L Laa rrooqqyyaa cchhaarr‘‘iiyyaa eesstt uunnee m méétthhooddee ddee gguuéérriissoonn qquuii ppaassssee ppaarr llaa lleeccttuurree ddee vveerrsseettss ccoorraanniiqquueess eett dd’’iinnvvooccaattiioonnss qquuee L Lee PPrroopphhèèttee nnoouuss aa ttrraannssm miiss eett ccee,, eenn rreessppeeccttaanntt lleess rrèègglleess ccoonnffoorrm meess àà llaa SSuunnnnaa.. َ ِ ھﻮ َﻟﻠﻤﺆﻣﻨﯿﻦ َوﻻ َ ِ ِ ْ ُ ْ ّ ِ ٌورﺣﻤﺔ َ ِ وﻧﻨﺰل ُ ِّ َ ُ َ َ ُ اﻟﻘﺮآن َﻣﺎ َ ْ َ َ ﺷﻔﺎء ِ ْ ُ ْ ﻣﻦ اﻟﻈﺎﻟﻤﯿﻦ َإﻻﱠ َ ِ ِ َ ِﯾﺰﯾﺪُ ﱠ ً ﺧﺴﺎرا َ َ S17V82 D Dee ccee C Coorraann,, N Noouuss nnee ffaaiissoonnss ddeesscceennddrree qquuee ccee qquuii aappppoorrttee aauuxx ccrrooyyaannttss gguuéérriissoonn eett m miisséérriiccoorrddee ;; m maaiiss cceellaa m mêêm mee nnee ffaaiitt qquu’’eennffoonncceerr lleess iinniiqquueess ddaannss lleeuurr ppeerrddiittiioonn.. Dieu informe sur ce qu’il en est du Coran. Ce livre est guérison et miséricorde pour les croyants, c'est-à-dire qu’il fait dissiper des cœurs le doute, l’hypocrisie, l’association, et qu’il procure la foi, la sagesse, le désir de faire le bien, de le rechercher. En revanche, pour le dénégateur c’est le contraire qui se passe : quand ce dénégateur entend, il s’enfonce encore dans la dénégation. C’est que la carence réside dans le dénégateur, non dans le Coran : ُ َ ﻟﻠﺬﯾﻦ َ ِ َ ھﺪى ً ُ آﻣﻨﻮا ْ ُ (…) َ ِ وﺷﻔﺎء َ ﱠ َ ِ ھﻮ ِ ﱠ واﻟﺬﯾﻦ َ ُ ﻗﻞ َ ُ ِ ْ ُ َﻻ ﻋﻠﯿﮭﻢ ٌ ْ َ آذاﻧﮭﻢ ْ ِ ْ َ َ وھﻮ ْ ِ ِ َ ﯾﺆﻣﻨﻮن ِﻓﻲ َ ُ َ وﻗﺮ َ ُ ﻟﺌﻚ َ ِ َ ْﻋﻤﻰ ُأو ٍ ِ َ ﻣﻜﺎن ﺑﻌﯿﺪ ً َ ﻋﻠﯿﮭﻢ ْ ِ ْ َ َ وھﻮ َُ َ ٍ َ ﯾﻨﺎدَوْ َن ِﻣﻦ ﱠ S 41V44 S 41V44 ((… …)) D Diiss :: «« IIll eesstt ppoouurr lleess ccrrooyyaannttss gguuiiddaannccee eett gguuéérriissoonn.. »» C Ceeuuxx qquuii nn’’yy ccrrooiieenntt ppaass oonntt ddaannss ll’’oorreeiillllee uunnee ssuurrddiittéé,, llee m meessssaaggee eesstt ssuurr eeuuxx ccéécciittéé.. C Ceeuuxx--llàà nn’’eenn ppeerrççooiivveenntt pplluuss qquu’’uunn aappppeell llooiinnttaaiinn.. »» ُ َ اﻟﺬﯾﻦ َ َ ْآﻣﻨﻮا َ ُ ِ ْ َ ْ َ وھﻢ َ ِ ﻓﺄﻣﺎ ﱠ ﯾﺴﺘﺒﺸﺮون )…( َ َ ﱠ ْ ُ َ ً إﯾﻤﺎﻧﺎ ْ ُ ْ ﻓﺰاد َ ِ َﺗﮭﻢ SS99V V112244 ((… …)) E Ehh bbiieenn !! C Cee qquuii ccrrooiieenntt,, eellllee lleess ggrraannddiitt ddaannss llaa ffooii ,, iillss ss’’eenn ééppaannoouuiisssseenntt.. SSoouurrccee :: E Exxééggèèssee dduu C Coorraann ;; IIssm maaeell iibbnn K Kaatthhiirr.. T Trraadduuccttiioonn :: H Haarrkkaatt A Abbddoouu.. D’après Abou Hourayra, Le Messager de Dieu dit : « Le croyant ressemble à une tige qui s’incline puis se redresse à cause du vent. Quant au pervers, il ressemble au cèdre qui reste rigide jusqu’à ce que Dieu, s’il le veut, le brise. » (Sahih Bukhary) Ma’mar : « D’après az-Zuhry, qui se réfère à Urwa, Aîcha rapporte qu’au cours da la maladie qui précéda sa mort, Le s’insufflait à lui-même en récitant les 2 Sourates Prophète Préservatrices. Quand son mal était devenu intense, je lui fis moi -même ces insufflations et lui faisais passer sa main sur son corps dans l’espérance d’en avoir une bénédiction. » (Sahih Bukhary) D’après Ben Abbas, certains Compagnons du Prophète passant près d’un point d’eau, y trouvèrent un homme piqué par un scorpion. Un homme du groupe des gens possédant ce point d’eau se présenta à eux et leur dit : « Y a-t-il parmi vous quelqu’un pratiquant la Rokya ? Il y a un homme près de ce point d’eau qui vient d’être piqué par un scorpion. » A ces mots, un des compagnons se rendit auprès de l’homme et récita la Fatiha moyennant des moutons. En effet, l’homme en question guérit… Lorsque le compagnon qui avait récité la Fatiha arriva auprès de ses compagnons en emmenant quelques moutons, ceux-ci réprouvèrent la chose et s’exclamèrent : « tu as pris un salaire pour le Livre de Dieu ! » A leur arrivée à Médine, ils dirent au Prophète : - « O Messager de Dieu ! Il a pris un salaire pour le Livre de Dieu. - Le salaire le mieux justifié, répondit Le Messager de Dieu, est celui que vous prenez pour le Livre de Dieu. » (Sahih Bukhary) - Ibn Abbas nous a informé que Le Prophète a dit : « Les communautés me furent présentées. Je vis un Prophète accompagné d’une poignée de personnes, un autre accompagné d’un ou deux hommes, et un autre que personne n’accompagnait. C’est alors qu’une foule immense me fut présenté, et je crus qu’il s’agissait de ma communauté mais on me dit : « ceci est Mussa et son peuple. » Je promenai à nouveau mon regard quand je vis une autre foule immense. On me dit ceci est ta communauté. Soixante dix mille de ses membres entreront au paradis sans jugement, ni châtiment ». Et Le Prophète se leva et rentra chez lui. Les gens se mirent à discuter sur ces soixante-dix mille personnes. Certains dirent : « Ce sont peut-être les compagnons du Prophète ». D’autres avancèrent : « Ce sont peut-être ceux qui sont nés dans l’Islam et qui n’ont jamais rien associé à Allah. » Et d’autres suppositions furent émises. C’est alors que Le Prophète sortit de chez lui et on l’informa du sujet de la discussion. IL dit : « Ce sont ceux qui ne demandent pas qu’on leur fasse de Ruqyah, ni de cautérisation, qui ne consultent pas les augures et qui placent toute leur confiance en leur seigneur. » ‘Ukkashah ibn Mihsan se leva et dit : « Invoque Allah pour que je fasse partie de ce groupe de personnes ». Le prophète répondit : « Tu en fais partie. » Un autre homme se leva et demanda la même chose. Le Prophète lui dit : « ‘Ukkashah t’a devancé. » (Rapporté par Al bukhary et Muslim) Concernant ce Hadith, la portion qui nous intéresse dans : « (… Je l’argumentation réside dans la parole du Prophète promenai à nouveau mon regard quand je vis une autre foule immense. On me dit ceci est ta communauté. Soixante dix mille de ses membres entreront au paradis sans jugement, ni châtiment ». Et Le Prophète se leva et rentra chez lui. Les gens se mirent à discuter sur ces soixante-dix mille personnes. Certains dirent : « Ce sont peut-être les compagnons du Prophète ». D’autres avancèrent : « Ce sont peut-être ceux qui sont nés dans l’Islam et qui n’ont jamais rien associé à Allah. » Et d’autres suppositions furent émises. C’est alors que Le Prophète sortit de chez lui et on l’informa du sujet de la discussion. IL dit : « Ce sont ceux qui ne demandent pas qu’on leur fasse de Ruqyah, ni de cautérisation, qui ne consultent pas les augures et qui placent toute leur confiance en leur seigneur. » : Ces caractéristiques ne signifient pas que ceux qui ont réalisé le Tawhid délaissent l’accomplissement des causes, contrairement à certains qui ont déduit de ce hadith que la perfection était de n’accomplir aucune cause, ou de ne pas se soigner du tout. Ceci est une erreur. En effet Le Prophète subissait des Ruqa (pluriel de Ruqyah), il se soignait et ordonnait aux gens de se soigner, de même qu’il a ordonné à un Compagnon de pratiquer la cautérisation et autres. Ce hadith ne signifie pas que ces personnes n’accomplissent aucune cause, ou n’ont jamais eu recours aux médicaments. Ces pratiques ont été spécifiquement citées car très souvent le cœur s’oriente et se lie à celui qui pratique la Ruqyah, s’attache à la cautérisation et à celui qui la pratique et aux augures. Cela cause donc une diminution de la Confiance en Allah. Quant au fait de se soigner, c’est une chose légiférée, tantôt obligatoire et tantôt conseillée, ou, comme dans certains cas, simplement autorisée. Le Prophète a dit en effet : « Soignezvous, serviteurs d’Allah, mais ne le faites pas par des moyens illicites ». ° D’après Aicha, Le Messager de Dieu faisait la roqya en disant : « Efface le mal, Seigneur des Hommes ! Tu détiens en Tes Mains la guérison…Hormis Toi, personne n’écarte le mal. » (Sahih Bukhary) ° Source : Le résumé du commentaire du Livre de l’unicité intitulé « Le Comble des Souhaits » ; Commentaire de Cheikh Salih ibn ‘abdil ‘aziz Al cheikh ; résumé par Muhammad ibn Hussayn Al Qahtani.