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Dieu informe sur ce qu’il en est du Coran. Ce livre est guérison
et miséricorde pour les croyants, c'est-à-dire qu’il fait dissiper des
cœurs le doute, l’hypocrisie, l’association, et qu’il procure la foi,
la sagesse, le désir de faire le bien, de le rechercher. En revanche,
pour le dénégateur c’est le contraire qui se passe : quand ce
dénégateur entend, il s’enfonce encore dans la dénégation. C’est
que la carence réside dans le dénégateur, non dans le Coran :
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D’après Abou Hourayra, Le Messager de Dieu dit : « Le
croyant ressemble à une tige qui s’incline puis se redresse à cause
du vent. Quant au pervers, il ressemble au cèdre qui reste rigide
jusqu’à ce que Dieu, s’il le veut, le brise. » (Sahih Bukhary)
Ma’mar : « D’après az-Zuhry, qui se réfère à Urwa, Aîcha
rapporte qu’au cours da la maladie qui précéda sa mort, Le
Prophète s’insufflait à lui-même en récitant les 2 Sourates
Préservatrices. Quand son mal était devenu intense, je lui fis moi
-même ces insufflations et lui faisais passer sa main sur son corps
dans l’espérance d’en avoir une bénédiction. » (Sahih Bukhary)
D’après Ben Abbas, certains Compagnons du Prophète passant
près d’un point d’eau, y trouvèrent un homme piqué par un
scorpion. Un homme du groupe des gens possédant ce point d’eau
se présenta à eux et leur dit : « Y a-t-il parmi vous quelqu’un
pratiquant la Rokya ?
Il y a un homme près de ce point d’eau qui vient d’être piqpar
un scorpion. » A ces mots, un des compagnons se rendit auprès de
l’homme et récita la Fatiha moyennant des moutons. En effet,
l’homme en question guérit… Lorsque le compagnon qui avait
récité la Fatiha arriva auprès de ses compagnons en emmenant
quelques moutons, ceux-ci réprouvèrent la chose et
s’exclamèrent : « tu as pris un salaire pour le Livre de Dieu ! » A
leur arrivée à Médine, ils dirent au Prophète :
- « O Messager de Dieu ! Il a pris un salaire pour le Livre de
Dieu.
- Le salaire le mieux justifié, répondit Le Messager de Dieu, est
celui que vous prenez pour le Livre de Dieu. » (Sahih Bukhary)
- Ibn Abbas nous a infor que Le Prophète a dit : « Les
communautés me furent présentées. Je vis un Prophète
accompagné d’une poignée de personnes, un autre accompagné
d’un ou deux hommes, et un autre que personne n’accompagnait.
C’est alors qu’une foule immense me fut présenté, et je crus qu’il
s’agissait de ma communauté mais on me dit : « ceci est Mussa et
son peuple. » Je promenai à nouveau mon regard quand je vis
une autre foule immense. On me dit ceci est ta communauté.
Soixante dix mille de ses membres entreront au paradis sans
jugement, ni châtiment ». Et Le Prophète se leva et rentra chez
lui. Les gens se mirent à discuter sur ces soixante-dix mille
personnes. Certains dirent : « Ce sont peut-être les compagnons
du Prophète ». D’autres avancèrent : « Ce sont peut-être ceux
qui sont nés dans l’Islam et qui n’ont jamais rien associé à
Allah. » Et d’autres suppositions furent émises. C’est alors que Le
Prophète sortit de chez lui et on l’informa du sujet de la
discussion. IL dit : « Ce sont ceux qui ne demandent pas qu’on
leur fasse de Ruqyah, ni de cautérisation, qui ne consultent pas
les augures et qui placent toute leur confiance en leur seigneur. »
‘Ukkashah ibn Mihsan se leva et dit : « Invoque Allah pour que je
fasse partie de ce groupe de personnes ». Le prophète répondit :
« Tu en fais partie. » Un autre homme se leva et demanda la
même chose. Le Prophète lui dit : « ‘Ukkashah t’a devancé. »
(Rapporté par Al bukhary et Muslim)
Concernant ce Hadith, la portion qui nous intéresse dans
l’argumentation réside dans la parole du Prophète : « (… Je
promenai à nouveau mon regard quand je vis une autre foule
immense. On me dit ceci est ta communauté. Soixante dix mille de
ses membres entreront au paradis sans jugement, ni châtiment ».
Et Le Prophète se leva et rentra chez lui. Les gens se mirent à
discuter sur ces soixante-dix mille personnes. Certains dirent :
« Ce sont peut-être les compagnons du Prophète ». D’autres
avancèrent : « Ce sont peut-être ceux qui sont nés dans l’Islam et
qui n’ont jamais rien associé à Allah. » Et d’autres suppositions
furent émises. C’est alors que Le Prophète sortit de chez lui et on
l’informa du sujet de la discussion. IL dit : « Ce sont ceux qui ne
demandent pas qu’on leur fasse de Ruqyah, ni de cautérisation,
qui ne consultent pas les augures et qui placent toute leur
confiance en leur seigneur. » : Ces caractéristiques ne signifient
pas que ceux qui ont réalisé le Tawhid délaissent
l’accomplissement des causes, contrairement à certains qui ont
déduit de ce hadith que la perfection était de n’accomplir aucune
cause, ou de ne pas se soigner du tout. Ceci est une erreur. En
effet Le Prophète subissait des Ruqa (pluriel de Ruqyah), il
se soignait et ordonnait aux gens de se soigner, de même qu’il a
ordonné à un Compagnon de pratiquer la cautérisation et autres.
Ce hadith ne signifie pas que ces personnes n’accomplissent
aucune cause, ou n’ont jamais eu recours aux médicaments. Ces
pratiques ont été spécifiquement citées car très souvent le cœur
s’oriente et se lie à celui qui pratique la Ruqyah, s’attache à la
cautérisation et à celui qui la pratique et aux augures. Cela cause
donc une diminution de la Confiance en Allah.
Quant au fait de se soigner, c’est une chose légiférée, tantôt
obligatoire et tantôt conseillée, ou, comme dans certains cas,
simplement autorisée. Le Prophète a dit en effet : « Soignez-
vous, serviteurs d’Allah, mais ne le faites pas par des moyens
illicites ». °
D’après Aicha, Le Messager de Dieu faisait la roqya en
disant : « Efface le mal, Seigneur des Hommes ! Tu détiens en Tes
Mains la guérison…Hormis Toi, personne n’écarte le mal. »
(Sahih Bukhary)
° Source : Le résumé du commentaire du Livre de l’unicité
intitulé « Le Comble des Souhaits » ; Commentaire de Cheikh
Salih ibn ‘abdil ‘aziz Al cheikh ; résumé par Muhammad ibn
Hussayn Al Qahtani.
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