
Les cahiers du CREAD n°10
meure marginalisé intérieurement et déconnecté des places financières
internationales, contrairement aux places financières des pays voisins
(Tunisie et Maroc). Le marché financier est entendu ici comme «un
es permettant d’émettre et d’échanger des instru
ments financiers en assurant les conditions de leur négociation, de leur
règlement et de leur livraison» (J
H., 2004, p.112). Du reste ces
deux derniers sont intimement inter reliés.
puie sur deux hypothèses complémentaires
on peut supposer que le contexte actuel particulièrement morose
des marchés financiers de par le monde se déteint sur la situa
tion du marché en Algérie; à contrario, l’embellie du système
urs de la dernière décennie n’a guère eu
d’effets positifs sur ce même marché. Certes et plus que tout
autre, le marché financier est sensible aux mouvements de con
joncture même si d’autres facteurs interviennent.
nel dans lequel les différents marchés sont enchâssés et des cul
tures entrepreneuriales liées aux réseaux relationnels. Autrement
dit, le niveau de développement du marché financier reflète le
niveau de développement des autres marc
hés de biens et services.
La démarche adoptée est à la fois qualitative, quantitative et hy
: à partir des activités de l’auteur, membre de la
commission de régulation, de ses observations, rencontres avec les
acteurs, il tente une appr
éciation sur les conditions d’une possible
relance. Mais cette réflexion se veut strictement universitaire. L’ap
proche adoptée se veut technique, se contentant d’étudier les
tiques des opérations financières; en aucun cas il ne sera adopté une
de politique économique axée sur l’impact macro économique
de ces pratiques; autrement dit le bien fondé ou non de la financia
risation de l’économie ne sera pas discuté.
La première partie sera consacrée à l’analyse du marché finan
Dans la seconde partie, seront discutées les différentes stratégies
des acteurs intéressés par ce marché et de sa possible relance.