Catalogue Théâtre Ligue 62 - La Ligue de l`enseignement

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Par la compagnie de l’Aventure - Hem
Théâtre Forum
Création de l’Aventure
Mise en scène de J.M
Boudeulle
3 comédiens
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 100 élèves
Durée : 20 min + 1h de
débat
Interventions :
Elles font partie de la
séance possible :
sensibilisation, stages,
ateliers.
Photo : Christian MATHIEU
Discipline/thème : le projet
Ce spectacle est conçu pour sensibiliser
les élèves au spectacle vivant, et sa forme
permet d’instaurer avec eux un réel
échange autour de thèmes qui les
touchent, mais qui sont parfois difficile à
aborder sous une forme traditionnelle.
Cette formule peut donc être un outil
pédagogique non négligeable dans la vie
d’une classe, d’un groupe de jeunes (ou
moins jeunes). Elle permet également de
rétablir un lien entre les différentes
générations, puisqu’elle peut être réalisée
par exemple en présence, non seulement
d’élèves, mais aussi des équipes
d’enseignants et même de parents… Il
s’agit en outre d’engager une réflexion
active sur la citoyenneté, de créer un
véritable dialogue, de travailler ensemble
vers un but commun, de s’interroger sur
les notions de respect de soi, d’autrui.
Freddy, Caroline et Romuald sont amis
depuis longtemps. Trois ados qui affrontent
la vie avec insouciance et facétie. Ils aiment
tenter de nouvelles expériences et
repousser les limites imposées par le
monde des adultes.
Ils nous ouvrent ici les portes de leur
quotidien, souvent semé d’embûches.
Aux soucis provoqués par l’ absence de
dialogue, de compréhension avec les
parents, les profs… les adultes en général,
s’ajoutent les tracas dus à une mauvaise
alimentation, à la découverte de l’alcool,
voire aux petites tentatives en matière de
drogue…
En amour non plus, ce n’est pas évident
quand on est adolescent (surtout s’il n’y a
même pas d’amour). Les questions de
trahison,
de
manque
d’information,
aboutissent quelquefois à des situations qui
paraissent quasiment inextricables.
C’est
donc
ensemble,
acteurs
et
spectateurs, que l’on peut tenter de rétablir
un dialogue là où c’est souvent délicat, et
d’aider Freddy, Caro et Romu à se sortir de
leurs déboires de tous les jours.
Particularités :
Se joue en tous lieux : salle de classe, CDI, réfectoire.
Par la Compagnie Lounaël - Montceaux-les-Meaux
Théâtre
Création collective de
la compagnie
3 comédiens
Public : de la 6ème à la
5ème
Jauge maxi : 200
élèves
Durée : 50 à 1h +
échanges
Discipline/thème :
Français-histoire
Adapté aux projets
transversaux du type
« semaine italienne »
Photo : Compagnie LOUNAEL
Nous voici dans la maison de Pantalon, qui a décidé de marier sa fille au fils de son ami le
docteur Baloardo. C’est aujourd’hui que le fiancé, que personne n’a encore vu, doit arriver.
Obligé de partir, Pantalon confie à Arlequin le soin de le présenter à sa fille…
Il ne manque plus qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Et justement, dans les
canevas de Commédia, d’étincelles on n’en manque pas ! Voici deux « fils du docteur
Baloardo » qui se présentent ! Lequel des deux Arlequins doit-il accueillir pour obéir à son
maître ? A qui Rosaline doit-elle offrir son cœur ? Voici toute la maisonnée emportée dans le
tumultueux tourbillon de l’humour, de l’amour, des surprises et des rebondissements.
Pétillante, drôle et enlevée, cette histoire, créée selon la tradition originale de la Commedia
d’elle Arte, emmène ses héros sur les chemins de la fantaisie, des lazzi, des quiproquos et des
complots. C’est l’occasion pour le public de rencontrer les personnages incontournables,
masqués ou non, de la Commedia et de découvrir l’univers artistique de ce genre haut en
couleurs. Fidèle à la tradition italienne, chaque représentation s’enrichit d’improvisation et de
la participation active du public.
Particularités :
Atelier d’expression :
Les personnages récurrents de la Commedia
Utilisation de masques de cuir typiques Improvisation, humour, gestuelle
Le contenu sera à déterminer avec le professeur (nous consulter)
Autres possibilités :
Rencontres pédagogiques et conférences (nous consulter)
Par la Compagnie La Belle Histoire - Lille
Théâtre-farce à
trappes
Adaptation d'après
des extraits de
Molière
Mise en scène de Eric
Leblanc
4 comédiens
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 150
Durée : 1h20
Discipline / Thème :
Français
Théâtre amateur
Photo: Séverine Wallon
Présentation du spectacle
SCAPARELLE et TOININE, mari et femme, sont au service de GORGONTE, père de
MARIANNE et DORIDAS.
SCAPARELLE est mis à la porte avec fracas, ils décident de se venger en empêchant
DORIDAS par tous les moyens, des plus fous aux plus absurdes, de conquérir toutes les
femmes qu’il désire. De plus, avant de fuir, ils voleront l’argent de l’avaricieux GORGONTE.
Touchés par la sincérité de MARIANNE, ils l’aideront à épouser celui qu’elle aime….
A travers la langue du 17ème siècle, on retrouve les conflits sociaux et intergénérationnels de
l’époque de Molière dans une pièce si fidèle au style du grand POQUELIN qu’on pourrait
se demander si elle n’est pas un inédit retrouvé dans une malle poussiéreuse…
Ce spectacle est né d’une envie de faire redécouvrir Molière dans son ensemble, de le
remettre au goût du jour en respectant au mot près le texte sans trahir l’esprit du Maître.
Une analyse des personnages typés, des ressorts dramatiques (quiproquos, coup de
théâtre, stratagèmes,...) et des grands thèmes abordés (la liberté des femmes, les
médecins, les mariages arrangés, les « cocus »,..) a permis d'élaborer une structure proche
d'une pièce de Molière émaillée des plus magnifiques scènes de farce de l'auteur. Cette
comédie échevelée interprétée tambour battant sur un tréteau dans la tradition, prolonge
l'esprit de l'Illustre Théâtre.
Particularités :
Pas besoin d’un noir absolu
Salle des fêtes : présence d’un responsable technique
Parla
la Compagnie
Compagnie Sens
Ascensionnels
Par
La Belle
Histoire -- Lille
Lille
Théâtre
De Christophe Moyer
(Ed La Fontaine)
Mise en scène de
Violaine Pillot
2 comédiens
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 90 pers
Durée : 45 mn + 45 mn
de débat
Discipline/ Thème :
Citoyenneté,
développement durable,
solidarité, écologie,
énergie
Dossier pédagogique
disponible
Deux comédiennes, une marionnette, sept
personnages pour interroger l’avenir de notre
planète et la construction de nos sociétés. Au
cours de trois saynètes où se marient absurde,
humour et émotion, la compagnie Sens
Ascensionnels visite les concepts de
développement durable et de décroissance.
Pour nous, le développement durable se
construit autour de ces grands axes : l’attitude
du consommateur et du citoyen ,l’économie et
la logique de production, la volonté collective et
solidaire et la réglementation internationale.
Nous souhaitons questionner ces éléments et
les soumettre au sens critique du public, qu’il
ait une vue la plus large et la plus claire
possible de la situation afin qu’il puisse
maîtriser l’argumentaire nécessaire au débat et
à l’action.
Une première scène figure une situation au
quotidien : Un cycliste et une automobiliste
sont contraintes de faire du « co-voiturage »,
situation amenant à la discussion et la
confrontation de deux individualistes qu’à priori
tout sépare. Cette première scène permet de
traiter la contradiction du développement
durable au niveau de l’individu, à travers toutes
les actions auxquelles il est confronté au
quotidien (écologie, solidarité, recyclage,
énergie, respect…) Dans un même temps,
cette scène pose les questions de l’écocitoyenneté.
Photo : Philippe HOUZE
La seconde scène se déroule dans un pays
d’Afrique et pose la question de l’économie
solidaire et la nécessité d’une solidarité
internationale.
Nous basculons dans un autre registre de
jeu, une actrice face à une marionnette,
l’écoute et l’attention se renouvellent.
La troisième scène traite de l’individu par
rapport
aux
règles
internationales.
Comment s’articulent les actes du citoyen
avec les actes à l’échelle de la planète ?
Cette dernière scène est comme un feu
d’artifice final où le langage dérape, où les
masques tombent, permettant de confronter
avec humour le point de vue du politique et
de l’individu.
Le débat sera amené en jeu et animé par
les comédiennes, où chacun pourra réagir
librement à ce qu’il vient de voir.
Par la compagnie Rives Inédites - Paris
Contes
Contes créés et
interprétés par Gabriel
Kinsa
Conteur, comédien
Public de la 6ème à la 3ème
Jauge maxi : 80 élèves
maximum
Durée : 1h30 + échange
Discipline/thème :
Français : le conte
Géographie : l’Afrique
Solidarité : soutien possible
en direction d’un projet
culturel qu’il développe au
Congo (nous consulter)
« Attention, dépaysement garanti ! Avec
ses « Contes Kôngos », Gabriel Kinsa a
emmené les collégiens à la découverte
d’un patrimoine culturel et mythologique,
celui des Kongos (ou Bakongos), peuple
vivant encore aujourd’hui à la frontière du
Congo et de l’Angola. Le conteur congolais
a fait profiter le public de son énergie, de
sa verve et de son humour faisant voyager
les enfants à travers les villages, les forêts
et les paysages de son pays. S’y côtoient
êtres surnaturels et humains qui finissent
par se confondre : les morts ne sont plus
vraiment morts… Le quotidien des
hommes et des femmes est raconté sous
formes de légendes où surgissent
d’étranges créatures se métamorphosant
au gré des épreuves et difficultés. Vivant
entre la France et le Congo, Gabriel Kinsa,
désireux de faire partager son patrimoine
culturel, contribue, depuis une quinzaine
d’années, à faire découvrir les mythes de
son pays à travers ses contes et ses albums comme Graines de sortilèges sortie
en 2001.
La Voix du Nord le 7 Décembre 2005
Particularités :
1 table- toutes possibilités même dans la salle de
classe
Photo : CM
Prestidigitateur, musicien, bruiteur, comédien,
conteur, Gabriel Kinsa est tout à la fois. Il sait
capter l’attention de son auditoire grâce à ses
histoires rocambolesques venues du Congo
illustrées au moyen de xylophone, paillasse
ou autre instrument. Pendant plus d’une
heure les enfants ont ri aux éclats, c’est que
Gabriel entame par là une petite danse, par-ci
évoque
des
costumes
ancestrales
congolaises mais, et surtout, fait participer les
enfants. Tous voulaient connaître la fin des
aventures du petit garçon venu chercher un
médecin afin de soigner sa maman et à qui il
arrive de drôles d’histoires dans la forêt.
L’Echo de la Lys le 9 Mars 2006
Gabriel Kinsa est à la fois musicien,
troubadour… Sa parole vous emmène en
voyage à votre insu et les élèves sont entrés
naturellement dans ses contes en y devenant
même acteurs. Les élèves ont découvert le
Congo et ses instruments traditionnels
(paillasse, xylophone…) qui font passer
l’auditeur de l’émotion à la tristesse. Le
conteur sait aussi susciter l’humour par des
tours de magie, par des mots surprenants,
des intonations qui sont obligées de retenir
l’attention et qui déclenchent le rire. Un rire
bienfaisant, solidaire. Que de leçons de
savoir-vivre, de respect de l’autre, de
fraternité passent à travers ses gestes et ses
histoires!
La Voix du Nord 7/04/2007
Précédée d’une promenade médiévale à trois voix
Théâtre du Charivari Aire sur la Lys
Théâtre
Mise en scène de Bruno
Masquelein
4 comédiens + 1
technicien
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 200 élèves
maxi
Durée : 1h10 + discussion
Discipline/thème :
Français
Théâtre
Histoire
Photo : Bruno MASQUELEIN
Déroulement du spectacle
 1ère partie : Promenade au temps des jongleurs
Trois jongleurs vous content l’histoire des XIIe et XIIIe siècle : les conditions de vie des
jongleurs et de leurs inspirations : la fête de l’âne, les sermons joyeux, la fête des fous, les
croisades… cette promenade est entrecoupée de deux fabliaux : Les Trois bossus de Durand
de Douai et Le Vilain mire
Cette lecture-spectacle, accompagnée de diapositives et de musique médiévale, a pour but de
replacer le théâtre médiéval dans son contexte historique et aussi de remonter aux origines de
la farce avec un hommage aux jongleurs et avec l’interprétation de deux fabliaux. environ 30
minutes
 2e partie : Le Vilain mire : Un des fabliaux les plus célèbres du Moyen-Age qui inspira
Molière pour Le médecin malgré lui.
environ 15 mn

3e partie : La Farce du cuvier
Cette farce nous raconte les démêlés de Jacquinot avec sa femme et sa belle-mère. Tyrannisé
par son épouse, voué aux travaux ménagers, Jacquinot pleurniche, reçoit des coups, et se
soumet toujours.
Mais voilà que sa femme tombe dans la cuve du linge et commence à se noyer. Elle appelle à
l’aide, mais Jacquinot refuse de l’aider ; cette tâche n’étant pas inscrite sur sa liste !
Seule la promesse qu’il sera maître chez lui le décide finalement à sauver son épouse…
environ 25 minutes
Particularités :
Si la salle est non équipée, la compagnie peut ramener le matériel son et lumières
Dans tous les cas, l’obscurité absolue sera demandée
A partir de Janvier et le Lundi uniquement
Théâtre du Charivari - Aire sur la Lys
Théâtre - Conférence
Mise en scène de Bruno
Masquelein
4 comédiens + 1
technicien
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge
maxi
maxi
: 200 élèves
Durée : 2h00 + débat
Discipline/thème :
Français, histoire, théâtre de
Molière
Photo : Bruno MASQUELEIN
Un voyage dans le siècle, la vie et l’œuvre de Molière…
Le spectacle :
Une comédienne-conférencière passionnée et accompagnée de sa « troupe » nous raconte la
vie et l’œuvre de Jean Baptiste Poquelin dit…Molière.
Richement documentée de gravures et de peintures d’époque projetées sur grands écrans et
accompagnée de musique du XVII° siècle, cette conférence- spectacle est ponctuée des
scènes les plus étudiées en cours.
Le Médecin malgré lui (Acte 1 ; scène 1,2 et 3/Sganarelle, Martine et Mr Robert)
Les Fourberies de Scapin (Acte 2 ; Scapin et Géronte/Scène de la galère)
Les Précieuses ridicules (Scène 9 ; Mascarille, Cathos et Madelon/ Mesdames, vous serez
surprises sans doute…)
Le Médecin volant (scène 3,4 et 5 ; Sabine, Gorgibus, Sganarelle et Lucille)
L’Avare (Acte1, scène3 ;Harpagon et La flèche)
Le Bourgeois gentilhomme (Acte2, scène4 ; Le maître de philosophie et Mr Jourdain)
Le Malade imaginaire (Acte3, scène10 ;Toinette et Argan)
Particularités :
Si la salle est non équipée, la compagnie peut ramener le matériel son et lumières
Dans tous les cas, l’obscurité absolue sera demandée
A partir de Janvier et le jeudi seulement
Par la compagnie le Grand Bleu - Lille
Théâtre
D'après « Ô vous, frères
humains » et « Le livre de
ma mère » d'Albert Cohen
(Edition Gallimard) et des
extraits de « Dans le nu de
la vie » de Jean Hatzfeld
(Edition du Seuil)
Mise en
Sajaloli
scène
d'Agnès
1 comédien et 1 technicien
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 50 élèves
Durée : 55 mn + débat 20
mn
Discipline / thème :
Français - Citoyenneté
Discrimination
Mémoire
Fraternité
Présentation du spectacle
Il s'agit d'une histoire simple et
« banale » : celle d'un enfant sans
histoire (Cohen lui-même), jeune
immigré amoureux de la France, soucieux d'intégration, bon élève, qui, le jour de ses dix ans,
se fait traiter de « sale juif ». Brutalement arraché à son enfance, renvoyé à une autre identité
par l'insulte et la malédiction, il est à l'instant exclu, paria, projeté violemment dans la
conscience de la haine, et se lance dans une errance douloureuse et solitaire.
«Nous ne sommes pas tout seuls à avoir peur, à sentir qu'on glisse chaque jour davantage
dans l'inacceptable. A nous sentir démunis, Coupables de ne pas savoir comment protester…
Moi non plus, dans le quotidien, je ne sais pas comment résister. Alors je fais un spectacle, en
me disant que réunir des enfants pour leur faire sentir qu'on ne se remet jamais complètement
de la haine, c'est faire quelque chose. Que si on est plus nombreux à refuser, on devrait avoir
moins peur. Et que, quand même, quoi qu'on dise, il y a des valeurs fondatrices qui peuvent
nous redonner confiance dans l'avenir. Pas plus, Pas moins. » Agnès Sajaloli
A l'issue de chaque représentation, l'équipe artistique rencontre le public. Il ne s'agit pas
nécessairement de parler du spectacle. Les discussions qui se nouent sont très variables
selon les groupes : devoir de mémoire, montée de l'extrémisme, rôle essentiel de l'art et de la
culture dans l'émergence du sens, du lien social… Elles se rattachent toutes, d'une façon ou
d'une autre, à la question de notre engagement, de notre responsabilité individuelle face à une
responsabilité collective. Elles témoignent surtout d'une réflexion commune entre artistes et
public citoyen.
Particularités :
Une grande salle
1 à 3 rangées de chaises disposées en arc de cercle face à l'aire de jeu
Une « loge » avec un point d'eau
Théâtre de l’Embellie - Lille
Théâtre
Conçu par Stéphane
Boucherie
Mise en scène de Jean
Claude Giraudon
2 comédiens
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 2 classes maxi
de même niveau
Durée : 50 mn de spectacle
+ 1h d’atelier lecture
Discipline/thème :
Français/théâtre
La Comédie
Les rapports des femmes et
des hommes
Auteur : Sarah Carré
Un rapport de genre (masculin et féminin) à travers un genre (la comédie)
La Comédie des Chromosomes propose une exploration du rapport des femmes et des
hommes dans leur relation au travail, à l’argent, à la dépendance à travers les siècles. Au
delà du simple rapport intime du couple, de la séduction à la scène de ménage, qu’est-ce
ce qui s’est joué et se joue entre les sexes ? Comment les classes sociales, la morale, la
politique, les époques travaillent-elles le rapport des sexes ? De l’aliénation à
l’émancipation comment les auteurs de théâtre du XVII° au XXI° siècle, ont témoigné de
leur temps ? Il ne s’agit pas d’envisager la chose sous l’angle de ce qu’il est convenu de
nommer la guerre des sexes mais de questionner les archétypes des rapports et de leur
représentation, de laisser apparaître la complexité des liens et de faire apparaître les
contextes qui les nourrissent.
Pour ce faire, le spectacle utilise les ressorts du rire. Il propose, sans didactisme, un voyage
dans la comédie à travers les siècles et les genres.
Dans sa forme, le spectacle crée un lien de complicité et de curiosité avec le public. Une
comédienne et un comédien proposent aux spectateurs de tirer au sort des textes qui sont
immédiatement interprétés. Le public compose en quelque sorte le spectacle auquel il
assiste, c’est aussi lui qui provoque le choc, l’écho, les réponses entre les siècles et les
auteurs. En un tournemain les personnages et les situations naissent, vivent un instant, se
figent et disparaissent. On partage le plaisir de l’instantané, du fugitif, de l’aléatoire.
Particularités :
Salle banalisée
Par la Compagnie BVZK – Bruay La Buissière
Théâtre
d'Eugène Ionesco
Mise en scène de Nora
Granovski
3 comédiens
Public : 3ème
Jauge maxi : 2 classes,
120 si théâtre ou salle
gradinée
Durée : 1h
Disciplines / Thèmes :
Le théâtre de Ionesco : un
classique du XX siècle
revisité
Le langage (jeu, sens et
déconstruction)
L’humour et ses
mécanismes
Le rapport de classe, les
rapports hiérarchiques
Théâtre et vidéo
Photo : Kevin Saborta
Présentation du spectacle
Intervention : 1h pour 1 classe
Un classique revisité ! Un professeur donne,
chez lui, un cours particulier à une élève.
Malgré les avertissements de la bonne, ce
dernier persiste…
Le principe des interventions : analyse et
étude des différents corps de métiers au
théâtre à partir de supports concrets et
simples : articles de presse, photos de
répétition, photos du spectacles, extraits
vidéo du spectacle, dessins de la
costumière, dessins des différents
maquillages, échantillons de tissu, plans du
constructeur décor, plans de l’éclairagiste,
journal de bord du metteur en scène, les
sources et les matériaux d’inspiration du
metteur en scène, musique et bruitage
(écoute d’extraits de la bande son) …
L’approche avec les créateurs du spectacle
est avant tout une approche sensible :
« qu’est-ce qu’on voit ? », « qu’est-ce qu’on
entend ? », « qu’est-ce qu’on ressent ? ».
Dans un deuxième temps l’élève avec
l’intervenant passera aux hypothèses, à
l’organisation du contenu et à la réflexion.
En fonction du niveau et de la durée de
l’intervention, les supports sont adaptés.
A travers son écriture, Ionesco joue sans
cesse à surprendre, à déjouer les logiques de
notre univers quotidien : le rire va naître de
l’incongruité des situations. C’est en jouant à
surprendre, à désarçonner le public par le rire
et l’incongruité des dialogues, l’illogisme du
texte, que Ionesco nous révèle à nous-même,
en détournant notre logique et notre
recherche éperdue de sens et d’explication.
Il donne au spectateur une place active,
réactive, créative.
« Le rythme du texte nous permet de
développer une mécanique sur laquelle va
reposer le jeu des comédiens. Le langage,
absurde et comique à la fois va devenir un
outil de perversité pour le professeur » Nora
Granovsky
Particularités :
Noir très souhaitable
Espace dégagé autour de l'aire de jeu
Dossier pédagogique
Préparer le spectacle avec les jeunes (interventions par la Cie))
Sensibilisation 1h/classe avant le spectacle
Par la Compagnie Trac’n’Art Théâtre - Roubaix
Théâtre interactif
De Leïla Amara
Mise en scène de Daniel
Fatous
2 comédiens + 1
intercesseur
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 65 élèves +
accompagnateurs
Durée : 30 min + 1h30 de
débat et échanges
Disciplines/thèmes :
Rapports garçons/filles
« La parole dénoue la violence du corps. Le jeu résout la difficulté de la parole parce qu’avec
le jeu, le corps aussi se met à parler.
Le débat Théâtralisé Participatif, ça consiste à prendre la parole par tous les moyens que le
jeu lui donne ».
« Quoi l’adolescence ? » met en scène des tranches de vie sur les rapports filles-garçons
souvent difficiles. A travers quelques tableaux, le public est invité à mettre en parole sa
perception sur les différents problèmes de mixité.
Est-ce si difficile de vivre en harmonie avec le sexe opposé ?
Après la parole, place au jeu : les volontaires pourront monter sur scène pour essayer de
changer le cours de l’histoire...
Presse
En trois saynètes, les acteurs ont fixé des scènes de la vie courante : racket, intimidations,
gestes déplacés. L’intérêt de la séance était de faire participer activement les adolescents
dans un débat théâtralisé. Pour le coup, les garçons, en tout cas deux d’entre eux, se sont
prêtés au jeu. Les filles étaient bien plus difficiles à décoincer. Pourtant, c’était bien des
jeunes femmes qui étaient mises à mal dans les situations imaginées et improvisées .
Le passage des acteurs sert quand même de déclencheur : « Même s’il n’y a pas beaucoup
d’interventions, des élèves pendant la représentation, nous donnons du boulot aux
assistantes sociales après notre passage. Même si nous n’abordons que certains problèmes,
ça en réveille beaucoup d’autres ».
Jean-François DUQUENE Mercredi 14 Février 2007
Particularités :
Se joue dans tout espace équipé ou non
Se fait à la lumière du jour selon le lieu
Par la Compagnie à vrai dire- Audresselles
Conte
D’après l’œuvre
d’Antoine de Saint
Exupéry Avec l’aimable
autorisation des
Editions Gallimard
Adaptation pour voix
contée de Véronique
Deroide
Mise en scène : Laurent
Cappe
1 conteuse
Public : de la 6ème à la
5ème
Jauge maxi : 3 classes
(80 pers)
Durée
:
échanges
60
mn
+
Photo : Steeve Vrielynck
ODE A L’ESPRIT D’ENFANCE
Ce texte porte en lui l’espérance et le désir
de réenchanter le monde.
Porte-parole d’une nécessaire poétique de
l’humanité, ce petit personnage
désarmant, habite encore aujourd’hui
notre mémoire collective. Sa parole juste
et simple, résonne étrangement dans la
faillite économique, morale et symbolique
de notre monde actuel.
Outre la sympathie immédiate qu’il
dégage, l’enfant-sage réveille en
nous notre nostalgie d’une valeur
sacrée et sans doute malmenée, celle
du lien de la relation, du « point de
reliement » au cœur du cœur, de
cœur à cœur.
UNE ŒUVRE POETIQUE ET VISIONNAIRE
La parole du petit héros, nous donne à
entendre l’intuition d’un poète visionnaire,
qui percevrait la menace pesant sur un
monde en partance
vers une dérive
matérialiste, érigeant le didact de l’argent
comme signe extérieur de réussite.
Combien sommes-nous à oser entrer en résistance
pacifique, face au consumérisme ambiant, à
préférer l’être à l’avoir. Car c’est bien de cela dont
il s’agit !
Le Petit Prince nous rappelle la valeur du lien tissé,
la conscience de notre responsabilité engagée dans
nos rapports humains, mais également au sein du
vivant, de la terre, qui porte en elle la bonté de
l’eau.
« Ce qui fait la beauté du désert, c’est qu’il cache
un puits quelque part… l’eau née de la marche
sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort,
était bonne pour le cœur, comme un cadeau ...»
Particularités :
Estrade si possible 30 ou 40 cm sans écharde
Sol propre, si carrelé, prévenir la Ligue 62
D'après les légendes des Indiens d'Amérique
Compagnie « Fabrique de
Théâtre » – Marquise
Lecture spectacle /
Conte amérindien
théâtralisé
Conception et mise en
espace d'Yves Brulois
2 comédiens
Public : de la 6ème à la
3ème
Jauge maxi : 70 élèves ou
2 classes
Durée : 45 min +
échanges avec les artistes
Discipline / thème :
Les cultures amérindiennes
Le conte / le récit
théâtralisé
La poésie orale
Photo : Yves Brulois
Présentation du spectacle
Wichikapache va de saisons en saisons, à travers plaines et forêts. Farceur, il joue
des tours à tous ceux qu’il rencontre, mais bien souvent il se fait prendre à ses
propres ruses.
Chez les Indiens d’Amérique, les histoires sont des êtres vivants. Les acteurs
emmènent le spectateur dans un monde plein de magie, où la nature joue le rôle
central. La mise en jeu du texte est basée sur l’utilisation du langage des signes
indiens, ce qui confère à la représentation une dimension à la fois facétieuse et
poétique, loin des clichés et des stéréotypes.
Le spectacle permet à la fois d’aborder le thème de l’oralité, du langage et de la
théâtralisation du récit, en rapport avec la découverte d’une culture riche et
méconnue.
Particularités :
Dossier et conseils pédagogiques disponibles auprès de la compagnie
Le spectacle peut être suivi d’une brève présentation de poésies amérindiennes
le spectacle n’est pas conçu pour être joué sur une scène surélevée
Salle banalisée
DU XVIIÈME AU XXÈME SIECLE
Théâtre de l’Embellie
- Lille
Lecture spectacle
Mise
en
scène
Stéphane Boucherie
de
2 comédiens
Public : de la 6ème à
3ème
la
Jauge maxi : 2 classes
maximum de même niveau
Durée : 50 min de spectacle
+ 1h d’atelier lecture
Discipline/thème :
Français
Théâtre
Photo : François Daumerie
Ce spectacle est né d’une collaboration avec les enseignants de 24 classes de collèges et
lycées d’Hénin-Beaumont.
A mi-chemin entre la lecture solitaire et la représentation théâtrale, la lecture théâtralisée
permet de goûter à une œuvre vivante. C’est lorsqu’elle est proférée que l’écriture dramatique
prend son sens et sa saveur. Les voix, les regards, les silences et les respirations donnent chair
aux mots qui se craquellent et laissent jaillir le théâtre qui dormait en eux.
Ce spectacle qui présente des archétypes de maîtres et valets, qui témoigne de l’évolution de
leurs rapports à travers les temps se veut également un outil pédagogique.
Au sein de l’établissement, deux comédiens donnent vie à des personnages qui n’étaient,
jusqu’alors pour les élèves, que livresques. Scapin, Arlequin, Mouchel deviennent des corps et
des bouches qui leur parlent. En choisissant l’ordre des scènes, les élèves, actifs, influencent
l’ordre de la lecture. De cette complicité qui s’installe entre eux et les comédiens peut naître
une heure d’atelier-lecture pendant laquelle les élèves tissent des liens avec les personnages
eux-mêmes.
Bibliographie Maîtres et Valets du XVIIe au XXe siècle
Molière l’Avare Acte I scène 3,
Molière Les Fourberies de Scapin Acte II scène 11,
Marivaux l’Île des Esclaves, Acte I scène I,
Feydeau Les Pavés de l’ours scène 3,
Pinter Crise à l’usine,
Calaferte Un riche trois pauvres
Particularités :
1 salle banalisée
Théâtre de l’Embellie
- Lille
D’après Charles Perrault
Conte - Théâtre musical
Conçu et mis en scène par
Stéphane Boucherie sous le
regard de Marie Pierre
Feringue
Public : 6ème
Jauge maxi : 2 classes
maximum de même niveau
Durée : 1h de spectacle + 1h
d’échanges et d’atelier
Discipline/thèmes :
Responsabilité, culpabilité
Théâtre/conte/musique
Présentation
Poucet, accompagné de son frère Pierrot, se souvient de l’année où tout commença par la
grande famine. On connaît la pauvreté des parents, l’abandon dans la forêt, la fierté du plus
petit qui ne pleure pas, les cailloux blancs, la famille retrouvée, la famine, les miettes de pain
envolées, la forêt hostile, la maison de l’Ogre, les couronnes, les bonnets, les filles égorgées,
les bottes de sept lieux… On se souvient que, sans l’aide d’aucune fée, avec ruse et
opiniâtreté le plus faible peut réussir. Mais qui peut se vanter d’avoir jamais vu le vrai Poucet ?
Poucet devenu homme se souvient. Hanté par ses souvenirs, habité à jamais par son
expérience d’enfant, il revisite, ici et maintenant, ce passé qui a fait sa renommée.
Le spectacle : entre théâtre et musique
Le comédien chemine entre narration et incarnation, crée les lieux, devient les multiples
personnages de sa propre histoire, dans une relation de complicité avec le public. Il peut à
la fois montrer, évoquer ou être.
Le musicien, alias Pierrot frère de Poucet, dialogue avec le comédien. La musique, bruitiste
ou mélodique se maille en permanence avec le texte et construit le spectacle avec lui.
Décor sonore, elle permet au spectateur d’imaginer des lieux qu’il ne voit pas sur scène.
Une porte grince, l’écho résonne et Poucet entre dans l’immense maison de l’Ogre. Voix
intérieure, elle est le support des affects des personnages et des fantasmes des
spectateurs. Elle installe des ambiances, des climats. La guitare, amplifiée, travaillée par
des effets, est aussi le médium qui, par ses sonorités contemporaines, projette le spectacle
au-delà du XVIIe siècle.
Le choix d’une narration à la première personne ajoute une dimension mémorielle à un
conte qui lui-même est inscrit dans un champ patrimonial. L’écrit original de Perrault, qui
laisse des traces profondes, structure le texte du spectacle tant dans sa trame que dans sa
langue. La langue classique donne au spectacle une sonorité, une force, une théâtralité qui
permettent au conte de prendre toute son ampleur. Quelques lazzis restituent l’oralité
originelle inhérente au conte et viennent éclairer le sens des mots.
Particularités :
1 salle adaptée (pas une salle de classe) - 1 prise électrique, loge : 1 pièce chauffée + bouteille d’eau
Théâtre de l’Aventure - Hem
Théâtre
Conçu par Pierre
Boudeulle
Mise en scène Akli Menni
2 comédiens
Public : de la 5ème à la
3ème
Jauge maxi : 1 classe
Durée : 50 mn + rencontre
Discipline/thème :
Français/théâtre
Le clown
Univers du jeune
Qu’est ce que le R.D.D. ?
C’est Le RDD de l’Aventure ! le Reader’s Digest et
néanmoins Digeste Ou encore, Rapide Divertissement pour
Découvrir le Répertoire Théâtral.
Quels sont les enjeux du R.D.D. ?
Il a pour objectif principal de donner l’envie aux collégiens
de lire les textes des auteurs dramatiques, de s’en emparer,
de s’en amuser et d’aller au théâtre… en mettant en jeu
quelques extraits de pièces montrés en différents styles, en
soulignant leurs enjeux, en situant leur propos dans le
contexte de l’époque de leur écriture et dans celui de notre
siècle.
Pourquoi prendre deux clowns pour guides ?
Le clown, s’étonne, quoi de mieux pour que ces mots, âgés
de quelques siècles, prennent une nouvelle jeunesse. Le
clown vit au présent, donc pas de quatrième mur, mais une
relation directe avec un lieu (ici, la salle de classe) et ses
occupants (les élèves). Le clown joue de tout ce qui se
présente, transforme et croit : on est ici, dans une classe, et
nous voici ailleurs, par la grâce des mots et de quelques
accessoires.
Auteur : Sarah Hamoud
Molière,
s’il
reste
l’ambassadeur numéro un
du
théâtre
français,
mieux, de l’esprit français,
rebute à la lecture bien
des
collégiens
:
la
syntaxe, les habits en
dentelle, quelques vieux
mots, et voilà Molière
ennuyeux, périmé, juste
bon pour la Cour du Roi
Soleil et les bourgeois
d’aujourd’hui.
L’enjeu de ce RDD est de
montrer
toute
la
modernité de Molière, son
sens du dialogue, son art
du conflit et de la
« tchache », son regard
aiguisé sur les gens de
son temps qui ont tant de
points communs avec
nous. L’intérêt étant de
mettre « le doigt » sur ces
points communs.
Particularités :
Prévoir un espace de jeu dans la classe (à voir sur place)
Prévoir 1 salle à proximité de la classe pour que les comédiens se préparent
Par la Compagnie Sens Ascensionnels - Lille
Théâtre - Débat
de Ricardo Montserrat
Adaptation et mise en scène
de Christine Moyer
Production de Culture
Commune
1 comédien + 2 techniciens
Public : 3ème
Jauge maxi : 80 élèves maxi
Durée : 55 min + échanges (2h
en tout)
Photo : Jérémie Bernaert
NAZ, un spectacle « coup de poings » autour de la montée des mouvements identitaires
extrémistes
Spectacle écrit à partir des paroles de jeunes du Pas de Calais fréquentant les mouvances
extrémistes
Chaque représentation est suivie d’un débat avec l’équipe artistique et ses invités.
C’est un récit douloureux sur une situation qu’il nous faut regarder en face. Celui de ces jeunes
pour qui l’Histoire commence par la lettre H, le H de Hitler.
Leurs arrières grands-parents étaient immigrés et résistants, leurs grands-parents bosseurs,
leurs parents sont précaires, divorcés et déprimés… ou pas. Eux arborent des signes maudits,
se rasent le crâne, dégueulent des slogans haineux sur des musiques lourdes.
Ils ont des nuits bastons et des gueules de bois toxiques. Le reste de la semaine, ils sont
parfois bons élèves, bons potes sportifs, sympas même. Mais ils ont peur de l’avenir, n’ont pas
de présent et rêvassent d’un passé qu’ils idéalisent.
Gamineries, enfantillages, provocations ? No futur d’une jeunesse désœuvrée dans un pays
qui n’a pas tenu ses promesses ? Peut-être. Pas sûr…
NAZ vous propose d’entrer dans l’intimité d’un jeune Naz, afin, de l’intérieur, comprendre et
imaginer comment repêcher ces enfants perdus.
Ce spectacle a été écrit à partir des paroles de jeunes du Pas de- Calais fréquentant les
mouvances extrémistes.
Particularités :
1 table et 1 chaise (régie)
1 pièce à côté (loge comédien)
1 personne pour aider au chargement et déchargement et installation des chaises du public
Montage le matin pour 1 séance l’après midi
Par la Compagnie Sens Ascensionnels - Lille
Théâtre
Texte de Gérard Sabbe
Mise en scène d’Antoine
Lemaire
1 comédien
Public : 3ème
Jauge maxi : 60 élèves maxi
Durée : 35 min + débat
indispensable
Discipline/thème :
Outil pédagogique de
prévention santé
Dépendances et toxicomanie
Eclat de voix pour état de manque.
Il n’a pas choisi ce monde dans
lequel il vit, qui lui apparaît tissé de
contraintes
contradictoires;
et
chaque fois qu’il se cogne à cette
dure réalité, il décide de fuir vers
une autre planète.
Et pourtant, il n’a rien d’un extra-terrestre !
C’est un être de chair, d’émotions qui connaît la souffrance et le plaisir. Rachid fait partie de
ces jeunes de 20 ans, à la fois révoltés et tendres; lui est encore scotché à sa mère et capable
en même temps de la détester. Il s’interroge sur son existence, le droit chemin ou la faute?
L’effort ou la facilité? Il se bat avec ses angoisses, angoisses de l’avenir, peur de la prison et
cherche refuge dans sa famille en même temps qu’il la craint.
Cette fois, il n’en peut plus, il est trop seul !
Il a besoin de Michel, celui qui le tire d’affaires depuis 10 ans. Il faut qu’il lui explique ce qui se
passe dans sa conscience. Cet autre lui-même qui lui prend la tête, qui le pousse au vice, estce vraiment à cause de la drogue ?
Gérard SABBE

Le comédien répondra aux questions concernant exclusivement la pièce et ne pourra en
aucun cas animer le débat.

L’objectif principal est d’aborder le sujet par le biais du théâtre, pour susciter
l’émotion afin d’ouvrir plus facilement la discussion. Réfléchir ensemble, avec un
intervenant professionnel, sur les différentes problématiques liées à la toxicomanie.
L’organisation du débat et la venue des intervenants après le spectacle sont de la
responsabilité de l’établissement scolaire.
Particularités :
Se joue dans n’importe quel espace
1 prise de courant en fond de scène côté jardin
1 rallonge noire
une loge
une bouteille d’eau
Trac’n’Art Théâtre - Roubaix
Théâtre interactif
De Leïla Amara
Mise en scène de Daniel
Fatous
2 comédiens + 1 intercesseur
Public : De la 6ème à la 3ème
Jauge maxi : 60 élèves +
accompagnateurs
Durée : 35 min + 1h30 de débat
et échanges scéniques
Disciplines/thèmes :
Violence en milieu scolaire
Qu’est-ce qu’un Débat Théâtralisé Participatif ?
“R.A.S. au Bahut” met en scène deux comédiens qui jouent trois saynètes ou tableaux
abordant des problèmes précis tels que : le racket, les voies de fait sur les professeurs …
A l’issue de chaque tableau, les comédiens proposent des solutions qualifiées d’irrecevables
par le jeune public (solutions qui ne règlent en rien le problème de la violence!). C’est alors
qu’intervient un médiateur qui demande au public ce qu’il pense des solutions jouées. Celui-ci
sera alors libre d’exprimer ses idées sur les thèmes abordés. Il pourra proposer de nouvelles
solutions qui seront jouées, soit par les comédiens, soit par des élèves ou des professeurs
volontaires.
Ces dits-volontaires pourront prendre la place des comédiens sur scène ou pourront à leur gré
incarner un tiers personnage (un ami, un membre de la famille, un proviseur ...)
Les thèmes abordés sont traités avec humour dans un langage simple et clair. Le jeu se veut
vif et drôle, et le discours tenu par l’intercesseur est adapté au niveau des élèves.
Particularités :
Se joue dans tout espace équipé ou non
Se fait à la lumière du jour selon le lieu
Trac’n’Art Théâtre - Roubaix
Théâtre interactif
De Leïla Amara
Création collective de la
Compagnie
2 comédiens + 1
intercesseur
Public : de la 6ème à la 3ème
Jauge maxi : 60 élèves +
accompagnateurs
Durée : 35 min + 1h30 de
débat et échanges scéniques
Disciplines/thèmes :
Le Sida
« Elle court la maladie d’amour... »
Comment le Sida mine les relations ?
Que faire, face aux dangers de l’amour ?
Des personnages confrontés à ces réalités vous invitent à venir débattre et réfléchir sur ces
thèmes … Quelques tableaux provocateurs de réactions interprétés avec humour vous
amèneront à vous poser la question suivante : le danger peut-il être évité ?
Cette création tache par les réflexions qu’elle suscite de traiter des problèmes dans les
rapports humains.
Un travail d’information et de prévention plus spécifique sera complémentaire et pourrait être
assuré par des professionnels de la santé interne et/ou externe à l’établissement scolaire.
Particularités :
Se joue dans tout espace équipé ou non
Se fait à la lumière du jour selon le lieu
Prévoir un banc
Audrey Boudon - Marcq en Baroeul
Théâtre interactif
Texte de Gérard Sabbe
Mise en scène d’Emmanuel
Leroy
1 comédienne
Public : de la 5ème à la 3ème
Jauge maxi : 60 spectateurs
maxi
Durée : 35 min + débat
indispensable
Discipline/thème :
outil pédagogique de
prévention santé
dépendances et toxicomanie
Elle avait, jusqu’à douze ans, appris les
choses de la vie grâce à Titoune son
amie, celle à qui elle osait dire ses joies,
ses peines, ses interrogations sur le
monde des adultes. Quelque chose
s’est cassé le jour où son grand-père
meurt... Elle connaît alors la déprime, le
silence meurtrier de sa famille qui ne
comprend pas. Elle se sent terriblement
seule parmi les grands et leurs
contradictions; d’ailleurs, elle ne trouve
aucune place nulle part et personne ne
lui pose les bonnes questions. Elle ne
pourra supporter cette vie trop pesante
qui l’empêche de grandir, de devenir quelqu’un. Il lui faut échapper par n’importe quel moyen
à la réalité trop rugueuse de chaque jour; elle essayera tout ce qui se présente à elle et
glissera à la dérive inéluctablement jusqu’à ce jour.
Titoune est une histoire pour enfants qui décrit les pièges de la drogue et la chance qu’a eue
cette adolescente de s’en sortir. Elle nous la raconte avec ses mots, avec son regard, son
vécu du désespoir à la guérison.


Le comédien répondra aux questions concernant exclusivement la pièce et ne pourra en
aucun cas animer le débat.
L’objectif principal est d’aborder le sujet par le biais du théâtre, pour susciter
l’émotion afin d’ouvrir plus facilement la discussion. Réfléchir ensemble, avec un
intervenant professionnel, sur les différentes problématiques liées à la
toxicomanie.
L’organisation du débat et la venue des intervenants après le spectacle sont de la responsabilité de
l’établissement scolaire.
Particularités :
se joue dans n’importe quel espace
1 rallonge allant de la scène à une prise de courant
Matériel de régie lumière souhaité mais non obligatoire
1 loge fermée à clef
1 bouteille d’eau
1 poste CD indispensable
1 chaise indispensable
Par la Compagnie du Créac’h - Lille
ThéâtrePar la Compagnie du Créac’h - Lille
Public : Théâtre
de la 6éme à la 5éme
Jauge maxi
: 120
élèves
D’après
Molière
Durée :Mise
1h15en+ échanges
scène par le collectif
Photo : Virginie Pollet
D’après Molière
Mise en scène par le collectif d’acteurs
4 comédiens et 1 Technicien
Jauge maxi : 120 élèves
Durée : 1h15 + échanges
Photo : Virginie Pollet
d’acteurs
Molière nous
colle à la peau. Il est pour nous tous, acteurs et spectateurs, un référent, un point de repère, un fondateur.
4 comédiens mieux
et 1 Technicien
Avec qui pourrions-nous
qu’avec Molière réinterroger le théâtre, et ce qui fait notre présence au théâtre ?
Aujourd’hui
encore,
l’inépuisable
Molière
Public
: de
la 6éme à la
5éme nous permet de nous questionner sur notre époque, sur nos contemporains. Il nous
fait toujours rire, sourire et peur.
Molière nous colle à la peau. Il est pour nous tous,
acteurs et spectateurs, un référent, un point de repère,
un fondateur.
Avec qui pourrions-nous mieux qu’avec Molière
réinterroger le théâtre, et ce qui fait notre présence au
théâtre ?
Aujourd’hui encore, l’inépuisable Molière nous permet
Une invitation
au questionner
théâtre
de nous
sur notre époque, sur nos contemporains. Il nous fait toujours rire,
sourire et peur.
Devant les spectateurs va se dessiner un espace de
jeu, en référence à Peter Brook, et les personnages
Une invitation
au théâtre
de Molière
vont prendre
vie, mais pas trop vite …
Jouvet est là pour rappeler qu’il faut y aller doucement, qu’il
y a quelque
chose à expliquer
avant. un
Devant
les spectateurs
va se dessiner
Les comédiens témoignent de ce qui les a invités au
espace de jeu, en référence à Peter
théâtre. Il y a forcément des voies différentes, mais
Brook, et les personnages de Molière
l’on se rend compte que pour beaucoup, le
vont prendre vie, mais pas trop vite …
« passage obligé » est Molière.
Jouvet
est là Jouvet,
pour rappeler
qu’il est
fautdey
Et parfois,
on entend
le spectateur
aller
y aune
quelque
chose
nouveau
prisdoucement,
à partie. Unqu’il
effet,
intention,
un
à mise
expliquer
avant.
choix de
en scène
sont soulignés pour rappeler
Les qui
comédiens
témoignent
de ced’expériqui les
l’invitation
est adressée
au spectateur
a
invités
au
théâtre.
Il
y
a
forcément
des
menter ce qui fait théâtre : la réunion d’un spectavoies
différentes,
mais
l’on se rend
teur, d’un
acteur
dans un espace
donné.
compte que pour beaucoup, le « passage
obligé » est Molière.
Et parfois, on entend Jouvet, le
spectateur est de nouveau pris à partie.
Un effet, une intention, un choix de mise
en scène sont soulignés pour rappeler
l’invitation qui est adressée au spectateur
d’expérimenter ce qui fait théâtre : la
réunion d’un spectateur, d’un acteur dans
un espace donné.
Particularités :
Noir souhaitable
Scènes de ménages, échanges de points de vue sur le
mariage rivalisent de drôlerie.
Le duel loi du cœur/loi du « rang », thème central de
l’œuvre, prend forme et le public s’y trouve très vite pris à
parti.
Scènes de ménages, échanges de points de
A travers des scènes telles que l’incontournable leçon d’orvue
sur le mariage rivalisent de drôlerie.
thographe, on goûte avec gourmandise au plaisir de la
Lesatire.
duel Dans
loi duTartuffe,
cœur/loi
du s’inverse
« rang »,
le jeu
et thème
l’on apprend que
central
de
l’œuvre,
prend
forme
et
le public
ce sont les serviteurs qui peuvent remettre
de l’ordre dans
s’ylestrouve
très vite pris à parti.
maisons.
A Enfin,
travers
des
scènes
telles ne
que
la société
du paraître
et l’hypocrisie
sont jamais
l’incontournable
leçon
mieux dépeints que
par lesd’orthographe,
paroles d’Alceste. on
goûte
avec gourmandise
au comédie,
plaisir de
la Marquise
Résolument
tournée vers la
Belle
satire.
Dans
Tartuffe,
le jeuchoisies,
s’inverse
etles
l’on
aborde,
à travers
les scènes
tous
registres du
comique que
: comique
verbal,les
de geste,
de caractère,
de réapprend
ce sont
serviteurs
qui
pétition, quiproquo
peuvent
remettre ...de l’ordre dans les
maisons.
Enfin, la société du paraître et l’hypocrisie ne
sont jamais mieux dépeints que par les
paroles d’Alceste.
Résolument tournée vers la comédie, Belle
Marquise aborde, à travers les scènes
choisies, tous les registres du comique :
comique verbal, de geste, de caractère, de
répétition, quiproquo ...
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