……….……………………….. Par la compagnie de l’Aventure - Hem Théâtre Forum Création de l’Aventure Mise en scène de J.M Boudeulle 3 comédiens Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 100 élèves Durée : 20 min + 1h de débat Interventions : Elles font partie de la séance possible : sensibilisation, stages, ateliers. Photo : Christian MATHIEU Discipline/thème : le projet Ce spectacle est conçu pour sensibiliser les élèves au spectacle vivant, et sa forme permet d’instaurer avec eux un réel échange autour de thèmes qui les touchent, mais qui sont parfois difficile à aborder sous une forme traditionnelle. Cette formule peut donc être un outil pédagogique non négligeable dans la vie d’une classe, d’un groupe de jeunes (ou moins jeunes). Elle permet également de rétablir un lien entre les différentes générations, puisqu’elle peut être réalisée par exemple en présence, non seulement d’élèves, mais aussi des équipes d’enseignants et même de parents… Il s’agit en outre d’engager une réflexion active sur la citoyenneté, de créer un véritable dialogue, de travailler ensemble vers un but commun, de s’interroger sur les notions de respect de soi, d’autrui. Freddy, Caroline et Romuald sont amis depuis longtemps. Trois ados qui affrontent la vie avec insouciance et facétie. Ils aiment tenter de nouvelles expériences et repousser les limites imposées par le monde des adultes. Ils nous ouvrent ici les portes de leur quotidien, souvent semé d’embûches. Aux soucis provoqués par l’ absence de dialogue, de compréhension avec les parents, les profs… les adultes en général, s’ajoutent les tracas dus à une mauvaise alimentation, à la découverte de l’alcool, voire aux petites tentatives en matière de drogue… En amour non plus, ce n’est pas évident quand on est adolescent (surtout s’il n’y a même pas d’amour). Les questions de trahison, de manque d’information, aboutissent quelquefois à des situations qui paraissent quasiment inextricables. C’est donc ensemble, acteurs et spectateurs, que l’on peut tenter de rétablir un dialogue là où c’est souvent délicat, et d’aider Freddy, Caro et Romu à se sortir de leurs déboires de tous les jours. Particularités : Se joue en tous lieux : salle de classe, CDI, réfectoire. Par la Compagnie Lounaël - Montceaux-les-Meaux Théâtre Création collective de la compagnie 3 comédiens Public : de la 6ème à la 5ème Jauge maxi : 200 élèves Durée : 50 à 1h + échanges Discipline/thème : Français-histoire Adapté aux projets transversaux du type « semaine italienne » Photo : Compagnie LOUNAEL Nous voici dans la maison de Pantalon, qui a décidé de marier sa fille au fils de son ami le docteur Baloardo. C’est aujourd’hui que le fiancé, que personne n’a encore vu, doit arriver. Obligé de partir, Pantalon confie à Arlequin le soin de le présenter à sa fille… Il ne manque plus qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Et justement, dans les canevas de Commédia, d’étincelles on n’en manque pas ! Voici deux « fils du docteur Baloardo » qui se présentent ! Lequel des deux Arlequins doit-il accueillir pour obéir à son maître ? A qui Rosaline doit-elle offrir son cœur ? Voici toute la maisonnée emportée dans le tumultueux tourbillon de l’humour, de l’amour, des surprises et des rebondissements. Pétillante, drôle et enlevée, cette histoire, créée selon la tradition originale de la Commedia d’elle Arte, emmène ses héros sur les chemins de la fantaisie, des lazzi, des quiproquos et des complots. C’est l’occasion pour le public de rencontrer les personnages incontournables, masqués ou non, de la Commedia et de découvrir l’univers artistique de ce genre haut en couleurs. Fidèle à la tradition italienne, chaque représentation s’enrichit d’improvisation et de la participation active du public. Particularités : Atelier d’expression : Les personnages récurrents de la Commedia Utilisation de masques de cuir typiques Improvisation, humour, gestuelle Le contenu sera à déterminer avec le professeur (nous consulter) Autres possibilités : Rencontres pédagogiques et conférences (nous consulter) Par la Compagnie La Belle Histoire - Lille Théâtre-farce à trappes Adaptation d'après des extraits de Molière Mise en scène de Eric Leblanc 4 comédiens Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 150 Durée : 1h20 Discipline / Thème : Français Théâtre amateur Photo: Séverine Wallon Présentation du spectacle SCAPARELLE et TOININE, mari et femme, sont au service de GORGONTE, père de MARIANNE et DORIDAS. SCAPARELLE est mis à la porte avec fracas, ils décident de se venger en empêchant DORIDAS par tous les moyens, des plus fous aux plus absurdes, de conquérir toutes les femmes qu’il désire. De plus, avant de fuir, ils voleront l’argent de l’avaricieux GORGONTE. Touchés par la sincérité de MARIANNE, ils l’aideront à épouser celui qu’elle aime…. A travers la langue du 17ème siècle, on retrouve les conflits sociaux et intergénérationnels de l’époque de Molière dans une pièce si fidèle au style du grand POQUELIN qu’on pourrait se demander si elle n’est pas un inédit retrouvé dans une malle poussiéreuse… Ce spectacle est né d’une envie de faire redécouvrir Molière dans son ensemble, de le remettre au goût du jour en respectant au mot près le texte sans trahir l’esprit du Maître. Une analyse des personnages typés, des ressorts dramatiques (quiproquos, coup de théâtre, stratagèmes,...) et des grands thèmes abordés (la liberté des femmes, les médecins, les mariages arrangés, les « cocus »,..) a permis d'élaborer une structure proche d'une pièce de Molière émaillée des plus magnifiques scènes de farce de l'auteur. Cette comédie échevelée interprétée tambour battant sur un tréteau dans la tradition, prolonge l'esprit de l'Illustre Théâtre. Particularités : Pas besoin d’un noir absolu Salle des fêtes : présence d’un responsable technique Parla la Compagnie Compagnie Sens Ascensionnels Par La Belle Histoire -- Lille Lille Théâtre De Christophe Moyer (Ed La Fontaine) Mise en scène de Violaine Pillot 2 comédiens Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 90 pers Durée : 45 mn + 45 mn de débat Discipline/ Thème : Citoyenneté, développement durable, solidarité, écologie, énergie Dossier pédagogique disponible Deux comédiennes, une marionnette, sept personnages pour interroger l’avenir de notre planète et la construction de nos sociétés. Au cours de trois saynètes où se marient absurde, humour et émotion, la compagnie Sens Ascensionnels visite les concepts de développement durable et de décroissance. Pour nous, le développement durable se construit autour de ces grands axes : l’attitude du consommateur et du citoyen ,l’économie et la logique de production, la volonté collective et solidaire et la réglementation internationale. Nous souhaitons questionner ces éléments et les soumettre au sens critique du public, qu’il ait une vue la plus large et la plus claire possible de la situation afin qu’il puisse maîtriser l’argumentaire nécessaire au débat et à l’action. Une première scène figure une situation au quotidien : Un cycliste et une automobiliste sont contraintes de faire du « co-voiturage », situation amenant à la discussion et la confrontation de deux individualistes qu’à priori tout sépare. Cette première scène permet de traiter la contradiction du développement durable au niveau de l’individu, à travers toutes les actions auxquelles il est confronté au quotidien (écologie, solidarité, recyclage, énergie, respect…) Dans un même temps, cette scène pose les questions de l’écocitoyenneté. Photo : Philippe HOUZE La seconde scène se déroule dans un pays d’Afrique et pose la question de l’économie solidaire et la nécessité d’une solidarité internationale. Nous basculons dans un autre registre de jeu, une actrice face à une marionnette, l’écoute et l’attention se renouvellent. La troisième scène traite de l’individu par rapport aux règles internationales. Comment s’articulent les actes du citoyen avec les actes à l’échelle de la planète ? Cette dernière scène est comme un feu d’artifice final où le langage dérape, où les masques tombent, permettant de confronter avec humour le point de vue du politique et de l’individu. Le débat sera amené en jeu et animé par les comédiennes, où chacun pourra réagir librement à ce qu’il vient de voir. Par la compagnie Rives Inédites - Paris Contes Contes créés et interprétés par Gabriel Kinsa Conteur, comédien Public de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 80 élèves maximum Durée : 1h30 + échange Discipline/thème : Français : le conte Géographie : l’Afrique Solidarité : soutien possible en direction d’un projet culturel qu’il développe au Congo (nous consulter) « Attention, dépaysement garanti ! Avec ses « Contes Kôngos », Gabriel Kinsa a emmené les collégiens à la découverte d’un patrimoine culturel et mythologique, celui des Kongos (ou Bakongos), peuple vivant encore aujourd’hui à la frontière du Congo et de l’Angola. Le conteur congolais a fait profiter le public de son énergie, de sa verve et de son humour faisant voyager les enfants à travers les villages, les forêts et les paysages de son pays. S’y côtoient êtres surnaturels et humains qui finissent par se confondre : les morts ne sont plus vraiment morts… Le quotidien des hommes et des femmes est raconté sous formes de légendes où surgissent d’étranges créatures se métamorphosant au gré des épreuves et difficultés. Vivant entre la France et le Congo, Gabriel Kinsa, désireux de faire partager son patrimoine culturel, contribue, depuis une quinzaine d’années, à faire découvrir les mythes de son pays à travers ses contes et ses albums comme Graines de sortilèges sortie en 2001. La Voix du Nord le 7 Décembre 2005 Particularités : 1 table- toutes possibilités même dans la salle de classe Photo : CM Prestidigitateur, musicien, bruiteur, comédien, conteur, Gabriel Kinsa est tout à la fois. Il sait capter l’attention de son auditoire grâce à ses histoires rocambolesques venues du Congo illustrées au moyen de xylophone, paillasse ou autre instrument. Pendant plus d’une heure les enfants ont ri aux éclats, c’est que Gabriel entame par là une petite danse, par-ci évoque des costumes ancestrales congolaises mais, et surtout, fait participer les enfants. Tous voulaient connaître la fin des aventures du petit garçon venu chercher un médecin afin de soigner sa maman et à qui il arrive de drôles d’histoires dans la forêt. L’Echo de la Lys le 9 Mars 2006 Gabriel Kinsa est à la fois musicien, troubadour… Sa parole vous emmène en voyage à votre insu et les élèves sont entrés naturellement dans ses contes en y devenant même acteurs. Les élèves ont découvert le Congo et ses instruments traditionnels (paillasse, xylophone…) qui font passer l’auditeur de l’émotion à la tristesse. Le conteur sait aussi susciter l’humour par des tours de magie, par des mots surprenants, des intonations qui sont obligées de retenir l’attention et qui déclenchent le rire. Un rire bienfaisant, solidaire. Que de leçons de savoir-vivre, de respect de l’autre, de fraternité passent à travers ses gestes et ses histoires! La Voix du Nord 7/04/2007 Précédée d’une promenade médiévale à trois voix Théâtre du Charivari Aire sur la Lys Théâtre Mise en scène de Bruno Masquelein 4 comédiens + 1 technicien Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 200 élèves maxi Durée : 1h10 + discussion Discipline/thème : Français Théâtre Histoire Photo : Bruno MASQUELEIN Déroulement du spectacle 1ère partie : Promenade au temps des jongleurs Trois jongleurs vous content l’histoire des XIIe et XIIIe siècle : les conditions de vie des jongleurs et de leurs inspirations : la fête de l’âne, les sermons joyeux, la fête des fous, les croisades… cette promenade est entrecoupée de deux fabliaux : Les Trois bossus de Durand de Douai et Le Vilain mire Cette lecture-spectacle, accompagnée de diapositives et de musique médiévale, a pour but de replacer le théâtre médiéval dans son contexte historique et aussi de remonter aux origines de la farce avec un hommage aux jongleurs et avec l’interprétation de deux fabliaux. environ 30 minutes 2e partie : Le Vilain mire : Un des fabliaux les plus célèbres du Moyen-Age qui inspira Molière pour Le médecin malgré lui. environ 15 mn 3e partie : La Farce du cuvier Cette farce nous raconte les démêlés de Jacquinot avec sa femme et sa belle-mère. Tyrannisé par son épouse, voué aux travaux ménagers, Jacquinot pleurniche, reçoit des coups, et se soumet toujours. Mais voilà que sa femme tombe dans la cuve du linge et commence à se noyer. Elle appelle à l’aide, mais Jacquinot refuse de l’aider ; cette tâche n’étant pas inscrite sur sa liste ! Seule la promesse qu’il sera maître chez lui le décide finalement à sauver son épouse… environ 25 minutes Particularités : Si la salle est non équipée, la compagnie peut ramener le matériel son et lumières Dans tous les cas, l’obscurité absolue sera demandée A partir de Janvier et le Lundi uniquement Théâtre du Charivari - Aire sur la Lys Théâtre - Conférence Mise en scène de Bruno Masquelein 4 comédiens + 1 technicien Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi maxi : 200 élèves Durée : 2h00 + débat Discipline/thème : Français, histoire, théâtre de Molière Photo : Bruno MASQUELEIN Un voyage dans le siècle, la vie et l’œuvre de Molière… Le spectacle : Une comédienne-conférencière passionnée et accompagnée de sa « troupe » nous raconte la vie et l’œuvre de Jean Baptiste Poquelin dit…Molière. Richement documentée de gravures et de peintures d’époque projetées sur grands écrans et accompagnée de musique du XVII° siècle, cette conférence- spectacle est ponctuée des scènes les plus étudiées en cours. Le Médecin malgré lui (Acte 1 ; scène 1,2 et 3/Sganarelle, Martine et Mr Robert) Les Fourberies de Scapin (Acte 2 ; Scapin et Géronte/Scène de la galère) Les Précieuses ridicules (Scène 9 ; Mascarille, Cathos et Madelon/ Mesdames, vous serez surprises sans doute…) Le Médecin volant (scène 3,4 et 5 ; Sabine, Gorgibus, Sganarelle et Lucille) L’Avare (Acte1, scène3 ;Harpagon et La flèche) Le Bourgeois gentilhomme (Acte2, scène4 ; Le maître de philosophie et Mr Jourdain) Le Malade imaginaire (Acte3, scène10 ;Toinette et Argan) Particularités : Si la salle est non équipée, la compagnie peut ramener le matériel son et lumières Dans tous les cas, l’obscurité absolue sera demandée A partir de Janvier et le jeudi seulement Par la compagnie le Grand Bleu - Lille Théâtre D'après « Ô vous, frères humains » et « Le livre de ma mère » d'Albert Cohen (Edition Gallimard) et des extraits de « Dans le nu de la vie » de Jean Hatzfeld (Edition du Seuil) Mise en Sajaloli scène d'Agnès 1 comédien et 1 technicien Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 50 élèves Durée : 55 mn + débat 20 mn Discipline / thème : Français - Citoyenneté Discrimination Mémoire Fraternité Présentation du spectacle Il s'agit d'une histoire simple et « banale » : celle d'un enfant sans histoire (Cohen lui-même), jeune immigré amoureux de la France, soucieux d'intégration, bon élève, qui, le jour de ses dix ans, se fait traiter de « sale juif ». Brutalement arraché à son enfance, renvoyé à une autre identité par l'insulte et la malédiction, il est à l'instant exclu, paria, projeté violemment dans la conscience de la haine, et se lance dans une errance douloureuse et solitaire. «Nous ne sommes pas tout seuls à avoir peur, à sentir qu'on glisse chaque jour davantage dans l'inacceptable. A nous sentir démunis, Coupables de ne pas savoir comment protester… Moi non plus, dans le quotidien, je ne sais pas comment résister. Alors je fais un spectacle, en me disant que réunir des enfants pour leur faire sentir qu'on ne se remet jamais complètement de la haine, c'est faire quelque chose. Que si on est plus nombreux à refuser, on devrait avoir moins peur. Et que, quand même, quoi qu'on dise, il y a des valeurs fondatrices qui peuvent nous redonner confiance dans l'avenir. Pas plus, Pas moins. » Agnès Sajaloli A l'issue de chaque représentation, l'équipe artistique rencontre le public. Il ne s'agit pas nécessairement de parler du spectacle. Les discussions qui se nouent sont très variables selon les groupes : devoir de mémoire, montée de l'extrémisme, rôle essentiel de l'art et de la culture dans l'émergence du sens, du lien social… Elles se rattachent toutes, d'une façon ou d'une autre, à la question de notre engagement, de notre responsabilité individuelle face à une responsabilité collective. Elles témoignent surtout d'une réflexion commune entre artistes et public citoyen. Particularités : Une grande salle 1 à 3 rangées de chaises disposées en arc de cercle face à l'aire de jeu Une « loge » avec un point d'eau Théâtre de l’Embellie - Lille Théâtre Conçu par Stéphane Boucherie Mise en scène de Jean Claude Giraudon 2 comédiens Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 2 classes maxi de même niveau Durée : 50 mn de spectacle + 1h d’atelier lecture Discipline/thème : Français/théâtre La Comédie Les rapports des femmes et des hommes Auteur : Sarah Carré Un rapport de genre (masculin et féminin) à travers un genre (la comédie) La Comédie des Chromosomes propose une exploration du rapport des femmes et des hommes dans leur relation au travail, à l’argent, à la dépendance à travers les siècles. Au delà du simple rapport intime du couple, de la séduction à la scène de ménage, qu’est-ce ce qui s’est joué et se joue entre les sexes ? Comment les classes sociales, la morale, la politique, les époques travaillent-elles le rapport des sexes ? De l’aliénation à l’émancipation comment les auteurs de théâtre du XVII° au XXI° siècle, ont témoigné de leur temps ? Il ne s’agit pas d’envisager la chose sous l’angle de ce qu’il est convenu de nommer la guerre des sexes mais de questionner les archétypes des rapports et de leur représentation, de laisser apparaître la complexité des liens et de faire apparaître les contextes qui les nourrissent. Pour ce faire, le spectacle utilise les ressorts du rire. Il propose, sans didactisme, un voyage dans la comédie à travers les siècles et les genres. Dans sa forme, le spectacle crée un lien de complicité et de curiosité avec le public. Une comédienne et un comédien proposent aux spectateurs de tirer au sort des textes qui sont immédiatement interprétés. Le public compose en quelque sorte le spectacle auquel il assiste, c’est aussi lui qui provoque le choc, l’écho, les réponses entre les siècles et les auteurs. En un tournemain les personnages et les situations naissent, vivent un instant, se figent et disparaissent. On partage le plaisir de l’instantané, du fugitif, de l’aléatoire. Particularités : Salle banalisée Par la Compagnie BVZK – Bruay La Buissière Théâtre d'Eugène Ionesco Mise en scène de Nora Granovski 3 comédiens Public : 3ème Jauge maxi : 2 classes, 120 si théâtre ou salle gradinée Durée : 1h Disciplines / Thèmes : Le théâtre de Ionesco : un classique du XX siècle revisité Le langage (jeu, sens et déconstruction) L’humour et ses mécanismes Le rapport de classe, les rapports hiérarchiques Théâtre et vidéo Photo : Kevin Saborta Présentation du spectacle Intervention : 1h pour 1 classe Un classique revisité ! Un professeur donne, chez lui, un cours particulier à une élève. Malgré les avertissements de la bonne, ce dernier persiste… Le principe des interventions : analyse et étude des différents corps de métiers au théâtre à partir de supports concrets et simples : articles de presse, photos de répétition, photos du spectacles, extraits vidéo du spectacle, dessins de la costumière, dessins des différents maquillages, échantillons de tissu, plans du constructeur décor, plans de l’éclairagiste, journal de bord du metteur en scène, les sources et les matériaux d’inspiration du metteur en scène, musique et bruitage (écoute d’extraits de la bande son) … L’approche avec les créateurs du spectacle est avant tout une approche sensible : « qu’est-ce qu’on voit ? », « qu’est-ce qu’on entend ? », « qu’est-ce qu’on ressent ? ». Dans un deuxième temps l’élève avec l’intervenant passera aux hypothèses, à l’organisation du contenu et à la réflexion. En fonction du niveau et de la durée de l’intervention, les supports sont adaptés. A travers son écriture, Ionesco joue sans cesse à surprendre, à déjouer les logiques de notre univers quotidien : le rire va naître de l’incongruité des situations. C’est en jouant à surprendre, à désarçonner le public par le rire et l’incongruité des dialogues, l’illogisme du texte, que Ionesco nous révèle à nous-même, en détournant notre logique et notre recherche éperdue de sens et d’explication. Il donne au spectateur une place active, réactive, créative. « Le rythme du texte nous permet de développer une mécanique sur laquelle va reposer le jeu des comédiens. Le langage, absurde et comique à la fois va devenir un outil de perversité pour le professeur » Nora Granovsky Particularités : Noir très souhaitable Espace dégagé autour de l'aire de jeu Dossier pédagogique Préparer le spectacle avec les jeunes (interventions par la Cie)) Sensibilisation 1h/classe avant le spectacle Par la Compagnie Trac’n’Art Théâtre - Roubaix Théâtre interactif De Leïla Amara Mise en scène de Daniel Fatous 2 comédiens + 1 intercesseur Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 65 élèves + accompagnateurs Durée : 30 min + 1h30 de débat et échanges Disciplines/thèmes : Rapports garçons/filles « La parole dénoue la violence du corps. Le jeu résout la difficulté de la parole parce qu’avec le jeu, le corps aussi se met à parler. Le débat Théâtralisé Participatif, ça consiste à prendre la parole par tous les moyens que le jeu lui donne ». « Quoi l’adolescence ? » met en scène des tranches de vie sur les rapports filles-garçons souvent difficiles. A travers quelques tableaux, le public est invité à mettre en parole sa perception sur les différents problèmes de mixité. Est-ce si difficile de vivre en harmonie avec le sexe opposé ? Après la parole, place au jeu : les volontaires pourront monter sur scène pour essayer de changer le cours de l’histoire... Presse En trois saynètes, les acteurs ont fixé des scènes de la vie courante : racket, intimidations, gestes déplacés. L’intérêt de la séance était de faire participer activement les adolescents dans un débat théâtralisé. Pour le coup, les garçons, en tout cas deux d’entre eux, se sont prêtés au jeu. Les filles étaient bien plus difficiles à décoincer. Pourtant, c’était bien des jeunes femmes qui étaient mises à mal dans les situations imaginées et improvisées . Le passage des acteurs sert quand même de déclencheur : « Même s’il n’y a pas beaucoup d’interventions, des élèves pendant la représentation, nous donnons du boulot aux assistantes sociales après notre passage. Même si nous n’abordons que certains problèmes, ça en réveille beaucoup d’autres ». Jean-François DUQUENE Mercredi 14 Février 2007 Particularités : Se joue dans tout espace équipé ou non Se fait à la lumière du jour selon le lieu Par la Compagnie à vrai dire- Audresselles Conte D’après l’œuvre d’Antoine de Saint Exupéry Avec l’aimable autorisation des Editions Gallimard Adaptation pour voix contée de Véronique Deroide Mise en scène : Laurent Cappe 1 conteuse Public : de la 6ème à la 5ème Jauge maxi : 3 classes (80 pers) Durée : échanges 60 mn + Photo : Steeve Vrielynck ODE A L’ESPRIT D’ENFANCE Ce texte porte en lui l’espérance et le désir de réenchanter le monde. Porte-parole d’une nécessaire poétique de l’humanité, ce petit personnage désarmant, habite encore aujourd’hui notre mémoire collective. Sa parole juste et simple, résonne étrangement dans la faillite économique, morale et symbolique de notre monde actuel. Outre la sympathie immédiate qu’il dégage, l’enfant-sage réveille en nous notre nostalgie d’une valeur sacrée et sans doute malmenée, celle du lien de la relation, du « point de reliement » au cœur du cœur, de cœur à cœur. UNE ŒUVRE POETIQUE ET VISIONNAIRE La parole du petit héros, nous donne à entendre l’intuition d’un poète visionnaire, qui percevrait la menace pesant sur un monde en partance vers une dérive matérialiste, érigeant le didact de l’argent comme signe extérieur de réussite. Combien sommes-nous à oser entrer en résistance pacifique, face au consumérisme ambiant, à préférer l’être à l’avoir. Car c’est bien de cela dont il s’agit ! Le Petit Prince nous rappelle la valeur du lien tissé, la conscience de notre responsabilité engagée dans nos rapports humains, mais également au sein du vivant, de la terre, qui porte en elle la bonté de l’eau. « Ce qui fait la beauté du désert, c’est qu’il cache un puits quelque part… l’eau née de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort, était bonne pour le cœur, comme un cadeau ...» Particularités : Estrade si possible 30 ou 40 cm sans écharde Sol propre, si carrelé, prévenir la Ligue 62 D'après les légendes des Indiens d'Amérique Compagnie « Fabrique de Théâtre » – Marquise Lecture spectacle / Conte amérindien théâtralisé Conception et mise en espace d'Yves Brulois 2 comédiens Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 70 élèves ou 2 classes Durée : 45 min + échanges avec les artistes Discipline / thème : Les cultures amérindiennes Le conte / le récit théâtralisé La poésie orale Photo : Yves Brulois Présentation du spectacle Wichikapache va de saisons en saisons, à travers plaines et forêts. Farceur, il joue des tours à tous ceux qu’il rencontre, mais bien souvent il se fait prendre à ses propres ruses. Chez les Indiens d’Amérique, les histoires sont des êtres vivants. Les acteurs emmènent le spectateur dans un monde plein de magie, où la nature joue le rôle central. La mise en jeu du texte est basée sur l’utilisation du langage des signes indiens, ce qui confère à la représentation une dimension à la fois facétieuse et poétique, loin des clichés et des stéréotypes. Le spectacle permet à la fois d’aborder le thème de l’oralité, du langage et de la théâtralisation du récit, en rapport avec la découverte d’une culture riche et méconnue. Particularités : Dossier et conseils pédagogiques disponibles auprès de la compagnie Le spectacle peut être suivi d’une brève présentation de poésies amérindiennes le spectacle n’est pas conçu pour être joué sur une scène surélevée Salle banalisée DU XVIIÈME AU XXÈME SIECLE Théâtre de l’Embellie - Lille Lecture spectacle Mise en scène Stéphane Boucherie de 2 comédiens Public : de la 6ème à 3ème la Jauge maxi : 2 classes maximum de même niveau Durée : 50 min de spectacle + 1h d’atelier lecture Discipline/thème : Français Théâtre Photo : François Daumerie Ce spectacle est né d’une collaboration avec les enseignants de 24 classes de collèges et lycées d’Hénin-Beaumont. A mi-chemin entre la lecture solitaire et la représentation théâtrale, la lecture théâtralisée permet de goûter à une œuvre vivante. C’est lorsqu’elle est proférée que l’écriture dramatique prend son sens et sa saveur. Les voix, les regards, les silences et les respirations donnent chair aux mots qui se craquellent et laissent jaillir le théâtre qui dormait en eux. Ce spectacle qui présente des archétypes de maîtres et valets, qui témoigne de l’évolution de leurs rapports à travers les temps se veut également un outil pédagogique. Au sein de l’établissement, deux comédiens donnent vie à des personnages qui n’étaient, jusqu’alors pour les élèves, que livresques. Scapin, Arlequin, Mouchel deviennent des corps et des bouches qui leur parlent. En choisissant l’ordre des scènes, les élèves, actifs, influencent l’ordre de la lecture. De cette complicité qui s’installe entre eux et les comédiens peut naître une heure d’atelier-lecture pendant laquelle les élèves tissent des liens avec les personnages eux-mêmes. Bibliographie Maîtres et Valets du XVIIe au XXe siècle Molière l’Avare Acte I scène 3, Molière Les Fourberies de Scapin Acte II scène 11, Marivaux l’Île des Esclaves, Acte I scène I, Feydeau Les Pavés de l’ours scène 3, Pinter Crise à l’usine, Calaferte Un riche trois pauvres Particularités : 1 salle banalisée Théâtre de l’Embellie - Lille D’après Charles Perrault Conte - Théâtre musical Conçu et mis en scène par Stéphane Boucherie sous le regard de Marie Pierre Feringue Public : 6ème Jauge maxi : 2 classes maximum de même niveau Durée : 1h de spectacle + 1h d’échanges et d’atelier Discipline/thèmes : Responsabilité, culpabilité Théâtre/conte/musique Présentation Poucet, accompagné de son frère Pierrot, se souvient de l’année où tout commença par la grande famine. On connaît la pauvreté des parents, l’abandon dans la forêt, la fierté du plus petit qui ne pleure pas, les cailloux blancs, la famille retrouvée, la famine, les miettes de pain envolées, la forêt hostile, la maison de l’Ogre, les couronnes, les bonnets, les filles égorgées, les bottes de sept lieux… On se souvient que, sans l’aide d’aucune fée, avec ruse et opiniâtreté le plus faible peut réussir. Mais qui peut se vanter d’avoir jamais vu le vrai Poucet ? Poucet devenu homme se souvient. Hanté par ses souvenirs, habité à jamais par son expérience d’enfant, il revisite, ici et maintenant, ce passé qui a fait sa renommée. Le spectacle : entre théâtre et musique Le comédien chemine entre narration et incarnation, crée les lieux, devient les multiples personnages de sa propre histoire, dans une relation de complicité avec le public. Il peut à la fois montrer, évoquer ou être. Le musicien, alias Pierrot frère de Poucet, dialogue avec le comédien. La musique, bruitiste ou mélodique se maille en permanence avec le texte et construit le spectacle avec lui. Décor sonore, elle permet au spectateur d’imaginer des lieux qu’il ne voit pas sur scène. Une porte grince, l’écho résonne et Poucet entre dans l’immense maison de l’Ogre. Voix intérieure, elle est le support des affects des personnages et des fantasmes des spectateurs. Elle installe des ambiances, des climats. La guitare, amplifiée, travaillée par des effets, est aussi le médium qui, par ses sonorités contemporaines, projette le spectacle au-delà du XVIIe siècle. Le choix d’une narration à la première personne ajoute une dimension mémorielle à un conte qui lui-même est inscrit dans un champ patrimonial. L’écrit original de Perrault, qui laisse des traces profondes, structure le texte du spectacle tant dans sa trame que dans sa langue. La langue classique donne au spectacle une sonorité, une force, une théâtralité qui permettent au conte de prendre toute son ampleur. Quelques lazzis restituent l’oralité originelle inhérente au conte et viennent éclairer le sens des mots. Particularités : 1 salle adaptée (pas une salle de classe) - 1 prise électrique, loge : 1 pièce chauffée + bouteille d’eau Théâtre de l’Aventure - Hem Théâtre Conçu par Pierre Boudeulle Mise en scène Akli Menni 2 comédiens Public : de la 5ème à la 3ème Jauge maxi : 1 classe Durée : 50 mn + rencontre Discipline/thème : Français/théâtre Le clown Univers du jeune Qu’est ce que le R.D.D. ? C’est Le RDD de l’Aventure ! le Reader’s Digest et néanmoins Digeste Ou encore, Rapide Divertissement pour Découvrir le Répertoire Théâtral. Quels sont les enjeux du R.D.D. ? Il a pour objectif principal de donner l’envie aux collégiens de lire les textes des auteurs dramatiques, de s’en emparer, de s’en amuser et d’aller au théâtre… en mettant en jeu quelques extraits de pièces montrés en différents styles, en soulignant leurs enjeux, en situant leur propos dans le contexte de l’époque de leur écriture et dans celui de notre siècle. Pourquoi prendre deux clowns pour guides ? Le clown, s’étonne, quoi de mieux pour que ces mots, âgés de quelques siècles, prennent une nouvelle jeunesse. Le clown vit au présent, donc pas de quatrième mur, mais une relation directe avec un lieu (ici, la salle de classe) et ses occupants (les élèves). Le clown joue de tout ce qui se présente, transforme et croit : on est ici, dans une classe, et nous voici ailleurs, par la grâce des mots et de quelques accessoires. Auteur : Sarah Hamoud Molière, s’il reste l’ambassadeur numéro un du théâtre français, mieux, de l’esprit français, rebute à la lecture bien des collégiens : la syntaxe, les habits en dentelle, quelques vieux mots, et voilà Molière ennuyeux, périmé, juste bon pour la Cour du Roi Soleil et les bourgeois d’aujourd’hui. L’enjeu de ce RDD est de montrer toute la modernité de Molière, son sens du dialogue, son art du conflit et de la « tchache », son regard aiguisé sur les gens de son temps qui ont tant de points communs avec nous. L’intérêt étant de mettre « le doigt » sur ces points communs. Particularités : Prévoir un espace de jeu dans la classe (à voir sur place) Prévoir 1 salle à proximité de la classe pour que les comédiens se préparent Par la Compagnie Sens Ascensionnels - Lille Théâtre - Débat de Ricardo Montserrat Adaptation et mise en scène de Christine Moyer Production de Culture Commune 1 comédien + 2 techniciens Public : 3ème Jauge maxi : 80 élèves maxi Durée : 55 min + échanges (2h en tout) Photo : Jérémie Bernaert NAZ, un spectacle « coup de poings » autour de la montée des mouvements identitaires extrémistes Spectacle écrit à partir des paroles de jeunes du Pas de Calais fréquentant les mouvances extrémistes Chaque représentation est suivie d’un débat avec l’équipe artistique et ses invités. C’est un récit douloureux sur une situation qu’il nous faut regarder en face. Celui de ces jeunes pour qui l’Histoire commence par la lettre H, le H de Hitler. Leurs arrières grands-parents étaient immigrés et résistants, leurs grands-parents bosseurs, leurs parents sont précaires, divorcés et déprimés… ou pas. Eux arborent des signes maudits, se rasent le crâne, dégueulent des slogans haineux sur des musiques lourdes. Ils ont des nuits bastons et des gueules de bois toxiques. Le reste de la semaine, ils sont parfois bons élèves, bons potes sportifs, sympas même. Mais ils ont peur de l’avenir, n’ont pas de présent et rêvassent d’un passé qu’ils idéalisent. Gamineries, enfantillages, provocations ? No futur d’une jeunesse désœuvrée dans un pays qui n’a pas tenu ses promesses ? Peut-être. Pas sûr… NAZ vous propose d’entrer dans l’intimité d’un jeune Naz, afin, de l’intérieur, comprendre et imaginer comment repêcher ces enfants perdus. Ce spectacle a été écrit à partir des paroles de jeunes du Pas de- Calais fréquentant les mouvances extrémistes. Particularités : 1 table et 1 chaise (régie) 1 pièce à côté (loge comédien) 1 personne pour aider au chargement et déchargement et installation des chaises du public Montage le matin pour 1 séance l’après midi Par la Compagnie Sens Ascensionnels - Lille Théâtre Texte de Gérard Sabbe Mise en scène d’Antoine Lemaire 1 comédien Public : 3ème Jauge maxi : 60 élèves maxi Durée : 35 min + débat indispensable Discipline/thème : Outil pédagogique de prévention santé Dépendances et toxicomanie Eclat de voix pour état de manque. Il n’a pas choisi ce monde dans lequel il vit, qui lui apparaît tissé de contraintes contradictoires; et chaque fois qu’il se cogne à cette dure réalité, il décide de fuir vers une autre planète. Et pourtant, il n’a rien d’un extra-terrestre ! C’est un être de chair, d’émotions qui connaît la souffrance et le plaisir. Rachid fait partie de ces jeunes de 20 ans, à la fois révoltés et tendres; lui est encore scotché à sa mère et capable en même temps de la détester. Il s’interroge sur son existence, le droit chemin ou la faute? L’effort ou la facilité? Il se bat avec ses angoisses, angoisses de l’avenir, peur de la prison et cherche refuge dans sa famille en même temps qu’il la craint. Cette fois, il n’en peut plus, il est trop seul ! Il a besoin de Michel, celui qui le tire d’affaires depuis 10 ans. Il faut qu’il lui explique ce qui se passe dans sa conscience. Cet autre lui-même qui lui prend la tête, qui le pousse au vice, estce vraiment à cause de la drogue ? Gérard SABBE Le comédien répondra aux questions concernant exclusivement la pièce et ne pourra en aucun cas animer le débat. L’objectif principal est d’aborder le sujet par le biais du théâtre, pour susciter l’émotion afin d’ouvrir plus facilement la discussion. Réfléchir ensemble, avec un intervenant professionnel, sur les différentes problématiques liées à la toxicomanie. L’organisation du débat et la venue des intervenants après le spectacle sont de la responsabilité de l’établissement scolaire. Particularités : Se joue dans n’importe quel espace 1 prise de courant en fond de scène côté jardin 1 rallonge noire une loge une bouteille d’eau Trac’n’Art Théâtre - Roubaix Théâtre interactif De Leïla Amara Mise en scène de Daniel Fatous 2 comédiens + 1 intercesseur Public : De la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 60 élèves + accompagnateurs Durée : 35 min + 1h30 de débat et échanges scéniques Disciplines/thèmes : Violence en milieu scolaire Qu’est-ce qu’un Débat Théâtralisé Participatif ? “R.A.S. au Bahut” met en scène deux comédiens qui jouent trois saynètes ou tableaux abordant des problèmes précis tels que : le racket, les voies de fait sur les professeurs … A l’issue de chaque tableau, les comédiens proposent des solutions qualifiées d’irrecevables par le jeune public (solutions qui ne règlent en rien le problème de la violence!). C’est alors qu’intervient un médiateur qui demande au public ce qu’il pense des solutions jouées. Celui-ci sera alors libre d’exprimer ses idées sur les thèmes abordés. Il pourra proposer de nouvelles solutions qui seront jouées, soit par les comédiens, soit par des élèves ou des professeurs volontaires. Ces dits-volontaires pourront prendre la place des comédiens sur scène ou pourront à leur gré incarner un tiers personnage (un ami, un membre de la famille, un proviseur ...) Les thèmes abordés sont traités avec humour dans un langage simple et clair. Le jeu se veut vif et drôle, et le discours tenu par l’intercesseur est adapté au niveau des élèves. Particularités : Se joue dans tout espace équipé ou non Se fait à la lumière du jour selon le lieu Trac’n’Art Théâtre - Roubaix Théâtre interactif De Leïla Amara Création collective de la Compagnie 2 comédiens + 1 intercesseur Public : de la 6ème à la 3ème Jauge maxi : 60 élèves + accompagnateurs Durée : 35 min + 1h30 de débat et échanges scéniques Disciplines/thèmes : Le Sida « Elle court la maladie d’amour... » Comment le Sida mine les relations ? Que faire, face aux dangers de l’amour ? Des personnages confrontés à ces réalités vous invitent à venir débattre et réfléchir sur ces thèmes … Quelques tableaux provocateurs de réactions interprétés avec humour vous amèneront à vous poser la question suivante : le danger peut-il être évité ? Cette création tache par les réflexions qu’elle suscite de traiter des problèmes dans les rapports humains. Un travail d’information et de prévention plus spécifique sera complémentaire et pourrait être assuré par des professionnels de la santé interne et/ou externe à l’établissement scolaire. Particularités : Se joue dans tout espace équipé ou non Se fait à la lumière du jour selon le lieu Prévoir un banc Audrey Boudon - Marcq en Baroeul Théâtre interactif Texte de Gérard Sabbe Mise en scène d’Emmanuel Leroy 1 comédienne Public : de la 5ème à la 3ème Jauge maxi : 60 spectateurs maxi Durée : 35 min + débat indispensable Discipline/thème : outil pédagogique de prévention santé dépendances et toxicomanie Elle avait, jusqu’à douze ans, appris les choses de la vie grâce à Titoune son amie, celle à qui elle osait dire ses joies, ses peines, ses interrogations sur le monde des adultes. Quelque chose s’est cassé le jour où son grand-père meurt... Elle connaît alors la déprime, le silence meurtrier de sa famille qui ne comprend pas. Elle se sent terriblement seule parmi les grands et leurs contradictions; d’ailleurs, elle ne trouve aucune place nulle part et personne ne lui pose les bonnes questions. Elle ne pourra supporter cette vie trop pesante qui l’empêche de grandir, de devenir quelqu’un. Il lui faut échapper par n’importe quel moyen à la réalité trop rugueuse de chaque jour; elle essayera tout ce qui se présente à elle et glissera à la dérive inéluctablement jusqu’à ce jour. Titoune est une histoire pour enfants qui décrit les pièges de la drogue et la chance qu’a eue cette adolescente de s’en sortir. Elle nous la raconte avec ses mots, avec son regard, son vécu du désespoir à la guérison. Le comédien répondra aux questions concernant exclusivement la pièce et ne pourra en aucun cas animer le débat. L’objectif principal est d’aborder le sujet par le biais du théâtre, pour susciter l’émotion afin d’ouvrir plus facilement la discussion. Réfléchir ensemble, avec un intervenant professionnel, sur les différentes problématiques liées à la toxicomanie. L’organisation du débat et la venue des intervenants après le spectacle sont de la responsabilité de l’établissement scolaire. Particularités : se joue dans n’importe quel espace 1 rallonge allant de la scène à une prise de courant Matériel de régie lumière souhaité mais non obligatoire 1 loge fermée à clef 1 bouteille d’eau 1 poste CD indispensable 1 chaise indispensable Par la Compagnie du Créac’h - Lille ThéâtrePar la Compagnie du Créac’h - Lille Public : Théâtre de la 6éme à la 5éme Jauge maxi : 120 élèves D’après Molière Durée :Mise 1h15en+ échanges scène par le collectif Photo : Virginie Pollet D’après Molière Mise en scène par le collectif d’acteurs 4 comédiens et 1 Technicien Jauge maxi : 120 élèves Durée : 1h15 + échanges Photo : Virginie Pollet d’acteurs Molière nous colle à la peau. Il est pour nous tous, acteurs et spectateurs, un référent, un point de repère, un fondateur. 4 comédiens mieux et 1 Technicien Avec qui pourrions-nous qu’avec Molière réinterroger le théâtre, et ce qui fait notre présence au théâtre ? Aujourd’hui encore, l’inépuisable Molière Public : de la 6éme à la 5éme nous permet de nous questionner sur notre époque, sur nos contemporains. Il nous fait toujours rire, sourire et peur. Molière nous colle à la peau. Il est pour nous tous, acteurs et spectateurs, un référent, un point de repère, un fondateur. Avec qui pourrions-nous mieux qu’avec Molière réinterroger le théâtre, et ce qui fait notre présence au théâtre ? Aujourd’hui encore, l’inépuisable Molière nous permet Une invitation au questionner théâtre de nous sur notre époque, sur nos contemporains. Il nous fait toujours rire, sourire et peur. Devant les spectateurs va se dessiner un espace de jeu, en référence à Peter Brook, et les personnages Une invitation au théâtre de Molière vont prendre vie, mais pas trop vite … Jouvet est là pour rappeler qu’il faut y aller doucement, qu’il y a quelque chose à expliquer avant. un Devant les spectateurs va se dessiner Les comédiens témoignent de ce qui les a invités au espace de jeu, en référence à Peter théâtre. Il y a forcément des voies différentes, mais Brook, et les personnages de Molière l’on se rend compte que pour beaucoup, le vont prendre vie, mais pas trop vite … « passage obligé » est Molière. Jouvet est là Jouvet, pour rappeler qu’il est fautdey Et parfois, on entend le spectateur aller y aune quelque chose nouveau prisdoucement, à partie. Unqu’il effet, intention, un à mise expliquer avant. choix de en scène sont soulignés pour rappeler Les qui comédiens témoignent de ced’expériqui les l’invitation est adressée au spectateur a invités au théâtre. Il y a forcément des menter ce qui fait théâtre : la réunion d’un spectavoies différentes, mais l’on se rend teur, d’un acteur dans un espace donné. compte que pour beaucoup, le « passage obligé » est Molière. Et parfois, on entend Jouvet, le spectateur est de nouveau pris à partie. Un effet, une intention, un choix de mise en scène sont soulignés pour rappeler l’invitation qui est adressée au spectateur d’expérimenter ce qui fait théâtre : la réunion d’un spectateur, d’un acteur dans un espace donné. Particularités : Noir souhaitable Scènes de ménages, échanges de points de vue sur le mariage rivalisent de drôlerie. Le duel loi du cœur/loi du « rang », thème central de l’œuvre, prend forme et le public s’y trouve très vite pris à parti. Scènes de ménages, échanges de points de A travers des scènes telles que l’incontournable leçon d’orvue sur le mariage rivalisent de drôlerie. thographe, on goûte avec gourmandise au plaisir de la Lesatire. duel Dans loi duTartuffe, cœur/loi du s’inverse « rang », le jeu et thème l’on apprend que central de l’œuvre, prend forme et le public ce sont les serviteurs qui peuvent remettre de l’ordre dans s’ylestrouve très vite pris à parti. maisons. A Enfin, travers des scènes telles ne que la société du paraître et l’hypocrisie sont jamais l’incontournable leçon mieux dépeints que par lesd’orthographe, paroles d’Alceste. on goûte avec gourmandise au comédie, plaisir de la Marquise Résolument tournée vers la Belle satire. Dans Tartuffe, le jeuchoisies, s’inverse etles l’on aborde, à travers les scènes tous registres du comique que : comique verbal,les de geste, de caractère, de réapprend ce sont serviteurs qui pétition, quiproquo peuvent remettre ...de l’ordre dans les maisons. Enfin, la société du paraître et l’hypocrisie ne sont jamais mieux dépeints que par les paroles d’Alceste. Résolument tournée vers la comédie, Belle Marquise aborde, à travers les scènes choisies, tous les registres du comique : comique verbal, de geste, de caractère, de répétition, quiproquo ...