UIM ainsi qu’avec les cartes multi-standards, quel qu’en soit le fabricant. Il offre aux opérateurs la possibilité de choisir entre de simples composants et des ensembles d’outils pré-assemblés. Le service de création de logiciels compte environ 200 ingénieurs qui se consacrent à la conception d’applications spécifiques. Ils sont localisés, dans la mesure du possible, à proximité des clients afin de simplifier les échanges et réduire les délais de mise sur le marché. Gemalto développe actuellement une carte Usimera Hybrid qui intègre la technologie USIM dans une puce sans contact à fréquence radio (qui fonctionnera sans pile) permettant à l’utilisateur de bénéficier d’une seule carte hautement sécurisée offrant un accès à distance à des services tels que le e-paiement, les transports publics et l’accès à son bureau. Les autres produits de téléphonie mobile commercialisés par Gemalto sont les cartes à gratter destinées aux opérateurs de téléphonie mobile qui souhaitent s’approvisionner auprès d’un fournisseur unique pour tous les types de cartes dont ils ont besoin. Les cartes à gratter sont des cartes en plastique sécurisées sur lesquelles un code individuel apparaît en grattant la couche protectrice recouvrant les chiffres ou les codes. Elles permettent d’activer l’abonnement ou de recharger le montant du crédit de l’utilisateur de la carte. Pour utiliser la carte afin de recharger son compte, l’abonné doit faire apparaître les chiffres en grattant la carte, composer un numéro de téléphone gratuit qui y est aussi indiqué puis taper le code apparaissant par grattage. Gemalto considère que le secteur des cartes à gratter n’est pas un secteur de développement stratégique mais peut faire partie d’une solution globale proposée aux opérateurs de téléphonie mobile. Services financiers Gemalto est le premier fabricant mondial de cartes bancaires à puce en nombre d’unités vendues en 2004 avec une part de marché globale de 23 % (source : Frost & Sullivan). Gemalto a renforcé sa position par l’acquisition, en 2001, de Bull-CP8, une filiale de Bull, un précurseur dans le domaine des cartes bancaires à puce. Les produits Gemalto sont conçus pour respecter les principales normes en vigueur pour les cartes bancaires, notamment la norme EMV pour les cartes de crédit et de débit. En outre, les cartes à microprocesseur de Gemalto ont été approuvées par de grands établissements financiers et des autorités financières tels que APACS (RoyaumeUni), Banksys (Belgique), GIE Cartes Bancaires (France), Malaysia Electronic Payment System (MEPS, Malaisie), MasterCard, People Bank of China (Chine) et Visa. De même, ses cartes de paiement sans contact ont été approuvées par MasterCard (PayPass) ses porte-monnaie électroniques ont été approuvés par BMS (France), MasterCard-Mondex, Proton et Visa. L’un des principaux atouts de Gemalto dans ce domaine réside dans le fait qu’une importante partie de ses produits est conforme aussi bien aux diverses normes employées par les générations antérieures de systèmes de paiement qu’à la nouvelle norme EMV. Cette flexibilité permet à la clientèle de Gemalto 48 d’émettre des cartes polyvalentes qui peuvent être utilisées dans de très nombreux systèmes de paiement à travers le monde et de se conformer à la nouvelle norme EMV sans difficulté. L’offre de Gemalto pour les établissements financiers comprend des cartes intégrant un système de plate-forme ouverte, telle que JavaCard ou Multos (dont les spécifications sont déterminées par Maosco, un consortium regroupant des sociétés du secteur financier). Cette plate-forme permet notamment à l’émetteur de la carte de télécharger de nouvelles applications après émission de la carte, permettant à l’émetteur de proposer rapidement de nouveaux services ou de nouvelles caractéristiques à ses clients et sans avoir à supporter le coût d’approvisionnement de cartes de remplacement. Gemalto propose trois catégories de cartes bancaires : - les cartes de crédit et de débit ; - les cartes porte-monnaie électroniques ; - les cartes à applications multiples. Parmi les prestations offertes par Gemalto la personnalisation des cartes est importante pour établir des relations suivies avec les clients détenteurs de cartes bancaires. Gemalto propose aussi d’autres services associés, notamment du conseil et des prestations spécialisées dans le domaine des cartes bancaires, y compris le passage à la norme EMV. Cartes de crédit et de débit Le large éventail de cartes de crédit et de débit proposé par Gemalto est à la fois conforme à la norme EMV et conçu pour s’adapter aux systèmes de paiement nationaux. Le produit phare de Gemalto est la gamme de cartes e-Galleon. Ces cartes peuvent mettre en œuvre les deux applications EMV les plus couramment utilisées, VIS de Visa et M/chip de MasterCard. Les cartes e-Galleon ont été adaptées à plusieurs systèmes de paiement nationaux, un avantage certain lors des différentes phases de transition accompagnant le passage à l’EMV. Gemalto commercialise ses produits e-Galleon essentiellement au Royaume-Uni, en Italie, en Europe de l’Est, au Brésil, au Mexique et au Japon. La gamme de cartes bancaires Multima est conçue pour le marché français. Ces cartes sont conformes à l’EMV et approuvées par le GIE Cartes Bancaires. Elles offrent le niveau de sécurité critères communs « EAL4+ », ce qui correspond à un niveau actuellement élevé de sécurité selon le système de classement utilisé en Europe, au Canada, au Japon et aux Etats-Unis. Ces cartes Multima peuvent aussi recevoir l’application « porte-monnaie électronique Monéo » utilisée en France. Au Japon, Gemalto a lancé sa gamme de cartes de paiement Shinflex-J avec JCB, le plus grand émetteur de cartes et le plus gros « acquéreur » de transactions. Shinflex-J est une carte DDA compatible avec le standard international EMV, permettant à JCB de déployer des applications de paiement plus perfectionnées et sécurisées. Durant l’année 2005, Gemalto a aussi commencé à enregistrer des volumes de livraison pour les cartes de paiement sans contact PayPass aux Etats-Unis. Ceci constitue une étape importante pour la pénétration des cartes à puce dans les services financiers en Amérique du Nord, les consommateurs aux Etats-Unis commençant déjà à profiter de moyens de paiement plus rapides et plus sûrs. Gemalto commercialise aussi des cartes à piste magnétique principalement en Amérique du Nord et du Sud, en complément des cartes bancaires à microprocesseur. Gemalto se concentre depuis plusieurs années sur le segment des cartes à microprocesseur dans le marché des cartes destinées aux institutions financières et a reconverti une partie de ses capacités dans le domaine des cartes magnétiques vers la production et la vente de cartes à microprocesseur bancaires afin d’accroître les marges habituellement générées par cette activité. 49 Porte-monnaie électroniques Gemalto met au point et commercialise une gamme complète de cartes porte-monnaie électroniques qui stockent de la monnaie électronique pour effectuer des paiements. Sa principale gamme de cartes, la gamme Prismera, conforme à la norme Proton, offre une plate-forme souple à tout l’éventail des applications de paiement électronique : fonctions de retrait, de crédit et de porte-monnaie électronique et parfois aussi fonction d’authentification par clef publique (PKI) par exemple pour le paiement sécurisé sur Internet. Gemalto a aussi conçu un porte-monnaie électronique baptisé CashCard, conforme aux normes NETS, le mode de paiement dématérialisé le plus courant à Singapour, ainsi qu’un porte-monnaie électronique avec fonctions de paiement, d’identification et de fidélisation nommé Payflex, qui sert essentiellement de carte de fidélité pour de grands détaillants et de porte-monnaie électronique dans des casinos. Cartes à applications multiples La gamme de cartes à applications multiples Palmera s’articule autour de la plate-forme ouverte Java et peut être utilisée de multiples façons : crédit et débit, porte-monnaie électronique, programmes de fidélisation, archivage de données personnelles et applications d’authentification par clef publique PKI pour des opérations bancaires à distance. L’architecture de la plate-forme ouverte Palmera permet aux clients d’ajouter, d’améliorer ou de supprimer des applications grâce à un simple processus sécurisé de téléchargement sans qu’il soit nécessaire de réémettre la carte. Gemalto fournit actuellement des cartes à applications multiples destinées au quartier des affaires de Séoul (Yoido) en Corée du Sud. Il s’agit d’un programme Visa permettant d’assurer le passage d’un système de cartes à piste magnétique à une technologie utilisant des cartes à microprocesseur. Six banques membres du groupement des cartes Visa, représentant 90 % de l’activité des cartes bancaires en Corée, participent au programme pilote. Les cartes intégreront, en fonction des demandes des émetteurs, des options de crédit/débit, des programmes de fidélité et une option de commerce électronique. En 2005, Gemalto a obtenu le premier projet d’émission de cartes EMV en Chine par la Banque Industrielle et Commerciale de Chine (ICBC). La carte Palmera choisie pour ce projet est capable de répondre aux exigences à la fois de Visa et de la norme EMV chinoise. Faite pour satisfaire le secteur financier chinois, la gamme Palmera de Gemalto fournit toutes les caractéristiques de sécurité et des capacités de multi-applications permettant la migration vers la norme EMV tout en offrant une meilleure protection des transactions. Personnalisation et autres prestations Gemalto assure la personnalisation de ses cartes pour ses clients présents sur les principaux marchés financiers du monde, notamment la France, le Royaume-Uni, l’Espagne, Hong-Kong, les Etats-Unis, le Mexique et le Brésil. Gemalto a aussi ouvert un centre de personnalisation à Burlington au Canada afin de soutenir la migration vers la norme EMV du marché canadien. Afin de satisfaire sa clientèle au plus vite, Gemalto traite les commandes de masse (remplacement régulier de cartes) comme celles de moindre volume (cartes nouvelles ou perdues) dans des centres de personnalisation sécurisés, situés à proximité de la clientèle. Dans ces centres, Gemalto dispose de moyens de personnalisation graphique et électrique, comme l’embossage, l’impression sécurisée au laser des plages de signature et de photos, le chargement sécurisé de clés dans les puces, le chargement de données et le codage des pistes magnétiques. Gemalto assure également un service d’envoi par courrier confidentiel, destiné à la communication des codes PIN. Enfin, elle commercialise des logiciels et un matériel de personnalisation destiné aux émetteurs de cartes bancaires souhaitant effectuer eux-mêmes la personnalisation de leurs cartes. Gemalto propose par ailleurs divers services de conseil, tels que l’étude de spécifications techniques pour les cartes ou les solutions de personnalisation, la gestion de projets et le développement de nouvelles applications. Elle offre également ses services de conseil dans le cadre de la transition vers la norme EMV. Nouvelles applications bancaires Une partie des capacités d’études et recherche de Gemalto est consacrée à la mise au point de nouvelles applications pour les cartes bancaires. Gemalto associe pour cela son savoir-faire en matière de cartes bancaires et de téléphonie mobile pour permettre par exemple des opérations bancaires et commerciales en ligne, ainsi que pour la sécurisation 50 et l’accès aux comptes bancaires des clients par ces réseaux. L’une de ces applications comprend l’utilisation d’un portail électronique permettant une interaction entre cartes bancaires et ordinateurs au moyen d’une interface rapide USB incorporée dans la puce de la carte, et rend possibles les opérations bancaires à domicile et le commerce électronique avec un niveau de sécurité plus élevé (voir « Secteur public, accès aux réseaux et divers »). Secteur public, accès aux réseaux et divers Gemalto conçoit et met au point des solutions d’identification, de sécurisation, d’accès et de confidentialité incorporant la technologie des cartes à puce, et destinées à diverses administrations et aux entreprises : contrôle de l’accès à certaines installations et à certains réseaux numériques, informatiques ou de services publics et échange sécurisé d’informations. Ses produits ont reçu l’approbation d’un grand nombre d’organismes et groupements professionnels de premier plan, ce qui lui permet de remplir les critères les plus stricts imposés par les gouvernements, administrations et entreprises lors de la sélection de leurs fournisseurs (voir Partie II, Section 6.6 « Qualité, sécurité et normes »). Secteur public Administration, santé et identification Gemalto conçoit et met au point des cartes à microprocesseur trouvant de nombreuses applications dans l’administration et le secteur public (cartes nationales d’identité, passeports, cartes utilisées dans le domaine de la santé et cartes de sécurité sociale). Le secteur public est un secteur d’activité prometteur pour les applications de cartes à microprocesseur dans la mesure où les administrations d’une part souhaitent offrir de plus en plus de services en ligne et ont donc besoin d’une plate-forme d’identification et de stockage portable hautement sécurisée afin de garantir le respect de la vie privée de leurs citoyens et d’autre part constatent que les cartes à puce permettent de simplifier les procédures administratives et de réduire les coûts engendrés par exemple pour la distribution des prestations sociales. Les applications développées dans le secteur public incluent les cartes d’identité, les cartes de sécurité sociale, les permis de conduire, les passeports, les visas, les signatures digitales certifiées, les cartes d’accès à des services public et les cartes à microprocesseur utilisées par des employés du service public. La carte ICitizen, une carte d’identification hautement sécurisée mais simple d’emploi, autorisant l’accès à des applications administratives en ligne, est une carte personnalisée à microprocesseur qui associe un corps de carte infalsifiable à diverses fonctions de sécurité, comme l’authentification PKI, une capacité de mémoire importante et un système d’exploitation Java ouvert, interopérable, permettant la mise en œuvre d’applications complémentaires, développées ou non par Gemalto, y compris après que la carte ait été remise au citoyen. Ce produit offre par ailleurs un choix de mécanismes d’accès, variant d’un code PIN à des systèmes biométriques très perfectionnés, par exemple basés sur la reconnaissance d’empreintes digitales ou de la rétine. Le gouvernement de la Malaisie a récemment choisi Gemalto pour lui fournir le système d’exploitation des cartes de citoyenneté à applications multiples : fonctions d’identification (permis de conduire, passeport et informations médicales), signature numérique sous PKI et porte-monnaie électronique (plus de 2 millions de cartes ont été vendues à ce jour dans le cadre de ce projet). Gemalto a aussi conçu le système d’exploitation pour la carte d’identité nationale belge (Bel PIC), premier exemple d’utilisation de cartes d’identité à microprocesseur à grande échelle en Europe. En 2004, Gemalto a été choisie pour produire les cartes à microprocesseur qui vont servir de support au permis de conduire en Inde. Gemalto a aussi conçu le système d’exploitation pour le projet européen de tachygraphe numérique qui remplacera le système actuel d’enregistrement sur papier des temps de conduite et des vitesses des chauffeurs routiers par des cartes à microprocesseur. Gemalto a été le premier fabricant mondial de cartes à microprocesseur dans le domaine médical en 2004, avec 7,2 millions d’unités vendues (source : Frost & Sullivan) et ce chiffre sera de 70,6 millions en 2008. Ces cartes permettent aux services de santé et au système d’assurance maladie d’accéder et de gérer en toute sécurité à la fois les dossiers médicaux et les dossiers d’assurance maladie tout en assurant la sécurité et la confidentialité des dossiers médicaux. Ces cartes de santé aident également les administrations à cerner et à maîtriser les dépenses de santé grâce à une meilleure gestion de l’information et une réduction des écritures. Le degré de sécurité de ces cartes aide par ailleurs à lutter contre la fraude. En 1988, Gemalto fut le lauréat du premier appel d’offres au monde lancé par la France, concernant la gestion des services de santé par cartes à microprocesseur. Depuis 1998, Gemalto est l’un des 51 principaux acteurs du développement de la gestion du système de santé français sur cartes à microprocesseur et a notamment conçu en 1998 la carte GIE Sesam Vitale (destinée aux patients) et la carte GIP CPS (destinée aux professionnels de la santé) qui permettent aux patients et aux médecins de transmettre électroniquement et en toute sécurité les feuilles de soins et documents administratifs connexes. Au 31 décembre 2005, Gemalto a vendu près de 1 million de cartes au Ministère de la Santé de Puerto Rico dans le cadre du programme de nouvelles cartes de santé à micro processeur « Tarjeta Inteligente De Salud ». Couvrant tout le « Commonwealth de Puerto Rico », ce projet correspond au plus important déploiement de cartes à puce lié au secteur de la santé en Amérique du Nord à ce jour. Par ailleurs, Gemalto coopère à la conception et à la réalisation de systèmes de sécurisation utilisant la biométrie et a mis en place toute une gamme de cartes à microprocesseur intégrant cette technologie. Gemalto participe à l’élaboration des futurs standards en matière de biométrie et travaille pour cela en étroite collaboration avec les principaux acteurs dans ce domaine. Concernant le passeport électronique, Gemalto a été sélectionnée par le General Printing Office (GPO) des EtatsUnis d’Amérique pour la technologie Axseal afin de tester et mettre en œuvre la diffusion du passeport électronique. En septembre 2005, Gemalto a également commencé à fournir Axseal à Goznak, l’agence d’imprimerie nationale russe, dans le cadre du programme pilote de passeports électroniques pour la Fédération de Russie. La technologie Axseal intègre un logiciel d’exploitation certifié et compatible avec les normes ICAO, comprenant des capacités biométriques et répondant aux plus hautes exigences de sécurité. Ce logiciel réside dans une puce électronique sans contact de grande capacité, insérée dans un module de protection extrêmement résistant, lui-même incorporé dans la couverture du passeport. Transports Gemalto a été, dès 1997, l’une des premières sociétés à proposer l’utilisation de cartes à puce sans contact et des technologies connexes dans le domaine des transports en commun. Gemalto offre actuellement une gamme de produits allant des cartes sans contact aux cartes multi-applicatives à double interface (avec et sans contact). La gamme de cartes à mémoire sans contact Easyflow s’adresse au secteur des transports en commun, un secteur qui se distingue par l’important volume de clients et la nécessité de transactions très rapides. Gemalto fournit actuellement des cartes Easyflow pour le programme Prestige des transports londoniens, l’un des plus vastes projets actuellement en cours en Europe (7 millions de cartes vendues à ce jour dans le cadre de ce projet). En 1997, Gemalto a participé à la mise au point de la première carte à microprocesseur à double interface, diffusée ensuite dans le monde entier sous le label Easyflex. Gemalto est l’un des fournisseurs de la RATP et de la SNCF en France. Les produits Easyflex ont également été retenus pour plusieurs programmes de transports en commun à travers le monde, notamment à Kuala Lumpur (Malaisie), Aberdeen (Royaume-Uni), Curitiba (Brésil) et Matkahuolto (Finlande). La gamme Easyflex comprend aussi des cartes à applications multiples qui permettent aux opérateurs des réseaux de transports de fournir à leurs passagers des services complémentaires (comme le stationnement) ou des services municipaux (comme l’accès aux bibliothèques ou aux piscines) et d’actualiser à distance et a posteriori les informations et les applications de ces cartes. Gemalto concentre progressivement ses activités sur les cartes à microprocesseur haut de gamme sans contact, dont la demande est encore peu développée mais en croissance, qui présentent plus d’intérêt, en terme de fonctionnalités et de valeur, que les cartes à mémoire dans ces applications. Gemalto produit en outre une gamme de cartes à mémoire avec contact sous le nom de Primeflex, servant de portemonnaie électronique pour les terminaux de paiement des parcs de stationnement. Ces cartes sont essentiellement commercialisées auprès d’exploitants de parkings, notamment les collectivités territoriales. Accès aux réseaux Gemalto produit une gamme de cartes à microprocesseur, de lecteurs et d’outils de développement incorporant des technologies PKI pour l’authentification des utilisateurs puis la sécurisation des réseaux et de l’information et pour l’accès physique aux locaux à partir d’une carte unique. La nécessité de sécuriser les services en ligne et l’emploi 52 croissant par les entreprises de réseaux informatiques, internes et externes, à travers le monde font de la sécurisation de ces réseaux un secteur en expansion où Gemalto, grâce à son portefeuille de produits et à sa technologie, est bien placée pour répondre à la demande. De grandes entreprises acquièrent des cartes à microprocesseur de la gamme Cryptoflex et des badges d’accès dotés de systèmes sécurisés, pour des applications Intranet, notamment par la sécurisation par cryptage de l’accès et de la transmission des données, pour l’accès physique aux locaux et pour diverses autres fonctions liées à la gestion de l’entreprise. Les cartes Cryptoflex intègrent le système d’exploitation hautement sécurisé du même nom. Gemalto a également mis au point des produits Cryptoflex capables de fonctionner sous Java et sous Windows. La carte Cryptoflex pour Windows 2000 a été, par exemple, la première carte à microprocesseur « plug & play » capable d’assurer sans logiciel complémentaire les fonctions de sécurisation de Windows 2000 de Microsoft (établissement d’une connexion sécurisée, cryptage des courriers électroniques, signatures numériques des documents et réseau privé virtuel sécurisé - VPN). Les produits Cryptoflex sont utilisés par des grandes entreprises clientes de Gemalto, notamment par Texaco, Nissan, Procter & Gamble et Shell. La gamme de cartes à microprocesseur sous Java Cyberflex permet la mise en œuvre d’applications multiples et de fonctions complémentaires de sécurisation des réseaux conformes aux directives européennes. Elle a reçu une certification pour des applications permettant la signature électronique. Gemalto est membre du consortium qui, en 2001, a remporté un important contrat portant sur l’étude et le développement d’un système de sécurisation pour le ministère américain de la défense. Dans le cadre de ce contrat, elle a déjà fourni plusieurs millions de cartes à microprocesseur de type Cyberflex Access 32 Ko. Grâce à une technologie cryptographique de pointe, ces cartes servent de badges d’accès pour l’entrée du personnel dans les locaux et pour l’accès des employés aux réseaux informatiques internes du ministère. Ce projet est considéré comme une étape déterminante dans l’introduction de la technologie des cartes à microprocesseur aux Etats-Unis, et un précédent convaincant pour les autres administrations et les grandes sociétés, en raison des conditions de sécurité très strictes imposées par l’administration américaine. Pour faciliter le lancement des produits Cryptoflex et Cyberflex pour d’autres réseaux et notamment des réseaux d’entreprises, dont la grande majorité fonctionne sur PC, Gemalto a ouvert la voie en concevant dès 2001, la première carte à microprocesseur capable de communiquer avec un PC à travers la prise USB sans requérir de lecteur sophistiqué. Le produit e-gate de Gemalto est constitué d’une puce à microprocesseur qui intègre tous les éléments électroniques de l’interface USB sur la puce elle-même pour permettre aux cartes de se connecter et de dialoguer avec des PC par l’intermédiaire d’un simple connecteur, sans qu’il soit nécessaire d’insérer la carte dans un lecteur complexe et coûteux. Le produit e-gate profite en outre pleinement de la vitesse de communication offerte par la prise USB. Cette vitesse de communication représente une caractéristique de plus en plus importante des applications telles que les services Internet pour lesquels une carte doit contenir ou traiter des quantités importantes d’informations sous forme cryptée. Cette technologie est compatible avec tous les systèmes d’exploitation de cartes à microprocesseur, dont Java, Cryptoflex et Windows. Outre la sécurisation des réseaux, elle peut aussi être utilisée pour d’autres applications, comme des fonctions de cartes bancaires pour les transactions à distance et le commerce électronique. En Septembre 2005, Gemalto a lancé sa nouvelle gamme de produits Protiva. Protiva est un système d’authentification forte à deux facteurs et à mot de passe unique (one-time password ou « OTP ») pour les entreprises de toutes tailles visant à protéger l’identité des utilisateurs de leurs réseaux contre des attaques telles que l’hameçonnage (phishing) et le pharming, en améliorant les caractéristiques avancées de sécurité à travers la technologie des cartes à puce. Ses caractéristiques comprennent la gestion hautement sécurisée des identités, différents facteurs de forme pour le confort de l’utilisateur et l’interopérabilité grâce à sa compatibilité aux standards ouverts. Il est également entièrement conforme aux exigences réglementaires actuelles telles que les US Federal Information Processing Standards (FIPS), la loi Sarbanes Oxley (SOX), et le Health Insurance Portability Accountability Act (HIPAA) et également aux lignes directrices du Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) et du Federal Financial Institutions Examination Council (FFIEC). Télévision à péage Gemalto vend ses cartes à microprocesseur pour la télévision à péage à des sociétés de technologie spécialisées, dites CAP (Conditional Access Providers), qui insèrent ces cartes dans leurs solutions complètes d’accès et de sécurisation permettant aux services des chaînes câblées ou satellite de réguler et contrôler l’accès au contenu 53 diffusé et aux services connexes sur les réseaux câblés ou la télévision par satellite, par exemple pour les chaînes de cinéma à la carte. Les spécifications des puces sont en général conçues et normalisées par les CAP. Gemalto étudie actuellement la possibilité de mettre au point de nouveaux produits et services à valeur ajoutée pour le secteur de la télévision à péage. Cartes téléphoniques prépayées Gemalto a vendu près de 3 milliards de cartes téléphoniques prépayées depuis son entrée sur ce marché en 1981. Gemalto propose une gamme complète de cartes téléphoniques, qui va de la carte répondant aux normes de sécurité les plus strictes à la simple carte à mémoire. Elle propose également des solutions sécurisées d’authentification pour téléphones publics utilisant son produit SAM (Security Access Module). Accessoirement, Gemalto fournit des cartes à gratter prépayées pour des services téléphoniques sur poste fixe public, principalement en Amérique latine. Le secteur des cartes téléphoniques arrive à maturité et est entré dans une phase de déclin. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une priorité stratégique, Gemalto compte conserver sa capacité à traiter d’importantes commandes de cartes téléphoniques. Cette capacité de production pourrait éventuellement être réaffectée au traitement de commandes de cartes à microprocesseur (voir Partie II, Section 6.1.1.2 - « Production »). 6.2.2.2. Terminaux de paiement et matériel Gemalto propose une gamme complète de terminaux de paiement, de systèmes, logiciels et services connexes, tels que le conseil et la personnalisation, destinés principalement aux établissements financiers et aux centres d’autorisation de paiement. Gemalto commercialise ses terminaux de paiement et systèmes dans le cadre de relations bien établies notamment directement auprès des banques, par l’intermédiaire de sa force de vente ou encore sous forme de leasing. Gemalto a vendu quelques 212 000 terminaux en 2005, et Gemalto détenait 3,5 % de ce marché en 2004 en terme d’unités vendues et se situait au 6ème rang mondial (source : Frost & Sullivan). La gamme de produits proposée par Gemalto comprend les terminaux MagIC (des terminaux capables de gérer des applications multiples), ainsi que le logiciel et les serveurs MagIC Evolution. Ces terminaux présentent des caractéristiques modulables selon les applications : éléments de sécurité intégrés, indicateurs de niveau de mémoire et de batterie ou caractéristiques d’impression. La gamme MagIC a été conçue pour répondre aux exigences de mobilité d’un large éventail de clients. Elle comprend des terminaux totalement mobiles pour les services de livraison ou de soins et les taxis, et des terminaux portatifs, semi-portatifs ou fixes pour les restaurants, les détaillants, les hôtels et tous types d’entreprises à travers le monde. En avril 2004, capitalisant sur son expertise dans les terminaux mobiles, Gemalto a introduit une nouvelle série de terminaux de paiement mobiles CDMA. Le MagIC X1000 CDMA est un terminal de paiement sans fil longue portée destiné aux entreprises désirant offrir à leurs clients des moyens de paiement par carte faciles d’emploi et sécurisés. Permettant à la fois les paiements hors ligne et en ligne pouvant être effectués n’importe où, les terminaux MagIC X1000 assurent une parfaite mobilité, idéale pour les livraisons à domicile ou les services de taxi. La gamme MagIC comprend également des terminaux qui permettent aux grandes surfaces d’intégrer, de concentrer leurs divers terminaux de caisses enregistreuses et points de paiement en un seul réseau sous PC. Les terminaux MagIC sont conformes à la norme EMV et permettent ainsi à leurs utilisateurs de bénéficier d’une transition peu onéreuse et sans à coups vers des systèmes conformes à la norme EMV. En 2004, Gemalto a été le premier fournisseur de terminaux à recevoir la certification sous les Critères Communs de sécurité de niveau EAL4 défini par l’APACS, l’association de paiement du Royaume-Uni. Les Critères Communs de sécurité évaluent la fiabilité des produits ‘PED’ pendant toute leur durée de vie, vérifiant la conception, le développement, la fabrication, les évolutions et l’utilisation. Le Royaume-Uni est pionnier dans la migration vers la norme EMV et l’APACS a transposé l’une des réglementations ‘PED’ les plus strictes au monde. Les terminaux MagIC comprennent la plate-forme à application multiple MagIC Evolution permettant des paiements multiples ainsi que d’autres applications à valeur ajoutée pouvant fonctionner de manière indépendante sur le même terminal. Sont aussi commercialisés : le kit de développement logiciel MagIC, qui permet aux utilisateurs de développer des applications utilisables sur tout terminal Gemalto, le système de gestion MMS pour 54 gérer un parc de terminaux installés et le kit EMV MagIC pour mettre au point des applications conformes à l’EMV. Gemalto propose aussi des services de conseil, de formation et d’assistance pour tous les produits MagIC. 6.2.3. Organisation géographique Gemalto est une entreprise internationale présente sur l’ensemble du continent européen, au Moyen-Orient, en Afrique, aux Amériques, et en Asie. Ses activités sont organisées sur six zones géographiques : Amérique du Nord, Amérique Latine, Asie du Nord, Asie du Sud, Europe, et CIS, Moyen-Orient et Afrique. Au 31 décembre 2005, Gemalto disposait de 12 sites de production, 9 centres de recherche et près de 50 centres de vente et de service, répartis dans 35 pays. 6.3. ABSENCE D’ÉVÉNEMENTS EXCEPTIONNELS Les renseignements fournis dans la Partie II, Sections 6.1 - « Principales activités » et 6.2 - « Principaux marchés » ci-dessus n’ont pas été influencés par des événements exceptionnels. De plus, l’activité de l’Emetteur ou sa rentabilité ne dépendent pas de manière significative de contrats de financement ou de nouveaux procédés de fabrication. 6.4. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE Au 31 décembre 2005, Gemalto détenait quelques 2 500 brevets (brevets protégés et demandes de brevets), soit l’un des portefeuilles les plus riches de l’industrie des cartes à microprocesseur. Ce portefeuille comprend notamment 1 100 brevets acquis lors de l’acquisition de Bull-CP8. Il comprend plus de 150 brevets américains et européens délivrés. Gemalto s’attache à prendre toutes les mesures à la fois nécessaires et opportunes afin de protéger les technologies qu’elle a développées. Elle identifie régulièrement les inventions brevetables ou susceptibles de l’être et essaye de déposer systématiquement des demandes de brevets. Environ 65 demandes initiales de brevet sont déposées par an. Gemalto développe et fait breveter sa technologie principalement dans le domaine de la sécurisation, de la cryptologie, de l’impression, des procédés de production, des cartes sans contact, de la conception de puces à microprocesseur, de la téléphonie mobile et des applications bancaires. La sécurisation est un domaine important et représente environ un quart des droits déposés. Gemalto détient également des brevets sur la technologie Java pour cartes à microprocesseur et sur les cartes à microprocesseur compatibles USB. Pour le dépôt de demandes de brevets, Gemalto tend à favoriser la couverture géographique et l’étendue de la protection. Afin de concentrer ses investissements sur des inventions clés, les demandes de brevets sont dans un premier temps soumises à un processus d’évaluation interne. Gemalto dépose ensuite ses demandes de brevets dans des pays où le marché des cartes à microprocesseur est développé ou dispose d’un potentiel de développement, comme les Etats-Unis, le Japon et la Chine. Gemalto a obtenu des licences d’exploitation non-exclusives pour certains droits de propriété intellectuelle et des marques. Le succès de Gemalto dépend, en partie, de la protection de sa technologie et de ses droits de propriété intellectuelle (voir « Facteurs de risques », Section 1.9 - « Risques liés à la protection des droits de propriété intellectuelle »). Gemalto peut être amenée à supporter des coûts plus élevés ou à changer son offre de produits si les technologies pour lesquelles elle bénéficie d’une licence d’exploitation sont modifiées ou en cas d’augmentation des redevances associées. Gemalto a également concédé à des tiers des droits d’exploitation de certaines de ses technologies, notamment à d’autres fabricants de cartes à puce et à des fabricants de téléphones mobiles et de technologie de sécurisation. Cette stratégie a pour but essentiel d’accélérer la croissance et le déploiement de la technologie afin d’accroître les usages et les marchés de la carte à puce, qui requièrent des sources multiples de produits compatibles, tout en rémunérant les risques et les investissements en innovation de Gemalto. Gemalto a mis au point de nombreux logiciels protégés par des droits d’auteurs. Elle a également accordé à des tiers des licences d’exploitation de logiciels pour lesquelles elle perçoit des redevances. 55 Gemalto a, par ailleurs, déposé des marques de fabrique pour certaines familles de cartes à microprocesseur et pour certains logiciels et technologies. Ces marques sont généralement protégées dans les pays où le marché des cartes à microprocesseur est développé ou dispose d’un potentiel de développement important. 6.5. DÉCLARATIONS RELATIVES À LA POSITION CONCURRENTIELLE Cartes L’activité des cartes à puce est hautement concurrentielle. Gemalto doit faire face à la concurrence des fabricants de cartes à puce, des créateurs de logiciels, des fournisseurs de produits et de services de sécurisation alternatifs et des fabricants de puces. La carte à puce étant née en Europe, les principaux concurrents de Gemalto sont des fabricants européens de cartes plastique sécurisées. La plupart d’entre eux sont aussi présents dans plusieurs autres régions du monde. La concurrence strictement régionale existe aussi en Asie et concerne le plus souvent des produits d’entrée de gamme tels que les cartes téléphoniques prépayées et les cartes SIM de base. Gemalto estime que l’importance du marché asiatique, et notamment chinois, devrait entraîner l’apparition d’un ou plusieurs concurrents d’envergure internationale originaires de ce continent. Le tableau ci-dessous indique, pour 2004, en terme d’unités vendues, les parts respectives de Gemalto et de ses principaux concurrents sur le marché mondial des cartes à microprocesseur : Gemalto........................................................................................ Gemplus ....................................................................................... Giesecke & Devrient ................................................................... Oberthur Card Systems ............................................................... Orga.............................................................................................. Incard............................................................................................ Autres ........................................................................................... % des volumes de ventes mondiaux 22,7 % 20,4 % 12,8 % 9,3 % 5,2 % 2,8 % 26,8 % Total............................................................................................. 100 % Source : Gartner Gemalto est par ailleurs le second fabricant mondial de cartes à puce en nombre d’unités livrées (cartes à microprocesseur et cartes à mémoire confondues), avec 20,4 % du marché mondial en terme de volume de cartes à puce vendues en 2004 (Source : Gartner), et les autres grands fournisseurs de cartes à puce sont Gemplus (27,1 % du volume mondial de ventes), Giesecke & Devrient (13,8 %), Oberthur Card Systems (6,2 %), Orga (3,7 %) et Incard (3,7 %). La diversité des couvertures régionales des compétiteurs et la volatilité des résultats des appels d’offres émis par les clients conduisent toutefois à de fortes disparités et à une volatilité importante des volumes de cartes vendues aux niveaux national et régional. Les clients et les entreprises avec lesquels Gemalto a noué des relations stratégiques sont également susceptibles de devenir dans l’avenir des concurrents. Ainsi, en mai 2003, STMicroelectronics a racheté Incard avec l’intention d’intervenir sur l’ensemble de la chaîne des cartes à puce et d’offrir un éventail complet de produits et services allant de la conception de la puce à la livraison de la carte. Si les conséquences à long terme de ce rachat sont encore difficiles à établir, il semble toutefois que le contexte concurrentiel à court terme ne sera pas très affecté, dans la mesure où Incard qui restera un concurrent important, n’obtiendra pas de part de marché supplémentaire significative par le simple fait de cette opération. Téléphonie mobile L’activité des produits et services dans le domaine de la téléphonie mobile se distingue par une concurrence intense et une évolution technologique rapide. Les premières générations de cartes SIM sont devenues des produits banalisés, la concurrence entre fabricants pour des cartes SIM de faible capacité et aux fonctionnalités réduites repose essentiellement sur les prix. Bien que Gemalto ne cherche pas particulièrement à accroître sa présence en terme de ventes de cartes SIM d’entrée de gamme, elle est déterminée à défendre sa position, principalement en 56 s’appuyant sur sa connaissance du marché et l’efficacité de son processus de production globale. Face à la baisse des prix moyens des premières générations de cartes SIM dans un contexte très concurrentiel, les fabricants, y compris Gemalto, cherchent en permanence à concevoir et à commercialiser de nouvelles cartes à microprocesseur avec des performances supérieures auprès d’opérateurs de réseaux de télécommunications mobiles qui sont disposés à payer un prix plus élevé pour des fonctions et caractéristiques supplémentaires. Gemalto tire également parti de sa connaissance du marché et de son historique en matière d’innovation, investissant fortement dans l’étude et la recherche. Cependant, d’autres fabricants commercialisent régulièrement des produits concurrents peu après le lancement de nouveaux produits par Gemalto. Ces nouvelles générations de produits font progressivement l’objet d’une intense concurrence, et leur prix baisse à mesure qu’augmente le nombre de produits concurrents (voir Partie II, Section 9.2 - « Principaux facteurs déterminant le chiffre d’affaires » - « Segment Cartes » pour une analyse de l’impact de ce cycle concurrentiel sur les résultats d’exploitation de Gemalto). Gemalto est le leader sur ce secteur d’activité en 2004 avec 24 % du volume des cartes SIM vendues dans le monde, suivie par Gemplus (23,9 %) et par Giesecke & Devrient (15,6 %) (source : Frost & Sullivan). En 2005, Gemalto avait vendu 340 millions de cartes SIM dans l’année. Les principaux autres concurrents de Gemalto sur cette activité sont notamment Orga, Oberthur Card Systems et Incard, ainsi que de nombreux fabricants locaux ou régionaux tels XponCard et MicroElectronica en Europe, ou Datang, Eastcom et Watch Data en Chine. Cartes bancaires Le secteur d’activité des cartes bancaires, comprenant les cartes à puce et différents types de cartes à piste magnétique, est fragmenté et se caractérise par une concurrence intense. L’activité des cartes bancaires à puce est principalement concentrée en Europe où la concurrence porte essentiellement sur les prix, les caractéristiques des cartes, l’aptitude à proposer localement des services de fidélisation et de gestion des relations clients ainsi que sur la qualité des prestations de personnalisation. D’après Frost & Sullivan, Gemalto est le premier intervenant sur le secteur des cartes bancaires à puce avec 23 % du volume d’unités vendues au niveau mondial en 2004, suivie par Oberthur Card Systems (22,9 %), Gemplus (17,6 %) et Giesecke & Devrient (15 %). Gemalto reste néanmoins un intervenant de taille significativement moindre sur le marché des cartes de paiement pris dans son ensemble (c’est-àdire incluant les volumes de cartes à piste magnétique destinées aux institutions financières vendues à travers le monde), où interviennent également de nombreux concurrents non-européens, internationaux, régionaux et locaux tels que Colorado Plastic, Dai Nippon Printing ou Plastag. Secteur public, transport, accès aux réseaux et divers Le secteur public, transport, accès aux réseaux et autres activités de cartes est actuellement au stade du développement. Il est caractérisé par la concurrence avec des technologies alternatives très diverses. Plusieurs marchés d’échelle nationale et portant sur des systèmes d’identification et de sécurisation à base de cartes à puce font actuellement l’objet de procédures d’appels d’offres publiques. Gemalto et ses concurrents y participent dans le cadre de consortiums avec d’importantes sociétés intervenant dans le domaine de l’intégration de systèmes, afin de fournir des cartes à puce utilisées pour ces projets d’envergure. La concurrence porte principalement sur la qualité de la technologie, la composition du consortium soumissionnaire et le prix. Dans ce secteur, en dehors des fournisseurs de technologies alternatives à la carte à puce qui sont très nombreux et des fournisseurs de puces qui font la promotion de leurs produits auprès des agences gouvernementales et sont susceptibles de gagner les contrats en direct, les principaux concurrents de Gemalto sur le plan mondial sont IBM, Infineon, Philips, RSA Technologies, Giesecke & Devrient, Oberthur Card Systems, OTI. Cartes téléphoniques prépayées Le secteur d’activité des cartes téléphoniques est arrivé à maturité et reste fortement compétitif. D’après les informations publiées dans le Rapport Nilson, en 2004, le leader du marché était Gemplus avec 35 % du volume de cartes téléphoniques prépayées au niveau mondial, suivi par Gemalto puis Giesecke & Devrient et Oberthur Card Systems. Dans le domaine des cartes téléphoniques prépayées, Gemalto est en concurrence avec des producteurs locaux, et particulièrement en Chine où les concurrents sont notamment Eastcom, Datang et Watch Data. Le secteur des cartes téléphoniques ne constitue cependant pas une priorité essentielle pour Gemalto, et le chiffre d’affaires réalisé dans cette ligne de produit est en baisse sensible et régulière, tant en nombre qu’en pourcentage du 57 chiffre d’affaires global de Gemalto, Gemalto ayant préféré réallouer une partie de ses capacités de production et de ses ressources marketing et techniques vers les cartes à microprocesseur, plus sophistiquées, plutôt que de poursuivre des objectifs de quantité Terminaux de paiement Le marché des terminaux de paiement est actuellement en forte croissance. Il est fortement concurrentiel et fragmenté. Les principaux concurrents de Gemalto à l’échelle mondiale sont notamment Hypercom, Ingenico, Lipman et Verifone. De grands concurrents locaux sont également présents dans certains pays, comme CyberNet, Sagem Monétel et Thales. La concurrence porte essentiellement sur les prix, la sécurité, la rapidité de traitement et de vérification des opérations, le potentiel d’applications multiples, l’étendue des caractéristiques offertes et la qualité de l’assistance à la clientèle. Le marché des terminaux de paiement est fortement concurrentiel. Avec une part de marché de 3,5 %, Gemalto se situe au sixième rang mondial (source : Frost & Sullivan). Les trois fournisseurs les plus importants, Hypercom, Ingenico et Verifone, représentent ensemble 64 % du marché en terme d’unités vendues (source : Frost & Sullivan). 6.6. QUALITÉ, SÉCURITÉ ET NORMES La mise en œuvre et le suivi des normes de qualité sont assurés par le département Qualité et Sécurité, qui dépend directement du Directeur de la division Cartes. Au 31 décembre 2005, l’effectif du département Qualité et Sécurité était d’environ 105 personnes. En plus de l’ensemble de ses centres de Recherche et Développement (R&D) et ses 11 sites de production certifiés ISO 9001, le site de Barcelone en Espagne a été certifié « Reconnu pour son Excellence » dans le cadre du programme de niveaux d’excellence de la Fondation Européenne pour la Gestion de la Qualité (EFQM). Gemalto a également obtenu la certification BS7799, la norme de sécurisation informatique la plus largement reconnue dans le monde. Cette prestigieuse certification récompense les centres de Tours en France, de Fareham au Royaume-Uni et d’Austin aux Etats-Unis pour la production et la personnalisation de cartes à puce. Les installations et les activités de Gemalto doivent satisfaire à des critères et conditions imposés par diverses instances et organismes professionnels, en particulier dans le secteur financier, afin de pouvoir proposer des contrats de fourniture de produits et services de cartes à puce auprès de leurs membres. Par exemple, chacun des principaux réseaux de cartes de paiement, notamment Visa et MasterCard, a, de façon indépendante, établi des critères minimum que doivent satisfaire les fabricants de cartes avant de pouvoir fournir des produits et des services aux membres de ces organismes. Ces critères varient selon les produits et selon les degrés de qualité et de sécurité nécessaires à chaque gamme. Par ailleurs, des groupements et des organismes de normalisation nationaux, tels que le GIE Cartes Bancaires en France ou SAS pour les opérateurs GSM, imposent également leurs propres critères aux établissements fabriquant des cartes pour leurs membres. Gemalto a obtenu la plupart des certifications mondiales existantes sur ses principaux marchés, notamment sur les marchés de la téléphonie mobile, des cartes bancaires, de la sécurisation et de l’accès aux réseaux, ainsi que plusieurs certifications locales. Ces certifications sont l’un de ses avantages concurrentiels. Elles lui permettent en effet de mieux se positionner que certains de ses concurrents sur de plus nombreux marchés et contrats à l’échelle mondiale et, dans le même temps, de pouvoir se confronter à la concurrence locale sur certains marchés régionaux clés. Depuis sa création, Gemalto a obtenu la certification ISO 9001/2000, globalement et pour chacun de ses sites de production. En outre, ses sites de production sont certifiés par des organismes professionnels qui possèdent leurs propres critères de certification, tels American Express, APACS, Banksys, Diners Club, MasterCard, Visa, Europay, GIE Cartes Bancaires et le GIE Sesam Vitale. Sur le marché de la téléphonie mobile, deux des sites de Gemalto sont certifiés conformes au dernier programme d’accréditation de l’Association GSM établi pour les fabricants de cartes à microprocesseur. Quatre autres sites sont également conformes et pourraient, si Gemalto le souhaitait, obtenir cette certification, une situation unique dans l’industrie des cartes à microprocesseur. Les produits de Gemalto bénéficient également de plusieurs accréditations en matière de sécurité. Gemalto a ainsi obtenu avec succès la validation de niveau 3 suivant la norme FIPS 140-2, qui est la norme de sécurité de l’administration américaine accordée par le National Institute of Standards and Technology for federal computer systems, pour la carte à microprocesseur Cyberflex Access 64 K, prochaine génération de cartes-badges destinées au ministère américain de la défense. La carte Java à microprocesseur Cyberflex Crystal a obtenu la norme de certification EAL 4+. Les Critères Communs pour l’Évaluation de la Sécurité des Technologies de l’Information (« International Common Criteria for Information Technology ») ont permis d’établir un langage accepté sur le plan international afin de définir les 58 fonctionnalités de sécurité ainsi qu’une méthodologie visant à évaluer l’efficacité des applications des systèmes de sécurité. Ces critères ont été adoptés par l’Organisation Internationale pour la Normalisation (« ISO »). La plupart des sociétés et des organismes publics recherchent la mise en place de certification des critères d’évaluation communs. Il existe huit niveaux de certification correspondants aux différents niveaux croissants de sécurité utilisés par des entreprises privées et des organismes publics (EAL 0 à EAL 7). Normes Gemalto a joué un rôle majeur auprès des principaux groupements professionnels dans le développement de normes de marché conçues pour faciliter l’acceptation, le développement et la standardisation de la technologie des cartes à microprocesseur pour un large éventail d’applications. Gemalto est actuellement membre des groupements professionnels, associations de consommateurs et organismes de normalisation suivants : - CDMA Development Group, un consortium de fabricants d’équipements et de fournisseurs de services CDMA qui favorise l’adoption et l’évolution de systèmes CDMA ouverts et mobiles en définissant les normes applicables. - European Telecommunications Standards Institute Project Smart Card Platform (ETSI - EP SCP), un groupe de travail du secteur de l’industrie des télécommunications dont le but est de développer et d’entretenir une plate-forme commune de cartes à circuit intégré pour tous les systèmes de télécommunication mobile. - Eurosmart, le principal organisme professionnel européen ayant pour objet la promotion et la normalisation des systèmes de cartes à microprocesseur. Eurosmart cherche également à établir et développer la communication entre les membres de l’organisation impliqués dans le développement de systèmes de transaction sécurisés. Olivier Piou, Chief Executive Officer de Gemalto, était le Président d’Eurosmart en 2005. - GlobalPlatform, un organisme qui définit les spécifications et l’infrastructure des cartes à mémoire sur plate-forme ouverte et à applications multiples et qui vise à établir et maintenir les normes d’une infrastructure de cartes à microprocesseur sur plate-forme ouverte, autorisant des prestataires de services à mettre en œuvre et à gérer des applications multiples. - JavaCard Forum, une association fondée par Sun Microsystems, Gemalto et Gemplus afin de promouvoir le langage de programmation Java pour les cartes à microprocesseur sur plate-forme ouverte à applications multiples. - PKI Forum, un groupement fondé par les principaux promoteurs de la technologie de sécurisation PKI afin d’encourager l’emploi de produits et services utilisant cette technologie. - SIMalliance, une association à but non lucratif fondée avec trois autres grands fabricants de cartes SIM afin de promouvoir les avantages des cartes SIM et des services s’appuyant sur la technologie SIM auprès d’opérateurs de réseaux de télécommunication mobile. - Third Generation Partnership Project, qui valide les cahiers des charges techniques de normes de transmission 3G de télécommunication mobile. Outre les fabricants de cartes à puce, ses membres sont des instituts régionaux de normalisation des télécommunications, des opérateurs de réseaux de télécommunication mobile et des fabricants de téléphones mobiles. - 3GPP2, un groupement de cinq organismes officiels de normalisation comprenant l’Association of Radio Industries and Businesses (Japon), la China Communications Standards Association (Chine), la Telecommunications Industry Association (Amérique du Nord), la Telecommunications Technology Association (Corée) et le Telecommunications Technology Committee (Japon). 59 - 6.7. WLAN Smart Card Consortium, chargé de promouvoir la sécurité et les services par la carte à puce pour la technologie Wi-Fi auprès des opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d’accès Internet. Cofondé par Gemalto en 2002, il définit et cherche à promouvoir les normes applicables aux cartes à microprocesseur pour ce type de réseau local de télécommunication mobile sur l’ensemble des segments du marché, y compris les réseaux entreprises, les réseaux publics et de particuliers. Ce groupe de travail réunit 23 sociétés. Le consortium a notamment publié les spécifications EAP-SIM V1.0. CONTRÔLE INTERNE La Direction de Gemalto appréhende le contrôle interne comme un ensemble de processus mis en œuvre au sein de l’entreprise destinés à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs fixés par la Direction concernant la conduite des activités, la fiabilité des informations financières et de gestion ainsi que la conformité aux lois et règlements en vigueur. Outre les procédures déployées par l’Audit interne, une collaboration étroite a été mise en œuvre entre l’Audit interne et la direction juridique relative au respect des principes de gouvernement d’entreprise. A cette fin, Gemalto met en œuvre divers outils de gestion, et procède à la formation des employés et à la vérification du respect par ces derniers des engagements de gouvernement d’entreprise. L’organisation du contrôle interne de Gemalto est centralisée. Les filiales, qui gèrent les activités opérationnelles dans les différents pays où le groupe opère, ont la responsabilité de mettre en application les politiques, normes, lignes directrices et procédures définies par Gemalto. Pour de plus amples développements sur le contrôle interne, voir Partie II, Section 16.5.2 - « Contrôle interne ». 6.8. RÉGLEMENTATION APPLICABLE : CONTRÔLE DES EXPORTATIONS, ENVIRONNEMENT Réglementation du contrôle des exportations Si les produits et services de Gemalto liés aux cartes à puce ne sont généralement pas soumis à une réglementation trop contraignante, Gemalto reste toutefois soumise aux lois et réglementations diverses relatives au contrôle des exportations en raison de ses activités mondiales, de son concept d’« usine virtuelle » et de ses engagements contractuels avec certains fournisseurs et clients. Par ailleurs, le développement, l’utilisation, le transfert et l’exportation de la technologie du cryptage, y compris le matériel (hardware), les logiciels, les modules et les cartes, font l’objet de contrôles nationaux et internationaux de plus en plus nombreux. En conséquence, dans de nombreux pays, la vente de la technologie de la sécurisation offerte par Gemalto fait l’objet d’autorisation préalable et de contrôles stricts. Gemalto effectue régulièrement des audits dans ses sites afin de vérifier le respect de toutes les lois et réglementations nationales en vigueur et a organisé cette activité avec l’assistance d’un groupe de gestion de la conformité des ventes (trade compliance management group). Environnement Les activités de production et de personnalisation de Gemalto sont soumises à des législations et réglementations en matière d’environnement, d’hygiène et de sécurité. Gemalto consacre des ressources financières et humaines importantes au respect des lois et réglementations relatives à l’environnement, la santé et la sécurité dans les pays où Gemalto est implantée. Elle a adopté une politique globale de qualité, santé, sécurité et environnement dite QHSE (Quality, Health, Safety and Environment Policy), afin de préserver et promouvoir la santé, la sécurité au travail, la protection de l’environnement, l’amélioration de la qualité et le bien-être de la collectivité. Gemalto intègre activement ces objectifs dans son système de gestion, à tous les niveaux, au travers d’un programme de primes qui récompensent les résultats de son personnel et de ses cocontractants. Conformément à cette politique volontariste, et malgré un environnement économique défavorable pour son secteur d’activité, Gemalto a lancé en 2002 un programme de certification de ses principaux sites de production suivant la 60 norme de protection de l’environnement ISO 14001. Au 31 décembre 2005, neuf des 12 sites de production étaient certifiés conformes aux normes ISO 14001 et deux sites supplémentaires se préparaient pour la certification H106. De plus, tous les sites de production et de personnalisation en France, au Royaume-Uni et en Espagne ont été certifiés OHSAS 18001, la principale norme de certification pour les systèmes de gestion HSE. Gemalto a développé, avec Eco-Emballage, l’association nationale française qui promeut le recyclage des déchets ménagers, une carte en plastique entièrement composée de matériaux recyclables à partir de copeaux de bouteilles en plastique pouvant être à nouveau recyclés. De plus, au cours de l’année 2005, Gemalto a produit des cartes écologiques sans chlore, en utilisant un mélange de PET et PETG pour le marché japonais. Enfin, tous les matériaux servant à la production de cartes sont conformes avec la Directive européenne n° 2002/95/CE relative à la limitation de l’utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques. Gemalto estime qu’en raison de la nature même de son activité elle n’est pas exposée à un risque environnemental significatif. Gemalto n’est impliquée dans aucune instance judiciaire relative à l’environnement, l’hygiène et la sécurité et n’a pas connaissance à cet égard de recours ni d’obligations éventuels qui pourraient avoir une incidence significative sur ses activités, sa situation financière ou ses résultats d’exploitation. 6.9. FOURNISSEURS Gemalto s’approvisionne auprès de nombreux fournisseurs pour les matériels et composants nécessaires à la fabrication de ses produits et notamment en puces électroniques, corps de cartes en plastique et autres matériaux utilisés dans le processus de fabrication. Ainsi, en 2005, les cinq premiers fournisseurs de Gemalto (Atmel, Infineon Technologies, Renesas Technology, Samsung et STMicroelectronics) et les dix premiers fournisseurs représentaient respectivement 72 % et 82 % de ces approvisionnements. Cartes Une carte à microprocesseur est constituée de trois composants que Gemalto achète à des tiers : un corps en plastique, une puce électronique et un circuit imprimé. Les principaux fournisseurs de Gemalto sont les suivants : - Pour les puces : l’approvisionnement des puces, d’une importance vitale, est conditionné par les facteurs suivants : le leadership sur le marché, la technologie et le volume. Gemalto s’approvisionne en puces auprès des principaux fournisseurs de silicium disposant d’une compétence technique en matière de cartes à microprocesseur, notamment Atmel, Infineon Technologies, Philips, Renesas Technology (anciennement Hitachi Semi-conducteurs), Samsung et STMicroelectronics. Aucun d’eux ne fournit plus du tiers des besoins globaux annuels de Gemalto en puces. Afin de minimiser les risques de rupture de stocks, d’obtenir de meilleurs prix et de couvrir naturellement une partie de ses risques de change par des approvisionnements payés aux fournisseurs dans la même monnaie que celle utilisée pour la facturation aux clients finaux, Gemalto a mis au point une politique de diversification des approvisionnements pour ses principaux produits. Outre la constitution d’une base solide de fournisseurs lui permettant de faire face à ses besoins en approvisionnement à partir de plusieurs sources, Gemalto a mis au point une base logicielle flexible qui permet aux équipes de développement de s’adapter rapidement au différents types de microprocesseur, tout en maintenant un niveau de fonctionnalité, de qualité et de sécurité optimal. La souplesse offerte par cette base logicielle permet à Gemalto de minimiser les risques de rupture d’approvisionnement en lui permettant de s’adapter aux fluctuations d’approvisionnement du marché. - Pour les corps en plastique : les fournisseurs de polymères de Gemalto sont BASF, Dow Chemical, EVC, General Electric, Klockner et Lucchesi. Ces partenaires de longue date ont prouvé leur aptitude à remplir des critères stricts en matière de caractéristiques mécaniques et de pureté chimique des matériaux nécessaires aux corps des cartes. 61 - Pour les circuits imprimés : Gemalto s’approvisionne principalement auprès de FCI (une filiale d’Areva), Ibiden et Tyco Electronics. Outre ses performances électriques, le circuit imprimé est un élément essentiel à la longévité de la puce et doit donc faire preuve d’une haute résistance, en particulier à la corrosion. Une équipe spécialisée se consacre à la gestion de la logistique et de la chaîne d’approvisionnement. Elle contribue à la mise en place de la stratégie en matière de produits, à la sélection des fournisseurs et des composants, à l’évaluation des risques, à la tarification et plus généralement à la gestion de la chaîne d’approvisionnement. Terminaux de paiement En août 2003, le site de production de divers produits commercialisés par des filiales de Schlumberger, dont les terminaux de paiement, a été cédé à Flextronics, un important fabricant de produits électroniques dont le siège est à Singapour. A la suite de cette opération, un accord d’approvisionnement a été conclu avec Flextronics, par lequel Schlumberger s’est engagée, pour le compte des sociétés du groupe, y compris Gemalto et ses filiales, à lui acheter un montant global défini de produits (y compris des terminaux de paiement) et services chaque année pour une période de 6 ans (2003-2008) et/ou à payer à Flextronics une indemnisation correspondant au montant de produits et services non achetés selon les termes de l’accord. Gemalto a rempli toutes ses obligations vis-à-vis de Flextronics. 6.10. CLIENTS La clientèle de Gemalto est variée et répartie dans plus de 100 pays. Elle se compose principalement d’opérateurs de téléphonie mobile, d’établissements financiers, d’entreprises et d’entités du secteur public, tels que des exploitants de réseaux de transports en commun. Pour chaque secteur d’activité, les principaux clients sont les suivants : Cartes - Téléphonie mobile : China Mobile, Cingular, Hutchison, Telcel Mexico, Mobile TeleSystem, NTTDoCoMo, Telefonica, TIM, Vimpel Com et Vodafone ; - Cartes bancaires : Barclays, CCB (Commercial Bank of China), CEDICAM (Crédit Agricole), ICBC (Industrial and Commercial Bank of China), JP Morgan Chase, La Poste, Lloyds TSB Bank et Royal Bank of Scotland ; - Cartes téléphoniques prépayées : China Netcom, Etisalat, Khazaktelcom, Nile Telecom, Telmex et Ghana Telecom ; - Secteur public, accès aux réseaux et divers : GIE Sesam Vitale, London Transport, RATP, SNCF, Translink, le ministère américain de la défense, l’imprimerie nationale américaine (Government Printing Office), Microsoft et Zetes. Terminaux de paiement ABSA, Banca di Roma, Banque Nationale de Grèce, BNP Paribas, Citibank, Desjardins, HSBC, HDFC, India Oil, FNB, Paysis, POSNet, Royal Bank of Scotland, Société Générale et Crédit Agricole. En 2005, le premier client de Gemalto représentait environ 8 % du chiffre d’affaires total. Les cinq premiers et 10 premiers clients représentaient respectivement environ 21 % et 30 % de ce même chiffre d’affaires. Il s’agissait principalement d’opérateurs de téléphonie mobile mais également de clients du secteur public, du secteur bancaire et de l’accès aux réseaux. 6.11. MARKETING ET DISTRIBUTION Au 31 décembre 2005, Gemalto disposait d’une force de vente et marketing de 729 personnes environ. La force de vente locale assume les fonctions de commercialisation et de marketing de terrain directement auprès de la clientèle. Elle gère les appels d’offre, établit chaque mois des prévisions de ventes et transmet des informations sur le marché 62 au service de marketing central. Ces équipes régionales assurent également l’assistance technique auprès des clients. Le service central de marketing des produits est chargé d’établir la stratégie tarifaire, l’analyse des coûts, le lancement des produits nouveaux, la gestion de leurs cycles de vie, la répartition en cas de pénurie et la stratégie marketing globale. Les initiatives de Gemalto en matière de marketing et de communication visent à promouvoir et renforcer, tant à l’échelle mondiale que sur chaque marché, sa place de partenaire privilégié dans les domaines des cartes à puce et des terminaux de paiement. Outre les contacts directs de l’équipe commerciale avec la clientèle, Gemalto met en place des initiatives de marketing ciblé sur une zone géographique, une clientèle ou un marché précis, avec notamment des publipostages (par exemple, sur des produits novateurs ou des nouvelles applications) et des animations pour la clientèle. Gemalto participe régulièrement aux principaux salons professionnels, et notamment aux plus importants, le salon Cartes qui se tient tous les ans à Paris, le salon CardTech / SecurTech (CT/ST) aux États-Unis, le salon CommunicAsia en Asie, et le Congrès Mondial du GSM (GSM World Congress) qui a lieu, également chaque année, dans le sud de l’Europe 6.12. ASSURANCES ET COUVERTURES DE RISQUES 6.12.1. Assurance et police de prévention des risques La politique globale de gestion des risques mise en place par Gemalto vise à : - identifier et évaluer les risques ; - sécuriser le patrimoine humain et financier par une politique de protection et de prévention effective permettant de réduire la probabilité d’accidents et d’en limiter leur impact ; - anticiper les méthodes de transfert de risques sur le marché des assurances ; Concernant les assurances, Gemalto optimise continuellement les contrats souscrits par elle ou ses filiales, non seulement pour se couvrir contre les pertes éventuelles, mais aussi pour s’assurer que cette couverture reste à un niveau de coût qui préserve la compétitivité de Gemalto.. 6.12.2. Organisation La négociation, la souscription aux programmes d’assurance mondiaux et leur suivi sont suivis par le département de gestion des risques (risk management department) qui rend compte au Directeur juridique et au Directeur financier. Gemalto a engagé les services d’un courtier de premier rang ayant un réseau international intégré et présent dans les différents pays d’établissement de Gemalto. Cette collaboration facilite la coordination mondiale des programmes avec toutes les entités de Gemalto. Gemalto porte une attention particulière au choix de ses assureurs, leur solvabilité et leur degré d’expertise dans le domaine d’assurance concerné. Gemalto souhaite développer avec ses assureurs un esprit de partenariat et attend d’eux une contribution pour améliorer le déploiement de la politique de gestion des assurances et du risque. Les filiales sont couvertes par les polices du groupe Gemalto souscrites en France ou les polices souscrites localement. Les filiales peuvent aussi être tenues de souscrire des assurances particulières pour les obligations propres résultant de la réglementation spécifique à leur pays d’établissement. Elles souscrivent alors directement auprès d’un courtier local sous la supervision du département de gestion des risques. De plus, les filiales bénéficient de différentes conditions et/ou limites de couvertures grâce aux polices principales du groupe. 63 6.12.3. Principales polices d’assurances Les polices d’assurances souscrites par Gemalto sont sur une base « tous risques » et sont sujettes aux exclusions habituelles ou imposées par le marché. Elles sont souscrites avec des plafonds qui varient en fonction de la nature du contrat et du champ d’application de la couverture. Ces polices sont choisies en prenant en compte l’historique des dommages subis par Gemalto, les statistiques disponibles sur le marché et les capacités du marché de l’assurance. Gemalto estime que le type et le montant des polices qu’elle a souscrites sont en accord avec ce qui se fait habituellement dans l’industrie et le secteur dans lequel elle opère. Dommages aux biens et interruption de l’activité L’assurance sur les dommages aux biens couvre tous les immeubles de Gemalto quelque soit leur localisation dans le monde sur la base du prix de remplacement. L’assurance concernant une interruption de l’activité couvre toutes pertes financières provenant de l’interruption de l’activité à la suite d’un dommage aux biens. Le plafond de couverture combiné pour les dommages aux biens et l’interruption de l’activité correspond à la perte maximum qui serait subie si le site de production le plus important était totalement détruit. Chaque site rend compte tous les ans de la valeur des immeubles, des équipements, des stocks de matière première, des produits semi-finis et finis et du chiffre d’affaires brut estimé à assurer. De plus, Gemalto mène des plans de continuation d’activité. La politique de prévention des risques industriels fait partie de la politique santé-sécurité-environnement de Gemalto. Elle vise à obtenir un niveau de protection optimal concernant la lutte anti-incendie. Cette politique de prévention repose sur un plan général comprenant des audits, l’intégration des problématiques de sécurité dans les projets, les formations et l’augmentation de la vigilance des employés ainsi que le partage des informations sur l’intranet. Chaque site est audité au moins tous les deux ans par des assureurs spécialisés dans cette sphère d’activité. Chaque site reçoit alors une note en fonction de la qualité de la prévention et des mesures de lutte anti-incendie (notamment détecteurs, alarmes, extincteurs). Les sites industriels développent en permanence des améliorations à partir des recommandations des assureurs. Responsabilité générale tous risques Ce programme prévoit une compensation des dommages financiers liée à la mise en jeu de la responsabilité de Gemalto pour les dommages causés à des tiers lors de son activité ou du fait de ses produits. Cela inclut l’assurance couvrant la responsabilité du fait des bâtiments et des opérations, la responsabilité du fait des produits après leur livraison (notamment les coûts de rappel des produits), la responsabilité professionnelle et les erreurs ou omission. Afin de répondre aux spécificités locales de ses activités tout en garantissant un contrôle total des risques susceptibles d’avoir un impact sur ses résultats ou de compromettre la satisfaction de ses clients, le groupe Gemalto a des procédures et des outils communs à tout le groupe mais permettant la prise en compte des caractéristiques régionales (activités locales, organisation et expertises spécifiques). La responsabilité des filiales et des dirigeants locaux au titre de l’approbation des offres et des contrats est encadrée par des limitations d’autorité bien définies. Responsabilité environnementale Cette police offre une couverture pour les dommages causés par une pollution soudaine, accidentelle, ou graduelle provenant des sites de Gemalto. 64 Biens en transit Ce programme couvre les dommages et les pertes de biens et/ou d’équipement pendant leur transport, quelque soit le moyen de transport (terre, mer, air) de n’importe quel endroit ou port dans le monde vers n’importe quel endroit dans le monde pour tous les risques. Administrateurs et dirigeants Le but de ce programme est de couvrir les administrateurs et dirigeants qui verraient leur responsabilité civile personnelle engagée pour des actes de mauvaise gestion dans le cadre de leur fonction, supervision ou de leurs obligations administratives. Infractions Cette assurance couvre les pertes financières directes ou indirectes supportées par Gemalto ou un tiers en cas de vol, abus de confiance, actes frauduleux sur les valeurs, les données et les biens détenus par Gemalto ou un tiers. Couverture sociale, assistance médicale et rapatriement Selon les législations en vigueur et les accords passés avec Gemalto, des programmes couvrant les risques liés aux accidents industriels et aux frais médicaux sont mis en place dans chaque pays. Gemalto a aussi souscrit une assurance assistance médicale et rapatriement pour les employés en mission professionnelle. 6.12.4. Budget global et conservation des risques Au travers des différentes exclusions prévues par les polices d’assurance, Gemalto accepte de conserver un certain niveau de risque. Gemalto n’a pas d’assurance captive ou de réassurance. Les exclusions applicables pour ces programmes son adaptées afin d’optimiser le coût total pour Gemalto en prenant en compte d’un côté la probabilité que le dommage survienne et de l’autre les réductions de primes qu’il est possible d’obtenir des assureurs en augmentant les montants des exclusions. Le niveau des exclusions accepté par Gemalto n’impacte pas la solvabilité de Gemalto. En 2005, le montant total des primes d’assurance (à l’exclusion des assurances de personnes) représentait moins de 0,4 % du revenu total consolidé. Au 31 décembre 2005, aucune perte majeure susceptible de mettre en danger les conditions futures de couverture ou les plafonds accordés par les assureurs, ou d’augmenter les primes d’assurance, n’a été signalée. 7. ORGANIGRAMME 7.1. DESCRIPTION DU GROUPE ET PLACE DE GEMALTO DANS LE GROUPE Gemalto est la société holding du groupe et n’est pas contrôlée par une autre société. 65 7.2. LISTE DES FILIALES IMPORTANTES DE GEMALTO La liste des principales filiales et des participations de Gemalto à la date du présent prospectus est la suivante : Pays Afrique du Sud Afrique du Sud Allemagne Antilles Néerlandaises Australie Brésil Canada Chine Chine Chine Chine Espagne Egypte États-Unis États-Unis France France France France France France France Grande-Bretagne Grande-Bretagne Grande-Bretagne Hong-Kong Hong-Kong Hongrie Iles Vierges Britanniques Iles Vierges Britanniques Inde Inde Indonésie Italie Japon Japon Luxembourg Malaisie Malaisie Mexique Mexique Mexique Panama Pays-Bas Philippines République Tchèque Singapour Suède Thaïlande Thaïlande Turquie Société Axalto RSA (Pty) Ltd Axalto Southern Africa (Pty) Ltd Axalto GmbH Cards & Terminals N.V. Axalto Pty Ltd Axalto do Brazil Cartoes e Terminais Ltda Axalto Canada Ltd Axalto (Beijing) Smart Cards Technology Co Ltd Hunan Telecommunications Equipment Co Ltd Shanghai Axalto IC Cards Technology Co Ltd Shanghai Solaic Smart Card Co Ltd Axalto SP S.A. Makxalto Advanced Card Technology Axalto CP8 Inc Axalto Inc CP8 Technologies S.A. Electronics Transactions Integration Services S.A. Axalto S.A. Axalto International S.A.S. Axalto Participations S.A.S. Trusted Logic S.A. Xiring S.A. Axalto Terminals Ltd Axalto UK Ltd Axalto Cards Ltd CP8 Hong Kong Ltd Axalto Technologies Asia Ltd Axalto Hungary Commercial and Services Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Axalto Technology Ltd Axalto Cards & Terminals India Ltd Axalto Terminals India Private Ltd PT Axalto Indonesia Axalto SPA Axalto KK SPOM Japan KK Gemplus International S.A. Axalto International Ltd Axalto (M) Sdn Bhd CP8 Mexico SA de CV Distribucion S.A. de CV Axalto Cards Mexico S.A. de CV Axalto Eastern Holdings Inc Axalto BV Axalto Philippines Inc Axalto SRO Axalto Singapore Pte Ltd Axalto AB Boolanakarn Holdings (Thailand) Ltd Axalto Industries (Thailand) Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Sirketi Détention directe ou indirecte Directe Directe Directe Directe Directe Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Pourcentage de droits de vote 100 % 70 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 51 % 31 % 100 % 34 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 37 % 23 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 43 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % A l’exception de Gemplus International S.A., dont les actions sont cotées sur l’Eurolist d’Euronext Paris et sur le Nasdaq à travers un programme d’American depositary shares, aucune des sociétés citées ci-dessus n’est cotée sur un marché réglementé français ou étranger. 66 8. PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES, USINES ET ÉQUIPEMENTS 8.1. IMMOBILISATIONS CORPORELLES IMPORTANTES Y COMPRIS LES PROPRIÉTÉS IMMOBILIÈRES LOUÉES, ET TOUTE CHARGE MAJEURE PESANT DESSUS Au 31 décembre 2005, les sites de production de Gemalto étaient situés en Europe, en Asie et aux Amériques, et sont décrits dans le tableau suivant : Zone Nombre de sites de production Type Surface totale (en m²) Europe 3 pleine propriété 16 300 Europe 2 location 14 300 Asie 3 location 7 036 Amériques 4 location 22 100 Se reporter à la note 7 - « Immobilisations corporelles » sous la Partie II, Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » pour les informations financières relatives aux propriétés immobilières, usines et équipements de Gemalto. 8.2. QUESTIONS ENVIRONNEMENTALES POUVANT INFLUENCER L’UTILISATION PAR IMMOBILISATIONS CORPORELLES GEMALTO DE SES Néant. 9. EXAMEN DE LA SITUATION FINANCIÈRE ET DU RÉSULTAT 9.1. INTRODUCTION Gemalto est le premier fabricant mondial de cartes à microprocesseur. Ses activités et son savoir-faire couvrent les principaux domaines d’application de ce type de cartes. Nous sommes également présents dans un second segment d’activité : les Terminaux de Paiement. Le segment Cartes, qui regroupe les activités des lignes de produits « téléphonie mobile », « services financiers », « secteur public, accès aux réseaux et divers » ainsi que « cartes téléphoniques prépayées », génère chaque année depuis 2003, plus de 91 % du chiffre d’affaires et plus de 93 % de la marge brute de Gemalto, le segment Terminaux de Paiement constituant le solde. L’activité « téléphonie mobile » a généré la part la plus importante du chiffre d’affaires et de la marge brute du segment Cartes pour chacun des exercices concernés. Nos activités sont réparties en trois zones géographiques : la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), l’Asie et la zone NSA (Amérique du Nord, Amérique Centrale et Amérique du Sud). La zone EMEA a représenté historiquement la part la plus importante du chiffre d’affaires et de la marge brute de nos segments Cartes et Terminaux de Paiement. 9.2. PRINCIPAUX FACTEURS DÉTERMINANT LE CHIFFRE D’AFFAIRES Le segment Cartes commercialise des cartes (ainsi que les logiciels qui y sont intégrés et les serveurs correspondants) et des licences d’exploitation de droits de propriété intellectuelle, et le segment Terminaux de Paiement commercialise des terminaux de paiement (notamment les logiciels qui leur sont intégrés et les serveurs correspondants) et les services de support technique qui leur sont associés. Les ventes s’effectuent généralement à partir de commandes établies dans le cadre de contrats à prix fixe ou déterminable. Ces contrats ne prévoient généralement pas de clause de reprise des produits ni de clause équivalente ni encore d’autres obligations significatives postérieures à la livraison. Dans ces deux secteurs d’activité, nous sommes de plus en plus souvent amenés à proposer à notre clientèle une gamme de services variés. La plupart de ces services sont généralement associés aux offres de cartes et de terminaux de paiement et en conséquence une part relativement faible de ces 67 services fait l’objet de transactions séparées. Le chiffre d’affaires généré par ces services représente cependant une faible part du chiffre d’affaires total. Segment Cartes Le chiffre d’affaires généré par les ventes de cartes varie en fonction du volume des ventes, du prix et du type de produits commercialisés au sein de la gamme. Le chiffre d’affaires varie, en règle générale, de manière significative suivant les technologies utilisées. Les produits du segment Cartes couvrent une large gamme technologique tels que les cartes en plastique (avec peu ou pas de contenu technologique), les cartes à piste magnétique, les cartes à mémoire et les cartes à microprocesseur. En outre, nous vendons parfois des modules à d’autres fabricants de cartes lorsque les prix obtenus sont attractifs. Bien que nous souhaitions poursuivre la vente de modules dans ces conditions, nous n’estimons pas qu’il s’agit d’une composante majeure de notre activité à ce jour. Le prix de vente unitaire des produits augmente généralement avec leur degré de sophistication technologique. Le niveau du chiffre d’affaires tend donc à s’accroître dès lors que le volume des ventes des produits à fort contenu technologique augmente. Téléphonie mobile Nous commercialisons nos produits pour la téléphonie mobile auprès d’opérateurs de réseaux de télécommunications dans le cadre de contrats conclus après mise en œuvre de procédures d’appels d’offres. Les contrats sont habituellement conclus pour un volume déterminé ou une période déterminée, généralement d’un an, mais peuvent être plus courts, notamment lorsqu’ils portent sur des volumes importants. La reconduction de ces contrats fait l’objet de nouveaux appels d’offres pour lesquels Gemalto est en concurrence avec un grand nombre de fabricants de cartes, ce qui entretient un environnement de marché très concurrentiel. En conséquence, la part du chiffre d’affaires de Gemalto réalisée avec un opérateur donné varie de manière significative d’une année à l’autre même si notre forte présence internationale et l’investissement dans de nouvelles technologies créent les conditions favorables pour l’attribution de nouveaux contrats et l’augmentation du chiffre d’affaires réalisé avec d’autres opérateurs, dans le cadre de contrats existants ou encore à la suite du renouvellement de contrats. Dans la ligne de produits « téléphonie mobile », le volume des ventes est également directement influencé par les tendances générales du marché de la téléphonie mobile. Ces tendances sont notamment, les taux de pénétration et de croissance du nombre d’abonnés sur les marchés émergents, et sur les marchés plus matures, la concurrence accrue entre opérateurs pour fidéliser les abonnés en lançant de nouveaux services à valeur ajoutée et la mise en œuvre de nouvelles normes requérant l’utilisation de cartes à microprocesseur. Ainsi, le développement rapide de l’activité en Amérique du nord et du sud depuis le deuxième semestre 2003 atteste d’un véritable « effet GSM » régional, lié à la migration des réseaux mobiles existants vers les normes GSM et à l’augmentation simultanée des nouveaux abonnements à ces réseaux, et amplifié à partir du dernier trimestre 2004 par l’adoption massive des cartes SIM haut de gamme par l’ensemble des opérateurs. De même, les premiers déploiements de la technologie de troisième génération, dite 3G ou UMTS, requièrent l’utilisation de cartes aux fonctionnalités spécifiques et de très haut de gamme. Ces déploiements conduisent donc au remplacement des cartes de générations technologiques antérieures. Gemalto propose une gamme complète de produits pour la téléphonie mobile, allant des produits d’entrée de gamme, incorporant diverses caractéristiques dont un système de sécurité de base, aux produits haut de gamme dont les caractéristiques perfectionnées permettent aux opérateurs de bénéficier de fonctions supplémentaires et d’offrir des applications plus sophistiquées à leurs propres clients, éventuellement téléchargeables à distance. Dans les pays qui commencent à déployer des réseaux numériques de téléphonie mobile, les opérateurs utilisent généralement des produits d’entrée de gamme ou de gamme intermédiaire, même si certains opérateurs optent pour des cartes à microprocesseur très perfectionnées afin d’améliorer la performance de leur réseau et de différencier leurs offres. Cependant, parallèlement à l’augmentation du taux de pénétration et au développement du marché, la demande évolue ensuite vers des produits plus haut de gamme, les opérateurs cherchant alors à améliorer leur compétitivité et à augmenter leur chiffre d’affaires moyen par abonné. Cette tendance est particulièrement prononcée depuis quelques années en Europe occidentale et dans certains pays d’Asie et s’étend maintenant à l’ensemble des régions, notamment en Amérique du nord et du sud. L’introduction de nouveaux produits haut de gamme conduit ainsi généralement à une réduction progressive de la part des produits d’entrée de gamme et de milieu de gamme. 68 Les prix de vente des produits de téléphonie mobile varient principalement en fonction de leur degré de sophistication, des logiciels intégrés, de leur capacité de mémoire et de la présence sur le marché de produits concurrents. Nous cherchons à accroître notre chiffre d’affaires dans notre activité téléphonie mobile en lançant régulièrement de nouveaux produits plus perfectionnés pour compléter et ensuite remplacer les générations antérieures. Cependant, nos nouveaux produits à plus forte valeur ajoutée doivent le plus souvent faire face ultérieurement à des produits concurrents. Avec l’intensification de la concurrence entre ces produits, une forte pression à la baisse s’exerce sur les prix de vente. Nous cherchons donc à maximiser notre chiffre d’affaires par l’anticipation et la promotion de la demande en pénétrant le marché de nouveaux produits haut de gamme avant nos concurrents et en réduisant les délais de développement et de mise sur le marché des nouveaux produits grâce à l’efficacité de nos équipes d’ingénieurs et la souplesse de l’organisation de nos centres de production. Si nous parvenons à répondre plus rapidement et efficacement que nos concurrents à la demande, nous pourrons augmenter notre chiffre d’affaires avant que des produits concurrents ne pénètrent le marché et n’entraînent une pression à la baisse sur les prix. Les tendances générales de la téléphonie mobile influencent également les prix de nos produits. Les années 1990 ont été marquées par un essor rapide de la téléphonie mobile, les opérateurs ayant en conséquence pour principale préoccupation l’augmentation du nombre d’abonnés. Avec l’arrivée à maturité de l’industrie de la téléphonie mobile en Europe occidentale, les opérateurs exploitant des réseaux dans cette zone ont cherché à améliorer leur rentabilité et notamment à mieux contrôler leurs coûts. Les relations entre fabricants de cartes et opérateurs en ont été affectées, les opérateurs cherchant à réduire leurs coûts d’approvisionnement, notamment en cartes à puce, et à améliorer la gestion de leurs achats en concluant avec les fabricants des accords cadres globaux dont les conditions sont de plus en plus harmonisées. Ce phénomène, qui affecte le marché mondial de la téléphonie mobile depuis le début de l’année 2001 a également accentué la tendance des prix à la baisse, évolution qui s’est poursuivie jusqu’à la fin du premier semestre 2003. Au cours du deuxième semestre 2003 et de l’année 2004, nous avons enregistré une décélération de la baisse des prix moyens de vente grâce à la demande accrue pour des produits plus sophistiqués. Cependant, au cours de l’année 2005, la pression sur les prix de vente s’est à nouveau accentuée, sur fond de croissance très soutenue des volumes vendus. La diminution des prix de vente a été marquée par des disparités sensibles selon les régions, traduisant une évolution contrastée des mix produits. Cette évolution témoigne de politiques commerciales différentes selon nos clients opérateurs, certains privilégiant la fourniture à leurs abonnés d’une gamme de produits et services à plus haute valeur ajoutée, alors que d’autres donnent priorité à la réduction de leurs coûts, comportements généralement déterminés par le niveau de pénétration de la téléphonie mobile dans leur marché et la situation de concurrence qui y prévaut. Ces différents facteurs sont à l’origine d’une baisse générale des prix de vente moyens des produits de téléphonie mobile de Gemalto sur les exercices présentés. Cette baisse devrait se poursuivre à l’avenir. Cependant, l’évolution des prix moyens de vente devrait bénéficier des lancements réguliers de nouveaux produits destinés à répondre à la demande croissante des opérateurs de téléphonie mobile pour des cartes SIM autorisant des applications avancées, ces opérateurs cherchant à accroître le chiffre d’affaires généré par chaque abonné et à réduire la complexité et les coûts de gestion des réseaux. Cette évolution devrait être plus sensible à terme en Chine et en Asie du Sud, où le mix produits a moins favorablement évolué au cours des années 2004 et 2005. Le chiffre d’affaires provenant des ventes de cartes téléphoniques en plastique à gratter est inclus dans celui de la ligne de produits « téléphonie mobile ». Nous commercialisons ces cartes à gratter auprès des opérateurs téléphoniques dans le cadre de leur offre d’abonnements prépayés. Malgré des volumes élevés dans ce secteur, les prix unitaires restent très bas. Le chiffre d’affaires lié à ces cartes représente moins de 5 % du chiffre d’affaires de la ligne « téléphonie mobile » au cours des exercices concernés. Nous estimons que les cartes à gratter ne constituent pas un secteur d’activité stratégique. Services financiers Nous livrons des cartes bancaires à des établissements financiers dans le cadre de contrats dont la durée moyenne est habituellement d’un an. Ces cartes bancaires expirent en moyenne deux à trois ans après avoir été émises. A échéance, elles sont automatiquement remplacées par de nouvelles cartes. Ces contrats annuels ont donc pour principal objet la fourniture de cartes de remplacement. Dans certains cas, ces contrats constituent la première 69 commercialisation de cartes à microprocesseur, notamment pour les marchés adoptant les normes EMV qui requièrent l’émission de cartes à microprocesseur répondant aux normes du marché concerné. Cette première adoption peut s’étendre sur plusieurs années comme ce fut le cas au Royaume-Uni, qui s’est engagé dans cette voie en 2003. La demande au Royaume-Uni a été en forte augmentation en 2004, année qui a marqué l’apogée du déploiement des normes EMV, puis a diminué de manière significative en 2005, dans l’attente du premier cycle de remplacement des premières cartes émises, qui débutera en 2006 et culminera en 2007. Bien que nous proposions une gamme complète de produits, et notamment des cartes en plastique à piste magnétique classiques, nous nous concentrons sur la conception, la fabrication et la commercialisation de cartes à microprocesseur, allant des cartes offrant des applications de base aux cartes multifonctions plus sophistiquées. Nous vendons des cartes à piste magnétique en Amérique Latine, aux Etats-Unis et dans quelques pays en Europe. Pour ces cartes qui sont typiquement une activité de très grande série conventionnelle, le chiffre d’affaires dépend principalement du volume de produits vendus puisque les prix unitaires sont bas. Bien que sur les exercices présentés les ventes de cartes à piste magnétique aient constitué une part significative du chiffre d’affaires des services financiers, leur part a diminué pour représenter 7 % du chiffre d’affaires total des services financiers en 2005, contre 10 % en 2004 et 11 % en 2003 sur la base des taux de change historiques. A l’inverse, les ventes de cartes bancaires à microprocesseur ont progressé pour représenter 75 % du chiffre d’affaires en 2005, contre 73 % en 2004 et 68 % en 2003. Le chiffre d’affaires issu des services de personnalisation des cartes et des ventes de modules à d’autres fabricants représente le solde du chiffre d’affaires réalisé dans la ligne de produits « services financiers ». La part la plus importante du chiffre d’affaires des cartes bancaires à microprocesseur a été historiquement réalisée en Europe occidentale (principal marché pour Gemalto au cours des exercices présentés) en particulier en France et, plus récemment, au Royaume-Uni. Les établissements financiers partout dans le monde s’orientent cependant de plus en plus vers les cartes à microprocesseur en raison du niveau de sécurité qu’elles apportent pour l’authentification des porteurs de cartes et l’autorisation des transactions, permettant ainsi de réduire la fraude. Le passage des cartes à piste magnétique aux cartes à microprocesseur s’est accéléré en 2004 avec la mise en conformité des cartes bancaires aux normes EMV en Europe, et notamment au Royaume-Uni. Ce mouvement s’est poursuivi en 2005, d’autres pays en Europe et certains marchés d’Asie et d’Amérique Latine s’étant à leur tour engagés dans la migration vers la norme EMV. Cette évolution, conjuguée au renouvellement des premières cartes EMV émises au Royaume Uni, puis dans les pays engagés plus récemment dans l’adoption de cette norme, devrait permettre à l’avenir d’augmenter les ventes des cartes bancaires à microprocesseur. Les établissements financiers qui émettent des cartes en choisissent habituellement les caractéristiques à l’intérieur de groupes de concertation nationaux et imposent celles-ci à leurs propres clients. Par conséquent, dans cette ligne de produits, les produits sont plus standardisés à l’intérieur d’un pays donné que dans la ligne de produits « téléphonie mobile », ce qui entraîne une concurrence accrue sur les prix entre fabricants de cartes et limite la possibilité d’augmenter les fonctionnalités ou les prix par des innovations ou des produits haut de gamme. Les établissements financiers clients de Gemalto ont, jusqu’à présent, généralement choisi d’émettre des cartes à microprocesseur n’incluant que des applications de base dans le cadre de la migration vers la norme EMV plutôt que d’émettre des cartes à microprocesseur haut de gamme permettant d’offrir des services ou des applications à valeur ajoutée. Ces cartes à microprocesseur, moins sophistiquées, ont ainsi représenté une part substantielle de nos ventes de cartes à microprocesseur sur les périodes concernées. Cependant, une fois la migration vers la norme EMV achevée, le renouvellement des cartes peut offrir l’opportunité aux établissements émetteurs de se différencier en proposant des cartes à applications multiples pour lesquelles le critère du prix d’achat est moins déterminant. D’autre part, le chiffre d’affaires issu des ventes du porte-monnaie électronique Proton a représenté, depuis le rachat de Bull-CP8 en avril 2001, une part significative du chiffre d’affaires de Gemalto sur les exercices concernés. Enfin, l’année 2005 a été marquée par un premier déploiement, d’échelle très significative, de cartes de paiement à microprocesseur dotées de la technologie sans contact (« contactless ») aux Etats Unis. Ces cartes, émises par deux grandes banques américaines sous le nom commercial de PayPass, permettent d’effectuer, outre les transactions classiques grâce à la piste magnétique dont elles sont aussi dotées, des paiements de faible montant dans les points de vente au détail, se substituant aux règlements en liquide et apportant aux commerces qui les acceptent comme aux porteurs facilité et rapidité d’exécution. La solution n’exige d’autre part aucun investissement en infrastructure de saisie, de transmission et de traitement des transactions. Le lecteur sans contact, peu coûteux, s’installe facilement 70 chez les détaillants, où il se connecte directement à la caisse enregistreuse. Si ce premier déploiement recueille le succès attendu, cette nouvelle génération de cartes de paiement à microprocesseur pourrait connaître une très forte expansion dans les années à venir. Secteur public, accès aux réseaux et divers La ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers » regroupe plusieurs marchés émergents dans lesquels il apparaît que la technologie des cartes à microprocesseur présente des atouts reconnus face aux technologies alternatives, de par sa souplesse d’utilisation, sa portabilité et les garanties qu’elle offre en matière de sécurité et de respect des libertés individuelles. A taux de change historiques, le chiffre d’affaires dans cette ligne de produits a représenté 9 % du chiffre d’affaires total du segment Cartes en 2005, contre 11 % en 2004 et 9 % en 2003. Comme décrit ci-dessous, la volatilité du chiffre d’affaires est principalement due à : - la taille et au nombre à ce jour limité de projets dans ce domaine, pour lesquels les processus de décision sont longs et complexes, notamment dans le secteur public ; - la grande diversité des produits livrés, dont les prix de vente peuvent varier significativement en fonction de leur sophistication ; - la nature non-récurrente d’une partie significative du chiffre d’affaires généré par les activités de licences de droit de propriété intellectuelle. Les contrats portant sur des projets du secteur public et d’accès aux réseaux, qui exigent souvent de lourds investissements et de longs délais, sont généralement conclus dans le cadre de procédures d’appels d’offres et de marchés publics. En raison des travaux d’études et des mises en place d’infrastructure qu’impliquent ces projets, nous participons généralement à ces appels d’offres en collaboration avec des partenaires locaux et les principaux acteurs mondiaux en matière d’intégration de systèmes pour fournir les cartes à puce et services connexes requis par ces projets. Les contrats prévoient généralement la fourniture (sur une longue période) de gros volumes de cartes conçues spécialement pour chacun des projets. Le niveau de chiffre d’affaires généré par cette activité est très volatile, compte tenu du nombre à ce jour restreint de projets de grande ampleur en phase active d’exécution, en particulier dans le domaine de l’identité et de la sécurité publique (cartes d’identité et passeports), de leur taille et de l’incertitude liée au résultat de chaque appel d’offres. Par ailleurs, les tendances tarifaires dans cette ligne de produits ne sont pas encore clairement établies dans la mesure où les produits sont réalisés spécialement pour chaque projet et où le marché est encore en phase de constitution. Nous proposons généralement sur ce marché des cartes à microprocesseur sophistiquées, en particulier pour des applications dans le secteur public, telles que l’identification, la santé et la sécurisation des réseaux informatiques. Le chiffre d’affaires de cette ligne de produits comprend également les ventes réalisées sur des marchés plus établis, tels que les transports, la santé (en France à l’origine et désormais dans d’autres pays) ou la télévision à péage. Les produits que nous commercialisons pour les opérateurs de transports sont principalement des cartes sans contact d’entrée de gamme. Il existe toutefois également dans le domaine des transports un marché limité mais en développement pour des cartes sans contact à microprocesseur, plus haut de gamme, qui ont représenté une part croissante du chiffre d’affaires au cours des exercices présentés. Nous entendons nous concentrer sur ce marché afin d’accroître notre chiffre d’affaires et améliorer notre rentabilité dans cette ligne de produits. Les ventes dans le secteur de la télévision à péage sont réalisées principalement auprès de trois clients. En conséquence, le chiffre d’affaires varie chaque année selon le niveau de commande de ces clients. Le chiffre d’affaires relatif aux licences accordées à des tiers pour l’utilisation de droits de propriété intellectuelle dont nous sommes propriétaires est également comptabilisé dans le chiffre d’affaires et la marge brute de la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers ». En font partie les produits non-récurrents d’octroi de licence, générés le plus souvent au terme d’actions entreprises pour faire valoir les droits de propriété intellectuelle de Gemalto. Ces produits varient sensiblement d’un exercice à l’autre en fonction de leur occurrence et de leur date de comptabilisation dans les livres de Gemalto. 71 Cartes téléphoniques prépayées Historiquement, nous avons réalisé un chiffre d’affaires important dans la ligne de produits des cartes téléphoniques prépayées. Avec un prix de vente généralement nettement moins élevé que celui des cartes à microprocesseur en raison de la relative simplicité technologique de ces produits, le chiffre d’affaires de cette activité dépend principalement de notre capacité à obtenir des commandes pour des volumes importants de cartes. Le volume des ventes dans cette ligne de produits a connu une baisse au cours des derniers exercices, les utilisateurs délaissant de plus en plus les cabines téléphoniques publiques pour se tourner vers d’autres moyens de communication, notamment le téléphone portable et les cartes à gratter. Nous avons décidé de ne plus postuler à des appels d’offre pour ces produits lorsque les prix ne nous paraissent pas raisonnables et, plutôt que de chercher à poursuivre notre développement sur cette ligne de produits, nous préférons allouer nos ressources à des produits à plus forte valeur ajoutée, pour nos autres secteurs d’activité. Segment Terminaux de Paiement Dans ce segment, le volume des ventes dépend, d’une part, de notre aptitude à fournir des produits satisfaisant une large gamme de normes locales, d’autre part, de notre capacité à les livrer dans différentes zones géographiques en respectant les délais impartis, et enfin des changements imposés aux normes techniques contraignant nos clients à acheter de nouveaux terminaux en conformité avec ces normes. Une pression à la baisse sur les prix des terminaux de paiement a été ressentie depuis 2003 en raison de l’arrivée à maturité de nos marchés historiques. Nous avons donc recentré notre activité au cours du premier trimestre 2004 sur les zones géographiques et les applications où nous pouvons tirer le meilleur parti de nos atouts concurrentiels que sont la sécurité, la mobilité et l’adaptabilité de nos produits, notre parfaite maîtrise du processus complexe de migration à la norme EMV, ainsi que notre forte organisation de service et de support technique après vente, assurée en propre ou à travers des spécialistes éprouvés. Suite à la mise en place de cette stratégie et sous l’effet de l’accélération de la croissance en 2004, notamment en Europe, en raison du passage des établissements financiers britanniques et français à la nouvelle norme EMV, le segment Terminaux de Paiement a fortement progressé et s’appuie désormais sur un noyau de clients leaders sur leur marché et désireux d’établir une relation étroite pour la fourniture et le support des terminaux. Il s’agit principalement de grands établissements financiers et de revendeurs internationaux agréés. Nous estimons que la transition initiée en 2004 du système de paiement par cartes vers des systèmes conformes aux normes EMV devrait se poursuivre et devrait avoir un effet positif sur le marché des Terminaux de Paiement, même si l’incidence de cette transition sur les ventes dépendra des modalités propres à chaque marché. Enfin, Gemalto dispose d’implantations fortes dans certains pays en dehors de l’Europe, en particulier en Inde, assises sur les mêmes atouts concurrentiels. 9.3. PRINCIPAUX FACTEURS DÉTERMINANT LA MARGE BRUTE La marge brute s’entend comme le chiffre d’affaires diminué du coût des ventes. Le taux de marge brute (en %) correspond au rapport entre la marge brute et le chiffre d’affaires. Les coûts des ventes incluent principalement le coût des puces en silicium, du circuit imprimé (en général d’apparence dorée) et du plastique nécessaire à la fabrication des cartes, l’amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles, ainsi que, le cas échéant, la dépréciation des immobilisations incorporelles et des écarts d’acquisition, les redevances versées à des tiers au titre de la technologie incorporée dans nos produits, les coûts liés à la gestion des achats, de la qualité et de la sécurité ainsi que les coûts de livraison et charges de personnel afférant aux processus de production et de personnalisation. Les coûts des ventes du segment Terminaux de Paiement comprennent également, jusqu’en août 2003, les coûts des composants électroniques et en plastique moulé utilisés pour produire les terminaux de paiement puis, suite à la vente des activités de fabrication Terminaux de Paiement à Flextronics en août 2003, les coûts d’approvisionnement des terminaux dont la production a été sous-traitée à Flextronics. Certains coûts relatifs aux mesures de restructuration sont également comptabilisés en charges lorsque les coûts associés à la fonction ou au poste supprimé ou à l’actif déprécié ou provisionné sont normalement constatés en coûts des ventes. Les coûts des ventes ne tiennent pas compte des charges d’exploitation, notamment les frais d’études et de recherche, les frais commerciaux et de marketing ainsi que les frais généraux et administratifs. 72 Segment Cartes Les principaux facteurs déterminant la marge brute et le taux de marge brute sont les volumes de cartes à microprocesseur vendus, la composition des ventes (mix produits) dans toutes les lignes de produits, le chiffre d’affaires tiré de l’exploitation de notre portefeuille de brevets, le prix d’achat des puces de silicium et, enfin, la productivité et la maîtrise des coûts fixes de fabrication. - Le premier facteur déterminant pour la marge brute est le volume des cartes à microprocesseur vendues : la marge brute et le taux de marge brute augmentent avec le volume vendu dans toutes les lignes de produits et les zones géographiques où opère Gemalto. Les volumes de ventes ont en effet une forte incidence sur le prix d’achat des principaux composants, notamment des puces de silicium, et sur le taux d’utilisation des capacités de production, donc sur l’absorption des coûts fixes de production. - Le second facteur déterminant est la composition des ventes au sein de la gamme des produits proposés (ou mix produits), qui peut se mesurer par le rapport entre le volume des ventes de produits plus sophistiqués, donc d’un prix plus élevé, et le volume des ventes de produits de générations antérieures, moins sophistiqués et soumis à une intense concurrence tarifaire. Le mix produits est un facteur clé de rentabilité sur l’ensemble des zones géographiques et des activités dans lesquelles Gemalto opère. Une part importante de nos ventes étant générée par la ligne de produits « téléphonie mobile », la diversité des produits commercialisés à travers le monde dans cette activité a été au cours des trois dernières années un facteur clé déterminant la marge brute. Dans le secteur des services financiers, il existe une différence significative de niveau de marge brute entre les cartes à microprocesseur et les cartes à piste magnétique, les ventes de cartes à microprocesseur bénéficiant en général de taux de marge brute supérieurs. Le pourcentage relatif des ventes de cartes à microprocesseur et de cartes à piste magnétique affecte donc la marge brute globale du secteur des services financiers. Au sein même des cartes à microprocesseur, celles offrant des fonctionnalités élaborées, combinant les fonctions traditionnelles des cartes de débit et crédit avec celles de porte-monnaie électronique ou de fidélité à une même ou plusieurs marques, procurent des marges sensiblement plus élevées. En revanche, dans la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers », les produits étant souvent conçus spécifiquement pour des projets précis et ces marchés étant encore émergents, une tendance précise en termes de marge brute n’est pas encore établie et de fortes fluctuations du taux de marge brute sont observées. - Le troisième facteur déterminant pour la marge brute et le taux de marge brute est le niveau du chiffre d’affaires tiré des activités de licence d’exploitation de droits de propriété intellectuelle que nous détenons. Le coût des ventes de ces activités est constitué par les charges d’amortissement du portefeuille de brevets, les frais engagés pour préserver la validité des brevets existants, en déposer de nouveaux et faire valoir les droits de Gemalto auprès des utilisateurs, frais principalement fixes par nature. En conséquence, en raison du faible montant des coûts variables liés aux activités de licences, la marge brute provenant de ces activités évolue avec le chiffre d’affaires correspondant, sauf au cas où une charge de dépréciation du portefeuille de brevets doit être constatée, s’il s’avère qu’elle est nécessaire. - Le quatrième facteur déterminant pour la marge brute est le coût des ventes des cartes à microprocesseur, et plus particulièrement le coût auquel sont achetées les puces de silicium. Grâce à sa politique diversifiée d’approvisionnement et aux volumes importants qu’elle achète, Gemalto a pu négocier dans le passé des baisses de prix d’achat pour les puces de silicium qui lui ont permis d’augmenter sa marge brute ou, dans les périodes de moindre croissance, d’en limiter l’érosion, alors que les prix des cartes baissaient. La baisse du prix des puces peut néanmoins parfois intervenir plusieurs mois après celle du prix des produits fabriqués par Gemalto, décalage qui peut alors peser sur la marge brute de la période. - Enfin, le dernier facteur déterminant pour la marge brute est la productivité et la maîtrise des coûts fixes de fabrication. Gemalto travaille en continu à la diminution de ses coûts de production, notamment en ce qui concerne les produits d’entrée et de milieu de gamme, par l’adaptation de ses processus de production et d’approvisionnements, et l’amélioration de la souplesse de son outil de production conçu autour du concept d’« usine virtuelle » (voir Partie II, Section 6.1.1.2 - « Production »). 73 Segment Terminaux de Paiement Gemalto cherche à optimiser la marge brute du segment Terminaux de Paiement en dotant ses produits d’attributs exclusifs répondant le mieux possible aux attentes de ses clients et en offrant des services de support technique de longue durée. Pour réduire les coûts de production de ses produits, Gemalto conçoit ses produits autour d’une plateforme commune, réduisant ainsi le nombre de leurs composants. La vente de ses activités de fabrication situées à Saint-Étienne (France) à Flextronics en août 2003 et la sous-traitance de la fabrication des terminaux de paiement qui en a résulté dans les trois régions du monde a progressivement eu un impact positif sur la marge brute du segment Terminaux de Paiement. Charges exceptionnelles, charges de restructuration et de dépréciation La marge brute de nos deux segments Cartes et Terminaux de Paiement a également été affectée par un certain nombre de charges, charges exceptionnelles d’une part et charges de restructuration et de dépréciation d’autre part. En 2003, la marge brute du segment Terminaux de Paiement comprenait ainsi une provision exceptionnelle pour dépréciation d’un montant de 1,3 million de dollars US sur le stock non repris par Flextronics lors de la cession de l’usine de fabrication située à Saint-Étienne (France) en août 2003. En 2004, Gemalto a enregistré en coût des ventes les charges de restructuration et de dépréciation des actifs suivantes : 2,8 millions de dollars US pour la dépréciation de la valeur de certaines technologies à l’actif de CP8 et acquises du groupe Bull en 2001, 0,7 million de dollars US au titre du plan d’amélioration continue des performances et 2,8 millions de dollars US pour la dépréciation de la valeur d’un site industriel. Ces charges ont été enregistrées pour l’essentiel au second semestre, et ont affecté la marge brute des lignes de produits du segment Cartes comme suit : « téléphonie mobile » pour 2,1 millions de dollars US, « services financiers » pour 3,7 millions de dollars US, « secteur public, accès aux réseaux et divers » pour 0,3 million de dollars US et enfin « cartes téléphoniques prépayées » pour 0,2 million de dollars US. En 2005, aucune charge exceptionnelle n’a été enregistrée. 9.4. AUTRES FACTEURS DÉTERMINANT LE RÉSULTAT Acquisitions Par le passé, les acquisitions ont eu un effet sur le résultat non seulement en augmentant la taille ou l’étendue des activités de Gemalto mais également en raison des réorganisations, de l’intégration des activités acquises et des implications comptables qui en ont résulté. Au cours des exercices 2003, 2004 et 2005, Gemalto n’a procédé à aucune acquisition. Incidence des taux de change Les états financiers combinés et consolidés de Gemalto sont établis en dollars US. Le dollar US a été choisi comme devise d’établissement des états financiers parce que nous réalisons une part significative et croissante de notre activité dans cette devise ou dans des devises qui sont liées au dollar US. Cependant, nous comptabilisons également les produits, les charges et les actifs et passifs dans plusieurs devises autres que le dollar US, principalement l’euro. Les actifs et passifs établis dans ces autres devises sont ensuite convertis en dollars US au taux de change en vigueur à la date de clôture du bilan. Les ajustements qui en résultent sont constatés dans les capitaux propres investis du bilan combiné. Les produits et les charges sont convertis aux taux de change moyens pondérés applicables pour la période correspondante. Les gains et pertes de change sur les transactions libellées en devises étrangères sont inclus dans le résultat net de la période. En outre, pour déterminer les flux dégagés ou absorbés sur l’exercice par les variations des montants des actifs et passifs dans les tableaux des flux de trésorerie combinés et consolidés, nous déduisons des soldes des comptes correspondants au bilan à la clôture de l’exercice les montants correspondant aux variations sur l’année des monnaies fonctionnelles utilisées par les sociétés du groupe par rapport au dollar US. 74 Historiquement, alors qu’une part significative du chiffre d’affaires de Gemalto était réalisée en dollars US ou dans des devises qui lui sont liées (telles que le Renminbi chinois, dont le cours est contrôlé par les autorités chinoises afin d’en limiter très strictement les fluctuations par rapport au dollar US jusqu’en juillet 2005, et par rapport à un panier de monnaies incluant le dollar US depuis), une part plus importante des coûts des ventes était comptabilisée en euros, notamment du fait que plusieurs de nos fournisseurs de puces étaient implantés en Europe et facturaient leurs produits en euros. Le chiffre d’affaires et le coût des ventes étant comptabilisés dans une proportion importante dans des devises différentes, les variations des taux de change, notamment entre le dollar US et l’euro, pouvaient avoir une incidence sur la marge brute. Gemalto a depuis plusieurs années cherché à diminuer cette exposition au risque de change entre le dollar US et l’euro par des actions visant à établir une couverture naturelle de son activité par l’augmentation de la part de ses coûts libellés en dollar US. Gemalto a ainsi augmenté ses capacités de production à proximité ou dans ses marchés présentant le plus fort potentiel de croissance et a tenu compte de la monnaie de facturation dans le choix de ses fournisseurs de puces. Gemalto a par ailleurs recouru à des instruments de couverture de change pour le solde qui restait exposé (voir Partie II, Section 9.8 - « Risques de marché »). En conséquence de ses efforts, Gemalto est parvenue à réduire très significativement l’exposition de sa marge brute aux fluctuations de parité entre l’euro et le dollar US, d’une part, et l’euro et la livre sterling, d’autre part. En revanche, l’appréciation de l’euro face au dollar US a eu un effet négatif sur le résultat d’exploitation des exercices 2003, 2004 et 2005, en raison de la part importante des dépenses d’exploitation libellées en euro et en livre sterling. Ainsi, à titre indicatif et sur la base de la répartition par devise des produits et charges constituant la marge d’exploitation en 2004, l’effet de conversion d’une dépréciation du dollar US par rapport à l’euro et à la livre sterling de 1 % se traduit par : - une augmentation du chiffre d’affaires de 0,5 % ; - aucune variation significative de la marge brute, en raison de la couverture naturelle mise en place progressivement par Gemalto, comme indiqué ci-dessus ; le taux de marge brute diminue en revanche en raison de l’augmentation du chiffre d’affaires ; - une hausse de 0,7 % des dépenses d’exploitation, dont l’effet sur le résultat d’exploitation est négatif. Afin d’atténuer les effets défavorables des fluctuations de change, Gemalto a recours, depuis 2003, à des contrats d’option et de change à terme avec pour objectif d’atténuer, d’un exercice à l’autre, l’effet des fluctuations des taux de change sur sa marge brute et sa marge d’exploitation. Les caractéristiques de ces instruments, leur impact sur le compte de résultat et leur valeur aux bilans en fin d’exercice sont décrits dans les notes 2.4, 5.1, 5.2 et 18 à la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ». Afin d’isoler l’effet de ces variations sur le chiffre d’affaires et la marge brute au cours des exercices présentés, les revues comparatives de ces indicateurs fournies ci-après sont effectuées à taux de change constants. Pour établir ces montants à taux de change constants, nous avons appliqué les taux de change mensuels d’un mois donné de la période concernée aux montants de chiffre d’affaires libellés en euro et en livre sterling (qui, ensemble, représentent environ 80 % du chiffre d’affaires total libellé dans les devises autres que le dollar US et les monnaies dont le cours est lié à celui du dollar US) réalisés au cours du même mois de l’exercice précédent. Les chiffres mensuels ajustés de l’exercice précédent ont ensuite été additionnés afin d’obtenir les chiffres annuels pour cet exercice à taux de change constants. Les commentaires sur les résultats et les variations d’un exercice à l’autre ci-dessous portent, à moins qu’il n’en soit précisé autrement, sur des résultats et des variations à taux de change constants. 75 Le tableau ci-dessous indique le taux de change dollar US/euro retenu pour les périodes concernées utilisés pour la préparation des états financiers combinés et consolidés. Dollar US pour un euro Clôture de l’exercice(1) Taux moyen(2) Plus bas(3) Plus haut(3) Exercice clos le 31 décembre 2003 1,25 1,12 1,04 1,19 Exercice clos le 31 décembre 2004 1,36 1,24 1,18 1,33 Exercice clos le 31 décembre 2005 1,18 1,25 1,18 1,36 (1) (2) (3) Représente le taux de change du dernier jour ouvrable de l’exercice concerné. Les taux de change dollar US/euro des derniers jours ouvrables des mois de janvier, février et mars 2006 étaient respectivement de 1,22, 1,18 et 1,21. Représente la moyenne des taux de change utilisés pour la conversion des éléments du compte de résultat de chaque mois au cours de l’exercice concerné. Les taux de change dollar US/euro utilisés pour la conversion des éléments du compte de résultat des mois de janvier, février et mars 2006 étaient respectivement de 1,18, 1,22 et 1,18. Sur la base des taux de change utilisés pour la conversion des éléments du compte de résultat de chaque mois au cours de l’exercice concerné. Fluctuations saisonnières Gemalto réalise traditionnellement la plus grande partie de son chiffre d’affaires et enregistre la part la plus importante de sa marge brute au cours du second semestre de chaque exercice. Ceci s’explique par : - une plus forte contribution de la ligne de produits « téléphonie mobile » au total du chiffre d’affaires du segment Cartes sur cette période, ligne de produits dont le taux de marge brute est plus élevé que celui des autres activités du segment Cartes ; - une hausse sensible des volumes de cartes vendus liée principalement au facteur précédent, entraînant une meilleure absorption des coûts fixes de production et une baisse des prix de composants par la mise en œuvre des remises quantitatives pré-négociées avec les fournisseurs ; - les gains de productivité obtenus au cours de l’exercice et dont l’effet positif se fait pleinement ressentir en fin d’année. C’est en revanche au premier semestre de chaque année que le chiffre d’affaires et la marge brute sont traditionnellement les plus faibles, en dépit de l’effet positif, mais chaque année moins sensible, de la hausse des ventes de téléphones portables en Asie enregistrée à l’occasion du Nouvel An chinois. Ceci s’explique principalement par : - l’entrée en vigueur en début d’année des nouveaux prix de vente négociés dans le cadre de contrats annuels avec les opérateurs de téléphonie mobile, prix généralement plus faibles à mix produits égal ; - le fait que l’effet favorable de l’entrée en vigueur des nouveaux prix d’achat des composants négociés avec nos fournisseurs, prix généralement plus bas pour un type de composant donné, ne se traduit par une amélioration de la marge brute qu’une fois les pièces en stock à la fin de l’exercice précédent entièrement consommées. Les tendances de marché sont cependant susceptibles d’avoir une incidence sur la saisonnalité du chiffre d’affaires et de la marge brute, et donc de la marge d’exploitation. Les fluctuations saisonnières ont moins d’incidence sur le segment Terminaux de Paiement. Cette saisonnalité du chiffre d’affaires et de la marge brute a été très régulièrement observée au cours des dernières années, à l’exception de l’année 2005, marquée par une très forte croissance de l’activité de téléphonie mobile au premier semestre, sous l’impulsion de la région Amériques où la demande a été très forte à la fois en volumes et en 76 produits de haut de gamme. En conséquence, cette ligne de produits a représenté 64 % du chiffre d’affaires du segment Cartes au premier semestre 2005, contre 60 % au cours de la même période en 2004. D’autre part, Gemalto a conclu au premier trimestre 2005 un nouveau grand contrat de licence de ses brevets, dont le montant est venu augmenter le chiffre d’affaires et la marge brute de la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers », alors qu’aucun contrat d’un montant comparable n’a été conclu au second semestre. En conséquence, le chiffre d’affaires, la marge brute et la marge d’exploitation ont été supérieurs au cours du premier semestre de 2005 au chiffre d’affaires, à la marge brute et à la marge d’exploitation du second semestre 2005. Gemalto s’attend à ce que l’année 2006 renoue avec la saisonnalité habituelle, avec une activité et une rentabilité nettement plus faibles au premier semestre qu’au second. 9.5. PREMIÈRE ADOPTION DES IFRS Les états financiers du groupe Gemalto pour les exercices clos les 31 décembre 2003 et 2004 ont été établis conformément aux principes comptables généralement admis aux Etats-Unis (US GAAP). Conformément à la règlementation applicable aux sociétés cotées sur l’Eurolist d’Euronext de Paris, Gemalto a adopté les principes comptables internationaux IFRS au 1er janvier 2005. En conséquence, les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2005 sont les premiers états financiers annuels établis en conformité avec ces principes. La date de transition aux IFRS est le 1er janvier 2004 et le bilan d’ouverture en IFRS a été établi à cette date. Gemalto a publié le 28 juillet 2005 une note détaillée décrivant l’effet de cette adoption sur ses états financiers de l’exercice 2004 et les options de première adoption retenues. Cette note contenait également les états de rapprochement entre les états financiers de l’exercice 2004 préparés en conformité avec les US GAAP et leur équivalent en normes IFRS. Cette information est reprise dans la note 3 à la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » de la Partie II. Le chiffre d’affaires de l’exercice 2004 du groupe Gemalto, de chacun de ses deux segments et de chacune des quatre lignes de produits au sein du segment Cartes, tel qu’établi en conformité avec les normes IFRS, est inchangé par rapport à celui établi selon les normes US GAAP et publié antérieurement. Le montant de la marge brute de l’exercice 2004 établi en conformité avec les normes IFRS est supérieur de 0,4 million de dollars à celui établi selon les US GAAP, soit une différence de 0.1 %, non significative pour la discussion présente. Les montants des frais de recherche, frais commerciaux et frais généraux et administratifs de l’exercice 2004 établis en conformité avec les normes IFRS sont supérieurs de 0,1 million de dollars US (0,2 %), 1 million de dollars US (0,9 %) et 1 million de dollars US (1,9 %), respectivement, à ceux établis selon les US GAAP. Les frais financiers nets de l’exercice 2004 établis en conformité avec les normes IFRS sont inférieurs de 0,6 million de dollars US à celui établi selon les US GAAP, soit une différence de 11,4 %. La charge d’impôts sur les bénéfices de l’exercice 2004 établie en conformité avec les normes IFRS est supérieure de 0,4 million de dollars US à celui établi selon les US GAAP, soit une différence de 1,6 %. Dans la revue des résultats des trois derniers exercices qui suit : - la comparaison entre les éléments du résultat de l’exercice 2003 et de l’exercice 2004 est effectuée sur la base des montants établis selon les normes US GAAP ; - la comparaison entre les éléments du résultat de l’exercice 2004 et de l’exercice 2005 est effectuée sur la base des montants établis selon les normes IFRS. 77 9.6. RÉSULTATS DES TROIS EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2003, 2004 ET 2005 Chiffre d’affaires par segment Le tableau suivant présente la ventilation du chiffre d’affaires de Gemalto par segment, à taux de change historiques, pour les exercices concernés, en millions de dollars US et en pourcentage du chiffre d’affaires global : Exercice clos le 31 décembre Segment 2003 (millions de dollars US) 2004 (% du total) (millions de dollars US) 2005 (% du total) (millions de dollars US) (% du total) Cartes Téléphonie mobile 444 58 549 57 598 60 Services financiers 160 21 196 20 200 20 63 8 98 10 80 8 Secteur public, accès aux réseaux et divers(1) Cartes téléphoniques prépayées Total Cartes Terminaux de Paiement Total (1) 50 6 40 4 39 4 717 93 883 92 917 92 51 7 77 8 75 8 768 100 960 100 992 100 Y compris le chiffre d’affaires généré par les redevances de licences de droits de propriété intellectuelle. Marge brute par segment Le tableau suivant présente la répartition de la marge brute entre les deux segments, à taux de change historiques, pour les exercices concernés, en millions de dollars US et en pourcentage de la marge brute globale : Exercice clos le 31 décembre Segment 2003 (millions de dollars US) Téléphonie mobile (2) 2004(3) (% du total) (millions de dollars US) 161 67 Services financiers 27 Secteur public, accès aux réseaux et divers(1) 30 2005 (% du total) (millions de dollars US) (% du total) 214 68 212 66 11 42 13 49 15 13 38 12 36 11 Cartes Cartes téléphoniques prépayées Total Cartes Terminaux de Paiement Total (1) (2) (3) 9 4 3 1 5 2 227 95 297 94 301 94 11 5 18 6 19 6 238 100 315 100 321 100 Inclut la marge brute générée par les redevances de licences de droits de propriété intellectuelle. Les comptes des exercices 2003 et 2004 ont été établis en conformité avec les US GAAP ; la marge brute pour l’exercice 2003 est donc celle qui résulte de l’application de ces normes. La marge brute de l’exercice 2004 présentée ici résulte de l’application des normes IFRS, après retraitement des comptes 2004 initialement établis en conformité avec les US GAAP ; ce retraitement se traduit par une augmentation de 0.4 million de dollars US de la marge brute pour l’exercice 2004, dont 0,1 million de dollars US pour la ligne de produits « téléphonie mobile », 0,2 million de dollars US pour la ligne de produits « services financiers », 0,1 million de dollars US pour la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers ». 78 Chiffre d’affaires par zone géographique Le tableau suivant présente le chiffre d’affaires des segments Cartes et Terminaux de Paiement, à taux de change historiques, par zone géographique, pour les exercices présentés, en millions de dollars US et en pourcentage du chiffre d’affaires global : Exercice clos le 31 décembre Zone géographique 2003 (millions de dollars US) 2004 (% du total) (millions de dollars US) 2005 (% du total) (millions de dollars US) (% du total) (1) EMEA Cartes 364 Terminaux de Paiement Total EMEA 47 472 49 482 49 39 5 64 7 60 6 403 52 536 56 542 55 212 28 228 24 194 20 8 1 9 1 13 1 220 29 237 25 207 21 141 18 183 19 241 24 4 1 4 0 3 0 145 19 187 19 244 25 768 100 960 100 992 100 Asie Cartes Terminaux de Paiement Total Asie NSA (2) Cartes Terminaux de Paiement Total NSA Total (1) (2) Europe, Moyen-Orient et Afrique. Amérique du Nord, Amérique Centrale et Amérique du Sud. 9.6.1. Exercice clos le 31 décembre 2004 comparé à l’exercice clos le 31 décembre 2005 Chiffre d’affaires et marge brute A taux de change historiques comme à taux de change constants, le chiffre d’affaires de Gemalto a augmenté de 3 % pour atteindre 992 millions de dollars US en 2005, contre 960 millions de dollars US en 2004. La marge brute a augmenté de 2 %, s’élevant à 321 millions de dollars US en 2005 contre 316 millions de dollars US en 2004, à taux de change historiques, et 314 millions de dollars US à taux constants. Les commentaires qui suivent portent sur des résultats à taux de change constants, sauf indication contraire. Chiffre d’affaires et marge brute par segment Segment Cartes A taux de change historiques, le chiffre d’affaires du segment Cartes a augmenté de 4 % pour atteindre 917 millions de dollars US en 2005, contre 883 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 3 % pour atteindre 917 millions de dollars US en 2005, contre 887 millions de dollars US en 2004. Cette augmentation du chiffre d’affaires du segment Cartes reflète la croissance enregistrée dans la ligne de produits « téléphonie mobile » et, à un degré moindre, celle des « services financiers », alors que les deux autres lignes de produits du segment Cartes ont enregistré une diminution de leur activité, sensible dans l’activité « secteur public, accès aux réseaux et divers », légère dans la ligne « cartes prépayées ». A taux de change historiques, la marge brute du segment Cartes a augmenté de 1 % pour atteindre 301 millions de dollars US en 2005, contre 298 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, la marge brute a 79 progressé de 2 % pour atteindre 301 millions de dollars US en 2005, contre 296 millions de dollars US en 2004. Cette augmentation s’explique par l’augmentation de la marge brute dans les lignes de produits « services financiers » et « secteur public, accès aux réseaux et divers ». Téléphonie mobile A taux de change historiques, le chiffre d’affaires de la ligne de produits « téléphonie mobile » a augmenté de 9 % pour atteindre 598 millions de dollars US en 2005, contre 549 millions de dollars US en 2004 (550 millions de dollars US en 2004 à taux de change constants). La croissance a été forte dans les régions NSA et EMEA, alors que l’Asie enregistrait une baisse de ses ventes. Les régions NSA et EMEA ont bénéficié d’une forte augmentation des volumes et d’une évolution favorable de la composition de leurs ventes. Ces deux facteurs favorables, à la fois pour le chiffre d’affaires et la rentabilité, ont pleinement bénéficié aux Amériques au cours du premier semestre, et à la région EMEA au cours de la deuxième moitié de l’année, où l’augmentation des volumes a été particulièrement soutenue. La pression sur les prix de vente est restée forte, en particulier dans la région EMEA ; ses effets défavorables ont été moins sensibles dans la région NSA, qui a bénéficié d’une amélioration plus prononcée du mix produits. En conséquence, sur l’année, la région NSA affiche un taux de croissance plus de deux fois supérieur à celui de la région EMEA. La baisse du chiffre d’affaires en Asie reflète les effets conjugués d’une diminution ou d’une moindre croissance des volumes livrés, selon les pays, d’une forte pression sur les prix de ventes et de la stabilité du mix produits. Ainsi, le montant des ventes a diminué en Chine, où la demande s’est contractée en raison de la réorganisation en cours des opérateurs de téléphonie mobile, engagée par l’Etat chinois en préparation de l’ouverture du marché national aux concurrents étrangers dès 2007, conformément aux engagements pris pour l’admission du pays à l’OMC. Cette contraction de la demande chinoise, outre son effet sur les volumes vendus, s’est également traduite par une forte pression sur les prix, qui s’est étendue à certains autres grands marchés d’Asie du Sud, où les volumes ont progressé à des rythmes moins soutenus qu’au cours de l’année précédente. Malgré ces fortes disparités géographiques, le volume des ventes de cartes SIM a augmenté en 2005 dans les trois régions. Cette augmentation des ventes de cartes SIM à 340 millions d’unités vendues dans l’année a eu un effet positif sur le chiffre d’affaires, à taux de change, mix produits et prix de vente constants, évalué à 166 millions de dollars US pour l’année. En terme de nombre de cartes vendues, la croissance a été plus forte dans la zone EMEA, en raison d’une pénétration accrue de la téléphonie mobile en norme GSM en Europe de l’Est, en Europe Centrale, en Afrique et au Moyen Orient, de l’introduction de nouvelles offres de services à travers l’Europe et du déploiement de la technologie de téléphonie mobile de troisième génération (3G). L’augmentation des volumes vendus a été également forte dans la zone NSA, en particulier en Amérique Latine, reflétant à la fois l’augmentation du nombre d’abonnés des opérateurs de téléphonie mobile GSM existants, la promotion de nouvelles offres nécessitant le remplacement des cartes SIM par des produits haut de gamme, enfin l’achèvement de la transition vers la norme GSM mise en œuvre par les principaux opérateurs d’Amériques du Nord et Latine disposant encore de réseaux opérant selon la technologie TDMA. L’augmentation des volumes vendus a été nettement plus faible en Asie, pour les raisons décrites à la Section précédente. L’évolution du mix produits a eu également un impact positif sur le chiffre d’affaires de cette ligne de produits, contribuant à la croissance de ce dernier, à taux de change, volumes et prix de vente constants, pour un montant évalué à 75 millions de dollars US. En 2005, dans le contexte décrit ci-dessus de forte croissance des volumes vendus, la part des produits haut de gamme s’est accrue pour constituer 37 % des volumes livrés (27 % en 2004), au détriment des produits d’entrée de gamme dont la part a décru (13 % des volumes vendus en 2005 contre 24 % en 2004). L’amélioration du mix produits a été particulièrement prononcée dans la zone NSA, en particulier au premier semestre, et à un degré moindre dans la région EMEA. En Asie en revanche, le mix produits a peu évolué, la réorganisation des opérateurs chinois et la moindre croissance dans les autres pays de la région créant des conditions peu propices aux lancements de nouveaux services. En revanche, nous avons su tirer parti des opportunités créées par les déploiements de grande ampleur de la technologie de troisième génération en Asie du Nord, où le niveau de vie est plus élevé et la demande pour les services de téléphonie mobile avancés très soutenue. L’effet positif sur le chiffre d’affaires de l’accroissement des volumes et d’un mix produits plus favorable a été toutefois partiellement atténué par l’érosion des prix de vente des cartes SIM de même type dans toutes les régions, évolution habituelle pour ce type de produits. Le prix de vente moyen global des cartes SIM, qui intègre l’effet de l’évolution du mix produits, a diminué de 19 % à taux de change constants en 2005 par rapport à 2004. Cette diminution a été plus prononcée dans la zone EMEA, où la croissance des volumes a été principalement portée par 80 le dynamisme de la demande pour des produits d’entrée ou de milieu de gamme dans les pays en phase initiale d’équipement, et en Asie, où le mix produits n’a pas connu d’évolution notable. Le chiffre d’affaires des cartes à gratter a augmenté pour atteindre 22 millions de dollars US en 2005 contre 15 millions de dollars US en 2004 à taux de change historiques comme à taux de change constants, en raison principalement d’une hausse des volumes vendus en Amérique Latine. Le chiffre d’affaires provenant des services et des applications pour logiciels (notamment ceux vendus séparément des cartes) a augmenté de 3 millions de dollars US, les trois régions contribuant à parts égales à cette progression. A taux de change historiques comme à taux de change constants, la marge brute de la ligne de produits « téléphonie mobile » a diminué de 1 % pour atteindre 212 millions de dollars US en 2005, contre 214 millions de dollars US en 2004 (213 millions de dollars US à taux de change constants). Le taux de marge brute a atteint 35 % en 2005, contre 39 % en 2004. Cette diminution s’explique principalement par l’effet défavorable de la pression continue sur les prix de vente, qui n’a pu être totalement compensé en raison de la moindre croissance des volumes au second semestre et du retard pris par la demande asiatique pour les produits haut de gamme, qui génèrent des marges plus élevées comme décrit à la Partie II, Section 9.3 - « Principaux facteurs déterminant la marge brute ». Services financiers A taux de change historiques, le chiffre d’affaires de la ligne de produits « services financiers » a augmenté de 2 % à 200 millions de dollars US en 2005, contre 196 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 1 % à 200 millions de dollars US en 2005, contre 198 millions de dollars US en 2004. La forte demande supplémentaire au Royaume-Uni en 2004 en raison de la migration vers la norme EMV, a été relayée en 2005 par les premiers déploiements vers cette même norme commençant dans d’autres pays de la région EMEA, en Asie et en Amérique Centrale, et, au second semestre, par les livraisons de cartes à microprocesseur sans contact PayPass aux Etats-Unis. La croissance du chiffre d’affaires de la ligne de produits « services financiers » reflète les effets combinés d’une forte augmentation du volume des ventes de cartes à microprocesseur, dont l’effet favorable à prix de vente constants est évalué à 13 millions de dollars US, et d’une amélioration du mix produits, conséquence d’une répartition géographique plus favorable des ventes, où la part des livraisons au Royaume Uni a diminué, pour un effet positif estimé à 6 millions de dollars US. Ces effets favorables ont été partiellement atténués par un léger retrait des prix de vente, pour un effet défavorable estimé à 14 millions de dollars US. A taux de change historiques, la marge brute a augmenté pour atteindre 49 millions de dollars US en 2005, contre 42 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, la marge brute a progressé pour atteindre 49 millions de dollars US en 2005 contre 43 millions de dollars US en 2004. Les taux de marge brute ont augmenté pour atteindre 25 % en 2005 contre 22 % en 2004 à taux de change historiques et 21 % en 2004 à taux de change constants. Cette amélioration est due principalement à des diminutions de coûts de production significatives, liées à l’augmentation des volumes produits et à la baisse des coûts des composants, mais aussi à des gains de productivité dans la fabrication, la personnalisation et la logistique propre à cette ligne de produits. Secteur public, accès aux réseaux et divers A taux de change historiques comme à taux de change constants, le chiffre d’affaires dans cette ligne de produits a diminué de 19 %, représentant 80 millions de dollars US en 2005, contre 98 millions de dollars US en 2004. Hors incidence des revenus provenant des licences sur les droits de propriété intellectuelle, dont le montant s’est élevé à 21 millions de dollars US en 2005 contre 28 millions de dollars US en 2004, le chiffre d’affaires de la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers » a diminué de 17 % à taux de change historiques, et 16 % à taux de change constants, pour atteindre 58 millions de dollars US en 2005, contre 70 millions de dollars US en 2004. Cette diminution résulte principalement de la forte diminution des ventes de cartes à microprocesseur pour la télévision payante, pour 10 millions de dollars US, en raison de la décision prise de ne pas renouveler certains contrats ou participer aux appels d’offre lorsque les niveaux de prix sont peu attractifs. L’activité dans les applications pour l’accès aux réseaux, le secteur public et les transports est restée globalement stable, avec des évolutions contrastées, mais de faible amplitude, selon les régions. D’une manière générale, cette ligne de produits 81 n’a pas connu en 2005 la croissance escomptée, en raison des nouveaux retards pris par de nombreux projets nationaux de passeports et de documents d’identité électroniques. Gemalto a enregistré une marge brute de 36 millions de dollars US en 2005 dans la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers », à comparer à une marge brute de 38 millions de dollars US en 2004, ce qui représente une diminution de 6 %, à taux de change historiques comme à taux de change constants. Cette diminution est la conséquence de la baisse des redevances relatives aux droits de propriété intellectuelle en 2005. Le taux de marge brute en 2005 a néanmoins progressé, et atteint 45 % contre 38 % en 2004. L’amélioration du taux de marge en 2005 s’explique par une évolution très favorable de la composition des ventes dans les applications destinées au secteur public, aux transports et à l’accès aux réseaux. Cette amélioration traduit également la forte décroissance des livraisons destinées à la télévision payante, marché sur lequel les prix et les marges sont restés bas au cours des derniers exercices. Cartes téléphoniques prépayées A taux de change historiques, le chiffre d’affaires dans cette ligne de produits a diminué de 2 % pour atteindre 39 millions de dollars US en 2005, contre 40 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, la baisse s’élève à 3 %. Cette légère baisse provient principalement d’une diminution des prix de vente moyens, dont l’effet est estimé à 6 millions de dollars US, presqu’entièrement compensée par une augmentation des volumes, pour 5 millions de dollars US. Les volumes livrés ont fortement diminué en Asie, où la contraction de la demande s’est poursuivie, tandis qu’ils ont augmenté en Amérique Latine, et, dans une moindre mesure, dans la zone EMEA, où nous continuons à livrer certains clients d’intérêt stratégique, conformément à notre approche sélective des opportunités sur ce marché. A taux de change historiques, la marge brute générée par la ligne de produits « cartes téléphoniques prépayées » a augmenté de 63 % (et de 74 % à taux de change constants) pour atteindre 5 millions de dollars US en 2005, contre 3 millions de dollars US en 2004. En 2005, le taux de marge brute était de 13 %, contre 8 % en 2004. L’amélioration de la marge brute rend compte des efforts accomplis pour réduire les coûts de production de ce type de cartes. Segment Terminaux de Paiement Le chiffre d’affaires du segment Terminaux de Paiement a atteint 75 millions de dollars US en 2005, contre 77 millions de dollars US en 2004, soit une diminution de 3 % à taux de change historiques, et de 2 % à taux de change constants. Après une année 2004 marquée par une croissance exceptionnelle, due principalement aux grands contrats de fourniture à des banques britanniques et françaises engagées dans la migration vers la norme EMV, cette stabilité des ventes en 2005 traduit le succès du redéploiement commercial engagé dès la fin de l’année précédente, où les Terminaux de Paiement ont à la fois élargi leur base de clientèle en Europe et en Asie, notamment en Inde, et concentré leurs efforts sur les marchés et applications où leur offre différenciée de produits et services correspond le mieux aux besoins de ses clients. A taux de change historiques, la marge brute du segment Terminaux de Paiement a augmenté de 7 % à 19 millions de dollars US en 2005 contre 18 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, la marge brute a augmenté de 9 % à 19 millions de dollars US en 2005 contre 18 millions de dollars US en 2004. Le taux de marge brute en 2005 s’est élevé à 26 % contre 23 % en 2004, traduisant le succès des initiatives de réduction des coûts, en particulier de la sous-traitance de l’assemblage des terminaux, assurée localement sur nos principaux marchés. Charges d’exploitation A taux de change historiques, les charges d’exploitation, hors « autres produits, nets », ont augmenté de 4 % pour atteindre 241 millions de dollars US en 2005, contre 231 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, les charges d’exploitation ont augmenté de 3 % à 241 millions de dollars US en 2005 contre 234 millions de dollars US en 2004. Cette augmentation, similaire à celle du chiffre d’affaires, témoigne du strict contrôle exercé sur les coûts au cours de l’exercice, en particulier les frais administratifs, alors que nous avons supporté pour la première fois sur une année entière les coûts supplémentaires induits par notre accession au statut de société indépendante et cotée en bourse. 82 Frais d’études et de recherche A taux de change historiques, les frais d’études et de recherche ont augmenté de 5 % pour atteindre 67 millions de dollars US en 2005, contre 64 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, ces frais ont augmenté de 4 %, s’élevant à 67 millions de dollars US en 2005 contre 65 millions de dollars US en 2004. Le montant comptabilisé au titre de l’exercice 2005 tient compte des crédits d’impôt recherche obtenus en France, pour environ 2 millions de dollars, enregistrés en déduction des dépenses. L’investissement brut en études et recherche s’est donc élevé à 69 millions de dollars US, en augmentation de 4 millions de dollars US sur l’année précédente à taux de change historiques, soit 6 %. Cet effort supplémentaire a bénéficié à toutes les applications des cartes à microprocesseur, et en particulier aux lignes de produits « téléphonie mobile » et « secteur public, accès aux réseaux et divers », en réponse à la forte demande d’innovations en applications nouvelles exprimée par nos clients ou identifiée par nos équipes de marketing auprès de ces derniers et dans nos centres de recherche. En application des normes comptables IFRS, certains frais de développement relatifs à des applications de téléphonie mobile de troisième génération et d’accès aux réseaux ont été immobilisés, à hauteur de 2 millions de dollars US, soit le même montant qu’en 2004. Frais commerciaux A taux de change historiques, les frais commerciaux ont augmenté de 3 % pour atteindre 114 millions de dollars US en 2005, contre 111 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, ces frais ont augmenté de 1 % s’élevant à 114 millions de dollars US en 2005 contre 113 millions de dollars US en 2004. Cette stabilité des dépenses malgré les coûts supplémentaires liés d’une part au renforcement des équipes de marketing, de vente et de support aux clients dans les pays à forte croissance d’Europe de l’Est, d’Afrique, du Moyen Orient et d’Amérique Latine, d’autre part à l’intensification des efforts commerciaux dans le domaine de l’identité et de la sécurité, traduit le contrôle très strict exercé au siège et dans les régions sur les frais de fonctionnement des structures existantes. Frais généraux et administratifs A taux de change historiques, les frais généraux et administratifs ont enregistré une hausse de 5 % représentant 59 millions de dollars US en 2005, contre 56 millions de dollars US en 2004. A taux de change constants, l’augmentation s’élève à 3 %, soit 59 millions de dollars US en 2005 contre 57 millions de dollars US en 2004. Cette augmentation en 2005 reflète l’impact en année pleine des frais généraux et administratifs supplémentaires encourus par Gemalto depuis son accession le 18 mai 2004 au statut de société indépendante et cotée en bourse. Gemalto, en tant que division intégrée au sein du groupe Schlumberger, bénéficiait jusqu’à cette date des économies réalisées grâce aux prestations rendues à l’échelle plus importante du groupe Schlumberger par ses services centraux en matière juridique, fiscale, comptable, d’audit interne, de gestion du personnel, d’épargne salariale et de retraite, de gestion du parc immobilier, d’assurance, de technologie de l’information, de gestion de la trésorerie et par certaines autres fonctions administratives. Autres produits et charges opérationnels, net A taux de change historiques, les autres charges nettes ont atteint 0,2 million de dollars US en 2005 contre un produit net de 4 millions de dollars US en 2004, constitué pour l’essentiel du montant reçu en règlement final d’un litige avec le Groupe Bull relatif à l’acquisition de son activité de cartes à puce CP8 en 2001. Résultats financiers Un résultat financier positif de 1,4 million de dollars US a été enregistré en 2005, contre un résultat financier négatif de 6 millions de dollars US en 2004. Le résultat financier positif enregistré en 2005 rend compte d’une part de la trésorerie nette positive de Gemalto, en forte augmentation sur l’exercice, qui a permis à Gemalto de générer des produits financiers supérieurs aux charges d’intérêts enregistrées sur les lignes de crédit maintenues au bénéfice de certaines entités du groupe Gemalto, et d’autre part de la gestion rigoureuse de l’exposition aux risques de change. Ainsi les produits d’intérêt nets se sont élevés à 3,9 millions de dollars US en 2005 contre des charges d’intérêt nettes de 0,3 millions de dollars US en 2004. Les pertes de change nettes et les charges associées aux instruments de 83 couverture contre les risques de change ont diminué pour atteindre 2,6 millions de dollars US en 2005, contre 5,7 millions de dollars US en 2004. Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence La quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence revenant à Gemalto s’est élevée à 1,1 millions de dollars US en 2005, contre 0,3 million de dollars US en 2004. Impôts sur les bénéfices Une charge d’impôts de 23 millions de dollars US a été enregistrée en 2005, contre une charge d’impôts de 26 millions de dollars US en 2004. Malgré une contribution géographique des régions au résultat avant impôt moins favorable, la baisse du taux effectif d’imposition à 28,2 % en 2005 contre 31,2 % en 2004 s’explique par les variations des différents éléments de rapprochement entre les taux d’imposition statutaires et les taux effectifs, dont le détail est fourni à la note 27 dans la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2005 » de la Partie II. Intérêts minoritaires La part du résultat net attribuable aux intérêts minoritaires a augmenté à 2,2 millions de dollars US en 2005, contre 0,7 million de dollars US en 2004, du fait essentiellement d’un élément exceptionnel lié au rachat en mai 2005 des 49 % du capital détenus par nos partenaires dans l’une de nos joint-ventures en Chine. 9.6.2. Exercice clos le 31 décembre 2003 comparé à l’exercice clos le 31 décembre 2004 Chiffre d’affaires et marge brute A taux de change historiques, le chiffre d’affaires de Gemalto a augmenté de 25 % pour atteindre 960 millions de dollars US en 2004, contre 768 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 19 % pour atteindre 960 millions de dollars US en 2004, contre 807 millions de dollars US en 2003. La marge brute a augmenté de 32 %, s’élevant à 315 millions de dollars US en 2004 contre 238 millions de dollars US en 2003, à taux de change historiques comme à taux constants. Les commentaires qui suivent portent sur des résultats à taux de change constants, sauf indication contraire. Chiffre d’affaires et marge brute par segment Segment Cartes A taux de change historiques, le chiffre d’affaires du segment Cartes a augmenté de 23 % pour atteindre 883 millions de dollars US en 2004, contre 717 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 17 % pour atteindre 883 millions de dollars US en 2004, contre 752 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation du chiffre d’affaires du segment Cartes a concerné l’ensemble des lignes de produits, excepté les cartes téléphoniques prépayées. A taux de change historiques, la marge brute du segment Cartes a augmenté de 31 % pour atteindre 297 millions de dollars US en 2004, contre 227 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, la marge brute a progressé de 32 % pour atteindre 297 millions de dollars US en 2004, contre 226 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation s’explique par la hausse de la marge brute dans toutes les lignes de produits, excepté les cartes téléphoniques prépayées. Téléphonie mobile A taux de change historiques, le chiffre d’affaires de la ligne de produits « téléphonie mobile » a augmenté de 24 % pour atteindre 549 millions de dollars US en 2004, contre 444 millions de dollars US en 2003. A taux de change 84 constants, ce chiffre d’affaires a progressé de 19 % (549 millions de dollars US en 2004, contre 460 millions de dollars US en 2003). La croissance a été forte dans toutes les régions, s’établissant à 32 % dans la zone NSA, 17 % en Asie et 15 % dans la zone EMEA. Cette progression s’explique par une augmentation des volumes et par une évolution favorable du mix produits, partiellement compensée toutefois par la diminution des prix de vente moyens des cartes SIM. Le volume des ventes de cartes SIM a augmenté de manière significative en 2004 dans l’ensemble des régions couvertes. Cette augmentation des ventes de cartes SIM à 257 millions d’unités vendues dans l’année s’est traduite par une progression du chiffre d’affaires de 167 millions de dollars US en 2004. En terme de nombre de cartes vendues, la croissance a été plus forte dans la zone NSA, en particulier en Amérique Latine reflétant à la fois l’accélération de la transition vers la norme GSM mise en œuvre par les principaux opérateurs d’Amériques du Nord et Latine, et une augmentation du nombre d’abonnés des opérateurs de téléphonie mobile GSM existants. L’augmentation des volumes vendus a été également forte en Asie, en particulier en Inde et en Asie du Sud-Est, en raison d’une pénétration accrue des réseaux de téléphonie mobile GSM et de la substitution des cartes à gratter par des cartes SIM à microprocesseur engagée par certains opérateurs. Enfin les volumes ont également crû fortement dans la zone EMEA, en raison d’une pénétration accrue des téléphones mobiles GSM en Europe de l’Est, en Europe Centrale et en Afrique, de l’introduction de nouvelles offres de services à travers l’Europe et du début du déploiement de la technologie de téléphonie mobile de troisième génération (3G). L’évolution du mix produits a eu également un impact positif sur le chiffre d’affaires de cette ligne de produits, contribuant à la croissance de ce dernier à hauteur de 92 millions de dollars US. En 2004, dans le contexte décrit cidessus de forte croissance des volumes vendus, la part des produits haut de gamme s’est accrue pour constituer 27 % des volumes vendus (14 % en 2003), au détriment des produits milieu de gamme dont la part a décru (49 % des volumes vendus en 2004 contre 57 % en 2003) et, à un degré moindre, des produits d’entrée de gamme qui ont représenté 24 % des volumes vendus (29 % en 2003). La moindre diminution de la part des produits d’entrée de gamme s’explique par la forte augmentation des livraisons en Asie, en particulier pour satisfaire la demande née de l’expansion de la téléphonie mobile dans la région, notamment en Asie du Sud-Est et en Inde, et celle des opérateurs engagés dans la substitution des cartes à gratter par des cartes à microprocesseur. Toutes les régions ont contribué à l’amélioration du mix produits ; celle-ci a été particulièrement prononcée dans la zone NSA au quatrième trimestre. L’effet positif de l’accroissement des volumes et d’un mix produits plus favorable sur le chiffre d’affaires a été toutefois partiellement atténué par l’érosion des prix de vente des cartes SIM de même type dans toutes les régions, évolution habituelle pour ce type de produits. D’autre part, le poids de l’Asie dans le total des volumes vendus s’est accru au second semestre de 2004 par rapport au second semestre 2003, en raison des plus grandes quantités de cartes d’entrée de gamme livrées dans la région, comme décrit ci-dessus. Or les prix de ventes sont moins élevés en Asie que dans les autres régions, en raison de la taille des contrats et de coûts de production plus bas. En conséquence, la plus forte contribution de l’Asie au total des volumes vendus en 2004 a mécaniquement pesé sur le prix de vente moyen par rapport à celui de 2003. Le prix de vente moyen global des cartes SIM, qui intègre l’effet de l’évolution du mix produits, a diminué de 13 % à taux de change constants en 2004 par rapport à 2003. Cette diminution a été plus prononcée en Asie et dans la zone EMEA. En Asie, bien que l’amélioration de la composition des ventes se soit accélérée au quatrième trimestre sur l’ensemble de la zone, l’évolution globalement plus lente du mix produits sur l’année, notamment en Chine, n’a que partiellement compensé l’effet sur les prix d’une concurrence accrue. L’évolution favorable du mix produits sur l’année a été plus marquée dans la zone EMEA, où l’adoption par les opérateurs de cartes plus sophistiquées a permis de limiter l’impact des baisses de prix sur le prix de vente moyen. L’amélioration du mix produits a été la plus forte dans la zone NSA grâce aux actions menées auprès de nos clients pour qu’ils adoptent massivement nos cartes haut de gamme, ce qu’ils ont fait au deuxième semestre. En conséquence, cette région a enregistré la plus faible diminution du prix de vente moyen. Le chiffre d’affaires des cartes à gratter a diminué pour atteindre 15 millions de dollars US en 2004 contre 21 millions de dollars US en 2003 à taux de change historiques (22 millions de dollars US à taux de change constants), en raison principalement d’une baisse des volumes. Le chiffre d’affaires provenant des services et des applications pour logiciels (notamment ceux vendus séparément des cartes) a augmenté de 6 millions de dollars US, les trois régions contribuant à parts égales à cette progression. 85 A taux de change historiques, la marge brute de la ligne de produits « téléphonie mobile » a augmenté de 33 % pour atteindre 214 millions de dollars US en 2004, contre 161 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, la marge brute a progressé de 34 % pour atteindre 214 millions de dollars US en 2004, contre 160 millions de dollars US en 2003. Le taux de marge brute a atteint 39 % en 2004, contre 36 % en 2003. Cette augmentation s’explique principalement par l’amélioration du mix produits et par la diminution des coûts de production unitaires, dont les effets ont plus que compensé les effets défavorables de la baisse des prix de vente, y compris sur les produits d’entrée de gamme. La baisse des coûts de production unitaires provient essentiellement de la diminution du prix d’achat des puces de silicium, conséquence de la politique d’approvisionnement diversifiée de Gemalto et de la forte augmentation des volumes achetés, des actions spécifiques engagées pour assurer la rentabilité des produits d’entrée de gamme et enfin de l’amélioration de l’absorption des coûts fixes, conséquence de l’augmentation des volumes produits et d’une meilleure utilisation des capacités de production. Services financiers A taux de change historiques, le chiffre d’affaires de la ligne de produits « services financiers » a augmenté de 22 % à 196 millions de dollars US en 2004, contre 160 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse de 13 % à 196 millions de dollars US en 2004, contre 174 millions de dollars US en 2003. La forte croissance des ventes dans la zone EMEA représente l’essentiel de cette augmentation, alors que la zone NSA enregistrait une croissance plus modérée et l’Asie une sensible diminution au premier semestre, partiellement compensée par une forte amélioration au cours du second semestre. La croissance du chiffre d’affaires de la ligne de produits « services financiers » reflète les effets combinés d’une forte augmentation du volume des ventes de cartes à microprocesseur (pour 31 millions de dollars US) et d’une augmentation du prix de vente moyen (pour 2 millions de dollars US), effets favorables partiellement atténués par un mix produits moins favorable (pour 7 millions de dollars US). L’augmentation du volume des ventes de cartes à microprocesseur est due à l’accélération de la migration vers la norme EMV au Royaume-Uni, qui a généré une forte demande de la part des établissements financiers de cette zone. Le mix produits moins favorable rend compte de la forte augmentation de la part des cartes EMV vendues au Royaume-Uni dans le total des ventes : le prix de vente moyen de ces produits est plus bas en comparaison des autres cartes à microprocesseur livrées en raison des moindres fonctionnalités requises et de la forte concurrence sur ce marché à fort volume. A taux de change historiques comme à taux de change constants, la marge brute a augmenté pour atteindre 42 millions de dollars US en 2004, contre 27 millions de dollars US en 2003. Les taux de marge brute ont progressé pour atteindre 21 % en 2004 contre 17 % en 2003 à taux de change historiques et 16 % en 2003 à taux de change constants. Cette amélioration est due principalement à la forte augmentation des volumes de cartes à microprocesseur livrées (en particulier au Royaume-Uni), qui s’est traduite par une meilleure absorption des coûts fixes de production et une baisse des coûts d’approvisionnement en composants. L’augmentation de la marge brute reflète également les gains de productivité obtenus dans la fabrication, la chaîne logistique et les services de personnalisation spécifiques à cette ligne de produits. Les charges de dépréciation enregistrées au second semestre et décrites dans la Partie II, Section 9.3 - « Principaux facteurs déterminant la marge brute » - « Charges exceptionnelles, charges de restructuration et de dépréciation » ont atténué l’effet favorable d’une moindre allocation de certains frais généraux de production à cette ligne de produits par rapport à 2003. Secteur public, accès aux réseaux et divers A taux de change historiques, le chiffre d’affaires dans cette ligne de produits a augmenté de 57 % représentant 98 millions de dollars US en 2004, contre 63 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, la hausse atteint 49 % soit 98 millions de dollars US en 2004, contre 66 millions de dollars US en 2003. Hors incidence des redevances des droits de propriété intellectuelle, dont le montant s’est élevé à 28 millions de dollars US contre 10 millions de dollars US en 2003, et à taux de change historiques, le chiffre d’affaires de la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers » a augmenté de 33 % à 70 millions de dollars US en 2004, contre 53 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, le chiffre d’affaires hors redevances a augmenté de 26 % pour atteindre 70 millions de dollars US en 2004 contre 56 millions de dollars US en 2003. Cette progression est due, pour 8 millions de dollars US, à la forte augmentation des ventes de cartes à microprocesseur pour la télévision payante dans la zone EMEA et, pour 6 millions de dollars US, à l’augmentation des livraisons de cartes à microprocesseur, des lecteurs de cartes et des services associés pour l’accès aux réseaux numériques dans 86 les zones NSA et EMEA. La croissance du chiffre d’affaires dans les applications d’accès aux réseaux reflète la forte demande du ministère américain de la défense et d’autres administrations américaines, ainsi que la fourniture de badges d’accès, de lecteurs de cartes et services associés à certaines grandes sociétés dans les deux zones. Le chiffre d’affaires dans le secteur public et les transports est resté stable, la diminution de 4 millions de dollars US enregistrée dans la zone EMEA, notamment en raison d’une baisse du chiffre d’affaires réalisé avec l’administration de la santé française, ayant été compensée par les augmentations enregistrées dans les zones NSA et Asie : les livraisons à l’administration de la santé de Porto Rico expliquent, pour partie, la progression dans la zone NSA et les fournitures de modules pour l’administration des transports de Séoul (Corée du Sud) ont largement contribué à l’augmentation des ventes en Asie. A taux de change historiques, Gemalto a enregistré une marge brute de 38 millions de dollars US en 2004 dans la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers », à comparer à une marge brute de 30 millions de dollars US en 2003, représentant une augmentation de 26 %. A taux de change constants, la marge brute a augmenté de 29 %, à 38 millions de dollars US en 2004 contre 29 millions de dollars US en 2003. Le taux de marge brute en 2004 s’élevait à 38 % contre 45 % en 2003. La diminution du taux de marge en 2004 s’explique principalement par un mix produits moins favorable dans les applications de télévision payante et d’accès aux réseaux numériques, par rapport à celui particulièrement favorable en 2003. Elle est due également à une diminution du prix moyen de vente de certains produits aux fonctionnalités réduites et de très grands volumes dans le secteur public. Cartes téléphoniques prépayées A taux de change historiques, le chiffre d’affaires a diminué de 20 % pour atteindre 40 millions de dollars US en 2004, contre 50 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, la baisse s’élève à 24 %, le chiffre d’affaires atteignant 40 millions de dollars US en 2004, contre 52 millions de dollars US en 2003. Cette baisse provient principalement d’une diminution des prix de vente moyens, à hauteur de 8 millions de dollars US, et des volumes, à hauteur de 3 millions de dollars US, conséquences de la baisse continue de la demande mondiale pour ces produits, en particulier en Asie et dans la zone EMEA. Les volumes livrés ont ainsi diminué fortement en Asie et, à un degré moindre, dans la zone EMEA, où la baisse des prix de vente a en revanche été plus prononcée. Les volumes livrés ont cependant augmenté dans la zone NSA, traduisant à la fois une diminution moins forte de la demande dans certains pays d’Amérique Latine et le résultat de l’approche sélective de Gemalto sur ce marché. A taux de change historiques, la marge brute provenant de la ligne de produits « cartes téléphoniques prépayées » a diminué de 67 % pour atteindre 3 millions de dollars US en 2004, contre 9 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, la marge brute a diminué de 66 % pour atteindre 3 millions de dollars US en 2004, contre 9 millions de dollars US en 2003. En 2004, le taux de marge brute était de 8 %, contre 17 % en 2003. La baisse de la marge brute est principalement due à des prix de vente moyens plus faibles. Segment Terminaux de Paiement A taux de change historiques, le chiffre d’affaires du segment Terminaux de Paiement a atteint 77 millions de dollars US en 2004, contre 51 millions de dollars US en 2003, soit une progression de 52 %. A taux de change constants, le chiffre d’affaires a augmenté de 41 % pour atteindre 77 millions de dollars US en 2004, contre 55 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation est essentiellement due au succès rencontré par les produits et services de Gemalto auprès des institutions financières de la zone EMEA engagées dans la migration vers la norme EMV, en particulier en France et au Royaume-Uni. Le chiffre d’affaires a aussi progressé en Asie, à un rythme moins soutenu toutefois, grâce en particulier à la mise en place de structures de services et de support technique adaptées. A taux de change historiques, la marge brute du segment Terminaux de Paiement a augmenté de 58 % à 18 millions de dollars US en 2004 contre 11 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, la marge brute a augmenté de 47 % à 18 millions de dollars US en 2004 contre 12 millions de dollars US en 2003. Le taux de marge brute en 2004 s’élevait à 23 % contre 22 % en 2003, traduisant une forte amélioration au cours des trois derniers trimestres après que Gemalto ait recentré ses activités sur les zones géographiques où les caractéristiques de ses produits et services sont particulièrement bien adaptées aux besoins de ses clients. 87 Charges d’exploitation A taux de change historiques, les charges d’exploitation ont augmenté de 20 % pour atteindre 229 millions de dollars US en 2004, contre 190 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, les charges d’exploitation ont augmenté de 13 % à 229 millions de dollars US en 2004 contre 203 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation, à comparer à celle du chiffre d’affaires qui est de 25 % à taux de change courants et de 19 % à taux de change constants, s’explique principalement par un investissement accru en recherche et développement, par le renforcement des capacités de marketing, de vente et de support technique pour soutenir la croissance de l’activité et l’expansion géographique et par les coûts administratifs supplémentaires induits par l’accession de Gemalto au statut de société indépendante et cotée en bourse. Frais d’études et de recherches A taux de change historiques, les frais d’études et de recherches ont augmenté de 30 % pour atteindre 64 millions de dollars US en 2004, contre 49 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, ces frais ont augmenté de 20 % s’élevant à 64 millions de dollars US en 2004, contre 53 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation est essentiellement due à l’investissement supplémentaire décidé en réponse à la forte demande d’innovations en applications nouvelles exprimée par nos clients ou identifiée par les équipes de marketing auprès de ces derniers et dans les centres de recherche. Cet effort bénéficie à toutes les applications des cartes à microprocesseur, et en particulier aux lignes de produits « téléphonie mobile » et « secteur public, accès aux réseaux et autres ». En application des normes comptables généralement admises aux États-Unis, des dépenses de développement d’applications de troisième génération de téléphonie mobile à hauteur de 2 millions de dollars US ont été immobilisées, soit le même montant qu’en 2003. Frais commerciaux A taux de change historiques, les frais commerciaux et de marketing ont augmenté de 19 % pour atteindre 110 millions de dollars US en 2004, contre 92 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, ces frais ont augmenté de 12 % s’élevant à 110 millions de dollars US en 2004 contre 98 millions de dollars US en 2003. Une part importante de cette augmentation a été dirigée vers les équipes de support technique aux clients sur le terrain, afin d’assurer le déploiement rapide des applications liées aux cartes haut de gamme en téléphonie mobile auprès des clients qui ont été réceptifs aux propositions marketing et commerciales de Gemalto pour ces produits. Frais généraux et administratifs A taux de change historiques, les frais généraux et administratifs ont enregistré une hausse de 12 % représentant 55 millions de dollars US en 2004, contre 49 millions de dollars US en 2003. A taux de change constants, l’augmentation s’élève à 6 %, soit 55 millions de dollars US en 2004 contre 52 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation reflète les frais généraux et administratifs supplémentaires encourus par Gemalto depuis son accession le 18 mai 2004 au statut de société indépendante et cotée en bourse. Gemalto, en tant que division intégrée au sein du groupe Schlumberger, bénéficiait jusqu’à cette date des économies réalisées grâce aux prestations rendues à l’échelle plus importante du groupe Schlumberger par ses services centraux en matière juridique, fiscale, comptable, d’audit interne, d’épargne salariale et de retraite, de gestion du parc immobilier, d’assurance, de technologie de l’information, de gestion de la trésorerie et par certaines autres fonctions administratives. Le compte de résultat pro forma pour l’exercice 2003, publié au chapitre 5.1.2.2 Principaux Etats Financiers Pro Forma du Document de Base enregistré par l’AMF le 22 Mars 2004 sous le numéro I.04-037, intégrait une estimation faite par Gemalto des frais généraux et administratifs supplémentaires que Gemalto aurait encourus si elle avait opéré sous la forme d’une entité distincte, autonome et cotée pendant toute l’année 2003. Cette estimation s’élevait à 5 millions de dollars US, pour le niveau de chiffre d’affaires et aux taux de change moyens de l’exercice 2003. L’augmentation des frais administratifs effectivement enregistrés en 2004 à taux de change constants est donc conforme à l’estimation fournie dans le compte de résultats pro forma pour l’exercice 2003. 88 Produits (frais) financiers nets Des produits financiers de 0,3 million de dollars US ont été enregistrés en 2004, contre des frais financiers de 5,3 millions de dollars US en 2003. Les produits financiers enregistrés en 2004 rendent compte de la situation de trésorerie nette positive dont a bénéficié Gemalto dès le début de l’exercice en préparation de son introduction en bourse, conformément à l’engagement de Schlumberger de doter Gemalto d’une trésorerie nette positive de 45 millions de dollars US au moment de l’opération. Cette trésorerie s’est améliorée de façon continue au cours de l’exercice et a été investie en placements à court terme, permettant à Gemalto de générer des produits financiers supérieurs aux charges d’intérêts encourues sur les lignes de crédit qu’elle a parallèlement ouvertes ou maintenues au bénéfice de certaines entités du groupe. Autres produits, nets A taux de change historiques, les autres produits ont atteint 4,3 millions de dollars US en 2004 contre 1,7 million de dollars US en 2003. L’augmentation en 2004 correspond au produit net reçu en règlement final d’un litige avec le Groupe Bull relatif à l’acquisition de son activité de cartes à puce CP8 en 2001. Produits (charges) d’impôts Une charge d’impôts de 25 millions de dollars US a été enregistrée en 2004, contre une charge d’impôts de 7 millions de dollars US en 2003. Cette augmentation est consécutive globalement à l’amélioration de la rentabilité des activités. La hausse du taux effectif d’imposition à 29,9 % en 2004 contre 20,1 % en 2003 s’explique par une croissance plus forte de l’activité dans les zones EMEA et NSA, où les taux d’imposition nominaux sont plus élevés, et une augmentation moins forte en comparaison de l’activité en Asie, où les taux d’imposition sont généralement moins élevés. Intérêts minoritaires La part liée aux intérêts minoritaires, à taux de change historiques, a diminué à 0,7 million de dollars US en 2004, contre 2,4 millions de dollars US en 2003, du fait de la diminution des résultats nets générés dans les entreprises communes en Chine. 9.7. ENGAGEMENTS HORS BILAN Les engagements hors bilan de Gemalto sont constitués principalement de baux et d’engagements locatifs dans le cadre de contrats de location non résiliables relatifs essentiellement à des biens immobiliers et des équipements pour les locaux qu’occupe Gemalto. Le montant total des engagements pour les exercices 2006 et au-delà s’élève à 135 millions de dollars US. Les charges locatives afférentes aux contrats de location dans lesquels Gemalto est engagée se sont élevées à 16 millions de dollars US en 2005, à 13 millions de dollars US en 2004 et à 10 millions de dollars US en 2003. Au 31 décembre 2005, le montant des garanties bancaires, constituées principalement de garanties de bonne exécution contractuelle et de cautions de soumission d’offres émises dans le cadre d’appels d’offres, s’élevait à 21 millions de dollars US. Ces garanties sont émises par Gemalto dans le cadre normal de ses activités pour garantir des offres ou des contrats commerciaux. Ces garanties ne sont exercées que si Gemalto faillit à ses engagements. Selon les dispositions des contrats avec ses fournisseurs de microprocesseurs, nous nous sommes engagés à acquérir la totalité des produits constituant des stocks de sécurité réservés chez ces fabricants dans un délai d’un an à compter de leur mise à disposition. Au 31 décembre 2005, l’engagement correspondant, évalué au prix moyen d’achat estimé, s’élève à 19 millions de dollars US (voir note 30 dans la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » de la Partie II). Nous n’avons aucun autre engagement hors bilan significatif. 89 9.8. RISQUES DE MARCHÉ Risques généraux et gestion des risques Notre politique de gestion des risques a fait partie intégrante de la politique globale de Schlumberger jusqu’à l’introduction en bourse, y compris la gestion centralisée de la trésorerie qui couvrait la gestion de son exposition aux risques de change et risques de contrepartie. En conséquence, au cours de l’exercice 2003, il était impossible d’identifier de façon précise les opérations de couverture correspondant à notre périmètre pour les périodes concernées, à l’exception de nos procédures d’évaluation des engagements contractuels, qui prévoyaient des mécanismes d’autorisation de la direction préalables à la conclusion de contrats. En revanche, en préparation de son introduction en bourse, Gemalto a directement pris en charge dès le début de l’année 2004 la gestion de ses risques de change et mis en place ses propres opérations de couverture. De même, un service de gestion centralisé de la trésorerie a été mis en place par Gemalto au cours de l’année 2004, lui permettant d’assurer en propre la gestion de sa trésorerie depuis l’introduction en bourse. Dans le cadre de ce processus, Gemalto établit une stratégie concernant les risques financiers et qui définit des limites d’acceptation des risques et des méthodes d’identification et de gestion de ces risques. Les principaux risques auxquels Gemalto est exposée sont les risques de change et les risques de contrepartie clients. Gestion de l’exposition aux risques de fluctuation des taux de change Nous disposons de sites de production et d’études et de recherches dans neuf pays et commercialisons nos produits et ses services dans plus de 100 pays. Nous utilisons principalement les devises locales comme monnaie fonctionnelle. Les ventes sont donc effectuées dans la devise du lieu de livraison ou, dans certains cas, dans l’une des principales devises, tel que le dollar US ou l’euro, tandis que les coûts de production sont supportés dans la devise du lieu des sites de production. Nous achetons nos fournitures, notamment les puces électroniques, en dollars US ou en euros. Bien que nous cherchons à faire correspondre les devises dans lesquelles nous comptabilisons nos produits et supportons nos dépenses afin de réduire mécaniquement notre exposition aux variations de change, ces variations peuvent affecter nos résultats. Par ailleurs, nous comptabilisons nos actifs et nos passifs en monnaies locales qui sont ensuite converties en dollar US au taux de change en vigueur à la date de clôture. La dépréciation du dollar US par rapport aux autres monnaies fonctionnelles utilisées par Gemalto accroît le montant des éléments figurant au bilan et les produits et charges comptabilisées dans ces devises, alors que l’appréciation du dollar US réduit ce montant. Les principales monnaies fonctionnelles autres que le dollar US dans lesquelles opèrent les entités de Gemalto sont l’euro, la livre sterling, le renmimbi chinois, le peso mexicain et le real brésilien. Gemalto n’a pas couvert jusqu’à ce jour les risques liés aux variations de parité entre la monnaie chinoise et le dollar US, car la parité du renmimbi chinois était liée à celle du dollar US jusqu’en juillet 2005, et est liée depuis à celle d’un panier de monnaies étrangères dominé par quatre monnaies incluant le dollar US, limitant ainsi à une très faible amplitude ses variations de parité avec le dollar US. Gemalto couvre systématiquement, au mois le mois, le risque de conversion des actifs et passifs d’un montant significatif libellés dans des monnaies autres que les monnaies fonctionnelles des entités qui composent le groupe. Une procédure financière organise la collecte et la consolidation des expositions du groupe, et des instruments de couverture, quasi-exclusivement des contrats d’achats et de ventes de devises à terme, sont pris pour compenser les effets des variations des parités des monnaies considérées sur les expositions nettes du groupe. Au cours de l’année 2005, la principale exposition bilantielle nette de Gemalto telle qu’établie à la fin de chaque mois consistait en un passif net libellé en euro pour un montant de 25 millions d’euros (30 millions de dollars US) en moyenne. Gemalto s’est donc couverte en se portant acquéreuse à la fin de chaque mois d’euros livrables contre des dollars US à la fin du mois suivant. Les autres expositions principales de Gemalto à ce même risque de change portent principalement sur les actifs et passifs libellés dans les monnaies suivantes : yen japonais, livre sterling, rouble russe, roupie indienne et ringgit 90 malaisien. Le montant total moyen sur l’année des expositions cumulées sur ces cinq monnaies a représenté un total de 18 millions de dollars US. De plus, Gemalto était exposée en 2005 sur ses actifs libellés en renmimbi chinois à hauteur de 186 millions (16 millions de dollars US) en moyenne, exposition qu’elle a décidé de ne pas couvrir pour les raisons exposées cidessus. Les fluctuations de change ont eu, et peuvent encore avoir à l’avenir, un impact significatif sur notre situation financière et sur la comparabilité des résultats d’un exercice à l’autre. L’exposition aux fluctuations monétaires du résultat et des flux de trésorerie de Gemalto et les actions entreprises pour la limiter et en réduire les effets sont décrites dans la Partie II, Section 9.4 - « Autres facteurs déterminant le résultat » - « Incidence des taux de change » et dans les notes 2.4, 5.1, 5.2 et 18 sous la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » de la Partie II. D’autre part, Gemalto conclut des contrats de couverture de change afin d’atténuer, en tout ou partie, les effets négatifs des variations des taux de change sur certains postes de bilan ainsi que sur les résultats et les flux de trésorerie. Nous ne pouvons toutefois pas garantir que notre stratégie de couverture sera efficace ou que les pertes liées aux fluctuations de change pourront être réduites ou anticipées avec exactitude. Nous n’avons pas l’intention de conclure de tels contrats à des fins spéculatives. Concentration du risque de contrepartie Les créances clients sont la principale source de risque de contrepartie. Nous constituons des provisions pour créances douteuses en fonction d’une évaluation du risque de non-recouvrement réalisée périodiquement ou lorsqu’un événement rend incertain le recouvrement d’une créance. En outre, nous évaluons régulièrement la solvabilité de nos clients. 9.9. PRINCIPES ET ESTIMATIONS COMPTABLES Pour la préparation d’états financiers conformes aux principes comptables IFRS, nous sommes amenés à procéder à certaines estimations et à retenir certaines hypothèses ayant un effet sur les montants figurant dans les états financiers combinés et consolidés et les notes annexes. Nous évaluons régulièrement les principales estimations, notamment s’agissant de la constatation du chiffre d’affaires, des créances douteuses, de la valorisation des stocks et des titres de placement, de l’évaluation des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles, des provisions pour impôts, de la réalisation des impôts différés, des actifs et passifs éventuels et des litiges ainsi que des hypothèses actuarielles retenues pour la détermination des engagements au titre des plans de retraite. Nous fondons ces estimations sur notre expérience passée ainsi que sur diverses autres hypothèses que nous jugeons raisonnables de retenir selon les circonstances. Ces estimations permettent d’apprécier le caractère approprié de la valeur comptable des éléments d’actif et de passif. Les montants ou valeurs réels diffèrent de ces évaluations. Les principales appréciations, hypothèses et évaluations utilisées pour l’élaboration des états financiers combinés et consolidés de Gemalto sont présentées ci-dessous. Constatation du chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires généré par les ventes de produits est généralement constaté lors de la livraison du produit à l’acheteur, à condition qu’il existe une preuve tangible de la vente, que la propriété et les risques aient été transférés au client, que le prix de la vente soit fixé ou soit déterminable et que le recouvrement de la créance soit raisonnablement garanti. Sont considérés comme preuves tangibles d’une vente : un bon de commande ferme, un contrat de licence signé ou tout contrat écrit. S’agissant des opérations pour lesquelles le droit de propriété n’est pas transféré au moment de l’expédition, le produit de la vente est constaté lorsque ledit droit est effectivement transféré aux clients. Une dotation à la provision pour garanties est enregistrée, le cas échéant, lorsque le produit de la vente est constaté. Le montant est jugé fixé ou déterminable en fonction notamment des modalités de paiement. Les conditions de recouvrement sont évaluées à l’aide de différents critères, notamment l’historique des transactions avec le client et sa solvabilité. Nous ne demandons pas à nos clients qu’ils nous accordent des sûretés. Si nous 91 jugeons que le recouvrement n’est pas suffisamment garanti, nous ne procéderons à la constatation du produit de la vente qu’au moment de l’encaissement. S’agissant de la vente de services, le chiffre d’affaires généré est constaté dès que la prestation de service est réalisée et que le recouvrement de la créance correspondante est raisonnablement garanti. Les produits issus de redevances sont constatés lorsqu’ils peuvent être considérés comme acquis et que le recouvrement de la créance qui en résulte est raisonnablement garanti. S’agissant de contrats à prestations multiples, le chiffre d’affaires est constaté au fur et à mesure que les critères pour chacune des prestations, tels que décrits ci-dessus, sont satisfaits. Le chiffre d’affaires est attribué à chaque prestation en fonction de sa juste valeur relative, et à la condition qu’il ne reste plus de prestation non livrée essentielle à l’utilisation des éléments déjà livrés. Le chiffre d’affaires lié à certaines prestations de services est constaté selon le degré d’avancement des prestations. Ces services comprennent le développement de plateformes logicielles. Cette méthode est utilisée lorsque les produits et les charges rattachés à chaque étape du projet peuvent faire l’objet d’une évaluation fiable. L’estimation des produits et des marges est ajustée au fur et à mesure de la réalisation du projet. Les prévisions de résultat sont ajustées par imputation au crédit ou au débit des résultats de la période au cours de laquelle les éléments qui justifient de tels ajustements apparaissent. Les pertes subies au titre de contrats à long terme sont constatées dans la période au cours de laquelle elles deviennent probables et peuvent être raisonnablement estimées. La comptabilisation du chiffre d’affaires de Gemalto, dans son montant ou pour une période donnée, peut varier de manière significative selon les hypothèses et les méthodes d’évaluation retenues par la direction. Impôts sur les sociétés Le résultat de Gemalto était inclus dans les déclarations fiscales consolidées de Schlumberger aux États-Unis jusqu’au 30 avril 2004 et dans les déclarations fiscales de certaines autres filiales étrangères de Schlumberger jusqu’au 31 décembre 2003. La provision pour impôts présentée dans nos états financiers combinés pour l’exercice 2003 a été calculée sur la base de déclarations fiscales autonomes impliquant une évaluation de notre charge d’impôt dans chacun des pays dans lesquels nous sommes implantés. Pour les exercices 2004 et 2005, la provision pour impôts présentée dans nos états financiers consolidés a été calculée sur la base des déclarations fiscales de chaque société du groupe. Le montant effectif de l’impôt est estimé en tenant compte des différences permanentes et temporaires découlant des différences de traitement comptable ou fiscal de certains postes. Une appréciation de la probabilité que les impôts différés actifs puissent être imputés sur des bénéfices imposables futurs est effectuée régulièrement ; en fonction des perspectives de résultat de chaque pays, une provision pour dépréciation est constatée ou éventuellement extournée dans l’hypothèse où la provision avait été constituée antérieurement. Stocks Les stocks sont comptabilisés au plus bas du prix d’acquisition et de la valeur de marché. Nous contrôlons périodiquement la valeur des stocks et réduisons régulièrement la valeur comptabilisée si nous estimons, en fonction des prévisions quant à la demande future et aux conditions du marché, que ces stocks sont excédentaires ou obsolètes. Chaque trimestre, nous vérifions la quantité de stocks disponibles et faisant l’objet d’engagements d’achats fermes et les comparons aux prévisions de demande. Cette demande peut varier sensiblement par rapport aux prévisions : si la demande se révèle inférieure aux prévisions, nous pourrions être amenés à diminuer la valeur comptable des stocks, ce qui serait susceptible d’affecter notre marge brute. 92 Actifs immobilisés Nous réalisons un test d’évaluation de l’écart d’acquisition dans nos livres, de nos éléments d’actif incorporel et de nos autres actifs immobilisés au moins une fois par an, et toutes les fois que des événements nouveaux ou une modification de l’environnement pourraient indiquer que la valeur comptable d’un actif pourrait ne pas être adéquate. Parmi les facteurs qui peuvent nécessiter la mise en œuvre d’un test d’évaluation, figurent : - des performances très insuffisantes par rapport aux résultats prévus initialement ; - des changements significatifs dans l’utilisation des actifs en question ou la stratégie globale de l’entreprise ; - des tendances économiques ou industrielles très dégradées. Lorsque nous estimons que la valeur comptable de l’écart d’acquisition dans nos livres de l’un de nos éléments d’actif incorporel et de nos autres actifs immobilisés n’est pas adéquate en raison d’un ou de plusieurs facteurs d’évaluation y compris ceux indiqués ci-dessus, nous procédons à une dépréciation de cet actif. Cette dépréciation est calculée en fonction de la valeur actuelle des flux de trésorerie nets prévisionnels générés par l’actif considéré, y compris ceux résultant de sa cession. 9.10. NOUVELLES NORMES COMPTABLES La note 2 dans la Partie II, Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » décrit les récentes modifications apportées aux méthodes et pratiques comptables que nous estimons les plus significatives au regard de notre activité. 9.11. CHANGEMENTS OU IMPACTS SUR LA SITUATION FINANCIÈRE ET LE RÉSULTAT D’EXPLOITATION DE L’ÉMETTEUR Les variations dans les ventes ou recettes nettes de l’Emetteur sur les trois derniers exercices sociaux sont présentés et commentés à la Partie II, Section 9.6 - « Résultats des trois exercices clos les 31 décembre 2003, 2004 et 2005 » de ce prospectus. De plus, voir Partie II, Section 20.8 - « Evolution de l’activité de Gemalto » de ce prospectus, dans laquelle le chiffre d’affaires, le résultat d’exploitation et les principaux changements dans la situation financière de l’Emetteur sur le premier trimestre 2006, sont commentés. En outre, aucun facteur de nature gouvernementale, économique, budgétaire, monétaire ou politique n’a influé sensiblement ou pourrait influer sensiblement, de manière directe ou indirecte, sur les opérations de l’Emetteur. 10. TRÉSORERIE ET CAPITAUX 10.1. CAPITAUX DE GEMALTO À COURT ET LONG TERME Nos découverts bancaires et emprunts à court terme s’élevaient aux 31 décembre 2005, 2004 et 2003 à 2 millions de dollars US, 9 millions de dollars US et 22 millions de dollars US, respectivement. Le montant des dettes financières à long terme s’élevait aux mêmes dates à 7 millions de dollars US, 30 millions de dollars US et 2 millions de dollars US, respectivement, après prise en compte du reclassement en « Autres dettes à long terme » effectué en 2004 du financement provenant de la cession avec recours, au profit d’un établissement financier français, de certains contrats de location relatifs au segment Terminaux de Paiement. Nos découverts bancaires et emprunts à court-terme au 31 décembre 2003 consistaient principalement en un emprunt de 19 millions de dollars US octroyé par une banque britannique pour financer les coûts de restructuration des opérations de Felixstowe au Royaume-Uni. Le solde de 3 millions de dollars US au titre des découverts bancaires et emprunts à court terme en cours au 31 décembre 2003 correspondait principalement à des découverts 93 bancaires et emprunts à court-terme souscrits dans le cadre normal de notre activité et à la partie à court terme de nos crédits-baux. Notre endettement à long-terme de 7 millions de dollars US et de 30 millions de dollars US respectivement aux 31 décembre 2005 et 2004 provient de tirages effectués sur le crédit syndiqué mis en place en 2004 et refinancé en 2005 ou d’utilisation de lignes de crédits bancaires négociées au bénéfice de certaines entités non couvertes par la syndication. 10.2. SOURCE ET MONTANT DES FLUX DE TRÉSORERIE DE GEMALTO La trésorerie dégagée par Gemalto au cours de l’exercice 2005 provient principalement des flux de trésorerie d’exploitation, après déduction des investissements, des remboursements d’emprunts et des dividendes payés aux actionnaires minoritaires. Un crédit syndiqué d’un montant de 250 millions de dollars US a été mis en place le 24 août 2005 en remplacement du précédent crédit syndiqué d’un montant de 150 millions de dollars US mis en place le 2 juin 2004. Ce crédit, d’une maturité de 5 ans extensible pour 2 années supplémentaires et utilisable par tirage (« revolving ») est au bénéfice de la société tête de groupe, Gemalto N.V. et de six de ses filiales directes ou indirectes situées en Europe. Le syndicat bancaire bénéficie d’une garantie de la société mère, Gemalto N.V. Le crédit disponible fait l’objet d’une commission d’engagement. Les intérêts applicables aux montants tirés sont variables, et sont basés sur le LIBOR ou l’EURIBOR, selon la devise dans laquelle les montants sont tirés, augmenté d’une marge. L’accord de crédit entre Gemalto et les banques du syndicat prévoit (à titre de « negative covenant ») que les sommes tirées par Gemalto deviendraient exigibles si le montant de son endettement net venait à dépasser deux fois sa marge brute d’exploitation annuelle (EBITDA). Deux des entités de Gemalto bénéficiant du crédit syndiqué disposent également de lignes de crédit bancaire (engagement de crédit-bail, crédit à court terme, découvert et garanties) d’un montant total de 34,5 millions de dollars US, non confirmées à hauteur de 33,2 millions de dollars US. Les entités de Gemalto non parties au crédit syndiqué bénéficient de plusieurs autres lignes de crédit bancaire non confirmées d’un montant total de 64,1 millions de dollars US pour couvrir leurs besoins d’exploitation courants (crédit à court terme, découvert et garanties). Deux des banques prêteuses bénéficient d’une garantie de la société tête de groupe à hauteur de 60 millions de dollars US et l’utilisation de ces lignes n’est assujettie à aucun covenant. Gemalto bénéficiait ainsi au 31 décembre 2005 de lignes de crédit d’un montant total de 348,6 millions de dollars US, utilisées à hauteur de 7,5 millions de dollars US à la même date (0,6 million de dollars US enregistré en découverts bancaires et emprunts à court terme et 6,9 millions de dollars US enregistrés en dettes financières à long terme) (voir Partie II, Section 10.1. - « Capitaux de Gemalto à court et long terme ». La trésorerie dégagée par Gemalto au cours de l’exercice 2004 provient principalement des flux de trésorerie d’exploitation, après déduction des investissements, des recapitalisations et contributions en numéraire effectuées par Schlumberger en préparation de l’introduction en bourse de Gemalto, ainsi que de tirages sur le crédit syndiqué mis en place en 2004 ou d’utilisation de lignes de crédits bancaires négociées au bénéfice de certaines entités non couvertes par le crédit syndiqué. La trésorerie dégagée par Gemalto au cours de l’exercice 2003 provient principalement des flux de trésorerie d’exploitation ainsi que des emprunts bancaires à court terme et des avances consenties par Schlumberger notamment dans le cadre de conventions de gestion de trésorerie centralisée ou sous la forme de prêts intra groupes. 94 Flux de trésorerie Le tableau ci-après présente les flux de trésorerie dégagés par les opérations d’exploitation, d’investissement et de financement au titre de chacun des exercices clos les 31 décembre 2003, 2004 et 2005. Exercice clos le 31 décembre (en millions de dollars US) Trésorerie nette dégagée (absorbée) par les opérations d’exploitation 2003 2004 2004 2005 USGAAP USGAAP IFRS IFRS 84(*) Trésorerie nette dégagée (absorbée) par les opérations d’investissement (16) Trésorerie nette dégagée (absorbée) par les opérations de financement (47)(*) 167 170 106 (39) (37) (33) 42 36 (34) (*) Dans le Document de Base enregistré par l’AMF le 22 mars 2004 sous le numéro 1.04-037, le poste « Dettes à long terme » au bilan incluait pour 14,7 millions de dollars US en 2003 un financement résultant de la cession avec recours, au profit d’un établissement financier français, de certains contrats de locations relatifs au segment Terminaux de Paiement. En raison de la nature non financière de cette dette (qui n’a d’ailleurs pas été considérée comme telle pour la détermination de la position de liquidité nette à la date de l’introduction en bourse), il a été décidé en 2004 de reclasser ces montants de « Dettes à long terme » en « Autres dettes à long terme » au bilan des trois exercices présentés. La comparaison entre les éléments constitutifs des flux de trésorerie au titre des exercices 2003 et 2004 est effectuée sur la base des montants établis selon les normes US GAAP. La comparaison entre les éléments constitutifs des flux de trésorerie au titre des exercices 2004 et 2005 est effectuée sur la base des montants établis selon les normes IFRS. Flux de trésorerie provenant des opérations d’exploitation Les opérations d’exploitation ont dégagé une trésorerie nette positive de 106 millions de dollars US en 2005, contre 170 millions de dollars US en 2004. La trésorerie dégagée par les opérations d’exploitation provient du résultat net qui, après ajustements au titre des éléments sans incidence sur la trésorerie ou reclassés au sein des opérations d’investissement et prise en compte des règlements effectués au titre des impôts sur les bénéfices, a généré un flux positif de 84 millions de dollars US en 2005, contre 122 millions de dollars US en 2004. La variation des actifs et passifs courants a également contribué à l’amélioration de la trésorerie dégagée par les opérations d’exploitation, pour 22 millions de dollars US en 2005 contre 48 millions de dollars US en 2004, après neutralisation des effets de conversion monétaire telle que décrite dans la Partie II, Section 9.4 - « Autres facteurs déterminant le résultat » « Incidence des taux de change ». La nouvelle amélioration de la trésorerie du groupe Gemalto grâce à l’évolution favorable des actifs et passifs courants, après la forte génération de liquidité enregistrée en 2004, confirme le succès des actions continues de maîtrise du besoin en fonds de roulement mises en place par Gemalto au cours des deux derniers exercices. Pour l’exercice 2005, ces actions se sont traduites par: (i) une diminution des stocks de 21 millions de dollars US, contre une augmentation de 11 millions de dollars US en 2004, (ii) une augmentation des dettes d’exploitation de 5 millions de dollars US, contre une augmentation de 54 millions de dollars US en 2004. Les créances ont en revanche légèrement augmenté, diminuant les flux générés par les opérations d’exploitation de 4 millions de dollars US, alors que leur diminution avait contribué à hauteur de 4 millions de dollars à ces mêmes flux en 2004. Flux de trésorerie provenant des opérations d’investissement La trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement s’est élevée à 33 millions de dollars US en 2005, contre 37 millions de dollars US en 2004, montants établis en conformité avec les normes IFRS. Cette diminution est principalement due à une augmentation de 4 millions de dollars US des produits financiers. Les acquisitions d’immobilisations corporelles se sont élevées à 32 million de dollars US en 2005, contre 37 millions de dollars US en 2004. Elles ont consisté principalement en des achats de matériels et équipements destinés 95 à augmenter la capacité de production des usines du groupe, à améliorer la productivité et la qualité des produits, enfin à accroître la souplesse de la structure industrielle. Les acquisitions d’immobilisations incorporelles se sont élevées à 5 millions de dollars US, contre 3 millions de dollars US en 2004. Elles représentent des achats de droits et licenses sur certains logiciels revendus aux clients de Gemalto comme éléments de solutions complètes, ou utilisés par le groupe pour ses propres besoins. Elles incluent pour 2 millions de dollars les frais d’études et de recherche capitalisés, comme décrit dans la note 8 sous la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » de la Partie II. La trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement s’est élevée à 39 millions de dollars US en 2004, contre 16 millions de dollars US en 2003, montants établis en conformité avec les normes US GAAP. Cette augmentation est principalement due à une augmentation de 18 millions de dollars US des dépenses d’investissement en immobilisation. Flux de trésorerie provenant des opérations de financement La trésorerie nette absorbée par les opérations de financement s’est élevée à 34 millions de dollars US en 2005, alors que les opérations de financement avaient généré un flux de trésorerie de 36 millions de dollars US en 2004, montants établis en conformité avec les normes IFRS. En 2005, 30 millions de dollars US ont été consacrés au remboursement de dettes à court terme et d’emprunts à long terme, contre 15 millions de dollars US en 2004. Les dividendes payés aux actionnaires minoritaires se sont élevés à 10 millions de dollars US, alors qu’aucun dividende n’avait été payé en 2004. Le montant élevé des dividendes payés en 2005 inclut le paiement aux actionnaires minoritaires de l’une de nos joint-ventures en Chine des dividendes relatifs aux exercices 2001 à 2003, pour un montant de 9 millions de dollars, effectué concomitamment au rachat de la totalité de leur participation dans la joint-venture. Ces dividendes ont été intégralement remboursés par Schlumberger, conformément à l’engagement pris dans le Contrat de Séparation (tel que ce terme est défini à la Partie II, Section 22 - « Contrats importants »), et ce remboursement est enregistré au tableau consolidé des flux de trésorerie de l’exercice 2005 sous la rubrique « apports ». L’augmentation de capital de l’année 2005 réservée aux salariés dans le cadre du plan d’achat d’actions a généré un flux positif de 2 millions de dollars, contre 7 millions de dollars pour celle réalisée à l’occasion de l’introduction en bourse en 2004. Enfin, en 2005, Gemalto a procédé à des rachats de ses actions, pour couvrir les droits de ses salariés bénéficiaires au titre des stock options attribuées en 2004 et dans le cadre d’un contrat d’apport de liquidité conclu avec une institution financière reconnue. Le montant net de trésorerie utilisé pour ces rachats en 2005 a été de 4 millions de dollars US. Gemalto n’avait procédé à aucun rachat de ses actions en 2004. La trésorerie nette dégagée par les opérations de financement s’est élevée à 42 millions de dollars US en 2004, contre une absorption de 47 millions de dollars US en 2003, montants établis en conformité avec les normes US GAAP. Les flux positifs en 2004 correspondent, à hauteur de 31 millions de dollars US, aux recapitalisations et contributions en numéraire effectuées par Schlumberger en début d’année, en exécution de l’engagement pris au terme du Contrat de Séparation (voir Partie II, Section 22 - « Contrats importants ») de doter Gemalto d’une trésorerie nette de 45 millions de dollars US au moment de son introduction en bourse. Le solde, soit 11 millions de dollars US, correspond au solde des diminutions des découverts et dettes à court terme consécutives notamment aux recapitalisations effectuées en début d’année et des tirages sur le crédit syndiqué mis en place en 2004 ou d’utilisation de lignes de crédits bancaires négociées au bénéfice de certaines entités non couvertes par la syndication. 10.3. CONDITIONS D’EMPRUNT ET STRUCTURE DE FINANCEMENT DE GEMALTO Il est renvoyé à la Partie II - Sections 10.1 « Capitaux de Gemalto à court et long terme » et 10.2 - « Source et montant des flux de trésorerie de Gemalto » et à la note 14 - « Dettes financières » dans la Partie II, Section 20.1.5 « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 ». 96 10.4. RESTRICTIONS À L’UTILISATION DES CAPITAUX Sous réserve des stipulations du contrat de crédit syndiqué conclu le 24 août 2005 mentionné à la Partie II, Section 10.3 - « Conditions d’emprunt et structure de financement de Gemalto » et décrit à la note 14 - « Dettes financières » dans la Partie II, Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 », il n’existe aucune restriction à l’utilisation des capitaux susceptibles d’influer sensiblement sur les opérations de Gemalto. Voir note 14 - « Dettes financières » dans la Partie II, Section 20.1.5 « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 », pour plus d’informations relatives au crédit syndiqué. 10.5. SOURCES DE FINANCEMENT ATTENDUES NÉCESSAIRES POUR HONORER LES PRINCIPAUX INVESTISSEMENTS FUTURS ET LES IMMOBILISATIONS CORPORELLES IMPORTANTES PLANIFIÉES Les sources de financement attendues nécessaires pour honorer les principaux investissements futurs et les immobilisations corporelles importantes planifiées sont la trésorerie et équivalents de trésorerie à la disposition de Gemalto et/ou les sommes tirées de crédits syndiqués et autres facilités bancaires à la disposition de Gemalto décrits dans la Partie II, Section 10.2 - « Source et montant des flux de trésorerie de Gemalto ». De plus, comme indiqué dans la Partie II, Section 5.2 - « Investissements », Gemalto prévoit que ses dépenses d’investissement pour les exercices 2006, 2007 et 2008 devraient représenter environ 2,5 % à 4 % de son chiffre d’affaires. 11. RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT, BREVETS ET LICENCES En matière de recherche et développement, Gemalto oriente ses activités afin de consolider sa position de leader en terme d’innovation de produits et logiciels pour cartes à puce. Gemalto a mis en place un système de gestion de projet afin de sélectionner des programmes d’études et de recherche et de gérer ces projets depuis la création jusqu’à la commercialisation. Dans le cadre de ce système de gestion de projet, Gemalto analyse les besoins de ses clients et notamment les coûts et besoins en terme de délais de mise sur le marché, la rentabilité du produit dans le temps et procède également à une analyse des risques. Ce système est géré par un comité regroupant des représentants des départements marketing, propriété intellectuelle, études et recherche, conception de produits et fabrication. Il se réunit au moins une fois par mois pour contrôler l’évolution du développement des projets et analyser de nouveaux concepts et idées transmis par le personnel et la clientèle. De plus, Gemalto révise et modifie chaque année ses priorités de développement technologique sur la base d’une étude approfondie des tendances du marché, de l’évolution technologique de son environnement ainsi que des besoins à court, moyen et long termes de la clientèle. Les principaux centres de recherche et développement de Gemalto se situent en France, aux États-Unis et en Chine. Gemalto dispose également de ressources de recherche et développement en Inde. En France, Gemalto se concentre essentiellement sur le développement de produits SIM et OTA, sur des solutions globales de personnalisation, la sécurisation, les applications financières, la santé, et conduit des recherches concernant en particulier les certifications de sécurité de très haut niveau, en partenariat avec des institutions scientifiques réputées telles que l’INRIA (Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique). Aux États-Unis, les équipes se concentrent sur la technologie des cartes Java, le développement de produits de sécurisation de réseaux, et des recherches impliquant également des partenariats avec de grandes universités. En Asie, les recherches portent principalement sur les cartes de téléphonie mobile et certaines cartes bancaires ainsi que sur les outils logiciels. Au 31 décembre 2005, Gemalto disposait de 749 ingénieurs répartis dans l’ensemble de ses centres de recherche et développement. Chaque centre est certifié ISO 9001. Le montant total des dépenses consacrées aux projets d’études et de recherche a représenté 49 millions de dollars US en 2003, 64 millions de dollars US en 2004 et 67 millions de dollars US en 2005, soit respectivement 6,4 %, 6,7 % et 6,8 % du chiffre d’affaires de chacun des exercices. 97 12. INFORMATION SUR LES TENDANCES 12.1. PRINCIPALES TENDANCES AYANT AFFECTÉ LA PRODUCTION, LES VENTES ET LES STOCKS, LES COÛTS ET LES PRIX DE VENTE Gemalto s’attend à ce que les fluctuations saisonnières de l’activité décrites dans la Partie II, Section 9.4. - « Autres facteurs déterminant le résultat » reviennent à la normale en 2006, avec un chiffre d’affaires, une marge brute et une marge d’exploitation nettement plus faibles au premier semestre qu’au second. Les performances de Gemalto en 2006 dépendront également de divers risques et incertitudes, et sont susceptibles de varier de manière significative si certaines estimations ou évolutions attendues du marché ne se matérialisent pas. En particulier : - l’adoption de produits plus haut de gamme par les opérateurs de téléphonie mobile dans plusieurs pays à forte population, évolution qui n’a pas été constatée au premier trimestre, dépendra de l’évolution de la technologie, de l’environnement réglementaire et du niveau de concurrence sur leurs marchés ; - l’amélioration attendue du mix produits en Chine, en conséquence du lancement de la technologie de téléphonie mobile de troisième génération (3G), dépendra de l’octroi par le gouvernement chinois des licences attendues depuis longtemps permettant aux opérateurs locaux d’exploiter les réseaux 3G ; - la croissance des activités de la ligne de produits « secteur public, accès aux réseaux et divers » dépendra de la vitesse de déploiement des passeports électroniques aux Etats-Unis, en Russie et dans plusieurs autres pays en Europe engagés dans de vastes programmes d’émission ou de renouvellement. La croissance dans cette ligne de produits dépendra également de l’issue de diverses négociations récemment engagées pour la concession de licences portant sur notre portefeuille de brevets ; - les microprocesseurs sont un composant critique des produits de Gemalto et représentent une part importante des coûts de production. La capacité des grands producteurs de silicium à satisfaire la demande mondiale avec leur capacité de production actuelle constitue un élément déterminant pour la stabilité de ce marché, en terme de volume comme de prix. Dans le contexte actuel de forte croissance économique mondiale, l’histoire récente indique qu’un déséquilibre entre l’offre et la demande de silicium est susceptible de se produire de manière soudaine et se traduire par une surproduction qui entraîne une chute brutale des prix de nos produits, ou a contrario une pénurie entraînant une forte augmentation des prix de nos produits, évènements qu’il est difficile d’anticiper longtemps à l’avance. De plus, en conséquence du Rapprochement entre Gemalto et Gemplus (voir Partie I - « Le Rapprochement »), certains clients ont déjà commencé, et d’autres pourraient le faire dans un futur proche, à réallouer leurs approvisionnements au bénéfice d’autres producteurs. Ceci pourrait avoir des conséquences préjudiciables, temporaires ou au plus long terme, pour notre activité. La baisse importante du prix de vente de cartes SIM constatée par Gemalto, Gemplus et un autre producteur de cartes à puce lors du premier trimestre 2006, ainsi que certaines modifications significatives dans la réallocation de leurs approvisionnements par de grands clients, en particulier les opérateurs de téléphonie mobile, au cours de la même période, indiquent que l’annonce du Rapprochement a effectivement commencé à produire ces effets défavorables pour notre activité. Si les évolutions favorables à notre activité décrites ci-dessus se ne matérialisaient pas ou se produisaient plus tard que prévu, certaines ressources qu’il était prévu de maintenir temporairement en surcapacité à l’issue du Rapprochement en anticipation d’une croissance soutenue pourraient avoir à être libérées, ce qui augmenterait le champ et le coût des mesures d’intégration devant être mises en œuvre en vue d’assurer la réalisation des synergies. Enfin, comme publié dans les notes annexes aux états financiers consolidés synthétiques au 30 juin 2005, suite à l’expiration du contrat de bail du site de Montrouge près de Paris, Gemalto a signé un bail de 12 ans portant sur 20 000 m² de bureaux situés à Meudon, ce qui permettra de regrouper les employés de la région parisienne sur un seul 98 site. Les déménagements vers le site de Meudon sont prévus entre le mois de mars et le mois de décembre 2006. Les coûts relatifs à la résiliation des baux venant à terme, à la recherche du nouveau site, à la négociation et la conclusion du nouveau bail, à l’aménagement du nouveau site et aux déménagements seront comptabilisés au fur et à mesure de leur matérialisation en 2005 et 2006. Le projet requiert aussi des investissements en aménagements et matériels. 12.2. TENDANCES CONNUES, INCERTITUDES OU DEMANDES OU ENGAGEMENTS OU ÉVÈNEMENTS RAISONNABLEMENT SUSCEPTIBLES D’INFLUER SENSIBLEMENT SUR LES PERSPECTIVES DE L’EMETTEUR AU MOINS POUR L’EXERCICE EN COURS Néant 13. PRÉVISIONS OU ESTIMATIONS DU BÉNÉFICE Non applicable 14. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 14.1. IDENTIFICATION DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 14.1.1. Conseil d’administration Les Statuts prévoient que le nombre d’administrateurs (statutaire bestuurders) est déterminé par l’Assemblée Générale des actionnaires. Conformément aux résolutions adoptées par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006, le Conseil d’administration, qui était précédemment composé de sept membres, est désormais composé, depuis la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, de dix membres. La composition du Conseil d’administration a été modifiée à cette date pour tenir compte de la mise en œuvre effective du Rapprochement ainsi que cela a été prévu par le Combination Agreement. Il est précisé que l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006, qui a fixé le nombre maximum de membres du Conseil d’administration à onze, a pris acte que, conformément aux accords du Combination Agreement, le onzième administrateur sera nommé par une Assemblée Générale future sur proposition du Conseil d’administration. A terme, le Conseil d’administration sera donc composé de onze administrateurs. Les membres du Conseil d’administration sont nommés et peuvent être suspendus ou révoqués à tout moment par l’Assemblée Générale des actionnaires. Conformément à l’article II.1.1. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, le mandat d’un administrateur a une durée maximum de quatre ans, éventuellement renouvelable. Les administrateurs, autres que le Chief Executive Officer (Directeur général), ne sont pas rééligibles au-delà de deux mandats supplémentaires d’une durée maximum de quatre ans chacun. Conformément à l’article III.3.6. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, pour éviter autant que possible la situation dans laquelle les mandats des administrateurs non-dirigeants prendraient fin en même temps, le Conseil d’administration a, lors de sa réunion du 2 avril 2004, établi un calendrier de renouvellement pour les administrateurs non-dirigeants. Ce calendrier a été complété par le Conseil d’administration lors de sa réunion du 2 juin 2006 suite à la réalisation de l’Apport en Nature, afin de prendre en compte la prise de fonction effective des nouveaux membres du Conseil d’administration et de fixer le terme de leurs mandats conformément aux accords du Combination Agreement. Le calendrier de renouvellement ainsi complété a été publié sur le site Internet de Gemalto. 99 Le Conseil d’administration est composé, depuis la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, des dix administrateurs suivants : Nom (Age) Fonction actuelle Indépendant Début de mandat Fin de mandat Fonctions principales et autres mandats sociaux en dehors de Gemalto Alex Mandl (62) Executive Chairman (Président exécutif) Non 2006 2008 Administrateur de Gemplus Olivier Piou (47) Chief Executive Officer (Directeur général) Non 2004 2008 Administrateur de Gemplus Kent Atkinson (60) Administrateur Oui 2005 2009 Administrateur indépendant senior et Président des comités d’audit de Coca-Cola HBC et de telent plc, Administrateur nondirigeant et Président du comité d’audit de Standard Life Assurance Company, administrateur non-dirigeant de Standard Life’s Life Pensions et membre du comité d’investissement de Standard Life David Bonderman (63) Administrateur Non 2006 2009 Principal et General Partner de Texas Pacific Group John de Wit (59) Administrateur Oui 2004 2008 Membre du « Board of Advice » Nextrategy, Boer en Croon B.V. de Geoffrey Fink (36) Administrateur Non 2006 2008 Partner de Texas Pacific Group Europe LLP Johannes Fritz (51) Administrateur Non 2006 2009 Directeur du bureau de la famille Quandt John Ormerod (57) Administrateur Oui 2006 2009 Administrateur indépendant senior et Président du comité d’audit de Misys, une SSII cotée au Royaume-Uni, membre du conseil d’administration et Président du comité d’audit de Transport for London, et membre du comité d’audit de HBOS, une banque cotée au Royaume-Uni Michel Soublin (60) Administrateur Oui 2004 2007 Membre du conseil de surveillance d’Atos Origin, administrateur de Gemplus Arthur van der Poel (57) Administrateur Oui 2004 2008 Président du conseil d’administration de MEDEA plus, membre des conseils de surveillance d’ASML, DHV et de PSV Eindhoven Un onzième membre du Conseil d’administration sera désigné par une Assemblée Générale future des actionnaires. Le 31 janvier 2006, l’Assemblée Générale des actionnaires a pris acte de la démission de Messieurs Maarten Scholten et Willem Stolwijk de leurs fonctions d’administrateurs et a nommé Messieurs David Bonderman, Geoffrey Fink, Johannes Fritz et John Ormerod, alors administrateurs de Gemplus, aux fonctions d’administrateurs de Gemalto, à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature conformément au Combination Agreement. En outre, l’Assemblée Générale des actionnaires (i) a nommé le Président exécutif (Executive Chairman) de Gemalto, qui sera initialement Monsieur Alex Mandl, alors Président Directeur général de Gemplus, pour une période de 18 mois à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature conformément au Combination Agreement, et (ii) a décidé que le Conseil d’administration sera à terme composé de 11 membres (voir Partie I - « Le Rapprochement ». L’adresse professionnelle des membres du Conseil d’administration est Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas. Alex Mandl est Executive Chairman (Président exécutif) de Gemalto depuis le 2 juin 2006. Il est de nationalité américaine. Titulaire d’un M.B.A. de l’Université de Californie à Berkeley et diplômé en économie de l’Université Willamette, à Salem, Oregon, Alex Mandl a débuté sa carrière en 1969 en tant que consultant en fusions et acquisitions chez Boise Cascade Corp. où il a occupé différents postes financiers durant onze années. D’avril 2001 à 100 août 2002, il a été agent (principal), spécialisé en investissements technologiques, chez ASM Investissements. Auparavant, Alex Mandl était Président-Directeur général de Teligent, une société qu’il a créée en 1996 et qui propose une solution alternative aux sociétés de téléphone locales (local Bell Companies) pour les services de télécommunications et d’Internet. De 1991 à 1996, il était Président et Directeur d’exploitation d’AT&T, responsable des services de communications longue distance, sans fil et locales ainsi que des services Internet. Entre 1987 et 1991, Alex Mandl était Président-Directeur général de Sea-Land Services, Inc., le numéro un mondial des fournisseurs globaux de services de transport et distribution maritimes. En 1980, il a rejoint Seaboard Coastline Industries, société de transport diversifiée, en tant que Senior Vice-Président et Directeur financier. Alex Mandl fait actuellement partie du Conseil d’administration de Gemplus, Dell Computer Corporation, de l’École de Commerce Haas, de l’Université de Californie (Berkeley), de l’Université Willamette et de l’American Enterprise Institute for Public Policy Research. Olivier Piou est administrateur et Directeur général de Gemalto depuis février 2004. Il est de nationalité française. Olivier Piou a mené l’introduction en bourse de Gemalto en mai 2004. Diplômé de l’Ecole Centrale de Lyon, il a débuté sa carrière chez Schlumberger en 1981 et a occupé différents postes de direction technique, marketing et opérationnelle au sein des différentes activités du groupe Schlumberger en France et aux États-Unis. De 1994 à 1997, il était Vice-Président de l’activité Transactions Électroniques. De 1998 à 2000, il occupait le poste de Président de l’activité Cartes à Puce. De 2001 à 2004, il était Président des activités Volume Products and Global Market Segments de Schlumberger. D’avril 2003 à avril 2006, il était Président d’Eurosmart, l’association internationale à but non lucratif basée à Bruxelles qui représente l’industrie des cartes à puce dans le monde. Olivier Piou est administrateur de Gemplus depuis la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006. Il est également membre du Conseil de surveillance de l’Institut National de la Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA). Kent Atkinson est administrateur non-dirigeant indépendant de Gemalto depuis mai 2005. Il est de nationalité britannique. En 1964, il a rejoint la Bank of London and South America (qui sera par la suite acquise par Lloyds Bank) et a exercé des fonctions de direction senior en Amérique latine et au Moyen-Orient. En 1989, il rentre au Royaume-uni pour être nommé Directeur régional pour la région sud-est de Lloyds TSB avant d’être promu en 1994 au Conseil d’administration en tant que Directeur financier du Groupe. Il occupera cette position jusqu’en 2002, date à laquelle il devient administrateur non-dirigeant jusqu’en avril 2003. Il est actuellement administrateur indépendant senior et Président du comité d’audit de Coca-Cola HBC et l’administrateur indépendant senior, Président du comité d’audit et membre des comités de rémunération et de nomination de telent plc. Il est administrateur non-dirigeant et Président du comité d’audit de Standard Life Assurance Company, administrateur non-dirigeant de Standard Life’s Life and Pensions, et membre du comité d’investissement de Standard Life. Jusqu’en avril 2005, il était administrateur indépendant senior et Président du comité d’audit de Cookson Group. David Bonderman est administrateur non-dirigeant de Gemalto depuis le 2 juin 2006. Il est de nationalité américaine. David Bonderman est l’un des fondateurs de Texas Pacific Group (TPG) et un General Partner de la société. Avant de créer TPG en 1993, il était Directeur général de l’exploitation dans le groupe Robert M. Bass, Inc. (aujourd’hui connu sous le nom Keystone, Inc.) à Fort Worth, au Texas. Avant de rejoindre RMBG en 1983, il était associé dans le cabinet d’avocats Arnold & Porter à Washington D.C. où il était spécialiste des contentieux d’entreprise, des contentieux liés aux titres de placement et/ou aux faillites et des contentieux antitrust. De 1969 à 1970, David Bonderman a été consultant en droit étranger et comparé auprès de l’Université de Harvard, et a aussi été assistant spécial auprès du procureur général américain dans la division des droits civils de 1968 à 1969. De 1967 à 1968, il a été Assistant à l’Université de droit de Tulane University School de la Nouvelle Orléans. David Bonderman fait partie du Conseil d’administration des sociétés cotées suivantes : CoStard Group, Inc., Ducati Motorcycles S.p.A., Gemplus International S.A., Proquest Company, Ryanair Holdings plc, et Seagate Technology. Il fait également partie du Conseil d’administration de Wilderness Society, Grand Canyon Trust, World Wildlife Fund et American Himalayan Foundation. David Bonderman a obtenu en 1966 le diplôme de la faculté de droit de Harvard avec la mention bien. Il a été membre de la revue de droit de Harvard et également Sheldon Fellow. Il est diplômé de l’Université de Washington à Seattle (1963). John de Wit est administrateur non-dirigeant indépendant de Gemalto depuis le 2 juin 2006. Il est de nationalité néerlandaise. John de Wit est diplômé de NOIB Business School aux Pays-Bas. Il a occupé différents postes dans le secteur des technologies de l’information chez Burroughs, Royal Philips Electronics (aux Pays-Bas, au Mexique et en Espagne), Motorola Systems, où il occupait le poste de vice-Président et de Directeur général Europe à Bruxelles 101 et Tandem Computers Europe. En 1995, il a participé à la création de Libertel, second opérateur de téléphonie mobile aux Pays-Bas, société faisant désormais partie du groupe Vodafone. En 1999, il a occupé le poste de Directeur général lors de l’introduction en bourse de Libertel N.V. à Amsterdam. De 2001 jusqu’à son départ en 2003, il a occupé le poste de Directeur général d’Airtel SA, devenue ultérieurement Vodafone Spain S.A., filiale espagnole de Vodafone. En juin 2003, il a été nommé membre du ‘Board of Advice’ de Nextrategy, Boer en Croon B.V. Geoffrey D. Fink est administrateur non-dirigeant de Gemalto. Il est de nationalité américaine et française. Basé à Londres, il est Associé de Texas Pacific Group Europe LLP depuis décembre 2000. De mai 1998 à décembre 2000, Geoffrey Fink était Vice-Président, puis Vice-Président Senior de la société Security Capital Group. Entre août 1999 et décembre 2000, il était aussi Directeur des opérations de la société Access Space, dont il était également administrateur et dirigeait le comité de gestion. En 1993 et de 1995 à 1998, Geoffrey Fink était consultant et chef de mission du cabinet McKinsey & Company à Londres et il était l’un des fondateurs de l’activité de conseil en gestion de portefeuille. Auparavant, il était banquier d’affaires de Goldman Sachs à Londres et de PaineWebber à New York. Geoffrey Fink est diplômé en Arts avec mention de l’Université de Yale. Il est également titulaire d’un diplôme en droit avec mention de l’Université de Harvard ainsi que d’une maîtrise en droit des affaires international de l’Université de droit et de diplomatie de Fletcher. Dr. Johannes Fritz est administrateur non-dirigeant de Gemalto depuis le 2 juin 2006. Il est de nationalité allemande. Johannes Fritz est à la tête du bureau de la famille Quandt depuis juin 2000 et administrateur de Gemplus. Il est diplômé de l’Université de Mannheim (MBA) et de l’Université de New York (second cycle). Johannes Fritz a été assistant du Directeur général pendant deux ans au sein de la société Bertelsmann et occupé divers postes dans le domaine des organismes financiers et des sociétés industrielles pendant cinq ans au sein du cabinet d’experts-comptables KPMG. En 1989 il a rejoint le bureau de la famille Quandt, au sein duquel il a la fonction de Directeur exécutif responsable de toutes les questions d’ordre financier et de la gestion des affaires courantes de 1990 à juin 2000. John Ormerod est administrateur non-dirigeant indépendant de Gemalto depuis le 2 juin 2006. Il est de nationalité britannique. John Ormerod est expert-comptable anglais, administrateur de plusieurs sociétés publiques et privées depuis 2004. Il a démissionné de ses fonctions d’associé senior de Deloitte & Touche LLP à Londres et de membre du comité exécutif de Deloitte en 2004. Après l’obtention, en 1970, d’un diplôme de physiques à l’Université d’Oxford, John Ormerod a rejoint le bureau anglais d’Arthur Andersen en tant que stagiaire. A l’exception de la période 1978/1979, durant laquelle il a été détaché au UK National Audit Office, il a travaillé chez Arthur Andersen jusqu’à son entrée chez Deloitte en 2002. Pendant les années 80, John Ormerod a concentré son activité sur le secteur émergeant du capital-risque. Il a travaillé sur de nombreux audits, notamment dans le domaine des logiciels et des technologies. Dans les années 90, John Ormerod a dirigé des audits pour des clients majeurs tels que des sociétés cotées à Londres et à New-York. Par la suite, il s’est tourné vers le secteur des télécommunications, des médias et des technologies (TMT) avec une clientèle composée notamment d’opérateurs en téléphonie fixe et mobile. Il a travaillé sur des dossiers de privatisation des télécommunications en Grèce, Pologne et Croatie. John Ormerod a également fourni des services de conseil à la Commission Européenne dans le cadre d’une étude sur l’interconnexion des coûts comptables. Il a exercé diverses fonctions de gestion et de direction chez Andersen. Associé en 1981, il a assumé des responsabilités régionales variées au sein des différents groupes de la branche audit d’Andersen à Londres entre 1984 et 1998. L’expérience de John Ormerod en matière de gouvernance internationale inclut un mandat de deux ans au sein du Worldwide Chief Executive’s Advisory Council d’Andersen ainsi que le développement, en tant que responsable européen de l’industrie TMT et membre de l’équipe dirigeante de Global TMT Industry, d’une dimension européenne à cette industrie. En 1999/2000, John Ormerod a été Président (Chairman) du UK Partnership Council d’Andersen, avant d’être nommé managing partner d’Andersen au Royaume-Uni pour l’année 2001/2002. Il a également été membre du comité de gestion d’Europe de l’Ouest, en charge des activités au Royaume-Uni et en Irlande. En 2002 John Ormerod a dirigé, en qualité de responsable de l’activité au Royaume-Uni, la négociation du transfert à Deloitte des quelques 300 associés et du personnel en raison des difficultés rencontrées par l’activité d’Andersen aux Etats-Unis à la suite de l’affaire Enron. Il est administrateur et Président du comité d’audit de Gemplus International, administrateur senior indépendant et Président du comité d’audit de Misys, une société cotée anglaise de logiciels, membre du Conseil d’administration et Président du comité d’audit de Transport for London, et membre du comité d’audit du groupe HBOS, une banque anglaise cotée. John Ormerod est trustee de Roundhouse Trust et membre du UK Regional Advisory Board de la London Business School. 102 Michel Soublin est administrateur non-dirigeant indépendant de Gemalto depuis février 2004. Il est de nationalité française. Michel Soublin est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences-Po Paris) et de la Faculté de Droit et de Sciences Économiques. Il est actuellement Financial Advisor chez Schlumberger. Chez Schlumberger depuis 1973, il y a occupé diverses fonctions dans le domaine financier à Paris, New York et Moscou, et plus récemment a été Directeur financier de Oilfield Services de 1996 à 1998, détaché comme Directeur financier de OAO NK Yukos à Moscou de 1999 à 2001 et Trésorier du groupe Schlumberger de 2001 à février 2005. De 1983 à 1990, Michel Soublin a été, à sa création, Directeur général de la filiale e-Transactions de Schlumberger (divisions Cartes à puce, Terminaux de paiement, Équipements de stations services et Parking). Michel Soublin est membre du Conseil de surveillance d’Atos Origin. Il est membre fondateur de l’Association Française des Trésoriers d’Entreprises et Censeur du Comité de la Charte. Arthur van der Poel est administrateur non-dirigeant indépendant de Gemalto depuis mai 2004. Il est de nationalité néerlandaise. Arthur van der Poel est diplômé de l’Eindhoven Technical University. Après l’obtention de son diplôme, il a occupé un poste dans le département de recherche et développement des Postes et Télécommunications néerlandaises avant de rejoindre International Telecommunications Union en Indonésie. En 1984, il est rentré chez Philips Semiconductors au sein duquel il a occupé diverses fonctions de marketing et de direction avant de devenir Président du Conseil d’administration et Directeur général en mars 1986. En mai 1998, il a été nommé membre du Directoire de Royal Philips Electronics. Arthur van der Poel a été membre du Group Management Committee de Royal Philips Electronics jusqu’à ce qu’il cesse d’exercer ses fonctions au sein du groupe Philips le 1er avril 2004. Il occupe le poste de Président du Conseil d’administration du consortium européen de Recherche et de Développement MEDEA plus et est membre du Conseil de surveillance du fabricant de semiconducteurs ASML, de la société d’ingénierie DHV, et du club de football PSV. Gemalto compte actuellement cinq administrateurs non-dirigeants indépendants au sens de l’article III.2.2. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais : Kent Atkinson, John Ormerod, Arthur van der Poel, Michel Soublin et John de Wit. Il est précisé que la composition actuelle du Conseil d’administration, suite à sa modification pour tenir compte de la mise en œuvre effective du Rapprochement ainsi que cela a été prévu par le Combination Agreement, n’est plus conforme aux dispositions de l’article III.8.4. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais aux termes duquel les membres du Conseil d’administration doivent être en majorité des administrateurs non-dirigeants indépendants (voir Partie II, Section 16.1 - « Conseil d’administration : nomination, rôle des membres, fonctionnement et organisation »). En effet, sur un total de dix membres du Conseil d’administration, seuls les cinq membres mentionnés au paragraphe précédent sont des administrateurs non-dirigeants indépendants. Conformément au principe de « comply or explain » applicable en vertu du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, cette nonconformité doit être déclarée par Gemalto, sans toutefois que cela ne donne lieu à des sanctions. De plus, il est rappelé qu’un onzième administrateur devra être nommé lors d’une future Assemblée Générale des actionnaires sur proposition du Conseil d’administration, et que cet administrateur devra être un administrateur non-dirigeant indépendant. Six administrateurs sur onze seront alors des administrateurs non-dirigeants indépendants, soit la majorité des membres du Conseil d’administration conformément à l’article III.8.4. du Code précité. Il est précisé par ailleurs qu’à l’échéance du mandat d’Executive Chairman d’Alex Mandl le 2 décembre 2007, un Président nondirigeant sera désigné par le Conseil d’administration parmi les administrateurs non-dirigeants indépendants et Alex Mandl conservera son mandat d’administrateur jusqu’à son terme initialement fixé. Alex Mandl n’étant pas considéré comme étant indépendant au sens de l’article III.2.2. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, ceci n’affectera pas le ratio de six administrateurs non-dirigeants indépendants sur onze membres du Conseil d’administration mentionné ci-dessus. La composition actuelle du Conseil d’administration n’est pas conforme aux dispositions de l’article III.2.1. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais aux termes duquel tous les administrateurs non-dirigeants sauf un doivent être indépendants. En effet, trois administrateurs non-dirigeants, Messieurs Bonderman, Fink et Fritz, ne sont pas indépendants car Messieurs Bonderman et Fink sont liés aux entités TPG et Monsieur Fritz est lié aux Entités de la Famille Quandt, TPG et les Entités de la Famille Quandt détenant chacune plus de 10 % des actions de Gemalto à la date du présent prospectus (voir Partie II, Section 18.1. - « Actionnariat de Gemalto »). Les non-conformités décrites aux deux paragraphes précédents sont déclarées à la Partie II, Section 16.4.5. « Déclarations relatives au gouvernement d’entreprise et contrôle interne ». 103 Voir Partie I - « Le Rapprochement » de ce prospectus pour plus d’informations relatives au Rapprochement et à la recomposition du Conseil d’administration de l’Emetteur en résultant. 14.1.2. Cadres dirigeants Une nouvelle organisation du management a été mise en place au niveau du nouvel ensemble Gemalto dès la réalisation de l’Apport en Nature, afin de traduire le plus fidèlement possible sur le plan opérationnel le principe du Rapprochement. Cette nouvelle organisation du management vise également, grâce à une intégration rapide des équipes existantes, à permettre aux clients de Gemalto de bénéficier d’une structure capable de répondre, de manière efficace et réactive, à la diversité croissante de leurs besoins. Les cadres dirigeants auxquels il est fait référence à la présente Section constituent ensemble les Senior Executive Officers (cadres dirigeants) de Gemalto. Cependant, ne doivent être pris en compte en tant que Directeurs généraux pour prouver que Gemalto dispose de l’expertise et de l’expérience appropriées pour diriger ses propres affaires, au sens de la section 14.1 d) de l’Annexe I du règlement (CE) n° 809/2004 du 29 avril 2004 mettant en oeuvre la directive dite « Prospectus » (n° 2003/71/CE) sont Alex Mandl et Olivier Piou. En application du Combination Agreement, les postes de Senior Executive Officers (Directeurs exécutifs) ont été attribués comme suit : - Monsieur Alex Mandl : Executive Chairman (Président exécutif) ; - Monsieur Olivier Piou : Chief Executive Officer (Directeur général) ; - Monsieur Ernest Berger : President – North America (Président de la région Amérique du Nord) ; - Monsieur Eric Claudel : President – Latin America (Président de la région Amérique Latine) ; - Monsieur Jacques Seneca : President – Europe (Président de la région Europe) ; - Monsieur Xavier Chanay : President – CIS, Middle-East, Africa (Président de la région CIS, Moyen-Orient, Afrique) ; - Monsieur Teck Lee Tan : President – North Asia (Président de la région Asie du Nord) ; - Monsieur Martin McCourt : President – South Asia (Président de la région Asie du Sud) ; - Monsieur Philippe Vallée : Executive Vice President - Telecommunication Product and Services and R&D (Vice-Président exécutif - Directeur de la Division télécommunication et recherche et développement) ; - Monsieur Philippe Cambriel : Executive Vice President - Banking and Security (Vice-Président exécutif Directeur de la Division banque et sécurité des entreprises) ; - Monsieur Tommi Nordberg: Executive Vice President - Identity and Government (Vice-Président exécutif Directeur de la Division identité et [secteur public]) ; - Monsieur Claude Dahan : Executive Vice President - Sales Coordination (Vice-Président exécutif - Directeur des ventes) ; - Monsieur Michel Canitrot : Executive Vice President - Very Large Accounts (Vice-Président exécutif Directeur des grands comptes) ; 104 - Monsieur Paul Beverly: Executive Vice President - Marketing and Communication (Vice-Président exécutif Directeur marketing) ; - Monsieur Emmanuel Unguran : Executive Vice President - Production Coordination (Vice-Président exécutif - Directeur de la production) ; - Monsieur Frans Spaargaren : Executive Vice President - Chief Administrative Officer (Vice-Président exécutif - Directeur administratif), en charge du programme d’intégration, des achats, du suivi de la chaîne logistique et des systèmes d’information ; - Monsieur Charles Desmartis : Executive Vice President - Chief Financial Officer (Vice-Président exécutif Directeur financier) ; - Monsieur Jean-François Schreiber : Executive Vice President - Strategy & Ventures (Vice-Président exécutif - Directeur de la stratégie et des investissements) ; - Monsieur Christophe Pagezy : Executive Vice President - Mergers & Acquisitions (Vice-Président exécutif Directeur des fusions et acquisitions) ; - Monsieur Philippe Cabanettes : Executive Vice President - Human Resources (Vice-Président exécutif Directeur des ressources humaines) ; - Monsieur Jean-Pierre Charlet : Executive Vice President - General Counsel & Company Secretary (VicePrésident exécutif - Directeur juridique et Secrétaire général). Les Présidents de région (Area Presidents) rendent compte directement à Monsieur Olivier Piou, Chief Executive Officer (Directeur général), et indirectement à Monsieur Claude Dahan, Executive Vice President Sales Coordination (Vice-Président exécutif - Directeur des ventes). L’Executive Chairman et le Chief Executive Officer ont mis en place et supervisent une équipe d’intégration et de soutien, composée des Executive Vice Presidents (Vice-Présidents exécutifs) suivants : - Monsieur Frans Spaargaren : Executive Vice President - Chief Administrative Officer (Vice-Président exécutif - Directeur administratif) ; - Monsieur Charles Desmartis : Executive Vice President - Chief Financial Officer (Vice-Président exécutif Directeur financier) ; - Monsieur Jean-François Schreiber : Executive Vice President - Strategy & Ventures (Vice-Président exécutif - Directeur de la stratégie et des investissements) ; - Monsieur Christophe Pagezy : Executive Vice President - Mergers & Acquisitions (Vice-Président exécutif Directeur des acquisitions) ; - Monsieur Philippe Cabanettes : Executive Vice President - Human Resources (Vice-Président exécutif Directeur des ressources humaines) ; et - Monsieur Jean-Pierre Charlet : Executive Vice President - General Counsel & Company Secretary (VicePrésident exécutif - Directeur juridique et Secrétaire général). Alex Mandl voir Partie II, Section14.1.1 ci-dessus. Olivier Piou voir Partie II, Section 14.1.1 ci-dessus. 105 Ernest Berger est Area President pour la région Amérique du Nord, ayant occupé depuis janvier 2004 le poste de Président de Gemplus North America. Il a 9 ans d’expérience dans le secteur des services financiers, chez American Express de 1990 à 1995, puis chez First USA de 1995 à 1999, où il a occupé des postes de direction senior. Plus récemment, Ernest Berger était membre de l’équipe dirigeante du bureau de New-York de Walker Digital, et a ensuite dirigé sa propre entreprise de consulting. Il est titulaire d’un Bachelor of Science en ingénierie mécanique de Columbia University à New-York, et d’un MBA de Wharton School, Université de Pennsylvania, à Philadelphie aux États-Unis. Eric Claudel est Area President pour la région Amérique Latine. Depuis mars 2003, il dirige les opérations de Gemalto pour l’Amérique Latine, avec un poste basé à Sao Paulo (Brésil). Il a commencé sa carrière en 1991 chez Schlumberger à Paris comme contrôleur des activités de cartes à puce. De 1991 à 1996 il avait un certain nombre de responsabilités en finance chez Schlumberger, toujours dans les activités des cartes à puce et terminaux de paiement, et était impliqué dans les acquisitions pour le développement de l’activité cartes à puce en tant que contrôleur des activités de cartes à puce. En 1996, il est devenu Directeur des activités carte à puce et terminaux de paiement pour Schlumberger au Mexique et en Amérique Centrale, basé au Mexique. Il était aussi durant cette période Directeur de la joint-venture Schlumberger-Printer. De mai 2000 à mars 2003, il dirigeait l’activité mobile communication pour la division Europe, Moyen Orient et Afrique (EMOA) de Schlumberger. Ce poste était basé à Paris. Il a étudié à l’Ecole supérieure de commerce de Paris, avec une spécialité finance. Jacques Seneca est Area President pour la région Europe. Il a auparavant occupé les postes pour Gemplus de VicePrésident, division développement de l’activité, et de chef de la division identification et sécurité. Avant ces nominations, il était Directeur général de la division GemVentures Services Unit de Gemplus. Jacques Seneca a rejoint Gemplus en 1989 en tant que Project Manager. Il a occupé différents postes de direction, comme Directeur du département produits, Directeur général ventes et fabrication en Allemagne, Directeur général de la division télécom, et Vice-Président de Gemplus Marketing & Technology. Jacques Seneca a été aussi membre du Comité de direction Gemplus. Avant de rejoindre Gemplus, il travaillait chez STMicroelectronics où il a occupé différents postes dans les domaines de la fabrication, du marketing et du développement des marchés. Jacques Seneca est diplômé en ingénierie de l’ENSAM (Ecole nationale supérieure des arts et métiers) et titulaire d’un MBA de l’IAE d’Aix-en-Provence. Xavier Chanay est Area President pour la région CIS, au Moyen Orient et Afrique. Il était auparavant le VicePrésident marketing produit et développement au sein de Gemalto. Il a commencé sa carrière comme ingénieur qualité au sein de la division cartes à puce et terminaux de paiement de Schlumberger en 1987. De 1989 à 1996 il a occupé différents postes techniques et de gestion des opérations en France et aux États-Unis. De 1996 à 1998, il a occupé le poste de Directeur général banque et vente au détail, qui était basé aux États-Unis. De retour en France en 1998, il fut Directeur de la division recherche et ingénierie et en 2000, il a été nommé Directeur mondial de la division téléphonie mobile. Xavier Chanay est diplômé de l’École centrale de Paris et a toujours travaillé dans le domaine des cartes à puce et terminaux de paiement depuis qu’il a rejoint Schlumberger en 1987. Teck Lee Tan est Area President pour la région Asie du Nord. Il a débuté sa carrière chez Singapore Electronic & Engineering (Pte) Ltd. comme ingénieur logiciel. Il a rejoint Schlumberger en 1986 et a occupé jusqu’en 2002 divers postes de direction, marketing et technologie dans différentes entités du groupe Schlumberger dans plusieurs pays asiatiques. De 2001 à 2002, il était Vice-Président de l’activité Mobile Communication Cards de Schlumberger pour l’Asie. En septembre 2002, il est devenu Vice-Président de l’activité Volume Products de Schlumberger pour l’Asie. Teck Lee Tan est diplômé en génie électrique de l’Université nationale de Singapour. Teck Lee Tan est également Président d’Axalto Eastern Holding Inc, Commissioner de PT Axalto Indonesia, Président d’Axalto Beijing Smart Cards Technology Co. Ltd, administrateur d’Axalto KK, Directeur de Shanghai IC Cards Technology Co. et Chief Representative d’Axalto Technologies Asia Ltd - Representative Offices de Beijing, Shanghai et Guangzhou. Martin McCourt est Area President pour la région Asie du Sud, ayant auparavant été Président de Gemplus Asie. A ce titre, il était responsable de toute l’Asie, et notamment de l’Asie Pacifique, de la Chine, du Japon et de la Corée. Il a 20 ans d’expérience dans le secteur des télécommunications, notamment plusieurs années consacrées aux marchés asiatiques. Il a occupé des rôles de dirigeants en R&D, ventes & marketing, opérations, strategy et fusions et acquisitions, et était plus récemment Directeur de la division project services de Corning Cable System. Martin McCourt a un MBA de l’INSEAD, un doctorat en optiques intégrées de l’Institut national polytechnique de Grenoble ainsi qu’un Bachelor d’ingénierie électronique de l’Université de Dublin. 106 Philippe Vallée est Executive Vice President de la Telecommunications Product line (Division télécommunications). A ce titre, il supervise l’introduction de nouveaux produits pour tous les segments de marché de même que le processus d’innovation. Avant cette nomination, il occupait le poste de Vice-Président exécutif de la division Telecom Business Unit de Gemplus. Il a aussi occupé le poste de Vice-Président marketing de la division Telecom Business Unit de Gemplus de mai 2001 à février 2002. Il exerçait auparavant à Singapour en tant que VicePrésident exécutif de Gemplus Technologies Asia, et dirigeait les activités marketing et développement ainsi que les opérations de services professionnels de Gemplus Asie Pacifique. Philippe Vallée a 12 années d’expérience dans l’industrie des cartes à puce et a occupé différents postes dans le marketing, management de produits et les ventes au sein de Gemplus. Avant de rejoindre Gemplus, il était chef de produit sur la première génération de téléphones portables GSM pour Matra Communications (aujourd’hui Groupe Lagardère) en France. Philippe Vallée a une maîtrise en électronique et ingénierie des télécommunications et un troisième cycle en gestion marketing de l’ESSEC. Philippe Cambriel est Executive Vice President de la Banking and Corporate Security Product line (Division Banques et Entreprises). Il a débuté sa carrière chez Aérospatiale en 1983. De 1989 à 1996, il a occupé des fonctions commerciales et marketing chez Compaq, en France et en Allemagne. De 1996 à 1998, il était Directeur d’IPC pour la France avant de diriger le centre serveur PC et Intel de Bull. En 1998, il a été nommé Chief Officer, ventes et marketing de Bull CP8. De 2001 à 2003, il était Directeur de l’activité Cartes e-Transaction de Schlumberger. En avril 2003, il est devenu Directeur de l’activité Smart Cards de Schlumberger pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique. Philippe Cambriel est diplômé de l’Ecole nationale supérieure de l’aéronautique et de l’espace (Sup’Aéro) et titulaire d’un MBA de l’INSEAD. Philippe Cambriel est également administrateur d’Axalto SP S.A. et d’Axalto RSA Pty Ltd. Tommi Norberg est Executive Vice President de la Identity Product line (Division Identité). Il est aussi Directeur général de Setec Oy en Finlande. Il a rejoint Setec Oy en 1998 et a occupé différents postes clés dans la société, notamment la direction de deux branches, Security Printing et Government & Corporate. Il a aussi été VicePrésident senior des ventes et marketing du groupe. Il a rejoint le groupe Gemplus lors de l’acquisition de Setec en 2005 et plus récemment a occupé le poste de Vice-Président de la division globale ID Governement Marketing de Gemplus. Claude Dahan est Executive Vice President Sales (Ventes). Il a débuté sa carrière en 1977 à l’ONERA (Office National d’Études et de Recherches Aérospatiales), qu’il a quitté en 1982 alors qu’il occupait le poste de VicePrésident d’un centre de recherche. De 1982 à 2001, il a occupé différents postes de direction dans les diverses branches d’activité de Schlumberger, dans les fonctions d’études et recherche, de marketing ou de production, en France et aux États-Unis. De 2001 à 2002, il occupait le poste de Directeur du marketing et du développement des produits au sein de Schlumberger. En janvier 2003, il est devenu Directeur de l’activité Smart Cards de Schlumberger. Claude Dahan est diplômé de l’École des mines de Paris, titulaire d’un doctorat en mécanique des fluides et en physique et d’un diplôme de gestion avancée de l’INSEAD. Claude Dahan est également Président du Conseil d’administration d’Axalto SP S.A. et administrateur d’Axalto S.A. Michel Canitrot est Executive Vice President Very Large Accounts (Très Grands Comptes). Il a rejoint Gemplus en septembre 1998 en tant que DirecteurVice-président de la division produits multi-applications. En novembre 1999, il a été ensuite nommé Vice-président de la division Corporate Marketing au sein du département télécommunications et téléphonie publique de Gemplus en novembre 1999. De septembre 2001 à début de 2003, Michel Canitrot occupait le poste de Vice-président senior en charge des ventes et des services. Il a plus récemment, par la suite, occupé le poste de Vice-président senior du département télécommunications de Gemplus avec des responsabilités spécifiques pour l’Amérique Latine, l’Europe, le Moyen Orient et l’Afrique et pour les comptes clés. Le 1er octobre 2004, il a été nommé Président de Gemplus Amérique Latine. Avant de rejoindre Gemplus, Michel Canitrot a eu une longue carrière dans le domaine des téléphones portables chez Matra, et a passé cinq ans chez Nortel. Paul Beverly est Executive Vice President Marketing and Communication (Marketing et Communication). Il a débuté sa carrière professionnelle au sein du groupe Schlumberger comme Marketing Manager. Au cours de ses 19 ans de carrière au sein du groupe Schlumberger, il a occupé différents postes de direction opérationnelle, marketing et commerciale, en Amérique du Nord ainsi qu’en France. De 1999 à 2003, il était Directeur de l’activité Test & Transactions de Schlumberger pour l’Amérique du Nord. En avril 2003, il est devenu Directeur pour l’intégralité de la zone Amériques. Paul Beverly est titulaire d’un diplôme de gestion et économie de l’Université 107 d’Auburn aux États-Unis et d’Advanced Management de l’Université d’Harvard. Il a été Président de The Smart Card Alliance de 1999 à 2003 et est actuellement membre du Conseil d’administration. Emmanuel Unguran est Executive Vice President Production Coordination (Coordination de la Production). Il est en charge du développement et de la mise en œuvre de la stratégie de fabrication de Gemalto. Emmanuel Unguran a rejoint Gemplus en 1997 où il occupait des fonctions de dirigeant dans le groupe coordination industrielle, se spécialisant dans la personnalisation, et dans l’usine de carte mémoire de Gémenos, en France. De 1999 à 2003, il a été muté à Cuernavaca au Mexique où il a démarré comme dirigeant d’usine et est ensuite devenu dirigeant fabrication régional pour la zone Amériques. De 2003 à 2000, il était en charge de la coordination industrielle au niveau mondial et s’est ensuite vu confier les opérations de fabrication au niveau européen. Avant de rejoindre Gemplus, Emmanuel Unguran a travaillé de 1990 à 1997 pour Labinal et sa branche automobile Purflux comme dirigeant de la division méthode et industrialisation. Il a débuté sa carrière en 1987 aux États-Unis au sein du groupe Vallourec en travaillant sur la création d’une nouvelle usine américaine. Emmanuel est diplômé de l’ENSAM en métallurgie. Frans Spaargaren est Chief Administrative Officer (Directeur administratif) de Gemalto. Il a exercé à partir de juin 2004 les fonctions de Directeur financier et Vice-Président de Gemplus et exerce actuellement la fonction de Directeur général de Gemplus depuis le 2 juin 2006. Auparavant, il a occupé le poste de Vice-Président exécutif au sein de Philips International, avec la responsabilité des opérations des joint-venture de Philips avec LG Electronics. De mai 1998 à novembre 2001, il occupait le poste de Directeur financier et de Vice-Président exécutif des composants Philips. Avant ça, il a occupé différents postes en management général et financier chez Varta Batteries, son dernier poste en tant que Membre du Bureau des Piles Portatives Varta. Frans Spaargaren a une maîtrise en économie et comptabilité de l’université d’Utrecht, un troisième cycle en gestion financière, ainsi qu’un Master in Business Administration du Henley Management College au Royaume Uni. Charles Desmartis est Chief Financial Officer (Directeur financier) de Gemalto. De 1992 à 2001, il a occupé divers postes de contrôleur de gestion au sein de différentes entités du groupe Schlumberger dans plusieurs pays européens. De 2001 à 2002, il occupait le poste de Directeur de l’Audit interne de Schlumberger Limited. En janvier 2003, il est devenu Directeur financier pour l’activité Volume Products de Schlumberger. Charles Desmartis est diplômé de École des Hautes Études Commerciales (HEC) et de l’Université de Stanford (Master of Science in Management). Jean-François Schreiber est Executive Vice President Strategy & Ventures (Stratégie & Investissements). Avant cette nomination, il dirigeait le département Stratégie de Gemplus, regroupant les départements planning stratégique, fusions et acquisitions, GemVentures, ainsi que l’unité intelligence de marché. Il a rejoint Gemplus en 1998 et a occupé divers postes de management au sein des départements R&D, marketing et stratégie et, plus récemment, comme Directeur de GemVentures, la branche capital risque de Gemplus. Jean-François Schreiber est ingénieur diplômé de l’École centrale de Lyon. Il détient aussi un MBA de l’ESSEC. Christophe Pagezy est Executive Vice President Mergers & Acquisitions (Directeur des fusions et acquisitions) en charge des fusions et acquisitions et de la division terminaux de paiement de Gemalto. Christophe Pagezy a débuté sa carrière en tant qu’ingénieur logiciel chez Schlumberger en 1983 et a occupé différents postes de direction technique, opérationnelle et commerciale au sein de Schlumberger jusqu’en 2001. De 2001 à 2002, il était Directeur du développement de l’activité des Volume Products and Global Market Segments de Schlumberger. En juin 2002, il est devenu Directeur de la division terminaux de paiement de Schlumberger. Christophe Pagezy est diplômé de École Supérieure d’Électricité (Supélec) et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) aux États-Unis. Christophe Pagezy est également administrateur d’Axalto S.A. Philippe Cabanettes est Executive Vice President Human Resources (Ressources Humaines). Au cours de ses 23 ans passés au sein du groupe Schlumberger, il a exercé différents postes à responsabilité mondiale dans le domaine des ressources humaines, que ce soit dans le cadre des activités pétrolières, industrielles ou de services, en France, en Italie et aux États-Unis. De 1997 à 2001, il était Directeur du personnel de la division Resources Management Services de Schlumberger. En mai 2001, il est devenu Directeur des ressources humaines de l’activité Volume Products de Schlumberger. Philippe Cabanettes est diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences-Po Paris) et titulaire d’une Maîtrise de sciences économiques. 108 Jean-Pierre Charlet est Executive Vice President General Counsel & Company Secretary (Directeur juridique et Secrétaire général). Il a été admis au Barreau de Paris où il a débuté sa carrière dans des cabinets d’avocats en 1974. De 1981 à 1996, il a occupé différentes positions au sein des Directions juridiques de Société Le Nickel-SLN, groupe Schlumberger, groupe Pinault Printemps Redoute et CarnaudMetalbox. Puis il a été Directeur juridique de Synthélabo, Directeur juridique adjoint de Sanofi-Synthélabo et Directeur juridique de Rexel. Il a rejoint Gemalto en juin 2005. Jean-Pierre Charlet est titulaire d’une maîtrise de droit de l’Université de Paris X et d’un Master of Comparative Law de Georgetown University à Washington D.C. Il est également Président du Conseil d’administration d’Axalto S.A. 14.1.3. Relations familiales Il n’existe, à la date du présent prospectus, et à la connaissance de Gemalto, aucun lien familial entre les membres du Conseil d’administration et/ou les cadres dirigeants mentionnés dans la Partie II, Sections 14.1.1 - « Conseil d’administration » et 14.1.2 - « Cadres dirigeants » ci-dessus. 14.1.4. Informations légales A la date du présent prospectus, et à la connaissance de Gemalto, aucun membre du Conseil d’administration et/ou cadre dirigeant mentionné dans la Partie II, Sections 14.1.1 - « Conseil d’administration » et 14.1.2 - « Cadres dirigeants » ci-dessus n’a, au cours des cinq dernières années : - fait l’objet d’une condamnation pour fraude ; - été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation ; - fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée à son encontre par des autorités statutaires ou réglementaires ou été déjà empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un conseil d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur. 14.2. CONFLITS D’INTÉRÊTS A la connaissance de Gemalto, il n’existe pas de conflit d’intérêts potentiel entre les devoirs des membres du Conseil d’administration et/ou des cadres dirigeants mentionnés dans la Parties II, Sections 14.1.1 « Conseil d’administration » et 14.1.2 « Cadres dirigeants » de ce prospectus, et leurs intérêts privés ou autres devoirs. Les paragraphes ci-dessous de la présente Section sont indiqués à titre d’information seulement et n’impliquent ou n’indiquent en aucune manière l’existence d’un conflit d’intérêt potentiel entre les devoirs, à l’égard de l’Emetteur, des membres du Conseil d’administration et/ou des cadres dirigeants mentionnés à la Partie II, Sections 14.1.1 « Conseil d’administration » et 14.1.2 - « Cadres dirigeants » de ce prospectus, et leurs intérêts privés et/ou d’autres devoirs. Rémunération du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman En application des Statuts de Gemalto, le Conseil d’administration définit les rémunérations, c’est-à-dire salaire, bonus, le cas échéant, et autres termes et conditions d’emploi du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman, dans le strict respect des termes de la politique de rémunération adoptée par l’Assemblée Générale des actionnaires. En ligne avec l’article 17.7 des Statuts et la Section 3.3 du Code du gouvernement d’entreprise néerlandais, le Chief Executive Officer et l’Executive Chairman ne prennent part à aucune discussion ou décision du Conseil d’administration destinée à définir leur rémunération respective. Désignation de nouveaux membres du Conseil d’administration conformément au Combination Agreement Il est rappelé qu’en application du Combination Agreement, Messieurs David Bonderman, Geoffrey Fink, Johannes Fritz et John Ormerod, précédents membres du Conseil d’administration de Gemplus, ont été nommés membres 109 non-dirigeants du Conseil d’administration de Gemalto par l’Assemblée Générale des actionnaires qui s’est tenue le 31 janvier 2006, à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006. Monsieur David Bonderman est membre fondateur de TPG et Directeur et general partner de TPG. Monsieur Geoffrey Fink est un associé basé à Londres de Texas Pacific Group Europe LLP, et a rejoint TPG en décembre 2000. Monsieur Johannes Fritz a rejoint le bureau de la famille Quandt en 1989 et dirige ce bureau depuis juin 2000. Voir Partie I - « Le Rapprochement ». De plus, Gemalto a mis en place une nouvelle structure de management à l’issue de l’Apport en Nature en vue de la mise en œuvre effective du Rapprochement. Ainsi, certains membres du management de Gemplus sont devenus des cadres dirigeants de Gemalto à l’issue de l’Apport en Nature, le 2 juin 2006, soit nommément : Frans Spaargaren, Jean-François Schreiber, Philippe Vallée, Tommi Norberg, Emmanuel Unguran, Michel Canitrot, Ernest Berger, Martin McCourt et Jacques Seneca. 15. RÉMUNÉRATION ET AVANTAGES 15.1. RÉMUNÉRATION BRUTE GLOBALE DES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET DIRECTION GÉNÉRALE 15.1.1. Rémunération des membres du Conseil d’administration et des Directeurs généraux La rémunération des administrateurs, à l’exception de l’Executive Chairman et du Chief Executive Officer, est fixée par l’Assemblée Générale des actionnaires sur proposition du Conseil d’administration. En vue de la charge de travail supplémentaire substantielle en 2005 et 2006 dans le cadre du Rapprochement entre Gemalto et Gemplus, l’Assemblée Générale des actionnaires de Gemalto qui s’est tenue le 19 mai 2006 a accordé une rémunération unique additionnelle de 15 000 euros (quinze mille euros) aux membres non dirigeants du Conseil d’administration Messieurs Kent Atkinson, Arthur van der Poel, Maarten Scholten (membre jusqu’à la date de réalisation de l’Apport en Nature), Michel Soublin et Willem Stolwijk (membre jusqu’à la date de réalisation de l’Apport en Nature), et de 25 000 euros (vingt cinq mille euros) à Monsieur John de Wit en sa qualité de Président du Conseil d’administration et à Monsieur John Ormerod en sa qualité de Président du Comité d’audit de Gemalto. La politique de rémunération du Chief Executive Officer a été modifiée par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006. La rémunération du Chief Executive Officer est fixée par le Conseil d’administration dans les limites fixées par l’Assemblée Générale des actionnaires dans le cadre de la politique de rémunération adoptée par cette dernière. Toute modification substantielle de la politique de rémunération doit être approuvée par l’Assemblée Générale des actionnaires. Le Comité des rémunérations fait des propositions pour ces rémunérations. Sur proposition du Conseil d’administration, l’Assemblée Générale des actionnaires approuve la rémunération du Chief Executive Officer sous forme d’actions ou de titres donnant accès au capital, ainsi que toute modification substantielle à cette rémunération. La rémunération de l’Executive Chairman (Président exécutif) est déterminée selon la même procédure que celle applicable à la rémunération du Chief Executive Officer décrite ci-dessus. 110 Le montant des rémunérations brutes versées par Gemalto et par toute autre société du groupe Gemalto aux membres du Conseil d’administration au titre de l’exercice 2005 est réparti comme suit : Nom Fonction Rémunération globale versée par Gemalto ou une société du groupe dont fixe dont part variable dont avantages en nature 0 0 0 315 180 0 (1) John de Wit Président du Conseil d’administration 55 000 Olivier Piou (2) Chief Executive Officer 856 847 Maarten Scholten Administrateur 45 000 0 0 0 Kent Atkinson Administrateur 49 329 0 0 0 Michel Soublin (3) 550 000 Administrateur 43 219 0 0 0 Willem Stolwijk (3) Administrateur 44 110 0 0 0 Arthur van der Poel Administrateur 45 000 0 0 0 550 000 315 180 0 Total 1 138 505 (1) Il n’est pas versé de jetons de présence destinés à récompenser l’assiduité des membres du Conseil d’administration aux séances du Conseil d’administration. Chaque administrateur perçoit une somme de 5 000 euros au titre des fonctions qu’il exerce au sein d’un des Comités du Conseil d’administration, à l’exception du Comité d’audit, pour lequel les membres perçoivent une rémunération annuelle de 10 000 euros et le Président perçoit une rémunération annuelle de 12 500 euros. Par ailleurs, les frais de déplacement des membres du Conseil d’administration ont été pris en charge par Gemalto au cours de l’année 2005. (2) Le Chief Executive Officer a perçu de Gemalto une somme de 35 000 euros en qualité de membre du Conseil d’administration. Il bénéficie également d’un contrat de travail soumis au droit français avec Axalto International S.A.S., filiale française de Gemalto. A ce titre, et conformément à la décision du Conseil d’administration en date du 25 février 2005, sa rémunération annuelle brute fixe a été augmentée à 515 000 euros à compter du 1er mars 2005, à laquelle s’ajoute sa rémunération, soit une compensation totale de référence pour l’exercice 2005 de 550 000 euros. Le montant brut proraté effectivement versé par Axalto International S.A.S. sur l’année 2005 s’élève à 506 667 euros. A la rémunération fixe du Chief Executive Officer s’ajoute une part variable, représentant de 0 à 75 % de la compensation totale de référence du Chief Executive Officer, dont une partie, généralement la moitié, est liée aux résultats financiers de Gemalto, et l’autre partie dépend des résultats obtenus au regard d’un nombre limité (généralement 4 à 6) d’objectifs spécifiques (stratégiques, tactiques ou individuels). La partie liée aux résultats financiers peut être augmentée jusqu’à son doublement en fonction de la réalisation de résultats financiers exceptionnels, pouvant porter le montant total de la rémunération variable à un maximum de 112,5 % de la compensation totale de référence. Compte tenu des résultats financiers de Gemalto pour l’exercice 2005, publiés le 9 mars 2006, et des résultats de ses objectifs spécifiques pour l’exercice 2005, le Chief Executive Officer a perçu, au titre de l’exercice 2005, une rémunération brute variable de 265 180 euros. Le Conseil d’administration a décidé lors de sa réunion du 1er mars 2006 d’attribuer au Chief Executive Officer, compte tenu du travail accompli et des résultats obtenus dans le cadre du Rapprochement entre Gemalto et Gemplus (voir Partie I - « Le Rapprochement »), une prime exceptionnelle d’un montant de 100 000 euros payable en deux parties : 50 000 euros en mars 2006 et 50 000 euros à la date de réalisation de l’Apport en Nature. L’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006 a décidé de modifier la politique de rémunération de Gemalto applicable au Chief Executive Officer à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature par TPG et les Entités de la Famille Quandt aux termes du Combination Agreement ainsi qu’il suit : - Mécanismes d’incitation à long terme ou différés : sauf en cas de révocation du Chief Executive Officer par Axalto International S.A.S. ou par Gemalto pour « faute lourde » (tel que cette notion est définie par la jurisprudence de la Cour de cassation française), les options attribuées au Chief Executive Officer deviendront immédiatement exerçables dès la décision de sa révocation et demeureront exerçables pendant toute la durée desdites options, nonobstant toute disposition du GEIP et du sous-plan applicable, et tout plan éventuel donnant accès au capital continuera à s’appliquer même après la date de fin de fonction. - Indemnité de Rupture : le Chief Executive Officer a droit à une indemnité de rupture de contrat égale à une année de salaire de référence. L’indemnité de rupture ne sera pas due si le contrat de travail du Chief Executive Officer avec Axalto International S.A.S. ou Gemalto est résilié « pour faute lourde » (tel que cette notion est décrite ci-dessus). L’indemnité de rupture s’ajoute, en cas de résiliation du contrat de travail par Axalto International S.A.S., aux indemnités attribuées en vertu de la réglementation française et de la Convention collective nationale de la métallurgie - Ingénieurs et Cadres - avec prise en compte de son ancienneté depuis 1981, comprenant notamment l’indemnité de préavis de six mois prévue par le contrat de travail du Chief Executive Officer, ainsi que les indemnités de licenciement et de congés payés. Le Chief Executive Officer n’aura pas droit à une indemnité de rupture en cas de démission volontaire. (3) Messieurs Scholten et Stolwijk ont démissionné de leurs mandats d’administrateurs respectifs à la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006. Comme indiqué à la Partie II, Section 16 - « Fonctionnement des organes d’administration et de direction », David Bonderman, Geoffrey Fink, Johannes Fritz, Alex Mandl et John Ormerod ont été nommés en tant que membres du Conseil d’administration de Gemalto à la date de réalisation de l’Apport en Nature, et Alex Mandl est devenu Executive Chairman (Président Exécutif) de Gemalto. Le montant des rémunérations brutes (incluant la part fixe et 111 variable de la rémunération ainsi que les avantages en nature) versée par Gemalto en 2006 à ces nouveaux membres du Conseil d’administration au titre de leurs fonctions respectives d’administrateur et de membre des Comités du Conseil d’administration est estimées comme suit, étant précisé qu’aucun avantage en nature ne sera du: - Alex Mandl : - David Bonderman : 40 000 euros - John Ormerod : 52 500 euros - Johannes Fritz : 50 000 euros - Geoffrey Fink : 45 000 euros 45 000 euros Le montant des rémunérations brutes globales (incluant la part fixe ainsi que la part variable de la rémunération) versées par Gemalto ou ses filiales aux membres du Conseil d’administration de Gemalto bénéficiant d’un contrat de travail et aux cadres dirigeants au titre de l’exercice 2005 s’élève à environ 3,2 millions d’euros. Une partie, généralement la moitié, de la part variable de la rémunération des cadres dirigeants est liée aux résultats financiers de Gemalto, et l’autre partie dépend des résultats obtenus au regard d’un nombre limité (typiquement 4 à 6) d’objectifs spécifiques (stratégiques, tactiques ou individuels). Depuis la constitution du groupe Gemalto, seuls le Chief Executive Officer et l’Executive Chairman bénéficient d’un contrat de travail parmi les membres du Conseil d’administration (voir Partie II, Section 15.1.4 - « Informations sur les opérations conclues avec les membres du Conseil d’administration »). L’Assemblée Générale annuelle des actionnaires du 11 mai 2005, sur proposition du Conseil d’administration, a fixé la rémunération annuelle des membres du Comité d’audit à 10 000 euros et du Président du Comité d’audit à 12 500 euros. 112 15.1.2. Options de souscription ou d’achat d’actions consenties à chaque mandataire social Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées au mandataires sociaux Nombre total d’options attribuées à chaque mandataire social • Alex Mandl (1) (2) • Olivier Piou (1) Date du Conseil d’administration Date d’attribution Point de départ de la période d’exercice des options Prix d’exercice (en euros) Date d’échéance GEIP 2004 GEIP 2005 GEIP 2006 600 000 2 avril 2004 17 mai 2004 150 000 2 septembre 2005 8 septembre 2005 Quatre ans au moins après la date d’attribution Quatre ans au moins après la date d’attribution 14,80 30,65 Neuf ans et six mois après la date d’attribution Neuf ans et six mois après la date d’attribution 200 000 200 000 2 juin 2006 2 juin 2006 Concernant les options attribuées à Alex Mandl : à compter de la date d’échéance de son mandat d’Executive Chairman, soit le 2 décembre 2007 Concernant les options attribuées à Olivier Piou : quatre ans au moins après la date d’attribution 23,10 Concernant les options attribuées à Alex Mandl : 10 ans après la date d’attribution Concernant les options attribuées à Olivier Piou : neuf ans et six mois après la date d’attribution (1) Chaque option attribuée donne accès à une action seulement. (2) De plus, Alex Mandl s’est vu attribuer, lorsqu’il était dirigeant de Gemplus (désormais une filiale de Gemalto), des options donnant accès à 12 millions d’actions Gemplus. Conformément au Combination Agreement, un mécanisme a été mis en place aux termes duquel Gemalto proposera après la clôture de l’Offre, et sous réserve que ceci n’emporte pas de conséquence légale, fiscale ou sociale défavorable pour Gemalto ou Gemplus, à tous les titulaires (y compris Alex Mandl) qui n’auraient pas exercé leurs options de souscription d’actions Gemplus pendant la durée de l’Offre, soit (i) d’échanger leurs actions Gemplus résultant de l’exercice desdites options contre des actions nouvelles Gemalto sur la base de la parité d’échange de l’Offre, telle qu’ajustée afin notamment de prendre en compte toute modification du capital social de Gemalto ou de Gemplus, soit (ii) de renoncer à leurs options de souscription d’actions Gemplus (en ce compris les options de souscription d’actions de la société Gemplus S.A., filiale française de Gemplus) en contrepartie de l’attribution par Gemalto d’options de souscription ou d’achat d’actions Gemalto. Dans l’hypothèse où Gemalto déciderait d’émettre des actions nouvelles au titre de l’exercice par le Chief Executive Officer des options de souscription ou d’achat d’actions qui lui ont été attribuées dans le cadre du GEIP 2005, la dilution du résultat net par action serait égale à environ à 0,006 dollar US, soit 0,43 %. Cette dilution est calculée en appliquant la méthode dite « Treasury stock » (voir note 28 dans la Partie II, Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 »). 15.1.3. Options de souscription ou d’achat d’actions exercées par les mandataires sociaux au cours de l’exercice 2005 Néant 15.1.4. Informations sur les opérations conclues avec les membres du Conseil d’administration et les Directeurs généraux A la date du présent prospectus, aucune convention n’a été conclue entre Gemalto ou l’une de ses filiales et l’un des membres du Conseil d’administration ou les Directeurs généraux, à l’exception d’un contrat de travail soumis au droit français conclu entre Olivier Piou et Axalto International S.A.S, une filiale de Gemalto et d’un contrat de travail conclu entre Alex Mandl et la société Gemplus Corp., une filiale américaine de Gemplus, elle-même filiale de Gemalto (voir Partie II, Section 15.1.1 - « Rémunération des membres du Conseil d’administration »). 113 15.1.5. Actions et options de souscription ou d’achat d’actions détenues par les membres du Conseil d’administration et les Directeurs généraux A la date du présent prospectus, les membres du Conseil d’administration détiennent 120 000 actions de Gemalto, représentant environ 0,19 % du capital de Gemalto, qu’ils ont acquises individuellement sur le marché depuis l’introduction en bourse de Gemalto, alors dénommé Axalto Holding N.V., en mai 2004. Le nombre d’actions de Gemalto acquises personnellement et détenues par les membres du Conseil d’administration et les Directeurs généraux se répartit à ce jour de la manière suivante : Olivier Piou détient 118 500 actions Gemalto et Michel Soublin détient 1 500 actions. Les cadres dirigeants et les membres du Conseil d’administration titulaires d’un contrat de travail, éligibles, ont pu participer lors de l’introduction en bourse de Gemalto à l’offre réservée aux salariés. Aucun membre du Conseil d’administration et aucun Directeur général ne détient d’options de souscription ou d’achat d’actions Gemalto, à l’exception de ce qui est décrit dans la Partie II, Section 15.1.2 - « Options de souscription ou d’achat d’actions consenties à chaque mandataire social ». La déclaration ci-dessus est limitée aux actions et aux options de souscription ou d’achat d’actions Gemalto détenues par les membres du Conseil d’administration et les Directeurs généraux. 15.1.6. Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des membres du Conseil d’administration et des Directeurs généraux Néant 15.2. PENSIONS, RETRAITES OU AUTRES AVANTAGES Gemalto et ses filiales n’ont provisionné ou constaté aucun montant aux fins de versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages aux membres du Conseil d’administration ou aux cadres dirigeants. 16. FONCTIONNEMENT DES ORGANES D’ADMINISTRATION ET DE DIRECTION La gestion de Gemalto est confiée à un Conseil d’administration (Bestuur) dont les membres sont nommés par l’Assemblée Générale des actionnaires. L’Assemblée Générale des actionnaires désigne également le Chief Executive Officer (Directeur général) de Gemalto, sur proposition du Conseil d’administration. Le Chief Executive Officer assume la gestion courante de Gemalto et la représente, seul ou avec le Conseil d’administration dans son ensemble, à l’égard des tiers. Les départements suivants fournissent un soutien au Conseil d’administration et au Chief Executive Officer dans la gestion de Gemalto : - les services financiers, intégrant notamment la consolidation, l’audit interne, la trésorerie, la fiscalité, les relations investisseurs, les fonctions régionales de contrôle ; - la direction des ressources humaines, en charge notamment de la stratégie de recrutement, la gestion des carrières et de la performance et l’intégration des directions régionales du personnel et des structures ; - le service juridique, en charge notamment du secrétariat général, de la gestion administrative des sociétés, de la gestion des risques en matière commerciale et contractuelle et des plans d’options de souscription ou d’acquisition d’actions réservés aux salariés et des assurances. Le Président du Conseil d’administration (Voorzitter) est désigné par le Conseil d’administration parmi ses membres non-dirigeants indépendants. Il est toutefois précisé que, conformément aux accords du Combination Agreement, la fonction de Président du Conseil d’administration a été remplacée par celle d’Executive Chairman (Président exécutif) pour une période de 18 mois à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit du 2 juin 2006 114 au 2 décembre 2007. La fonction d’Executive Chairman a été créée afin de faciliter le processus d’intégration de Gemplus et de Gemalto. Monsieur Alex Mandl a été désigné Executive Chairman par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006 pour la durée de la période de 18 mois mentionnée ci-dessus. A l’expiration de cette période, Monsieur Alex Mandl cessera d’exercer les fonctions d’Executive Chairman et conservera son mandat d’administrateur jusqu’à son terme initialement fixé. Le Conseil d’administration procédera alors à la désignation d’un Président du Conseil d’administration non-dirigeant qui devra être obligatoirement choisi parmi les administrateurs indépendants du Conseil d’administration. Pendant la période de 18 mois susvisée et uniquement pendant la durée de ladite période, l’utilisation du terme « Président du Conseil d’administration » ou « Chairman » dans le présent prospectus devra être interprétée comme faisant référence à l’Executive Chairman. Répartition des pouvoirs entre l’Executive Chairman et le Chief Executive Officer de Gemalto Conformément aux statuts de Gemalto qui ont été modifiés en application du Combination Agreement, les affaires courantes de Gemalto sont conduites par le Chief Executive Officer. Sauf en cas de conflit d’intérêts, les décisions prises par le Chief Executive Officer ne nécessitent pas l’accord du Conseil d’administration ou de l’Executive Chairman. L’Executive Chairman et le Chief Executive Officer préparent ensemble les questions qui relèvent de la compétence du Conseil d’administration. Ils pourront être investis de pouvoirs et responsabilités supplémentaires par le Conseil d’administration, sous son entière responsabilité, et sans que cela puisse altérer la responsabilité globale du Conseil d’administration. De plus, pour une période de 18 mois à compter de la date de désignation de l’Executive Chairman, soit jusqu’au 2 décembre 2007, un Office of the Chairman (Bureau du Président) a été constitué par l’Executive Chairman et le Chief Executive Officer qui traiteront ensemble les points suivants : A. Partage des responsabilités suivantes : 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. suivi des 30 cadres le plus haut placé dans la hiérarchie ; stratégie ; fusions et acquisitions ; budget ; intégration ; représentation et relation avec : - les investisseurs ; - les grands clients (key customers) ; - les gouvernements, les autorités administratives et les partenaires ; procédure de décision concernant la première ligne de management, rapportant au Chief Executive Officer, procédure qui a été définie selon les principes suivants : - choix conjoint de l’Executive Chairman et du Chief Executive Officer de la personne convenant le mieux pour le poste ; - procédure d’entretiens et de décision conjointe pour les personnes qui ne sont pas connues par l’Executive Chairman et le Chief Executive Officer. B. Le Chief Financial Officer (Directeur financier), les Directeurs des ressources humaines, de la stratégie, des fusions-acquisitions et de l’intégration assistent aux réunions de l’Office of the Chairman qui se tiennent toutes les quatre à six semaines pour discuter et décider des questions relatives aux sujets énumérés aux points 1 à 7 cidessus. L’Executive Chairman et le Chief Executive Officer prennent ensemble les décisions relatives aux points 1 à 7 cidessus. 115 L’Executive Chairman n’est pas investi de pouvoirs de direction de Gemalto et ne prend pas de décisions opérationnelles relatives aux affaires courantes. Aucune personne ne lui rapporte directement, à l’exception du Chief Executive Officer. CONSEIL D’ADMINISTRATION ORGANISATION 16.1. : NOMINATION, RÔLE DES MEMBRES, FONCTIONNEMENT ET Nomination Les membres du Conseil d’administration sont nommés et peuvent être suspendus ou révoqués à tout moment par l’Assemblée Générale des actionnaires. Conformément aux Statuts de Gemalto, le nombre d’administrateurs est déterminé par l’Assemblée Générale des actionnaires, sur proposition du Conseil d’administration. Conformément aux résolutions adoptées par l’Assemblée Générale des actionnaires du 31 janvier 2006, le Conseil d’administration, qui était précédemment composé de sept membres, est désormais composé, depuis la réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, de dix administrateurs. Il est précisé que, conformément aux accords du Combination Agreement (voir Partie I - « Le Rapprochement »), un onzième administrateur devra être nommé sur proposition du Conseil d’administration. A terme, le Conseil d’administration sera donc composé de onze administrateurs. Lors de la nomination d’un administrateur, le Conseil d’administration peut procéder à une proposition ayant force obligatoire, avec les noms d’au moins deux candidats recommandés par le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise (voir Partie II, Section 16.4.3 - « Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise »). Aux termes du règlement intérieur du Conseil d’administration, les qualités retenues par le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise indépendamment de celles énoncées dans la Charte du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise sont : - l’indépendance : la majorité au moins des administrateurs doit consister en des personnes n’ayant aucun lien significatif, direct ou indirect avec Gemalto et/ou son groupe et satisfaisant aux critères d’indépendance prévus par le Code de gouvernement d’entreprise néerlandais (« Tabaksblat ») et le rapport Bouton intitulé « Pour un meilleur gouvernement des entreprises cotées ». Toutefois, ainsi qu’il est indiqué aux Sections 14.1.1 - « Conseil d’administration » et 16.4.5 - « Déclarations relatives au gouvernement d’entreprise et contrôle interne », la nouvelle composition du Conseil d’administration telle que modifiée à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature n’est pas en pleine conformité avec ces règles. Cette situation sera rectifiée dès lors qu’un onzième administrateur non-dirigeant et indépendant sera nommé conformément aux accords du Combination Agreement. - la politique de retraite : conformément au règlement intérieur du Conseil d’administration, le Chief Executive Officer doit cesser ses fonctions à l’âge de 65 ans. Les administrateurs non-dirigeants sont nommés au Conseil d’administration pour un mandat de quatre ans renouvelable deux fois maximum. Le Conseil d’administration, lors de sa réunion en date du 2 avril 2004, a préparé un plan de retraite pour les administrateurs non-dirigeants, qui a été publié sur le site de Gemalto. - la modification des principales fonctions : les candidats au poste d’administrateur doivent accepter de soumettre leur démission dudit poste au Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise en cas de modification de leurs principales fonctions qui créerait un conflit d’intérêt avec leurs obligations d’administrateurs de Gemalto ou les placerait dans l’incapacité d’exercer leurs fonctions en conformité avec la loi et les dispositions internes de Gemalto. Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise donne au Conseil d’administration son avis sur l’opportunité ou non de cette démission. - la disponibilité et l’engagement des administrateurs : les administrateurs doivent assister régulièrement aux réunions du Conseil d’administration et, le cas échéant, des Comités dont ils sont membres. Ils doivent également accomplir toute tâche qui leur est confiée par le Conseil d’administration suivant les recommandations du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise. Toute circonstance exceptionnelle empêchant un administrateur d’assister à au moins 75 % des réunions du Conseil d’administration doit faire l’objet d’une discussion avec le Président du Conseil d’administration et avec le Président du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise. Les administrateurs doivent prendre 116 connaissance des documents qui leur sont distribués avant les réunions du Conseil d’administration et consacrer un temps suffisant à la préparation desdites réunions. Les administrateurs doivent être rapidement joignables par le Président et par le Secrétaire général de Gemalto et se rendre disponibles pour les réunions extraordinaires du Conseil d’administration lorsque cela est nécessaire. La proposition de nomination d’un administrateur émanant du Conseil d’administration a force obligatoire pour l’Assemblée Générale des actionnaires, qui peut cependant la rejeter à tout moment en adoptant une résolution en ce sens à la majorité absolue des votes exprimés représentant au moins le tiers du capital émis. Si, en l’absence d’un tel quorum, la majorité absolue des votes exprimés est en faveur d’une résolution rejetant la proposition du Conseil d’administration, une seconde Assemblée Générale des actionnaires doit être convoquée. Dans ce dernier cas, les actionnaires se prononceront à la majorité absolue des votes exprimés, sans condition de quorum. Dans le cas où une proposition n’a pas été émise ou l’a été avec retard ou a été rejetée par l’Assemblée Générale des actionnaires, l’Assemblée Générale des actionnaires peut retenir l’administrateur de son choix. La nomination d’un administrateur proposé par le Conseil d’administration, autre que celle ayant force obligatoire, est adoptée par une résolution à la majorité absolue des votes exprimés sans exigence d’un quorum. La nomination d’un administrateur non proposé par le Conseil d’administration est adoptée par une résolution à la majorité absolue des votes exprimés représentant au moins le tiers du capital émis. Le candidat obtenant la majorité absolue des voix exprimées lors du premier scrutin sera élu. Si aucun candidat n’a obtenu cette majorité absolue, un second scrutin est organisé entre les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix lors du premier scrutin après qu’il ait été procédé, le cas échéant, à un scrutin intermédiaire dans l’hypothèse où plus de deux candidats auraient obtenu le plus grand nombre de voix ou, si le deuxième plus grand nombre de voix aurait été obtenu également par deux ou plusieurs candidats. Si dans ce cas ou lors d’un second scrutin, chaque candidat obtient le même nombre de voix, un tirage au sort les départage. L’Assemblée Générale des actionnaires peut suspendre ou révoquer les administrateurs, y compris le Président du Conseil d’administration (laquelle fonction est remplacée par la fonction d’Executive Chairman jusqu’au 2 décembre 2007) ou le Chief Executive Officer (Directeur général), sur proposition du Conseil d’administration à la majorité absolue des votes exprimés représentant, sur première convocation, le quart du capital émis. Le mandat d’un administrateur a une durée maximum de quatre ans. Il prend fin au plus tard lors de la première Assemblée Générale annuelle des actionnaires après l’expiration d’une période de quatre ans suivant le jour de sa nomination. Les administrateurs, autres que le Chief Executive Officer, sont rééligibles pour deux mandats supplémentaires d’une durée maximum de quatre ans chacun. Conformément au droit néerlandais des sociétés, les administrateurs n’ont pas l’obligation de détenir d’actions de Gemalto. L’Assemblée Générale des actionnaires nomme, sur proposition du Conseil d’administration parmi les administrateurs, le Chief Executive Officer de Gemalto. Le Conseil d’administration désigne le Président du Conseil d’administration parmi les administrateurs indépendants. Le Président du Conseil d’administration est révocable ad nutum par le Conseil d’administration. Il est toutefois rappelé que la fonction de Président du Conseil d’administration a été remplacée par celle d’Executive Chairman pour une période fixe de 18 mois à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature (voir Partie II, Section 16 - « Fonctionnement des organes d’administration et de direction »). L’Executive Chairman n’est pas indépendant et a été nommé par l’Assemblée Générale des actionnaires sur proposition du Conseil d’administration, et ne peut être révoqué par le Conseil d’administration. Une même personne ne peut être à la fois Chief Executive Officer et Président du Conseil d’administration de Gemalto. Les Statuts prévoient que Gemalto devra, dans les limites prévues par la loi, indemniser toute personne qui était, est ou serait susceptible d’être partie à une action, procès ou procédure judiciaire futur(e), en cours ou achevé(e), de nature civile, pénale, administrative ou dans le cadre d’une enquête (autre qu’une action, procès ou procédure judiciaire intentée par ou pour le compte de Gemalto), en raison de sa fonction d’administrateur, Directeur, salarié ou mandataire de Gemalto ou d’une autre entité à la demande de Gemalto, si il/elle a agi de bonne foi et d’une façon qu’il/elle pouvait raisonnablement croire ne pas être contraire aux intérêts de Gemalto, et n’avait pas de raison de croire que sa conduite était illégale. 117 Pouvoirs respectifs du Conseil d’administration, du Directeur général et du Président du Conseil d’administration La gestion de Gemalto est confiée au Conseil d’administration. Les décisions suivantes relèvent notamment spécifiquement de sa compétence : - l’émission d’actions et de droits de souscription d’actions, la limitation ou la suppression des droits préférentiels de souscription attachés aux actions, la décision de procéder à l’acquisition par Gemalto de ses propres actions et à leur cession, à condition que l’Assemblée Générale des actionnaires ait délégué au Conseil d’administration le pouvoir de décider de l’émission d’actions et de la limitation ou de la suppression des droits préférentiels de souscription et dans les limites fixées par celle-ci ; - l’émission d’obligations ou autres titres de créance, ainsi que la décision de contracter des dettes à moyen et long termes ; - la demande d’admission ou de radiation des valeurs mobilières mentionnées ci-dessus à la cote d’un quelconque marché boursier ; - la conclusion ou la résiliation de tout accord de coopération de longue durée conclu entre Gemalto ou l’une de ses filiales (dochtermaatschappij), et toute société ou personne morale (y compris lorsque Gemalto intervient en qualité de general partner), dans la mesure où cette coopération ou sa résiliation revêtirait une importance significative pour Gemalto ; - la décision de procéder à tout investissement ou céder tout actif d’un montant au moins égal à dix millions d’euros ; - le dépôt d’une demande de mise en faillite (faillissement) ou de cessation des paiements (surséance van betaling) ; - l’acquisition ou la cession par Gemalto ou l’une de ses filiales d’une participation dans le capital de toute autre société ; - la décision de procéder à un apport, sous quelque forme que ce soit, en numéraire ou en nature, à toute société ou personne morale (y compris une entité récemment constituée à cet effet) ; - l’approbation du plan d’investissement, du budget et de tout business plan annuels, ainsi que de tout plan stratégique pluriannuel ; - la décision de contracter des baux inscrits au bilan de Gemalto (huurovereenkomst) ; - la décision d’accorder des garanties ou des indemnités à des tiers autres que celles portant sur les obligations de filiales (dochtermaatschappijen) ou d’entités du groupe (groepsmaatschappijen) de Gemalto ; - la signature de tout contrat d’acquisition ou de cession d’actifs immobiliers significatifs (c’est-à-dire représentant plus de 2 % du chiffre d’affaires annuel de Gemalto) ou la décision de conclure un contrat de bail, en tant que bailleur ou locataire, d’une valeur au moins égale à dix millions d’euros ou d’une durée d’au moins cinq ans ; - la signature d’un pacte d’actionnaires ou la décision de créer une société commune ; - la signature d’un contrat de fourniture de biens ou de services pour un montant significatif (c’est-à-dire supérieur à 5 % du chiffre d’affaires annuel de Gemalto) ou d’une durée de plus de cinq ans ; - la décision de transférer la totalité ou la quasi totalité de l’activité de Gemalto à un tiers ; - toute proposition soumise à l’Assemblée Générale des actionnaires. 118 En outre, le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que celui-ci exerce les fonctions suivantes : - la supervision, l’approbation et le suivi des stratégies menées par Gemalto ainsi que des projets à long terme et des opérations importantes de Gemalto ; - la supervision et le suivi, avec l’aide du Comité d’audit, des contrôles dans les domaines financiers, légaux et éthiques, et des processus de gestion des risques ; - la supervision des objectifs du Chief Executive Officer et l’évaluation de ses performances avec l’aide du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise ; - la supervision des principaux investissements ainsi que l’approbation des acquisitions et cessions significatives ; - la proposition, sur recommandation du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise, de candidats au poste d’administrateur en vue de leur nomination par l’Assemblée Générale des actionnaires ; - la décision de la rémunération du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman, sur recommandation du Comité des rémunérations conformément à la politique de rémunération de Gemalto envers le Chief Executive Officer et l’Executive Chairman telle qu’adoptée par l’Assemblée Générale des actionnaires. A l’égard des tiers, Gemalto est représentée soit par les administrateurs agissant conjointement, soit par le Chief Executive Officer. De plus, le Conseil d’administration peut déléguer son rôle de représentation de Gemalto à des tiers faisant ou non partie de Gemalto en déterminant l’étendue de leurs pouvoirs. Le Chief Executive Officer de Gemalto est responsable de la gestion courante de Gemalto. Il est chargé de la préparation de toute question requérant une résolution du Conseil d’administration. Le Président du Conseil d’administration, dont la fonction a été remplacée pendant la période de 18 mois allant du 2 juin 2006 au 2 décembre 2007 par la fonction d’Executive Chairman, ne dispose, à lui seul, d’aucun pouvoir de représentation de Gemalto à l’égard des tiers. Il a le pouvoir et le devoir (i) de convoquer les réunions du Conseil d’administration à sa propre initiative ou à la demande du Chief Executive Officer ou d’un cinquième des administrateurs en exercice, (ii) de présider les réunions du Conseil d’administration et les Assemblées générales des actionnaires et (iii) d’assurer la coordination des activités des Comités mis en place par le Conseil d’administration. Le Secrétaire général de Gemalto, qui n’a pas à être membre du Conseil d’administration, administre, assiste et dresse les procès-verbaux des réunions du Conseil d’administration, des Comités et des Assemblées générales des actionnaires. Fonctionnement du Conseil d’administration Le Conseil d’administration se réunit physiquement au moins quatre fois par an conformément au règlement intérieur du Conseil d’administration et peut également se réunir lorsque le Chief Executive Officer, le Président du Conseil d’administration ou au moins un cinquième des administrateurs en exercice le requiert. En outre, le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que les administrateurs non-dirigeants se réunissent au moins une fois par an en l’absence de tout salarié de Gemalto. Le Conseil d’administration ne délibère valablement que si la majorité absolue des administrateurs est présente ou représentée par un autre administrateur. Les décisions sont prises à la majorité absolue des administrateurs présents ou représentés par un autre administrateur. Chaque administrateur dispose d’une voix. En cas de partage des voix, aucune prépondérance n’est accordée à la voix du Président du Conseil d’administration ou du Chief Executive Officer. Le Conseil d’administration se réunit aux Pays-Bas, sauf si la majorité absolue des administrateurs autorisés à voter en décide autrement. Le Conseil d’administration se réunit occasionnellement (typiquement une fois par an) à l’extérieur des Pays-Bas, à l’occasion d’évènements stratégiques majeurs ou d’une revue locale d’activités spécifiques. Les administrateurs peuvent participer aux délibérations du Conseil d’administration par téléphone, vidéo, ou tout autre moyen d’audio conférence, à condition que les participants puissent s’entendre simultanément. En l’absence de réunion, le Conseil 119 d’administration peut valablement délibérer, à la condition que le projet de résolution soit adopté par écrit par chacun des administrateurs et que chacun d’eux ait donné son accord au projet de résolution. Les décisions adoptées sont conservées dans le registre des procès-verbaux du Conseil d’administration. Les documents servant de preuve aux résolutions sont conservés dans les registres. Un administrateur ne peut prendre part aux discussions ni exercer son droit de vote en cas de conflit d’intérêt potentiel avec Gemalto. Le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit que l’ordre du jour de chaque réunion est déterminé par le Président du Conseil d’administration avec la collaboration du Secrétaire général de Gemalto et en consultation avec le Chief Executive Officer. Les administrateurs doivent proposer au Président d’inclure dans l’ordre du jour de la réunion du Conseil d’administration tous les sujets qu’ils jugent nécessaires ou utiles. A l’ordre du jour du Conseil d’administration figure un contrôle régulier des opportunités affectant Gemalto dans son ensemble et les diverses activités de Gemalto. Les présentations effectuées par les différents départements et fonctions traiteront les principaux problèmes rencontrés par ces départements et fonctions ainsi que les décisions et stratégies requises pour y répondre. Le règlement intérieur prévoit en outre que, à l’occasion des séances du Conseil d’administration, les administrateurs disposent du temps nécessaire pour poser leurs questions et faire part de leurs suggestions. Une fois par an au moins, le Conseil d’administration se réunit en l’absence du Chief Executive Officer afin d’examiner ses performances ainsi que le plan de succession. Ce plan de succession détaille la politique à suivre et les principes concernant la sélection et le contrôle des performances du Chief Executive Officer ainsi que les politiques de succession en cas d’urgence ou de retraite du Chief Executive Officer. L’évaluation de la performance du Chief Executive Officer par le Conseil d’administration est partagée avec le Chief Executive Officer. Les documents et informations nécessaires à la compréhension de l’ordre du jour par le Conseil d’administration ou pour favoriser la discussion sont en général communiqués aux membres du Conseil d’administration une semaine avant ses séances. Au cours de l’exercice 2005, le Conseil d’administration s’est réuni onze fois dont deux fois par conférence téléphonique. Le taux de participation moyen à ces réunions (présents et représentés) a été de 97 %. Il n’y a pas eu d’absence répétée de membres du Conseil d’administration. Suite à la démission de Monsieur Robert Singer le 13 décembre 2004, le Conseil d’administration était composé de six membres, un poste étant vacant, jusqu’à la nomination de Monsieur Kent Atkinson le 11 mai 2005 par l’Assemblée Générale des actionnaires sur proposition du Conseil d’administration. Monsieur Kent Atkinson a été nommé comme administrateur non-dirigeant pour un mandat de quatre ans, se terminant à la clôture de l’Assemblée Générale annuelle des actionnaires de Gemalto qui se tiendra en 2009. De plus, comme indiqué ci-dessus dans la Partie II, Section 14.1.1 - « Conseil d’administration », le Conseil d’administration est composé, depuis la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, de dix administrateurs. Il est précisé que, conformément aux accords du Combination Agreement (voir Partie I - « Le Rapprochement »), un onzième administrateur devra être nommé sur proposition du Conseil d’administration. A terme, le Conseil d’administration sera donc composé de onze administrateurs. 16.2. MANDATS EN COURS Voir Partie II, Section 14.1 - « Identification des organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale » ci-dessus. 120 16.3. CONTRATS DE SERVICE LIANT LES MEMBRES DES ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION OU DE SURVEILLANCE À GEMALTO OU À L’UNE DE SES FILIALES ET PRÉVOYANT L’OCTROI D’AVANTAGES AU TERME D’UN TEL CONTRAT Voir Partie II, Section 15.1.1 - « Rémunération des membres du Conseil d’administration » ci-dessus. 16.4. COMITÉS Conformément aux Statuts, le Conseil d’administration a constitué des Comités composés exclusivement de membres non-dirigeants du Conseil d’administration et a défini leurs pouvoirs, leurs fonctions et les règles internes qui leur sont applicables. A compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit le 2 juin 2006, la composition des Comités a été renouvelée. Ces Comités reflètent la nouvelle composition du Conseil d’administration de Gemalto. La totalité des membres de ces Comités a été choisie parmi les membres du Conseil d’administration. Un Comité d’audit, un Comité des rémunérations et un Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise, ainsi qu’un Comité de la stratégie et des fusions-acquisitions nouvellement créé, ont été mis en place. Les règlements intérieurs de ces Comités, autres que le Comité de la stratégie et des fusions-acquisitions, ont été adoptés par le Conseil d’administration. Le règlement intérieur du Comité de la stratégie et des fusions-acquisitions sera approuvé lors d’une future réunion du Conseil d’administration. La mission de chaque Comité est de préparer les délibérations et de faire des propositions au Conseil d’administration, toujours sous la responsabilité générale du Conseil d’administration. Aucun Comité ne bénéficie d’un pouvoir de direction. Chacun des Comités d’audit, des rémunérations, de nomination et de gouvernement d’entreprise, et de la stratégie et des fusions-acquisitions est autorisé à solliciter les services de conseillers juridiques, comptables ou autre, aux frais de Gemalto. 16.4.1. Comité d’audit Le Comité d’audit comprend au moins trois administrateurs non-dirigeants. Les membres du Comité d’audit sont nommés par le Conseil d’administration et ils doivent être en majorité des personnes définies par le Conseil d’administration comme n’ayant pas de liens matériels, directs ou indirects, avec Gemalto ou le groupe Gemalto et satisfaisant aux critères d’indépendance prévus par le Code de gouvernement d’entreprise néerlandais et le rapport Bouton. Au moins un des membres du Comité d’audit doit être un expert en matière financière ayant des connaissances ou une expérience en gestion financière ou en comptabilité dans une société cotée ou dans une grande entreprise. Le Comité d’audit ne peut être présidé ni par le Président du Conseil d’administration ni par un ancien administrateur dirigeant de Gemalto. Lors de la réunion du Conseil d’administration du 2 juin 2006, les personnes suivantes ont été nommées au Comité d’audit : - Monsieur John Ormerod (administrateur non-dirigeant et indépendant), Président ; - Monsieur Kent Atkinson (administrateur non-dirigeant et indépendant) ; - Monsieur Johannes Fritz (administrateur non-dirigeant et non-indépendant) ; - Monsieur Michel Soublin (administrateur non-dirigeant et indépendant). 121 Aux termes du règlement intérieur du Comité d’audit, celui-ci se réunit au moins trois fois par an. Le Secrétaire général de Gemalto est le Secrétaire du Comité d’audit, sauf décision contraire. Le Directeur financier, le Directeur de l’audit interne et un représentant externe des auditeurs indépendants sont invités à assister aux réunions du Comité. Le Comité d’audit doit, en outre, rencontrer les auditeurs internes et externes, ensemble ou séparément, au moins une fois par an, hors la présence du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman ou de tout membre de la direction. Tout membre du Comité ou le Secrétaire peut demander la tenue d’une réunion du Comité. Le Comité d’audit rend compte régulièrement de ses activités au Conseil d’administration. Le Comité d’audit ne peut valablement adopter ses décisions lors d’une réunion que si la moitié au moins de ses membres sont présents ou représentés. Le Comité d’audit peut aussi adopter ses décisions en dehors d’une réunion si la majorité absolue de ses membres a voté en faveur de la décision. En cas de partage des voix, la voix de son Président est prépondérante. Du fait de la démission de Monsieur Robert Singer comme administrateur et Président du comité d’audit le 13 décembre 2004, ce Comité d’audit était composé de deux administrateurs jusqu’au 11 mai 2005. Monsieur Willem Stolwijk a été Président par intérim du Comité d’audit en l’absence de Monsieur Robert Singer, jusqu’à sa démission le 11 mai 2005. Le Comité d’audit a tenu neuf réunions en 2005 : cinq réunions avec une présence physique, quatre par conférence téléphonique. Le taux moyen de participation lors de ces réunions a été de 83 %, sans aucune absence répétée des membres du Comité d’audit. Le Chief Executive Officer était présent à six sur neuf des réunions, le Directeur financier à huit, et le Directeur des auditeurs internes à toutes. Le Secrétaire général a assisté aux réunions en tant que Secrétaire du Comité d’audit. Le Comité d’audit a aussi tenu une réunion de direction avec le Directeur des auditeurs internes et avec les auditeurs externes. Aux termes de son règlement intérieur, le Comité d’audit a notamment pour mission : - de considérer la nomination, le renouvellement, la révocation et la démission des auditeurs indépendants externes de Gemalto et de toute société du groupe et faire des recommandations au Conseil d’administration à ce sujet ; - de contrôler et revoir les relations de Gemalto avec les auditeurs indépendants pour fixer parmi d’autres l’étendue et les modalités de leur mission ; - de revoir au moins une fois par an la procédure de reporting financier ainsi que l’efficacité du système de contrôle du groupe Gemalto et de Gemalto ; - de superviser la conformité de Gemalto avec les exigences légales réglementaires applicables à Gemalto ; - de superviser l’information financière de Gemalto, les choix de politique comptables ainsi que l’application et l’évaluation des effets des nouvelles normes comptables ; - de superviser le département d’Audit interne ; - de superviser la mise en œuvre d’une politique fiscale adéquate ; - de superviser la mise en œuvre d’une politique financière de Gemalto ; - de surveiller la mise en œuvre par Gemalto des recommandations et observations effectuées par les auditeurs internes et externes ; - de déléguer des responsabilités spécifiques à un ou plusieurs des membres du Comité d’audit dans les limites autorisées par la loi néerlandaise, les règlements, le Règlement général de l’AMF et les Statuts de Gemalto ; - de superviser l’application par Gemalto des technologies d’information et de communication. 122 16.4.2. Comité des rémunérations Le Comité des rémunérations comprend au moins trois administrateurs non-dirigeants. Les membres du Comité des rémunérations sont nommés par le Conseil d’administration. Le Comité des rémunérations doit être composé en majorité de personnes identifiées par le Conseil d’administration comme n’ayant aucun lien, direct ou indirect, avec Gemalto et/ou le groupe Gemalto et satisfaisant aux critères d’indépendance prévus par le Code de gouvernement d’entreprise néerlandais et le rapport Bouton. Le Président du Comité des rémunérations, qui ne doit être ni le Président du Conseil d’administration ni un ancien administrateur dirigeant, est nommé par le Conseil d’administration. Lors de la réunion du Conseil d’administration du 2 juin 2006, les personnes suivantes ont été nommées au Comité des rémunérations : - Monsieur Arthur van der Poel (administrateur non-dirigeant et indépendant), Président ; - Monsieur John de Wit (administrateur non-dirigeant et indépendant) ; - Monsieur Geoffrey Fink (administrateur non-dirigeant et non-indépendant) ; - Monsieur John Ormerod (administrateur non-dirigeant et indépendant). Le règlement intérieur du Comité des rémunérations prévoit que celui-ci se réunit au moins trois fois par an et plus souvent si les circonstances l’exigent. Le Directeur des ressources humaines a la qualité de Secrétaire du Comité des rémunérations, à moins qu’il en soit décidé autrement. Le Comité des rémunérations rend compte régulièrement de son action au Conseil d’administration. Le Comité des rémunérations ne peut valablement adopter ses résolutions en réunion que si la moitié au moins de ses membres sont présents ou représentés. Le Comité des rémunérations peut également adopter des décisions sans avoir été formellement réuni, sous réserve que la proposition ait été soumise à tous ses membres, qu’aucun d’entre eux ne présente d’objection à cette forme de prise de décision et que chacun participe au vote. Les décisions du Comité des rémunérations sont adoptées à la majorité absolue des membres ayant voté en faveur de la décision. En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante. Le Comité des rémunérations s’est réuni six fois au cours de l’exercice 2005. Le taux de participation moyen des administrateurs à ces réunions était de 94 %. Aucun des membres du Comité des rémunérations n’a été absent de façon répétée. Le Président du Comité a assisté à toutes les réunions et le Chief Executive Officer de Gemalto a assisté en partie à plusieurs d’entre elles. Aux termes de son règlement intérieur, les attributions du Comité des rémunérations sont notamment les suivantes : - la supervision de la politique générale de rémunération de Gemalto ; - la préparation de propositions pour le Conseil d’administration devant être adoptées par l’Assemblée Générale des actionnaires relatives à la politique de rémunération du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman - la préparation de propositions relatives à la rémunération du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman, lesquelles indiqueront nécessairement (i) la structure de la rémunération et (ii) le montant de la rémunération fixe et variable, les actions et/ou options, les plans d’épargne retraite, les indemnités de départ et toutes autres formes de rémunération à accorder, ainsi que les critères de performance et leur mise en œuvre ; - l’examen des objectifs et l’évaluation des performances du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman; 123 - l’examen de la politique de rémunération des cadres dirigeants ; - l’examen et la proposition au Conseil d’administration de la rémunération des administrateurs nondirigeants ; - la préparation du rapport du Conseil d’administration relatif la politique de rémunération du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman et des cadres dirigeants. Ce rapport précise la manière dont la politique de rémunération du Chief Executive Officer et de l’Executive Chairman et des cadres dirigeants a été mise en œuvre au cours du dernier exercice et présente la politique de rémunération qui sera mise en place au cours du prochain exercice ; - l’examen et la proposition au Conseil d’administration de plans de participation et d’intéressement des salariés (y compris le GEIP) et l’octroi aux salariés, dans le cadre de ces plans ou encore de plans d’émission d’actions au profit des salariés de Gemalto (y compris le Global Employee Share Purchase Plan (« GESSP »)) et le nombre d’actions réservées aux salariés lors d’une émission d’action, ou de toute modification relative aux (sous-)plans existants ; - la préparation de la partie du rapport annuel relative à ses délibérations et conclusions adressées au Conseil d’administration. Aux termes du règlement intérieur du Conseil d’administration, le Comité des rémunérations étudie chaque année la rémunération des administrateurs et fait des recommandations au Conseil d’administration. Le Comité des rémunérations prend en considération le fait que (i) les administrateurs devraient être justement rémunérés pour le travail que requiert la supervision de la gestion d’une société de la taille et de l’activité de Gemalto et (ii) la rémunération offerte devrait être compétitive par rapport à celle offerte dans des sociétés européennes de taille et d’activité comparables. 16.4.3. Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise comprend au moins trois administrateurs non-dirigeants. Les membres du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise sont nommés par le Conseil d’administration. Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise doit être composé en majorité de personnes identifiées par le Conseil d’administration comme n’ayant aucun lien, direct ou indirect, avec Gemalto et/ou le groupe Gemalto et doit satisfaire aux critères d’indépendance prévus par le Code de gouvernement d’entreprise néerlandais et le rapport Bouton. Le Président du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise est nommé par le Conseil d’administration. Lors de la réunion du Conseil d’administration du 2 juin 2006, les personnes suivantes ont été nommées au Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise : - Monsieur John de Wit (administrateur non-dirigeant et indépendant), Président ; - Monsieur David Bonderman (administrateur non-dirigeant et non-indépendant) ; - Monsieur Arthur van der Poel (administrateur non-dirigeant et indépendant, qui devrait être éventuellement remplacé par le onzième administrateur après la nomination de ce dernier). Le règlement intérieur du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise prévoit que celui-ci se réunit au moins trois fois par an et plus souvent si les circonstances l’exigent. Le Directeur des ressources humaines a la qualité de Secrétaire de ce Comité, à moins qu’il en soit décidé autrement. Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise rend compte régulièrement de son action au Conseil d’administration. Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise ne peut valablement adopter ses résolutions en réunion que si la moitié au moins de ses membres sont présents ou représentés. Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise peut également adopter des décisions sans avoir été formellement réuni, sous réserve que 124 la proposition ait été soumise à tous ses membres, qu’aucun d’entre eux ne présente d’objection à cette forme de prise de décision et que chacun participe au vote. Ses décisions sont adoptées si une majorité absolue des membres a voté en faveur de la décision. En cas de partage des voix, la voix du Président est prépondérante. Le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise s’est réuni cinq fois au cours de l’exercice 2005. Le taux de participation moyen des administrateurs à ces réunions était de 93 %. Aucun des membres du Comité des rémunérations n’a été absent de façon répétée. Le Président du Comité a assisté à toutes les réunions et le Chief Executive Officer de Gemalto a assisté en partie à plusieurs d’entre elles. Aux termes de son règlement intérieur, le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise a notamment pour mission : - d’administration. Pour ce faire, le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise procède à une présélection de candidats et évalue notamment leur compétence et leur intégrité ; - d’évaluer de façon périodique, au moins une fois par an la taille et la composition du Conseil d’administration et de conseiller le Conseil d’administration en conséquence ; - d’évaluer de façon périodique, au moins une fois par an, le fonctionnement du Conseil d’administration, de la gestion de ses membres et de présenter un rapport au Conseil d’administration ; - de superviser le plan de retraite des administrateurs ; - d’envisager la démission d’un administrateur dont l’activité principale a été modifiée et d’informer le Conseil d’administration de la décision du Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise de recommander ou non la démission de cet administrateur ; - de recommander au Conseil d’administration le nombre et les noms des candidats proposés à l’élection au poste d’administrateur à l’Assemblée Générale annuelle ; - de vérifier l’existence de liens directs ou indirects entre les membres du Conseil d’administration et Gemalto ou ses dirigeants et assister le Conseil d’administration pour déterminer le degré d’indépendance des administrateurs ; - de superviser le programme de développement du Chief Executive Officer et des cadres dirigeants ; - de conseiller le Conseil d’administration sur les critères de sélection et de nomination des cadres dirigeants ; - de préparer pour le Conseil d’administration un rapport annuel sur ses délibérations et conclusions. 16.4.4. Comité de la stratégie et des fusions-acquisitions Ce Comité étant nouvellement créé, ses membres doivent établir son règlement intérieur et le soumettre au Conseil d’administration. Lors de la réunion du Conseil d’administration du 2 juin 2006, les personnes suivantes ont été nommées au Comité de la stratégie et des fusions-acquisitions : - Monsieur Johannes Fritz (administrateur non-dirigeant et non-indépendant), Président ; - Monsieur Kent Atkinson (administrateur non-dirigeant et indépendant) ; - Monsieur Geoffrey Fink (administrateur non-dirigeant et non-indépendant) ; - Monsieur Michel Soublin (administrateur non-dirigeant et indépendant). 125 16.4.5. Déclarations relatives au gouvernement d’entreprise et contrôle interne Gemalto a pris en compte, dans le cadre de la création et de la mise en place de ses organes sociaux, un nombre très important de recommandations du rapport Bouton intitulé « Pour un meilleur gouvernement des entreprises cotées » et de proposition du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais. Gemalto surveille attentivement l’évolution desdites recommandations telles que celles élaborées par le Comité de contrôle du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais dans son rapport annuel 2005, afin de les prendre en compte, et entend veiller à la transparence et au fonctionnement harmonieux de ses organes sociaux. Conformément au Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, Gemalto entend se conformer au principe d’application ou d’explication « Apply or explain » pour les déviations éventuelles passées et à venir par rapport au Code de gouvernement d’entreprise néerlandais. A la date du présent prospectus, Gemalto déclare les divergences suivantes : - Conformément à l’article II.1.6 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, Gemalto a mis en œuvre un Code relatif aux déclarations de soupçon (« Whistleblower Code ») qui a été publié sur son site Internet. Gemalto n’a pas encore nommé de Conseiller Confidentiel (« Confidential Adviser ») à qui les salariés seraient en droit de signaler leurs suspicions d’irrégularités en toute confiance et sans crainte d’éventuelles représailles, s’ils considéraient qu’il serait inapproprié de s’en référer au dirigeant. Gemalto compte nommer un « Confidential Adviser » durant l’année 2006. - Aux termes de l’article II.2.2 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, lorsqu’une société attribue des options exerçables sans condition aux membres de son Conseil d’administration, elle doit le faire sur la base de critères de performance et lesdites options ne doivent en tout état de cause pas être exercées durant les trois années suivant la date d’attribution. Cette règle n’est pas respectée en ce que Gemalto a attribué, conformément aux accords du Combination Agreement, sans prise en compte de critères de performance, des options à l’Executive Chairman exerçables sans condition dans leur intégralité à compter de l’expiration de son mandat d’Executive Chairman le 2 décembre 2007, soit avant la période de trois années suivant leur date d’attribution. - Les stipulations de l’Article II.2.5 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais ne sont pas respectées, car certaines conditions relatives aux options attribuées au Chief Executive Officer ont été modifiées pendant la durée desdites options. Le 31 janvier 2006, l’Assemblée Générale des actionnaires a décidé de modifier la politique de rémunération du Chief Executive Officer à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature. Concernant les mécanismes d’incitation à long terme non différés, la politique de rémunération a été modifiée comme suit : sauf en cas de révocation du Chief Executive Officer par Axalto International S.A.S ou par Gemalto pour « faute lourde » (tel que cette notion est définie par la jurisprudence de la Cour de cassation française), les options attribuées au Chief Executive Officer deviendront immédiatement exerçables dès la décision de sa révocation et demeureront exerçables pendant toute la durée desdites options, nonobstant toute disposition du GEIP et du sous-plan applicable, et tout plan éventuel donnant accès au capital continuera à s’appliquer même après la date de fin de fonction. - Les stipulations de l’article III.8.1 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais ne sont pas respectées car l’Executive Chairman, qui assume la fonction de Président du Conseil d’administration, est un administrateur dirigeant. Le 31 janvier 2006, l’Assemblée Générale des actionnaires a nommé l’Executive Chairman, conformément aux accords du Combination Agreement, pour une période de 18 mois à compter de la date de réalisation de l’Apport en Nature, soit à compter du 2 juin 2006. - La composition du Conseil d’administration n’est pas conforme aux dispositions de l’article III.8.4. du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, car seulement cinq administrateurs sur dix, au lieu de la majorité, sont des administrateurs non-dirigeants indépendants. De plus, conformément à l’article III.2.1 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, tous les administrateurs non-dirigeants sauf un doivent être indépendants au sens de l’article III.2.2 du Code précité. Cependant, depuis la prise de fonction effective des nouveaux administrateurs à la date de réalisation de l’Apport en Nature conformément aux accords du 126 Combination Agreement, trois des huit administrateurs non-dirigeants ne sont pas indépendants au sens dudit article III.2.2 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, car ils sont liés à des actionnaires détenant plus de 10 % des actions Gemalto à la date du présent prospectus. Voir aussi Sections 14.1.1 - « Conseil d’administration » et 16.1 - « Conseil d’administration : nomination, rôle des membres, fonctionnement et organisation » de la Partie II. - Conformément à l’article IV.3.6 du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, Gemalto doit publier sur son site Internet toute information qu’elle est tenue de publier en application des dispositions de droit des sociétés et de droit boursier applicables. Gemalto n’a pas pleinement respecté cette règle de bonne pratique en 2005. La situation sera rectifiée en 2006. Le Conseil d’administration a adopté un Code des Pratiques qui inclut des principes de gouvernement d’entreprise. De plus, Gemalto a mis en place des règlements intérieurs ("charters governing internal proceedings") destinés à préciser le fonctionnement interne du Conseil d’administration et de ses Comités. Les règles de gouvernement d’entreprise ainsi que les règlements intérieurs sont décrits en détail et figurent sur le site Internet de Gemalto (www.gemalto.com) à partir duquel ils peuvent être obtenus gratuitement. Pour une description des dispositions statutaires relatives aux offres publiques, voir Partie II, Section 21.2.6 « Dispositions des Statuts, d’une charte ou d’un règlement de Gemalto qui pourraient avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de son contrôle ». Le règlement intérieur du Conseil d’administration Le règlement intérieur du Conseil d’administration a été adopté par le Conseil d’administration. Le règlement intérieur du Conseil d’administration prévoit qu’un administrateur ne devrait pas détenir plus de cinq mandats au sein d’un Conseil d’administration, Directoire ou Conseil de surveillance de sociétés autres que Gemalto et les entreprises qui lui sont liées, sauf approbation par le Conseil d’administration. Le Chief Executive Officer ne peut être membre du Directoire ou du Conseil de surveillance de sociétés autres que Gemalto et les entreprises qui lui sont liées, sauf approbation par le Conseil d’administration. Les administrateurs ne peuvent détenir de mandat au sein d’un Conseil d’administration, Directoire ou Conseil de surveillance d’une société qui est, ou est susceptible d’être, un concurrent ou un client significatif du groupe Gemalto. Le Président du Conseil d’administration ne peut exercer la fonction de Président du Conseil d’administration que dans une seule autre société dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé. Nonobstant ce qui précède, les administrateurs peuvent conserver les mandats qu’ils exercent au sein d’autres sociétés au moment de leur nomination. Les administrateurs non-dirigeants informent le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise et/ou le Conseil d’administration de leur nomination au sein d’un Conseil d’administration, Directoire ou Conseil de surveillance d’autres sociétés et de tout changement quant aux mandats qu’ils exercent dans d’autres sociétés. Le Chief Executive Officer consulte le Conseil d’administration préalablement à la décision d’un cadre dirigeant d’accepter une nomination au sein du Conseil d’administration, Directoire ou Conseil de surveillance d’une société qui est, ou est susceptible d’être, un fournisseur important, un co-contractant ou un conseil de Gemalto et informe le Conseil d’administration de tout mandat au sein du Conseil d’administration, Directoire ou Conseil de surveillance d’une autre société accepté par un cadre dirigeant de Gemalto. Le Conseil d’administration et chacun des Comités constitués en son sein procèderont à leur propre évaluation. Au moins une fois par an, le Conseil d’administration se réunit hors la présence du Chief Executive Officer pour mesurer la performance des administrateurs non-dirigeants dans leur ensemble et individuellement. Aux termes du règlement intérieur du Conseil d’administration, les administrateurs et membres de chacun des Comités peuvent rencontrer à tout moment les dirigeants et les employés du groupe de Gemalto. En vue de préparer 127 l’ordre du jour du Conseil d’administration et des Comités, le Président du Conseil d’administration et les Présidents des Comités sollicitent les suggestions des administrateurs afin que les cadres dirigeants ou autre puissent faire des présentations appropriées à l’occasion des séances du Conseil d’administration ou des Comités. Le Conseil d’administration peut, aux frais de Gemalto, s’adjoindre les services de conseils indépendants, notamment d’avocats, d’auditeurs indépendants ou d’autres consultants, lorsqu’il le jugera nécessaire à l’accomplissement de ses missions. L’évaluation du Conseil d’administration et des différents Comités est faite par le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise comme exposé dans la Partie II, Section 16.4.3 - « Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise ». Le Conseil d’administration met à disposition de l’Assemblée Générale des actionnaires toute information demandée, sous réserve que cela ne soit pas contraire à l’intérêt supérieur de Gemalto. Dans une telle hypothèse, le Conseil d’administration est tenu de motiver son refus. La politique relative à la confidentialité et au délit d’initié En conformité avec la législation néerlandaise applicable en matière de délit d’initié (Wet toezicht effectenverkeer 1995), Gemalto applique une politique relative à la confidentialité et au délit d’initié (Confidentiality and insider trading policy). Conformément à la législation néerlandaise et selon les règles de cette politique, les administrateurs doivent, dans les deux semaines qui suivent leur nomination, déclarer à l’AFM Néerlandaise le nombre de titres de Gemalto et des sociétés affiliées qu’ils détiennent. Ils doivent également déclarer immédiatement à l’AFM Néerlandaise toute modification du nombre de ces titres. Les administrateurs doivent communiquer à l’AMF, par voie de courrier électronique toute transaction qu’ils réalisent portant sur les actions de Gemalto, dans un délai de cinq jours de négociation à compter de la réalisation desdites transactions. Ils doivent également transmettre à l’AMF la confirmation de ces transactions et fournir copie à Gemalto du rapport fait à l’AMF. Cette information est communiquée sur le site Internet de l’AMF. Cette même obligation de déclaration à Gemalto s’applique également aux personnes étroitement liées avec les administrateurs, telle que cette notion de liens étroits est définie par le décret « abus de marché » néerlandais entré en vigueur le 1er octobre 2005. De plus, Gemalto est tenue d’établir, actualiser et transmettre à l’AMF la liste des personnes et des tiers ayant accès à des informations matérielles non publiques relatives à Gemalto. La politique relative à la confidentialité et au délit d’initié de Gemalto précise également que tout administrateur doit s’abstenir d’intervenir sur les titres de Gemalto pendant une période de deux mois précédant la date à laquelle ses comptes annuels ou consolidés sont rendus publics et pendant une période de trois semaines précédant la date à laquelle les chiffres trimestriels et semestriels sont rendus publics ; de même, tout administrateur doit s’abstenir d’intervenir sur les titres de Gemalto s’il détient une information privilégiée qui n’a pas encore été rendue publique. Gemalto a mis en œuvre dans son organisation interne les nouvelles réglementations résultant de la mise en œuvre de la directive européenne « abus de marché » (2003/6/CE) et amendera en conséquence sa politique relative à la confidentialité et au délit d’initié. Le code d’éthique Le Conseil d’administration a adopté un document intitulé « Les Valeurs et principes d’entreprise » qui a été par la suite développé sous la forme d’un Code d’éthique (« Code of Ethics »). Le Conseil d’administration attend des administrateurs qu’ils agissent conformément aux principes d’éthique en toute circonstance et qu’ils expriment leur adhésion aux principes décrits dans le Code d’éthique. Gemalto ne tolérera aucune entorse aux principes d’éthique de la part des administrateurs. En cas de conflit d’intérêt, même potentiel, l’administrateur concerné doit en informer dans les plus brefs délais le Président du Conseil d’administration et les autres administrateurs. Lorsque le conflit 128 d’intérêt est avéré ou ne peut être résolu, l’administrateur doit s’abstenir temporairement de participer aux réunions du Conseil d’administration ou démissionner. Ce Code a été communiqué à tous les employés de Gemalto par différentes voies de communication : formation individuelle ou collective, par le site intranet, insertion dans les règlements et procédures internes. 16.4.6. Contrôle interne En application des dispositions de l’article L. 621-18-3 du Code monétaire et financier français et de l’article L. 22537 du Code du commerce français et en application du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, le Conseil d’administration rend compte des conditions de préparation et d’organisation des travaux du Conseil d’administration ainsi que des procédures de contrôle interne du groupe Gemalto au cours de l’exercice 2005. Gemalto s’est inspirée des bonnes pratiques internationales en matière de gouvernement d’entreprise et a pris en compte les recommandations françaises et néerlandaises pour la création de ses organes sociaux. La même démarche a présidé à la mise en place et au déploiement des procédures de contrôle interne de Gemalto. Dans ce cadre, Gemalto entend demeurer à la pointe des pratiques en matière de gouvernement d’entreprise et de contrôle interne et prendra toutes les dispositions qu’elle estime nécessaire pour se conformer à d’éventuelles nouvelles recommandations ou obligations réglementaires telles que les recommandations faites par le Comité de contrôle du Code de gouvernement d’entreprise dans son rapport annuel 2005. A ce jour, Gemalto n’envisage pas de mettre en œuvre de changement significatif ayant un impact défavorable sur ses procédures de contrôle interne. La stratégie et le risque liés aux activités de Gemalto, et l’évaluation par le Conseil d’administration de la structure et du fonctionnement de la gestion interne du risque ainsi que les procédures de contrôle internes mises en œuvre au sein du groupe de Gemalto au cours de l’année 2005 ont été débattus à la fois avec les membres du Comité d’audit et les Auditeurs indépendants. Le Conseil d’administration, selon tous les éléments dont il dispose, est convaincu que le système de contrôle interne de Gemalto assure un niveau raisonnable et approprié de garantie et qu’il a fonctionné de manière efficace durant l’année 2005. Afin de garantir la qualité et la fiabilité de l’information financière produite, une dynamique d’amélioration continue des contrôles internes est mise en œuvre de façon permanente au sein du groupe Gemalto. 16.4.6.1. Préparation, organisation et travaux du Conseil d’administration Préparation et organisation des travaux du Conseil d’administration Les détails relatifs aux membres du Conseil d’administration, à leur organisation et à leurs missions sont indiqués dans la Partie II, Section 16.1 - « Conseil d’administration : nomination, rôle des membres, fonctionnement et organisation ». Missions et fonctionnement des Comités du Conseil d’administration Conformément aux Statuts, le Conseil d’administration a mis en place trois Comités : le Comité d’audit, le Comité des rémunérations et le Comité de nomination et de gouvernement d’entreprise. Les détails relatifs aux membres des Comités, de leurs missions et de leurs activités sont énoncés dans la Partie II, Section 16.4 - « Comités ». 16.4.6.2. Le contrôle interne au sein du groupe Gemalto L’environnement de contrôle interne La Direction de Gemalto considère le contrôle interne comme une responsabilité partagée par l’ensemble de l’encadrement et exercée à travers la mise en oeuvre au sein de l’entreprise d’un ensemble de processus et de 129 procédures destinés à fournir une assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs fixés par la Direction générale concernant : - la conduite des activités en conformité avec les politiques et règles internes et l’efficacité opérationnelle ; - la fiabilité des informations financières, publiées et utilisées en interne pour l’évaluation des performances et l’allocation des ressources ; - la conformité aux lois et aux réglementations en vigueur dans les pays où Gemalto opère. Gemalto a défini les règles auxquelles elle entend se conformer en matière de gouvernement d’entreprise. Elle a d’autre part défini les principes et procédures de contrôle interne applicables aux principaux cycles transactionnels ainsi qu’aux fonctions centrales. Ces principes et règles sont consignés dans des procédures financières, qui incluent notamment : - les règles d’éthique applicables à la conduite des affaires ; - les délégations de pouvoir pour engager Gemalto (contrats, achats, engagements divers) ; - les contrôles et autorisations requis dans le déroulement des cycles de ventes, d’achats, les encaissements et décaissements, la paie, etc. ; - les pratiques comptables définies par Gemalto ; - les règles applicables à la production des rapports financiers ; - la gestion de la trésorerie et des risques de change ; - la mise en place de financements externes et internes au bénéfice de ses filiales ; - la création et la liquidation d’entités juridiques au sein du groupe Gemalto ; - les acquisitions d’actifs ou d’actions de sociétés ; - les dépenses d’investissements. Le contrôle interne est fondé sur une délégation étendue des responsabilités et pouvoirs aux dirigeants des filiales, aux entités de management et à leurs équipes fonctionnelles (contrôle de gestion, direction juridique, direction du personnel), qui sont en charge d’appliquer les politiques, normes, lignes directrices et procédures définies par la direction du groupe Gemalto, telles que régulièrement revues par le Conseil d’administration par l’intermédiaire de ses Comités. La procédure de contrôle interne de Gemalto ne permet pas de fournir une assurance absolue, mais vise l’obtention d’un niveau raisonnable d’assurance que la réalisation des objectifs est contrôlée, que les informations financières sont fiables et que les lois et règlements applicables sont respectés. Gouvernement d’entreprise Dans le cadre de la création et de la mise en place de ses organes sociaux, Gemalto a pris en compte la Loi sur la sécurité financière et une partie importante des recommandations du rapport Bouton intitulé « Pour un meilleur gouvernement des entreprises cotées » et du Code de gouvernement d’entreprise néerlandais, dénommé « Code Tabaksblat ». Gemalto entend veiller à la transparence et au fonctionnement harmonieux de ses organes sociaux et suit avec attention l’évolution desdites recommandations et propositions. 130 Ainsi, le Conseil d’administration a adopté un certain nombre de résolutions pour l’application à l’ensemble du groupe Gemalto des principes de gouvernement d’entreprise les plus efficaces ("Code of Practice"). De plus, Gemalto a mis en place des règlements intérieurs ("rules governing internal proceedings") destinés à préciser le fonctionnement interne du Conseil d’administration et de ses Comités. Les principes de gouvernement d’entreprise adoptés par Gemalto figurent dans des documents d’information destinés aux actionnaires. Une copie de ces documents peut être obtenue sur le site Internet de Gemalto (www.gemalto.com). Audit interne Le département d’Audit interne de Gemalto était composé de trois personnes en 2005 et a bénéficié de l’assistance de personnes issues de diverses équipes opérationnelles lorsque des audits plus importants ont été menés. L’Audit interne a comme principale mission d’auditer les entités du groupe Gemalto avec l’objectif de : - mesurer et évaluer la mise en œuvre effective des politiques et règles établies par la Direction du groupe Gemalto pour la conduite des activités et la protection des actifs de Gemalto; - s’assurer de la conformité aux lois et réglementations en vigueur dans les pays où les entités du groupe Gemalto opèrent ; - s’assurer de la fiabilité et de l’intégrité des informations financières produites ; - s’assurer de la diffusion des valeurs du groupe Gemalto et de l’adhésion à celles-ci des différents niveaux de l’organisation. Ce travail est coordonné avec celui réalisé par les auditeurs indépendants. Les autres missions de l’Audit interne sont de : - mener à bien des missions de conseil dans divers domaines d’expertise pour le compte des filiales opérationnelles ou les fonctions centrales de Gemalto, afin d’améliorer l’efficacité des opérations ; - recruter de jeunes professionnels à fort potentiel susceptibles d’évoluer vers des fonctions d’encadrement supérieur au sein du groupe Gemalto. Le département d’Audit interne a un accès direct et illimité au Comité d’audit ainsi qu’aux opérations, documents et employés du groupe Gemalto. Le Directeur de l’audit interne est rattaché hiérarchiquement au Directeur financier du groupe Gemalto et rend compte directement au Président du Comité d’audit. Le département d’audit interne a mené plusieurs audits systématiques et de manière ad hoc. Les conclusions de ces audits ont été discutées avec la direction de la division concernée. Les principales conclusions de ces audits ont été régulièrement rapportées au Comité d’audit. L’auto-évaluation du contrôle interne La mise en œuvre du contrôle interne au sein de Gemalto est fondée sur une auto-évaluation annuelle à laquelle doit se livrer chaque filiale et entité de gestion. L’objectif de cette auto-évaluation est d’identifier les faiblesses éventuelles dans la mise en œuvre des politiques et procédures du groupe Gemalto et d’apporter au plus vite les améliorations requises. 131 L’instrument de référence de l’auto-évaluation annuelle est le questionnaire de contrôle interne, établi et mis à jour régulièrement par le département d’Audit interne de Gemalto. Ce questionnaire (Internal Control Questionnaire) couvre les éléments clés de l’environnement de contrôle et de la gestion des risques opérationnels et financiers des entités. Les résultats de cette auto-évaluation sont systématiquement revus par l’Audit interne et la direction de Gemalto, qui s’assurent également de la mise en œuvre des actions correctives éventuellement nécessaires. Durant le premier trimestre 2005, les principales entités de Gemalto ont mis en œuvre un processus d’auto-évaluation du contrôle interne, sous la supervision de l’Audit interne. Les résultats du questionnaire de contrôle interne ont été rapportés au Comité d’audit et l’audit interne a procédé à l’examen du processus d’autoévaluation de l’activité de mise en conformité durant l’année 2005. Contrôle de l’information financière La production de l’information financière et son contrôle sont organisés de manière cohérente avec l’organisation opérationnelle du groupe Gemalto. Afin d’assurer la qualité et l’exhaustivité des données financières produites et publiées, le groupe Gemalto a mis en place un dispositif de pilotage et de contrôle des résultats et de l’activité. Le processus budgétaire et de mise à jour permanente des prévisions Le processus budgétaire couvre l’ensemble des entités opérationnelles et des services centraux, dont notamment la Trésorerie. Les principales étapes du processus sont les suivantes : - en novembre, élaboration par chaque segment et direction fonctionnelle d’un budget pour l’année suivante ; ce budget est agrégé en un plan annuel pour le groupe Gemalto et présenté au Conseil d’administration de Gemalto en décembre ; - à chaque fois que l’évolution de l’activité le justifie, les prévisions pour les deux segments (Cartes et Terminaux de Paiement) pour le trimestre et l’année en cours sont revues et actualisées. Le rapport mensuel Le rapport mensuel est une composante majeure du dispositif de production et de contrôle de l’information financière utilisée en interne et publiée. Il constitue l’outil privilégié de contrôle et de pilotage de l’activité par les cadres dirigeants du groupe Gemalto. Il se compose de plusieurs documents préparés par les directions des entités opérationnelles et les services centraux sur la base d’états ou d’indicateurs financiers clefs (le chiffre d’affaires, marge standard et marge brute, dépenses d’exploitation, résultat financier, liquidité nette, niveaux des stocks et créances clients, etc.) et comporte, outre les données chiffrées, des analyses comparatives par rapport aux prévisions et à l’exercice précédent, des commentaires explicatifs, ainsi que la mise à jour des prévisions si nécessaire. Les résultats mensuels et trimestriels sont revus et discutés lors de réunions organisées dans les premiers jours du mois suivant par le Chief Executive Officer, auxquelles participent le Directeur financier du groupe Gemalto et dont s’occupent les responsables et les contrôleurs de gestion des segments Cartes et Terminaux de Paiement, le Directeur des services comptables et le Directeur de l’audit interne, ainsi que l’encadrement des régions et des lignes de produits. Ce processus rigoureux et systématique de revue et d’analyse en commun des résultats, de l’activité et des prévisions à la fin de chaque mois et de chaque trimestre avec chacun des principaux niveaux de l’organisation opérationnelle du groupe Gemalto est à la base de la qualité et fiabilité des informations financières produites. Un rapport spécifique destiné au Conseil d’administration est préparé mensuellement par le Directeur financier. Ce rapport couvre l’activité au cours du mois écoulé, une mise à jour des prévisions relatives au compte de résultat 132 trimestriel et annuel pour les deux segments Cartes et Terminaux de Paiement et pour le groupe, une revue de la trésorerie et de l’endettement nets et de l’évolution des performances relatives à l’encaissement des créances et au niveau des stocks par rapport aux prévisions d’activité. Les revues d’activité Les revues d’activité ont pour principal objectif de s’assurer de l’adéquation entre les actions entreprises et les ambitions du groupe Gemalto. Elles sont un élément clé du dispositif de pilotage et de suivi de l’activité. Elles sont conduites chaque trimestre par les Directeurs de région, de segment et de lignes de produits du groupe Gemalto. Une revue d’activité relative aux mois écoulés et à l’évolution attendue est présentée par le Chief Executive Officer et par le Directeur financier à chaque réunion du Conseil d’administration. Référentiel et méthodes comptables communs au sein du groupe Gemalto Toutes les entités de Gemalto établissent leurs états financiers utilisés pour la production des comptes consolidés du groupe Gemalto selon les normes IFRS depuis le 1er janvier 2005. Le contenu et la forme de ces états financiers ainsi que les méthodes comptables applicables à leur établissement font l’objet de procédures financières périodiquement revues, comme indiqué ci-dessus. Les états financiers standardisés établis par toutes les entités opérationnelles selon ces procédures sont traités au moyen d’un même outil de consolidation et d’analyse des données propres au groupe Gemalto. 17. SALARIÉS 17.1. NOMBRE DE SALARIÉS Au 31 décembre 2005, les effectifs de Gemalto dans le monde s’élevaient à 5 142 personnes, dont 83 % à titre permanent et 17 % à titre temporaire, et se répartissaient de la façon suivante : production : 3 304 personnes ; ventes et marketing : 729 personnes ; études, recherche et ingénieurs : 749 personnes; services administratifs : 355 personnes. Aux 31 décembre 2003, 2004 et 2005, la ventilation du personnel, par secteur d’activité, était la suivante : Effectif au 31 décembre Activité 2003 2004 2005 Cartes 4 297 4 666 4 970 Terminaux de paiement 159 131 142 Services centraux 17 26 30 Total 4 473 4 823 5 142 Aux 31 décembre 2003, 2004 et 2005, la ventilation du personnel, par zone géographique d’exploitation, était la suivante : Effectif au 31 décembre Zone 2003 2004 2005 Europe, Moyen-Orient et Afrique 2 557 2 590 2 608 Amériques 1 179 1 271 1 449 Asie 737 962 1 085 Total 4 473 4 823 5 142 133 Gemalto estime que son personnel, et en particulier sa motivation et son implication dans le service à la clientèle, à travers le monde, font partie de ses principaux atouts. Gemalto recrute généralement ses employés parmi des candidats ayant moins de deux ans d’expérience professionnelle afin de les former et les amener à des postes de direction au sein de l’entreprise. Les salariés sont encouragés à prendre rapidement des responsabilités et, au terme de quelques années, à changer de poste pour découvrir d’autres secteurs d’activité. Cette stratégie, dite « carrière sans frontières », permet, selon Gemalto, d’améliorer la formation des employés et leurs bonnes relations les uns avec les autres et avec Gemalto, tout en offrant des possibilités d’évolution de carrière au sein de l’entreprise. Dans le cadre de leur formation, les salariés peuvent être mutés dans différentes zones géographiques sur des marchés en plein développement ou arrivés à maturité. Gemalto maintient une forte diversité au sein de son personnel, Gemalto comptant actuellement des employés de près de 65 nationalités différentes. Le recrutement de salariés locaux, susceptibles de devenir des cadres futurs de Gemalto dans leur pays d’origine, est privilégié. Des évaluations de performance sont effectuées chaque année et un système permettant d’identifier le personnel présentant un fort potentiel ainsi que les collaborateurs clés a été mis en place. Gemalto estime que son faible taux de rotation du personnel découle de la mise en oeuvre reconnue, continue et mondiale de cette politique. Le degré de syndicalisation du personnel varie selon les pays. Plusieurs conventions collectives ont été conclues. Gemalto reconduit ou remplace les différentes conventions collectives à leur expiration. Il n’existe pas de convention collective ou accord important dont l’échéance est imminente et que Gemalto estimerait ne pas pouvoir reconduire ou remplacer de façon satisfaisante dans les délais impartis. Aucune grève ni arrêt de travail important n’ont eu lieu par le passé. Gemalto estime que les relations entre la direction et le personnel sont bonnes. 17.2. PARTICIPATIONS ET STOCKS OPTIONS Voir Partie II, Section 15.1 - « Rémunération brute globale des membres des organes d’administration de direction et de surveillance et direction générale » ci-dessus. 17.3. PARTICIPATION DES SALARIÉS DANS LE CAPITAL DE GEMALTO 17.3.1. Plans de participation et d’intéressement existant en faveur des salariés Dans certains pays, la politique de rémunération des salariés est liée à la réalisation d’objectifs. Un grand nombre de salariés de Gemalto bénéficie d’un plan de participation lié aux résultats de l’entreprise. Ces plans, conformément à la législation locale en vigueur, proposent soit une participation aux résultats de l’entreprise soit un abondement à une épargne salariale volontaire. Gemalto a également mis en place un Plan d’Épargne Groupe permettant aux salariés des sociétés françaises du groupe d’investir dans différents fonds commun de placement d’entreprise (« FCPE ») dont un fonds commun de placement d’entreprise dédié aux actions de Gemalto. Aux Etats-Unis, les salariés peuvent contribuer volontairement à un plan d’épargne. Ils peuvent bénéficier d’un abondement qui est fonction de leur propre épargne salariale et des résultats de Gemalto. 17.3.2. Offres d’actions réservées aux salariés En 2005, dans le cadre du plan d’actionnariat salarié mondial (le « Global Employee Share Purchase Plan » ou « GESPP »), Gemalto a permis à ses salariés éligibles de souscrire à des actions de Gemalto dans le cadre d’une augmentation de capital réservée. Conformément à des résolutions effectives aux 18 mars et 21 avril 2004, le Conseil d’administration a décidé le 25 février 2005 que Gemalto émettrait un nombre maximum de 535 000 actions au titre de GESPP 2005. 134 Le GESPP 2005 a été mis en œuvre dans onze pays (Brésil, Émirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Turquie, Hong Kong, Inde, Mexique, Royaume-Uni et Singapour), et inclut, dans certains d’entre eux, des plans spécifiques visant à permettre aux salariés concernés de bénéficier d’un régime fiscal préférentiel. Il est étendu au profit des salariés expatriés. En France, la souscription d’actions nouvelles a été étendue aux salariés auxquels l’augmentation de capital était réservée par le biais du FCPE Axalto Actions Relais. Une participation dans un FCPE ne crée pas de droit de propriété direct ou de droit d’acquisition sur les actions Gemalto. Le prix de souscription des actions nouvelles, portant droit aux dividendes à compter du 1er janvier 2005, offertes dans le cadre de l’offre réservée aux salariés, a été fixé le 1er juillet 2005 à 20,98 euros (prix correspondant à une décote de 15 % du plus bas (i) du cours de clôture de l’action Gemalto sur l’Eurolist d’Euronext Paris du premier jour de la période de souscription (le 20 juin 2005) et (ii) le cours de clôture de l’action Gemalto sur l’Eurolist d’Euronext Paris du dernier jour de la période de souscription (le 1er juillet 2005). L’offre réservée aux salariés s’est traduite par l’émission de 87 767 actions nouvelles de Gemalto, correspondant à environ 0,14 % du capital de Gemalto. 17.3.3. Plans d’options de souscription ou d’achat d’actions réservés aux salariés du groupe Conformément à des résolutions effectives aux 18 mars et 21 avril 2004, l’Assemblée Générale des actionnaires de Gemalto a approuvé la mise en place au profit des salariés du groupe Gemalto d’un plan d’options intitulé « Global Equity Incentive Plan » (« GEIP »). Le GEIP, qui prendra fin le 21 avril 2014, prévoit différents types de plans spécifiques applicables selon les pays concernés et la nature des options offertes : - Options de souscription et/ou d’achat d’actions ; - « restricted share units », destinées à certains salariés, dans lesquels sont attribués aux salariés des droits leur permettant d’acquérir des actions à l’issue d’une période de temps donnée et sous certaines conditions. Les restricted share units ne confèrent aucun des droits d’un actionnaire ordinaire ; - « share appreciation rights », destinés à certains salariés, au terme desquels les salariés pourront demander à recevoir, soit en numéraire soit en actions, la différence entre le cours de l’action à la date d’exercice du share appreciation right et le prix d’exercice du share appreciation right déterminé à la date de son attribution. Le nombre total d’options pouvant être accordées au titre du GEIP est susceptible de donner lieu à l’attribution de 7 millions d’actions nouvelles ou existantes de l’Emetteur pendant l’existence du GEIP. Le nombre total d’options susceptibles d’être attribuées dans le cadre du GEIP pourra permettre aux salariés de souscrire ou d’acquérir à terme, sur la durée totale du plan, jusqu’à sept millions d’actions de Gemalto. Lors de sa réunion du 2 septembre 2005, le Conseil d’administration de Gemalto a en outre précisé que le GEIP 2005 s’appliquerait aux salariés des 21 pays suivants : Allemagne, Brésil, Canada, Chine, Emirats Arabes Unis, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Hong-Kong, Hongrie, Inde, Italie, Japon, Malaisie, Mexico, Pays-Bas, République Tchèque, Royaume Uni, Singapour, Taïwan, Turquie. Gemalto pourrait attribuer dans le cadre du GEIP 2005 environ 700 000 actions nouvelles ou existantes, soit environ 1,119 % du capital social entièrement libéré de Gemalto. 135 17.3.4. Options de souscription ou d’achat d’actions consenties aux dix premiers cadres dirigeants (non mandataires sociaux) et options exercées par ces derniers Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées aux dix premiers salariés (non mandataires sociaux) au 31 décembre 2005 GEIP 2004 GEIP 2005 880 000 200 000 Date du Conseil d’administration 2 avril 2004 15 000 options le 1er juin et 185 000 options le 2 septembre 2005 Date d’attribution 17 mai 2004 15 000 options le 1er juin et 185 000 options le 8 septembre 2005 Quatre ans au moins après la date d’attribution Quatre ans au moins après la date d’attribution - pour le Royaume-Uni Trois ans au moins après la date d’attribution Trois ans au moins après la date d’attribution - pour les autres pays Périodes d’exercice successives à hauteur de 25 % chaque année à compter du premier anniversaire de la date d’attribution Périodes d’exercice successives à hauteur de 25 % chaque année à compter du premier anniversaire de la date d’attribution 14,80 15 000 à 22,41 et 185 000 à 30,65 Dixième anniversaire de la date d’attribution, sauf pour la France(2) Dixième anniversaire de la date d’attribution, sauf pour la France(2) Nombre total d’options attribuées aux dix premiers cadres dirigeants non mandataires sociaux (1) Point de départ de la période d’exercice des options - pour la France Prix d’exercice (euro) Date d’échéance (1) Aucune autre option ne peut être attribuée aux dix premiers cadres dirigeants non mandataires sociaux au titre des exercices 2004 et 2005. Chaque option donne accès à une action. (2) Neuf ans et six mois dans le cas des salariés des sociétés françaises du groupe Gemalto. Dans l’hypothèse où Gemalto déciderait d’émettre des actions nouvelles au titre de l’exercice par les dix premiers salariés non mandataires sociaux des options de souscription ou d’achat d’actions qui leur ont été attribuées dans le cadre du GEIP 2005, la dilution sur le résultat net par action serait égale à environ à 0,009 dollar US, soit une dilution de 0,64 %. Cette dilution est calculée en appliquant la méthode dite « Treasury stock » (voir note 28 dans la Section 20.1.5 - « Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » de la Partie II). Options de souscription ou d’achat d’actions exercées par les dix premiers cadres dirigeants (non mandataires sociaux) au cours de l’exercice 2005 Un total de 9 282 options de souscription ou d’achat d’actions a été exercé par les dix premiers cadres dirigeants (non mandataires sociaux) au cours de l’exercice 2005. 136 17.3.5. Données historiques des plans d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions attribuées aux salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) et options exercées par ces derniers Plan d’attribution d’options de souscription ou d’achat d’actions attribuées aux salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) au 31 décembre 2005 GEIP 2004 GEIP 2005 1 718 000 350 000 Date du Conseil d’administration 2 avril 2004 2 septembre 2005 Date d’attribution 17 mai 2004 8 septembre 2005 Quatre ans au moins après la date d’attribution Quatre ans au moins après la date d’attribution Trois ans au moins après la date d’attribution Trois ans au moins après la date d’attribution Périodes d’exercice successives à hauteur de 25 % chaque année à compter du premier anniversaire de la date d’attribution Périodes d’exercice successives à hauteur de 25 % chaque année à compter du premier anniversaire de la date d’attribution 14,80 30,65 Dixième anniversaire de la date d’attribution, sauf pour la France(1) Dixième anniversaire de la date d’attribution, sauf pour la France(1) Nombre total d’options attribuées aux salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) Point de départ de la période d’exercice des options - pour la France - pour le Royaume-Uni - pour les autres pays Prix d’exercice (euro) Date d’échéance (1) Aucune autre option ne peut être attribuée aux salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) dans le cadre des GEIP 2004 et 2005. (2) Neuf ans et six mois dans le cas des salariés des sociétés françaises du groupe Gemalto. Options de souscription ou d’achat d’actions exercées par les salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) au cours de l’exercice 2005 Un total de 70 060 options de souscription ou d’achat d’actions a été exercé par les salariés (hors dix premiers cadres dirigeants et mandataires sociaux) au cours de l’exercice 2005. 137 18. PRINCIPAUX ACTIONNAIRES 18.1. ACTIONNARIAT DE GEMALTO 18.1.1. Répartition actuelle du capital et des droits de vote A la date du présent prospectus, la répartition du capital et des droits de vote de Gemalto est la suivante : Nombre d’actions % du capital émis % des droits de vote Administrateurs 120 000 0,19 0,19 Salariés 285 022 0,46 0,46 12 744 448 20,37 20,46 9 240 656 14,77 14,83 1 882 839 3,01 3,02 38 027 518 60,78 61,04 263 056 0,42 0 62 563 539 100 100 TPG Entités de la Famille Quandt Fidelity Funds - SICAV (1) Public (2) Actions auto-détenues Total Total hors détenues actions auto- 62 300 483 - - (1) Conformément à Loi sur les Déclarations de Participations du 21 novembre 2005, Fidelity Funds SICAV a notifié à l’AFM Néerlandaise qu’elle détenait à cette date 5,26 % du capital de l’Emetteur. Le 13 février, Fidelity Funds SICAV a notifié à l’AFM Néerlandaise et à l’Emetteur que sa participation était descendue à 4,64 % du capital social de l’Emetteur. (2) Au 31 mai 2006, Gemalto détenait 263 056 actions en propre acquises dans le cadre du contrat de liquidité et du programme de rachat d’actions ayant pour finalité de satisfaire les droits des détenteurs d’options d’achat d’actions (voir Partie II, Section 21.1.3 - « Nombre, valeur comptable et valeur nominale des actions Gemalto détenues par Gemalto ou en son nom ou par les filiales de Gemalto »). Une description plus détaillée de la répartition du capital et des droits de vote à l’issue de l’Offre sera présentée dans la note d’information, qui sera publiée dans le cadre de l’Offre. 18.1.2. Répartition du capital et des droits de vote à l’issue de l’Offre A l’issue de l’Offre, suite à l’Apport en Nature par TPG et les Entités de la Famille Quandt conformément aux termes du Combination Agreement (voir Partie I - « Le Rapprochement » de ce prospectus), et prenant comme hypothèse que toutes les actions Gemplus seront apportées à l’Offre, TPG et les Entités de la Famille Quandt détiendront respectivement 13,99 % et 10,14 % du capital et 14,03 % et 10,17 % des droits de vote de Gemalto sur une base non diluée, et 13,39 % et 9,71 % du capital et 13,42 % et 9,73 % des droits de vote de Gemalto sur une base totalement diluée, prenant en compte le nombre d’actions Gemplus existant au 31 mai 2006, soit 631 867 665 actions Gemplus (à l’exception des 760 506 actions auto-détenues au 6 juin 2006 qui ne seront pas apportées à l’Offre). Une description plus détaillée de la répartition du capital et des droits de vote à l’issue de l’Offre figurera dans la note d’information qui sera publiée dans le cadre de l’Offre. 18.2. INDICATION DES DIFFÉRENCES DE DROITS DE VOTE ENTRE LES PRINCIPAUX ACTIONNAIRES DE GEMALTO OU DÉCLARATION NÉGATIVE APPROPRIÉE Il n’existe aucune différence entre les droits de vote des principaux actionnaires de Gemalto, les droits de vote étant attribués sur la base d’une voix par action. 138 18.3. CONTRÔLE DE GEMALTO A la date du présent prospectus, Gemalto n’est pas une société contrôlée. Par ailleurs, il n’existe, à la connaissance de Gemalto, aucun pacte d’actionnaires concernant Gemalto. Il est précisé que TPG et les Entités de la Famille Quandt n’agissent pas, et n’entendent pas agir, de concert à l’égard de Gemalto au sens de l’article L. 233-10 du Code de commerce. 18.4. ACCORDS DONT IL POURRAIT RÉSULTER UN CHANGEMENT DE CONTRÔLE DE GEMALTO A la connaissance de Gemalto, il n’existe aucun accord dont la mise en oeuvre pourrait, à une date ultérieure, entraîner un changement de contrôle de Gemalto. 19. OPÉRATIONS AVEC DES APPARENTÉS A l’exception du Contrat de Séparation conclu avec Schlumberger B.V. décrit dans la Partie II, Section 22 « Contrats importants », Gemalto n’a pas conclu d’opération avec des apparentés (au sens du Règlement CE n°1606/2002) à compter du 1er janvier 2003 jusqu’à la date du présent prospectus. 20. INFORMATIONS FINANCIÈRES CONCERNANT LE PATRIMOINE, LA SITUATION FINANCIÈRE ET LES RÉSULTATS DE L’EMETTEUR Dans la Partie II - Section 20 du présent prospectus, l’Emetteur présente les informations financières historiques couvrant les trois derniers exercices, conformément à la Section 20.1 de l’Annexe I du Règlement de la Commission européenne n° 809/2004 du 29 avril 2004 relatif à la mise en application de la Directive n° 2003/71/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les informations contenues dans les prospectus, la structure des prospectus, l’inclusion d’informations par référence, la publication des prospectus et la diffusion des communications à caractère promotionnel : - pour ce qui concerne l’exercice clos le 31 décembre 2003 : les comptes annuels préparés conformément au référentiel comptable néerlandais, exprimés en euros (voir la Partie II - Section 20.2.1, « Comptes annuels prescrits par la loi pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 » du présent prospectus). Ces comptes annuels audités englobent les comptes sociaux audités et les notes explicatives afférentes. L’Emetteur n’a pas préparé d’états financiers consolidés pour cette période, car en tant que filiale de Schlumberger B.V., il bénéficiait des exemptions prévues par l’Article 408, Partie 9 Livre 2 du Code civil néerlandais. - pour ce qui concerne l’exercice clos le 31 décembre 2004 : les comptes annuels audités préparés conformément au référentiel comptable néerlandais, exprimés en dollars des Etats-Unis, l’Emetteur ayant sollicité auprès de l’administration fiscale néerlandaise (Belastingdienst) et obtenu, à compter du 1er janvier 2004, l’autorisation de présenter ses états financiers en dollars des Etats-Unis (voir la Partie II – Section 20.2.2, « Comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 » du présent prospectus). Ces comptes annuels audités englobent : (i) les états financiers consolidés audités, et (ii) les comptes sociaux, chacun d’entre eux étant accompagné des notes explicatives afférentes. Les états financiers audités combinés de 2003 présentés à des fins comparatives ont été préparés conformément au référentiel comptable américain et sont exprimés en dollars des Etats-Unis. Ces états financiers audités combinés sont présentés, tels qu’ ils figuraient dans le document de base élaboré dans le cadre de l’offre publique initiale réalisée en 2004 (voir le visa de l’AMF n° I. 04-0037 en date du 22 mars 2004). - pour ce qui concerne l’exercice clos le 31 décembre 2005 : les comptes annuels audités, exprimés en dollars des Etats-Unis (voir la Partie II - Section 20.2.3, « Comptes annuels audités par la loi pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » du présent prospectus). 139 Ces comptes annuels audités englobent : i) les états financiers consolidés audités préparés conformément aux normes « International Financial Reporting Standards » (IFRS), et (ii) les comptes sociaux préparés conformément au référentiel comptable néerlandais avec des évaluations IFRS, chacun d’entre eux étant accompagné des notes explicatives afférentes. La note 3 .2 des états financiers consolidés audités détaille le rapprochement entre les états financiers consolidés audités 2004 initialement préparés conformément au référentiel comptable néerlandais et les IFRS. - Dans cette Partie II - Section 20 du présent prospectus, l’Emetteur présente également les états financiers consolidés audités du Groupe pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 préparés conformément au référentiel IFRS, exprimés en dollars des Etats-Unis et accompagnés des notes explicatives afférentes tels que présentés dans le rapport annuel 2005 de l’Emetteur, disponible sur son site Internet depuis le 2 mai 2006 (voir la Partie II - Section 20.1, « Etats financiers consolidés audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 » du présent prospectus). La note 3.2 de ces états financiers consolidés audités, détaille le rapprochement entre les états financiers consolidés audités 2004 du Groupe initialement préparés conformément au référentiel comptable américain et les IFRS. - En outre, dans cette Partie II - Section 20 du présent prospectus, l’Emetteur présente des informations financières pro forma combinées résumées non auditées, au 31 décembre 2005 et pour l’exercice clos à cette date. Ces informations financières pro forma combinées résumées non auditées, accompagnées des notes explicatives afférentes, ont été préparées conformément aux IFRS et sont exprimées en dollars des Etats-Unis ; elles englobent : (i) un bilan combiné résumé pro forma non audité au 31 décembre 2005, établi comme si le Regroupement avait été effectif à cette date, et (ii) un compte de résultat combiné résumé pro forma non audité pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 établi comme si la date d’effet du Regroupement avait été le 1er janvier 2005, conformément à la Section 20.2 de l’Annexe I et à l’Annexe II du Règlement de la Commission européenne n° 809/2004 du 29 avril 2004 relatif à la mise en application de la Directive n° 2003/71/CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les informations contenues dans les prospectus, la structure des prospectus, l’inclusion d’informations par référence, la publication des prospectus et la diffusion des communications à caractère promotionnel (voir la Partie II - Section 20.7, « Informations financières pro forma combinées résumées non auditées » du présent prospectus). 140 20.1. ETATS FINANCIERS CONSOLIDÉS AUDITÉS POUR L’EXERCICE CLOS LE 31 DÉCEMBRE 2005 20.1.1. Bilan consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 En milliers de dollars US Notes ACTIFS Actifs non courants Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations mises en équivalence Actifs d’impôt différé Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs non courants Total de l’actif non courant Actifs courants Stocks Créances Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant 110 516 311 310 26 557 5 220 53 814 1 553 1 202 510 172 102 468 276 252 21 732 6 963 49 256 628 3 122 460 421 11 12 18 13 122 492 250 409 7 105 223 820 603 826 93 331 230 959 259 284 583 574 1 113 998 1 043 995 50 604 551 526 6 858 40 490 52 742 702 220 7 059 709 279 50 710 562 746 (4 275) (4 110) (16 932) 110 620 698 759 2 869 701 628 14 27 15 16 30 249 7 038 17 369 16 224 70 880 6 908 5 755 16 225 10 128 39 016 17 295 026 20 548 8 592 9 673 333 839 404 719 1 113 998 270 001 15 936 1 835 9 151 6 428 303 351 342 367 1 043 995 14 18 19 141 Au 31 décembre 2005 7 8 8 9 27 10 Total Actif CAPITAUX PROPRES Capitaux propres, part du Groupe Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice Intérêts minoritaires Total des capitaux propres DETTES Dettes non courantes Dettes financières à long terme Passifs d’impôt différé Provisions pour retraites et assimilées Autres provisions et dettes non courantes Total des dettes non courantes Dettes courantes Dettes d’exploitation Impôts courants Dettes financières à court terme Instruments dérivés Autres provisions et dettes courantes Total des dettes courantes Total des dettes Total Passif 2004 20.1.2. Compte de résultats consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 En milliers de dollars US Notes Chiffre d’affaires 20 Coût des ventes Marge brute Charges d’exploitation Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Autres produits et charges opérationnels, net Résultat d’exploitation Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 960 427 992 332 (644 635) 315 792 (671 537) 320 795 (64 108) (110 823) (56 257) 4 035 88 639 (6 044) 262 82 857 (25 878) 56 979 (67 340) (114 226) (59 000) (224) 80 005 1 360 1 145 82 510 (23 243) 59 267 56 291 688 57 072 2 195 28 1,40 1,41 28 1,38 1,38 En milliers Nombre moyen d’actions en circulation 28 40 295 40 423 Nombre moyen d’actions en circulation après dilution 28 40 697 41 365 24 25 27 Dont : Part du Groupe Intérêts minoritaires Résultat par action avant dilution (en dollars US) Résultat par action après dilution (en dollars US) 142 20.1.3. Tableau des variations des capitaux propres consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 Part du Groupe En milliers de dollars US Capitaux propres au 1 janvier 2004 Variation des réserves liées à la variation de juste valeur et autres réserves - Écarts de conversion - Variations de juste valeur, nettes d’impôts : - actifs financiers disponibles à la vente - instruments de couverture des flux de trésorerie Produits/(charges), net constatés directement en capitaux propres Résultat net de l’exercice Résultat total constaté en 2004 Plan d’options d’achat ou de souscription d’actions Apport de Schlumberger Nombre d’actions 18 000 Capital Primes 23 1 610 Autocontrôle - Apports des actionnaires 412 020 - - - - - - - 51 191 Augmentation du capital, net de l’apport de Schlumberger Intérêts minoritaires Juste valeur et autres réserves 129 193 (1 476) 5 998 4 522 4 522 2 336 Écarts de conversion Total - Report à nouveau et résultat de l’exercice (3 345) 40 490 (204) 40 286 (204) 56 291 56 087 (1 476) 5 998 44 808 56 979 101 787 2 336 51 191 40 490 40 490 9 876 688 688 549 377 (463 211) (129 193) 50 034 542 370 40 027 000 Augmentation du capital en faveur des salariés 445 668 547 7 546 8 093 Capitaux propres de l’activité Téléphones du joint-venture HSTE (*) 1 784 1 784 Dividendes distribués (5 289) (5 289) Capitaux propres au 31 décembre 2004 40 490 668 50 604 551 526 6 858 40 490 52 742 7 059 709 279 Variation des réserves liées à la variation de juste valeur et autres réserves - Écarts de conversion (57 422) 61 (57 361) - Plus/(moins) values de cession d’actions d’autocontrôle (14) (14) - Variations de juste valeur, nettes d’impôts : - actifs financiers disponibles à la vente (851) (851) -instruments de couverture des flux de trésorerie (13 647) (13 647) - immobilisations corporelles, suite au rachat d’intérêts 806 (201) 605 minoritaires dans HSTE Produits/(charges), nets constatés directement en capitaux propres (14 512) (57 422) 806 (140) (71 268) Résultat net de l’exercice 57 072 2 195 59 267 Résultat total constaté en 2005 (14 512) (57 422) 57 878 2 054 (12 002) Plan d’options d’achat ou de souscription d’actions 3 544 3 544 Apport de Schlumberger suite à la distribution d’un dividende aux 8 718 8 718 associés minoritaires dans le joint-venture HSTE Rachat d’actions d’autocontrôle (135 409 actions) (4 275) (4 275) Augmentation du capital en faveur des salariés 87 767 106 2 502 2 608 Capitaux propres de l’activité Téléphones du joint-venture HSTE (*) (73) (73) Dividendes distribués (6 171) (6 171) Capitaux propres au 31 décembre 2005 40 578 435 50 710 562 746 (4 275) (4 110) (16 932) 110 620 2 869 701 628 (*) Le 11 mars 2005, Axalto a procédé au rachat de 49 % du capital de HSTE, société de droit chinois détenue jusqu’alors à hauteur de 51 %. L’activité de HSTE comprend, entre autres, l’activité de matériel pour téléphones publics de Schlumberger en Chine, qui ne fait pas partie du périmètre de consolidation d’Axalto. Selon les dispositions du Contrat de Séparation conclu le 19 mars 2004 entre Schlumberger et Axalto, Schlumberger s’est engagé à assumer tous les risques et avantages liés aux activités passées et futures de HSTE dans le domaine du matériel pour téléphones publics. Pour cette raison, la consolidation des résultats de l’activité de matériel pour téléphones publics dans le compte de résultat de Axalto n’a pas été jugée appropriée. 143 20.1.4. Tableau consolidé des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 En milliers de dollars US Notes Flux de trésorerie provenant des opérations d’exploitation Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Frais financiers Impôts sur les bénéfices Trésorerie nette dégagée par les opérations d’exploitation Flux de trésorerie provenant des opérations d’investissement Acquisitions d’immobilisations corporelles Produits de cession d’immobilisations corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles Acquisitions d’autres actifs non courants Acquisitions de titres de participation Produits financiers Dividendes perçus Trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement 29 182 671 (1 910) (10 383) 170 378 135 099 (2 493) (26 453) 106 153 7 (36 783) 408 (2 547) (173) 2 202 159 (36 734) (31 744) 558 (5 130) (38) (3 717) 6 451 229 (33 391) 18 335 6 879 - 8 718 2 219 (4 275) (836) 26 340 (15 380) 36 174 (30 058) (10 128) (34 360) 169 818 50 154 3 848 223 820 38 402 223 820 (2 938) 259 284 8 Flux de trésorerie provenant des opérations de financement Apports Augmentation du capital Autocontrôle Plus/(moins) values sur plan d’options d’achat ou de souscription d’actions et autocontrôle Tirage d’emprunts Remboursements d’emprunts Dividendes payés aux actionnaires minoritaires Trésorerie nette dégagée/(absorbée) par les opérations de financement Variation nette de la trésorerie nette Trésorerie nette en début d’exercice Gains/(pertes) de change sur la trésorerie nette Trésorerie nette en fin d’exercice 20.1.5. Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 13 Annexe aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 Les notes suivantes font partie intégrante des états financiers consolidés. Tous les montants sont exprimés en milliers de dollars US sauf indication contraire. Note 1 : Informations générales Axalto Holding N.V. (« la Société ») et ses filiales (collectivement « Axalto » ou « le Groupe ») fabriquent et commercialisent des cartes à puces (« Cartes ») et des terminaux de paiement (« Terminaux de Paiement »). L’activité Cartes inclut les cartes à microprocesseur, à bande magnétique et à mémoire ainsi que les autres cartes et les services associés destinés aux secteurs de la téléphonie mobile et des services financiers, au secteur public, à l’accès aux réseaux et divers, incluant les redevances de licences d’exploitation de droits de propriété intellectuelle, et les cartes téléphoniques prépayées. Axalto commercialise également des Terminaux de Paiement et des systèmes et services associés. Le Groupe a des usines et vend ses produits partout dans le monde. La Société est une société anonyme de droit néerlandais dont le siège social est situé à Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas. Axalto a été admise à la cote du Premier Marché d’Euronext Paris S.A. le 18 mai 2004. 144 La publication de ces états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 a été autorisée par le Conseil d’administration de la Société du 1er mars 2006. Ils doivent encore être approuvés par l’Assemblée générale des Actionnaires du 19 mai 2006. Note 2 : Principes et méthodes comptables 2.1 Base de présentation Les états financiers consolidés d’Axalto ont été préparés conformément aux normes « International Financial Reporting Standards » (IFRS) telles qu’adoptées par l’Union Européenne. Ils comprennent des informations comparatives pour l’exercice 2004 retraitées conformément aux mêmes normes, à l’exception des normes IAS 32 et IAS 39 qui ont été appliquées à compter du 1 janvier 2005. Par ailleurs, Axalto a opté pour l’application anticipée, à compter du 1 janvier 2005, de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne en 2005, concernant l’application de la comptabilité de couverture au titre de transactions intra-groupe futures. Les états financiers consolidés ayant été préparés conformément aux principes comptables généralement admis aux Etats-Unis (« US GAAP ») jusqu’au 31 décembre 2004, le Groupe a appliqué les règles et principes spécifiques définis dans la norme IFRS 1 pour la première adoption des IFRS. Les états de rapprochement et la description des effets du passage des US GAAP aux IFRS sur les capitaux propres, le compte résultat et les flux de trésorerie du Groupe sont présentés en Note 3. Le traitement comptable des instruments financiers en norme IAS 39 étant identique à celui appliqué auparavant dans les états financiers en US GAAP, aucun rapprochement entre les US GAAP et les IFRS à ce titre n’est présenté au 1er janvier 2005. Normes, interprétations et amendements aux normes publiées qui ne sont pas encore entrés en vigueur Certaines normes et interprétations et certains amendements aux normes existantes dont l’application est obligatoire dans les états financiers consolidés pour les périodes commençant le 1 janvier 2006 ou des périodes ultérieures n’ont pas été adoptés par le Groupe par anticipation. L’impact potentiel de l’adoption des normes et interprétations suivantes sur les résultats du Groupe et les informations à fournir dans les états financiers est en cours d’évaluation : - IAS 19 (Amendement), Avantages au personnel (applicable à compter du 1 janvier 2006). Cet amendement introduit une méthode alternative de constatation des écarts actuariels. Il peut imposer certaines obligations supplémentaires de prise en compte des régimes multi-employeurs lorsque les informations disponibles sont insuffisantes pour permettre leur comptabilisation en tant que régimes à prestations définies. En outre, il introduit certaines nouvelles obligations en matière d’informations. - IAS 39 (Amendement), l’Option juste valeur (applicable à compter du 1 janvier 2006). Cet amendement modifie la définition des instruments financiers désignés comme étant « à la juste valeur constatée en résultat » et limite les possibilités de classification d’instruments financiers dans cette catégorie. - IFRS 7, Instruments financiers : Informations à fournir, et l’amendement supplémentaire à IAS 1, Présentation des états financiers – Informations sur le capital (applicable à compter du 1 janvier 2007). La norme IFRS 7 introduit de nouvelles obligations visant à améliorer les informations fournies sur les instruments financiers. Elle exige la présentation d’informations qualitatives et quantitatives concernant l’exposition aux risques liés aux instruments financiers, y compris certaines informations minimales sur les risques de crédit, de liquidité et de marché, dont notamment une analyse de la sensibilité aux risques de marché. L’amendement d’IAS 1 impose aux entreprises la présentation d’informations concernant le niveau de leur capital et sa gestion. - IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location (applicable à compter du 1er janvier 2006). L’interprétation IFRIC 4 impose aux entreprises de déterminer si un accord est un contrat de location ou contient un tel contrat en se fondant sur la substance de l’accord. Pour cela, il est nécessaire d’apprécier si : (a) l’exécution de l’accord dépend de l’utilisation d’actifs spécifiques (l’actif) ; et (b) l’accord confère un droit d’utiliser l’actif. 145 - IFRIC 6, Passifs résultant de la participation à un marché spécifique – Déchets d’équipements électriques et électroniques (applicable à compter du 1er décembre 2005). L’impact potentiel de l’adoption de cette interprétation sur les résultats du Groupe est en cours d’évaluation mais ne devrait pas avoir d’impact significatif sur les résultats. Les états financiers consolidés ont été préparés selon la méthode des coûts historiques, à l’exception des actifs financiers disponibles à la vente qui ont fait l’objet d’une réévaluation et des actifs financiers et passifs financiers (instruments dérivés) évalués à la juste valeur constatée en résultat. La préparation des états financiers conformément aux normes IFRS nécessite l’utilisation de certaines estimations comptables importantes, telles que décrites en Note 2.21. En outre, elle impose à la direction de faire appel à son jugement dans l’application des méthodes comptables retenues par Axalto. 2.2 Consolidation (a) Filiales Les filiales sont définies comme toute entité sur laquelle le Groupe détient le pouvoir financier et opérationnel, qui s’accompagne généralement de la détention de plus de la moitié des droits de vote. L’existence et les effets des droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en compte lors de l’évaluation du degré de contrôle du Groupe sur une entité. Les filiales sont consolidées par la méthode de l’intégration globale à compter de la date de prise de contrôle par Axalto. Toutes les transactions et soldes d’opérations entre les sociétés du Groupe ont été éliminés en consolidation. Les pertes non-réalisées sont également éliminées à moins que la transaction démontre le besoin d’une dépréciation de l’actif transféré. Les règles comptables des filiales ont été modifiées si nécessaire afin de s’assurer de la concordance avec les règles adoptées par le Groupe. (b) Participations Les participations correspondent aux entités sur lesquelles le Groupe a une influence significative sans en avoir le contrôle, soit généralement lorsqu’il détient entre 20 % et 50 % des droits de vote. L’investissement dans les participations est comptabilisé selon le principe de mise en équivalence et est initialement constaté pour leur coût d’acquisition. Les participations du Groupe incluent les écarts d’acquisition (net des provisions pour dépréciation). La part du Groupe dans les profits et les pertes dégagées post-acquisition par ces participations est enregistrée au compte de résultat et la part du Groupe dans les mouvements de capitaux propres post-acquisition est enregistrée en capitaux propres. La valeur de l’investissement au bilan est ajustée des mouvements cumulés post-acquisition. Lorsque la part du Groupe dans les pertes d’une participation égale ou dépasse la valeur de l’investissement initial dans cette participation, y compris toute créance non garantie, le Groupe cesse de reconnaître les pertes en compte de résultat, sauf s’il a repris certaines obligations ou effectué certains paiements pour le compte de sa participation. Les gains non réalisés sur les transactions entre le Groupe et ses participations sont éliminés à hauteur des intérêts du Groupe dans la participation. Les pertes non réalisées sont également éliminées à moins que la transaction ne démontre le besoin d’une dépréciation de l’actif transféré. (c) Transactions et intérêts minoritaires La méthode retenue par le Groupe consiste à traiter les transactions avec les actionnaires minoritaires comme des transactions hors Groupe. Les cessions auprès d’actionnaires minoritaires se traduisent par des profits et pertes pour le Groupe qui sont constatés au compte de résultat. Les rachats d’intérêts minoritaires se traduisent par des écarts d’acquisition, correspondant à la différence entre le prix d’acquisition et la quote-part de l’actif net de la filiale acquise. 146 2.3 Informations sectorielles Un secteur d’activité est un groupe d’actifs et d’opérations concourrant à fournir des biens ou des services qui sont exposés à des risques et des rentabilités différents de ceux des autre secteurs d’activité. Un secteur géographique est engagé dans la fourniture de biens ou de services dans un environnement économique particulier qui est exposé à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs d’activité opérant dans d’autres environnements économiques. 2.4 Conversion des éléments en devises (a) Monnaie fonctionnelle et de présentation des états financiers Les éléments des états financiers de chacune des entités du Groupe sont exprimés dans la monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité (« la monnaie fonctionnelle »). Les états financiers consolidés sont présentés en dollars US, qui correspond à la monnaie de présentation du Groupe. (b) Transactions et soldes exprimés en devises Les transactions en devises sont converties dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de la transaction. Les gains et pertes de change résultant du règlement de ces transactions ainsi que de la conversion au taux de clôture des actifs et passifs monétaires exprimés en devises sont constatés au compte de résultat, sauf lorsque s’agissant de couvertures de flux de trésorerie, ils sont imputés directement dans les capitaux propres. Les différences de change sur les éléments non monétaires, tels que les actions classées en actifs financiers disponibles à la vente sont inscrites en capitaux propres, sous la rubrique « Juste valeur et autres réserves». (c) Sociétés du Groupe Les résultats et la situation nette des entités du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des états financiers consolidés sont convertis dans la monnaie de présentation comme suit : (i) leurs actifs et passifs sont convertis au taux de change à la date du bilan ; (ii) leurs produits et charges sont convertis au taux moyen de change de la période ; (iii) les écarts de change qui en résultent sont constatés sous une rubrique distincte des capitaux propres. Dans les comptes consolidés, les écarts de change résultant de la conversion de l’investissement net dans des entités étrangères, ainsi que des emprunts et des autres instruments de change désignés comme des couvertures de tels investissements sont imputés aux capitaux propres. Lors de la cession d’une entité étrangère, les écarts de changes imputés aux capitaux propres sont repris en résultat et pris en compte dans la détermination de la plus- ou moinsvalue de cession. L’écart d’acquisition et les écarts d’évaluation constatés lors de l’acquisition d’une entité étrangère sont considérés comme faisant partie des actifs et passifs de l’entité concernée et convertis au taux de clôture. 2.5 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût historique, diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Le coût historique comprend les coûts directement attribuables à l’acquisition. Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur nette comptable de l’actif ou constatés comme actif séparé, selon le cas, uniquement lorsqu’il est probable que les avantages économiques futurs liés à l’élément reviennent au Groupe et que le coût de l’élément puisse être évalué de manière fiable. Tous les autres coûts de réparation et de maintenance sont comptabilisés dans le compte de résultat consolidé au cours de l’exercice où ils sont encourus. 147 Les terrains ne sont pas amortis. La dépréciation des autres immobilisations corporelles est calculée selon le mode linéaire pour répartir leur montant amortissable sur leur durée d’utilité estimée, comme suit : Constructions Aménagements des constructions Matériel et équipement 20 à 30 ans 5 à 10 ans 3 à 10 ans Les aménagements des constructions sont amortis selon le mode linéaire sur leur durée d’utilité qui ne doit pas être supérieure à la durée du bail. Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité estimées sont révisées et ajustées, le cas échéant, à chaque clôture. Lorsque la valeur nette comptable d’une immobilisation est supérieure à son montant recouvrable estimé, une perte de valeur est constatée immédiatement pour la différence. Les plus- et moins-values de cession, correspondant à la différence entre le produit de cession et la valeur nette comptable de l’actif, sont constatées en « Autres produits et charges opérationnels, net » dans le compte de résultat. Les contrats de locations d’immobilisations corporelles qui transfèrent au Groupe substantiellement tous les risques et avantages inhérents à la propriété sont classés comme contrats de crédit-bail. Au commencement de la période de location, les contrats de crédit-bail sont comptabilisés à l’actif et au passif au montant le plus-bas de la juste valeur du bien loué et de la juste valeur des paiements minimaux. Chaque loyer est ventilé entre la charge financière et l’amortissement du solde de la dettes de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif. Les engagements de loyers correspondants, nets de frais financiers, sont inclus au passif. La charge financière est repartie dans le compte de résultat sur la durée du contrat de location de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif au titre de chaque exercice. Les immobilisations corporelles acquises au moyen de contrats de crédit-bail sont amorties sur la durée la plus courte entre la durée du contrat de location et la durée d’utilité du bien. 2.6 Écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles (a) Écarts d’acquisition L’écart d’acquisition correspond à l’excédent du prix d’acquisition d’une filiale ou entreprise associée par rapport à la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables acquis à la date d’acquisition. Les écarts d’acquisition relatifs aux filiales sont comptabilisés en « Ecarts d’acquisition ». Ceux relatifs aux participations sont inclus dans la valeur au bilan des « Participations mises en équivalence ». Les écarts d’acquisition relatifs aux filiales font l’objet de tests de dépréciation à la fin de chaque exercice et figurent au bilan à leur valeur nette des éventuelles pertes de valeur. Les pertes de valeur sur les écarts d’acquisition ne sont pas réversibles. La plus- ou moins-value de cession d’une entité est calculée en tenant compte de la valeur nette comptable de l’écart d’acquisition correspondant. Pour les besoins des tests de dépréciation, l’écart d’acquisition est affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie ou à chacun des groupes d’unités génératrices de trésorerie susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. La quasi totalité de la valeur nette des écarts d’acquisition est relative à l’acquisition en 2001 de l’activité Cartes du groupe Bull, nommée Bull CP8, et est exprimée en euros. Le solde de la valeur nette des écarts d’acquisition provient de petites acquisitions plus anciennes de l’activité Cartes. En conséquence, l’intégralité des écarts d’acquisition d’Axalto est affectée au segment Cartes considéré comme l’unité génératrice de trésorerie appropriée pour les tests de perte de valeur. 148 (b) Autres immobilisations incorporelles Les autres immobilisations incorporelles sont évaluées à leur prix d’acquisition. Ces actifs ont une durée d’utilité définie et figurent au bilan à leur prix d’acquisition net des amortissements cumulés. Ils sont amortis selon le mode linéaire pour répartir leur montant amortissable sur leur durée d’utilité estimée, comme suit : Logiciels Brevets et technologies Autres immobilisations incorporelles 3 à 5 ans 5 à 10 ans 1 à 15 ans 2.7 Dépréciation d’actifs non courants Les actifs ayant une durée d’utilité indéfinie ne sont pas amortis, mais font l’objet de tests de perte de valeur à chaque clôture. Les actifs amortissables font l’objet de tests de perte de valeur lorsqu’il existe un quelconque indice qu’ils peuvent avoir subi une perte de valeur. Une perte de valeur est constatée pour l’excédent de la valeur nette comptable de l’actif par rapport à son montant recouvrable. La valeur recouvrable d’un actif est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. Pour effectuer les tests de perte de valeur, les actifs sont regroupés au niveau le plus bas où peuvent être identifiés des flux de trésorerie séparément (unité génératrice de trésorerie). Les actifs non financiers autres que les écarts d’acquisition qui ont subi une perte de valeur au cours des exercices antérieurs font l’objet d’une revue à chaque clôture afin de déterminer si la perte de valeur peut être reprise. 2.8 Placements Les placements détenus par Axalto sont classés dans les catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur constatée en résultat, prêts et créances, et actifs financiers disponibles à la vente. La classification dépend de l’intention de gestion. Elle est déterminée à la date de comptabilisation initiale et revue à chaque clôture. (a) Actifs financiers à la juste valeur constatée en résultat Cette catégorie se décompose en deux sous-catégories : actifs financiers détenus à des fins de transaction et ceux désignés comme étant à la juste valeur constatée en résultat sur option initiale. Les placements sont classés dans cette catégorie lorsqu’ils sont acquis principalement en vue d’être vendus à court terme ou lorsqu’ils sont ainsi désignés par la direction. Les instruments dérivés sont également classés comme détenus à des fins de transaction, sauf s’ils sont désignés comme instruments de couverture. Les placements dans cette catégorie font partie de l’actif courant. (b) Prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils résultent de la mise à disposition de fonds, de biens ou de services directement en faveur d’un créancier sans intention de céder la créance. Les prêts et créances figurent au bilan en actifs courants, sous la rubrique « Créances », à l’exception de ceux dont l’échéance est supérieure à douze mois à compter de la date de clôture, qui sont classés en « Autres actifs non courants ». Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur et évalués par la suite à leur coût amorti, déterminé selon la méthode du taux d’intérêt effectif. (c) Actifs financiers disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente sont les actifs financiers non dérivés qui sont désignés comme tels ou ne sont pas classés dans l’une des autres catégories. Ils figurent au bilan en actifs non courants car le Groupe n’a pas l’intention de les céder dans les douze mois qui suivent la date de clôture. Cette catégorie comprend notamment les participations représentant moins de 20 % de la situation nette de l’émetteur des titres. Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à leur juste valeur. Les plus- ou moinsvalues latentes résultant de variations de la juste valeur sont constatées en capitaux propres. 149 Dans le cas des instruments de capitaux propres classés en actifs financiers disponibles à la vente, lors de la détermination d’une éventuelle perte de valeur, il est tenu compte de toute baisse significative et durable de la juste valeur des titres en dessous de leur prix d’acquisition. Lorsque la valeur des instruments de capitaux propres a subi une baisse significative et durable, la perte de valeur cumulée est sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat. Le montant sorti des capitaux propres correspond à la différence entre le prix d’acquisition et la juste valeur des titres à la date d’évaluation, diminuée de toute perte de valeur préalablement comptabilisée en résultat. Les pertes de valeur comptabilisées en résultat sur les instruments de capitaux propres ne sont pas reprises dans le compte de résultat. 2.9 Stocks Les stocks sont évalués au plus bas du coût ou de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks est déterminé selon la méthode du premier entré-premier sorti. Le coût des produits finis et des travaux en cours comprend les frais d’études, le coût des matières premières et de la main d’œuvre directe, ainsi que les autres coûts directs et une quote-part des frais généraux de production (sur la base de la capacité normale des installations de production). Il n’incorpore pas de frais financiers. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal des affaires, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et pour réaliser la vente. Des provisions sont comptabilisées pour les stocks excédentaires et obsolètes. Les profits et pertes sur les instruments de couverture des flux de trésorerie relatifs aux achats de matières premières sont enregistrés en capitaux propres jusqu’à ce que les stocks correspondants affectent le compte de résultat. A ce moment, les profits et pertes sont transférées en compte de résultat. 2.10 Créances clients Les créances clients sont comptabilisées initialement à la juste valeur, puis sont évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, diminué des provisions pour perte de valeur. Une provision pour perte de valeur est constituée lorsqu’il existe une indication objective qu’Axalto ne pourra pas recouvrer la totalité des sommes dues conformément aux dispositions contractuelles. La dotation est comptabilisée au compte de résultat sous la rubrique « Frais généraux et administratifs ». 2.11 Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les disponibilités, les dépôts bancaires à vue et les placements liquides à court terme dont l’échéance initiale est de moins de trois mois. Les découverts bancaires figurent en passifs courants, sous la rubrique « Dettes financières à court terme ». 2.12 Capital Les actions ordinaires sont classées en capital. Les coûts marginaux directement attribuables à l’émission d’actions nouvelles ou d’options figurent en capitaux propres pour leur montant net d’impôts, en déduction du produit de l’émission. Lorsqu’une entité du Groupe achète des actions de la Société (autocontrôle), le prix d’acquisition augmenté des coûts marginaux directement attribuables à la transaction (nets d’impôts) est présenté en réduction des capitaux propres, part du Groupe, jusqu’à l’annulation, l’attribution ou la cession des titres. Lorsque les actions d’autocontrôle sont cédées ou attribuées, les fonds reçus, nets des éventuels coûts marginaux directement attribuables à la transaction et de l’effet d’impôt, sont intégrés dans les capitaux propres, part du Groupe. 2.13 Dettes financières Les dettes financières sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Elles sont évaluées par la suite à leur coût amorti. Toute différence entre les fonds reçus (nets des coûts de transaction) et la valeur de remboursement est constatée en résultat sur la durée de l’emprunt selon la méthode du taux d’intérêt 150 effectif. Les dettes financières sont classées en passifs courants sauf lorsqu’Axalto bénéficie d’un droit inconditionnel de différer le règlement de la dette pour au moins douze mois à compter de la date de clôture. 2.14 Impôts La provision pour impôts sur les bénéfices figurant dans ces états financiers consolidés a été calculée conformément aux lois et règlements fiscaux en vigueur dans les juridictions dans lesquelles les bénéfices ont été constatés. Tous les actifs et passifs d’impôts des entités du Groupe sont présentés dans les bilans consolidés pour les périodes présentées. Les impôts différés sont constatés selon la méthode du report variable pour toutes les différences temporelles entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur nette comptable dans les états financiers consolidés. Un impôt différé n’est pas constaté lorsqu’il est généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction, autre qu’un regroupement d’entreprises, qui n’affecte ni le résultat comptable, ni le bénéfice ou la perte fiscal. Les actifs et passifs d’impôt différé sont calculés aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou substantiellement adoptés à la date de clôture. Les actifs d’impôt différé sont comptabilisés dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel les différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toute différence temporelle imposable liée à des participations dans des filiales et entreprises associées, sauf si le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et s’il est probable que la différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. 2.15 Crédits d’impôt recherche Des crédits d’impôt recherche sont octroyés aux entreprises par différents Etats afin de les inciter à réaliser des recherches d’ordre technique et scientifique. Les entreprises qui justifient de dépenses remplissant les critères requis reçoivent des subventions octroyées sous forme soit de réduction d’impôt soit de remboursement. N’étant pas subordonnées au paiement d’impôts, ces subventions sont constatées en réduction des frais de recherche et développement au compte de résultat et sous la rubrique « Autres actifs non courants » au bilan dès lors que les dépenses de recherche éligibles ont été réalisées et qu’Axalto a obtenu une assurance suffisante de le part de l’administration fiscale que ladite subvention sera accordée. 2.16 Frais d’études et de recherche Les frais d’études et de recherche se rapportent essentiellement au développement de logiciels. Les frais de développement de logiciels remplissant les critères d’activation sont inscrits à l’actif lorsque la faisabilité commerciale et technologique est démontrée et que les dépenses peuvent être évaluées de façon fiable, pour un montant n’excédant pas la valeur nette de réalisation. Dans le cadre du processus de développement d’Axalto, la faisabilité technologique du projet est satisfaisante lorsqu’un modèle démontrant le fonctionnement du logiciel a été mis au point. Les frais d’études et de recherche pour la période précédant la démonstration de la faisabilité technologique sont comptabilisés en charges au fur et à mesure qu’ils sont engagés. L’amortissement des frais d’études immobilisés commence à la date de mise sur le marché du logiciel et s’étend sur la durée de vie économique du produit, estimée généralement de 3 à 6 ans. La part non amortie des frais d’études immobilisés dépassant la valeur de réalisation est constatée en charges de la période. 151 2.17 Avantages au personnel (a) Régimes de retraite et assimilés Plans de retraites des salariés américains Depuis le 18 mai 2004, les salariés d’Axalto aux Etats-Unis bénéficient d’un plan d’épargne individualisé appelé communément aux Etats-Unis « 401k ». Selon ce plan, l’employeur abonde un dollar pour chaque dollar déposé par l’employé à concurrence d’un certain pourcentage de la rémunération éligible de la période. Les fonds sont gérés par la société Fidelity. S’agissant d’un plan à cotisations définies, aucune provision n’a été comptabilisée à ce titre dans les bilans aux 31 décembre 2004 et 2005. En 2002, 2003 et jusqu’à son introduction en bourse, les salariés d’Axalto étaient couverts par un plan de retraite à prestations définies souscrit par Schlumberger Technology Corporation, filiale à 100 % de Schlumberger. Schlumberger Technology Corporation couvrait également certaines prestations liées aux frais médicaux des anciens membre du personnel affiliés aux régimes de retraite aux Etats-Unis. Au terme de la séparation, Schlumberger a conservé les obligations et les dettes liées aux plans américains à prestations définies relatifs aux droits acquis à la date de séparation. Plans en faveur des salariés en dehors des Etats-Unis En dehors des Etats-Unis, Axalto a mis en place depuis son introduction en bourse plusieurs plans à cotisations définies couvrant la quai totalité des salariés non couverts par des régimes obligatoires. Au Royaume-Uni, au cours de l’exercice 2004, la Société était sous les régimes à prestations ou cotisations définies gérés par Schlumberger de façon globale pour toutes ses activités au Royaume Uni. Schlumberger a conservé les obligations et les dettes liées aux plans à prestations définies à la date où les salariés du Royaume Uni ont rejoint Axalto UK et adhérés à son plan à cotisations définies. En France, parallèlement au régime de la sécurité sociale et aux autres régimes obligatoires de retraite, Axalto offre à ses salariés les avantages suivants : - Une indemnité forfaitaire prévue par la loi et la convention collective applicable à son secteur d’activité lors du départ à la retraite. Le montant de cette indemnité est calculé en fonction de l’ancienneté des salariés. Le versement est effectué dans la mesure où le salarié est toujours employé par la société à la date de son départ à la retraite. - Des médailles du travail : après 20, 30 et 40 ans d’ancienneté, les salariés reçoivent une somme forfaitaire. Les caractéristiques de ces avantages sont présentées en note 15. (b) Paiements en actions et assimilés Axalto a mis en place un plan de rémunération en actions (instruments de capitaux propres). La juste valeur des services reçus des salariés en contrepartie de l’octroi des options est constatée en charges. La charge totale constatée sur la période d’acquisition des droits est déterminée sur la base de la juste valeur des options octroyées, en excluant l’impact de toute condition d’acquisition des droits autre qu’une condition de marché (par exemple, l’atteinte d’objectifs de rentabilité ou de croissance du chiffre d’affaires). Les conditions d’acquisition des droits autres qu’une condition de marché sont prises en compte dans les hypothèses concernant le nombre d’options susceptibles de devenir exerçables. A chaque clôture, l’entité revoit son estimation du nombre d’options susceptibles de devenir exerçables. L’impact de toute révision des estimations initiales est constaté en résultat en contrepartie des capitaux propres sur la durée restante de la période d’acquisition des droits. Lorsque les options sont exercées, les fonds reçus, nets des éventuels coûts directement attribuables à la transaction, sont crédités au capital (pour la valeur nominale des actions) et aux primes. 152 (c) Indemnités de fin de contrat de travail Les indemnités de fin de contrat de travail sont des avantages du personnel payables suite à la résiliation par l’entité du contrat de travail du membre du personnel avant l’âge normal de départ en retraite ou à la décision du membre du personnel de partir volontairement en échange de ces indemnités. Elles sont comptabilisées lorsque Axalto est manifestement engagé à mettre fin à l’emploi d’un ou de plusieurs membres du personnel dans le cadre d’un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter ou à octroyer des indemnités de fin de contrat de travail suite à une offre faite pour encourager les départs volontaires. Les indemnités dues à plus de douze mois à compter de la date de clôture font l’objet d’une actualisation. (d) Participation et intéressement Les dettes et charges au titre des plans de participation et d’intéressement sont constatées dans les états financiers. Une provision est constituée lorsque le Groupe a une obligation contractuelle ou une obligation implicite résultant de pratiques passées. 2.18 Provisions Des provisions sont constituées au titre des risques environnementaux, des plans de restructuration, des litiges et des garanties sur les produits lorsque le Groupe a une obligation actuelle juridique ou implicite résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Aucune provision n’est comptabilisée au titre des pertes d’exploitation futures. Lorsqu’il existe un grand nombre d’obligations similaires, la probabilité qu’une sortie de ressources sera nécessaire à l’extinction de ces obligations est déterminée en considérant la catégorie d’obligations comme un tout. 2.19 Constatation du chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires correspond à la juste valeur de la contrepartie reçue de la vente de biens et de services, nette de taxes sur la valeur ajoutée, de remises et de rabais, après élimination des ventes intra-groupe. Les modalités de constatation du chiffre d’affaires sont les suivantes : (a) Chiffre d’affaires provenant de la vente de produits et de services Les ventes de produits et de services font généralement l’objet de contrats ou de commandes avec le client comprenant des prix fixes et déterminables mais ne prévoyant pas de droit de retour, d’autres dispositions similaires ou d’obligations significatives d’après-vente à l’exception de la garantie habituelle. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de produits est constaté à la livraison, lors du transfert de la propriété et des risques associés, dans la mesure où le prix est fixe et déterminable et le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de services est constaté sur la période de réalisation de la prestation, dans la mesure où le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Les redevances sont constatées lorsqu’elles sont acquises, dans la mesure où le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Dans certains cas, le chiffre d’affaires est constaté selon le degré d’avancement de la prestation de service. Il s’agit notamment du développement de plate-formes logicielles spécifiques. Le degré d’avancement est calculé en fonction du pourcentage du coût des services fournis au cours de la période comparé au coût total estimé des services devant être fournis sur toute la durée du contrat. Lorsqu’il est probable que le total des coûts du contrat sera supérieur au total des produits du contrat, la perte attendue est immédiatement comptabilisée en charges dans la mesure où elle peut être estimée de façon fiable. (b) Contrats comprenant plusieurs éléments Le chiffre d’affaires associé aux contrats à prestations multiples, tels que la vente de produits et de services associés, est constaté au fur et à mesure que les critères de comptabilisation sont satisfaits pour chaque élément, à hauteur de 153 la juste valeur relative de l’élément concerné, dans la mesure où il n’existe pas d’élément non livré qui soit essentiel au fonctionnement des éléments livrés. (c) Recouvrabilité Dans le cadre du processus de constatation du chiffre d’affaires, Axalto apprécie si le recouvrement des créances correspondantes est raisonnablement assuré. Différents facteurs sont pris en compte, dont notamment la possibilité pour Axalto de céder les créances, et l’existence d’une éventuelle dégradation de la solvabilité des clients qui pourrait empêcher leur cession. La constatation du chiffre d’affaires et des coûts correspondants est différée lorsque le recouvrement des créances est jugé incertain. Lorsque le recouvrement des créances est jugé peu probable, la constatation du chiffre d’affaires est différée, mais les coûts correspondants sont comptabilisés immédiatement. (d) Chiffre d’affaires différé et non facturé Le chiffre d’affaires différé comprend les montants facturés conformément aux dispositions contractuelles mais qui n’ont pas été constatés en produits. 2.20 Contrats de location Les contrats selon lesquels la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif est conservée par le bailleur sont classés comme contrats de location simple. Les paiements au titre des contrats de location simple (nets des éventuels avantages reçus du bailleur) sont comptabilisés en charges sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location. 2.21 Utilisation d’estimations Lors de l’établissement des états financiers conformément aux principes comptables généralement admis, la direction est amenée à procéder à certaines estimations et à retenir des hypothèses susceptibles d’avoir une incidence sur les montants des actifs et passifs présentés dans les états financiers, des actifs et passifs éventuels présentés dans les notes annexes et des produits et des charges de l’exercice. Axalto revoit régulièrement ses estimations, y compris celles relatives aux créances douteuses, aux stocks, aux placements, à l’estimation des obligations au titre de la garantie sur les produits, à l’évaluation des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles, aux provisions pour impôts, à la réalisation des impôts différés, aux actifs et passifs éventuels et aux litiges, ainsi que les hypothèses actuarielles retenues pour la détermination des engagements au titre des plans de retraite. Axalto fonde ses estimations sur son expérience passée ainsi que sur diverses autres hypothèses qui sont jugées raisonnables au vu des circonstances. Ces estimations et hypothèses sont utilisées pour apprécier le caractère approprié de la valeur comptable des actifs et passifs lorsque les informations nécessaires à une telle appréciation ne sont pas disponibles auprès d’autres sources. Ainsi, les résultats réels peuvent-ils différer de ces estimations en fonction des hypothèses retenues et des circonstances. Note 3 : Première adoption des IFRS 3.1 Cadre d’adoption du référentiel IFRS 3.1.1 Application de la norme IFRS 1 Les états financiers du Groupe Axalto pour les exercices clos les 31 décembre 2001, 2002, 2003 et 2004 ont été établis conformément aux principes comptables généralement admis aux Etats-Unis (US GAAP). Comme indiqué en note 2, les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2005 sont les premiers états financiers du Groupe établis conformément aux normes IFRS. La date de transition aux IFRS est le 1er janvier 2004 et le bilan d’ouverture en IFRS a été établi à cette date. La date d’adoption du nouveau référentiel par le Groupe est le 1er janvier 2005. 154 La date de clôture de la première période intermédiaire pour laquelle des états financiers simplifiés ont été présentés est le 30 juin 2005. En conséquence, les états financiers consolidés simplifiés pour le semestre clos le 30 juin 2005 ont été établis conformément aux IFRS. Le Groupe a donc appliqué la norme IFRS 1 (Première adoption des IFRS) pour l’élaboration des états financiers consolidés semestriels ainsi que de ces états financiers consolidés de l’exercice. Le Groupe a décidé d’opter pour certaines des exemptions facultatives à l’application rétrospective des autres IFRS prévues dans IFRS 1. 3.1.2 Exemptions à l’application rétrospective des autres IFRS retenues par le Groupe Axalto a retenu les exemptions suivantes à l’application rétrospective des autres IFRS : (a) Regroupements d’entreprises Axalto a appliqué l’exemption relative aux regroupements d’entreprises prévue dans IFRS 1. Ainsi, les regroupements d’entreprises antérieurs á la date de transition du 1er janvier 2004, soit la date de transition, n’ont pas été retraités. (b) Juste valeur en tant que coût présumé D’une façon générale, Axalto a choisi de conserver les immobilisations corporelles à leur valeur nette comptable historique au 1er janvier 2004. (c) Avantages sociaux accordés au salariés Axalto a décidé d’imputer l’ensemble des écarts actuariels cumulés au 1er janvier 2004 sur les capitaux propres. (d) Retraitement des bases de comparaisons pour l’application des normes IAS 32 et IAS 39 Le Groupe a opté pour cette exemption qui consiste á appliquer les règles du référentiel antérieur aux produits dérivés, immobilisations financières et engagements financiers et aux instruments de couverture pour le comparatif 2004. Dans la mesure où il n’y a pas de différences pour Axalto entre le référentiel antérieur (US GAAP) et le référentiel IFRS (IAS39), en ce qui concerne les instruments financiers, aucun rapprochement entre le référentiel antérieur et le référentiel IFRS n’est présenté au 1er janvier 2005. (e) Paiements en actions Le Groupe a choisi d’appliquer l’exemption relative aux paiements en actions et a par conséquent appliqué la norme IFRS 2 à compter du 1er janvier 2004 aux plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et aux plans d’achat d’actions mis en place après le 7 novembre 2002. 155 3.2 Rapprochement entre le référentiel IFRS et le référentiel US GAAP 3.2.1 Synthèse des capitaux propres 1er janvier 2004 541 213 31 décembre 2004 705 027 Renvoi dans la note 3.2.6 636 1 617 (a) (3 625) (3 600) (b) (131) (225) (254) (570) (c) & (d2) (d1) Capitaux propres, part du Groupe (IFRS) Intérêts minoritaires 537 868 9 876 702 220 7 059 Total des capitaux propres aux normes IFRS 547 744 709 279 Capitaux propres, part du Groupe (US GAAP) Retraitement des terrains et constructions pour tenir compte de l’application de la méthode des composants et de la valeur résiduelle Comptabilisation des écarts actuariels sur les avantages postérieurs à l’emploi Impact sur les impôts différés de la norme IAS 12 Impôts différés sur les ajustements relatifs à l’adoption du référentiel IFRS 156 3.2.2 Rapprochement du bilan au 1er janvier 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 ACTIFS Actifs non courants Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations mises en équivalence Actifs d’impôt différé Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs non courants (*) Total de l’actif non courant Actifs courants Stocks Créances (*) Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant (a) (b) (c) 105 410 287 621 33 197 4 910 21 350 1 886 1 029 455 403 Impact de l’adoption du référentiel IFRS 636 (977) (93) (434) 103 827 234 542 2 456 50 154 390 979 Total Actif CAPITAUX PROPRES Capitaux propres, part du Groupe Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice Intérêts minoritaires Total des capitaux propres DETTES Dettes non courantes Dettes financières à long terme Passifs d’impôt différé Provisions pour retraites et assimilées Autres provisions et dettes non courantes Total des dettes non courantes Dettes courantes Dettes d’exploitation Impôts courants Dettes financières à court terme Autres provisions et dettes courantes Total des dettes courantes Total des dettes Total Passif US GAAP (d) (b) IFRS 106 046 287 621 32 220 4 910 21 257 1 886 1 029 454 969 103 827 234 542 2 456 50 154 390 979 846 382 (434) 845 948 541 213 9 876 551 089 (3 345) 537 868 9 876 547 744 2 287 5 047 11 175 22 807 41 316 218 690 11 036 21 615 2 636 253 977 295 293 846 382 (3 345) 2 911 2 287 5 310 13 823 22 807 44 227 2 911 (434) 218 690 11 036 21 615 2 636 253 977 298 204 845 948 263 2 648 (*) Comparé au bilan au 1er janvier 2004 en normes IFRS tel que publié dans les états financiers consolidés semestriels au 30 juin 2005, un montant de 1 029 milliers de dollars US de dépôts à long terme a été reclassé du poste « Créances » au poste « Autres actifs non courants » 157 3.2.3 Rapprochement du bilan au 31 décembre 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 ACTIFS Actifs non courants Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations mises en équivalence Actifs d’impôt différé Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs non courants (*) Total de l’actif non courant Actifs courants Stocks Créances (*) Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant Total Actif CAPITAUX PROPRES Capitaux propres, part du Groupe Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice Intérêts minoritaires Total des capitaux propres DETTES Dettes non courantes Dettes financières à long terme Passifs d’impôt différé Provisions pour retraites et assimilées Autres provisions et dettes non courantes Total des dettes non courantes Dettes courantes Dettes d’exploitation Impôts courants Dettes financières à court terme Autres provisions et dettes courantes Total des dettes courantes Total des dettes Total Passif (a) (b) (c) US GAAP 108 899 311 310 27 801 5 220 54 027 1 553 1 202 510 012 Impact de l’adoption du référentiel IFRS 1 617 (1 244) (213) 160 122 492 250 409 7 105 223 820 603 826 1 113 838 (f) (e) (d) (b) 50 604 550 312 4 522 40 490 59 099 705 027 7 059 712 086 30 249 6 427 15 013 16 224 67 913 295 026 20 548 8 592 9 673 333 839 401 752 1 113 838 IFRS 110 516 311 310 26 557 5 220 53 814 1 553 1 202 510 172 122 492 250 409 7 105 223 820 603 826 160 1 214 2 336 (6 357) (2 807) (2 807) 1 113 998 50 604 551 526 6 858 40 490 52 742 702 220 7 059 709 279 2 967 30 249 7 038 17 369 16 224 70 880 2 967 160 295 026 20 548 8 592 9 673 333 839 404 719 1 113 998 611 2 356 (*) Comparé au bilan au 31 décembre 2004 en normes IFRS tel que publié dans les états financiers consolidés semestriels au 30 juin 2005, un montant de 1 202 milliers de dollars US de dépôts à long terme a été reclassé du poste « Créances » au poste « Autres actifs non courants » 158 3.2.4 Rapprochement du résultat net de l’exercice clos le 31 décembre 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 Chiffre d’affaires Coût des ventes Marge brute Charges d’exploitation Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Autres produits et charges opérationnels, net Résultat d’exploitation Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Autres produits et charges, net Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net US GAAP Impact de l’adoption du référentiel IFRS 960 427 IFRS 960 427 (a),(b),(e),(f) (645 027) 315 400 392 392 (644 635) 315 792 (b),(e),(f) (b),(e),(f) (b),(e),(f) (g) (63 962) (109 842) (55 216) (146) (981) (1 041) 4 035 2 259 (620) (64 108) (110 823) (56 257) 4 035 88 639 (6 044) 262 4 035 85 253 (25 466) 59 787 (4 035) (2 396) (412) (2 808) 82 857 (25 878) 56 979 59 099 688 (2 808) 56 291 688 (b) (g) (g) (c), (d) Dont : Part du Groupe Intérêts minoritaires 159 86 380 (5 424) 262 3.2.5 Rapprochement des flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 Flux de trésorerie provenant des opérations d’exploitation Flux de trésorerie provenant de l’exploitation (cf. 3.2.7 ci-après) (*) Frais financiers Produits financiers Impôts sur les bénéfices Trésorerie nette dégagée par les opérations d’exploitation 182 498 (1 910) 2 202 (10 383) 172 407 Flux de trésorerie provenant des opérations d’investissement Acquisitions d’immobilisations corporelles Produits de cession d’immobilisations corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles Acquisitions d’autres actifs non courants (*) Produits financiers Dividendes perçus Trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement Flux de trésorerie provenant des opérations de financement Apports Augmentation du capital Tirages d’emprunts Remboursements d’emprunts Trésorerie nette dégagée par les opérations de financement Variation nette de la trésorerie nette Trésorerie nette en début d’exercice Gains/(pertes) de change sur la trésorerie nette Trésorerie nette en fin d’exercice US GAAP Impact de l’adoption du référentiel IFRS 173 (2 029) (173) 2 202 (e), (f) 182 671 (1 910) (2 202) (36 783) 408 (2 547) 159 (38 763) IFRS 2 029 (10 383) 170 378 (36 783) 408 (2 547) (173) 2 202 159 (36 734) 18 335 6 879 26 340 (15 380) 36 174 18 335 6 879 26 340 (15 380) 36 174 169 818 50 154 3 848 223 820 169 818 50 154 3 848 223 820 Certains reclassements ont été effectués par rapport au tableau des flux de trésorerie en US GAAP pour l’exercice 2004. En particulier, un montant de 5 997 milliers de dollars US se rapportant aux instruments dérivés était initialement présenté en US GAAP en tant que diminution de la trésorerie nette dégagée des activités opérationnelles, et la contrepartie imputée aux « Juste valeur et autres réserves » était présentée en tant qu’augmentation de la trésorerie dégagée par les activités de financement. Ces deux effets ont été neutralisés dans la présentation actuelle. (*) Comparé au tableau des flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2004 en normes IFRS tel que publié dans les états financiers consolidés semestriels au 30 juin 2005 : - des charges de rémunération en actions non réglées d’un montant de 3 550 milliers de dollars US constatées en 2004 ont été transférées de la rubrique « Apports » à la rubrique « Flux de trésorerie provenant des l’exploitation ». - un montant de 173 milliers de dollars US correspondant à la variation des dépôts à long terme en 2004 a été transféré de la rubrique « Flux de trésorerie provenant de l’exploitation » à la rubrique « Acquisitions d’autres actifs non courants ». 3.2.6 Description des ajustements liés á l’adoption du référentiel IFRS Les notes suivantes décrivent les retraitements des bilans d’ouverture et de clôture de l’exercice 2004 ainsi que du compte de résultat et du tableau des flux de trésorerie de 2004, établis à l’origine en US GAAP, qui ont été effectués pour tenir compte de l’adoption du référentiel IFRS. 160 Dans les tableaux ci-dessous, les signes (+) et (-) correspondent respectivement à des débits et des crédits pour les ajustements affectant les postes de bilan et à des produits et des charges pour les ajustements affectant le compte de résultat. (a) Immobilisations corporelles (IAS 16) Application de l’approche par composants pour les bâtiments Prise en compte d’une valeur résiduelle pour la détermination des bases d’amortissement des bâtiments Reprise partielle de la charge de dépréciation d’un site industriel comptabilisée en 2004 (cf. note 7 de l’annexe des états financiers consolidés dans le rapport annuel 2004) Écarts de conversion Total Application de l’approche par composants pour les bâtiments Application de l’approche par composants pour les bâtiments Application de l’approche par composants pour les bâtiments (1 431) 13 (1 418) 2 067 194 2 261 623 623 830 151 1 617 636 La valeur de chaque composant a été déterminée sur la base des informations fournies par un expert immobilier et correspond à la moyenne du secteur pour le type de bâtiments concernés. Les valeurs résiduelles correspondent à la valeur des bâtiments à la fin de leur durée d’utilité. Elles ont été déterminées par un expert immobilier indépendant. Le compte de résultat de l’exercice 2004 en US GAAP comprenait une charge de dépréciation de 2,8 millions de dollars US afférente à un site de production situé dans une zone faisant l’objet de restrictions pour son développement susceptibles d’affecter sa valeur de réalisation. La mise en place d’une approche par composants et la prise en compte d’une valeur résiduelle dans le cadre du référentiel IFRS ont eu pour effet de réduire la valeur nette comptable de cet actif dans le bilan d’ouverture aux normes IFRS. Une reprise partielle de la charge de dépréciation constatée en 2004, a donc été nécessaire pour ramener la valeur nette comptable de cet actif au 31 décembre 2004 en référentiel IFRS à la valeur de réalisation constatée initialement en US GAAP. 161 (b) Provisions pour retraites et assimilées (IAS 19) Impact sur le compte de résultat 2004 Impact sur le bilan au 1er janvier 2004 Autres impacts sur le bilan au 31 décembre 2004 Impact sur le bilan au 31 décembre 2004 (175) (1 152) Immobilisations incorporelles Amortissement d’un actif incorporel constaté dans le cadre de la reconnaissance d’un engagement de retraite minimum en US GAAP (977) Écarts de conversion Total (92) (977) (175) (1 244) Provisions pour retraites et assimilées Comptabilisation des écarts actuariels à la date de transition (2 648) 325 175 (2 148) Total (2 648) 325 175 (2 356) Total général (3 625) Écarts de conversion (208) (3 600) Axalto a décidé de se prévaloir de l’exemption prévue pour le traitement des engagements liés aux indemnités forfaitaires de fin de carrière versées aux salariés français, tels que décrits à la Note 15 ci-dessous. En application de la norme IAS 19, ces indemnités forfaitaires sont traitées comme des plans à prestations définies. Le Groupe a par conséquent décidé, comme l’y autorise la norme IFRS 1, de comptabiliser contre les capitaux propres le cumul des écarts actuariels à la date de transition et d’appliquer la méthode du corridor aux écarts actuariels qui seront constatés par la suite. Tous les écarts actuariels qui n’avaient pas été antérieurement constatés en application de la méthode du corridor dans le compte de résultat US GAAP ont été imputés contre les capitaux propres à la date de transition. Le compte de résultat de l’exercice 2004 en IFRS comprend par conséquent une reprise des écarts actuariels antérieurement constatés dans le compte de résultat en US GAAP : 117 milliers de dollars US de coût des ventes, 78 milliers de dollars US de frais d’étude et de recherche, 104 milliers de dollars US de frais commerciaux et 26 milliers de dollars US de frais généraux et administratifs. En outre, la composante frais financiers de la charge de retraite, qui apparaît au niveau opérationnel dans le compte de résultat en US GAAP, a été intégrée dans le résultat financier en référentiel IFRS, afin de faciliter les comparaisons ultérieures. (c) Actifs d’impôt différé (IAS 12) Impact de l’adoption du nouveau référentiel sur la comptabilisation des impôts différés relatifs à l’élimination des marges sur stock intra-groupe (93) Compte de résultat 2004 (120) Total (93) (120) 1er janvier 2004 31 décembre 2004 (213) (213) En US GAAP, les impôts différés constatés sur l’élimination des marges sur stock intra-groupe étaient comptabilisés au taux d’imposition de la société vendeuse, alors que la norme IAS 12 exige que l’impôt différé soit calculé au taux d’imposition de la société acheteuse. 162 (d) Passifs d’impôt différé (IAS 12) 1er janvier 2004 (d1) (d2) Impôts différés sur les ajustements liés à l’adoption du référentiel IFRS Impôts différés sur le traitement des bénéfices non distribués de certaines filiales Écarts de conversion Total Compte de résultat 2004 (225) (292) (38) 31 décembre 2004 (517) (38) (56) (263) (292) (611) (d1) Une charge d’impôt différé a été comptabilisée sur l’ajustement IFRS relatif aux immobilisations corporelles (cf. (a) ci-dessus). (d2) Dans les filiales dont Axalto ne contrôle pas le processus de distribution de dividendes (cas supposé de toute filiale dont Axalto n’est pas actionnaire majoritaire), un impôt différé passif correspondant à la charge d’impôt à constater lors de la distribution des bénéfices doit être comptabilisé conformément à la norme IAS 12 sur tous les bénéfices non distribués, ce qui n’était pas le cas en US GAAP. (e) Constatation d’une charge de rémunération sur les options sur actions (IFRS 2) Une charge de personnel a été constatée dans le compte de résultat 2004 en relation avec les options de souscription ou d’achat d’actions attribuées aux salariés d’Axalto le 18 mai 2004, pour un montant correspondant à la juste valeur des options au moment de leur attribution, telle que calculée selon le modèle de valorisation Black-Scholes et amortie sur la durée de vie estimée des options. Ces frais de personnel ont été comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne correspondant à la fonction occupée par les salariés auxquels ces options ont été attribuées. Dans le compte de résultat 2004 aux normes IFRS, une charge de personnel de 2 336 milliers de dollars US de charges de personnel a été constatée, correspondant à l’amortissement de la juste valeur des options pour la période entre le 18 mai 2004, date d’attribution, et la fin de l’exercice ; 361 milliers de dollars US ont été comptabilisés en coût des ventes, 142 milliers de dollars US en frais d’étude et de recherche, 888 milliers de dollars US en frais commerciaux et 945 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Si Axalto n’avait pas choisi d’appliquer l’exemption relative aux paiements en actions (cf. 1.2. (e) ci-dessus), une charge supplémentaire de 1,3 millions de dollars US aurait été constatée dans les comptes de résultat du premier semestre 2004 et de l’exercice clos le 31 décembre 2004. (f) Constatation d’une charge de rémunération sur les plans d’épargne en actions (IFRS 2) Entre le 4 mai 2004 et le 14 mai 2004, il a été offert aux salariés d’Axalto la possibilité d’acheter des actions d’Axalto à un prix inférieur de 15 % au cours d’introduction en bourse. 445 668 actions ordinaires ont été souscrites à 12,58 Euros par action. Le coût correspondant à la décote attribuée aux salariés dans le cadre de ce plan a été imputé en US GAAP contre les capitaux propres au poste prime d’émission. En application de la norme comptable IFRS 2, des frais de personnel d’un montant de 1 214 milliers de dollars US ont été comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne du compte de résultat correspondant à la fonction des salariés ayant souscrit au plan. Il a ainsi été constaté une charge de 417 milliers de dollars US en coût des ventes, 231 milliers de dollars US en frais d’étude et de recherche, 395 milliers de dollars en frais commerciaux et 171 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. (g) Reclassement de la rubrique « Autres produits et charges, net » du compte de résultat Dans les comptes en US GAAP, la quote-part du Groupe dans le résultat des sociétés mises en équivalence est regroupée avec les autres produits et charges. Dans le compte de résultat en IFRS, ce montant est présenté sur une ligne distincte, « Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence ». Tous les autres éléments figurant sous la rubrique « Autres produits et charges, net » dans compte de résultat en US GAAP sont désormais pris en compte dans le résultat d’exploitation, sous la rubrique « Autres produits et charges opérationnels, net », dans le compte de résultat en IFRS. 163 3.2.7 Flux de trésorerie provenant de l’exploitation US GAAP Résultat net de l’exercice Ajustements pour: - impôts sur les bénéfices - amortissements des immobilisations corporelles - amortissements des immobilisations incorporelles - charge de rémunération liée aux options sur actions - décote sur les actions souscrites dans le cadre du plan d’épargne en actions - plus et moins values de cession des immobilisations corporelles et mises au rebut - variation nette des provisions pour risques et charges - produits financiers - charges financières - quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence - stocks - créances - dotations aux provisions pour retraites et assimilées - instruments dérivés - dettes d’exploitation Trésorerie nette provenant des opérations l’exploitation 59 787 (*) (*) (*) 3.2.5 Impact de l’adoption du référentiel IFRS (2 808) 412 (830) IFRS 56 979 25 466 35 311 9 604 - 2 336 25 878 34 481 9 604 2 336 - 1 214 1 214 3 988 3 988 (1 921) (2 202) 1 910 (262) (10 750) 3 831 1 735 1 348 54 653 (944) (1 921) (2 202) 2 530 (262) (10 750) 4 004 1 735 1 348 53 709 182 498 173 182 671 620 173 (*) Comparé aux flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2004 en normes IFRS tel que publié dans les états financiers consolidés semestriels au 30 juin 2005 : - des charges de rémunération en actions non réglées d’un montant de 3 550 milliers de dollars US constatées en 2004 ont été transférées de la rubrique « Apports » à la rubrique « Flux de trésorerie provenant des l’exploitation ». - un montant de 173 milliers de dollars US correspondant à la variation des dépôts à long terme en 2004 a été transféré de la rubrique « Flux de trésorerie provenant des l’exploitation » à la rubrique « Acquisitions d’autres actifs non courants ». 164 Note 4 : Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés au 31 décembre 2005 incluent les comptes d’Axalto Holding N.V. et des entités suivantes : Pays Afrique du Sud Allemagne Antilles Néerlandaises Australie Brésil Canada Chine Chine Chine Chine Espagne Egypte Etats-Unis Etats-Unis France France France France France France France Grande-Bretagne Grande-Bretagne Grande-Bretagne Hong-Kong Hong-Kong Hongrie Iles Vierges Britanniques Iles Vierges Britanniques Inde Inde Indonésie Italie Japon Japon Malaisie Malaisie Mexique Mexique Mexique Panama Pays-Bas Philippines République Tchèque Singapour Suède Thaïlande Thaïlande Turquie Société Axalto RSA Pty Ltd Axalto GmbH Cards & Terminals N.V. Axalto Pty Ltd Axalto do Brazil Cartoes e Terminais Ltda Axalto Canada Ltd Axalto (Beijing) Smart Cards Technology Co Ltd Hunan Telecommunications Equipment Co Ltd Shanghai Axalto IC Cards Technology Co Ltd Shanghai Solaic Smart Card Co Ltd Axalto SP S.A. Makxalto Advanced Card Technology Axalto CP8 Inc Axalto Inc CP8 Technologies S.A. Electronics Transactions Integration Services S.A. Axalto S.A. Axalto International S.A.S. Axalto Participations S.A.S. Trusted Logic S.A. Xiring S.A. Axalto Terminals Ltd Axalto UK Ltd Axalto Cards Ltd CP8 Hong Kong Ltd Axalto Technologies Asia Ltd Axalto Hungary Commercial and Services Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Axalto Technology Ltd Axalto Cards & Terminals India Ltd Axalto Terminals India Private Ltd PT Axalto Indonesia Axalto SPA Axalto KK SPOM Japan KK Axalto International Ltd Axalto (M) Sdn Bhd CP8 Mexico S.A. de CV Distribucion S.A. de CV Axalto Cards Mexico S.A. de CV Axalto Eastern Holdings Inc Axalto BV Axalto Philippines Inc Axalto SRO Axalto Singapore Pte Ltd Axalto AB Boolanakarn Holdings (Thailand) Ltd Axalto Industries (Thailand) Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Sirketi Détention directe ou indirecte Directe Directe Directe Directe Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Pourcentage de droits de vote 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 51 % 31 % 100 % 34 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 37 % 23 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Pour toutes les sociétés listées ci-dessus, le pourcentage d’intérêts est le même que celui des droits de vote, à l’exception de Boolanakarn Holdings (Thailand) Ltd, qui est détenue à 49 %. 165 Note 5 : Gestion des risques financiers 5.1 Facteurs de risques financiers (a) Risque de change Instruments de couverture des flux de trésorerie Les états financiers consolidés du Groupe sont établis en dollars US, mais une part importante de son chiffre d’affaires est réalisée dans d’autres devises que le dollar US (ou devises liées au dollar US), en particulier l’euro et la livre sterling. En outre, une part également importante des charges d’exploitation est exprimée dans d’autres devises que le dollar US. En conséquence, le chiffre d’affaires et le bénéfice peuvent varier sensiblement selon les fluctuations des taux de change, notamment celle de l’euro par rapport au dollar US. Afin d’atténuer l’impact des fluctuations des taux de change d’un exercice à l’autre sur ses résultats et ses flux de trésorerie prévisionnels, Axalto utilise des contrats de change à terme et des options pour en couvrir une partie. Axalto documente la relation entre l’instrument de couverture et le risque couvert, ainsi que l’objectif du Groupe en matière de gestion des risques et sa stratégie de couverture. Axalto a recours aux instruments financiers en tant que moyen de couverture pour les transactions envisagées. Lorsque qu’il apparaît que ces transactions n’auront pas lieu, les gains et pertes liés à l’instrument de couverture sont enregistrés dans le compte de résultat. Les contrats de change à terme et les options figurent au bilan à leur juste valeur sous la rubrique « Instruments dérivés ». Les profits et pertes latents sur les instruments de couverture sont comptabilisés directement en capitaux propres sous la rubrique « Juste valeur et autres réserves ». Les profits et pertes réalisés sur les instruments de couverture sont constatés en résultat de façon cohérente avec la comptabilisation des transactions couvertes (cf. note 18). Instruments de couverture de la juste valeur Axalto conclut des contrats de change en couverture des risques liés au règlement futur des actifs et passifs exprimés dans une devise autre que la monnaie fonctionnelle de l’entité d’Axalto concernée (cf. note 18). (b) Risques de contrepartie et de crédit Les contrats de gestion des risques sont conclus avec un nombre limité de banques de tout premier rang, afin de minimiser les risques de défaillance. Par ailleurs, des limites sont fixées sur l’exposition d’Axalto envers chaque contrepartie. Les créances clients et les placements d’Axalto ne donnent pas lieu à une concentration significative du risque de crédit au 31 décembre 2005, compte tenu de la diversité des clients et des marchés sur lesquels les produits du Groupe sont vendus, leur répartition sur de nombreuses zones géographiques et la diversification du portefeuille de placements en termes d’instruments et d’émetteurs. (c) Risque de liquidité La gestion prudente du risque de liquidité implique la détention de disponibilités et de valeurs mobilières de placement adéquates, la disponibilité de financements sous la forme de lignes de crédit confirmées suffisantes et la possibilité de liquider les positions sur les marchés financiers. Compte tenu du caractère dynamique des activités d’Axalto, la Trésorerie du Groupe s’efforce de faire bénéficier le Groupe de ressources flexibles, en mettant en place des lignes de crédit confirmées y compris un emprunt syndiqué. 166 (d) Risque de taux Les lignes de crédit dont bénéficie Axalto sont à taux variables sur la base du LIBOR et de l’EURIBOR. La Société est donc exposée aux fluctuations de ces taux de référence. Cependant, compte tenu du fait, d’une part, que les lignes de crédit dont dispose la Société ont une maturité à court et moyen terme et, d’autre part, que les montants tirés au 31 décembre 2005 étaient peu élevés eu égard à la situation nette de la Société, Axalto considère que ce risque n’est pas susceptible d’avoir un impact significatif sur sa situation financière à court terme. La trésorerie et les équivalents de trésorerie, qui sont placés dans des instruments ayant une échéance de moins de trois mois à l’origine, sont soumis au risque d’évolution des taux d’intérêts. 5.2 Comptabilisation des instruments de couverture des flux de trésorerie La partie efficace de la variation de la juste valeur des contrats de change à terme et des options désignés et répondant aux critères d’ instruments de couverture de flux de trésorerie est constatée en capitaux propres. La partie inefficace des profits ou pertes est constatée immédiatement en résultat. Les profits et pertes réalisés sur les contrats de couverture sont constatés en résultat de façon cohérente avec la comptabilisation des transactions couvertes. Lorsqu’un instrument de couverture arrive à échéance ou est cédé, ou lorsqu’il ne remplit plus les critères d’application de la comptabilité de couverture, le profit ou la perte cumulé constaté en capitaux propres est maintenu en capitaux propres et repris en résultat lorsque la transaction prévue affecte le compte de résultat. Lorsque le Groupe s’attend à ce qu’une transaction prévue ne se réalise pas, le profit ou la perte cumulé constaté en capitaux propres est repris immédiatement en résultat. Les contrats de change à terme et les options sont comptabilisés au bilan en actifs ou passifs courants à leur juste valeur, telle que déterminée sur la base des prix cotés sur le marché (cf. note 18). 167 Note 6 : Informations sectorielles Premier niveau de l’information sectorielle – le secteur d’activité L’activité d’Axalto est répartie en deux segments: Cartes et Terminaux de Paiement. Le segment Cartes est organisé autour de quatre lignes de produits : téléphonie mobile, services financiers, secteur public, accès aux réseaux et divers, et enfin Cartes téléphoniques prépayées. Les deux secteurs ont été déterminés en fonction des périmètres définis par la direction d’Axalto pour l’évaluation des performances opérationnelles et les décisions d’affectation des ressources. Afin de gérer les quatre lignes de produits de la division Cartes, la direction s’appuie sur le système de reporting financier interne qui fournit le chiffre d’affaires et la marge brute de chaque ligne de produit. Le tableau ci-après présente le chiffre d’affaires, la marge brute, les charges d’exploitation et le résultat financier par secteur d’activité : Exercice clos le 31 décembre 883 082 297 689 2004 Terminaux de Paiement 77 345 18 103 960 427 315 792 916 979 301 347 2005 Terminaux de Paiement 75 353 19 448 (214 790) (16 398) (231 188) (223 806) (16 760) (240 566) 4 037 (2) 4 035 (1 189) 965 (224) Résultat d’exploitation 86 936 1 703 88 639 76 352 3 653 80 005 Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôts (4 761) 262 (1 283) - (6 044) 262 2 182 1 145 (822) - 1 360 1 145 82 437 420 82 857 79 679 2 831 82 510 Cartes Chiffre d’affaires Marge brute Charges d’exploitation hors autres produits et charges opérationnels, net Autres produits et charges opérationnels, net Impôts sur les bénéfices Résultat net de l’exercice Axalto Cartes Axalto 992 332 320 795 (25 878) (23 243) 56 979 59 267 Le tableau ci-après présente, à titre de complément d’information, le chiffre d’affaires et la marge brute des exercices 2004 et 2005 pour chacune des lignes de produits du secteur Cartes : Exercice clos le 31 décembre 2004 Téléphonie mobile Services financiers Secteur public, accès aux réseaux et divers Cartes téléphoniques prépayées Chiffre d’affaires 548 799 196 195 98 425 39 663 Marge brute 214 461 42 279 37 850 3 099 168 Total Cartes 2005 Secteur public, accès aux réseaux et divers Cartes téléphoniques prépayées Téléphonie mobile Services financiers Total Cartes 883 082 597 963 200 198 79 750 39 068 916 979 297 689 211 510 49 104 35 680 5 053 301 347 Le compte de résultat d’Axalto comprend les charges suivantes : Exercice clos le 31 décembre 2004 Terminaux de Paiement Cartes Amortissements des immobilisations corporelles Amortissements des immobilisations incorporelles Perte de valeur des immobilisations incorporelles Reprises de provisions sur stocks devenues sans objet Dépréciation des créances, nettes des reprises Rémunérations en actions Frais de restructuration Axalto 2005 Terminaux de Paiement Cartes Axalto 32 528 1 953 34 481 29 186 1 543 30 729 8 136 14 8 150 6 450 1 6 451 2 758 - 2 758 - - - (2 498) (6 225) (8 723) (3 201) (2 649) (5 850) 251 3 483 3 555 821 67 (14) 1 072 3 550 3 541 (1 830) 3 991 3 703 (276) 74 46 (2 106) 4 065 3 749 Les actifs, passifs et dépenses d’investissement des deux secteurs aux 31 décembre 2004 et 2005 et pour les exercices clos à ces dates se présentent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 1 066 836 5 220 1 072 056 2004 Terminaux de Paiement 41 942 41 942 1 108 778 5 220 1 113 998 311 276 93 443 4 280 36 522 Cartes Actifs Participations mises en équivalence Total Actif Passifs Dépenses d’investissement (immobilisations incorporelles) Dépenses d’investissement (immobilisations corporelles) (*) (*) 1 006 436 6 963 1013 399 2005 Terminaux de Paiement 30 596 30 596 1 037 032 6 963 1 043 995 404 719 266 520 75 847 342 367 1 4 281 5 091 39 5 130 261 36 783 33 149 461 33 610 Axalto Cartes Axalto Incluant la réévaluation des immobilisations corporelles suite au rachat en 2005 des intérêts minoritaires dans HSTE pour 1 866 milliers de dollars US. Deuxième niveau de l’information sectorielle – le secteur géographique Le tableau ci-après présente l’analyse du chiffre d’affaires par zone géographique, sur la base de la localisation du client : Amériques Europe, Moyen-Orient et Afrique Asie Chiffre d’affaires total Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 187 238 243 601 535 885 541 981 237 304 206 750 960 427 992 332 169 Le tableau ci-après présente les actifs affectés en fonction de la localisation de ceux-ci: Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 132 062 164 027 784 751 709 622 191 965 163 383 1 108 778 1 037 032 5 220 6 963 1 113 998 1 043 995 Actifs Amériques Europe, Moyen-Orient et Afrique Asie Participations mises en équivalence Total Actif Note 7 : Immobilisations corporelles La valeur nette comptable des immobilisations corporelles se décompose comme suit : 2 483 (684) 138 1 937 Constructions et aménagements 69 746 2 483 (211) 4 924 76 942 Matériel et équipements 206 354 34 300 (4 643) 11 191 247 202 - (27 972) (277) (13 471) (3 055) (44 775) (144 567) (34 204) 15 694 (7 713) (170 790) (172 539) (34 481) 2 223 (10 768) (215 565) 1 937 32 167 76 412 110 516 Terrains er Valeur brute au 1 janvier 2004 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Valeur brute au 31 décembre 2004 Amortissements cumulés au 1er janvier 2004 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2004 Valeur nette comptable au 31 décembre 2004 Valeur brute au 1 janvier 2005 Acquisitions (*) Cessions Écarts de conversion Valeur brute au 31 décembre 2005 1 937 (251) 1 686 Matériel et équipements 247 202 26 503 (19 056) (17 359) 237 290 - (44 775) (5 190) 561 (15) 4 779 (44 640) (170 790) (25 539) 17 831 (160) 12 364 (166 294) (215 565) (30 729) 18 392 (175) 17 143 (210 934) 1 686 29 786 70 996 102 468 Amortissements cumulés au 1er janvier 2005 Acquisitions Cessions Transferts (**) Écarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2005 Valeur nette comptable au 31 décembre 2005 (*) (**) 278 583 36 783 (5 538) 16 253 326 081 Constructions et aménagements 76 942 7 107 (1 264) (8 359) 74 426 Terrains er Total Total 326 081 33 610 (20 320) (25 969) 313 402 Incluant la réévaluation des immobilisations corporelles suite au rachat en 2005 des intérêts minoritaires dans HSTE pour 1 866 milliers de dollars US. Y compris le transfert d’immobilisations corporelles d’une société mise en équivalence. Les dotations aux amortissements de l’exercice 2004 ont été comptabilisées sous les rubriques suivantes : 31 268 milliers de dollars US en coût des ventes, 1 345 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 690 milliers de dollars US en frais commerciaux et 1 178 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Les dotations aux amortissements de l’exercice 2005 ont été comptabilisées sous les rubriques suivantes : 27 951 milliers de dollars US en coût des ventes, 884 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 497 milliers de dollars US en frais commerciaux et 1 397 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. 170 Les contrats de location-financement inclus dans les immobilisations corporelles ci-dessus s’analysent comme suit : 2004 Valeur brute Amortissements cumulés Valeur nette comptable Exercice clos le 31 Décembre 2005 18 941 (13 792) 5 149 16 475 (13 535) 2 940 Il s’agit d’un contrat de location-financement sur une unité de production, ainsi qu’un contrat résultant d’une opération de cession-bail de terminaux de paiement réalisée avec un établissement financier français. Note 8 : Ecarts d’acquisition et immobilisations incorporelles Les écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles se décomposent comme suit : Valeur brute au 1er janvier 2004 Acquisitions Cessions Ecart de conversion Valeur brute au 31 décembre 2004 303 158 25 124 328 282 Patents and technology 191 973 18 687 210 660 Amortissements cumulés au 1er janvier 2004 Acquisitions Cessions Provisions pour dépréciation Ecarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2004 (15 537) (1 435) (16 972) 311 310 Ecarts d’acquisition Valeur nette comptable au 31 décembre 2004 506 369 4 281 (1 018) 44 279 553 911 (164 768) (5 556) (2 758) (16 082) (189 164) (6 223) (2 594) 255 (1 346) (9 908) (186 528) (8 150) 255 (2 758) (18 863) (216 044) 21 496 5 061 337 867 Valeur brute au 1er janvier 2005 Acquisitions Cessions Ecart de conversion Valeur brute au 31 décembre 2005 328 282 1 700 (37 631) 292 351 Amortissements cumulés au 1er janvier 2005 Acquisitions Cessions Ecart de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2005 (16 972) 873 (16 099) 276 252 Valeur nette comptable au 31 décembre 2005 Total 11 238 4 281 (1 018) 468 14 969 Patents and technology 210 660 (27 387) 183 273 Ecarts d’acquisition Other Other Total 14 969 5 130 (152) (2 220) 17 727 553 911 6 830 (152) (67 238) 493 351 (189 164) (3 535) 24 790 (167 909) (9 908) (2 917) 12 1 454 (11 359) (216 044) (6 452) 12 27 117 (195 367) 15 364 6 368 297 984 La société procède à des tests de perte de valeur des écarts d’acquisition au moins une fois par an, comme requis par la norme IAS36. Ces tests de pertes de valeur sont réalisés sur la base de projections de flux de trésorerie, actualisées en appliquant le coût moyen pondéré du capital utilisé par la société, estimé à 10.5 % en 2004 et 11.0 % en 2005 lorsque les tests ont été réalisés. Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée en 2004 et 2005. Au cours de l’exercice 2004, les dotations aux amortissements ont été affectées comme suit : 9 324 milliers de dollars US en coût des ventes, 1 413 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, et 171 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. 171 Les dotations aux amortissements de l’exercice 2005 ont été affectées comme suit : 5 930 milliers de dollars US en coût des ventes, 312 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, et 210 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. En 2004, les frais de développement de logiciels activés s’élevaient à 4,2 millions de dollars US, dont 1,4 millions de dollars US avaient été amortis au 31 décembre 2004. Au cours de l’exercice 2005, des frais de développement supplémentaires ont été activés pour un montant de 1,7 millions de dollars US, portant le solde total au 31 décembre 2005 à 5,4 millions de dollars US, dont 1,9 millions de dollars US avaient été amortis à cette date. Note 9 : Participations mises en équivalence Les participations mises en équivalence s’analysent comme suit : Participations mises en équivalence au 1er janvier Acquisition Quote-part dans le résultat Effet de dilution Écarts de conversion Autres variations Participations mises en équivalence au 31 décembre 2004 2005 4 910 (378) 640 207 (159) 5 220 5 220 1 048 1 145 (40) (348) (62) 6 963 Les participations d’Axalto dans les principales sociétés mises en équivalence sont les suivantes : 2004 Entité SSJV Trusted Logic Xiring Pays Chine France France Total pour la société concernée Chiffre Actifs Passifs d’affaires 12 456 6 499 7 002 7 750 2 092 6 470 11 211 5 834 4 171 Résultat (247) 847 (2 747) % de participation 31% 38% 23% Résultat 3 299 874 (35) (588) % de participation 31% 37% 23% 34% 2005 (*) Entité SSJV Trusted Logic Xiring Makxalto (*) Pays Chine France France Égypte Actifs 11 869 7 350 11 464 - Total pour la société concernée Chiffre Passifs d’affaires 1 768 6 566 2 134 5 689 6 703 12 174 - Les états financiers de Makxalto pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 n’étant pas disponibles, le résultat négatif de 588 milliers de dollars US correspond à une estimation des pertes encourues depuis la création de la société. Note 10 : Actifs financiers disponibles à la vente Les participations mises en équivalence s’analysent comme suit : Actifs financiers disponibles à la vente au 1er janvier Acquisitions Écart de réévaluation transféré en capitaux propres Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2004 1 887 (334) 1 553 2005 1 553 (925) 628 Aucun actif financier disponible à la vente n’a été cédé au cours de 2004 ou 2005 et aucune provision pour perte de valeur n’a été comptabilisée. 172 Note 11 : Stocks Les stocks s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Valeur brute Matières premières et pièces de rechange Travaux en cours Produits finis Total Provisions pour obsolescence Matières premières et pièces de rechange Travaux en cours Produits finis Total Valeur nette 83 755 26 762 30 545 141 062 71 193 15 245 20 525 106 963 (11 959) (3 937) (2 674) (18 570) (6 992) (3 188) (3 452) (13 632) 122 492 93 331 Note 12 : Créances Les créances se décomposent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 222 051 198 405 (17 996) (9 136) 204 055 189 269 5 496 8 386 13 260 17 777 5 886 4 273 10 739 4 233 10 973 7 021 250 409 230 959 Créances clients Provisions pour perte de valeur Créances clients, nettes Charges constatées d’avance TVA récupérable et créances fiscales Acomptes versés Factures à établir Autres créances Total Il n’existe pas de concentration des risques de crédit sur les créances clients, compte tenu du nombre important de clients et de leur diversification géographique. Au cours de l’exercice 2005, Axalto a comptabilisé des reprises nettes de provisions pour perte de valeur des créances pour un montant de 2 106 milliers de dollars US. En 2004, une dotation nette de 1 072 milliers de dollars US a été constatée. Ces dotations et reprises figurent au compte de résultat sous la rubrique « Frais généraux et administratifs ». Note 13 : Trésorerie et équivalents de trésorerie Les trésorerie et équivalents de trésorerie s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 17 157 33 533 206 663 225 751 223 820 259 284 Disponibilités Dépôts bancaires à court terme et FCP monétaires Total Le taux moyen d’intérêt effectif sur les dépôts à court terme a été de 3,12 % en 2005. Les dépôts ont une échéance de moins de trois mois. Ils sont composés de dépôts au jour le jour ou à terme et de SICAV et de FCP monétaires. 173 La trésorerie nette figurant dans le tableau des flux de trésorerie se décompose comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 223 820 259 284 (83) 223 737 259 284 Trésorerie et équivalents de trésorerie Découverts bancaires Total Note 14 : Dettes financières Le tableau ci-après présente le détail des dettes financières : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Dettes financières à long terme Emprunt bancaire syndiqué Dettes de location-financement Dettes financières à court terme Emprunts à court terme Découverts bancaires Emprunt bancaire syndiqué Dettes de location-financement Total 28 888 1 361 30 249 6 908 6 908 1 921 83 5 758 830 8 592 569 1 266 1 835 38 841 8 743 L’emprunt bancaire syndiqué d’un montant de 250 millions de dollars US est à échéance au 24 août 2010. Au 31 décembre 2005, la portion non tirée s’élevait à 243 092 milliers de dollars US (121 106 milliers de dollars US en 2004). L’encours au 31 décembre 2005, soit 6 908 milliers de dollars US, correspond à un tirage à court terme renouvelable dans le cadre de l’emprunt syndiqué. Les taux d’intérêts nominaux à fin 2004 et 2005 étaient les suivants : 2004 Emprunts à court terme Emprunt bancaire syndiqué Dettes de locationfinancement USD 2,61% EURO GBP - - RMB 4,62% USD - 2,55% 5,28% - - - 3,89% - - - - 2005 EURO - GBP - RMB - - 4,89% - 3,37% - - Les emprunts sont libellés dans les monnaies suivantes : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 1 183 25 322 11 516 820 38 841 USD EURO GBP RMB BRL Total 174 552 1 266 6 908 17 8 743 Les dettes de location-financement s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Dettes de location-financement – termes futurs minimum À moins d’un an À plus d’un an et à moins de cinq ans 830 1 361 2 191 159 2 350 Charges financières futures des dettes de location-financement Valeur actualisée des dettes de location-financement 1 266 1 266 77 1 343 La valeur actualisée des dettes de location-financement s’analyse comme suit par échéance : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 901 1 449 2 350 À moins d’un an À plus d’un an et à moins de cinq ans 1 343 1 343 Note 15 : Provisions pour retraites et assimilées Provisions pour retraites et assimilées Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 397 339 13 414 12 519 3 558 3 367 17 369 16 225 Retraites (Allemagne) Indemnités de fin de carrière (France) Médailles du travail (France) Charge constatée au compte de résultat Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 56 1 303 620 1 979 Retraites (Allemagne) Indemnités de fin de carrière (France) Médailles du travail (France) 64 1 135 411 1 610 Les montants comptabilisés au bilan s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre Valeur actualisée des obligations non financées Pertes actuarielles non constatées Provisions pour retraites et assimilées France 16 057 915 16 972 2004 Allemagne 449 (52) 397 Total 16 506 863 17 369 France 16 381 (495) 15 886 2005 Allemagne 489 (150) 339 Total 16 870 (645) 16 225 Les montants constatés au compte de résultat sont les suivants : Coût des services rendus au cours de l’exercice Coût financier Pertes actuarielles nettes comptabilisées au cours de l’exercice Total des charges de retraite et assimilées 175 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 1 160 620 199 1 979 968 598 44 1 610 Les charges de retraite et assimilées figurent dans les rubriques suivantes du compte de résultat : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 414 301 413 231 620 1 979 Coût des ventes Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Frais financiers Total des charges de retraite et assimilées 293 213 316 190 598 1 610 L’évolution de la provision pour retraites et assimilées au bilan s’analyse comme suit : Au 1er janvier Charges de retraite et assimilées comptabilisées au compte de résultat Versements de l’exercice Écarts de conversion Au 31 décembre 2004 13 758 1 979 2005 17 369 1 610 1 632 17 369 (212) (2 542) 16 225 Les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes : France : Taux d’actualisation Taux d’augmentation des salaires Taux d’inflation Tables de mortalité INSEE Allemagne : Taux d’actualisation Taux d’augmentation des salaires Taux d’inflation Tables de mortalité du Dr Klaus Heubeck 2004 2005 4,75% 2,75%-3,00% 2,00% TV/TD 1998 4,20% 3,00% 2,00% TV/TD 2002 5,50% 3,00% 2,00% Richttafeln 1998 4,75% 3,00% 2,00% Richttafeln 1998 Note 16 : Autres provisions et dettes à long terme Les autres provisions et dettes à long terme s’analysent comme suit en 2005 : Au 1er janvier Dotations et reprises de l’exercice : Dotations Reprises de provisions devenues sans objet Reprises de provisions utilisées Écarts de conversion Au 31 décembre Garantie sur les produits 1 799 Litiges 2 121 Rémunérations différées et avantages au personnel 223 Autres provisions á long terme 6 040 (164) 1 206 (1 105) 128 (10) (177) (500) 958 (589) (99) 1 534 (40) 301 176 Autres Total 6 041 16 224 (993) 9 750 (8 390) 11 084 (10 662) (2 745) (497) 1 805 (1 229) (642) 5 530 (4 740) (1 778) 10128 Note 17 : Dettes d’exploitation Les dettes fournisseurs et autres dettes d’exploitation s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 126 791 126 559 70 405 62 156 45 279 32 946 11 112 11 689 33 812 31 309 7 627 5 342 295 026 270 001 Dettes fournisseurs Dettes sociales Charges à payer TVA à payer Produits constatés d’avance Autres Total La baisse du poste de dettes sociales est principalement due à l’impact des écarts de conversion s’élevant à 6,0 millions de dollars US. La réduction des charges à payer se rapporte principalement à une baisse des provisions pour coûts de transport sur ventes et des commissions d’agents et distributeurs (5,2 millions de dollars US au total), et de moindres avances reçues sur commande (2,7 millions de dollars US). Note 18 : Instruments dérives Ainsi qu’il est expliqué en note 5 – Gestion des risques financiers ci-dessus, Axalto utilisent des contrats de change de devises pour couvrir le risque de réalisation futur des éléments de bilan libellés en devises autres que les monnaies fonctionnelles des entités et la juste valeur. Ces instruments dérivés se décomposent comme suit : Contrats de change à terme – couverture des flux de trésorerie Contrats de change à terme – couverture de la juste valeur Contrats de change à terme ne remplissant pas les critères de comptabilité de couverture Contrats d’options sur devises – couverture des flux de trésorerie Total Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Actifs Passifs Actifs Passifs 222 8 544 70 537 6 883 7 105 - - 9 151 Axalto exerce ses activités à l’échelle mondiale et est exposé aux effets des fluctuations des taux de change. Son objectif est de réduire les variations du résultat et des flux de trésorerie engendrées par ces fluctuations. Axalto utilise différents contrats à terme et options sur devises pour protéger la valeur d’une certaine proportion de ses charges futures estimées en devises, sur des périodes ne dépassant pas généralement dix-huit mois. Les gains et pertes sur ces contrats compensent les gains et pertes de change sur les transactions prévues sous-jacentes. Ces couvertures se rapportent essentiellement aux charges libellées en Euros et au chiffre d’affaires libellé en dollars US. Les gains et pertes sur les instruments de couverture sont imputés directement aux capitaux propres, sous la rubrique «Juste valeur et autres réserves» et sont repris en résultat, sous la rubrique « Coût des ventes » lorsque le coût des ventes correspondant (relatif aux ventes hors Groupe) est comptabilisé, compensant ainsi la variation de la valeur des coûts en devises. Au 31 décembre 2005, Axalto avait des pertes nettes latentes de 5,9 millions de dollars US comptabilisées sous la rubrique «Juste valeur et autres réserves». Dans l’hypothèse de conditions de marché constantes, ces pertes seront reclassées en augmentation du coût des ventes et en diminution de la charge d’impôts sur les douze mois à venir. L’impact des opérations de couverture des flux de trésorerie comptabilisé au compte de résultat au cours de l’exercice 2005 était un gain net de 2,1 millions de dollars US (2,9 millions de dollars US en 2004), porté en diminution du coût des ventes, et une charge de 2,7 millions de dollars US (4,1 millions de dollars US en 2004), inscrite en frais financiers. 177 Note 19 : Autres provisions et dettes à court terme Les autres provisions et dettes à court terme s’analysent comme suit : Contrats de location simple de terminaux de paiement Garantie – Court terme Provisions pour pertes à terminaison Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 5 420 3 180 1 073 9 673 2 627 3 309 492 6 428 Note 20 : Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires s’analyse comme suit par catégorie : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 897 947 937 787 18 730 18 722 43 750 35 823 960 427 992 332 Ventes de produits Ventes de services Autres (*) Chiffre d’affaires total (*) Incluant essentiellement les frais de timbrage et de transport sur ventes refacturés aux clients, ainsi que les redevances sur les brevets et technologies d’Axalto. Note 21 : Charges d’exploitation par nature Les charges d’exploitation se présentent comme suit par nature : Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation Frais de personnel (cf. note 22) Variation des stocks de produits finis et de travaux en cours Matières premières utilisées et consommables Frais de transport Frais de déplacement Loyers sur baux immobiliers Redevances et honoraires Frais de sous-traitance et de personnel intérimaire Autres Total des charges d’exploitation Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 51 214 34 829 252 565 264 181 (13 366) 16 093 387 853 375 413 28 042 29 280 22 938 24 881 37 536 38 054 39 635 43 687 29 768 44 276 35 603 41 633 871 788 912 327 Note 22 : Frais de personnel Salaires et appointements Primes et bonus Charges sociales Provisions pour congés payés Charges de retraite – régimes à prestations définies (*) Charges de retraite – régimes à cotisations définies Participation Options sur actions Autres Frais de personnel (*) Correspondant essentiellement aux indemnités de fin de carrière dues en France. 178 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 143 311 152 648 23 805 21 394 44 635 48 041 2 038 2 217 1 376 999 12 785 14 350 4 070 5 044 5 377 4 870 15 168 14 618 252 565 264 181 Note 23 : Plan de rémunération en actions Par ses résolutions des 18 mars et 21 avril 2004, l’Assemblée Générale des actionnaires de la Société a approuvé la mise en place au profit des salariés du groupe Axalto du Global Equity Incentive Plan (« GEIP »). Plan d’options d’achat ou de souscription d’actions Le GEIP autorise la société à attribuer aux employés sur la durée de ce plan (qui se termine le 21 avril 2014) le droit d’acquérir un total de 7 millions d’actions d’Axalto Holding N.V.. Le Conseil d’administration d’Axalto Holding N.V., au cours de sa réunion du 2 avril 2004, a approuvé les termes et conditions de l’attribution d’options pour 2004, et autorisé l’octroi de 3 300 000 actions ordinaires à un prix d’exercice égal au prix offert aux investisseurs à l’introduction en bourse, soit 14,80 Euros par action. 3 196 000 options ont été attribuées en mai 2004, 5 000 options supplémentaires ont été octroyées en décembre 2004 avec un prix d’exercice égal au cours de l’action, soit 18,21 Euros par action. Selon le pays dans lequel l’employé est salarié, l’acquisition des droits d’exercice sur ces options diffère, de 25 % par an pendant 4 ans à un droit d’exercice pour la totalité des options à l’échéance des 4 ans uniquement. La juste valeur de chaque attribution est estimée à la date d’octroi selon le modèle d’évaluation d’options BlackScholes. Pour les attributions d’options d’achat ou de souscription d’actions d’Axalto de mai 2004, les hypothèses suivantes ont été retenues : pas de dividende, volatilité attendue de 25 %, taux d’intérêt sans risque de 3 % et durée estimée des options de 4,13 ans. Les hypothèses retenues pour les options octroyées en décembre 2004 sont les suivantes : pas de dividende, volatilité attendue de 25 %, taux d’intérêt sans risque de 3 % et durée estimée des options de 3 ans. La charge de rémunération comptabilisée dans le compte de résultat de l’exercice 2004 s’est élevée à 2 336 milliers de dollars US, correspondant à l’amortissement de la juste valeur des options pour la période entre la date d’octroi (le 18 mai 2004) et le 31 décembre 2004. Ce montant a été affecté comme suit : $361 milliers de dollars US en coût des ventes, 142 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 888 milliers de dollars US en frais commerciaux et 945 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. En 2005, le Conseil d’administration d’Axalto Holding N.V. a approuvé les principales modalités de deux octrois d’options. En juin 2005, 15 000 options ont été octroyées avec un prix d’exercice de 22,41 Euros, et en septembre 2005, 685 000 options ont été octroyées avec un prix d’exercice de 30,65 Euros par action. Dans les deux cas, le prix d’exercice était égal au cours de l’action à la date d’octroi. La période d’acquisition des droits correspondants varie en fonction du pays d’emploi de chaque bénéficiaire. Ainsi, certains droits sont acquis à un rythme de 25 % par an sur quatre ans et d’autres sont acquis en totalité à la fin de la période de quatre ans. Pour les options octroyées en juin 2005, les hypothèses suivantes ont été retenues : pas de dividende, volatilité attendue de 27 %, taux d’intérêt sans risque de 3 % et durée estimée des options de 4,5 ans. Les hypothèses retenues pour les options octroyées en septembre 2005 sont les suivantes : pas de dividende, volatilité attendue de 28 %, taux d’intérêt sans risque de 2,8 % et durée estimée des options de 4,12 ans. La charge de rémunération comptabilisée dans le compte de résultat de l’exercice 2005 s’est élevée à 3 674 milliers de dollars US, correspondant à l’amortissement de la juste valeur des options au titre de l’exercice. Ce montant a été affecté comme suit : 474 milliers de dollars US en coût des ventes, 243 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 928 milliers de dollars US en frais commerciaux et 2 029 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. 179 Le tableau ci-après présente la variation du nombre d’options en circulation et leur prix moyen pondéré d’exercice : Au 1er janvier Options octroyées Options annulées Options exercées Au 31 décembre 2004 Prix moyen d’exercice 14,81 14,81 2005 Prix moyen d’exercice 14,81 30,47 14,80 14,80 17,75 Options 3 201 000 3 201 000 Options 3 201 000 700 000 (99 750) (79 342) 3 721 908 Les dates d’expiration et les prix d’exercice des options en circulation en fin d’exercice sont les suivants : Exercice clos le 31 décembre Date d’expiration 2014 2015 Prix d’exercice 14,81 30,47 2004 2005 3 201 000 3 201 000 3 021 908 700 000 3 721 908 Plan d’épargne en actions Conformément aux dispositions du GEIP, durant la période du 4 au 14 mai 2004, il a été offert aux salariés d’Axalto la possibilité d’acheter des actions d’Axalto au jour de l’introduction en Bourse pour un prix inférieur de 15 % au prix proposé aux investisseurs, dans la limite de 20 000 euros par employé. 445 668 actions ont ainsi été souscrites par les salariés pour un prix de 12,58 euros par action. Le coût correspondant à la décote de 15 % offerte aux employés selon ce programme s’élève à 1 214 milliers de dollars US et a été comptabilisé en frais de personnel dans le compte de résultat du premier semestre 2004 en normes IFRS, dont 417 milliers de dollars US en coût des ventes, 231 milliers de dollars US en frais d’études et recherche, 395 milliers de dollars US en frais commerciaux et 171 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Au cours de la période du 20 juin au 1er juillet 2005, les salariés d’Axalto avaient la possibilité d’acquérir des actions de la Société à un prix représentant une décote de 15 % par rapport au montant le plus faible entre le cours de clôture de l’action Axalto le 20 juin ou le 1er juillet 2005. 87 767 actions ordinaires d’Axalto ont ainsi été souscrites par les salariés, à un prix de 20,98 Euros par action. La décote totale de 391 milliers de dollars US consentie aux salariés a été inscrite en frais de personnel dans le compte de résultat 2005, comme suit : 81 milliers de dollars US en coût des ventes, 110 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 125 milliers de dollars US en frais commerciaux et 75 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Note 24 : Autres produits et charges opérationnels, net Plus et moins-values de cession d’immobilisations et actifs comptabilisés en pertes Subventions d’exploitation Frais de déménagement des sites de Montrouge et de Louveciennes Règlement en faveur de la Société du litige avec Bull Autres Autres produits et charges opérationnels, net 180 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 (6) (1 336) 421 - 1 251 (974) 3 238 382 4 035 835 (224) Note 25 : Résultat financier Le résultat financier s’analyse comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Charges d’intérêts : Coût financier de l’engagement relatif aux indemnités de fin de carrière en France Charges d’intérêts Produits financiers Gains et pertes de change : Gains (pertes) de change, net des couvertures de juste valeur Pertes nettes sur instruments de couverture des flux de trésorerie Plus et moins-values de cession de participations : Perte de dilution (société mise en équivalence) Résultat financier (620) (598) (1 904) 2 195 (1 662) 6 216 (1 609) (4 106) 107 (2 663) (6 044) (40) 1 360 Note 26 : Gains et pertes de change, net Les gains et pertes de change comptabilisés au compte de résultat ont été imputés aux rubriques suivantes (cf. note 18) : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 2 878 2 122 (5 715) (2 556) (2 837) (434) Coût des ventes Résultat financier Gains et pertes de change, net Note 27 : Impôts Les actifs et passifs d’impôt différé sont compensés lorsque le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible et qu’ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale. Les montants nets sont les suivants : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Actifs d’impôt différé : • Actifs réalisables à plus de 12 mois • Actifs réalisables à moins de 12 mois Passifs d’impôt différé : • Passifs réalisables à plus de 12 mois • Passifs réalisables à moins de 12 mois Actifs d’impôt différé net 42 739 11 075 53 814 35 858 13 398 49 256 (6 918) (120) (7 038) 46 776 (5 747) (8) (5 755) 43 501 Le tableau ci-après présente les variations de l’actif d’impôt différé net : 2004 Au 1er janvier Charge au compte de résultat Crédit d’impôts constaté en capitaux propres Écarts de conversion Au 31 décembre 2005 15 902 (6 440) 32 686 4 628 46 776 181 46 776 (772) 3 046 (5 549) 43 501 Les variations des actifs et passifs d’impôt différé au cours des exercices 2004 et 2005 se présentent comme suit : 7 617 4 777 Retraites et autres avantages au personnel 2 577 (11 231) 1 387 34 067 Amortissements et pertes de valeur Déficits reportables Actifs d’impôt différé : Au 1er janvier 2004 • Montants débités (crédités) au compte de résultat • Montants débités (crédités) aux capitaux propres • Écarts de conversion Au 31 décembre 2004 • Montants débités (crédités) au compte de résultat • Montants débités (crédités) aux capitaux propres • Écarts de conversion Au 31 décembre 2005 Provisions pour garantie sur les produits Autres Total 2 961 3 325 21 257 1 060 1 294 3 125 (4 365) (152) 2 042 (1 107) (2 645) 32 205 3 560 34 013 418 6 430 325 6 004 164 3 312 250 4 055 4 717 53 814 (3 874) 100 (1 013) (1 143) 3 823 (2 107) - - - - 3 090 3 090 (4 533) 25 606 (11) 6 519 (570) 4 421 (83) 2 086 (344) 10 624 (5 541) 49 256 Passifs d’impôt différé : er Au 1 janvier 2004 • Montants débités (crédités) au compte de résultat • Montants débités (crédités) aux capitaux propres • Écarts de conversion Au 31 décembre 2004 • Montants débités (crédités) au compte de résultat • Montants débités (crédités) aux capitaux propres • Écarts de conversion Au 31 décembre 2005 Dotations aux amortissements (5 272) Autres Total (83) (5 355) (2 059) (16) (2 075) 481 - 481 (88) (6 938) (1) (100) (89) (7 038) 920 414 1 334 (280) 236 (44) (6 298) (7) 543 (7) (5 755) L’impôt différé total crédité en capitaux propres au titre des variations de juste valeur en 2005 s’élève à 2 480 milliers de dollars US dont un crédit d’impôt de 2 760 milliers de dollars US relatif à la réévaluation des instruments de couverture des flux de trésorerie et un débit de 280 milliers de dollars US relatif à la réévaluation des matériels et équipements. La charge d’impôts se décompose comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 (19 438) (22 471) (6 440) (772) (25 878) (23 243) Impôts courants Impôts différés Impôts 182 Le tableau ci-après présente un rapprochement de la charge d’impôts sur le résultat avant impôts et le montant qui serait obtenu en appliquant le taux moyen pondéré d’imposition aux résultats des entités consolidées : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Montant % Montant 82 857 100,0 82 510 Résultat avant impôts Impôt calculé au taux local applicable aux résultats des entités consolidées Effet de l’utilisation d’actifs d’impôts non constatés au cours d’exercices antérieurs Effet des actifs d’impôt différé non constatés Autres différences permanentes Impôts sur les bénéfices 24 669 29,8 % 100,0 31 318 (11 003) (7 249) 2 500 9 712 25 878 1 142 (1 968) 23 243 31,2 38,0 28,2 Des actifs d’impôt différé sont constatés sur les pertes fiscalement reportables et les autres différences temporaires déductibles, dans la mesure où il est probable que l’entité disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront être imputés. Aux 31 décembre 2005 et 2004, Axalto disposait d’actifs d’impôt non constatés de 22,4 millions de dollars US et de 31,4 millions de dollars US au titre des pertes fiscalement reportables et des autres écarts temporaires déductibles. Les pertes fiscalement reportables pouvant être imputées sur les bénéfices imposables d’exercices futurs s’élèvent à 91 millions de dollars US (118 millions de dollars US en 2004). Aucun passif d’impôt différé n’a été constaté au titre de la retenue à la source et des autres taxes dues sur les résultats non distribués des filiales, soit parce qu’aucune taxe ne serait due en cas de distribution de ces résultats, soit parce qu’ils sont considérés comme étant réinvestis de façon permanente. Toutefois, un passif d’impôt différé est comptabilisé au titre des résultats non distribués des entreprises mises en équivalence dans les cas où Axalto ne contrôle pas le processus de distribution. Note 28 : Résultat par action Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Avant dilution Résultat net, part du Groupe 56 291 57 072 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en milliers) 40 295 40 423 $1,40 $1,41 Résultat par action avant dilution Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Après dilution Résultat net, part du Groupe 56 291 57 072 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en milliers) Actions potentielles représentées par les options sur actions (en milliers) Nombre moyen pondéré d’actions en circulation après dilution (en milliers) 40 295 402 40 697 40 423 942 41 365 $1,38 $1,38 Résultat par action après dilution La Société présente le résultat net par action avant et après dilution. Le résultat net par action avant dilution est calculé en divisant le résultat net de la période par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Le résultat net par actions après dilution est calculé en appliquant la méthode dite « Treasury stock », c’est-à-dire en divisant le résultat net de la période par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation sur la période après dilution. Ce nombre moyen d’actions est obtenu en supposant que toutes les options de souscription 183 d’actions qui sont « in the money » ont été exercées au début de la période et que les fonds reçus par Axalto du fait de ces exercices ont été exclusivement affectés par la société au rachat d’actions au cours moyen de la période. Note 29 : Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Notes Résultat net de l’exercice Ajustements pour : Impôts Crédits d’impôt recherche Amortissements des immobilisations corporelles Amortissements des immobilisations incorporelles Charge de rémunération liée aux options sur actions (*) Décote sur les actions souscrites dans le cadre du plan d’épargne en actions (*) Plus- et moins-values de cession et dépréciations d’immobilisations Variation nette des provisions pour risques et charges Dotations aux provisions pour retraites et assimilées Produits financiers Charges financières Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Variation des actifs et passifs courants (hors effets des acquisitions et des différences de change en consolidation) Stocks Créances (*) Provisions pour retraites et assimilées Instruments dérivés Dettes d’exploitation Trésorerie nette provenant de l’exploitation (*) - 27 7 8 23 23 15 9 15 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 56 979 59 267 25 878 34 481 9 604 2 336 1 214 23 243 (1 891) 30 729 6 451 3 674 391 3 988 (1 921) 1 735 (2 202) 2 530 (262) 1 425 (6 612) 1 610 (6 451) 2 493 (1 145) (10 750) 4 004 1 348 53 709 20 862 (3 935) (212) (136) 5 336 182 671 135 099 Comparé au tableau des flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2004 en normes IFRS tel que publié dans les états financiers consolidés semestriels au 30 juin 2005 : des charges de rémunération non réglées en actions d’un montant de 3 550 milliers de dollars US constatées en 2004 ont été transférées de la rubrique « Apports» à la rubrique « Flux de trésorerie provenant de l’exploitation ». un montant de 173 milliers de dollars US correspondant à la variation des dépôts à long terme en 2004 a été transféré de la rubrique « Flux de trésorerie nette provenant de l’exploitation » à la rubrique « Acquisitions d’autres actifs non courants ». Note 30 : Engagements et actifs et passifs éventuels Engagements résiduels avec Schlumberger En vertu du Contrat de Séparation signé avec Schlumberger le 19 mars 2004, Schlumberger et Axalto se sont mis d’accord pour transférer l’intégralité des activités Cartes et Terminaux de Paiement du groupe Schlumberger à Axalto ou une de ses filiales. Les engagements perdureront tant qu’il restera des contrats, actifs ou passifs entrant dans le périmètre d’activité d’Axalto et qui n’auraient pas été transférés à la date de la Séparation. Ces engagements s’appliquent également aux contrats, actifs ou passifs entrant dans le périmètre d’activité de Schlumberger et qui n’auraient pas été transférés à cette même date. Jusqu’au jour du transfert desdits contrats, actifs ou passifs à Axalto ou à Schlumberger, selon le cas, ou dans l’hypothèse où ceux-ci ne pourraient pas être transférés ou ne seraient pas transférés en accord avec les parties, Schlumberger et Axalto sont convenus de coopérer et d’exécuter les contrats ou administrer les actifs et passifs au nom et pour le compte de l’autre partie, conformément aux instructions de cette dernière, laquelle percevra ou supportera l’intégralité des profits et pertes résultant de ces contrats, actifs et passifs (y compris les charges fiscales y afférant, mais à l’exclusion de celles qui seraient liées à un redressement fiscal, ce point étant couvert par les clauses d’indemnisation). 184 En conséquence, ces activités, actifs et passifs faisant partie des activités de Schlumberger sont couvertes par les termes et engagements du contrat de Séparation et ne font pas partie des états financiers d’Axalto. Au 31 décembre 2005, le solde des actifs et passifs appartenant à Schlumberger représentait un actif net de 12,7 millions de dollars US. Engagements de location Les engagements locatifs dans le cadre de contrats de location non résiliables, et relatifs essentiellement à des biens immobiliers et des équipements de locaux, en vigueur au 31 décembre 2005 sont les suivants : 2006 ............................................................................................................................................................20 561 2007 ............................................................................................................................................................14 995 2008 ............................................................................................................................................................12 189 2009 ............................................................................................................................................................10 568 2010 ............................................................................................................................................................10 015 2011 et au-delà ...........................................................................................................................................66 320 Au total, les loyers au titre des contrats de location simple s’élèvent à 13 274 milliers de dollars US en 2004 et 16 087 milliers de dollars US en 2005. Garanties bancaires Au 31 décembre 2005, le montant des garanties bancaires, constituées principalement de garanties de bonne exécution contractuelle et de cautions de soumission d’offres émises dans le cadre d’appels d’offres, s’élevait à 21 073 milliers de dollars US. Ces garanties sont émises par la Société dans le cadre normal de ses activités pour garantir des offres ou des contrats commerciaux. Ces garanties ne sont exercées que si la Société faillit à ses engagements. Engagements d’achat de microprocesseurs Selon les dispositions des contrats avec les fournisseurs de microprocesseurs, Axalto est engagé à acquérir la totalité des produits représentés par les stocks de sécurité dans un délai d’un an à compter de la mise à disposition desdits stocks de sécurité. Au 31 décembre 2005, l’engagement correspondant, évalué au prix moyen d’achat, s’élève à 18 590 milliers de dollars US. Déménagement des sites de Montrouge et de Louveciennes Le 29 juillet 2005, Axalto a signé un contrat de location d’une durée de 12 ans pour 20 000 m² de bureaux basés à Meudon aux environs de Paris, permettant à terme à Axalto de regrouper les employés des sites de Montrouge et Louveciennes en un lieu unique. Les déménagements vers le nouveau site sont prévus de mars à décembre 2006. Les coûts relatifs à la résiliation des baux de Montrouge et Louveciennes, au nouveau bail et à l’emménagement à Meudon seront comptabilisés au fur et à mesure de leur matérialisation en 2005 et 2006. Le projet requiert aussi des investissements en aménagements et matériels. Garanties émises par Axalto Holding N.V. Au cours de l’exercice 2005, Axalto Holding N.V. a émis des garanties pour couvrir le risque de défaut de paiement de certaines de ses filiales sur des lignes de crédit contractées auprès d’établissements financiers dans le cadre d’un crédit syndiqué et d’autres facilités bancaires pour un montant total qui ne pourra excéder 310 millions de dollars US. Ce montant comprend l’emprunt syndiqué de 250 millions de dollars US mentionné en note 14. Ces garanties courront jusqu’au remboursement final des sommes dues. 185 Engagement vis a vis des minoritaires de SAIT Axalto détient une participation de 51 % dans SAIT, une joint-venture créé en Chine. La joint-venture est consolidée par intégration globale dans les comptes d’Axalto. En 2005, Axalto et son partenaire dans la joint-venture ont modifié les statuts de cette dernière de la façon suivante : - Axalto garantit que les bénéfices de la joint-venture seront au moins égaux à 29 millions de Renminbi (environ 3,6 millions de dollars US) pour l’exercice 2005, 32 millions de Renminbi (environ 4,0 millions de dollars US) pour l’exercice 2006, 28 millions de Renminbi (environ 3,5 millions de dollars US) pour l’exercice 2007 et 25 millions de Renminbi (environ 3,1 millions de dollars US) pour les exercices 2008 et 2009. - En contrepartie, Axalto dispose des pouvoirs de décision et de gestion au sein de la joint-venture jusqu’au 31 décembre 2009. Cet engagement a été évalué à sa juste valeur, et le passif qui en découle sera réévalué à la clôture de chaque exercice. Jusqu’à ce jour, la direction a estimé que la juste valeur de la garantie n’était pas significative. Litiges En août 2002, Axalto a été assigné par un distributeur en réparation de dommages subis et frais encourus estimés provisionnellement par celui-ci à la somme de 12,5 millions d’Euros (environ 14,8 millions de dollars US). La société demanderesse allègue que ces dommages résulteraient de la défaillance d’Axalto d’avoir livré un logiciel relatif aux terminaux de paiement non conforme aux spécifications agréées entre les parties dans les délais convenus. . Une expertise a été ordonnée par le tribunal et est à l’heure actuelle toujours en cours. Dans le cadre du dossier constitué par la société demanderesse pour les besoins de l’expertise, celle-ci a estimé son dommage à environ 8,3 millions d’Euros (environ 9,8 millions de dollars US). Axalto estime être en possession d’éléments permettant de contester sérieusement cette demande et reste dans l’attente d’une audience. En décembre 2005, une action en justice a été engagée contre Axalto pour une prétendue violation de deux brevets relatifs à des cartes SIM Java et auto-diagnostique. La société demanderesse estime ses dommages s’élèveraient à 605 milliers d’Euros (environ 716 milliers de dollars US). Axalto estime avoir de solides éléments lui permettant de contester cette plainte et est dans l’attente d’une audience. Bien que l’issue de ces litiges ne puisse être connue pour le moment, Axalto n’estime pas que leur dénouement aura un effet défavorable significatif sur sa situation financière, ses résultats ou ses flux de trésorerie. Note 31 : Rapprochement projeté avec Gemplus Le 6 décembre 2005, Axalto et Gemplus ont conclu un accord de rapprochement régi par la loi française prévoyant une fusion entre égaux de leurs deux entreprises. L’opération a reçu l’approbation unanime de leur Conseil d’administration respectif. En outre, les deux actionnaires les plus importants de Gemplus se sont prononcés en faveur du projet et ont également signé l’accord de rapprochement. L’opération se réalisera en deux étapes distinctes et successives : - réalisation par Axalto d’une augmentation du capital en rémunération de l’apport de la totalité des actions de Gemplus détenues par ses deux actionnaires les plus importants (qui détiennent à eux deux environ 43,7 % du capital de Gemplus); - suivie d’une offre publique d’échange lancée par Axalto (qui aura pris le nom de Gemalto) sur le solde des actions de Gemplus non encore détenues par Axalto (soit environ 56,3 % du capital de Gemplus). 186 La rémunération des apports et l’offre publique d’échange seront réalisées sur la base de la même parité de 2 actions Axalto pour 25 actions Gemplus. Immédiatement avant l’apport, Gemplus procédera à une distribution de 0,26 Euro par action à l’ensemble de ses actionnaires. La réalisation de l’apport et la distribution sont sujettes à l’accord des autorités de la concurrence et à l’obtention d’autres autorisations réglementaires, à l’approbation des actionnaires de Gemplus et à certaines autres conditions contractuelles d’usage. L’Assemblée Générale des actionnaires d’Axalto, réunie le 31 janvier 2006, a approuvé l’opération. L’Assemblée Générale des actionnaires de Gemplus, réunie le 28 février 2006, a adopté les résolutions concernant l’opération. L’approbation par les autorités de la concurrence dans les différentes juridictions concernées devrait intervenir vers la fin du deuxième trimestre ou au cours du troisième trimestre. Le communiqué de presse annonçant l’opération et ses principales modalités est disponible sur les sites Internet d’Axalto et de Gemalto (www.axalto.com et www.gemalto.com). Au 31 décembre 2005, Axalto a différé 2,1 millions de dollars US de coûts encourus au cours du second semestre 2005 pour la préparation, l’exécution et l’annonce de l’accord de rapprochement. Il s’agit principalement d’honoraires de conseillers juridiques et de cabinets de relations publiques. Axalto s’est également engagé à payer certaines dépenses relatives au projet de rapprochement pour un montant de 2,0 millions de dollars US, et à rembourser à Gemplus des dépenses externes engagées ou qui seront engagées par Gemplus dans le cadre du rapprochement, une fois celui-ci réalisé. Les frais externes engagés par Gemplus au titre du rapprochement sont estimés à 3,9 millions de dollars US au 31 décembre 2005 Note 32 : Evénements postérieurs à la clôture Il n’existe pas à notre connaissance d’événements significatifs intervenus depuis la clôture et susceptible d’avoir un impact significatif sur ces états financiers. 20.1.6. Rapport des auditeurs indépendants sur les états financiers consolidés (traduction française du rapport original en langue anglaise) Aux actionnaires d’Axalto Holding N.V. Nous avons audité le bilan consolidé d’Axalto Holding N.V. au 31 décembre 2005 ainsi que le compte de résultat consolidé, le tableau consolidé des flux de trésorerie et le tableau de variation des capitaux propres consolidés pour l’exercice clos à cette date, tels que joints au présent rapport. Ces états financiers consolidés ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2004 retraitées selon les mêmes règles. Ces états financiers consolidés ont été établis sous la responsabilité de la direction d’Axalto Holding N.V.. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états financiers consolidés sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les Normes Internationales d’Audit. Ces normes requièrent que l’audit soit planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers. Un audit consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues par la direction ainsi que la présentation des états financiers pris dans leur ensemble. Nous estimons que notre audit constitue une base raisonnable à l’expression de l’opinion exprimée cidessous. À notre avis, les états financiers consolidés présentent sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière consolidée d’Axalto Holding N.V. au 31 décembre 2005, ainsi que le résultat des opérations et des flux de 187 trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne. PricewaterhouseCoopers Audit Fait à Paris, France le 28 avril 2006 20.2. ETATS FINANCIERS AUDITÉS POUR LES EXERCICES CLOS LES 31 DÉCEMBRE 2003, 2004 ET 2005 20.2.1. Etats financiers audités prescrits par la loi pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 20.2.1.1. Bilan et compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 Rapport financier 2003 Axalto Holding B.V. La Haye (antérieurement dénommé Schlumberger Systems B.V.) Rapport du Conseil d’Administration Conformément au plan stratégique de Schlumberger Limited, annoncé en 2002, concernant certaines de ses activités, Schlumberger a décidé de détacher ses activités cartes et terminaux de paiement (« l’Activité Axalto ») et de les consolider sous la même holding. Ce processus, qui a démarré en 2002 par la création le 10 décembre 2002 d’Axalto Holding B.V., antérieurement dénommé Schlumberger Systems B.V., s’est poursuivi en 2003 avec l’acquisition d’un certain nombre d’autres entités juridiques d’Axalto. Au premier trimestre 2004, Schlumberger compte effectuer un apport ou céder à Axalto Holding B.V. le reliquat des sociétés constituant l’Activité Axalto. Dans ce contexte et à l’issue de la transformation de la société en N.V., l’Activité Axalto sera potentiellement prête pour une introduction en bourse ou une autre forme de cession. En 2003, Axalto Holding B.V. était une société holding intermédiaire et en tant que telle, était consolidée par intégration globale dans les états financiers Schlumberger Limited. En 2003, les principaux éléments affectant le résultat opérationnel d’Axalto sont les intérêts courus sur l’emprunt contracté pour financer les acquisitions par le biais d’achat d’actions, et la dépréciation d’une participation acquise en 2002. En décembre 2003, Schlumberger B.V. a versé une prime d’émission de € 10 millions en numéraire à Axalto Holding B.V. afin de couvrir les pertes de 2003 et de réduire l’endettement. La Haye, le 11 février 2004 Conseil d’Administration A.R. Verburg 188 Comptes annuels Bilan au 31 décembre 2003 (après affectation proposée du résultat) Actif Immobilisations financières Participations dans les sociétés du Groupe Prêt consenti à une société du Groupe 31 décembre 2002 EUR EUR 31 décembre 2003 EUR EUR 20 001 105 0 16 587 671 124 924 Fonds en caisse Passif et capitaux propres Capitaux propres Capital social Prime d’émission Déficit cumulé 20 001 105 16 712 595 18 653 20 019 758 16 961 16 729 556 18 000 0 (12 049) 18 000 10 000 000 (8 712 395) 5 951 Passif courant Prêt consenti par une société du Groupe Dettes envers une société du Groupe Autres créditeurs 1 305 605 20 002 000 9 807 2 000 15 342 011 19 437 62 503 20 013 807 20 019 758 15 423 951 16 729 556 Compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 1er janvier 31 décembre 2002 EUR Autres charges opérationnelles Total des charges opérationnelles Résultat opérationnel Ajustement d’une filiale à sa juste valeur Charge d’intérêts Différence de conversion Résultat des activités ordinaires avant impôts Impôts sur le résultat des activités ordinaires Résultat net 2 242 2 242 (2 242) 0 (9 807) 0 (12 049) 0 (12 049) 10 décembre 31 décembre 2003 EUR 76 949 76 949 (76 949) (8 001 159) (622 926) 688 (8 700 346) 0 (8 700 346) Notes au bilan et au compte de résultat Note 1 : Notes générales 1.1 Généralités Activités Axalto Holding B.V., antérieurement dénommé Schlumberger Systems B.V., a été immatriculé le 10 décembre 2002. La Société agit en qualité de holding intermédiaire et de société financière. Conformément au plan stratégique, Schlumberger a décidé de détacher les activités de cartes à puce et de terminaux de paiement et de les consolider avec Axalto Holding B.V. 189 1.2 Structure du Groupe Axalto Holding B.V. appartient au Groupe Schlumberger Limited. La société mère est Schlumberger B.V. La société mère faîtière est Schlumberger Ltd., enregistrée à Curaçao, aux Antilles néerlandaises. Les informations financières d’Axalto Holding B.V. sont incluses dans les états financiers consolidés annuels de Schlumberger Ltd. 1.3 Tableau des flux de trésorerie Les informations sur les flux de trésorerie de la Société sont incluses dans le tableau consolidé des flux de trésorerie de la société mère faîtière, Schlumberger Ltd. 1.4 Consolidation Conformément aux exemptions prévues par l’article 408, Partie 9, Livre 2 du Code Civil néerlandais, les participations dans les sociétés du Groupe n’ont pas été consolidées. 1.5 Principes d’évaluation des actifs et des passifs Généralités Les comptes annuels sont préparés conformément au référentiel comptable néerlandais. Les comptes annuels sont préparés en euros. Sauf indication contraire, les actifs et passifs sont évalués à leur valeur nominale. Immobilisations financières Les participations dans les sociétés du Groupe sont évaluées à leur coût d’acquisition, ou à leur juste valeur, si celleci est inférieure. Les dividendes sont comptabilisés lorsqu’ils sont perçus. Lors de l’évaluation des immobilisations financières, toute dépréciation constatée à la date de clôture est pris en compte. Les prêts consentis aux sociétés du Groupe inclus dans les immobilisations financières sont évalués à leur valeur nominale, déduction faite des provisions éventuellement nécessaires. 1.6 Principes utilisés pour déterminer le résultat Généralités Le résultat de l’exercice représente la différence entre le résultat de l’exercice et les coûts et autres charges de l’exercice. Le résultat des transactions est comptabilisé au cours de l’exercice durant lequel elles sont réalisées ; les pertes sont comptabilisées dès qu’elles sont prévisibles. Charges Les charges sont comptabilisées selon la méthode du coût historique et sont affectées à l’exercice auquel elles se rapportent. Différences de conversion Les actifs et passifs libellés en devises sont convertis en euros au taux de change en vigueur à la date de clôture, et les transactions en devises réalisées au cours de l’exercice sont converties en euros au taux de change en vigueur à la date de la transaction. Les différences de conversion sont rapportées en résultat. 190 Impôts Les impôts sont calculés en appliquant le taux d’imposition en vigueur au résultat de l’exercice, compte tenu des reports de pertes fiscales et des produits exonérés d’impôts, et après inclusion des charges non déductibles. A ce jour, il n’existe pas de pertes pouvant être déduites des bénéfices futurs, la Société n’anticipant pas d’enregistrer un bénéfice imposable dans un avenir proche. Note 2 : Notes au bilan 2.1 Immobilisations financières Participations dans les sociétés du Groupe Un certain nombre d’activités de cartes à puces et de terminaux de paiement ont été acquises durant l’exercice. La liste ci-dessous présente les participations de 5 % ou plus détenues directement au 31 décembre 2003 : Société Schlumberger Systèmes SA CP8 Technologies SA Schlumberger Kartya es Automata Kft Schlumberger Cardtech Ltda Schlumberger Smart Cards & Terminals KK Axalto B.V. Schlumberger Cards & Terminals Canada Ltd Test & Transactions Elektronik Ltd Sirketi Domicile France France Hongrie Brésil Japon Pays-Bas Canada Turquie Participation 6,28 % 100 % 96 % 100 % 100 % 100 % 100 % 50 % Schlumberger Systemes SA, France détient les sociétés opérationnelles importantes suivantes : Solaic Iberica SA en Espagne (détenue à 100 %), Shanghai Solaic IC Cards en Chine (joint venture détenue à 31 %) et SPOM Japan Co. Ltd (détenue à 100%). Ces sociétés sont impliquées dans la fabrication de cartes à puce. Synthèse des variations des participations 31 décembre 2003 EUR 1er janvier 2003 Valeur comptable 20 001 105 Variations en 2003 Acquisitions Apports Dépréciation 4 587 725 0 (8 001 159) (3 413 434) 31 décembre 2003 Valeur comptable 16 587 671 La dépréciation se rapporte à l’évaluation de Schlumberger Systèmes SA, France à la juste valeur, qui est inférieure au coût historique, basée sur la méthode des flux de trésorerie actualisés. Conformément à l’Article 379.2 Partie 9, Livre 2 du Code Civil néerlandais, les capitaux propres et les résultats de l’exercice des sociétés du Groupe non consolidées n’ont pas été présentés. Prêt consenti à une société du Groupe Le 17 décembre 2003, la Société a consenti un prêt à sa filiale hongroise. Ce prêt, libellé en euros, est assorti d’un intérêt au taux Euribor à 3 mois plus 75 points de base. Le prêt arrive à échéance le 17 décembre 2005, mais 191 comporte une clause de remboursement anticipé permettant à l’Emprunteur de rembourser tout ou partie sans pénalités, sous réserve de donner un préavis au Prêteur. 2.2 Capitaux propres 1er janvier Apports Résultat 31 décembre Capital social 18 000 0 0 18 000 Primes d’émission 0 10 000 000 0 10 000 000 Déficit cumulé (12 049) 0 (8 700 346) (8 712 395) Total 5 951 10 000 000 (8 700 346) 1 305 605 Capital Au 31 décembre 2003, le capital social autorisé de la Société s’élève à € 90 000 et comprend 90 000 actions, chacune d’une valeur nominale de € 1. Le capital social émis s’élève à € 18 000 et comprend 18 000 actions ordinaires. Prime d’émission La prime d’émission, qui s’élèvent à € 10 000 000 représente les apports supplémentaires effectués par l’actionnaire. En 2003, les apports en numéraire réalisés par l’ actionnaire se sont élevés à € 10 000 000. 2.3 Passif courant Les passifs courants comprennent un prêt libellé en euros consenti par Schlumberger B.V., remboursable le 27 décembre 2004. Au 31 décembre 2003, ce prêt, y compris les intérêts courus, s’élève à € 15 342 011. Les intérêts sont basés sur le taux EURIBOR plus 50 points de base. Note 3 : Notes au compte de résultat 3.1 Autres charges opérationnelles Les charges opérationnelles correspondent à des honoraires juridiques, des honoraires d’audit, des charges bancaires, des impôts sur plus-value ainsi qu’à différentes autres charges. 3.2 Charge d’intérêts La charge d’intérêts se rapporte pour l’essentiel aux intérêts sur le prêt consenti par une société du Groupe. 3.3 Ajustement d’une filiale à sa juste valeur La capacité d’une filiale à dégager des bénéfices à l’avenir ayant été mise en doute, une dépréciation de € 8 001 159 a été comptabilisée. 3.4 Impôts sur le résultat des activités ordinaires Sur le plan fiscal, la Société enregistre des pertes. Etant donné le caractère incertain des bénéfices fiscaux futurs, aucun crédit d’impôt n’est comptabilisé au compte de résultat. Au 31 décembre 2003, des pertes de € 0,5 million sont disponibles pour des déductions futures. 3.5 Transactions avec les parties liées Au cours de l’exercice, la Société a acquis des activités de cartes à puce et de terminaux de paiement au groupe de sociétés de Schlumberger Limited. 192 Le prix d’acquisition de Schlumberger Cardtech Ltda est basé sur la valeur de marché de la société à la date d’acquisition, conformément aux règles comptables brésiliennes. Le prix d’acquisition de Schlumberger Smart Cards & Terminals KK Japan est basé sur une évaluation de la société à la date d’acquisition, conformément à la législation fiscale japonaise. Deux sociétés de services, Axalto BV et Test & Transactions Elektronik Ltd Sirketi, ont été acquises pour un montant correspondant la valeur estimée de leurs actifs nets. Note 4 : Informations complémentaires 4.1 Personnel En 2003, la Société n’a pas de salariés (de même qu’ en 2002). La Société a un administrateur, dont la rémunération n’a pas été divulguée conformément à l’Article 383.1 Partie 9, Livre 2 du Code Civil néerlandais. La Haye, le 11 février 2004 Pour le Conseil d’Administration A.R. Verburg Autres informations Affectation du résultat conformément aux Statuts Conformément à l’Article 18 des Statuts, le résultat de l’exercice est à la disposition de l’actionnaire. Si, au cours d’une année donnée, le total des réserves est négatif, aucun profit ne peut être distribué l’année suivante, et ce jusqu’à ce que les réserves soient au minimum égales à zéro. Affectation du résultat proposée La direction propose d’ajouter la perte de la période au déficit cumulé. Les états financiers reflètent cette proposition. 20.2.1.2. Rapport des auditeurs indépendants sur les comptes annuels (traduction française du rapport original en langue anglaise) Rapport des auditeurs Aux actionnaires d’Axalto Holding B.V. Introduction Conformément à votre demande, nous avons audité les comptes annuels d’Axalto Holding B.V., La Haye, de l’exercice 2003, tels qu’ils figurent dans ce rapport aux pages 3 à 11 3 to 11*. Ces comptes annuels ont été établis sous la responsabilité de la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces comptes annuels sur la base de notre audit. Etendue Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit généralement admises aux Pays-Bas. Ces normes requièrent que l’audit soit planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers. Un audit consiste également à apprécier les principes 193 comptables suivis et les estimations significatives retenues par la direction, ainsi que la présentation des états financiers dans leur ensemble. Nous estimons que notre audit constitue une base raisonnable à l’expression de notre opinion. Opinion A notre avis, les états financiers présentent sincèrement, dans tous leurs aspects significatifs, la situation financière de la Société au 31 décembre 2003, ainsi que le résultat des opérations et les flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable néerlandais, et sont conformes aux dispositions prévues par la Partie 9 du Livre 2 du Code Civil néerlandais sur la présentation des informations financières. le 11 février 2004 PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. * Ce renvoi aux pages figurait dans le rapport original des auditeurs. Les états financiers et les notes afférentes dont il est fait mention sont reproduits à la Partie II - Section 20.2.1.1, « Bilan et compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 » de ce Prospectus. 20.2.1.3. Tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 Gemalto N.V. (antérieurement dénommé Axalto Holding N.V). Tableau des flux de trésorerie 10 décembre – 31 décembre 2002 EUR Flux de trésorerie provenant des opérations Résultat des activités ordinaires avant impôts Elimination des éléments sans incidence sur la trésorerie provenant des opérations : Charge d’intérêt, net Dépréciation Variations du fonds de roulement : Fournisseurs et autres créanciers Trésorerie nette provenant des (absorbée par les) opérations Flux de trésorerie provenant des (absorbés par les) activités d’investissement Prêt consenti à une société du Groupe Acquisition de participations Intérêts reçus Trésorerie nette absorbée par les activités d’investissement Flux de trésorerie provenant des (absorbés par les) activités de financement Capital social Augmentation des emprunts Diminution des emprunts Trésorerie nette provenant des (absorbée par les) activités de financement Augmentation (diminution) des disponibilités et placements à court terme Disponibilités et placement à court terme à l’ouverture Disponibilités et placement à court terme à la clôture 194 1er janvier – 31 décembre 2003 EUR (12 049) (8 700 346) 9 807 0 622 926 8 001 159 2 000 (242) 79 940 3 679 0 (20 001 105) 0 (20 001 105) (124 773) (4 587 725) 318 (4 712 180) 18 000 20 002 000 0 10 000 000 0 (5 293 191) 20 020 000 4 706 809 18 653 (1 692) 0 18 653 18 653 16 961 Notes au tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 Base de présentation Le tableau des flux de trésorerie a été préparé selon la méthode indirecte. Les chiffres proviennent comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2003, tels qu’ils figurent dans la Partie II - Section 20.2.1.1, « Bilan et compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 » de ce Prospectus, et doivent être lus en liaison avec ces états financiers. Les disponibilités et placements à court terme figurant dans le tableau des flux de trésorerie comprennent le poste fonds en caisse du bilan. Les flux de trésorerie libellés en devises ont été convertis aux taux de change moyens estimés. Les différences de conversion affectant les éléments de trésorerie figurent séparément dans le tableau des flux de trésorerie. Les intérêts versés et reçus et les impôts sur le résultat sont inclus dans les flux de trésorerie provenant des opérations. Les dividendes versés ont été inclus dans les flux de trésorerie des activités d’investissement. 20.2.1.4. Rapport des auditeurs indépendants sur le tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 (traduction française du rapport original en langue anglaise) Aux actionnaires et aux administrateurs de Gemalto N.V. Joop Geesinkweg 541-542 1096 AX Amsterdam Rapport des auditeurs Introduction Conformément à votre demande, nous avons audité le tableau des flux de trésorerie ci-annexé (« le tableau ») de Gemalto N.V. (antérieurement dénommé Axalto Holding N.V) Amsterdam, pour l’exercice clos le 31 décembre 2003, tel qu’il figure dans la Partie II - Section 20.2.1.3, « Tableau des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 » de ce Prospectus. Ce tableau a été établi sous la responsabilité de la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ce tableau sur la base de notre audit. Etendue Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit généralement admises aux Pays-Bas. Ces normes requièrent que l’audit soit planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers. Un audit consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues par la direction, ainsi que la présentation des états financiers dans leur ensemble. Nous estimons que notre audit constitue une base raisonnable à l’expression de notre opinion. Opinion A notre avis, le tableau des flux de trésorerie de Gemalto N.V. pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 a été correctement préparé conformément aux dispositions exposées dans les notes y afférentes. Point important Comme indiqué dans les notes au tableau des flux de trésorerie, ce tableau doit être lu en liaison avec les états financiers annuels de Gemalto N.V. pour l’exercice clos le 31 décembre 2003, tels qu’ils figurent dans la Partie II Section 20.2.1.1, « Bilan et compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2003 » de ce Prospectus, sur lesquels nous avons émis une opinion sans réserve dans notre rapport en date du 11 février 2004. 195 Amsterdam, le 22 juin 2006 PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. drs. F.P. Izeboud RA 196 20.2.2. Comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 20.2.2.1. Bilans consolidés au 31 décembre 2004 Notes ACTIF Actif non courant Immobilisations incorporelles hors goodwill Goodwill 2003 Exercice clos le 31 décembre 2004 En milliers de dollars US 4 4 31 016 287 621 318 637 24 964 297 167 322 131 Immobilisations corporelles 5 105 410 108 899 Impôts différés Autres actifs à long terme 6 7 14 515 8 978 23 493 42 740 9 705 52 445 447 540 483 475 8 103 827 122 492 9 17 6 10 190 466 12 666 6 835 34 894 244 861 202 160 1 895 11 288 54 565 269 908 50 154 223 820 398 842 616 220 846 382 1 099 695 0 0 12 0 0 541 213 541 213 55 089 553 001 -1 475 42 002 42 789 0 691 406 11 9 876 7 059 551 089 698 465 Total de l’actif non courant Actif courant Stocks Clients et autres débiteurs Créances sur les parties liées Impôts différés Autres actifs courants Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant Total de l’actif PASSIF ET CAPITAUX PROPRES CAPITAUX PROPRES Capital émis Prime d’émission Résultats non distribués Autres éléments du résultat global Résultat net Investissement de l’actionnaire Intérêts minoritaires Total des capitaux propres PASSIF Provision pour retraites et autres avantages du personnel Impôts différés Autres provisions Total des provisions 13 6 13 11 175 5 092 16 326 32 593 15 013 5 905 14 210 35 128 Dettes non courantes Prêts et emprunts porteurs d’intérêts Autres dettes non courantes Total des dettes non courantes 14 15 2 287 8 827 11 114 30 249 6 267 36 516 21 615 94 812 10 263 113 860 11 036 251 586 8 592 126 644 146 173 656 20 548 329 586 846 382 1 099 695 Passif courant Emprunts et découverts bancaires Fournisseurs et autres créanciers Dettes envers les parties liées Dettes liées au personnel, autres dettes et charges à payer Dettes fiscales Total du passif courant 17 16 Total du passif, des capitaux propres et des provisions 197 20.2.2.2. Compte de résultat consolidé pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 Notes Chiffre d’affaires Coût des ventes Amortissement du goodwill Marge brute Charges opérationnelles Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Total des charges opérationnelles Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 En milliers de dollars US 767 662 (529 447) 238 215 960 427 (645 027) (14 143) 301 257 49 034 91 935 49 355 190 324 63 962 109 842 55 216 229 020 Résultat opérationnel 20 47 891 72 237 Autres produits, net Différences de conversion, net Produit (charge) d’intérêts, net Résultat avant impôts 22 1 250 (9 939) (5 309) 33 893 2 822 (5 715) 291 69 635 Impôts sur les bénéfices Résultat après impôts 23 (6 910) 26 983 (24 944) 44 691 Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat Part du Groupe 422 27 405 (1 214) 43 477 Intérêts minoritaires Résultat net (2 396) 25 009 (688) 42 789 21 Résultat de base par action (en dollars US) 24 1.06 Résultat dilué par action (en dollars US) 24 1.05 Nombre moyen d’actions en circulation (en milliers) 24 40 295 Nombre moyen d’actions en circulation après dilution 24 40 697 198 20.2.2.3. Tableau des variations des capitaux propres consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 Tableau des variations des capitaux propres consolidés En milliers de dollars US Capital émis Primed’émis sion Résultats non distribués Apports des l’actionnaire Capitaux propres d’Axalto Holding B.V. en décembre 22 12 500 Augmentation de capital résultant de la transformation de B.V. en N.V. 34 -34 50 000 532 989 547 7 546 1 632 0 9 415 51 191 51 191 -592 404 0 8 093 Résultat net 42 789 Ecarts de conversion Différences de conversion sur le compte de capital 4 486 Variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie (1) Total 541 213 -10 890 Apport supplémentaire de Schlumberger Augmentation de capital réservée au personnel Résultat net 541 213(1) 31 décembre 2003 Recapitalisation et émission d’actions ordinaires, apport de Schlumberger Ltd Autres éléments du résultat global Autres éléments Ecarts de du résultat Total conversion global 40 490 40 490 40 490 -4 486 -4 486 0 5 998 5 998 5 998 55 089 553 001 -1 475 0 36 004 5 998 42 002 42 789 dont 31 104 réalisés par Axalto Holding et 510 199 par Schlumberger. Le capital social autorisé s’élève à € 150 millions et est constitué d’actions ordinaires, chacune d’une valeur nominale de € 1. Fin 2004, 40 490 668 actions ordinaires d’une valeur nominale de € 1 étaient émises. 199 42 789 691 406 20.2.2.4. Tableau consolidé des flux de trésorerie pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 Notes Flux de trésorerie provenant des opérations Résultat net Elimination des éléments sans incidence sur la trésorerie provenant des opérations : Dotation aux amortissements et aux provisions (hors goodwill) Amortissement du goodwill Impôts différés Plus et moins values de cession et dépréciations d’immobilisations Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence, nette des dividendes reçus Variation des éléments d’actif et de passif : Clients et autres débiteurs, net Créances sur les parties liées Stocks, net Fournisseurs et autres créanciers Dettes envers les parties liées Dettes liées au personnel, autres dettes et charges à payer Provisions pour retraite et autres Dettes fiscales Autres éléments d’actif et de passif, net Trésorerie nette provenant des opérations 20 Flux de trésorerie des activités d’investissement Acquisition d’immobilisations corporelles Acquisition d’iimmobilisations incorporelles Produits de cession d’immobilisations corporelles Trésorerie nette absorbée par les activités d’investissement 5 4 Flux de trésorerie des activités de financement Capitaux propres nets Découverts bancaires et emprunts à court terme Dettes à long terme Trésorerie nette (absorbée par les) provenant des activités de financement Augmentation nette des disponibilités et placements à court terme Gains (pertes) de change sur les disponibilités et placements à court terme Disponibilités et placements à court terme à l’ouverture Disponibilités et placements à court terme à la clôture 200 Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 En milliers de dollars US 25 009 42 789 37 321 44 914 (1 011) 1 866 14 143 1 781 3 988 245 2 282 32 509 (7 065) 12 077 3 001 (15 348) (1 838) 17 054 (10 750) 22 215 (12 321) 699 (338) 3 609 (7 528) 85 046 45 421 698 9 055 (13 563) 165 868 (18 802) (1 146) 3 909 (16 039) (36 783) (2 547) 407 (38 923) (44 494) (3 367) 162 (47 699) 31 912 (15 380) 26 340 42 872 21 308 169 817 777 28 069 50 154 3 849 50 154 223 820 20.2.2.5. Notes aux états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 Note 1 : Historique et base de présentation 1.1 Historique Axalto Holding N.V., antérieurement dénommé Schlumberger Systems B.V., dont le siège social est situé à Amsterdam, a été enregistré le 10 décembre 2002. A l’origine, Axalto Holding N.V. était une société holding intermédiaire. Au quatrième trimestre 2002, Schlumberger Limited (« Schlumberger ») a annoncé son intention de céder diverses activités, y compris certaines activités de la division « Schlumberger Products ». Le 19 mars 2004, Schlumberger et Axalto (« la Société ») ont conclu un contrat dénommé Master Separation Agreement (« le Contrat de Séparation ») en vertu duquel les deux parties ont contractuellement organisé leurs relations dans le cadre du regroupement des activités Cartes à Puce (« Cartes ») et Terminaux de Paiement (« Terminaux de Paiement ») appartenant au groupe Schlumberger, de leur transfert à Axalto, et de la sortie du groupe Axalto du groupe Schlumberger en vue de l’admission des actions d’Axalto à la cote du Premier Marché d’Euronext Paris S.A. Les activités Cartes incluent les cartes à microprocesseur, à bande magnétique et à mémoire ainsi que les autres cartes et les services associés destinés aux secteurs de la téléphonie mobile, des services financiers, du secteur public, accès aux réseaux et divers, incluant les redevances de licences d’exploitation de droits de propriété intellectuelle, et des cartes téléphoniques prépayées. La Société commercialise également des Terminaux de Paiement et des systèmes et services associés. Axalto a été admise à la cote du Premier Marché d’Euronext Paris S.A. le 18 mai 2004. Schlumberger a vendu 87,5 % des actions d’Axalto Holding N.V. le jour de l’introduction en bourse et les 12,5 % restants le 17 septembre 2004. 1.2 Base de présentation Les états financiers ci-annexés d’Axalto et de ses filiales aux 31 décembre 2004 sont exprimés en dollars des EtatsUnis et ont été préparés conformément au référentiel comptable néerlandais. Sauf indication contraire, l’évaluation des actifs et passifs et le calcul du résultat ont été réalisés selon la méthode du coût historique. Les actifs et passifs sont comptabilisés à leur valeur nominale, sauf indication contraire. Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars des Etats-Unis. Dans les états financiers consolidés, les données de l’exercice précédent correspondent aux états financiers combinés 2003 d’Axalto, qui ont été élaborés à partir des états financiers consolidés de Schlumberger Limited. Les états financiers combinés, préparés conformément au référentiel comptable américain, englobent les actifs, passifs, produits et charges historiques de Schlumberger directement attribuables aux activités d’Axalto pour la période présentée. Le coût de certaines fonctions centrales de Schlumberger, notamment les coûts afférents au support en matière juridique, fiscale, comptable, d’audit interne, de gestion du personnel, de gestion du parc immobilier, d’assurance, de technologie et l’information ainsi que les frais de gestion de la trésorerie et certains autre frais de siège administratifs et d’infrastructure, bien que non directement attribués aux activités d’ Axalto, ont été alloués à Axalto selon une répartition que Schlumberger et Axalto considèrent comme reflétant raisonnablement les services fournis et les avantages reçus par Axalto. Cette répartition a été réalisée à partir du chiffre d’affaires, de l’effectif, ou selon d’autres méthodes en fonction de la nature des coûts concernés, et traduisent les hypothèses que la direction considère raisonnables. Néanmoins, s’agissant de la situation financière, du résultat, des variations des capitaux propres et des flux de trésorerie, combinés d’Axalto, les données figurant dans ce document ne sont pas nécessairement représentatives de celles qui seront constatées à l’avenir, ni des données qui auraient été enregistrées pour les périodes présentées si Axalto avait opéré sous la forme d’une entité distincte et autonome. En 2003, Axalto n’a pas exercé ses activités en tant qu’entité distincte et autonome. Les résultats d’Axalto ont été inclus dans les états financiers consolidés de Schlumberger par division. Il n’existe donc pas de données historiques concernant les capitaux propres d’Axalto. Les variations des capitaux propres correspondent aux variations de 201 l’investissement net de Schlumberger dans Axalto, après prise en compte du résultat net d’Axalto, des dividendes versés, des flux nets de trésorerie et autres transferts entre Axalto et Schlumberger. Lors de l’apport par Schlumberger à Axalto des actifs et passifs relatifs aux activités Cartes et Terminaux de paiement, l’investissement net de Schlumberger dans Axalto a été converti en actions ordinaires et prime d’émission. 40 027 000 actions ordinaires d’Axalto Holding NV ont ainsi été émises et souscrites par Schlumberger avant la première admission d’Axalto à la cote du Premier Marché d’Euronext Paris S.A. le 18 mai 2004. 1.3 Consolidation Les états financiers consolidés englobent les informations financières d’Axalto Holding N.V. et des sociétés du groupe. Les sociétés du Groupe sont les entités sur lesquelles Axalto Holding N.V exerce, directement ou indirectement, un contrôle du fait de la détention de droits de vote majoritaires, notamment les droits de vote potentiels pouvant être exercés à la date de clôture, ou de toute autre capacité à exercer un contrôle sur les activités financières et opérationnelles. Les transactions et les soldes d’opérations entre sociétés du Groupe Axalto ont été éliminés en consolidation. Compte tenu du fait que le compte de résultat de la société mère est inclus dans les états financiers consolidés, un compte de résultat résumé est préparé, conformément à l’Article 402, Livre 2 du Code Civil. 202 Les états financiers consolidés comprennent les comptes d’Axalto Holding N.V. et des entités du groupe suivantes : Pays d’enregistrement Allemagne Antilles néerlandaises Australie Brésil Canada Chine Chine Chine Espagne Etats-Unis Etats-Unis France France France France Royaume-Uni Royaume-Uni Royaume-Uni Hong Kong Hong Kong Hongrie Iles Vierges britanniques Iles Vierges britanniques Inde Indonésie Italie Japon Japon Malaisie Malaisie Mexique Mexique Mexique Panama Pays-Bas Philippines République tchèque Singapour Suède Thaïlande Thaïlande Turquie Nom de la société Axalto GmbH Cards & Terminals N.V. Axalto Pty Ltd. Axalto do Brazil Cartoes e Terminais Ltda Axalto Canada Ltd Axalto (Beijing) Smart Cards Technology Co Ltd. Hunan Telecommmunications Equipment Co Ltd. Shangai Axalto IC Cards Technology Co Ltd Axalto SP S.A. Axalto Inc. Axalto CP8 Inc CP 8 Technologies S.A. Electronics Transactions Integration Services S.A. Axalto S.A. Axalto International S.A.S. Axalto Terminals Ltd Axalto UK Ltd Axalto Cards Ltd CP 8 Hong Kong Ltd Axalto Technologies Asia Ltd Axalto Hungary Commercial and Services Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Axalto Technology Ltd Axalto Cards & Terminals India Ltd PT Axalto Indonesia Axalto SPA Axalto KK SPOM Japan KK Axalto International Ltd Axalto (M) Sdn Bhd Distribucion S.A. de CV Axalto Cards Mexico S.A. de CV CP8 Mexico SA de CV Axalto Eastern Holdings Inc Axalto BV Axalto Philippines Inc Axalto SRO Axalto Singapore Pte Ltd Axalto AB Boolanakarn Holdings (Thailand) Ltd Axalto Industries (Thailand) Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Sirketi Détention directe ou indirecte Directe Directe Directe Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Directe Pourcentage détenu par la Société 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 51 %** 51 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % ** Axalto détient une participation de 51 % dans H.S.T.E, une société située en Chine. Une partie des activités de H.S.T.E englobe les activités d’équipements pour téléphones publics de Schlumberger en Chine, qui n’entrent pas dans le champ des activités d’Axalto. Dans le cadre de la réorganisation, Schlumberger s’est engagé à assumer tous les risques et avantages des activités passées et futures de l’activité d’équipements pour téléphones publics de H.S.T.E, conformément aux dispositions prévues par le Contrat de Séparation. En conséquence, il n’a pas été considéré pertinent d’intégrer les résultats de l’activité d’équipements pour téléphones publics dans le compte de résultat d’Axalto. 1.4 Notes au tableau des flux de trésorerie Il n’a pas été préparé de bilan consolidé conformément au référentiel comptable néerlandais au 31 décembre 2002 ; en conséquence, le tableau des flux de trésorerie comparatif pour l’exercice 2003 a été élaboré à partir du bilan combiné de cette période préparé selon le référentiel comptable américain. 203 Lors de la détermination des flux de trésorerie provenant de ou absorbés par les variations des actifs et passifs dans notre tableau consolidé des flux de trésorerie, nous déduisons des soldes de clôture de ces actifs et passifs le montant correspondant aux fluctuations de change entre la monnaie fonctionnelle des sociétés du Groupe et le dollar des Etats-Unis sur la période. 1.5 Estimations Lors de l’établissement des états financiers conformément aux principes comptables généralement admis, la direction est amenée à procéder à certaines estimations et à retenir des hypothèses susceptibles d’avoir une incidence sur les montants des actifs et passifs présentés dans les états financiers, des actifs et passifs éventuels présentés dans les notes explicatives et des produits et des charges de l’exercice. Axalto revoit régulièrement ses estimations, y compris celles relatives aux créances douteuses, aux stocks, aux placements, à l’évaluation du goodwill et des immobilisations incorporelles, aux provisions pour impôts sur le résultat, à la réalisation des impôts différés, aux actifs et passifs éventuels et aux litiges, ainsi que les hypothèses actuarielles retenues pour la détermination des engagements de retraite. Axalto fonde ses estimations sur son expérience passée, ainsi que sur diverses autres hypothèses qui sont jugées raisonnables au vu des circonstances. Ces estimations et hypothèses sont utilisées pour apprécier le caractère approprié de la valeur comptable des actifs et passifs lorsque les informations nécessaires à une telle appréciation ne sont pas disponibles auprès d’autres sources. Aussi les résultats réels peuvent-ils présenter des différences par rapport à ces estimations en fonction des hypothèses retenues et des circonstances. Note 2 : Principe de prise en compte des produits et des charges 2.1 Reconnaissance du chiffre d’affaires 2.1.1 Chiffre d’affaires provenant des ventes de Produits et de Services Les ventes de produits et de services font généralement l’objet de contrats ou de commandes avec le client comprenant des prix fixes et déterminables mais ne prévoyant pas de droit de retour, d’autres dispositions similaires ou d’obligations significatives d’après-vente. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de produitsest constaté à la livraison, lors du transfert de propriété et des risques associés dans la mesure où le prix est fixe et déterminable et le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de services, est constaté sur la période de réalisation de la prestation dans la mesure où le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Les redevances sont constatées lorsqu’elles sont acquises, dans la mesure où le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Dans certains cas le chiffre d’affaires est constaté selon le degré d’avancement de la prestation de services. Ces services comprennent des services d’installation et d’intégration. Le degré d’avancementest calculé en fonction du pourcentage du coût des services fournis au cours de la période comparé aucoût total estimé des services devant être fournis sur toute la durée du contrat. Lorsqu’il est probable que le total des coûts du contrat sera supérieur au total des produits du contrat, la perte attendue est immédiatement comptabilisée en charge dans la mesure où elle peut être estimée de façon fiable. 2.1.2 Contrats portant sur des prestations multiples Le chiffre d’affaires associé aux contrats à prestations multiples, tels que la vente de produits et de services associés, est constaté au fur et à mesure que les critères de comptabilisation sont satisfaits pour chaque élément, à hauteur de la juste valeur relative de l’élément concerné dans la mesure où il n’existe pas d’élément non livré qui soit essentiel au fonctionnement des éléments livrés. 2.1.3 Recouvrabilitét des créances Dans le cadre de la constatation du chiffre d’affaires, Axalto détermine si le recouvrement des créances est raisonnablement assuré en fonction de différents facteurs, notamment la capacité à céder ces créances et une éventuelle dégradation de la solvabilité des clients qui pourraient se traduire par une incapacité à céder ces créances. 204 Lorsque le recouvrement des créances est jugé incertain, Axalto reporte la constatation du chiffre d’affaires, mais comptabilise immédiatement les coûts associés. 2.1.4 Produits constatés d’avance et produits non facturés Les produits constatés d’avance comprennent les montants facturés de façon contractuelle qui n’ont pas encore été comptabilisés au compte de résultat. L’excédent des produits sur le montant facturé sur les contrats à long terme est comptabilisé dans les travaux en cours et inclus dans les stocks. 2.2 Concentration du risque de crédit Les instruments financiers d’Axalto, qui soumettent la Société à un risque potentiel de crédit, sont principalement constitués de créances. Axalto constitue une provision pour créances douteuses en fonction d’une évaluation du risque de non-recouvrement. Axalto évalue régulièrement la solvabilité de ses clients. 2.3 Conversion des éléments en devises Les monnaies fonctionnelles d’Axalto sont principalement des devises locales. Tous les actifs et passifs comptabilisés dans des monnaies fonctionnelles autres que le dollar des Etats-Unis sont convertis aux taux de change en vigueur à la date de clôture. Le goodwill des participations étrangères, qui est considéré comme un actif, est également converti au taux de change en vigueur à la date de clôture. Les écarts de conversion en découlant sont imputées à la réserve de conversion dans les capitaux propres. Le capital social d’Axalto Holding N.V. est également converti au taux de change en vigueur au 31 décembre 2004. Les ajustements en découlant sont directement imputés aux capitaux propres. Les produits et les charges provenant de transactions, y compris les produits et les charges d’intérêts, sont convertis aux taux de change moyen pondéré de l’exercice. Les gains et les pertes latents ou réalisés sont rapportés au résultat de la période durant laquelle ils se produisent. Ils reflètent d’impact cumulé des variations de valeur induites par les fluctuations des devises entre la date de comptabilisation et la date de règlement des actifs et passifs libellés dans des devises autres que la monnaie fonctionnelle de chacune des entités d’Axalto. Au 31 décembre 2003, les états financiers combinés d’Axalto ne comprenaient pas les gains et les pertes se rapportant aux contrats de change conclus pour couvrir le risque associé au règlement futur des actifs et passifs libellés dans une devises autre que la monnaie fonctionnelle. Ces contrats ont été conclus au niveau groupe par Schlumberger, et les gains et pertes correspondants n’ont pas été réaffectés aux activités Cartes ou Terminaux de Paiement. Les gains et les pertes sur les transactions, inclus dans le résultat opérationnel, s’élevaient à $ (9,9) millions en 2003. Durant l’exercice clos le 31 décembre 2004, Axalto a conclu des contrats de change afin de couvrir le risque associé au règlement futur d’actifs et de passifs libellés dans une devise autre que la monnaie fonctionnelle. En conséquence, le compte de résultat consolidé de l’exercice clos le 31 décembre 2004 comprend une perte nette sur transaction de $ (1,6) million après prise en compte du résultat de ces opérations de couverture. 2.4 Frais d’études et de recherche Tous les frais d’études et de recherche, y compris les frais relatifs aux brevets ou aux droits afférents, sont comptabilisés en charges au fur et à mesure qu’ils sont engagés, à l’exception de certains frais de développement de logiciels lorsqu’ils satisfont aux critères d’inscription à l’actif. Axalto inscrit à l’actif les coûts de développement de logiciels lorsque la faisabilité technologique a été démontrée, pour un montant n’excédant pas la valeur nette de réalisation. Dans le cadre du processus de développement d’Axalto, la faisabilité technologique du projet est satisfaisante lorsqu’un modèle démontrant le fonctionnement du logiciel a été mis au point. Les frais d’étude et de recherche habituels engagés avant que la faisabilité technologique 205 ne soit démontrée sont comptabilisés en charges au fur et à mesure qu’ils sont engagés. L’amortissement des frais de développement immobilisés commence à la date de mise sur le marché du logiciel et s’étend sur la durée de vie économique du produit estimée généralement de 3 à 6 ans. La part non amortie des coûts de développement des logiciels inscrits à l’actif dépassant la valeur de réalisation est immédiatement comptabilisée en charges. En 2003, les coûts de développement de logiciels inscrits à l’actif s’élevaient à $ 2,6 millions, dont $ 0,4 million étaient amortis au 31 décembre 2003. En 2004, $ 1,6 million des coûts engagés au titre du développement de logiciels étaient inscrits à l’actif, ce qui porte le solde total à la clôture à $ 4,2 millions, dont $ 1,4 million étaient amortis au 31 décembre 2004. 2.5 Rémunération du personnel Rémunérations régulières Les salaires et les charges sociales sont comptabilisés au compte de résultat lorsqu’ils sont dus, conformément aux contrats de travail et autres obligations. Retraites Le Groupe dispose d’un certain nombre de régimes de retraites. La majorité d’entre eux sont des régimes à cotisations définies, en vertu desquels des primes sont versées à des compagnies d’assurance ou à des fonds de pension en fonction des salaires durant l’année. Le Groupe n’est tenu par aucune obligation légale ou implicite en cas de déficit du régime de retraite administré par la compagnie d’assurance ou le fonds de pension. Le coût de financement des retraites au profit des employés actuels et des retraités entrant dans le cadre des régimes à prestations définies est comptabilisé au compte de résultat sur la période durant laquelle l’employé est au service de la Société, sur la base de calculs réalisés par des actuaires indépendants en application de la norme comptable américaine FAS 87 « Employers’ Accounting for pensions » (Comptabilisation des retraites par l’employeur). Si la provision comptabilisée à la clôture est inférieure à l’engagement cumulé au titre des prestations de retraites ressortant des évaluations actuarielles, un l’écart est comptabilisé dans les actifs incorporels. Cet écart est réajusté chaque année (voir la Note 4) afin que la provision comptabilisée corresponde au moins à l’engagement de retraite minimum. Plan d’options sur actions et plan d’achat d’actions réservé au personnel Axalto utilise la méthode de la valeur intrinsèque pour les attributions d’options sur actions aux membres du personnel. Au cours des exercices 2003 et 2004, aucune charge de rémunération n’a été comptabilisée. Les coûts associés au plan d’achat d’actions réservé aux membres du personnel (correspondant au prix d’achat diminué du cours du marché à la date d’octroi) sont comptabilisés au compte de résultat à la rubrique Autres produits, net. 2.6 Impôts sur les bénéfices Sur le plan historique, les résultats opérationnels des activités d’Axalto ont été inclus dans les déclarations fiscales déposées par les sociétés du Groupe Schlumberger détenant les actifs et les passifs se rapportant à ces activités. Conformément aux principes comptables du référentiel américain qui se rapportent aux états financiers détachés, la provision pour impôts sur les bénéfices figurant dans nos états financiers combinés a été déterminée séparément ; autrement dit, elle a été calculée comme si chacune des sociétés constituant notre activité ne faisait pas partie d’un groupe fiscal et ne pouvait bénéficier des avantages fiscaux découlant des pertes enregistrées par d’autres sociétés ou activités de Schlumberger. Ce principe a été appliqué à l’exercice clos le 31 décembre 2003. En outre, nous avons déterminé les impôts différés au 31 décembre 2003 en tenant compte du fait que, dans les différents territoires, nos filiales et joint ventures appartenaient à un groupe fiscal de Schlumberger. Dans la mesure où les sociétés bénéficiant d’actifs ou de passifs d’impôts différés appartenaient à un groupe fiscal de Schlumberger, ces actifs et passifs ont été transférés à la clôture à la société de Schlumberger à la tête de ce groupe fiscal dans le pays 206 concerné. En conséquence, ces actifs et passifs d’impôts différés ont été éliminés de notre bilan combiné, et le total du capital investi a été ajusté du montant correspondant. La provision pour impôts sur les bénéfices présentée dans les états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 a été calculée conformément aux réglementations fiscales en vigueur dans le territoire où les résultats sont enregistrés. Tous les actifs et passifs fiscaux des entités d’Axalto sont indiqués dans le bilan consolidé au 31 décembre 2004. Note 3 : Evaluation des actifs et des passifs 3.1 Immobilisations incorporelles 3.1.1 Logiciels Les licences de logiciels acquises sont inscrites à l’actif à leur coût d’achat et amorties sur leur durée de vie économique estimée. 3.1.2 Technologie et brevets La plupart des brevets inscrits au bilan sont acquis. Ces brevets, qui ont été évalués sur la base du rapport d’un évaluateur indépendant au moment de l’acquisition, sont soumis périodiquement à un test de dépréciation. La technologie et les brevets sont amortis linéairement sur la durée sur laquelle la Société anticipe d’en tirer des avantages, laquelle ne doit pas dépasser 20 ans. 3.1.3 Goodwill Le goodwill comptabilisé dans les états financiers représente le prix d’acquisition versé, diminué des actifs et passifs assumés dans le cadre des acquisitions d’activités se rapportant à Axalto réalisées par Schlumberger. Il ne comprend pas le goodwill découlant des autres acquisitions réalisées par Schlumberger. L’essentiel de la valeur nette comptable du goodwill, qui est libellée en euros, correspond à l’acquisition de la division Cartes du Groupe Bull réalisée en 2001, dénommée Bull CP8. Le goodwill inclus dans les actifs et passifs transférés par Schlumberger à Axalto s’est élevé à $ 287,6 millions. Le goodwill est amorti de façon linéaire sur la période durant laquelle la Société anticipe d’en tirer des avantages, qui ne dépasse pas 20 ans. La dotation aux amortissements de la période est comptabilisée dans le coût des ventes. Axalto a soumis le goodwill à un test initial de dépréciation et a achevé l’évaluation annuelle au quatrième trimestre 2004. Aucune dépréciation n’a été comptabilisée. 3.2 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées à leur prix d'acquisition et amorties selon la méthode linéaire sur leurs durées d’utilité, qui sont les suivantes : Bâtiments Aménagements des constructions louées Matériel et outillage 20 - 30 ans 5 - 10 ans 3 - 10 ans Les aménagements des constructions louées sont amortis de façon linéaire sur leur durée d’utilité estimée ou sur la durée du bail, si celle-ci est inférieure. Lors de la mise au rebut ou de la cession des actifs, le prix d’acquisition et le montant cumulé des amortissements sont éliminés des postes du bilan et les gains ou pertes sur la cession sont rapportés en résultat. Les frais de maintenance et de réparation sont comptabilisés en charges au fur et à mesure qu’ils sont engagés. Les dépenses qui accroissent de façon significative la durée d’utilité d’un actif sont inscrites à l’actif. 207 A la clôture, toute dépréciation est comptabilisée au compte de résultat. 3.3 Immobilisations financières Les participations dans les sociétés du Groupe et les autres participations en vertu desquelles la Société exerce une influence significative sont comptabilisées à concurrence de la valeur de leur actif net. Dans tous les cas, une influence significative est réputée exister lorsque la participation est supérieure à 20 %. La valeur de l’actif net est calculée à l’aide des principes d’évaluation utilisés pour la préparation de ces états financiers ; en l’absence d’informations suffisantes permettant d’appliquer ces principes, les méthodes comptables de la société dans laquelle la participation est détenue sont appliquées. Lorsque la valeur de l’actif net est négative, la valeur de la participation est considérée comme nulle. Le cas échéant, lorsqu’Axalto Holding N.V. est partiellement ou intégralement responsable des dettes ou a l’intention ferme de permettre à la société de s’acquitter de ses dettes, une provision est constituée. Lorsqu’une influence significative ne peut être exercée, la participation est évaluée à son coût d’acquisition ou à sa juste valeur, si celle-ci est inférieure, dans les cas où la diminution de valeur est jugée autre que temporaire. 3.4 Dépréciation des immobilisations Chaque année, Axalto procède à un examen de la valeur comptable de ses immobilisations. Axalto procède également à un examen à chaque fois qu’en fonction des événements et des circonstances, il existe un indice de perte de valeur de l’immobilisation. Axalto évalue le caractère recouvrable de la valeur comptable des actifs en estimant les flux de trésorerie nets attendus de ces actifs, notamment les produits de leur cession. Lorsque la somme des flux de trésorerie nets non actualisés est inférieure à la valeur comptable de l’actif, une dépréciation est comptabilisée à concurrence de la différence entre la valeur comptable de l’actif et sa juste valeur. 3.5 Stocks Les stocks sont comptabilisés à leur coût d’acquisition ou à leur valeur de marché, si celle-ci est inférieure. Axalto constitue une provision pour les stocks excédentaires ou obsolètes. 3.6 Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont constitués des disponibilités et placements à court terme dont l’échéance initiale est inférieure ou égale à 12 mois. Les placements à court terme sont comptabilisés à leur coût d’achat majoré des intérêts courus, qui avoisine leur valeur de marché. Ces placements sont pour l’essentiel constitués de dépôts bancaires et de titres négociables (placements liquides) auprès de banques importantes. 3.7 Juste valeur des instruments financiers La juste valeur de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des créances clients, des dettes fournisseurs et des charges à payer avoisine leur valeur comptable aux 31 décembre 2004 et 2003 en raison du caractère court terme de leurs échéances. 3.8 Intérêts minoritaires Les intérêts minoritaires, qui sont une composante des capitaux propres, sont évalués à hauteur de l’investissement net dans les sociétés du Groupe. Lorsque les capitaux propres d’une société du Groupe sont négatifs, la valeur négative et les autres pertes futures ne sont pas affectées aux intérêts minoritaires, sauf dans les cas où les actionnaires se sont engagés à financer le déficit. Dès lors que les capitaux propres redeviennent positifs, les résultats sont affectés aux intérêts minoritaires. 208 3.9 Provisions 3.9.1 Généralités Des provisions sont constituées au titre des engagements ayant force obligatoire et des engagements réels existant à la date de clôture, s’il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire et que le montant de l’engagement peut être raisonnablement estimé. Lorsqu’il est anticipé qu’un engagement sera acquitté par un tiers, le montant du règlement est comptabilisé à l’actif du bilan. Les provisions pour engagements de retraite sont basées sur les principes actuariels. Les autres provisions sont constituées à leur valeur nominale. 3.9.2 Garanties sur les produits Axalto prend des engagements de garantie lors de la livraison des produits. Les garanties ont généralement une durée de 12 à 18 mois à compter de la date de livraison en fonction de la législation locale et des conditions contractuelles. En application de ces garanties, Axalto s’engage à remplacer le produit ou à émettre un avoir au client si les produits livrés sont défectueux. Plusieurs facteurs sont susceptibles d’affecter les engagements d’Axalto au titre des garanties, notamment le nombre d’unités livrées, les données historiques et l’appréciation d’Axalto concernant le nombre de réclamations à venir et le coût par réclamation. Axalto évalue la pertinence de la provision constituée au titre des engagements de garantie à chaque date de clôture et procède à des ajustements de la provision si besoin est. 3.10 Impôts différés Les actifs et passifs d’impôts différés sont comptabilisés à concurrence des différences temporelles entre la valeur comptable des actifs et des passifs et leur valeur fiscale. Une provision pour dépréciation est constituée lorsqu’il est plus probable qu’improbable que tout ou partie de l’actif d’impôts différé ne sera pas réalisé. 3.11 Contrats de gestion du risque de change Depuis le 30 juin 2003, Axalto a commencé à couvrir une partie de l’impact des fluctuations de change sur les flux de trésorerie en devises grâce à des contrats de change à terme et à des options de change. Dans le cadre des opérations de couverture, Axalto documente les relations entre ces instruments de couverture et les éléments couverts, ainsi que sa stratégie et ses objectifs en matière de gestion des risques. Axalto désigne les instruments financiers en tant que couvertures de transactions prévues. Lorsqu’Axalto s’attend à ce que la transaction prévue ne se réalise pas, la Société comptabilise les gains ou les pertes sur les instruments financiers de couverture désignés dans le compte de résultat combiné. Les contrats de change à terme et les options de change sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur dans les « Autres actifs courants ». Les gains et les pertes latents sur les contrats de couverture sont comptabilisés dans les « Autres éléments du résultat global » dans les capitaux propres. Les gains et les pertes réalisés sur les instruments de couverture sont comptabilisés au compte de résultat consolidé de la même manière que la transaction couverte (voir la Note 25). 209 Note 4 : Immobilisations incorporelles 4.1 Immobilisations incorporelles autres que le goodwill Logiciels Solder au 1er janvier 2004 Coût Dotation aux amortissements et aux provisions Valeur comptable Variations de la valeur comptable Différences de conversion Acquisitions Cessions Amortissements Dépréciation Transferts entre catégories Coût des services passés (net) et engagements de retraite Solde au 31 décembre 2004 Coût Dotation aux amortissements et aux provisions Valeur comptable Technologie Brevets Autres Coût des services passés, engagements de retraite Total 6 602 33 068 158 905 2 454 978 202 007 -5 099 1 503 -27 889 5 169 -136 870 22 035 -1 123 1 331 978 -170 991 31 016 90 1 705 -12 -1 289 224 1 657 -478 95 -2 983 -454 -2 574 -2 758 664 64 -274 1 588 1 705 -67 -6 846 -2 758 0 40 -4 444 -1 262 -807 326 421 326 -6 052 8 993 -7 450 37 704 -36 979 172 959 -152 186 1 569 -1 045 1 399 - 222 624 -197 660 1 543 725 20 773 524 1 399 24 964 -55 Les immobilisations incorporelles autres que le goodwill sont amorties sur leurs durées d’utilité anticipées, qui sont les suivantes : Logiciels : Technologie : Brevets : Autres : 3 à 5 ans 5 à 10 ans 5 à 10 ans 1 à 15 ans 4.2 Goodwill Les variations du goodwill sont détaillées ci-dessous : Solde au 1er janvier 2004 Différences de conversion Amortissement 2004 Solde au 31 décembre 2004 287 621 23 689 -14 143 297 167 La charge de $ 2 758 se rapportant aux brevets découle du test annuel de dépréciation. Veuillez vous référer à la Note 19. 210 Note 5 : Immobilisations corporelles Le tableau ci-dessous indique les variations des immobilisations corporelles : er Terrains, bâtiments et agencements Solde au 1 janvier 2004 Prix d’acquisition Dotation aux amortissements et aux provisions Valeur comptable Variations de la valeur comptable Différences de conversion Acquisitions Cessions Dépréciation Transferts entre catégories Solde au 31 décembre 2004 Prix d’acquisition Dotation aux amortissements et aux provisions Valeur comptable Matériel et outillage Total 72 229 -28 605 43 624 206 354 -144 568 61 786 278 583 -173 173 105 410 1 917 2 483 -806 -1 106 -13 612 -11 124 4 089 34 300 -3 184 -34 204 13 612 14 613 6 006 36 783 -3 990 -35 310 0 3 489 78 880 -46 380 32 500 247 165 -170 766 76 399 326 045 -217 146 108 899 En 2004, la dépréciation comprend un montant de $ 2,8 millions se rapportant à un site industriel situé dans une zone soumise à des restrictions susceptibles d’affecter la valeur de réalisation nette de l’actif. Dans les immobilisations corporelles, la part des contrats de location inscrits à l’actif s’élève à $ 4,4 millions (après la dépréciation de $ 2,8 millions) pour l’exercice clos le 31 décembre 2004, et à $ 10,2 millions pour l’exercice clos le 31 décembre 2003. Elle correspond à la location de certaines installations de production d’Axalto, ainsi qu’à des actifs se rapportant à un accord de financement concernant la cession avec recours des contrats de location simple des Terminaux de Paiement à une institution financière française. 211 Note 6 : Impôts différés Aux 31 décembre 2004 and 2003, les actifs d’impôts différés s’élevaient à respectivement $ 48 123 et $ 16 258. Les principales composantes de l’actif d’impôts différés sont détaillées ci-dessous : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Actif d’impôts différés Pertes opérationnelles nettes 14 034 36 348 Dépréciation des brevets liés aux technologies CP8 30 842 29 335 Avantages du personnel et des retraités 2 577 6 004 Provisions pour garanties et autres 2 961 3 312 Dotation aux amortissements et aux provisions 4 651 2 450 Provision pour dépréciation des stocks 1 396 541 Autres 2 022 6 228 58 483 84 218 (37 133) (30 190) 21 350 54 028 (5 047) (5 846) (45) (59) Total du passif d’impôts différés (5 092) (5 905) Actif d’impôt différé, net 16 258 48 123 Moins : provision pour dépréciation Total de l’actif d’impôts différés Passif d’impôts différés Dotation aux amortissements et aux provisions Autres L’actif d’impôts différés figurant au bilan est analysé ci-après : Exercice clos le 31 décembre 2003 Actif d’impôts différé - non courant 2004 14 515 42 740 Actif d’impôts différés - courant 6 835 11 288 Total de l’actif d’impôts différés 21 350 54 028 Une provision pour dépréciation a été constituée au titre d’une partie des actifs d’impôts différés d’Axalto, car il est plus probable qu’improbable que ces actifs ne seront pas réalisés. Du fait de la séparation d’avec Schlumberger, sur la base des pertes reportables existant au 31 décembre 2003, $ 34,2 millions d’autres actifs d’impôts différés se rapportant à des pertes reportables pouvant être utilisées par Axalto ont été comptabilisés en 2004. Au 31 décembre 2004, les actifs d’impôts différés se rapportant à des pertes reportables utilisables par Axalto, nets des provisions pour dépréciation, s’élevaient à € 33,4 millions. 212 Note7 : Autres actifs immobilisés Le tableau ci-après indique les variations des autres actifs à long terme : Solde au 1er janvier 2004 Participations dans les sociétés non consolidées 6 797 Variations de la valeur comptable Ecarts de conversion Quote-part dans le résultat des participations Autres variations Solde au 31 décembre 2004 Autres investissements Total 2 181 8 978 229 341 262 -627 522 570 262 -105 6 773 2 932 9 705 Les « Participations dans les sociétés non consolidées » comprennent principalement : - Une participation de 31 % dans Axalto, Shanghai Post & Telecommunication Development Co. and Shanghai Feilo Co. Ltd. Aux 31 décembre 2004 et 2003, la participation d’Axalto s’élevait à respectivement $ 1,8 millions et $ 2 millions. La quote-part d’Axalto dans le résultat de cette société était de $ 76 en 2004 et de $ 51 en 2003. - Une participation de 38 % dans Trusted Logic S.A., une société enregistrée en France, - Une participation de 22,7 % dans Xiring S.A., une société également enregistrée en France. Axalto comptabilise sa quote-part dans le résultat de ces sociétés selon la méthode de la mise en équivalence. Note 8 : Stocks Les stocks sont détaillés ci-après : Exercice clos le 31 décembre 2003 Matières premières et pièces détachées 60 576 2004 71 796 Travaux en cours 20 264 22 825 Produits finis 22 987 27 871 103 827 122 492 La provision pour les stocks obsolètes et excédentaires totalisait $ 18 661 au 31 décembre 2004, contre $ 17 324 au 31 décembre 2003. Note 9 : Clients et autres débiteurs Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Valeur nominale 209 902 220 156 Provision pour créances douteuses (19 436) (17 996) Valeur nette 190 466 202 160 213 Note 10 : Autres actifs courants Les autres actifs courants sont détaillés ci-dessous : Exercice clos le 31 décembre 2003 Charges constatées d’avance 2004 2 743 5 496 TVA recouvrable et créances d’impôts 8 490 13 260 Avances consenties aux fournisseurs et assimilés 3 861 5 886 Montants non encore facturés aux clients 5 301 10 739 Juste valeur des contrats de couverture du risque de change Autres 2 456 7 105 12 043 12 079 34 894 54 565 L’augmentation entre 2003 et 2004 des « Charges constatées d’avance » s’explique par des charges constatées d’avance de $ 1,8 million engagées dans le cadre de certains contrats se rapportant à l’activité Terminaux de Paiement, qui sont amorties sur la durée de chaque contrat. En 2004, l’augmentation de la « TVA recouvrable » s’explique par la hausse des comptes fournisseurs due à l’accroissement de nos activités. Note 11 : Intérêts minoritaires Variations des intérêts minoritaires en 2004 : Solde au 1er janvier 2004 9 876 Quote-part dans le résultat de 2004 688 Dividendes déclarés (3 957) Autres (se rapportant à H.S.T.E.) 452 Solde au 31 décembre 2004 7 059 Les intérêts minoritaires se rapportent à des sociétés chinoises, Shanghai Axalto IC Cards Technology Co Ltd. et Hunan Telecommunications Equipment Co Ltd. Note 12 : Capitaux propres Nous faisons référence au tableau de variations des capitaux propres consolidés. Rapprochement entre les capitaux propres consolidés et les capitaux propres figurant dans les états financiers de la société mère : Capitaux propres – états financiers consolidés Différence dans l’amortissement du goodwill (nette d’impôts) Différence entre la provision pour dépréciation de 2003 et la reprise de 2004 Capitaux propres – états financiers de la société mère 214 691 406 (761) 586 _______ 691 231 ====== Rapprochement entre le résultat consolidé et le résultat figurant dans les états financiers de la société mère : Résultat net – états financiers consolidés Différence dans l’amortissement du goodwill (nette d’impôts) Résultat net – états financiers de la société mère 42 789 (761) ______ 42 028 ===== Le goodwill est amorti dans les états financiers consolidés sur la base des valeurs historiques figurant dans les états financiers combinés. Le goodwill figurant dans les états financiers de la société mère est considéré avoir été acquis en 2004 et est amorti de façon linéaire sur 20 ans. Note 13 : Provisions 13.1 Provision pour retraites et autres avantages du personnel Régimes de retraite aux Etats-Unis Depuis le 18 mai 2004, le personnel d’Axalto aux Etats-Unis bénéficie d’un plan d’épargne individualisé communément dénommé aux Etats-Unis « 401 k ». Aux termes de ce plan, l’employeur abonde un dollar pour chaque dollar déposé par l’employé, à concurrence d’un certain pourcentage de la rémunération éligible de la période. Les fonds de ce plan sont gérés par Fidelity. Selon la norme comptable SFAS 87, il s’agit d’un régime à cotisations définies ne donnant pas lieu à la constitution d’une provision au bilan. En 2003 et jusqu’à l’introduction en bourse, le personnel d’Axalto était couvert par différents régimes de retraite à prestations définies regroupés sous Schlumberger Technology Corporation, filiale entièrement détenue par Schlumberger. Schlumberger Technology Corporation fournit également certaines prestations de couverture médicale à des anciens employés ayant adhéré aux régimes de retraite aux Etats-Unis. Lors de la séparation d’avec Schlumberger, Schlumberger a conservé les engagements et les passifs associés aux régimes de retraite à prestations définies aux Etats-Unis. Schlumberger gérait de façon globale ses régimes d’avantages pour toutes ses activités ; en conséquence, les informations individuelles sur les sociétés n’étaient pas disponibles. La part d’Axalto dans les actifs et passifs des régimes de retraite de Schlumberger aux Etats-Unis n’est donc pas incluse dans le bilan combiné aux 31 décembre 2003. Le compte de résultat combiné de 2003 et le compte de résultat consolidé de 2004 comprennent cependant une affectation des coûts des régimes d’avantages réservés au personnel aux Etats-Unis. Ces coûts ont été affectés en fonction des effectifs en activité d’Axalto aux Etats-Unis pour chacune des périodes présentées. Axalto a comptabilisé une charge de retraite de respectivement $ 477 et de $ 1 429 au titre de ces régimes de retraite américains pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003. Régimes de retraites en dehors des Etats-Unis En dehors des Etats-Unis, Axalto dispose depuis son introduction en bourse de plusieurs régimes de retraite à cotisations définies qui couvrent la quasi-totalité des employés non couverts par des régimes obligatoires. Au Royaume-Uni en 2004, les employés d’Axalto sont restés couverts par les régimes à prestations ou à cotisations définies administrés par Schlumberger. Au 31 décembre 2003, des informations individuelles sur la société n’étaient pas disponibles ; en conséquence, le bilan combiné ne reflète pas la quote-part d’Axalto dans les actifs et passifs des régimes de retraite. Schlumberger conservera les engagements et les passifs se rapportant aux régimes de retraite britanniques à prestations définies jusqu’à la date à laquelle les employés d’Axalto au Royaume-Uni deviendront adhérents du régime de retraite britannique à cotisations définies d’Axalto, actuellement mis en place. Axalto a comptabilisé une charge de retraite au titre des régimes britanniques à prestations définies de respectivement $ 130 et $ 163 pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003. 215 En Allemagne, la Société a comptabilisé une charge de retraite d’un montant négligeable pour l’exercice clos le 31 décembre 2003. Pour l’exercice clos le 31 décembre 2004, la charge de retraite comptabilisée au compte de résultat s’est élevée à $ 95 et le passif inscrit au bilan à $ 397. En France, parallèlement au système de la sécurité sociale et autres régimes obligatoires de retraite, Axalto offre à ses salariés les avantages suivants : - Une indemnité forfaitaire prévue par la loi et la convention collective applicable à son secteur d’activité lors du départ en retraite. Le montant de cette indemnité est calculé en fonction de l’ancienneté des employés. Le versement est effectué à condition que l’employé reste au service de la Société au moment de son départ en retraite. - Des médailles du travail : après 20, 30 et 40 ans d’ancienneté, les employés reçoivent une somme forfaitaire. Les principales caractéristiques de ces avantages sont les suivantes : - Les charges se rapportant à ces avantages comptabilisées au compte de résultat s’élevaient à respectivement $ 2 238 et $ 1 320 pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003. - L’engagement au titre des prestations projetées, calculé par des actuaires indépendants, s’est élevé à $ 16 085 pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 et à $ 13 506 pour l’exercice clos le 31 décembre 2003. Les hypothèses utilisées pour le calcul de l’engagement au titre des prestations projetées de 2004 sont les suivantes : taux d’inflation de 2 %, taux d’actualisation de 4,75 % en 2004 (contre 5 % en 2003) et progression des salaires de 3 % pour les cadres et de 2,75 % pour les non-cadres. - Le passif inscrit au bilan au titre de ces avantages s’élevait à respectivement $ 14,6 millions et $ 10,8 millions pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003. - - Les versements projetés au titre des prestations pour la période 2005 - 2009 devraient s’élever en moyenne à $ 1,1 million par an. Les versements projetés au titre des prestations pour la période 2010 - 2014 devraient totaliser $ 1,4 million. Les variations de la provision sont détaillées ci-après : Solde au 1er janvier 2004 Coût des services Coût des services passés Coût financier Amortissement des écarts actuariels Différences de conversion Solde au 31 décembre 2004 11 175 1 143 421 790 385 1 099 15 013 13.2 Autres provisions Variations des autres provisions en 2004 : Coûts environnementaux 3 840 857 1 141 ______ _____ 4 981 857 ===== ==== Garanties er Solde au 1 janvier 2004 Variations nettes de l’exercice Solde au 31 décembre 2004 Autres 11 629 (3 257) _____ 8 372 ==== Total 16 326 (2 116) _____ 14 210 ===== La colonne « Autres », d’un montant total de $ 8 372 au 31 décembre 2004, concerne principalement des pertes anticipées sur des contrats, des pénalités de retard de livraison et des litiges. 216 Note 14 : Emprunts En 2004, Axalto a contracté un emprunt syndiqué auprès de banques commerciales importantes. Cette ligne de crédit garantie, d’un montant total de $ 150 millions pouvant être tirées par les filiales entièrement détenues par Axalto Holding N.V., comporte trois facilités de $ 50 millions chacune : - une facilité de crédit renouvelable à un an ; - une facilité de crédit renouvelable à deux ans ; et - des cautionnements et garanties à trois ans Le 31 décembre 2004, US$ 28 888 avaient été tirés sur la facilité de crédit à deux ans, ce qui représente la contrevaleur de GB£ 3 millions au taux de 5,26 % et de € 17 millions au taux de 2,55 %. Cette rubrique comprend par ailleurs la fraction à long terme d’un contrat de location-financement se rapportant à une installation de production, d’un montant de US$ 1 361. La Note 36.5 donne de plus amples informations sur les garanties données au titre de l’emprunt syndiqué. Note 15 : Autres passifs non courants Les autres passifs non courants sont détaillés ci-après: 2003 Fraction à long terme d’un contrat de location-financement conclu avec un client Subventions Provision pour remise en état Provision pour rénovation Autres passifs 2004 8 391 436 8 827 3 711 970 708 551 327 6 267 2003 51 502 36 644 6 836 16 419 2 459 113 860 2004 70 405 50 700 11 112 33 812 7 627 173 656 Voir la Note 5 sur les contrats de location-financement. Note16 : Dettes liées au personnel et autres dettes Les dettes liées au personnel et autres dettes sont analysées ci-dessous : Salaires, congés payés et avantages sociaux Charges à payer TVA à payer Produits constatés d’avance Autres L’augmentation des « Salaires, congés payés et avantages sociaux » provient principalement de l’augmentation des provisions constituées au titre des programmes de primes d’intéressement réservés aux membres de la direction ($ 7,1 millions) et des plans d’intéressement dans plusieurs pays où Axalto exerce ses activités ($ 2,6 millions). Ces augmentations résultent de l’accroissement de la rentabilité en 2004. Les « Charges à payer » comprennent les commissions de vente versées à des tiers, qui ont augmenté proportionnellement à la croissance de nos activités. 217 Sur la hausse des « Produits constatés d’avance », $ 9 956 sont imputables au report de revenus se rapportant à certains contrats de l’activité Terminaux de Paiement, et le reliquat est attribuable à une augmentation des produits différés dans le segment des Cartes. Note 17 : Transactions avec les parties liées Bien que Schlumberger ait cédé le reliquat de sa participation de 12,5 % dans Axalto le 17 septembre 2004, Schlumberger doit être considéré comme une partie liée pour ce qui concerne les transactions réalisées en 2004. Les soldes résiduels des montants à payer et à recevoir des parties liées inclus dans le bilan combiné de 2003 représentent des montants correspondant à des transactions commerciales réalisées par Axalto avec d’autres entités de Schlumberger, ainsi qu’à la refacturation de certains services de support. Ces montants ont été réglés ou recouvrés. Le chiffre d’affaires, le coût des ventes, les montants à payer et à recevoir se rapportant aux transactions réalisées avec des entités de Schlumberger sont analysés ci-après : Chiffre d’affaires Coût des ventes Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 6 909 2 780 4 341 1 398 Montants à recevoir Montant à payer Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 12 666 1 895 10 263 146 Note 18 : Plans de rémunération en actions Axalto a mis en place un plan de rémunération en actions dénommé « Global Equity Incentive Plan » (« GEIP ») au profit des membres de son personnel. Ce plan a été approuvé par les assemblées générales des actionnaires du 18 mars 2004 et du 21 avril 2004. Aux termes du GEIP, la Société peut attribuer aux membres du personnel, sur la durée du plan (qui prend fin le 21 avril 2014), le droit d’acquérir 7 millions d’actions ordinaires d’Axalto Holding N.V. Lors de la réunion du 2 avril 2004, le Conseil d’Administration d’Axalto Holding N.V. a approuvé les principaux termes et conditions des attributions d’options réalisées dans le cadre de ce plan en 2004. Au 31 décembre 2003, Axalto n’avait pas mis en place de plan d’options sur actions propre à ses activités. Les membres du personnel d’Axalto faisaient partie du Groupe Schlumberger Limited, et certains employés adhéraient au plan d’options sur actions et au plan d’options d’achat d’actions de Schlumberger. A l’issue de l’introduction en bourse d’Axalto, les membres du personnel de la Société ne peuvent plus participer au plan d’options sur actions de Schlumberger et leurs droits acquis dans le cadre de ce plan ont été liquidés conformément aux dispositions applicables aux employés quittant la société. Plans d’options sur actions Aux termes du GEIP 2004, il a été décidé d’autoriser l’attribution de 3 300 000 options permettant d’acheter des actions ordinaires à un prix égal au prix d’offre initial réservé aux investisseurs, soit € 14,80 par action. Le 18 mai 2004, 3 198 000 options ont été octroyées. Les conditions d’acquisition des droits varient en fonction des territoires dans lesquels travaillent les bénéficiaires, les droits pouvant être acquis par tranche de 25 % par an sur 4 ans, ou être intégralement acquis à l’issue d’une période de 4 ans. Aucune option n’était exerçable à la clôture. En 2004, les hypothèses suivantes ont été utilisées pour les attributions d’options : dividende de 0, volatilité anticipée de 25 %, taux d’intérêt sans risque de 2,9 % et durée de vie anticipée de l’option de 4,11 ans. 218 Plan d’épargne en actions Au cours de la période s’échelonnant du 4 au 14 mai 2004, il a été proposé aux membres du personnel d’Axalto de souscrire à une augmentation de capital qui leur était réservée en achetant des actions Axalto à un prix inférieur de 15 % au prix d’offre initial, dans la limite de € 20 000 par employé. 445 668 nouvelles actions ordinaires d’Axalto ont été créées et acquises par les membres du personnel, au prix unitaire de € 12,58. En 2003, dans le cadre du plan d’achat d’actions de Schlumberger, Schlumberger a été autorisé à émettre jusqu’à 22 012 245 actions ordinaires au profit des membres de son personnel. Aux termes de ce plan, les employés peuvent épargner jusqu’à 10 % de leur salaire annuel en vue d’acquérir des actions ordinaires Schlumberger. Le prix d’achat de l’action représente 85 % de son cours le plus bas au début ou à l’issue de la période couverte par le plan. En 2003, Schlumberger a vendu 47 739 actions aux membres du personnel d’Axalto. La charge de rémunération afférente à ce plan a été calculée à hauteur de la juste valeur des droits acquis par les membres du personnel, qui ont été évalués à l’aide du modèle de Black-Scholes sur la base des hypothèses suivantes pour l’exercice 2003 : dividende de $ 0,75, durée de vie anticipée d’un an, volatilité anticipée de 28 % et taux d’intérêt sans risque de 0,75 %. La juste valeur moyenne pondérée des droits octroyés en 2003 s’élevait à $ 7 910. Note 19 : Provisions pour restructuration et dépréciation Provision pour restructuration Les charges de restructuration sont affectées à la ligne concernée du compte de résultat combiné sur la base des fonctions ou des postes supprimés et de la nature des actifs dépréciés ou mis au rebut. En 2003, $ 1 135 de la provision pour restructuration comptabilisée au 31 décembre 2002 étaient utilisés. Le solde, soit $ 2 890, a été crédité aux lignes correspondantes du compte de résultat combiné. En 2003, un plan d’amélioration constante de la performance opérationnelle a été mis en place, ce qui a occasionné la comptabilisation de coûts et d’indemnités de licenciement de $ 2 077 et d’une provision avant impôts de $ 1 505. Cette provision se rapportait à des indemnités de licenciement anticipé de 8 salariés du segment Cartes et de 5 salariés du segment Terminaux de Paiement début 2004. L’impact total du plan sur la période s’est traduit par une charge nette de $ 692, dont $ 617 ont été comptabilisés dans le coût des ventes, $ 705 dans les frais commerciaux et $ 387 dans les frais généraux et administratifs ; cette charge a été partiellement compensée par des produits de $ 1 107 sur la ligne frais de recherche et développement provenant principalement d’une reprise de provision comptabilisée au 31 décembre 2002. En outre, dans le cadre de la cession de l’activité de fabrication de Terminaux de Paiement, Axalto a comptabilisé une provision pour dépréciation des stocks de $ 1 289 correspondant à des stocks non repris par l’acquéreur. En 2004, Axalto a utilisé l’intégralité des provisions constituées. Dans le cadre du plan d’amélioration constante de la performance opérationnelle, Axalto a comptabilisé des frais de licenciement de $ 1 744 ainsi qu’une provision avant impôts de $ 1 797. Cette provision se rapporte à des indemnités de licenciement anticipées devant être versées début 2005. L’impact total de la restructuration sur la période s’est traduit par une charge nette de $ 3 541, dont $720 ont été comptabilisés dans le coût des ventes, $ 494 dans les frais d’études et de recherche, $ 1 822 dans les frais commerciaux, et $ 505 dans les frais généraux et administratifs. Provision pour dépréciation Au quatrième trimestre 2004, à l’issue du test annuel de dépréciation, Axalto a comptabilisé dans le coût des ventes une dépréciation de $ 2 758 sur les technologies CP8 stratégiques et existantes, toutes dans le secteur des services financiers, afin de refléter l’estimation la plus juste de la direction de la juste valeur des immobilisations incorporelles. Cette dépréciation s’est imposée après le recul des ventes de produits basés sur ces technologies CP8 stratégiques et existantes, qui sont progressivement remplacées par des technologies plus récentes (voir la Note 4). 219 Note 20 : Résultat opérationnel Le résultat opérationnel comprend les charges suivantes : 20.1 Salaires, charges sociales et effectifs Salaires Charges sociales, y compris les retraites Décote sur l’augmentation de capital réservée aux membres du personnel d’Axalto Total Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 150 014 177 611 61 769 71 392 1 214 211 783 250 217 Effectifs : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 4 297 4 666 159 131 17 26 4 472 4 823 Cartes Terminaux de Paiement Siège social Total Au 31 décembre 2004, moins de 100 personnes étaient employées par le Groupe aux Pays-Bas. 20.2 Dotation aux amortissements et aux provisions Amortissement des immobilisations corporelles Amortissement des immobilisations incorporelles autres que le goodwill Provision pour dépréciation Total Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 31 915 35 310 5 406 6 846 2 758 37 321 44 914 Note 21 : Produits (charges) d’intérêts, net Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 258 2 194 (5 567) (1 903) (5 309) 291 Produits d’intérêts Charges d’intérêts Total, net En 2003, Axalto a été inclus dans la structure de Schlumberger et les résultats financiers reflétaient la politique de financement de Schlumberger. Note 22 : Autres produits, net Résolution d’un litige Décote sur l’augmentation de capital réservée aux membres du personnel d’Axalto Autres Total 220 Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 3 238 (1 213) 1 250 797 1 250 2 822 Note 23 : Impôts sur le résultat Le résultat avant impôt soumis à l’impôt sur le résultat aux Pays-Bas et à l’étranger pour chacun des deux exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003 est analysé ci-dessous : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 (2 383) 33 893 72 018 33 893 69 635 Pays-Bas Autres pays Total La provision pour impôts sur le résultat pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003 comprend les économies / (charges) suivantes : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Impôt courant : Pays-Bas Autres pays Impôts différés: Pays-Bas Autres pays Total des économies / (charges) d’impôts (8 787) (8 787) (76) (19 362) (19 438) 1 877 1 877 (6 910) (5 506) (5 506) (24 944) Le tableau ci-dessous présente un rapprochement entre le taux d’imposition aux Pays-Bas et le taux d’imposition effectif : Exercice clos le 31 décembre 2003 $ Impôts sur le résultat aux Pays-Bas Impact des activités à l’étranger et permanentes Variation de la provision pour dépréciation 2004 % $ % (11 693) 34.5 (24 024) 34.5 4 135 648 (6 910) (12.20) (1.91) 20.39 (9 423) 8 503 (24 944) 13.53 (12.21) 35.82 différences Note 24 : Résultat par action Exercice clos le 31 décembre 2004 Résultat par action (en dollars US) 1,06 ----- ______ Nombre moyen d’actions en circulation (en milliers) 40 295 --------402 _____ 42 789 40 697 1,05 Résultat net De base Effet dilutif des options Dilué 42 789 -------- _____ La société présente le résultat par action de base et dilué. Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation durant la période. 221 Le résultat dilué par action est calculé selon la méthode dite « Treasury Stock » , c’est-à-dire en divisant le résultat net de la période par le nombre moyen d’actions ordinaires sur la période après dilution ; ce nombre moyen d’actions est obtenu en supposantque toutes les options de souscription d’actions qui sont dans la monnaie ont été exercées en début de période et que les produits sont utilisés par Axalto pour racheter des actions au prix moyen du marché de la période. Aux fins de la détermination du nombre moyen d’actions en circulation en 2004, il a été considéré que toutes les augmentations de capital d’Axalto Holding NV (excepté celles réservées aux membres du personnel d’Axalto, prenant effet le 9 juin 2004, à l’issue de l’introduction en bourse) avaient eu lieu le 1er janvier 2004. Le Groupe Axalto, qui exerce ses activités en tant que tel depuis seulement 2004, n’a pas présenté de résultats par action comparatifs. Note 25 : Instruments financiers Axalto ayant une activité internationale, la Société est soumise aux effets des fluctuations de change. Axalto a pour objectif de diminuer l’impact des variations de change sur ses bénéfices et ses flux de trésorerie. Axalto conclut des contrats d’options et des contrats à terme afin de protéger la valeur d’un certain pourcentage de ses coûts en devises prévus mais qui ne font pas l’objet d’un engagement ferme, sur des périodes ne dépassant généralement pas 18 mois. Les gains et pertes sur ces contrats compensent les gains et pertes afférents à la transaction prévue. Ces couvertures portent essentiellement sur des coûts libellés en euros. Les gains et pertes sur ces contrats sont initialement comptabilisés dans les « Autres éléments du résultat global » dans les capitaux propres, et reclassés en résultat de la période dans le coût des ventes lorsque le coût des ventes (au titre des ventes à des tiers) est comptabilisé, compensant ainsi les variations de valeur des coûts en devises. Au 31 décembre 2004, les gains réalisés ou latents différés avant impôts s’élevaient à $ 7,8 millions et étaient comptabilisés dans les « Autres éléments du résultat global ». La société anticipe de les créditer au coût des ventes sur les 12 prochains mois. L’impact de ces activités de couverture de flux de trésorerie sur le résultat opérationnel de 2004 s’est traduit par un gain net de $ 2,2 millions, crédité au coût des ventes. Juste valeur des instruments financiers Au 31 décembre 2004, les instruments financiers d’Axalto comprenaient de la trésorerie, des équivalents de trésorerie, des placements, des créances clients, des dettes fournisseurs, des emprunts et des contrats de gestion du risque de change. Au 31 décembre 2004, les justes valeurs de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, des créances clients, des dettes fournisseurs, des charges à payer, des placements et des emprunts avoisinaient leurs valeurs comptables en raison du caractère court terme de ces instruments. La juste valeur des autres instruments financiers, dont la valeur comptable est détaillée ci-après, est déterminée sur la base des cours de marché cotés d’instruments identiques ou similaires : 31 décembre 2004 Valeur comptable Juste valeur 222 222 6 883 6 883 _____ _____ 7 105 7 105 ====== ===== Contrats de gestion du risque de change Contrats de change à terme Options de change à terme Concentration du risque de crédit Au 31 décembre 2004, Axalto avait conclu des contrats de gestion du risque de change auprès de trois banques importantes. Au 31 décembre 2004, les créances clients et les placements d’Axalto ne sont pas soumis à une concentration importante du risque de crédit du fait de l’important éventail des clients et des marchés sur lesquels les produits 222 d’Axalto sont commercialisés, de leur distribution dans de nombreuses régions géographiques et de la diversification des instruments et des émetteurs auxquels Axalto a recours. Note 26 : Contrats de location Les engagements de location minimums dans le cadre de contrats de location simple non résiliables, qui concernent principalement des biens immobiliers et des locaux administratifs, en vigueur au 31 décembre 2004 sont détaillé cidessous : 2005 : 2006 : 2007 : 2008 : 2009 : 2010 et au-delà : 12 780 8 944 4 634 1 789 1 277 4 402 Au total, les loyers au titre des contrats de location simple s’élevaient à $ 13 274 en 2004 et à $ 9 736 en 2003. Note 27 : Engagements et actifs et passifs éventuels Axalto détient une participation de 51 % dans SAIT, une joint venture chinoise. Les états financiers de cette société ont été consolidés dans ceux d’Axalto. En 2003, Schlumberger et le partenaire de la joint venture ont modifié les statuts de la société et ont convenu des dispositions suivantes : - Axalto garantit que le bénéfice de SAIT ne sera pas inférieur à 30 millions de renminbis (environ $ 3,6 millions) en 2002 et à 25 millions de renminbis (environ $ 3 millions) pour chacun des exercices suivants jusqu’en 2006 compris - En échange, Axalto bénéficie du contrôle de SAIT, et l'exercera jusqu’au 31 décembre 2006. Les engagements de retraite sont détaillés dans la Note 13.1, ceux concernant les instruments financiers dans la Note 25, et ceux concernant les engagements de location dans la Note 26. Dans le cadre habituel de ses activités, Axalto est partie à différentes actions en justice et réclamations. Au 31 décembre 2004, aucun litige susceptible d’avoir un impact significatif sur les activités, la situation financière, les résultats opérationnels ou les flux de trésorerie de la Société n’était en cours. Aux termes du Contrat de Séparation conclu le 19 mars 2004, Schlumberger et Axalto ont convenu de transférer l’intégralité des activités Cartes et Terminaux de Paiement du Groupe Schlumberger à Axalto ou une de ses filiales. Ces engagements restent en vigueur pour les contrats, les actifs ou les passifs entrant dans le périmètre des activités d’Axalto qui n'ont pas été transférés à la date de la Séparation. Ils s’appliquent également aux contrats, aux actifs et aux passifs entrant dans le champ des activités de Schlumberger, qui n’ont pas été transférés à cette même date. Jusqu’à la date de transfert de ces contrats, actifs ou passifs à Axalto ou, le cas échéant, à Schlumberger, ou dans l’hypothèse où ils ne pourraient ou ne seraient pas transférés tel que convenu par les parties, Schlumberger et Axalto se sont engagés à coopérer et à exécuter les contrats ou à gérer les actifs et passifs au nom et pour le compte de l’autre partie, conformément à ses instructions, partie qui recevra tous les bénéfices et assumera toutes les pertes (y compris tous les impôts normalement exigibles autres que ceux afférents à un redressement fiscal, qui sont couverts par des dispositions d’indemnisation) découlant de ces contrats, de ces actifs et de ces passifs. Les activités, les actifs et passifs se rapportant aux activités de Schlumberger couverts par les dispositions du Contrat de Séparation ne sont pas présentés dans les états financiers ci-annexés d’Axalto. 223 Au 31 décembre 2004, le reliquat des actifs et des passifs appartenant à Schlumberger était un actif net de $ 15,0 millions. Note 28 : Information sectorielle Les activités d’Axalto sont réparties en deux secteurs : les Cartes et les Terminaux de Paiement. Le secteur des Cartes est structuré autour de quatre lignes de produits : Téléphonie mobile, Services financiers, Secteur public, accès aux réseaux et divers, et enfin Cartes téléphoniques prépayées. Les deux segments ont été déterminés en fonction des périmètres définis par la direction d’Axalto pour l’évaluation des performances opérationnelles et des décisions d’affectation des ressources. Afin de gérer les quatre lignes de produits du secteur Cartes, la direction s’appuie sur le système de reporting financier interne, qui fournit le chiffre d’affaires et la marge brute de chaque ligne de produit. Les méthodes comptables appliquées à ces secteurs et à ces lignes de produits sont les mêmes que celles appliquées dans les états financiers combinés et consolidés. Les tableaux ci-après présentent le chiffre d’affaires, la marge brute, les charges opérationnelles et les charges d’intérêts par secteur, et fournit un rapprochement des totaux présentés pour chacun des deux secteurs avec les montants consolidés : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Chiffre d’affaires Cartes Téléphonie mobile Services financiers Secteur public, accès aux réseaux et divers (1) Cartes téléphoniques prépayées Total des cartes Terminaux de paiement Total du chiffre d’affaires 443 987 160 266 62 525 49 859 716 637 51 025 767 662 548 799 196 195 98 425 39 663 883 082 77 345 960 427 (1) Comprend les redevances des licences de biens de propriété intellectuelle Marge brute Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Cartes Téléphonie mobile Services financiers Secteur public, accès aux réseaux et divers (1) Cartes téléphoniques prépayées Amortissement du goodwill Total des cartes Terminaux de paiement Total de la marge brute 160 818 26 545 30 047 9 395 226 805 11 410 238 215 (1) Comprend la marge brute des licences de biens de propriété intellectuelle 224 214 354 42 108 37 800 3 057 (14 143) 283 176 18 081 301 257 Le coût des ventes inclut des charges de restructuration et de dépréciation détaillées ci-après : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Cartes Charges de restructuration Charges de dépréciation Téléphonie mobile (268) (268) (463) (463) Charges de restructuration Charges de dépréciation Services financiers (174) (174) (164) (2 758) (2 922) (43) (43) (60) (60) - (47) (47) (485) (3 492) (1 421) (1 421) 14 14 (1 906) (1 906) (720) (2 758) (3 478) Charges de restructuration Charges de dépréciation Secteur public, accès aux réseaux et divers Charges de restructuration Charges de dépréciation Cartes téléphoniques prépayées Total des Cartes Terminaux de Paiement Charges de restructuration (1) Charges de dépréciation Total des Terminaux de Paiement Total Axalto Charges de restructuration Charges de dépréciation (1) comprend en 2003 $ 1 289 au titre de la dépréciation de stocks se rapportant à la cession de l’usine de fabrication de Terminaux de Paiement réalisée durant l’année. En 2004, le coût des ventes comprend également $ 2,8 millions au titre de la dépréciation de la valeur comptable d’un site industriel, ainsi que mentionné dans la Note 5. Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Charges opérationnelles Cartes Terminaux de Paiement Total des charges opérationnelles 171 778 18 546 190 324 212 650 16 370 229 020 Pour les exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003, les charges de restructuration incluses dans les charges opérationnelles s’élevaient à respectivement $ 2 821 et $ 75. Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Charge d’intérêts, net Cartes Terminaux de Paiement Total de la charge d’intérêts, net (4 700) (609) (5 309) 225 1 045 (754) 291 Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Cartes Terminaux de Paiement Total de la quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence 422 422 (1 214) (1 214) Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Résultat avant impôts Cartes Terminaux de Paiement Total du résultat avant impôts 41 638 (7 745) 33 893 69 187 448 69 635 Informations sectorielles complémentaires Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Total de l’actif Cartes Terminaux de Paiement Total de l’actif 809 875 36 507 846 382 1 057 755 41 940 1 099 695 Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Total du passif Cartes Terminaux de Paiement Total du passif 267 243 28 050 295 293 365 161 36 069 401 230 Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Dotation aux amortissements et aux provisions (autres que le goodwill) Cartes Terminaux de Paiement Total de la dotation aux amortissements et aux provisions 36 516 805 37 321 42 947 1 967 44 914 Informations par secteur géographique Le tableau ci-dessous présente le chiffre d’affaires attribué aux secteurs géographiques en fonction de l’implantation des clients : Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Chiffre d’affaires Amérique du Nord et du Sud Europe, Moyen-Orient et Afrique Asie Pacifique Total du chiffre d’affaires 145 326 402 746 219 590 767 662 226 187 238 535 885 237 304 960 427 Exercice clos le 31 décembre 2003 2004 Immobilisations Amérique du Nord et du Sud Europe, Moyen-Orient et Afrique Asie Pacifique Total des immobilisations 37 621 398 582 11 337 447 540 48 044 422 431 13 000 483 475 Clients importants (en pourcentage du chiffre d’affaires) Au cours de chacun des exercices clos les 31 décembre 2004 et 2003, aucun client ne représentait à lui seul plus de 10 % du chiffre d’affaires total. 20.2.2.6. Comptes sociaux - Bilan au 31 décembre 2004 (avant affectation proposée du résultat) (en milliers de dollars US) Actif Immobilisations Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles 31 décembre 2003* Notes 30 31 Immobilisations financières Participations dans les filiales Prêts consentis à des filiales Total des immobilisations financières 32 USD 31 décembre 2004 USD USD USD 4 351 - 273 241 213 16 384 156 354 052 21 358 16 540 375 410 Total des immobilisations 20 891 Actif courant Créances dues par les filiales Charges constatées d’avance Disponibilités et placements à court terme Total de l’actif courant Total de l’actif 648 864 - 637 13 21 58 755 21 59 405 20 912 708 269 * Retraité à des fins comparatives. Veuillez vous référer à la Note 1.1, « Changements de principes comptables » ci-après. 227 (en milliers de dollars US) 31 décembre 2003* Note USD 31 décembre 2004 USD USD USD Passif et capitaux propres Capitaux propres Capital émis et libéré Prime d’émission Réserves légales et statutaires Différences de conversion Autres éléments du résultat global Autres réserves Résultat de l’exercice 33 22 12 500 (99) (10 791) Total des capitaux propres Passif courant Prêt consenti par l’actionnaire Dettes envers les filiales Dettes envers une partie liée Dettes fiscales et sociales Autres passifs Provisions 55 089 553 001 36 004 5 998 (889) 42 028 1 632 34 35 19 178 24 78 - 691 231 612 15 027 145 265 989 Total du passif courant 19 280 17 038 Total du passif et des capitaux propres 20 912 708 269 * Retraité à des fins comparatives. 20.2.2.7. Compte de résultat pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 (en milliers de dollars US) Note Résultat après impôts Amortissement du goodwill Variation de juste valeur d’un investissement Résultat des filiales Résultat net 20.2.2.8. 30 32 2003 2004 USD USD (790) (10 001) (10 791) (1 271) (14 381) 57 680 42 028 Notes aux comptes sociaux pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 Note 1 : Généralités 1.1 Changement de principes comptables En 2004, Axalto Holding N.V. est devenue une holding à part entière d’un groupe international coté au Premier Marché d’Euronext Paris S.A. En conséquence, Axalto Holding N.V. est une société pleinement internationale et anticipe de recevoir un flux important de dividendes en dollars des Etats-Unis de ses filiales ; par ailleurs, la plupart des prêts que la Société consentirait à ses filiales pour soutenir leur développement seront libellés en dollars des Etats-Unis. Aussi les produits d’intérêts seront-ils principalement libellés en dollars des Etats-Unis. Du fait de cette situation, Axalto Holding N.V. a changé sa monnaie fonctionnelle, qui était l’euro, pour adopter le dollar des Etats-Unis à compter du 1er janvier 2004. Tous les soldes d’ouverture au 1er janvier 2004 des actifs, des passifs et des éléments de capitaux propres du bilan au 31 décembre 2003 ont été convertis en dollars des Etats-Unis au taux de change de US$ 1 = € 0,80. 228 Jusqu’au 31 décembre 2003, les immobilisations financières étaient évaluées selon la méthode du coût historique, ce qui était justifié par le fait que la société était alors une holding intermédiaire. La société étant devenue en 2004 une holding à part entière, il a été décidé pour des raisons de clarté, qu’à compter du 1er janvier 2004, les immobilisations financières seraient évaluées à la valeur de leur actif net majorée du goodwill, et amorties sur une période de 20 ans à compter du 1er janvier 2004. L’impact de ce changement est reflété à la section « Ajustements liés à la nouvelle présentation » du rapprochement des capitaux propres. Les états financiers de 2003 ont été retraités afin d’en améliorer la comparabilité. 1.2 Consolidation Les états financiers d’Axalto Holding N.V., la société mère, sont inclus dans les états financiers du Groupe Axalto. 1.3 Principes d’évaluation et détermination du résultat Sauf indication contraire, les méthodes comptables utilisées pour les comptes sociaux sont identiques à celles utilisées pour la préparation des états financiers consolidés du groupe, qui sont présentées dans les notes aux états financiers consolidés. Note 2 : Immobilisations incorporelles Goodwill Coût historique 1er janvier 2004 Acquisitions 4 351 283 271 31 décembre 2004 287 622 Montant cumulé des amortissements 1er janvier 2004 Dotation de l’exercice (14 381) 31 décembre 2004 (14 381) Valeur nette comptable au 31 décembre 2004 273 241 229 Note 3 : Immobilisations corporelles 1er janvier 2004 Valeur comptable Autres immobilisations Total USD USD - - 227 (15) 227 (15) 213 213 31 décembre 2004 Coûts d’acquisition ou de production Montant cumulé des amortissements 227 (15) 227 (15) Valeur comptable 213 213 Variations de 2004 Acquisitions Amortissements Taux d’amortissement 20 % - 33 % Les autres immobilisations sont comptabilisées à leur coût d’achat et amorties selon la méthode linéaire sur leur durée d’utilité estimée. Les actifs comprennent pour l’essentiel des fournitures et des équipements de bureau amortis sur des périodes de 3 à 5 ans. Note 4 : Immobilisations financières Participations Dettes dues dans les par les filiales filiales USD USD Total USD er 1 janvier 2004 Valeur comptable 16 384 156 16 540 Variations de 2004 Acquisitions Augmentations de capital des filiales Apport de l’actionnaire Cessions Ecarts de conversion Valeur de marché des couvertures de flux de trésorerie Tirage sur une facilité de crédit Remboursement d’un emprunt Résultat des filiales Dividendes reçus des filiales 2 137 3 000 267 331 (5 080) 40 490 0 0 0 0 425 2 137 3 000 267 331 (5 080) 40 915 5 998 0 0 57 680 (33 888) 0 106 405 (85 628) 0 0 5 998 106 405 (85 628) 57 680 (33 888) 31 décembre 2004 Valeur comptable 354 052 21 358 375 410 230 Prêts consentis à des filiales Au 31 décembre 2004, les prêts consentis à des filiales permettaient principalement de financer les filiales indienne et mexicaine. Le 2 avril 2004, la société a consenti à sa filiale indienne deux prêts porteurs d’intérêts libellés en dollars des EtatsUnis à des conditions normales de marché. Le premier prêt, dont les tirages sont plafonnés à US$ 3 millions, a une échéance de trois ans. Au 31 décembre 2004, US$ 2,5 millions avaient été tirés sur ce prêt. Le second prêt, d’un montant maximum de US$ 8 millions, arrive à échéance dans 42 mois et avait été tiré à concurrence de US$ 7,3 millions à la date de clôture. Le 1er mai 2004, la Société a consenti à sa filiale mexicaine un prêt porteur d’intérêts libellé en dollars des EtatsUnis dans des conditions normales de marché. Le prêt, dont les tirages sont plafonnés à US$ 17 millions, est remboursable dans un an et avait été tiré à hauteur de US$ 11,5 millions à la clôture. Note 5 : Capitaux propres 31 décembre 2003 Capital émis et libéré Primes d’émission 22 12 500 Différences de change Affectation du résultat Transformation de B.V. en N.V. Augmentation de capital en numéraire souscrite par Schlumberger B.V. Augmentation de capital réservée aux membres du personnel Augmentation de capital en rémunération des apports Ecart de conversion sur le compte de capital Ecart de conversion sur les filiales Ajustement des couvertures de flux de trésorerie à leur valeur de marché Ajustements pour se conformer à la nouvelle présentation Résultat de l’exercice 31 décembre 2004 34 Autres réserves Autres éléments du résultat global Résultat de l’exercice Total (99) (10 791) 1 632 (10 791) 10 791 0 (34) 0 56 306 56 306 547 7 546 8 093 50 000 476 683 526 683 4 486 (4 486) 0 40 490 40 490 5 998 5 998 10 001 55 089 553 001 36 004 (889) 5 998 42 028 10 001 42 028 42 028 691 231 Capital social Au 31 décembre 2004, le capital social autorisé de la Société s’élève à € 150 millions et consiste en 150 millions d’actions ordinaires, chacune d’une valeur nominale de € 1. 231 Le capital social émis et libéré s’élève à € 40 490 668 et comprend 40 490 668 actions ordinaires, chacune d’une valeur nominale de € 1. A la date de clôture, des différences de conversion de US$ 4 486 étaient comptabilisées dans les « Différences de change » sur la base d’un taux de change de US$ 1 = €0,735. Le 6 février 2004, l’assemblée générale des actionnaires d’Axalto Holding B.V. a décidé de transformer la Société en société faisant appel public à l’épargne et de modifier les statuts. Cette résolution prévoyait une augmentation du capital social autorisé de la Société. La Société a émis 27 000 actions d’une valeur nominale de € 1 au profit du souscripteur, Schlumberger B.V., à un prix d’émission sans décote intégralement imputé à la prime d’émission de la Société pour un montant de € 27 000, représentant la contre-valeur de US$ 33 750. Le 17 février 2004, la Société a formalisé cette décision par acte notarié portant sur la conversion et la modification des Statuts en vertu duquel Axalto Holding B.V a modifié sa raison sociale pour adopter celle d’Axalto Holding N.V. avec un changement du siège social de La Haye à Amsterdam. Le 25 février 2004, la Société a émis 40 millions d’actions entièrement libérées d’une valeur nominale de € 1, soit une valeur nominale de US$ 50 millions pour l’actionnaire. Le 21 avril 2004, l’actionnaire a approuvé le Plan d’options d’achat d’actions ayant donné lieu à l’émission de 445 668 actions entièrement libérées, chacune d’une valeur nominale de € 1. Les actions ont été émises au prix d’émission lors de l’introduction en bourse, soit € 14,80, moins une décote de 15 %, ce qui représente € 12,58 par action. La décote de US$ 1,2 million a été traitée comme une charge de rémunération dans le compte de résultat d’Axalto Holding N.V. Prime d’émission La prime d’émission de US$ 553 001 représente les apports supplémentaires réalisés par l’actionnaire. Le 4 mai 2004, l’actionnaire Schlumberger B.V. a apporté, antérieurement à l’introduction en bourse et en vertu du Contrat de Séparation, une prime d’émission en numéraire de US$ 56,3 millions. Environ deux-tiers de la prime d’émission sont considérés comme du capital entièrement libéré d’un point de vue fiscal. Dans le cadre du plan d’options de souscription d'actions d’Axalto, des options de souscription d'actions ont été attribuées le 17 mai 2004. Les conditions d’acquisition des droits varient en fonction des territoires dans lesquels travaillent les bénéficiaires (voir la Note 18). Certaines de ces options seront par conséquent acquises le 18 mai 2005. Le plan de rachat d’actions est en voie d’être finalisé. Note 6 : Prêt consenti par l’actionnaire Au 31 décembre 2003, le montant de US$ 19 178 comptabilisé en passif courant était constitué d’un prêt consenti par Schlumberger B.V. venant à échéance le 27 décembre 2004. Ce prêt, ainsi que les intérêts courus, a été remboursé le 4 mai, avant l’introduction en bourse. Note 7 : Dette envers une partie liée La rubrique « Dette envers une partie liée » correspond au montant à payer à Schlumberger en vertu du contrat de Séparation, ainsi que détaillé dans la Note 27 des notes aux états financiers consolidés, « Engagements et actifs et passifs éventuels ». Note 8 : Informations complémentaires 8.1 Effectifs En 2004, les effectifs moyens de la Société étaient de 0,3 (2003 : 0). 232 8.2 Rémunération des administrateurs (montant en euros) John de Wit Olivier Piou Maarten Scholten Robert Singer Michel Soublin Willem Stolwijk Arthur Van der Poel Président Directeur Général Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Total Rémunérati on au titre des fonctions d’administrateur 45 000 35 000 35 000 35 000 35 000 35 000 220 000 Rémunération supplémentaire 32 500 32 500 Comités 5 000 5 000 5 000 5 000 5 000 25 000 Total 82 500 35 000 40 000 40 000 40 000 40 000 277 500 Quote-part du montant réellement comptabilisé 75 779 26 202 35 410 31 475 29 611 31 352 229 829 Le Directeur Général bénéficie d’un contrat de travail conclu avec la société française AXALTO International S.A.S., et a perçu un salaire brut de € 465 000 en 2004, ainsi qu’une prime de € 549 790. En outre, une prime exceptionnelle de € 73 305 a été attribuée au Directeur Général au titre de la réussite de l’introduction en bourse. Monsieur Robert Singer a démissionné en décembre 2004 et a renoncé à la rémunération qui lui était attribuée. 8.3 Options de souscription ou d'achat d'actions réservées aux administrateurs Olivier Piou Date d’attribution Nombre d’options Mai 2004 600 000 Prix d’exercice (€) 14,80 Date d’exercice 9 ans et 6 mois après la date d’attribution Des options de souscription d'actions ont été attribuées dans le cadre du GEIP (voir la Note 18). 8.4 Actions d’Axalto Holdings détenues par les administrateurs Olivier Piou détient 70 000 actions de la Société. Maarten Scholten détient 1 500 actions de la Société. Michel Soublin détient 1 500 actions de la Société. 8.5 Garanties données par la Société En 2004, Axalto Holding N.V. a donné des garanties se rapportant à plusieurs facilités de crédit couvrant le risque de défaut de paiement de ses filiales emprunteuses. Ces garanties sont permanentes et seront valables jusqu’au remboursement intégral des sommes dues. Le montant total remboursable par Axalto Holding N.V. ne peut dépasser US$ 205,5 millions. Les emprunts concernés comprennent la facilité de crédit syndiquée d’un montant de US$ 150 millions analysée à la Note 14 des notes aux états financiers consolidés. 20.2.2.9. Autres informations Affectation du résultat conformément aux Statuts Les articles 32 à 35 des Statuts précisent les modalités de distribution du résultat et des dividendes par la Société à ses actionnaires. Après que les états financiers consolidés aient été approuvés par l’Assemblée Générale des Actionnaires, la société peut distribuer les bénéfices, sous réserve que ce soit possible. La société peut verser des dividendes à condition que le montant des capitaux propres soit supérieur à la somme du capital social émis et des réserves obligatoires. 233 Le Conseil d’Administration détermine, conformément à la politique de la Société sur l’affectation aux réserves et la distribution du résultat, et compte tenu des dispositions réglementaires sur les réserves statutaires, la part du résultat qui sera affectée aux réserves. La part du résultat qui ne sera pas affectée aux réserves pourra être librement affectée au gré de l’Assemblée Générale des Actionnaires. L’Assemblée Générale des Actionnaires peut également décider, sur recommandation du Conseil d’Administration, de procéder à des distributions effectuées à partir des primes d’émission ou des autres réserves présentées dans les états financiers, à condition qu’elles soient autorisées par la loi. Le Conseil d’Administration fixe les conditions des distributions aux actionnaires. Sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale des Actionnaires d’émission d’actions, conformément aux Statuts, le Conseil d’Administration peut décider de verser des dividendes sous forme d’actions, ou de donner le droit aux actionnaires de choisir entre une distribution en numéraire ou en actions. Le Conseil d’Administration proposera, lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires de la Société, d’affecter le résultat aux résultats non distribués. Si cette proposition n’est pas approuvée, ce pouvoir est transféré à l’Assemblée Générale des Actionnaires, sur recommandation du Conseil d’Administration. Avant l’approbation des états financiers par l’Assemblée Générale des Actionnaires, le Conseil d’Administration peut, en sa capacité discrétionnaire, sous réserve des dispositions prévues à la Section 105, sous-section 4 du Livre 2 du Code Civil néerlandais et conformément à la politique de la Société sur l’affectation aux réserves et la distribution du résultat, décider de distribuer un ou plusieurs acomptes sur dividendes aux actionnaires. Affectation du résultat proposée Le Conseil d’Administration proposera à la prochaine assemblée générale des actionnaires de la Société d’affecter le résultat aux résultats non distribués. Rapprochement entre les états financiers préparés selon le référentiel comptable américain et des états financiers préparés selon le référentiel comptable néerlandais Les états financiers de référence du Groupe Axalto sont préparés conformément au référentiel comptable américain. Le rapprochement entre les capitaux propres au 31 décembre 2004 et le résultat de l’exercice 2004 en référentiel comptable américain et les états financiers préparés conformément au référentiel comptable néerlandais est indiqué ci-après : Capitaux propres conformément au référentiel comptable néerlandais Amortissement du goodwill (net d’impôts) Capitaux propres conformément au référentiel comptable américain Résultat net conformément au référentiel comptable néerlandais Amortissement du goodwill (net d’impôts) Ajustement des autres éléments du résultat global lié aux titres négociables Décote sur l’augmentation de capital réservée aux membres du personnel d’AXALTO Résultat net conformément au référentiel comptable américain 691 406 13 621 _______ 705 027 ====== 42 789 13 621 1 476 1 213 ______ 59 099 ===== Note Conformément au référentiel comptable américain, le goodwill n’est plus amorti, mais est soumis à un test annuel de dépréciation. Le goodwill est amorti selon le référentiel comptable néerlandais. Selon le référentiel comptable américain, les pertes latentes sur les titres négociables sont incluses dans les autres éléments du résultat global, alors qu’elles sont rapportées au résultat selon le référentiel comptable néerlandais. 234 La décote sur l’augmentation de capital réservée aux membres du personnel d’AXALTO est comptabilisée au compte de résultat selon le référentiel comptable néerlandais. Le référentiel comptable américain prévoit que l’augmentation totale nette du capital soit inscrite en capitaux propres. Evénement postérieur à la clôture Le 11 mars 2005, Axalto a signé une lettre d’intention avec son partenaire chinois dans H.S.T.E. (une société implantée en Chine, voir la Note 6). Aux termes de cette lettre d’intention, le partenaire s’est engagé à vendre à Axalto sa participation de 49 % dans la société. Cette transaction ne devrait pas avoir d’impact significatif sur la situation financière d’Axalto. La direction n’est informée d’aucun événement important survenu postérieurement au 31 décembre 2004, qui pourrait avoir un impact significatif sur les états financiers tels qu’ils sont présentés dans ce document. 20.2.2.10. Rapport des auditeurs indépendants sur les comptes annuels Aux actionnaires d’Axalto Holding N.V. Introduction Conformément à votre demande, nous avons audité les états financiers de l’exercice 2004 d’Axalto Holding N.V., Amsterdam (tels qu’ils figurent en pages 3 à 49*). Ces états financiers ont été établis sous la responsabilité de la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers sur la base de notre audit. Base de notre opinion Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit généralement admises aux Pays-Bas. Ces normes requièrent que l’audit soit planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers. Un audit consiste également à apprécier les principes comptables suivis et des estimations significatives retenues par la direction, ainsi quela présentation des états financiers pris dans leur ensemble. Nous estimons que notre audit fournit une base raisonnable à notre opinion. Opinion A notre avis, les états financiers donnent une image fidèle de la situation financière de la Société au 31 décembre 2004 et du résultat des opérations pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel comptable néerlandais et aux obligations d’information financière figurant dans le Livre 2, Partie 9 du Code Civil néerlandais. PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. le 19 avril 2005 * Ce renvoi aux pages figurait dans le rapport original des auditeurs. Les états financiers et les notes afférentes auxquels il est fait référence sont reproduits à la Partie II - Section 20.2.2, « Comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2004 » de ce prospectus. 235 20.2.3. Comptes annuels audités pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 20.2.3.1. Bilans consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 Au 31 décembre 2004 2005 En milliers de dollars US Notes ACTIFS Actifs non courants Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations mises en équivalence Actifs d’impôt différé Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs non courants Total de l’actif non courant Actifs courants Stocks Créances Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant 7 8 8 9 27 10 110 516 311 310 26 557 5 220 53 814 1 553 1 202 510 172 102 468 276 252 21 732 6 963 49 256 628 3 122 460 421 11 12 18 13 122 492 250 409 7 105 223 820 603 826 93 331 230 959 259 284 583 574 1 113 998 1 043 995 50 604 551 526 6 858 40 490 52 742 702 220 7 059 709 279 50 710 562 746 (4 275) (4 110) (16 932) 110 620 698 759 2 869 701 628 14 27 15 16 30 249 7 038 17 369 16 224 70 880 6 908 5 755 16 225 10 128 39 016 17 295 026 20 548 8 592 9 673 333 839 404 719 1 113 998 270 001 15 936 1 835 9 151 6 428 303 351 342 367 1 043 995 Total Actif CAPITAUX PROPRES Capitaux propres, part du Groupe Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice Intérêts minoritaires Total des capitaux propres DETTES Dettes non courantes Dettes financières à long terme Passifs d’impôt différé Provisions pour retraites et assimilées Autres provisions et dettes non courantes Total des dettes non courantes Dettes courantes Dettes d’exploitation Impôts courants Dettes financières à court terme Instruments dérivés Autres provisions et dettes courantes Total des dettes courantes Total des dettes Total Passif 14 18 19 236 20.2.3.2. Comptes de résultats consolidés l’exercice clos le 31 décembre 2005 Notes Chiffre d’affaires 20 Coût des ventes Marge brute Charges d’exploitation Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Autres produits et charges opérationnels, net Résultat d’exploitation Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net 24 25 27 Dont : Part du Groupe Intérêts minoritaires Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 En milliers de dollars US 960 427 992 332 (644 635) 315 792 (671 537) 320 795 (64 108) (110 823) (56 257) 4 035 88 639 (6 044) 262 82 857 (25 878) 56 979 (67 340) (114 226) (59 000) (224) 80 005 1 360 1 145 82 510 (23 243) 59 267 56 291 688 57 072 2 195 Résultat par action avant dilution (en dollars US) Résultat par action après dilution (en dollars US) 28 28 1,40 1,38 1,41 1,38 En milliers Nombre moyen d’actions en circulation 28 40 295 40 423 Nombre moyen d’actions en circulation après dilution 28 40 697 41 365 237 20.2.3.3. Tableaux des variations des capitaux propres consolidés l’exercice clos le 31 décembre 2005 Part du Groupe En milliers de dollars US Nombre d’actions Capitaux propres au 1 janvier 2004 Variation des réserves liées à la variation de juste valeur et autres réserves - Écarts de conversion - Variations de juste valeur, nettes d’impôts : - actifs financiers disponibles à la vente - instruments de couverture des flux de trésorerie Produits/(charges), net constatés directement en capitaux propres Résultat net de l’exercice Résultat total constaté en 2004 Plan d’options d’achat ou de souscription d’actions Apport de Schlumberger Augmentation du capital, net de l’apport de Schlumberger Augmentation du capital en faveur des salariés Capitaux propres de l’activité Téléphones du joint-venture HSTE (*) Dividendes distribués Capitaux propres au 31 décembre 2004 Variation des réserves liées à la variation de juste valeur et autres réserves - Écarts de conversion - Plus/(moins) values de cession d’actions d’autocontrôle - Variations de juste valeur, nettes d’impôts : - actifs financiers disponibles à la vente -instruments de couverture des flux de trésorerie - immobilisations corporelles, suite au rachat d’intérêts minoritaires dans HSTE Produits/(charges), nets constatés directement en capitaux propres Résultat net de l’exercice Résultat total constaté en 2005 Plan d’options d’achat ou de souscription d’actions Apport de Schlumberger suite à la distribution d’un dividende aux associés minoritaires dans le joint-venture HSTE Rachat d’actions d’autocontrôle (135 409 actions) Augmentation du capital en faveur des salariés Capitaux propres de l’activité Téléphones du joint-venture HSTE (*) Dividendes distribués Capitaux propres au 31 décembre 2005 18 000 Capital Primes 23 Autocontrôle 1 610 Apports des actionnaires - 412 020 - - - - - - - - Intérêts minoritaires Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice 129 193 - (3 345) 40 490 (204) 40 286 (204) 56 291 56 087 (1 476) 5 998 44 808 56 979 101 787 2 336 51 191 (1 476) 5 998 4 522 4 522 2 336 40 490 40 490 9 876 688 688 51 191 40 027 000 445 668 40 490 668 50 034 547 50 604 542 370 7 546 551 526 (463 211) - - (129 193) 6 858 40 490 52 742 (57 422) 1 784 (5 289) 7 059 61 (14) (851) (13 647) - - - - (14 512) (57 422) - - - - (14 512) 3 544 (57 422) 806 (201) 806 57 072 57 878 (140) 2 195 2 054 8 718 40 578 435 106 50 710 2 502 562 746 (4 275) - (4 110) (16 932) 110 620 (73) (6 171) 2 869 (*) Le 11 mars 2005, Axalto a procédé au rachat de 49 % du capital de HSTE, société de droit chinois détenue jusqu’alors à hauteur de 51%. L’activité de HSTE comprend, entre autres, l’activité de matériel pour téléphones publics de Schlumberger en Chine, qui ne fait pas partie du périmètre de consolidation d’Axalto. Selon les dispositions du Contrat de Séparation conclu le 19 mars 2004 entre Schlumberger et Axalto, Schlumberger s’est engagé à assumer tous les risques et avantages liés aux activités passées et futures de HSTE dans le domaine du matériel pour téléphones publics. Pour cette raison, la consolidation des résultats de l’activité de matériel pour téléphones publics dans le compte de résultat d’Axalto n’a pas été jugée appropriée. 238 549 377 8 093 1 784 (5 289) 709 279 (57 361) (14) (851) (13 647) 605 (71 268) 59 267 (12 002) 3 544 8 718 (4 275) 87 767 Total (4 275) 2 608 (73) (6 171) 701 628 20.2.3.4. Tableaux consolidés des flux de trésorerie l’exercice clos le 31 décembre 2005 Notes Flux de trésorerie provenant des opérations d’exploitation Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Frais financiers Impôts sur les bénéfices Trésorerie nette dégagée par les opérations d’exploitation Flux de trésorerie provenant des opérations d’investissement Acquisitions d’immobilisations corporelles Produits de cession d’immobilisations corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles Acquisitions d’autres actifs non courants Acquisitions de titres de participation Produits financiers Dividendes perçus Trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 En milliers de dollars US 29 182 671 (1 910) (10 383) 170 378 135 099 (2 493) (26 453) 106 153 7 (36 783) 408 (2 547) (173) 2 202 159 (36 734) (31 744) 558 (5 130) (38) (3 717) 6 451 229 (33 391) 18 335 6 879 - 8 718 2 219 (4 275) (836) 26 340 (15 380) 36 174 (30 058) (10 128) (34 360) 169 818 50 154 3 848 223 820 38 402 223 820 (2 938) 259 284 8 Flux de trésorerie provenant des opérations de financement Apports Augmentation du capital Autocontrôle Plus/(moins) values sur plan d’options d’achat ou de souscription d’actions et autocontrôle Tirage d’emprunts Remboursements d’emprunts Dividendes payés aux actionnaires minoritaires Trésorerie nette dégagée/(absorbée) par les opérations de financement Variation nette de la trésorerie nette Trésorerie nette en début d’exercice Gains/(pertes) de change sur la trésorerie nette Trésorerie nette en fin d’exercice 20.2.3.5. 13 Annexe aux états financiers consolidés l’exercice clos le 31 décembre 2005 Les notes suivantes font partie intégrante des états financiers consolidés. Tous les montants sont exprimés en milliers de dollars US sauf indication contraire. Note 1 : Informations générales Axalto Holding N.V. (« la Société ») et ses filiales (collectivement « Axalto » ou « le Groupe ») fabriquent et commercialisent des cartes à puces (« Cartes ») et des terminaux de paiement (« Terminaux de Paiement »). L’activité Cartes inclut les cartes à microprocesseur, à bande magnétique et à mémoire ainsi que les autres cartes et les services associés destinés aux secteurs de la téléphonie mobile et des services financiers, au secteur public, à l’accès aux réseaux et divers, incluant les redevances de licences d’exploitation de droits de propriété intellectuelle, et les cartes téléphoniques prépayées. Axalto commercialise également des Terminaux de Paiement et des systèmes et services associés. Le Groupe a des usines et vend ses produits partout dans le monde. La Société est une société anonyme de droit néerlandais dont le siège social est situé à Koningsgracht Gebouw 1, Joop Geesinkweg 541-542, 1096 AX Amsterdam, Pays-Bas. 239 Axalto a été admise à la cote du Premier Marché d’Euronext Paris S.A. le 18 mai 2004. La publication de ces états financiers consolidés pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 a été autorisée par le Conseil d’administration de la Société du 28 avril 2006. Ils doivent encore être approuvés par l’Assemblée générale des Actionnaires du 19 mai 2006. Note 2 : Principes et méthodes comptables 2.1 Base de préparation Les états financiers consolidés d’Axalto ont été préparés conformément aux normes « International Financial Reporting Standards » (IFRS) telles qu’adoptées par l’Union Européenne. Ils comprennent des informations comparatives pour l’exercice 2004 retraitées conformément aux mêmes normes, à l’exception des normes IAS 32 et IAS 39 qui ont été appliquées à compter du 1 janvier 2005. Par ailleurs, Axalto a opté pour l’application anticipée, à compter du 1 janvier 2005, de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne en 2005, concernant l’application de la comptabilité de couverture au titre de transactions intra-groupe futures. Les états financiers consolidés ayant été préparés conformément aux principes comptables généralement admis au Pays-Bas (« Dutch GAAP ») jusqu’au 31 décembre 2004, le Groupe a appliqué les règles et principes spécifiques définis dans la norme IFRS 1 pour la première adoption des IFRS. Les états de rapprochement et la description des effets du passage des Dutch GAAP aux IFRS sur les capitaux propres, le compte résultat et les flux de trésorerie du Groupe sont présentés en Note 3. Le traitement comptable des instruments financiers en norme IAS 39 étant identique à celui appliqué auparavant dans les états financiers en Dutch GAAP, aucun rapprochement entre les Dutch GAAP et les IFRS à ce titre n’est présenté au 1er janvier 2005. Normes, interprétations et amendements aux normes publiées qui ne sont pas encore entrés en vigueur Certaines normes et interprétations et certains amendements aux normes existantes dont l’application est obligatoire dans les états financiers consolidés pour les périodes commençant le 1 janvier 2006 ou des périodes ultérieures n’ont pas été adoptés par le Groupe par anticipation. L’impact potentiel de l’adoption des normes et interprétations suivantes sur les résultats du Groupe et les informations à fournir dans les états financiers est en cours d’évaluation : - IAS 19 (Amendement), Avantages au personnel (applicable à compter du 1 janvier 2006). Cet amendement introduit une méthode alternative de constatation des écarts actuariels. Il peut imposer certaines obligations supplémentaires de prise en compte des régimes multi-employeurs lorsque les informations disponibles sont insuffisantes pour permettre leur comptabilisation en tant que régimes à prestations définies. En outre, il introduit certaines nouvelles obligations en matière d’informations. - IAS 39 (Amendement), l’Option juste valeur (applicable à compter du 1 janvier 2006). Cet amendement modifie la définition des instruments financiers désignés comme étant « à la juste valeur constatée en résultat » et limite les possibilités de classification d’instruments financiers dans cette catégorie. - IFRS 7, Instruments financiers : Informations à fournir, et l’amendement supplémentaire à IAS 1, Présentation des états financiers – Informations sur le capital (applicable à compter du 1 janvier 2007). La norme IFRS 7 introduit de nouvelles obligations visant à améliorer les informations fournies sur les instruments financiers. Elle exige la présentation d’informations qualitatives et quantitatives concernant l’exposition aux risques liés aux instruments financiers, y compris certaines informations minimales sur les risques de crédit, de liquidité et de marché, dont notamment une analyse de la sensibilité aux risques de marché. L’amendement d’IAS 1 impose aux entreprises la présentation d’informations concernant le niveau de leur capital et sa gestion. - IFRIC 4, Déterminer si un accord contient un contrat de location (applicable à compter du 1er janvier 2006). L’interprétation IFRIC 4 impose aux entreprises de déterminer si un accord est un contrat de location ou contient un tel contrat en se fondant sur la substance de l’accord. Pour cela, il est nécessaire d’apprécier si : 240 (a) l’exécution de l’accord dépend de l’utilisation d’actifs spécifiques (l’actif) ; et (b) l’accord confère un droit d’utiliser l’actif. - IFRIC 6, Passifs résultant de la participation à un marché spécifique – Déchets d’équipements électriques et électroniques (applicable à compter du 1er décembre 2005). L’impact potentiel de l’adoption de cette interprétation sur les résultats du Groupe est en cours d’évaluation mais ne devrait pas avoir d’impact significatif sur les résultats. Les états financiers consolidés ont été préparés selon la méthode des coûts historiques, à l’exception des actifs financiers disponibles à la vente qui ont fait l’objet d’une réévaluation et des actifs financiers et passifs financiers (instruments dérivés) évalués à la juste valeur constatée en résultat. La préparation des états financiers conformément aux normes IFRS nécessite l’utilisation de certaines estimations comptables importantes, telles que décrites en Note 2.21. En outre, elle impose à la direction de faire appel à son jugement dans l’application des méthodes comptables retenues par Axalto. 2.2 Consolidation (a) Filiales Les filiales sont définies comme toute entité sur laquelle le Groupe détient le pouvoir financier et opérationnel, qui s’accompagne généralement de la détention de plus de la moitié des droits de vote. L’existence et les effets des droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en compte lors de l’évaluation du degré de contrôle du Groupe sur une entité. Les filiales sont consolidées par la méthode de l’intégration globale à compter de la date de prise de contrôle par Axalto. Toutes les transactions et soldes d’opérations entre les sociétés du Groupe ont été éliminés en consolidation. Les pertes non-réalisées sont également éliminées à moins que la transaction démontre le besoin d’une dépréciation de l’actif transféré. Les règles comptables des filiales ont été modifiées si nécessaire afin de s’assurer de la concordance avec les règles adoptées par le Groupe. (b) Participations Les participations correspondent aux entités sur lesquelles le Groupe a une influence significative sans en avoir le contrôle, soit généralement lorsqu’il détient entre 20% et 50% des droits de vote. L’investissement dans les participations est comptabilisé selon le principe de mise en équivalence et est initialement constaté pour leur coût d’acquisition. Les participations du Groupe incluent les écarts d’acquisition (net des provisions pour dépréciation). La part du Groupe dans les profits et les pertes dégagées post-acquisition par ces participations est enregistrée au compte de résultat et la part du Groupe dans les mouvements de capitaux propres post-acquisition est enregistrée en capitaux propres. La valeur de l’investissement au bilan est ajustée des mouvements cumulés post-acquisition. Lorsque la part du Groupe dans les pertes d’une participation égale ou dépasse la valeur de l’investissement initial dans cette participation, y compris toute créance non garantie, le Groupe cesse de reconnaître les pertes en compte de résultat, sauf s’il a repris certaines obligations ou effectué certains paiements pour le compte de sa participation. Les gains non réalisés sur les transactions entre le Groupe et ses participations sont éliminés à hauteur des intérêts du Groupe dans la participation. Les pertes non réalisées sont également éliminées à moins que la transaction ne démontre le besoin d’une dépréciation de l’actif transféré. (c) Transactions et intérêts minoritaires La méthode retenue par le Groupe consiste à traiter les transactions avec les actionnaires minoritaires comme des transactions hors Groupe. Les cessions auprès d’actionnaires minoritaires se traduisent par des profits et pertes pour le Groupe qui sont constatés au compte de résultat. Les rachats d’intérêts minoritaires se traduisent par des écarts d’acquisition, correspondant à la différence entre le prix d’acquisition et la quote-part de l’actif net de la filiale acquise. 241 2.3 Informations sectorielles Un secteur d’activité est un groupe d’actifs et d’opérations concourrant à fournir des biens ou des services qui sont exposés à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs d’activité. Un secteur géographique est engagé dans la fourniture de biens ou de services dans un environnement économique particulier qui est exposé à des risques et des rentabilités différents de ceux des autres secteurs d’activité opérant dans d’autres environnements économiques. 2.4 Conversion des éléments en devises (a) Monnaie fonctionnelle et de présentation des états financiers Les éléments des états financiers de chacune des entités du Groupe sont exprimés dans la monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité (« la monnaie fonctionnelle »). Les états financiers consolidés sont présentés en dollars US, qui correspond à la monnaie de présentation du Groupe. (b) Transactions et soldes exprimés en devises Les transactions en devises sont converties dans la monnaie fonctionnelle au taux de change en vigueur à la date de la transaction. Les gains et pertes de change résultant du règlement de ces transactions ainsi que de la conversion au taux de clôture des actifs et passifs monétaires exprimés en devises sont constatés au compte de résultat, sauf lorsque s’agissant de couvertures de flux de trésorerie, ils sont imputés directement dans les capitaux propres. Les différences de change sur les éléments non monétaires, tels que les actions classées en actifs financiers disponibles à la vente sont inscrites en capitaux propres, sous la rubrique « Juste valeur et autres réserves». (c) Sociétés du Groupe Les résultats et la situation nette des entités du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des états financiers consolidés sont convertis dans la monnaie de présentation comme suit : (i) leurs actifs et passifs sont convertis au taux de change à la date du bilan ; (ii) leurs produits et charges sont convertis au taux moyen de change de la période ; (iii) les écarts de change qui en résultent sont constatés sous une rubrique distincte des capitaux propres. Dans les comptes consolidés, les écarts de change résultant de la conversion de l’investissement net dans des entités étrangères, ainsi que des emprunts et des autres instruments de change désignés comme des couvertures de tels investissements sont imputés aux capitaux propres. Lors de la cession d’une entité étrangère, les écarts de changes imputés aux capitaux propres sont repris en résultat et pris en compte dans la détermination de la plus- ou moinsvalue de cession. L’écart d’acquisition et les écarts d’évaluation constatés lors de l’acquisition d’une entité étrangère sont considérés comme faisant partie des actifs et passifs de l’entité concernée et convertis au taux de clôture. 2.5 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont comptabilisées au coût historique, diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Le coût historique comprend les coûts directement attribuables à l’acquisition. Les coûts ultérieurs sont inclus dans la valeur nette comptable de l’actif ou constatés comme actif séparé, selon le cas, uniquement lorsqu’il est probable que les avantages économiques futurs liés à l’élément reviennent au Groupe et que le coût de l’élément puisse être évalué de manière fiable. Tous les autres coûts de réparation et de maintenance sont comptabilisés dans le compte de résultat consolidé au cours de l’exercice où ils sont encourus. 242 Les terrains ne sont pas amortis. La dépréciation des autres immobilisations corporelles est calculée selon le mode linéaire pour répartir leur montant amortissable sur leur durée d’utilité estimée, comme suit : Constructions Aménagements des constructions Matériel et équipement 20 à 30 ans 5 à 10 ans 2 à 10 ans Les aménagements des constructions sont amortis selon le mode linéaire sur leur durée d’utilité qui ne doit pas être supérieure à la durée du bail. Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité estimées sont révisées et ajustées, le cas échéant, à chaque clôture. Lorsque la valeur nette comptable d’une immobilisation est supérieure à son montant recouvrable estimé, une perte de valeur est constatée immédiatement pour la différence. Les plus- et moins-values de cession, correspondant à la différence entre le produit de cession et la valeur nette comptable de l’actif, sont constatées en « Autres produits et charges opérationnels, net » dans le compte de résultat. Les contrats de locations d’immobilisations corporelles qui transfèrent au Groupe substantiellement tous les risques et avantages inhérents à la propriété sont classés comme contrats de crédit-bail. Au commencement de la période de location, les contrats de crédit-bail sont comptabilisés à l’actif et au passif au montant le plus-bas de la juste valeur du bien loué et de la juste valeur des paiements minimaux. Chaque loyer est ventilé entre la charge financière et l’amortissement du solde de la dettes de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif. Les engagements de loyers correspondants, nets de frais financiers, sont inclus au passif. La charge financière est repartie dans le compte de résultat sur la durée du contrat de location de manière à obtenir un taux d’intérêt périodique constant sur le solde restant dû au passif au titre de chaque exercice. Les immobilisations corporelles acquises au moyen de contrats de crédit-bail sont amorties sur la durée la plus courte entre la durée du contrat de location et la durée d’utilité du bien. 2.6 Ecarts d’acquisition et immobilisations incorporelles (a) Ecarts d’acquisition L’écart d’acquisition correspond à l’excédent du prix d’acquisition d’une filiale ou entreprise associée par rapport à la juste valeur de la quote-part du Groupe dans les actifs nets identifiables acquis à la date d’acquisition. Les écarts d’acquisition relatifs aux filiales sont comptabilisés en « Ecarts d’acquisition ». Ceux relatifs aux participations sont inclus dans la valeur au bilan des « Participations mises en équivalence ». Les écarts d’acquisition relatifs aux filiales font l’objet de tests de dépréciation à la fin de chaque exercice et figurent au bilan à leur valeur nette des éventuelles pertes de valeur. Les pertes de valeur sur les écarts d’acquisition ne sont pas réversibles. La plus- ou moins-value de cession d’une entité est calculée en tenant compte de la valeur nette comptable de l’écart d’acquisition correspondant. Pour les besoins des tests de dépréciation, l’écart d’acquisition est affecté à chacune des unités génératrices de trésorerie ou à chacun des groupes d’unités génératrices de trésorerie susceptibles de bénéficier des synergies du regroupement d’entreprises. La quasi totalité de la valeur nette des écarts d’acquisition est relative à l’acquisition en 2001 de l’activité Cartes du groupe Bull, nommée Bull CP8, et est exprimée en euros. Le solde de la valeur nette des écarts d’acquisition provient de petites acquisitions plus anciennes de l’activité Cartes. En conséquence, l’intégralité des écarts d’acquisition d’Axalto est affectée au segment Cartes considéré comme l’unité génératrice de trésorerie appropriée pour les tests de perte de valeur. 243 (b) Autres immobilisations incorporelles Les autres immobilisations incorporelles sont évaluées à leur prix d’acquisition. Ces actifs ont une durée d’utilité définie et figurent au bilan à leur prix d’acquisition net des amortissements cumulés. Ils sont amortis selon le mode linéaire pour répartir leur montant amortissable sur leur durée d’utilité estimée, comme suit : Logiciels Brevets et technologies Autres immobilisations incorporelles 3 à 5 ans 5 à 10 ans 1 à 15 ans 2.7 Dépréciation d’actifs non courants Les actifs ayant une durée d’utilité indéfinie ne sont pas amortis, mais font l’objet de tests de perte de valeur à chaque clôture. Les actifs amortissables font l’objet de tests de perte de valeur lorsqu’il existe un quelconque indice qu’ils peuvent avoir subi une perte de valeur. Une perte de valeur est constatée pour l’excédent de la valeur nette comptable de l’actif par rapport à son montant recouvrable. La valeur recouvrable d’un actif est la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de la vente et sa valeur d’utilité. Pour effectuer les tests de perte de valeur, les actifs sont regroupés au niveau le plus bas où peuvent être identifiés des flux de trésorerie séparément (unité génératrice de trésorerie). Les actifs non financiers autres que les écarts d’acquisition qui ont subi une perte de valeur au cours des exercices antérieurs font l’objet d’une revue à chaque clôture afin de déterminer si la perte de valeur peut être reprise. 2.8 Placements Les placements détenus par Axalto sont classés dans les catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur constatée en résultat, prêts et créances, et actifs financiers disponibles à la vente. La classification dépend de l’intention de gestion. Elle est déterminée à la date de comptabilisation initiale et revue à chaque clôture. (a) Actifs financiers à la juste valeur constatée en résultant Cette catégorie se décompose en deux sous-catégories : actifs financiers détenus à des fins de transaction et ceux désignés comme étant à la juste valeur constatée en résultat sur option initiale. Les placements sont classés dans cette catégorie lorsqu’ils sont acquis principalement en vue d’être vendus à court terme ou lorsqu’ils sont ainsi désignés par la direction. Les instruments dérivés sont également classés comme détenus à des fins de transaction, sauf s’ils sont désignés comme instruments de couverture. Les placements dans cette catégorie font partie de l’actif courant. (b) Prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés à paiements déterminés ou déterminables qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils résultent de la mise à disposition de fonds, de biens ou de services directement en faveur d’un créancier sans intention de céder la créance. Les prêts et créances figurent au bilan en actifs courants, sous la rubrique « Créances », à l’exception de ceux dont l’échéance est supérieure à douze mois à compter de la date de clôture, qui sont classés en « Autres actifs non courants ». Ils sont comptabilisés initialement à leur juste valeur et évalués par la suite à leur coût amorti, déterminé selon la méthode du taux d’intérêt effectif. (c) Actifs financiers disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente sont les actifs financiers non dérivés qui sont désignés comme tels ou ne sont pas classés dans l’une des autres catégories. Ils figurent au bilan en actifs non courants car le Groupe n’a pas l’intention de les céder dans les douze mois qui suivent la date de clôture. Cette catégorie comprend notamment les participations représentant moins de 20 % de la situation nette de l’émetteur des titres. Les actifs financiers disponibles à la vente sont évalués à leur juste valeur. Les plus- ou moinsvalues latentes résultant de variations de la juste valeur sont constatées en capitaux propres. 244 Dans le cas des instruments de capitaux propres classés en actifs financiers disponibles à la vente, lors de la détermination d’une éventuelle perte de valeur, il est tenu compte de toute baisse significative et durable de la juste valeur des titres en dessous de leur prix d’acquisition. Lorsque la valeur des instruments de capitaux propres a subi une baisse significative et durable, la perte de valeur cumulée est sortie des capitaux propres et comptabilisée en résultat. Le montant sorti des capitaux propres correspond à la différence entre le prix d’acquisition et la juste valeur des titres à la date d’évaluation, diminuée de toute perte de valeur préalablement comptabilisée en résultat. Les pertes de valeur comptabilisées en résultat sur les instruments de capitaux propres ne sont pas reprises dans le compte de résultat. 2.9 Stocks Les stocks sont évalués au plus bas du coût ou de la valeur nette de réalisation. Le coût des stocks est déterminé selon la méthode du premier entré-premier sorti. Le coût des produits finis et des travaux en cours comprend les frais d’études, le coût des matières premières et de la main d’œuvre directe, ainsi que les autres coûts directs et une quote-part des frais généraux de production (sur la base de la capacité normale des installations de production). Il n’incorpore pas de frais financiers. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal des affaires, diminué des coûts estimés pour l’achèvement et pour réaliser la vente. Des provisions sont comptabilisées pour les stocks excédentaires et obsolètes. Les profits et pertes sur les instruments de couverture des flux de trésorerie relatifs aux achats de matières premières sont enregistrés en capitaux propres jusqu’à ce que les stocks correspondants affectent le compte de résultat. A ce moment, les profits et pertes sont transférées en compte de résultat. 2.10 Créances clients Les créances clients sont comptabilisées initialement à la juste valeur, puis sont évaluées au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, diminué des provisions pour perte de valeur. Une provision pour perte de valeur est constituée lorsqu’il existe une indication objective qu’Axalto ne pourra pas recouvrer la totalité des sommes dues conformément aux dispositions contractuelles. La dotation est comptabilisée au compte de résultat sous la rubrique « Frais généraux et administratifs ». 2.11 Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les disponibilités, les dépôts bancaires à vue et les placements liquides à court terme dont l’échéance initiale est de moins de trois mois. Les découverts bancaires figurent en passifs courants, sous la rubrique « Dettes financières à court terme ». 2.12 Capital Les actions ordinaires sont classées en capital. Les coûts marginaux directement attribuables à l’émission d’actions nouvelles ou d’options figurent en capitaux propres pour leur montant net d’impôts, en déduction du produit de l’émission. Lorsqu’une entité du Groupe achète des actions de la Société (autocontrôle), le prix d’acquisition augmenté des coûts marginaux directement attribuables à la transaction (nets d’impôts) est présenté en réduction des capitaux propres, part du Groupe, jusqu’à l’annulation, l’attribution ou la cession des titres. Lorsque les actions d’autocontrôle sont cédées ou attribuées, les fonds reçus, nets des éventuels coûts marginaux directement attribuables à la transaction et de l’effet d’impôt, sont intégrés dans les capitaux propres, part du Groupe. 2.13 Dettes financières Les dettes financières sont initialement comptabilisées à leur juste valeur, nette des coûts de transaction. Elles sont évaluées par la suite à leur coût amorti. Toute différence entre les fonds reçus (nets des coûts de transaction) et la valeur de remboursement est constatée en résultat sur la durée de l’emprunt selon la méthode du taux d’intérêt 245 effectif. Les dettes financières sont classées en passifs courants sauf lorsque Axalto bénéficie d’un droit inconditionnel de différer le règlement de la dette pour au moins douze mois à compter de la date de clôture. 2.14 Impôts La provision pour impôts sur les bénéfices figurant dans ces états financiers consolidés a été calculée conformément aux lois et règlements fiscaux en vigueur dans les juridictions dans lesquelles les bénéfices ont été constatés. Tous les actifs et passifs d’impôts des entités du Groupe sont présentés dans les bilans consolidés pour les périodes présentées. Les impôts différés sont constatés selon la méthode du report variable pour toutes les différences temporelles entre la base fiscale des actifs et passifs et leur valeur nette comptable dans les états financiers consolidés. Un impôt différé n’est pas constaté lorsqu’il est généré par la comptabilisation initiale d’un actif ou d’un passif dans une transaction, autre qu’un regroupement d’entreprises, qui n’affecte ni le résultat comptable, ni le bénéfice ou la perte fiscal. Les actifs et passifs d’impôt différé sont calculés aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et réglementations fiscales) qui ont été adoptés ou substantiellement adoptés à la date de clôture. Les actifs d’impôt différé sont comptabilisés dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable, sur lequel les différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Un passif d’impôt différé est comptabilisé pour toute différence temporelle imposable liée à des participations dans des filiales et entreprises associées, sauf si le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et s’il est probable que la différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible. 2.15 Crédits d’impôt recherche Des crédits d’impôt recherche sont octroyés aux entreprises par différents Etats afin de les inciter à réaliser des recherches d’ordre technique et scientifique. Les entreprises qui justifient de dépenses remplissant les critères requis reçoivent des subventions octroyées sous forme soit de réduction d’impôt soit de remboursement. N’étant pas subordonnées au paiement d’impôts, ces subventions sont constatées en réduction des frais de recherche et développement au compte de résultat et sous la rubrique « Autres actifs non courants » au bilan dès lors que les dépenses de recherche éligibles ont été réalisées et qu’Axalto a obtenu une assurance suffisante de le part de l’administration fiscale que ladite subvention sera accordée. 2.16 Frais d’études et de recherche Les frais d’études et de recherche se rapportent essentiellement au développement de logiciels. Les frais de développement de logiciels remplissant les critères d’activation sont inscrits à l’actif lorsque la faisabilité commerciale et technologique est démontrée et que les dépenses peuvent être évaluées de façon fiable, pour un montant n’excédant pas la valeur nette de réalisation. Dans le cadre du processus de développement d’Axalto, la faisabilité technologique du projet est satisfaisante lorsqu’un modèle démontrant le fonctionnement du logiciel a été mis au point. Les frais d’études et de recherche pour la période précédant la démonstration de la faisabilité technologique sont comptabilisés en charges au fur et à mesure qu’ils sont engagés. L’amortissement des frais d’études immobilisés commence à la date de mise sur le marché du logiciel et s’étend sur la durée de vie économique du produit, estimée généralement de 3 à 6 ans. La part non amortie des frais d’études immobilisés dépassant la valeur de réalisation est constatée en charges de la période. 246 2.17 Avantages au personnel (a) Régimes de retraite et assimilés Plans de retraites des salariés américains Depuis le 18 mai 2004, les salariés d’Axalto aux Etats-Unis bénéficient d’un plan d’épargne individualisé appelé communément aux Etats-Unis « 401k ». Selon ce plan, l’employeur abonde un dollar pour chaque dollar déposé par l’employé à concurrence d’un certain pourcentage de la rémunération éligible de la période. Les fonds sont gérés par la société Fidelity. S’agissant d’un plan à cotisations définies, aucune provision n’a été comptabilisée à ce titre dans les bilans aux 31 décembre 2004 et 2005. En 2002, 2003 et jusqu’à son introduction en bourse, les salariés d’Axalto étaient couverts par un plan de retraite à prestations définies souscrit par Schlumberger Technology Corporation, filiale à 100 % de Schlumberger. Schlumberger Technology Corporation couvrait également certaines prestations liées aux frais médicaux des anciens membres du personnel affiliés aux régimes de retraite aux Etats-Unis. Au terme de la séparation, Schlumberger a conservé les obligations et les dettes liées aux plans américains à prestations définies relatifs aux droits acquis à la date de séparation. Plans en faveur des salariés en dehors des Etats-Unis En dehors des Etats-Unis, Axalto a mis en place depuis son introduction en bourse plusieurs plans à cotisations définies couvrant la quai totalité des salariés non couverts par des régimes obligatoires. Au Royaume-Uni, au cours de l’exercice 2004, la Société était sous les régimes à prestations ou cotisations définies gérés par Schlumberger de façon globale pour toutes ses activités au Royaume Uni. Schlumberger a conservé les obligations et les dettes liées aux plans à prestations définies à la date où les salariés du Royaume Uni ont rejoint Axalto UK et adhérés à son plan à cotisations définies. En France, parallèlement au régime de la sécurité sociale et aux autres régimes obligatoires de retraite, Axalto offre à ses salariés les avantages suivants : - Une indemnité forfaitaire prévue par la loi et la convention collective applicable à son secteur d’activité lors du départ à la retraite. Le montant de cette indemnité est calculé en fonction de l’ancienneté des salariés. Le versement est effectué dans la mesure où le salarié est toujours employé par la société à la date de son départ à la retraite. - Des médailles du travail : après 20, 30 et 40 ans d’ancienneté, les salariés reçoivent une somme forfaitaire. Les caractéristiques de ces avantages sont présentées en note 15. (b) Paiements en actions et assimilés Axalto a mis en place un plan de rémunération en actions (instruments de capitaux propres). La juste valeur des services reçus des salariés en contrepartie de l’octroi des options est constatée en charges. La charge totale constatée sur la période d’acquisition des droits est déterminée sur la base de la juste valeur des options octroyées, en excluant l’impact de toute condition d’acquisition des droits autre qu’une condition de marché (par exemple, l’atteinte d’objectifs de rentabilité ou de croissance du chiffre d’affaires). Les conditions d’acquisition des droits autres qu’une condition de marché sont prises en compte dans les hypothèses concernant le nombre d’options susceptibles de devenir exerçables. A chaque clôture, l’entité revoit son estimation du nombre d’options susceptibles de devenir exerçables. L’impact de toute révision des estimations initiales est constaté en résultat en contrepartie des capitaux propres sur la durée restante de la période d’acquisition des droits. Lorsque les options sont exercées, les fonds reçus, nets des éventuels coûts directement attribuables à la transaction, sont crédités au capital (pour la valeur nominale des actions) et aux primes. 247 (c) Indemnités de fin de contrat de travail Les indemnités de fin de contrat de travail sont des avantages du personnel payables suite à la résiliation par l’entité du contrat de travail du membre du personnel avant l’âge normal de départ en retraite ou à la décision du membre du personnel de partir volontairement en échange de ces indemnités. Elles sont comptabilisées lorsque Axalto est manifestement engagé à mettre fin à l’emploi d’un ou de plusieurs membres du personnel dans le cadre d’un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter ou à octroyer des indemnités de fin de contrat de travail suite à une offre faite pour encourager les départs volontaires. Les indemnités dues à plus de douze mois à compter de la date de clôture font l’objet d’une actualisation. (d) Participation et intéressement Les dettes et charges au titre des plans de participation et d’intéressement sont constatées dans les états financiers. Une provision est constituée lorsque le Groupe a une obligation contractuelle ou une obligation implicite résultant de pratiques passées. 2.18 Provisions Des provisions sont constituées au titre des risques environnementaux, des plans de restructuration, des litiges et des garanties sur les produits lorsque le Groupe a une obligation actuelle juridique ou implicite résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Aucune provision n’est comptabilisée au titre des pertes d’exploitation futures. Lorsqu’il existe un grand nombre d’obligations similaires, la probabilité qu’une sortie de ressources sera nécessaire à l’extinction de ces obligations est déterminée en considérant la catégorie d’obligations comme un tout. 2.19 Constatation du chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires correspond à la juste valeur de la contrepartie reçue de la vente de biens et de services, nette de taxes sur la valeur ajoutée, de remises et de rabais, après élimination des ventes intra-groupe. Les modalités de constatation du chiffre d’affaires sont les suivantes : (a) Chiffre d’affaires provenant de la vente de produits et de services Les ventes de produits et de services font généralement l’objet de contrats ou de commandes avec le client comprenant des prix fixes et déterminables mais ne prévoyant pas de droit de retour, d’autres dispositions similaires ou d’obligations significatives d’après-vente à l’exception de la garantie habituelle. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de produits est constaté à la livraison, lors du transfert de la propriété et des risques associés, dans la mesure où le prix est fixe et déterminable et le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Le chiffre d’affaires provenant de la vente de services est constaté sur la période de réalisation de la prestation, dans la mesure où le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Les redevances sont constatées lorsqu’elles sont acquises, dans la mesure où le recouvrement de la créance est raisonnablement certain. Dans certains cas, le chiffre d’affaires est constaté selon le degré d’avancement de la prestation de service. Il s’agit notamment du développement de plate-formes logicielles spécifiques. Le degré d’avancement est calculé en fonction du pourcentage du coût des services fournis au cours de la période comparé au coût total estimé des services devant être fournis sur toute la durée du contrat. Lorsqu’il est probable que le total des coûts du contrat sera supérieur au total des produits du contrat, la perte attendue est immédiatement comptabilisée en charges dans la mesure où elle peut être estimée de façon fiable. (b) Contrats comprenant plusieurs éléments Le chiffre d’affaires associé aux contrats à prestations multiples, tels que la vente de produits et de services associés, est constaté au fur et à mesure que les critères de comptabilisation sont satisfaits pour chaque élément, à hauteur de 248 la juste valeur relative de l’élément concerné, dans la mesure où il n’existe pas d’élément non livré qui soit essentiel au fonctionnement des éléments livrés. (c) Recouvrabilité Dans le cadre du processus de constatation du chiffre d’affaires, Axalto apprécie si le recouvrement des créances correspondantes est raisonnablement assuré. Différents facteurs sont pris en compte, dont notamment la possibilité pour Axalto de céder les créances, et l’existence d’une éventuelle dégradation de la solvabilité des clients qui pourrait empêcher leur cession. La constatation du chiffre d’affaires et des coûts correspondants est différée lorsque le recouvrement des créances est jugé incertain. Lorsque le recouvrement des créances est jugé peu probable, la constatation du chiffre d’affaires est différée, mais les coûts correspondants sont comptabilisés immédiatement. (d) Chiffre d’affaires différé et non facturé Le chiffre d’affaires différé comprend les montants facturés conformément aux dispositions contractuelles mais qui n’ont pas été constatés en produits. 2.20 Contrats de location Les contrats selon lesquels la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif est conservée par le bailleur sont classés comme contrats de location simple. Les paiements au titre des contrats de location simple (nets des éventuels avantages reçus du bailleur) sont comptabilisés en charges sur une base linéaire pendant toute la durée du contrat de location. 2.21 Utilisation d’estimations Lors de l’établissement des états financiers conformément aux principes comptables généralement admis, la direction est amenée à procéder à certaines estimations et à retenir des hypothèses susceptibles d’avoir une incidence sur les montants des actifs et passifs présentés dans les états financiers, des actifs et passifs éventuels présentés dans les notes annexes et des produits et des charges de l’exercice. Axalto revoit régulièrement ses estimations, y compris celles relatives aux créances douteuses, aux stocks, aux placements, à l’estimation des obligations au titre de la garantie sur les produits, à l’évaluation des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles, aux provisions pour impôts, à la réalisation des impôts différés, aux actifs et passifs éventuels et aux litiges, ainsi que les hypothèses actuarielles retenues pour la détermination des engagements au titre des plans de retraite. Axalto fonde ses estimations sur son expérience passée ainsi que sur diverses autres hypothèses qui sont jugées raisonnables au vu des circonstances. Ces estimations et hypothèses sont utilisées pour apprécier le caractère approprié de la valeur comptable des actifs et passifs lorsque les informations nécessaires à une telle appréciation ne sont pas disponibles auprès d’autres sources. Ainsi, les résultats réels peuvent-ils différer de ces estimations en fonction des hypothèses retenues et des circonstances. Note 3 : Première adoption des IFRS 3.1 Cadre d’adoption du référentiel IFRS 3.1.1 Application de la norme IFRS 1 Les états financiers du Groupe Axalto pour les exercices clos les 31 décembre 2003 et 2004 ont été établis conformément aux principes comptables généralement admis au Pays-Bas (Dutch GAAP). Comme indiqué en note 2, les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2005 sont les premiers états financiers du Groupe établis conformément aux normes IFRS. La date de transition aux IFRS est le 1er janvier 2004 et le bilan d’ouverture en IFRS a été établi à cette date. La date d’adoption du nouveau référentiel par le Groupe est le 1er janvier 2005. 249 Le Groupe a appliqué la norme IFRS 1 (Première adoption des IFRS) pour l’élaboration de ces états financiers consolidés. Le Groupe a décidé d’opter pour certaines des exemptions facultatives à l’application rétrospective des autres IFRS prévues dans IFRS 1. 3.1.2 Exemptions à l’application rétrospective des autres IFRS retenues par le Groupe Axalto a retenu les exemptions suivantes à l’application rétrospective des autres IFRS : (a) Regroupements d’entreprises Axalto a appliqué l’exemption relative aux regroupements d’entreprises prévue dans IFRS 1. Ainsi, les regroupements d’entreprises antérieurs á la date de transition du 1er janvier 2004, soit la date de transition, n’ont pas été retraités. (b) Juste valeur en tant que coût présumé D’une façon générale, Axalto a choisi de conserver les immobilisations corporelles à leur valeur nette comptable historique au 1er janvier 2004. (c) Avantages sociaux accordés au salarié Axalto a décidé d’imputer l’ensemble des écarts actuariels cumulés au 1er janvier 2004 sur les capitaux propres. (d) Retraitement des bases de comparaisons pour l’application des normes IAS 32 et IAS 39 Le Groupe a opté pour cette exemption qui consiste á appliquer les règles du référentiel antérieur aux produits dérivés, immobilisations financières et engagements financiers et aux instruments de couverture pour le comparatif 2004. (e) Paiements en actions Le Groupe a choisi d’appliquer l’exemption relative aux paiements en actions et a par conséquent appliqué la norme IFRS 2 à compter du 1er janvier 2004 aux plans d’options d’achat ou de souscription d’actions et aux plans d’achat d’actions mis en place après le 7 novembre 2002. 250 3.2 Rapprochement entre le référentiel IFRS et le référentiel Dutch GAAP 3.2.1 Synthèse des capitaux propres 1er janvier 2004 541 213 31 décembre 2004 691 406 Renvoi dans la note 3.2.6 13 621 (h) 636 1 617 (a) (3 625) (3 600) (b) (131) (225) (254) (570) (c) & (d2) (d1) Capitaux propres, part du Groupe (IFRS) Intérêts minoritaires 537 868 9 876 702 220 7 059 Total des capitaux propres aux normes IFRS 547 744 709 279 Capitaux propres, part du Groupe (Dutch GAAP) Annulation des amortissements des écarts d’acquisition, nette d’impôts Retraitement des terrains et constructions pour tenir compte de l’application de la méthode des composants et de la valeur résiduelle Comptabilisation des écarts actuariels sur les avantages postérieurs à l’emploi Impact sur les impôts différés de la norme IAS 12 Impôts différés sur les ajustements relatifs á l’adoption du référentiel IFRS 251 3.2.2 Rapprochement du bilan au 1er janvier 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 ACTIFS Actifs non courants Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations mises en équivalence Actifs d’impôt différé Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs non courants Total de l’actif non courant Actifs courants Stocks Créances Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant (a) (b) (c) 105 410 287 621 33 197 4 910 21 350 1 886 1 029 455 403 636 (977) (93) (434) 103 827 234 542 2 456 50 154 390 979 Total Actif CAPITAUX PROPRES Capitaux propres, part du Groupe Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice Intérêts minoritaires Total des capitaux propres DETTES Dettes non courantes Dettes financières à long terme Passifs d’impôt différé Provisions pour retraites et assimilées Autres provisions et dettes non courantes Total des dettes non courantes Dettes courantes Dettes d’exploitation Impôts courants Dettes financières à court terme Autres provisions et dettes courantes Total des dettes courantes Total des dettes Total Passif Dutch GAAP Impact de l’adoption du référentiel IFRS (d) (b) 106 046 287 621 32 220 4 910 21 257 1 886 1 029 454 969 103 827 234 542 2 456 50 154 390 979 846 382 (434) 845 948 541 213 9 876 551 089 (3 345) 537 868 9 876 547 744 2 287 5 047 11 175 22 807 41 316 218 690 11 036 21 615 2 636 253 977 295 293 846 382 252 IFRS (3 345) 2 911 2 287 5 310 13 823 22 807 44 227 2 911 (434) 218 690 11 036 21 615 2 636 253 977 298 204 845 948 263 2 648 3.2.3 Rapprochement du bilan au 31 décembre 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 ACTIFS Actifs non courants Immobilisations corporelles Écarts d’acquisition Immobilisations incorporelles Participations mises en équivalence Actifs d’impôt différé Actifs financiers disponibles à la vente Autres actifs non courants Total de l’actif non courant Actifs courants Stocks Créances Instruments dérivés Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant Total Actif CAPITAUX PROPRES Capitaux propres, part du Groupe Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice Intérêts minoritaires Total des capitaux propres DETTES Dettes non courantes Dettes financières à long terme Passifs d’impôt différé Provisions pour retraites et assimilées Autres provisions et dettes non courantes Total des dettes non courantes Dettes courantes Dettes d’exploitation Impôts courants Dettes financières à court terme Autres provisions et dettes courantes Total des dettes courantes Total des dettes Total Passif (a) (h) (b) (c) Dutch GAAP 108 899 297 167 27 801 5 220 54 027 1 553 1 202 495 869 Impact de l’adoption du référentiel IFRS 1 617 14 143 (1 244) (213) 14 303 122 492 250 409 7 105 223 820 603 826 (i) (e) (g) (i) (d) (h) (b) 110 516 311 310 26 557 5 220 53 814 1 553 1 202 510 172 122 492 250 409 7 105 223 820 603 826 1 099 695 14 303 1 113 998 55 089 551 526 5 998 36 004 42 789 691 406 7 059 698 465 (4 486) 50 604 551 526 6 858 40 490 52 742 702 220 7 059 709 279 30 249 5 905 15 013 16 224 67 391 295 026 20 548 8 592 9 673 333 839 401 230 1 099 695 253 IFRS 860 4 486 9 953 10 813 10 813 3 489 30 249 7 038 17 369 16 224 70 880 3 489 14 303 295 026 20 548 8 592 9 673 333 839 404 719 1 113 998 1 133 2 356 3.2.4 Rapprochement du résultat net de l’exercice clos le 31 décembre 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 Chiffre d’affaires Coût des ventes Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition Marge brute Charges d’exploitation Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Autres produits et charges opérationnels, net Résultat d’exploitation Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Autres produits et charges, net Résultat avant impôts Impôts sur les bénéfices Résultat net Dont : Part du Groupe Intérêts minoritaires (a),(b),(e),(f) (h) (b),(e),(f) (b),(e),(f) (b),(e),(f) (g) (b) (g) (g) (c), (d) 254 Dutch GAAP 960 427 (645 027) (14 143) Impact de l’adoption du référentiel IFRS 392 14 143 960 427 (644 635) - 301 257 14 535 315 792 (63 962) (109 842) (55 216) 72 237 (5 424) (1 214) (146) (981) (1 041) 4 035 16 402 (620) 1 476 (64 108) (110 823) (56 257) 4 035 88 639 (6 044) 262 2 822 68 421 (24 944) 43 477 (2 822) 14 436 (934) 13 502 82 857 (25 878) 56 979 42 789 688 13 502 56 291 688 IFRS 3.2.5 Rapprochement des flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2004 Renvoi dans la note 3.2.6 Flux de trésorerie provenant des opérations d’exploitation Flux de trésorerie provenant de l’exploitation (cf. 3.2.7 ci-après) Frais financiers Produits financiers Impôts sur les bénéfices Trésorerie nette dégagée par les opérations d’exploitation 182 499 (1 910) 2 202 (10 383) 172 407 Flux de trésorerie provenant des opérations d’investissement Acquisitions d’immobilisations corporelles Produits de cession d’immobilisations corporelles Acquisitions d’immobilisations incorporelles Acquisitions d’autres actifs non courants Produits financiers Dividendes perçus Trésorerie nette absorbée par les opérations d’investissement Flux de trésorerie provenant des opérations de financement Apports Augmentation du capital Tirages d’emprunts Remboursements d’emprunts Trésorerie nette dégagée par les opérations de financement Dutch GAAP Impact de l’adoption du référentiel IFRS 172 182 671 (1 910) (10 383) 170 378 (2 202) (2 029) (36 783) 408 (2 547) 159 (38 763) (e), (f) Variation nette de la trésorerie nette Trésorerie nette en début d’exercice Gains/(pertes) de change sur la trésorerie nette Trésorerie nette en fin d’exercice IFRS (36 783) 408 (2 547) (173) 2 202 159 (36 734) (173) 2 202 2 029 18 335 6 879 26 340 (15 380) 36 174 18 335 6 879 26 340 (15 380) 36 174 169 818 50 154 3 848 223 820 169 818 50 154 3 848 223 820 3.2.6 Description des ajustements lies à l’adoption du référentiel IFRS Les notes suivantes décrivent les retraitements des bilans d’ouverture et de clôture de l’exercice 2004 ainsi que du compte de résultat et du tableau des flux de trésorerie de 2004, établis à l’origine en Dutch GAAP, qui ont été effectués pour tenir compte de l’adoption du référentiel IFRS. Dans les tableaux ci-dessous, les signes (+) et (-) correspondent respectivement à des débits et des crédits pour les ajustements affectant les postes de bilan et à des produits et des charges pour les ajustements affectant le compte de résultat. (a) Immobilisations corporelles (IAS 16) Application de l’approche par composants pour les bâtiments Prise en compte d’une valeur résiduelle pour la détermination des bases d’amortissement des bâtiments Reprise partielle de la charge de dépréciation d’un site industriel comptabilisée en 2004 (cf. note 7 de l’annexe des états financiers consolidés dans le rapport annuel 2004) Écarts de conversion Total Impact sur le bilan au 1er janvier 2004 (1 431) 2 067 636 Impact sur le compte de résultat 2004 13 Impact sur le bilan au 31 décembre 2004 (1 418) 194 2 261 623 623 830 151 1 617 La valeur de chaque composant a été déterminée sur la base des informations fournies par un expert immobilier et correspond à la moyenne du secteur pour le type de bâtiments concernés. 255 Les valeurs résiduelles correspondent à la valeur des bâtiments à la fin de leur durée d’utilité. Elles ont été déterminées par un expert immobilier indépendant. Le compte de résultat de l’exercice 2004 en Dutch GAAP comprenait une charge de dépréciation de 2,8 millions de dollars US afférente à un site de production situé dans une zone faisant l’objet de restrictions pour son développement susceptibles d’affecter sa valeur de réalisation. La mise en place d’une approche par composants et la prise en compte d’une valeur résiduelle dans le cadre du référentiel IFRS ont eu pour effet de réduire la valeur nette comptable de cet actif dans le bilan d’ouverture aux normes IFRS. Une reprise partielle de la charge de dépréciation constatée en 2004, a donc été nécessaire pour ramener la valeur nette comptable de cet actif au 31 décembre 2004 en référentiel IFRS à la valeur de réalisation constatée initialement en Dutch GAAP. (b) Provisions pour retraites et assimilées (IAS 19) Impact sur le bilan au 1er janvier 2004 Immobilisations incorporelles Amortissement d’un actif incorporel constaté dans le cadre de la reconnaissance d’un engagement de retraite minimum en Dutch GAAP Écarts de conversion (977) Total (977) Impact sur le compte de résultat 2004 Autres impacts sur le bilan au 31 décembre 2004 Impact sur le bilan au 31 décembre 2004 (175) (1 152) (92) Provisions pour retraites et assimilées Comptabilisation des écarts actuariels à la date de transition Écarts de conversion (2 648) Total (2 648) Total général (3 625) 325 (175) (1 244) 175 (2 148) (208) 325 175 (2 356) (3 600) Axalto a décidé de se prévaloir de l’exemption prévue pour le traitement des engagements liés aux indemnités forfaitaires de fin de carrière versées aux salariés français, tels que décrits à la Note 15 ci-dessous. En application de la norme IAS 19, ces indemnités forfaitaires sont traitées comme des plans à prestations définies. Le Groupe a par conséquent décidé, comme l’y autorise la norme IFRS 1, de comptabiliser contre les capitaux propres le cumul des écarts actuariels à la date de transition et d’appliquer la méthode du corridor aux écarts actuariels qui seront constatés par la suite. Tous les écarts actuariels qui n’avaient pas été antérieurement constatés en application de la méthode du corridor dans le compte de résultat Dutch GAAP ont été imputés contre les capitaux propres à la date de transition. Le compte de résultat de l’exercice 2004 en IFRS comprend par conséquent une reprise des écarts actuariels antérieurement constatés dans le compte de résultat en Dutch GAAP : 117 milliers de dollars US de coût des ventes, 78 milliers de dollars US de frais d’étude et de recherche, 104 milliers de dollars US de frais commerciaux et 26 milliers de dollars US de frais généraux et administratifs. En outre, la composante frais financiers de la charge de retraite, qui apparaît au niveau opérationnel dans le compte de résultat en Dutch GAAP, a été intégrée dans le résultat financier en référentiel IFRS, afin de faciliter les comparaisons ultérieures. 256 (c) Actifs d’impôt différé (IAS 12) 1er janvier 2004 Compte de résultat 2004 31 décembre 2004 Impact de l’adoption du nouveau référentiel sur la comptabilisation des impôts différés relatifs à l’élimination des marges sur stock intra-groupe (93) (120) (213) Total (93) (120) (213) En Dutch GAAP, les impôts différés constatés sur l’élimination des marges sur stock intra-groupe étaient comptabilisés au taux d’imposition de la société vendeuse, alors que la norme IAS 12 exige que l’impôt différé soit calculé au taux d’imposition de la société acheteuse. (d) Passifs d’impôt différé (IAS 12) (d1) (d2) (h) Impôts différés sur les ajustements liés à l’adoption du référentiel IFRS Impôts différés sur le traitement des bénéfices non distribués de certaines filiales Impôt différé sur l’amortissement de l’écart d’acquisition Écarts de conversion Total 1er janvier 2004 (225) Compte de résultat 2004 (292) (38) (263) 31 décembre 2004 (517) (38) (522) (522) (814) (56) (1 133) (d1) Une charge d’impôt différé a été comptabilisée sur l’ajustement IFRS relatif aux immobilisations corporelles (cf. (a) ci-dessus). (d2) Dans les filiales dont Axalto ne contrôle pas le processus de distribution de dividendes (cas supposé de toute filiale dont Axalto n’est pas actionnaire majoritaire), un impôt différé passif correspondant à la charge d’impôt à constater lors de la distribution des bénéfices doit être comptabilisé conformément à la norme IAS 12 sur tous les bénéfices non distribués, ce qui n’était pas le cas en Dutch GAAP. (e) Constatation d’une charge de rémunération sur les options sur actions (IFRS 2) Une charge de personnel a été constatée dans le compte de résultat 2004 en relation avec les options de souscription ou d’achat d’actions attribuées aux salariés d’Axalto le 18 mai 2004, pour un montant correspondant à la juste valeur des options au moment de leur attribution, telle que calculée selon le modèle de valorisation Black-Scholes et amortie sur la durée de vie estimée des options. Ces frais de personnel ont été comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne correspondant à la fonction occupée par les salariés auxquels ces options ont été attribuées. Dans le compte de résultat 2004 aux normes IFRS, une charge de personnel de 2 336 milliers de dollars US de charges de personnel a été constatée, correspondant à l’amortissement de la juste valeur des options pour la période entre le 18 mai 2004, date d’attribution, et la fin de l’exercice ; 361 milliers de dollars US ont été comptabilisés en coût des ventes, 142 milliers de dollars US en frais d’étude et de recherche, 888 milliers de dollars US en frais commerciaux et 945 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Si Axalto n’avait pas choisi d’appliquer l’exemption relative aux paiements en actions (cf. 1.2. (e) ci-dessus), une charge supplémentaire de 1,3 millions de dollars US aurait été constatée dans les comptes de résultat du premier semestre 2004 et de l’exercice clos le 31 décembre 2004. (f) Constatation d’une charge de rémunération sur les plans d’épargne en actions (IFRS 2) Entre le 4 mai 2004 et le 14 mai 2004, il a été offert aux salariés d’Axalto la possibilité d’acheter des actions d’Axalto à un prix inférieur de 15 % au cours d’introduction en bourse. 445 668 actions ordinaires ont été souscrites à 12,58 euros par action. Le coût correspondant à la décote attribuée aux salariés dans le cadre de ce plan a été imputé en Dutch GAAP contre les capitaux propres au poste prime d’émission. En application de la norme comptable IFRS 2, des frais de personnel d’un montant de 1 214 milliers de dollars US ont été comptabilisés dans le compte de résultat sur la ligne du compte de résultat correspondant à la fonction des salariés ayant souscrit au plan. Il a ainsi été constaté une charge de 417 milliers de dollars US en coût des ventes, 257 231 milliers de dollars US en frais d’étude et de recherche, 395 milliers de dollars US en frais commerciaux et 171 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. (g) Reclassement de la rubrique « Autres produits et charges, net » du compte de résultat Dans les comptes en Dutch GAAP, la quote-part du Groupe dans le résultat des sociétés mises en équivalence est regroupée avec les autres produits et charges. Dans le compte de résultat en IFRS, ce montant est présenté sur une ligne distincte, « Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence ». Tous les autres éléments figurant sous la rubrique « Autres produits et charges, net » dans compte de résultat en Dutch GAAP sont désormais pris en compte dans le résultat d’exploitation, sous la rubrique « Autres produits et charges opérationnels, net », dans le compte de résultat en IFRS. (h) Annulation des amortissements des écarts d’acquisition En Dutch GAAP, les écarts d’acquisition étaient amortis sur 20 ans. En norme IFRS, les écarts d’acquisition font l’objet de tests de perte de valeur et ne sont donc pas amortis. En conséquence les amortissements cumulés au 31 décembre 2004 s’élevant à 14 143 milliers de dollars US (13 621 milliers de dollars US net d’impôts) ont été annulés. (i) Ecart de conversion du capital Dans les capitaux propres en Dutch GAAP, le capital qui est libellé en Euros est converti en dollars US au taux de clôture alors qu’en IFRS il reste converti aux taux historiques. 3.2.7 Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Renvoi dans la note 3.2.6 Résultat net de l’exercice Ajustements pour : - impôts sur les bénéfices - amortissements des immobilisations corporelles - amortissements des immobilisations incorporelles - charge de rémunération liée aux options sur actions - décote sur les actions souscrites dans le cadre du plan d’épargne en actions - plus et moins values de cession des immobilisations corporelles et mises au rebut - variation nette des provisions pour risques et charges - produits financiers - charges financières - quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence - stocks - créances - dotations aux provisions pour retraites et assimilées - instruments dérivés - dettes d’exploitation Trésorerie nette provenant des opérations d’exploitation (c) (d) (a) (h) (e) (b) (g) 3.2.5 258 43 477 Impact de l’adoption du référentiel IFRS 13 502 24 944 35 311 23 747 - 934 (830) (14 143) 2 336 Dutch GAAP IFRS 56 979 25 878 34 481 9 604 2 336 1 214 1 214 3 988 3 988 (1 921) (2 202) 1 910 1 214 (10 750) 3 831 1 735 1 348 54 653 (944) (1 921) (2 202) 2 530 (262) (10 750) 4 004 1 735 1 348 53 709 172 182 671 182 499 620 (1 476) 173 Note 4 : Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés au 31 décembre 2005 incluent les comptes d’Axalto Holding N.V. et des entités suivantes : Pays Afrique du Sud Allemagne Antilles Néerlandaises Australie Brésil Canada Chine Chine Chine Chine Espagne Egypte Etats-Unis Etats-Unis France France France France France France France Grande-Bretagne Grande-Bretagne Grande-Bretagne Hong-Kong Hong-Kong Hongrie Iles Vierges Britanniques Iles Vierges Britanniques Inde Inde Indonésie Italie Japon Japon Malaisie Malaisie Mexique Mexique Mexique Panama Pays-Bas Philippines République Tchèque Singapour Suède Thaïlande Thaïlande Turquie Société Axalto RSA Pty Ltd Axalto GmbH Cards & Terminals N.V. Axalto Pty Ltd Axalto do Brazil Cartoes e Terminais Ltda Axalto Canada Ltd Axalto (Beijing) Smart Cards Technology Co Ltd Hunan Telecommunications Equipment Co Ltd Shanghai Axalto IC Cards Technology Co Ltd Shanghai Solaic Smart Card Co Ltd Axalto SP S.A. Makxalto Advanced Card Technology Axalto CP8 Inc Axalto Inc CP8 Technologies S.A. Electronics Transactions Integration Services S.A. Axalto S.A. Axalto International S.A.S. Axalto Participations S.A.S. Trusted Logic S.A. Xiring S.A. Axalto Terminals Ltd Axalto UK Ltd Axalto Cards Ltd CP8 Hong Kong Ltd Axalto Technologies Asia Ltd Axalto Hungary Commercial and Services Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Axalto Technology Ltd Axalto Cards & Terminals India Ltd Axalto Terminals India Private Ltd PT Axalto Indonesia Axalto SPA Axalto KK SPOM Japan KK Axalto International Ltd Axalto (M) Sdn Bhd CP8 Mexico S.A. de CV Distribucion S.A. de CV Axalto Cards Mexico S.A. de CV Axalto Eastern Holdings Inc Axalto BV Axalto Philippines Inc Axalto SRO Axalto Singapore Pte Ltd Axalto AB Boolanakarn Holdings (Thailand) Ltd Axalto Industries (Thailand) Ltd Axalto Cards & Terminals Ltd Sirketi Détention directe ou indirecte Directe Directe Directe Directe Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Directe Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Indirecte Indirecte Directe Indirecte Directe Directe Indirecte Indirecte Indirecte Indirecte Pourcentage de droits de vote 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 51 % 31 % 100 % 34 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 37 % 23 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % 100 % Pour toutes les sociétés listées ci-dessus, le pourcentage d’intérêts est le même que celui des droits de vote, à l’exception de Boolanakarn Holdings (Thailand) Ltd, qui est détenue à 49%. 259 Note 5 : Gestion des risques financiers 5.1 Facteurs de risques financiers (a) Risque de change Instruments de couverture des flux de trésorerie Les états financiers consolidés du Groupe sont établis en dollars US, mais une part importante de son chiffre d’affaires est réalisée dans d’autres devises que le dollar US (ou devises liées au dollar US), en particulier l’euro et la livre sterling. En outre, une part également importante des charges d’exploitation est exprimée dans d’autres devises que le dollar US. En conséquence, le chiffre d’affaires et le bénéfice peuvent varier sensiblement selon les fluctuations des taux de change, notamment celle de l’Euro par rapport au dollar US. Afin d’atténuer l’impact des fluctuations des taux de change d’un exercice à l’autre sur ses résultats et ses flux de trésorerie prévisionnels, Axalto utilise des contrats de change à terme et des options pour en couvrir une partie. Axalto documente la relation entre l’instrument de couverture et le risque couvert, ainsi que l’objectif du Groupe en matière de gestion des risques et sa stratégie de couverture. Axalto a recours aux instruments financiers en tant que moyen de couverture pour les transactions envisagées. Lorsque qu’il apparaît que ces transactions n’auront pas lieu, les gains et pertes liés à l’instrument de couverture sont enregistrés dans le compte de résultat. Les contrats de change à terme et les options figurent au bilan à leur juste valeur sous la rubrique « Instruments dérivés ». Les profits et pertes latents sur les instruments de couverture sont comptabilisés directement en capitaux propres sous la rubrique « Juste valeur et autres réserves ». Les profits et pertes réalisés sur les instruments de couverture sont constatés en résultat de façon cohérente avec la comptabilisation des transactions couvertes (cf. note 18). Instruments de couverture de la juste valeur Axalto conclut des contrats de change en couverture des risques liés au règlement futur des actifs et passifs exprimés dans une devise autre que la monnaie fonctionnelle de l’entité d’Axalto concernée (cf. note 18). (b) Risques de contrepartie et de crédit Les contrats de gestion des risques sont conclus avec un nombre limité de banques de tout premier rang, afin de minimiser les risques de défaillance. Par ailleurs, des limites sont fixées sur l’exposition d’Axalto envers chaque contrepartie. Les créances clients et les placements d’Axalto ne donnent pas lieu à une concentration significative du risque de crédit au 31 décembre 2005, compte tenu de la diversité des clients et des marchés sur lesquels les produits du Groupe sont vendus, leur répartition sur de nombreuses zones géographiques et la diversification du portefeuille de placements en termes d’instruments et d’émetteurs. (c) Risque de liquidité La gestion prudente du risque de liquidité implique la détention de disponibilités et de valeurs mobilières de placement adéquates, la disponibilité de financements sous la forme de lignes de crédit confirmées suffisantes et la possibilité de liquider les positions sur les marchés financiers. Compte tenu du caractère dynamique des activités d’Axalto, la Trésorerie du Groupe s’efforce de faire bénéficier le Groupe de ressources flexibles, en mettant en place des lignes de crédit confirmées y compris un emprunt syndiqué. 260 (d) Risque de taux Les lignes de crédit dont bénéficie Axalto sont à taux variables sur la base du LIBOR et de l’EURIBOR. La Société est donc exposée aux fluctuations de ces taux de référence. Cependant, compte tenu du fait, d’une part, que les lignes de crédit dont dispose la Société ont une maturité à court et moyen terme et, d’autre part, que les montants tirés au 31 décembre 2005 étaient peu élevés eu égard à la situation nette de la Société, Axalto considère que ce risque n’est pas susceptible d’avoir un impact significatif sur sa situation financière à court terme. La trésorerie et les équivalents de trésorerie, qui sont placés dans des instruments ayant une échéance de moins de trois mois à l’origine, sont soumis au risque d’évolution des taux d’intérêts. 5.2 Comptabilisation des instruments de couverture des flux de trésorerie La partie efficace de la variation de la juste valeur des contrats de change à terme et des options désignés et répondant aux critères d’ instruments de couverture de flux de trésorerie est constatée en capitaux propres. La partie inefficace des profits ou pertes est constatée immédiatement en résultat. Les profits et pertes réalisés sur les contrats de couverture sont constatés en résultat de façon cohérente avec la comptabilisation des transactions couvertes. Lorsqu’un instrument de couverture arrive à échéance ou est cédé, ou lorsqu’il ne remplit plus les critères d’application de la comptabilité de couverture, le profit ou la perte cumulé constaté en capitaux propres est maintenu en capitaux propres et repris en résultat lorsque la transaction prévue affecte le compte de résultat. Lorsque le Groupe s’attend à ce qu’une transaction prévue ne se réalise pas, le profit ou la perte cumulé constaté en capitaux propres est repris immédiatement en résultat. Les contrats de change à terme et les options sont comptabilisés au bilan en actifs ou passifs courants à leur juste valeur, telle que déterminée sur la base des prix cotés sur le marché (cf. note 18). 261 Note 6 : Informations sectorielles Premier niveau de l’information sectorielle - le secteur d’activité L’activité d’Axalto est répartie en deux segments: Cartes et Terminaux de Paiement. Le segment Cartes est organisé autour de quatre lignes de produits : téléphonie mobile, services financiers, secteur public, accès aux réseaux et divers, et enfin Cartes téléphoniques prépayées. Les deux secteurs ont été déterminés en fonction des périmètres définis par la direction d’Axalto pour l’évaluation des performances opérationnelles et les décisions d’affectation des ressources. Afin de gérer les quatre lignes de produits de la division Cartes, la direction s’appuie sur le système de reporting financier interne qui fournit le chiffre d’affaires et la marge brute de chaque ligne de produit. Le tableau ci-après présente le chiffre d’affaires, la marge brute, les charges d’exploitation et le résultat financier par secteur d’activité : Exercice clos le 31 décembre Cartes Chiffre d’affaires Marge brute 883 082 297 689 Charges d’exploitation hors autres produits et charges opérationnels, net Autres produits et charges opérationnels, net 2004 Terminaux de Paiement 77 345 18 103 2005 Terminaux de Paiement 75 353 19 448 Axalto Cartes Axalto 960 427 315 792 916 979 301 347 (16 760) (240 566) 965 (224) 992 332 320 795 (214 790) 4 037 (16 398) (231 188) (2) 4 035 (223 806) (1 189) Résultat d’exploitation 86 936 1 703 88 639 76 352 3 653 80 005 Résultat financier Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Résultat avant impôts (4 761) 262 (1 283) - (6 044) 262 2 182 1 145 (822) - 1 360 1 145 82 437 420 82 857 79 679 2 831 82 510 Impôts sur les bénéfices Résultat net de l’exercice (25 878) (23 243) 56 979 59 267 Le tableau ci-après présente, à titre de complément d’information, le chiffre d’affaires et la marge brute des exercices 2004 et 2005 pour chacune des lignes de produits du secteur Cartes : Exercice clos le 31 décembre 2004 Secteur public, accès aux réseaux et divers Cartes téléphoniques prépayées Téléphonie mobile Services financiers Chiffre d’affaires 548 799 196 195 98 425 39 663 Marge brute 214 461 42 279 37 850 3 099 262 Total Cartes 2005 Secteur public, accès aux réseaux et divers Cartes téléphoniques prépayées Téléphonie mobile Services financiers Total Cartes 883 082 597 963 200 198 79 750 39 068 916 979 297 689 211 510 49 104 35 680 5 053 301 347 Le compte de résultat d’Axalto comprend les charges suivantes : Exercice clos le 31 décembre Cartes Amortissements des immobilisations corporelles Amortissements des immobilisations incorporelles Perte de valeur des immobilisations incorporelles Reprises de provisions sur stocks devenues sans objet Dépréciation des créances, nettes des reprises Rémunérations en actions Frais de restructuration 2004 Terminaux de Paiement Axalto 2005 Terminaux de Paiement Cartes Axalto 32 528 1 953 34 481 29 186 1 543 30 729 8 136 14 8 150 6 450 1 6 451 2 758 - 2 758 - - - (2 498) (6 225) (8 723) (3 201) (2 649) (5 850) 251 3 483 3 555 821 67 (14) 1 072 3 550 3 541 (1 830) 3 991 3 703 (276) 74 46 (2 106) 4 065 3 749 Les actifs, passifs et dépenses d’investissement des deux secteurs aux 31 décembre 2004 et 2005 et pour les exercices clos à ces dates se présentent comme suit : Exercice clos le 31 décembre Cartes Actifs Participations mises en équivalence Total Actif Passifs Dépenses d’investissement (immobilisations incorporelles) Dépenses d’investissement (immobilisations corporelles) (*) (*) 2004 Terminaux de paiement Axalto Cartes 2005 Terminaux de paiement Axalto 1 066 836 5 220 1 072 056 41 942 41 942 1 108 778 5 220 1 113 998 1 006 436 6 963 1013 399 30 596 30 596 1 037 032 6 963 1 043 995 311 276 93 443 404 719 266 520 75 847 342 367 4 280 1 4 281 5 091 39 5 130 36 522 261 36 783 33 149 461 33 610 Incluant la réévaluation des immobilisations corporelles suite au rachat en 2005 des intérêts minoritaires dans HSTE pour 1 866 milliers de dollars US. Deuxième niveau de l’information sectorielle - le secteur géographique Le tableau ci-après présente l’analyse du chiffre d’affaires par zone géographique, sur la base de la localisation du client : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 187 238 243 601 535 885 541 981 237 304 206 750 960 427 992 332 Amériques Europe, Moyen-Orient et Afrique Asie Chiffre d’affaires total 263 Le tableau ci-après présente les actifs affectés en fonction de la localisation de ceux-ci : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 132 062 164 027 784 751 709 622 191 965 163 383 1 108 778 1 037 032 5 220 6 963 1 113 998 1 043 995 Actifs Amériques Europe, Moyen-Orient et Afrique Asie Participations mises en équivalence Total Actif Note 7 : Immobilisations corporelles La valeur nette comptable des immobilisations corporelles se décompose comme suit : Terrains er Valeur brute au 1 janvier 2004 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Valeur brute au 31 décembre 2004 2 483 (684) 138 1 937 Amortissements cumulés au 1er janvier 2004 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2004 Valeur nette comptable au 31 décembre 2004 Valeur brute au 1 janvier 2005 Acquisitions (*) Cessions Écarts de conversion Valeur brute au 31 décembre 2005 Amortissements cumulés au 1er janvier 2005 Acquisitions Cessions Transferts (**) Écarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2005 Valeur nette comptable au 31 décembre 2005 (*) (**) Matériel et équipements 206 354 34 300 (4 643) 11 191 247 202 Total 278 583 36 783 (5 538) 16 253 326 081 - (27 972) (277) (13 471) (3 055) (44 775) (144 567) (34 204) 15 694 (7 713) (170 790) (172 539) (34 481) 2 223 (10 768) (215 565) 1 937 32 167 76 412 110 516 Constructions et aménagements 76 942 7 107 (1 264) (8 359) 74 426 Matériel et équipements 247 202 26 503 (19 056) (17 359) 237 290 - (44 775) (5 190) 561 (15) 4 779 (44 640) (170 790) (25 539) 17 831 (160) 12 364 (166 294) (215 565) (30 729) 18 392 (175) 17 143 (210 934) 1 686 29 786 70 996 102 468 Terrains er Constructions et aménagements 69 746 2 483 (211) 4 924 76 942 1 937 (251) 1 686 Total 326 081 33 610 (20 320) (25 969) 313 402 Incluant la réévaluation des immobilisations corporelles suite au rachat en 2005 des intérêts minoritaires dans HSTE pour 1 866 milliers de dollars US. Y compris le transfert d’immobilisations corporelles d’une société mise en équivalence. Les dotations aux amortissements de l’exercice 2004 ont été comptabilisées sous les rubriques suivantes : 31 268 milliers de dollars US en coût des ventes, 1 345 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 690 milliers de dollars US en frais commerciaux et 1 178 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Les dotations aux amortissements de l’exercice 2005 ont été comptabilisées sous les rubriques suivantes : 27 951 milliers de dollars US en coût des ventes, 884 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 497 milliers de dollars US en frais commerciaux et 1 397 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. 264 Les contrats de location-financement inclus dans les immobilisations corporelles ci-dessus s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 18 941 (13 792) 5 149 Valeur brute Amortissements cumulés Valeur nette comptable 2005 16 475 (13 535) 2 940 Il s’agit d’un contrat de location-financement sur une unité de production, ainsi qu’un contrat résultant d’une opération de cession-bail de terminaux de paiement réalisée avec un établissement financier français. Note 8 : Ecarts d’acquisition et immobilisations incorporelles Les écarts d’acquisition et immobilisations incorporelles se décomposent comme suit : Valeur brute au 1er janvier 2004 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Valeur brute au 31 décembre 2004 303 158 25 124 328 282 191 973 18 687 210 660 Autres immobilisations incorporelles 11 238 4 281 (1 018) 468 14 969 Amortissements cumulés au 1er janvier 2004 Acquisitions Cessions Provisions pour dépréciation Écarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2004 (15 537) (1 435) (16 972) (164 768) (5 556) (2 758) (16 082) (189 164) (6 223) (2 594) 255 (1 346) (9 908) (186 528) (8 150) 255 (2 758) (18 863) (216 044) 311 310 21 496 5 061 337 867 Écarts d’acquisition Valeur nette comptable au 31 décembre 2004 Brevets et technologies Total 506 369 4 281 (1 018) 44 279 553 911 Valeur brute au 1er janvier 2005 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Valeur brute au 31 décembre 2005 328 282 1 700 (37 631) 292 351 210 660 (27 387) 183 273 Autres immobilisations incorporelles 14 969 5 130 (152) (2 220) 17 727 Amortissements cumulés au 1er janvier 2005 Acquisitions Cessions Écarts de conversion Amortissements cumulés au 31 décembre 2005 (16 972) 873 (16 099) (189 164) (3 535) 24 790 (167 909) (9 908) (2 917) 12 1 454 (11 359) (216 044) (6 452) 12 27 117 (195 367) 276 252 15 364 6 368 297 984 Écarts d’acquisition Valeur nette comptable décembre 2005 au 31 Brevets et technologies Total 553 911 6 830 (152) (67 238) 493 351 La société procède à des tests de perte de valeur des écarts d’acquisition au moins une fois par an, comme requis par la norme IAS36. Ces tests de pertes de valeur sont réalisés sur la base de projections de flux de trésorerie, actualisées en appliquant le coût moyen pondéré du capital utilisé par la société, estimé à 10.5% en 2004 et 11.0% en 2005 lorsque les tests ont été réalisés. Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée en 2004 et 2005. 265 Au cours de l’exercice 2004, les dotations aux amortissements ont été affectées comme suit : 9 324 milliers de dollars US en coût des ventes, 1 413 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, et 171 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Les dotations aux amortissements de l’exercice 2005 ont été affectées comme suit : 5 930 milliers de dollars US en coût des ventes, 312 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, et 210 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. En 2004, les frais de développement de logiciels activés s’élevaient à 4,2 millions de dollars US, dont 1,4 millions de dollars US avaient été amortis au 31 décembre 2004. Au cours de l’exercice 2005, des frais de développement supplémentaires ont été activés pour un montant de 1,7 millions de dollars US, portant le solde total au 31 décembre 2005 à 5,4 millions de dollars US, dont 1,9 millions de dollars US avaient été amortis à cette date. Note 9 : Participations mises en équivalence Les participations mises en équivalence s’analysent comme suit : Participations mises en équivalence au 1er janvier Acquisition Quote-part dans le résultat Effet de dilution Écarts de conversion Autres variations Participations mises en équivalence au 31 décembre 2004 2005 4 910 (378) 640 207 (159) 5 220 5 220 1 048 1 145 (40) (348) (62) 6 963 Les participations d’Axalto dans les principales sociétés mises en équivalence sont les suivantes : 2004 Entité SSJV Trusted Logic Xiring Pays Chine France France Total pour la société concernée Chiffre Actifs Passifs d’affaires 12 456 6 499 7 002 7 750 2 092 6 470 11 211 5 834 4 171 Résultat (247) 847 (2 747) % de participation 31% 38% 23% Pays Chine France France Égypte Total pour la société concernée Chiffre Actifs Passifs d’affaires 11 869 1 768 6 566 7 350 2 134 5 689 11 464 6 703 12 174 - Résultat 3 299 874 (35) (588) % de participation 31% 37% 23% 34% 2005 (*) Entité SSJV Trusted Logic Xiring Makxalto (*) Les états financiers de Makxalto pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 n’étant pas disponibles, le résultat négatif de 588 milliers de dollars US correspond à une estimation des pertes encourues depuis la création de la société. Note 10 : Actifs financiers disponibles à la vente Les actifs financiers disponibles à la vente se décomposent comme suit : Actifs financiers disponibles à la vente au 1er janvier Acquisitions Écart de réévaluation transféré en capitaux propres Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 266 2004 1 887 (334) 1 553 2005 1 553 (925) 628 Aucun actif financier disponible à la vente n’a été cédé au cours de 2004 ou 2005 et aucune provision pour perte de valeur n’a été comptabilisée. Note 11 : Stocks Les stocks s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Valeur brute Matières premières et pièces de rechange Travaux en cours Produits finis Total Provisions pour obsolescence Matières premières et pièces de rechange Travaux en cours Produits finis Total Valeur nette 83 755 26 762 30 545 141 062 71 193 15 245 20 525 106 963 (11 959) (3 937) (2 674) (18 570) 122 492 (6 992) (3 188) (3 452) (13 632) 93 331 Note 12 : Créances Les créances se décomposent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 222 051 (17 996) 204 055 5 496 13 260 5 886 10 739 10 973 250 409 Créances clients Provisions pour perte de valeur Créances clients, nettes Charges constatées d’avance TVA récupérable et créances fiscales Acomptes versés Factures à établir Autres créances Total 198 405 (9 136) 189 269 8 386 17 777 4 273 4 233 7 021 230 959 Il n’existe pas de concentration des risques de crédit sur les créances clients, compte tenu du nombre important de clients et de leur diversification géographique. Au cours de l’exercice 2005, Axalto a comptabilisé des reprises nettes de provisions pour perte de valeur des créances pour un montant de 2 106 milliers de dollars US. En 2004, une dotation nette de 1 072 milliers de dollars US a été constatée. Ces dotations et reprises figurent au compte de résultat sous la rubrique « Frais généraux et administratifs ». Note 13 : Trésorerie et équivalents de trésorerie Les trésorerie et équivalents de trésorerie s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 17 157 33 533 206 663 225 751 223 820 259 284 Disponibilités Dépôts bancaires à court terme et FCP monétaires Total Le taux moyen d’intérêt effectif sur les dépôts à court terme a été de 3,12 % en 2005. Les dépôts ont une échéance de moins de trois mois. Ils sont composés de dépôts au jour le jour ou à terme et de SICAV et de FCP monétaires. 267 La trésorerie nette figurant dans le tableau des flux de trésorerie se décompose comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 223 820 259 284 (83) 223 737 259 284 Trésorerie et équivalents de trésorerie Découverts bancaires Total Note 14 Dettes financières Le tableau ci-après présente le détail des dettes financières : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Dettes financières à long terme Emprunt bancaire syndiqué Dettes de location-financement Dettes financières à court terme Emprunts à court terme Découverts bancaires Emprunt bancaire syndiqué Dettes de location-financement Total 28 888 1 361 30 249 6 908 6 908 1 921 83 5 758 830 8 592 569 1 266 1 835 38 841 8 743 L’emprunt bancaire syndiqué d’un montant de 250 millions de dollars US est à échéance au 24 août 2010. Au 31 décembre 2005, la portion non tirée s’élevait à 243 092 milliers de dollars US (121 106 milliers de dollars US en 2004). L’encours au 31 décembre 2005, soit 6 908 milliers de dollars US, correspond à un tirage à court terme renouvelable dans le cadre de l’emprunt syndiqué. Les taux d’intérêts nominaux à fin 2004 et 2005 étaient les suivants : 2004 Emprunts à court terme Emprunt bancaire syndiqué Dettes de locationfinancement USD 2,61% EURO GBP - - RMB 4,62% USD - 2,55% 5,28% - - - 3,89% - - - - 2005 EURO - - RMB - - 4,89% - 3,37% - - Les emprunts sont libellés dans les monnaies suivantes : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 1 183 552 25 322 1 266 11 516 6 908 820 17 38 841 8 743 USD EURO GBP RMB BRL Total 268 GBP Les dettes de location-financement s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Dettes de location-financement – termes futurs minimum À moins d’un an À plus d’un an et à moins de cinq ans Charges financières futures des dettes de locationfinancement Valeur actualisée des dettes de location-financement 830 1 361 2 191 1 266 1 266 159 2 350 77 1 343 La valeur actualisée des dettes de location-financement s’analyse comme suit par échéance : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 901 1 449 2 350 À moins d’un an À plus d’un an et à moins de cinq ans 1 343 1 343 Note 15 : Provisions pour retraites et assimilés Provisions pour retraites et assimilées Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 397 339 13 414 12 519 3 558 3 367 17 369 16 225 Retraites (Allemagne) Indemnités de fin de carrière (France) Médailles du travail (France) Charge constatée au compte de résultat Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 56 1 303 620 1 979 Retraites (Allemagne) Indemnités de fin de carrière (France) Médailles du travail (France) 64 1 135 411 1 610 Les montants comptabilisés au bilan s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre Valeur actualisée des obligations non financées Pertes actuarielles non constatées Provisions pour retraites et assimilées France 16 057 915 16 972 2004 Allemagne 449 (52) 397 Total 16 506 863 17 369 France 16 381 (495) 15 886 2005 Allemagne 489 (150) 339 Total 16 870 (645) 16 225 Les montants constatés au compte de résultat sont les suivants : Coût des services rendus au cours de l’exercice Coût financier Pertes actuarielles nettes comptabilisées au cours de l’exercice Total des charges de retraite et assimilées 269 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 1 160 620 199 1 979 968 598 44 1 610 Les charges de retraite et assimilées figurent dans les rubriques suivantes du compte de résultat : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 414 301 413 231 620 1 979 Coût des ventes Frais d’études et de recherche Frais commerciaux Frais généraux et administratifs Frais financiers Total des charges de retraite et assimilées 293 213 316 190 598 1 610 L’évolution de la provision pour retraites et assimilées au bilan s’analyse comme suit : Au 1er janvier Charges de retraite et assimilées comptabilisées au compte de résultat Versements de l’exercice Écarts de conversion Au 31 décembre 2004 13 758 1 979 2005 17 369 1 610 1 632 17 369 (212) (2 542) 16 225 Les principales hypothèses actuarielles retenues sont les suivantes : France Taux d’actualisation Taux d’augmentation des salaires Taux d’inflation Tables de mortalité INSEE Allemagne Taux d’actualisation Taux d’augmentation des salaires Taux d’inflation Tables de mortalité du Dr Klaus Heubeck 2004 2005 4,75% 2,75%-3,00% 2,00% TV/TD 1998 4,20% 3,00% 2,00% TV/TD 2002 5,50% 3,00% 2,00% Richttafeln 1998 4,75% 3,00% 2,00% Richttafeln 1998 Note 16 : Autres provisions et dettes à long terme Les autres provisions et dettes long terme s’analysent comme suit en 2005: Au 1er janvier Dotations et reprises de l’exercice : Dotations Reprises de provisions devenues sans objet Reprises de provisions utilisées Écarts de conversion Au 31 décembre Garantie sur les produits 1 799 Litiges 2 121 Rémunérations différées et avantages au personnel 223 Autres provisions á long terme 6 040 (164) 1 206 (1 105) 128 (10) (177) (500) 958 (589) (99) 1 534 (40) 301 270 Autres Total 6 041 16 224 (993) 9 750 (8 390) 11 084 (10 662) (2 745) (497) 1 805 (1 229) (642) 5 530 (4 740) (1 778) 10128 Note 17 : Dettes d’exploitation Les dettes fournisseurs et autres dettes d’exploitation s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 126 791 70 405 45 279 11 112 33 812 7 627 295 026 Dettes fournisseurs Dettes sociales Charges à payer TVA à payer Produits constatés d’avance Autres Total 126 559 62 156 32 946 11 689 31 309 5 342 270 001 La baisse du poste de dettes sociales est principalement due à l’impact des écarts de conversion s’élevant à 6,0 millions de dollars US. La réduction des charges à payer se rapporte principalement à une baisse des provisions pour coûts de transport sur ventes et des commissions d’agents et distributeurs (5,2 millions de dollars US au total), et de moindres avances reçues sur commande (2,7 millions de dollars US). Note 18 : Instruments dérivés Ainsi qu’il est expliqué en note 5 – Gestion des risques financiers ci-dessus, Axalto utilisent des contrats de change de devises pour couvrir le risque de réalisation futur des éléments de bilan libellés en devises autres que les monnaies fonctionnelles des entités et la juste valeur. Ces instruments dérivés se décomposent comme suit : Contrats de change à terme – couverture des flux de trésorerie Contrats de change à terme – couverture de la juste valeur Contrats de change à terme ne remplissant pas les critères de comptabilité de couverture Contrats d’options sur devises – couverture des flux de trésorerie Total Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Actifs Passifs Actifs Passifs 222 8 544 70 537 6 883 7 105 - - 9 151 Axalto exerce ses activités à l’échelle mondiale et est exposé aux effets des fluctuations des taux de change. Son objectif est de réduire les variations du résultat et des flux de trésorerie engendrées par ces fluctuations. Axalto utilise différents contrats à terme et options sur devises pour protéger la valeur d’une certaine proportion de ses charges futures estimées en devises, sur des périodes ne dépassant pas généralement dix-huit mois. Les gains et pertes sur ces contrats compensent les gains et pertes de change sur les transactions prévues sous-jacentes. Ces couvertures se rapportent essentiellement aux charges libellées en Euros et au chiffre d’affaires libellé en dollars US. Les gains et pertes sur les instruments de couverture sont imputés directement aux capitaux propres, sous la rubrique «Juste valeur et autres réserves» et sont repris en résultat, sous la rubrique « Coût des ventes » lorsque le coût des ventes correspondant (relatif aux ventes hors Groupe) est comptabilisé, compensant ainsi la variation de la valeur des coûts en devises. Au 31 décembre 2005, Axalto avait des pertes nettes latentes de 5,9 millions de dollars US comptabilisées sous la rubrique «Juste valeur et autres réserves». Dans l’hypothèse de conditions de marché constantes, ces pertes seront reclassées en augmentation du coût des ventes et en diminution de la charge d’impôts sur les douze mois à venir. L’impact des opérations de couverture des flux de trésorerie comptabilisé au compte de résultat au cours de l’exercice 2005 était un gain net de 2,1 millions de dollars US (2,9 millions de dollars US en 2004), porté en diminution du coût des ventes, et une charge de 2,7 millions de dollars US (4,1 millions de dollars US en 2004), inscrite en frais financiers. 271 Note 19 : Autres provisions et dettes à court terme Les autres provisions et dettes à court terme s’analysent comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 5 420 3 180 1 073 9 673 Contrats de location simple de terminaux de paiement Garantie – Court terme Provisions pour pertes à terminaison 2 627 3 309 492 6 428 Note 20 : Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires s’analyse comme suit par catégorie : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 897 947 937 787 18 730 18 722 43 750 35 823 960 427 992 332 Ventes de produits Ventes de services Autres (*) Chiffre d’affaires total (*) Incluant essentiellement les frais de timbrage et de transport sur ventes refacturés aux clients, ainsi que les redevances sur les brevets et technologies d’Axalto. Note 21 : Charges d’exploitation par nature Les charges d’exploitation se présentent comme suit par nature : Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation Frais de personnel (cf. note 22) Variation des stocks de produits finis et de travaux en cours Matières premières utilisées et consommables Frais de transport Frais de déplacement Loyers sur baux immobiliers Redevances et honoraires Frais de sous-traitance et de personnel intérimaire Autres Total des charges d’exploitation Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 51 214 34 829 252 565 264 181 (13 366) 16 093 387 853 375 413 28 042 29 280 22 938 24 881 37 536 38 054 39 635 43 687 29 768 44 276 35 603 41 633 871 788 912 327 Note 22 : Frais de personnel Salaires et appointements Primes et bonus Charges sociales Provisions pour congés payés Charges de retraite – régimes à prestations définies (*) Charges de retraite – régimes à cotisations définies Participation Options sur actions Autres Frais de personnel (*) Correspondant essentiellement aux indemnités de fin de carrière dues en France. 272 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 143 311 152 648 23 805 21 394 44 635 48 041 2 038 2 217 1 376 999 12 785 14 350 4 070 5 044 5 377 4 870 15 168 14 618 252 565 264 181 Note 23 : Plan de rémunération en actions Par ses résolutions des 18 mars et 21 avril 2004, l’assemblée générale des actionnaires de la Société a approuvé la mise en place au profit des salariés du groupe Axalto du Global Equity Incentive Plan (« GEIP »). Plan d’options d’achat ou de souscription d’actions Le GEIP autorise la société à attribuer aux employés sur la durée de ce plan (qui se termine le 21 avril 2014) le droit d’acquérir un total de 7 millions d’actions d’Axalto Holding N.V.. Le conseil d’Administration d’Axalto Holding N.V., au cours de sa réunion du 2 avril 2004, a approuvé les termes et conditions de l’attribution d’options pour 2004, et autorisé l’octroi de 3 300 000 actions ordinaires à un prix d’exercice égal au prix offert aux investisseurs à l’introduction en bourse, soit 14,80 Euros par action. 3 196 000 options ont été attribuées en mai 2004, 5 000 options supplémentaires ont été octroyées en décembre 2004 avec un prix d’exercice égal au cours de l’action, soit 18,21 Euros par action. Selon le pays dans lequel l’employé est salarié, l’acquisition des droits d’exercice sur ces options diffère, de 25% par an pendant 4 ans à un droit d’exercice pour la totalité des options à l’échéance des 4 ans uniquement. La juste valeur de chaque attribution est estimée à la date d’octroi selon le modèle d’évaluation d’options BlackScholes. Pour les attributions d’options d’achat ou de souscription d’actions d’Axalto de mai 2004, les hypothèses suivantes ont été retenues : pas de dividende, volatilité attendue de 25 %, taux d’intérêt sans risque de 3 % et durée estimée des options de 4,13 ans. Les hypothèses retenues pour les options octroyées en décembre 2004 sont les suivantes : pas de dividende, volatilité attendue de 25 %, taux d’intérêt sans risque de 3 % et durée estimée des options de 3 ans. La charge de rémunération comptabilisée dans le compte de résultat de l’exercice 2004 s’est élevée à 2 336 milliers de dollars US, correspondant à l’amortissement de la juste valeur des options pour la période entre la date d’octroi (le 18 mai 2004) et le 31 décembre 2004. Ce montant a été affecté comme suit : $361 milliers de dollars US en coût des ventes, 142 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 888 milliers de dollars US en frais commerciaux et 945 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. En 2005, le Conseil d’administration d’Axalto Holding N.V. a approuvé les principales modalités de deux octrois d’options. En juin 2005, 15 000 options ont été octroyées avec un prix d’exercice de 22,41 Euros, et en septembre 2005, 685 000 options ont été octroyées avec un prix d’exercice de 30,65 Euros par action. Dans les deux cas, le prix d’exercice était égal au cours de l’action à la date d’octroi. La période d’acquisition des droits correspondants varie en fonction du pays d’emploi de chaque bénéficiaire. Ainsi, certains droits sont acquis à un rythme de 25 % par an sur quatre ans et d’autres sont acquis en totalité à la fin de la période de quatre ans. Pour les options octroyées en juin 2005, les hypothèses suivantes ont été retenues : pas de dividende, volatilité attendue de 27 %, taux d’intérêt sans risque de 3 % et durée estimée des options de 4,5 ans. Les hypothèses retenues pour les options octroyées en septembre 2005 sont les suivantes : pas de dividende, volatilité attendue de 28 %, taux d’intérêt sans risque de 2,8 % et durée estimée des options de 4,12 ans. La charge de rémunération comptabilisée dans le compte de résultat de l’exercice 2005 s’est élevée à 3 674 milliers de dollars US, correspondant à l’amortissement de la juste valeur des options au titre de l’exercice. Ce montant a été affecté comme suit : 474 milliers de dollars US en coût des ventes, 243 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 928 milliers de dollars US en frais commerciaux et 2 029 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. 273 Le tableau ci-après présente la variation du nombre d’options en circulation et leur prix moyen pondéré d’exercice : Au 1er janvier Options octroyées Options annulées Options exercées Au 31 décembre 2004 Prix moyen d’exercice 14,81 14,81 2005 Prix moyen d’exercice 14,81 30,47 14,80 14,80 17,75 Options 3 201 000 3 201 000 Options 3 201 000 700 000 (99 750) (79 342) 3 721 908 Les dates d’expiration et les prix d’exercice des options en circulation en fin d’exercice sont les suivants : Exercice clos le 31 décembre Date d’expiration 2014 2015 Prix d’exercice 14,81 30,47 2004 2005 3 201 000 3 201 000 3 021 908 700 000 3 721 908 Plan d’épargne en actions Conformément aux dispositions du GEIP, durant la période du 4 au 14 mai 2004, il a été offert aux salariés d’Axalto la possibilité d’acheter des actions d’Axalto au jour de l’introduction en Bourse pour un prix inférieur de 15% au prix proposé aux investisseurs, dans la limite de 20 000 euros par employé. 445 668 actions ont ainsi été souscrites par les salariés pour un prix de 12,58 euros par action. Le coût correspondant à la décote de 15 % offerte aux employés selon ce programme s’élève à 1 214 milliers de dollars US et a été comptabilisé en frais de personnel dans le compte de résultat du premier semestre 2004 en normes IFRS, dont 417 milliers de dollars US en coût des ventes, 231 milliers de dollars US en frais d’études et recherche, 395 milliers de dollars US en frais commerciaux et 171 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Au cours de la période du 20 juin au 1er juillet 2005, les salariés d’Axalto avaient la possibilité d’acquérir des actions de la Société à un prix représentant une décote de 15 % par rapport au montant le plus faible entre le cours de clôture de l’action Axalto le 20 juin ou le 1er juillet 2005. 87 767 actions ordinaires d’Axalto ont ainsi été souscrites par les salariés, à un prix de 20,98 Euros par action. La décote totale de 391 milliers de dollars US consentie aux salariés a été inscrite en frais de personnel dans le compte de résultat 2005, comme suit : 81 milliers de dollars US en coût des ventes, 110 milliers de dollars US en frais d’études et de recherche, 125 milliers de dollars US en frais commerciaux et 75 milliers de dollars US en frais généraux et administratifs. Note 24 : Autres produits et charges opérationnels, net Plus et moins-values de cession d’immobilisations et actifs comptabilisés en pertes Subventions d’exploitation Frais de déménagement des sites de Montrouge et de Louveciennes Règlement en faveur de la Société du litige avec Bull Autres Autres produits et charges opérationnels, net 274 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 (6) (1 336) 421 - 1 251 (974) 3 238 382 4 035 835 (224) Note 25 : Résultat financier Le résultat financier s’analyse comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Charges d’intérêts Coût financier de l’engagement relatif aux indemnités de fin de carrière en France Charges d’intérêts Produits financiers Gains et pertes de change : Gains (pertes) de change, net des couvertures de juste valeur Pertes nettes sur instruments de couverture des flux de trésorerie Plus et moins-values de cession de participations : Perte de dilution (société mise en équivalence) Résultat financier (620) (598) (1 904) 2 195 (1 662) 6 216 (1 609) (4 106) 107 (2 663) (6 044) (40) 1 360 Note 26 : Gains et pertes de change, net Les gains et pertes de change comptabilisés au compte de résultat ont été imputés aux rubriques suivantes (cf. note 18) : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 2 878 2 122 (5 715) (2 556) (2 837) (434) Coût des ventes Résultat financier Gains et pertes de change, net Note 27 : Impôts Les actifs et passifs d’impôt différé sont compensés lorsque le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d’impôt exigible et qu’ils concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale. Les montants nets sont les suivants : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Actifs d’impôt différé : - Actifs réalisables à plus de 12 mois - Actifs réalisables à moins de 12 mois Passifs d’impôt différé : - Passifs réalisables à plus de 12 mois - Passifs réalisables à moins de 12 mois Actifs d’impôt différé net 42 739 11 075 53 814 35 858 13 398 49 256 (6 918) (120) (7 038) 46 776 (5 747) (8) (5 755) 43 501 Le tableau ci-après présente les variations de l’actif d’impôt différé net : 2004 Au 1er janvier Charge au compte de résultat Crédit d’impôts constaté en capitaux propres Écarts de conversion Au 31 décembre 2005 15 902 (6 440) 32 686 4 628 46 776 275 46 776 (772) 3 046 (5 549) 43 501 Les variations des actifs et passifs d’impôt différé au cours des exercices 2004 et 2005 se présentent comme suit : 7 617 4 777 Retraites et autres avantages au personnel 2 577 (11 231) 1 387 34 067 Déficits reportables Actifs d’impôt différé : Au 1er janvier 2004 Montants débités (crédités) au compte de résultat Montants débités (crédités) aux capitaux propres Écarts de conversion Au 31 décembre 2004 Montants débités (crédités) au compte de résultat Montants débités (crédités) aux capitaux propres Écarts de conversion Au 31 décembre 2005 Amortissements et pertes de valeur Provisions pour garantie sur les produits Autres Total 2 961 3 325 21 257 1 060 1 294 3 125 (4 365) (152) 2 042 (1 107) (2 645) 32 205 3 560 34 013 418 6 430 325 6 004 164 3 312 250 4 055 4 717 53 814 (3 874) 100 (1 013) (1 143) 3 823 (2 107) - - - - 3 090 3 090 (4 533) 25 606 (11) 6 519 (570) 4 421 (83) 2 086 (344) 10 624 (5 541) 49 256 Passifs d’impôt différé : er Au 1 janvier 2004 Montants débités (crédités) au compte de résultat Montants débités (crédités) aux capitaux propres Écarts de conversion Au 31 décembre 2004 Montants débités (crédités) au compte de résultat Montants débités (crédités) aux capitaux propres Écarts de conversion Au 31 décembre 2005 Dotations aux amortissements (5 272) Autres Total (83) (5 355) (2 059) (16) (2 075) 481 - 481 (88) (6 938) (1) (100) (89) (7 038) 920 414 1 334 (280) 236 (44) (6 298) (7) 543 (7) (5 755) L’impôt différé total crédité en capitaux propres au titre des variations de juste valeur en 2005 s’élève à 2 480 milliers de dollars US dont un crédit d’impôt de 2 760 milliers de dollars US relatif à la réévaluation des instruments de couverture des flux de trésorerie et un débit de 280 milliers de dollars US relatif à la réévaluation des matériels et équipements. La charge d’impôts se décompose comme suit : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 (19 438) (22 471) (6 440) (772) (25 878) (23 243) Impôts courants Impôts différés Impôts 276 Le tableau ci-après présente un rapprochement de la charge d’impôts sur le résultat avant impôts et le montant qui serait obtenu en appliquant le taux moyen pondéré d’imposition aux résultats des entités consolidées : Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Montant % Montant 82 857 100,0 82 510 Résultat avant impôts Impôt calculé au taux local applicable aux résultats des entités consolidées Effet de l’utilisation d’actifs d’impôts non constatés au cours d’exercices antérieurs Effet des actifs d’impôt différé non constatés Autres différences permanentes Impôts sur les bénéfices 24 669 29,8 % 100,0 31 318 (11 003) (7 249) 2 500 9 712 25 878 1 142 (1 968) 23 243 31,2 38,0 28,2 Des actifs d’impôt différé sont constatés sur les pertes fiscalement reportables et les autres différences temporaires déductibles, dans la mesure où il est probable que l’entité disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces actifs pourront être imputés. Aux 31 décembre 2005 et 2004, Axalto disposait d’actifs d’impôt non constatés de 22,4 millions de dollars US et de 31,4 millions de dollars US au titre des pertes fiscalement reportables et des autres écarts temporaires déductibles. Les pertes fiscalement reportables pouvant être imputées sur les bénéfices imposables d’exercices futurs s’élèvent à 91 millions de dollars US (118 millions de dollars US en 2004). Aucun passif d’impôt différé n’a été constaté au titre de la retenue à la source et des autres taxes dues sur les résultats non distribués des filiales, soit parce qu’aucune taxe ne serait due en cas de distribution de ces résultats, soit parce qu’ils sont considérés comme étant réinvestis de façon permanente. Toutefois, un passif d’impôt différé est comptabilisé au titre des résultats non distribués des entreprises mises en équivalence dans les cas où Axalto ne contrôle pas le processus de distribution. Note 28 : Résultat par action Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Avant dilution Résultat net, part du Groupe 56 291 57 072 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en milliers) 40 295 40 423 $1,40 $1,41 Résultat par action avant dilution Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 Après dilution Résultat net, part du Groupe 56 291 57 072 Nombre moyen pondéré d’actions en circulation (en milliers) Actions potentielles représentées par les options sur actions (en milliers) Nombre moyen pondéré d’actions en circulation après dilution (en milliers) 40 295 402 40 697 40 423 942 41 365 $1,38 $1,38 Résultat par action après dilution La Société présente le résultat net par action avant et après dilution. Le résultat net par action avant dilution est calculé en divisant le résultat net de la période par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation au cours de l’exercice. Le résultat net par actions après dilution est calculé en appliquant la méthode dite « Treasury stock », c’est-à-dire en divisant le résultat net de la période par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation sur la période après dilution. Ce nombre moyen d’actions est obtenu en supposant que toutes les options de souscription 277 d’actions qui sont « in the money » ont été exercées au début de la période et que les fonds reçus par Axalto du fait de ces exercices ont été exclusivement affectés par la société au rachat d’actions au cours moyen de la période. Note 29 : Flux de trésorerie provenant de l’exploitation Notes Résultat net de l’exercice Ajustements pour : Impôts Crédits d’impôt recherche Amortissements des immobilisations corporelles Amortissements des immobilisations incorporelles Charge de rémunération liée aux options sur actions (*) Décote sur les actions souscrites dans le cadre du plan d’épargne en actions (*) Plus- et moins-values de cession et dépréciations d’immobilisations Variation nette des provisions pour risques et charges Dotations aux provisions pour retraites et assimilées Produits financiers Charges financières Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence Variation des actifs et passifs courants (hors effets des acquisitions et des différences de change en consolidation) Stocks Créances (*) Provisions pour retraites et assimilées Instruments dérivés Dettes d’exploitation Trésorerie nette provenant de l’exploitation (*) - 27 7 8 23 23 15 9 15 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 56 979 59 267 25 878 34 481 9 604 2 336 1 214 23 243 (1 891) 30 729 6 451 3 674 391 3 988 (1 921) 1 735 (2 202) 2 530 (262) 1 425 (6 612) 1 610 (6 451) 2 493 (1 145) (10 750) 4 004 1 348 53 709 20 862 (3 935) (212) (136) 5 336 182 671 135 099 Comparé au tableau des flux de trésorerie de l’exercice clos le 31 décembre 2004 en normes IFRS tel que publié dans les états financiers consolidés semestriels au 30 juin 2005 : des charges de rémunération non réglées en actions d’un montant de 3 550 milliers de dollars US constatées en 2004 ont été transférées de la rubrique « Apports» à la rubrique « Flux de trésorerie provenant de l’exploitation ». un montant de 173 milliers de dollars US correspondant à la variation des dépôts à long terme en 2004 a été transféré de la rubrique « Flux de trésorerie nette provenant de l’exploitation » à la rubrique « Acquisitions d’autres actifs non courants ». Note 30 : Engagements et actifs et passifs éventuels Engagements résiduels avec Schlumberger En vertu du Contrat de Séparation signé avec Schlumberger le 19 mars 2004, Schlumberger et Axalto se sont mis d’accord pour transférer l’intégralité des activités Cartes et Terminaux de Paiement du groupe Schlumberger à Axalto ou une de ses filiales. Les engagements perdureront tant qu’il restera des contrats, actifs ou passifs entrant dans le périmètre d’activité d’Axalto et qui n’auraient pas été transférés à la date de la Séparation. Ces engagements s’appliquent également aux contrats, actifs ou passifs entrant dans le périmètre d’activité de Schlumberger et qui n’auraient pas été transférés à cette même date. Jusqu’au jour du transfert desdits contrats, actifs ou passifs à Axalto ou à Schlumberger, selon le cas, ou dans l’hypothèse où ceux-ci ne pourraient pas être transférés ou ne seraient pas transférés en accord avec les parties, Schlumberger et Axalto sont convenus de coopérer et d’exécuter les contrats ou administrer les actifs et passifs au nom et pour le compte de l’autre partie, conformément aux instructions de cette dernière, laquelle percevra ou supportera l’intégralité des profits et pertes résultant de ces contrats, actifs et passifs (y compris les charges fiscales y afférant, mais à l’exclusion de celles qui seraient liées à un redressement fiscal, ce point étant couvert par les clauses d’indemnisation). 278 En conséquence, ces activités, actifs et passifs faisant partie des activités de Schlumberger sont couvertes par les termes et engagements du contrat de Séparation et ne font pas partie des états financiers d’Axalto. Au 31 décembre 2005, le solde des actifs et passifs appartenant à Schlumberger représentait un actif net de 12,7 millions de dollars US. Engagements de location Les engagements locatifs dans le cadre de contrats de location non résiliables, et relatifs essentiellement à des biens immobiliers et des équipements de locaux, en vigueur au 31 décembre 2005 sont les suivants : 2006 ............................................................................................................................................................20 561 2007 ............................................................................................................................................................14 995 2008 ............................................................................................................................................................12 189 2009 ............................................................................................................................................................10 568 2010 ............................................................................................................................................................10 015 2011 et au-delà ...........................................................................................................................................66 320 Au total, les loyers au titre des contrats de location simple s’élèvent à 13 274 milliers de dollars US en 2004 et 16 087 milliers de dollars US en 2005. Garanties bancaires Au 31 décembre 2005, le montant des garanties bancaires, constituées principalement de garanties de bonne exécution contractuelle et de cautions de soumission d’offres émises dans le cadre d’appels d’offres, s’élevait à 21 073 milliers de dollars US. Ces garanties sont émises par la Société dans le cadre normal de ses activités pour garantir des offres ou des contrats commerciaux. Ces garanties ne sont exercées que si la Société faillit à ses engagements. Engagements d’achat de microprocesseurs Selon les dispositions des contrats avec les fournisseurs de microprocesseurs, Axalto est engagé à acquérir la totalité des produits représentés par les stocks de sécurité dans un délai d’un an à compter de la mise à disposition desdits stocks de sécurité. Au 31 décembre 2005, l’engagement correspondant, évalué au prix moyen d’achat, s’élève à 18 590 milliers de dollars US. Déménagement des sites de Montrouge et de Louveciennes Le 29 juillet 2005, Axalto a signé un contrat de location d’une durée de 12 ans pour 20 000 m² de bureaux basés à Meudon aux environs de Paris, permettant à terme à Axalto de regrouper les employés des sites de Montrouge et Louveciennes en un lieu unique. Les déménagements vers le nouveau site sont prévus à partir de mars 2006. Les coûts relatifs à la résiliation des baux de Montrouge et Louveciennes, au nouveau bail et à l’emménagement à Meudon seront comptabilisés au fur et à mesure de leur matérialisation en 2005 et 2006. Le projet requiert aussi des investissements en aménagements et matériels. Garanties émises par Axalto Holding N.V. Au cours de l’exercice 2005, Axalto Holding N.V. a émis des garanties pour couvrir le risque de défaut de paiement de certaines de ses filiales sur des lignes de crédit contractées auprès d’établissements financiers dans le cadre d’un crédit syndiqué et d’autres facilités bancaires pour un montant total qui ne pourra excéder 310 millions de dollars US. Ce montant comprend l’emprunt syndiqué de 250 millions de dollars US mentionné en note 14. Ces garanties courront jusqu’au remboursement final des sommes dues. 279 Engagement vis a vis des minoritaires de SAIT Axalto détient une participation de 51 % dans SAIT, une joint-venture créé en Chine. La joint-venture est consolidée par intégration globale dans les comptes d’Axalto. En 2005, Axalto et son partenaire dans la joint-venture ont modifié les statuts de cette dernière de la façon suivante : - Axalto garantit que les bénéfices de la joint-venture seront au moins égaux à 29 millions de Renminbi (environ 3,6 millions de dollars US) pour l’exercice 2005, 32 millions de Renminbi (environ 4,0 millions de dollars US) pour l’exercice 2006, 28 millions de Renminbi (environ 3,5 millions de dollars US) pour l’exercice 2007 et 25 millions de Renminbi (environ 3,1 millions de dollars US) pour les exercices 2008 et 2009. - En contrepartie, Axalto dispose des pouvoirs de décision et de gestion au sein de la joint-venture jusqu’au 31 décembre 2009. Cet engagement a été évalué à sa juste valeur, et le passif qui en découle sera réévalué à la clôture de chaque exercice. Jusqu’à ce jour, la direction a estimé que la juste valeur de la garantie n’était pas significative. Litiges En août 2002, Axalto a été assigné par un distributeur en réparation de dommages subis et frais encourus estimés provisionnellement par celui-ci à la somme de 12,5 millions d’Euros (environ 14,8 millions de dollars US). La société demanderesse allègue que ces dommages résulteraient de la défaillance d’Axalto d’avoir livré un logiciel relatif aux terminaux de paiement non conforme aux spécifications agréées entre les parties dans les délais convenus. . Une expertise a été ordonnée par le tribunal et est à l’heure actuelle toujours en cours. Dans le cadre du dossier constitué par la société demanderesse pour les besoins de l’expertise, celle-ci a estimé son dommage à environ 8,3 millions d’Euros (environ 9,8 millions de dollars US). Axalto estime être en possession d’éléments permettant de contester sérieusement cette demande et reste dans l’attente d’une audience. En décembre 2005, une action en justice a été engagée contre Axalto pour une prétendue violation de deux brevets relatifs à des cartes SIM Java et auto-diagnostique. La société demanderesse estime ses dommages s’élèveraient à 605 milliers d’Euros (environ 716 milliers de dollars US). Axalto estime avoir de solides éléments lui permettant de contester cette plainte et est dans l’attente d’une audience. Bien que l’issue de ces litiges ne puisse être connue pour le moment, Axalto n’estime pas que leur dénouement aura un effet défavorable significatif sur sa situation financière, ses résultats ou ses flux de trésorerie. Note 31 : Rapprochement projeté avec Gemplus Le 6 décembre 2005, Axalto et Gemplus ont conclu un accord de rapprochement régi par la loi française prévoyant une fusion entre égaux de leurs deux entreprises. L’opération a reçu l’approbation unanime de leur Conseil d’administration respectif. En outre, les deux actionnaires les plus importants de Gemplus se sont prononcés en faveur du projet et ont également signé l’accord de rapprochement. L’opération se réalisera en deux étapes distinctes et successives : - réalisation par Axalto d’une augmentation du capital en rémunération de l’apport de la totalité des actions de Gemplus détenues par ses deux actionnaires les plus importants (qui détiennent à eux deux environ 43,7 % du capital de Gemplus); - suivie d’une offre publique d’échange lancée par Axalto (qui aura pris le nom de Gemalto) sur le solde des actions de Gemplus non encore détenues par Axalto (soit environ 56,3 % du capital de Gemplus). 280 La rémunération des apports et l’offre publique d’échange seront réalisées sur la base de la même parité de 2 actions Axalto pour 25 actions Gemplus. Immédiatement avant l’apport, Gemplus procédera à une distribution de 0,26 Euro par action à l’ensemble de ses actionnaires. La réalisation de l’apport et la distribution sont sujettes à l’accord des autorités de la concurrence et à l’obtention d’autres autorisations réglementaires, à l’approbation des actionnaires de Gemplus et à certaines autres conditions contractuelles d’usage. L’assemblée générale des actionnaires d’Axalto, réunie le 31 janvier 2006, a approuvé l’opération. L’assemblée générale des actionnaires de Gemplus, réunie le 28 février 2006, a adopté les résolutions concernant l’opération. L’approbation par les autorités de la concurrence dans les différentes juridictions concernées devrait intervenir vers la fin du deuxième trimestre ou au cours du troisième trimestre. Le communiqué de presse annonçant l’opération et ses principales modalités est disponible sur les sites Internet d’Axalto et de Gemalto (www.axalto.com et www.gemalto.com). Au 31 décembre 2005, Axalto a différé 2,1 millions de dollars US de coûts encourus au cours du second semestre 2005 pour la préparation, l’exécution et l’annonce de l’accord de rapprochement. Il s’agit principalement d’honoraires de conseillers juridiques et de cabinets de relations publiques. Axalto s’est également engagé à payer certaines dépenses relatives au projet de rapprochement pour un montant de 2,0 millions de dollars US, et à rembourser à Gemplus des dépenses externes engagées ou qui seront engagées par Gemplus dans le cadre du rapprochement, une fois celui-ci réalisé. Les frais externes engagés par Gemplus au titre du rapprochement sont estimés à 3,9 millions de dollars US au 31 décembre 2005 Note 32 : Evénements postérieurs à la clôture Il n’existe pas à notre connaissance d’événements significatifs intervenus depuis la clôture et susceptible d’avoir un impact significatif sur ces états financiers. 281 20.2.3.6. Bilans sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005 Notes Au 31 décembre 2004 2005 En milliers de dollars US Actif Actifs non courants Écarts d’acquisition Immobilisations corporelles Filiales et participations mises en équivalence Prêts à long terme en faveur des filiales Total de l’actif non courant Actifs courants Prêts à court terme en faveur des filiales Créances sur les filiales Autres créances Trésorerie et équivalents de trésorerie Total de l’actif courant 3 4 5 5 279 988 213 358 434 9 814 648 449 279 988 167 351 279 9 814 641 248 5 11 544 637 13 58 755 70 949 9 200 1 509 2 514 62 563 75 786 719 398 717 034 55 089 552 416 6 858 36 004 (4 438) 56 294 702 220 48 022 563 635 (4 275) (4 110) (14 244) 52 659 57 072 698 759 612 16 566 17 178 1 001 17 274 18 275 719 398 717 034 6 Total Actif Capitaux propres Capital Primes Autocontrôle Juste valeur et autres réserves Écarts de conversion Report à nouveau Résultat de l’exercice Total des capitaux propres 7 7 7 Dettes Dettes courantes Dettes envers les filiales Autres dettes Total des dettes courantes 8 Total Passif 20.2.3.7. Comptes de résultats sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005 Exercice clos le 31 décembre 2004 2005 En milliers de dollars US (3 607) (6 666) 59 898 63 738 56 291 57 072 Résultat social après impôts Résultat des filiales Résultat net 282 20.2.3.8. Tableaux des variations des capitaux propres sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005 En milliers de dollars US Capital Primes Au 31 décembre 2004 55 089 552 416 Apport reçu de Schlumberger BV Augmentation du capital réservée aux salariés Écarts de conversion Rachat d’actions d’autocontrôle (135 409 actions) Variations de juste valeur d’instruments de couverture des flux de trésorerie Variations de juste valeur d’actifs financiers disponibles à la vente Variations de juste valeur d’immobilisations corporelles suite au rachat d’intérêts minoritaires dans HTSE Options sur actions Achats et ventes d’actions dans le cadre du contrat de liquidité Résultat net de l’exercice Reclassement en réserves conformément aux règles de conversion du capital social Au 31 décembre 2005 20.2.3.9. Autocontrôle 0 Juste valeur et autres réserves 6 858 Ecarts de conversion Report à nouveau et résultat de l’exercice 36 004 51 853 Total 702 220 8 718 106 8 718 2 501 2 607 (57 421) (57 421) (4 275) (4 275) (13 647) (13 647) (851) (851) 806 3 544 (14) (7 173) 48 022 563 635 (4 275) (4 110) 7 173 (14 244) 57 072 (14) 57 072 109 731 _ 698 759 Annexe aux comptes sociaux l’exercice clos le 31 décembre 2005 Les notes suivantes font partie intégrante des comptes sociaux Tous les montants sont exprimés en milliers de dollars US sauf indication contraire. Note 1 : Principes et méthodes comptables 1.1 Base de préparation Les comptes sociaux d’Axalto Holding N.V. (“la Société” ou “Axalto”) ont été préparés conformément à la Section 9 du Livre 2 du Code Civil néerlandais. À compter du 1er janvier 2005 et conformément à la sous-section 8 de la section 362 du Livre 2 du Code Civil néerlandais, les méthodes d’évaluation et de détermination des actifs, passifs et résultats retenues pour la préparation des états financiers consolidés (cf. Note 2 de l’annexe des états financiers consolidés) ont été appliquées pour la préparation des comptes sociaux. Les comptes sociaux sont intégrés dans les états financiers consolidés. Le compte de résultat est présenté sous forme synthétique, comme le permet la section 402 du Livre 2 du Code Civil néerlandais. 283 806 3 544 1.2 Changement de principes comptables La Société a changé les méthodes comptables retenues pour la détermination du résultat net et l’évaluation des filiales et participations nettes dans les sociétés du Groupe, de sorte que le résultat net consolidé et les capitaux propres consolidés figurant dans les états financiers consolidés préparés conformément aux normes IFRS sont identiques au résultat net et aux capitaux propres présentés dans les présents états financiers. Les états financiers comparatifs de l’exercice 2004 ont été retraités pour tenir compte de ces changements de méthodes, ce qui se traduisent par une augmentation du résultat net 2004 de 14 263 milliers d’euros et une augmentation des capitaux propres au 1er janvier 2005 de 10 989 milliers d’euros par rapport au résultat net 2004 et aux capitaux propres au 31 décembre 2004 présentés dans les comptes sociaux publiés pour 2004. Le tableau de passage des comptes établis suivant les principes comptables généralement admis aux Pays-Bas (Dutch GAAP) à ceux établis suivant les évaluations IFRS est présenté en Note 2 ci-dessous. 1.3 Filiales et participations Les filiales sont définies comme toute entité (y compris les entités ad hoc) sur lesquelles la Société a le pouvoir financier et opérationnel qui s’accompagne généralement de la détention de plus de la moitié des droits de vote. L’existence et les effets des droits de vote potentiels qui sont actuellement exerçables ou convertibles sont pris en compte lors de l’évaluation du degré de contrôle de la Société sur une entité Les participations correspondent aux entités sur lesquelles Axalto a une influence notable sans en avoir le contrôle, généralement du fait de la détention de 20 à 50 % des droits de vote. Les investissements dans les filiales et participations sont évalués au montant de la quote-part de la Société dans leur actif net, déterminé suivant les méthodes comptables présentées en Note 2 de l’annexe des états financiers consolidés. La quote-part de l’actif net des filiales comprend le prix d’acquisition des titres, hors écarts d’acquisition, majoré de la quote-part de la Société dans les résultats de la filiale depuis la date d’acquisition, moins les dividendes perçus. Contrairement aux filiales, la quote-part dans l’actif net des participations tient compte des écarts d’acquisition (nets des éventuelles pertes de valeur cumulées) constatés lors de l’acquisition. La quote-part de la Société dans les résultats des filiales et participations postérieurs à l’acquisition est constatée en compte de résultat, et sa quote-part dans la variation des réserves de ces sociétés pour la période postérieure à l’acquisition est constatée en capitaux propres, en contrepartie d’un ajustement du poste d’actif « Filiales et participations mises en équivalence ». Note 2 : Première adoption des normes IFRS 2.1 Cadre d’adoption du référentiel IFRS 2.1.1 Application de la norme IFRS 1 Les comptes sociaux d’Axalto Holding N.V. pour les exercices clos les 31 décembre 2003 et 2004 ont été préparés conformément aux principes comptables généralement admis aux Pays-Bas (Dutch GAAP). Comme précisé dans la Note 1 ci-dessus, les comptes sociaux d’Axalto Holding N.V. pour l’exercice clos le 31 décembre 2005 sont les premiers états financiers annuels de la Société préparés conformément aux Dutch GAAP avec les évaluations IFRS. 2.2 Rapprochement entre le référentiel IFRS et le référentiel Dutch GAAP L’impact de la transition aux normes IFRS commun aux comptes consolidés et aux comptes sociaux est présenté dans la Note 3 de l’annexe des états financiers consolidés. 284 2.2.1 Rapprochement du compte de résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2004 Résultat net 2004 en Dutch GAAP Effets de la transition aux normes IFRS propres aux comptes sociaux Effets de la transition aux normes IFRS communs aux comptes consolidés et sociaux Résultat net 2004 en Dutch GAAP avec les évaluations IFRS 42 028 761 13 502 56 291 2.2.2 Rapprochement des capitaux propres au 31 décembre 2004 Capitaux propres en Dutch GAAP Effets de la transition aux normes IFRS propres aux comptes sociaux Effets de la transition aux normes IFRS communs aux comptes sociaux et consolidés Capitaux propres en Dutch GAAP avec les évaluations IFRS 691 231 176 10 813 702 220 Note 3 : Immobilisations incorporelles Écarts d’acquisition Au 1er janvier 2005 279 988 Mouvements de l’exercice - Au 31 décembre 2005 279 988 Note 4 : Immobilisations corporelles Mobilier et matériel de bureau Au 1er janvier 2005 Valeur brute 227 Amortissements cumulés (14) Valeur nette comptable 213 Mouvements de l’exercice Acquisitions 8 Dotations aux amortissements (54) Au 31 décembre 2005 Valeur brute 235 Amortissements cumulés (68) Valeur nette comptable 167 285 Note 5 : Filiales et participations mises en équivalence et prêts L’évolution de ces postes en 2005 est présentée ci-après : Filiales et Prêts à long Prêts à court participations terme en terme en mises en faveur des faveur des équivalence filiales filiales Total Au 31 décembre 2004 Valeur nette comptable Mouvements de l’exercice Acquisitions Variations de juste valeur Impôt sur les options sur actions Dividendes Écarts de conversion Réévaluations Résultat des filiales Quote-part dans le résultat des participations Tirages sur les facilités de prêt Remboursements de prêts Autres 358 434 9 814 11 544 379 792 2 609 (14 498) 692 (2 881) (57 421) 806 63 738 (200) - - - - 7 200 (9 539) (5) 2 609 (14 498) 692 (2 881) (57 421) 806 63 738 (200) 7 200 (9 539) (5) Au 31 décembre 2005 Valeur nette comptable 351 279 9 814 9 200 370 293 Prêts à long terme en faveur des filiales Au 31 décembre 2005, les prêts en faveur des filiales concernent le financement des filiales en Inde, en Russie, au Mexique et au Canada. Le 2 avril 2004, la Société a mis en place deux lignes de crédit en faveur de sa filiale en Inde, libellées en dollars US et portant intérêts aux conditions du marché. La première ligne, d’une durée de trois ans, porte sur un montant maximal de 3,0 millions de dollars US et la seconde, d’une durée de 42 mois, s’élève à 8,0 millions de dollars US. Au 31 décembre 2005, les tirages sur ces facilités s’élevaient, respectivement, à 2,5 millions de dollars US et 7,3 millions de dollars US. Le 1er mai 2004, la Société a accordé une ligne de crédit d’un montant maximal de 17 millions de dollars US à sa filiale au Mexique, libellée en dollars US et portant intérêts aux conditions de marché. Les tirages sur la facilité pouvaient s’effectuer sur une période d’un an. Au 31 décembre 2004, 11,5 millions de dollars US avaient été tirés, dont 8,0 millions de dollars US ont été remboursés dans le courant de 2005. Le 26 mai 2005, la Société a accordé une ligne de crédit d’un montant maximal de 6 millions de dollars US à sa filiale en Russie, libellée en dollars US et portant intérêts aux conditions de marché. D’une durée initiale d’un an, l’échéance a été reportée au 31 décembre 2006. Au 31 décembre 2004, 6,0 millions de dollars US avaient été tirés, dont 1,5 million de dollars US ont été remboursés au cours de l’exercice 2005. Enfin, le 10 mai 2005, la Société a mis en place une ligne de crédit d’un montant maximal de 1,2 million de dollars US en faveur sa filiale au Canada, libellée en dollars US et portant intérêts aux conditions de marché. Au 31 décembre 2005, la facilité avait été tirée à hauteur de son montant total. 286 Note 6 : Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie se décomposent comme suit : Au 31 décembre 2004 Disponibilités Dépôts bancaires à court terme et FCP monétaires Total 2005 378 58 377 58 755 9 889 52 674 62 563 Le taux moyen d’intérêt effectif sur les dépôts à court terme a été de 3,21 % en 2005. Les dépôts ont une échéance de moins de trois mois. Ils sont composés de dépôts au jour le jour ou à terme. Note 7 : Capitaux propres Capital Au 31 décembre 2005, le capital autorisé s’élevait à 150 millions d’euros, représenté par 150 millions d’actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 euro chacune. À la même date, le capital émis et entièrement libéré s’élevait à 40 578 435 euros, représenté par 40 578 435 actions ordinaires d’une valeur nominale de 1 euro chacune. L’écart de conversion, d’un montant de (7 173) milliers de dollars US sur la base du taux de change à la clôture, soit 1 dollar US pour 0,845 euro, a été imputé en écarts de conversion. Le 25 février 2005, le Conseil d’Administration a décidé de procéder à une augmentation du capital réservée aux salariés adhérents au plan d’épargne en actions. Ainsi, durant la période du 20 juin au 1er juillet 2005, les salariés d’Axalto se sont vus offrir la possibilité de souscrire des actions de la Société à un prix basé sur le cours de clôture le plus faible de l’action pour la période de souscription, minoré d’une décote de 15 %. Au total, 87 767 actions ordinaires ont été souscrites par les salariés, à un prix de 20,98 euros par action. La décote d’un montant total de 0,4 million de dollars US a été constatée en frais de personnel au compte de résultat d’Axalto Holding N.V. Primes Ce poste comprend l’apport en numéraire de 8,7 millions de dollars US reçu le 13 juin 2005 de l’ancien actionnaire, Schlumberger B.V., conformément aux dispositions du Contrat de Séparation conclu en 2004. Cet apport correspond au remboursement des dividendes distribués par Hunan Telecommunications Equipment Co. Ltd. aux actionnaires minoritaires chinois par prélèvement sur les résultats dégagés avant l’introduction en bourse. La distribution est intervenue avant le rachat par Axalto des intérêts minoritaires chinois dans Hunan Telecommunications Equipment Co. Ltd. Actions d’autocontrôle À fin 2005, Axalto Holding N.V. détenait 135 409 de ses propres actions, acquises dans le cadre du programme de liquidité ainsi que du plan d’options d’achat d’actions. Le contrat de liquidité a été conclu avec un intermédiaire financier en mai 2005. Il a pour objectif de garantir un marché liquide pour les titres de la Société sur Euronext Paris, de stabiliser le cours et de redresser les écarts de cours non justifiés par l’évolution du marché. Note 8 : Autres dettes Ce poste comprend la dette envers Schlumberger résultant du Contrat de Séparation, d’un montant de 14 707 milliers de dollars US au 31 décembre 2005 contre 15 028 milliers de dollars US à fin 2004. 287 Note 9 : Effectifs L’effectif moyen de la Société en 2005 était de 5,3 personnes contre 0,3 personne l’exercice précédent. Note 10 : Informations concernant le Conseil d’Administration Rémunération du Conseil (montants en euros) Jetons de présence John de Wit Olivier Piou Maarten Scholten Kent Atkinson Michel Soublin Willem Stolwijk Arthur Van der Poel Total Président Directeur Général Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Administrateur Rémunération complémentaire 45 000 35 000 35 000 35 000 35 000 35 000 35 000 255 000 3 308 3 308 Rémunération versée aux membres des comités spécialisés 10 000 10 000 12 500 10 000 10 000 10 000 62 500 Total 55 000 35 000 45 000 50 808 45 000 45 000 45 000 320 808 Rémunération effective de l’exercice, déterminée pro rata temporis 55 000 35 000 45 000 49 329 43 219 44 110 45 000 316 658 M. Kent Atkinson a été nommé le 11 mai 2005 en remplacement de M. Singer. Le Directeur Général bénéficie, en outre, d’un contrat de travail régi par la loi française avec la société Axalto International SAS, une filiale d’Axalto. Par décision prise lors du Conseil d’Administration du 25 février 2005, son salaire brut annuel au titre de ce contrat a été porté à 515 000 euros avec effet au 1er mars 2005. Ce salaire s’ajoute à sa rémunération en tant que mandataire social d’Axalto, portant sa rémunération totale de référence pour 2005 à 541 667 euros. Le montant brut qui lui a été versé en 2005 par Axalto International SAS, calculé pro rata temporis, a été de 506 667 euros. La rémunération brute variable versée au Directeur Général au titre de 2005, sur la base des résultats de la Société et compte tenu de la réalisation d’objectifs spécifiques qui lui avaient été assignés, s’est élevée à 265 180 euros. Lors de sa réunion du 1er mars 2006, le Conseil d’Administration a décidé d’accorder au Directeur Général un bonus exceptionnel de 100 000 euros, compte tenu de ses efforts pour mener à bien l’opération Gemalto (cf. Note 11 de l’annexe aux états financiers consolidés), dont 50 000 euros payables en mars 2006 et le solde lors de la réalisation définitive de l’apport. Options sur actions détenues par les membres du Conseil d’Administration Olivier Piou Date d’octroi Nombre d’options Mai 2004 Sept. 2005 600 000 150 000 Prix d’exercice (en euros) 14,80 30,65 Date d’exercice 4 ans après la date d’octroi 4 ans après la date d’octroi Les options ont été octroyées dans le cadre du Global Equity Incentive Plan présenté en Note 23 de l’annexe des états financiers consolidés. Actions d’Axalto Holding détenues par les membres du Conseil d’Administration M. Olivier Piou détient 118 500 actions de la Société. M. Maarten Scholten détient 2 000 actions de la Société. M. Michel Soublin détient 1 500 actions de la Société. 288 Note 11 : Garanties e cautions émises par la Société Au cours de l’exercice 2005, Axalto Holding N.V. a émis des garanties pour couvrir le risque de défaut de paiement de certaines de ses filiales sur des lignes de crédit contractées auprès d’établissements financiers dans le cadre d’un crédit syndiqué et d’autres facilités bancaires pour un montant total qui ne pourra excéder 310 millions de dollars US. Ce montant comprend l’emprunt syndiqué de 250 millions de dollars US à échéance le 24 août 2010. Ces garanties courront jusqu’au remboursement final des sommes dues. 20.2.3.10. Autres informations Affectation du résultat conformément aux Statuts Les modalités et conditions d’affectation du résultat et de distribution de dividendes sont précisées aux articles 32 à 35 des statuts. Suite à l’approbation des états financiers sociaux et consolidés par l’Assemblée Générale Ordinaire, la Société peut procéder à la distribution de dividendes dès lors que les états financiers font état de montants distribuables suffisants. En particulier, des dividendes ne peuvent être distribués que si les capitaux propres de la Société sont supérieurs à la somme du capital social et des réserves obligatoires. Il appartient au Conseil d’Administration de décider de la part du résultat qui sera affectée aux réserves, compte tenu de la politique de la Société concernant de telles affectations et la distribution de bénéfices, ainsi que des dispositions de la loi concernant les réserves obligatoires. La part du résultat non affectée aux réserves est mise à la libre disposition de l’Assemblée Générale Ordinaire. Sur proposition du Conseil d’Administration, l’Assemblée Générale Ordinaire peut également décider de procéder à la distribution de sommes prélevées sur les primes ou sur les autres comptes de réserves dont la distribution est autorisée par la loi. Il appartient au Conseil d’Administration de décider des modalités de distribution des dividendes aux actionnaires. Sous réserve d’avoir été autorisé par l’Assemblée Générale Ordinaire à procéder à une émission d’actions, conformément aux statuts, le Conseil d’Administration peut décider de verser le dividende en actions ou de proposer aux actionnaires la possibilité de recevoir leurs dividendes soit en numéraire soit en actions. En l’absence d’une telle autorisation, la décision est prise par l’Assemblée Générale Ordinaire, sur proposition du Conseil d’Administration. Avant que les états financiers annuels ne soient approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire, le Conseil d’Administration peut décider de procéder à la distribution d’un ou de plusieurs acomptes sur dividendes, sous réserve des dispositions de la section 105, sous-section 4 du Livre 2 du Code Civil néerlandais, et du respect de la politique de la Société concernant l’affectation de bénéfices aux réserves et la distribution de bénéfices. Affectation du résultat Compte tenu de la politique de la Société en matière d’affectation de bénéfices aux réserves et de distribution de dividendes, le Conseil d’Administration a décidé d’affecter la totalité du résultat de l’exercice aux réserves. Evénements postérieurs à la clôture Il n’existe pas à notre connaissance d’événements significatifs intervenus depuis la clôture et susceptible d’avoir un impact significatif sur ces états financier. 20.2.3.11. Rapport des auditeurs indépendants sur les comptes annuels (traduction française du rapport original en langue anglaise) Introduction Conformément à votre demande, nous avons audité les comptes annuels d’Axalto Holding N.V., Amsterdam, pour l’exercice 2005, tels que présentés dans la Section 20.2. Ces comptes annuels se composent de comptes consolidés 289 et de comptes sociaux. Ces comptes annuels ont été établis sous la responsabilité de la direction d’Axalto Holding N.V.. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces comptes annuels sur la base de notre audit. Base de notre opinion Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit généralement admises aux Pays-Bas. Ces normes requièrent que l’audit soit planifié et réalisé en vue d’obtenir l’assurance raisonnable que les états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans les états financiers. Un audit consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues par la direction ainsi que la présentation des états financiers pris dans leur ensemble. Nous estimons que notre audit constitue une base raisonnable à l’expression de l’opinion exprimée ci-dessous. Opinion sur les comptes consolidés À notre avis, les comptes consolidés donnent une image fidèle de la situation financière de la Société au 31 décembre 2005 et du résultat et des flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne et aux obligations d’information financière applicables figurant dans le Livre 2, section 9, du Code Civil Néerlandais. Nous avons également vérifié, pour ce qui ressort de notre compétence, la cohérence des informations données dans le rapport annuel avec les comptes consolidés. Opinion sur les comptes sociaux À notre avis, les comptes sociaux donnent une image fidèle de la situation financière de la Société au 31 décembre 2005 et du résultat de l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables généralement admis aux Pays-Bas et aux obligations d’information financière figurant dans le Livre 2, section 9, du Code Civil Néerlandais. Nous avons également vérifié, pour ce qui ressort de notre compétence, la cohérence des informations données dans le rapport annuel avec les comptes sociaux. Fait à Amsterdam, le 28 avril 2006 PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. F.P. Izeboud, RA CPA 20.3. HONORAIRES VERSÉS AUX AUDITEURS INDÉPENDANTS ET AUX MEMBRES DE LEUR RÉSEAU Audit indépendant, certification, examen des comptes sociaux et consolidés ................................................. Travaux connexes .................................... Autres services Total ......................................................... PricewaterhouseCoopers Accountants N.V. La Haye, Pays-Bas Montant (milliers % d’euros) 65 3,5 % 0 0 65 0,0 % 0,0 % 3,1 % 290 PricewaterhouseCoopers Audit, Pays autres que les Pays-Bas Montant (milliers % d’euros) 1 797 96,5 % 114 126 2 037 100,0 % 100,0 % 96,9 % 20.4. POLITIQUE DE DIVIDENDES ET SITUATION FISCALE DES ACTIONNAIRES RÉSIDENTS F