Nouvelles perspectives de prise en charge dans le

Dossierdepresse
Nouvelles perspectives de prise
en charge dans le stress, l’insomnie
et la dépression
Phytothérapie Clinique
Individualisée et Neurosciences
Sommaire
Communiquédepresse
LaPhytothérapieCliniqueIndividualisée(PCI):
uneapprocheglobaleetpersonnaliséedupatient
n Caractéristiques de la démarche scientifique
p1
n Spécificités des Extraits fluides de Plantes Standardisés (EPS)
p2
Laphytothérapie,unatoutmajeur
danslapriseenchargedustress
n Impacts du stress sur l’organisme
p4
n Apports de la phytothérapie dans le stress
p5
Quellessolutionsenphytothérapie
danslestroublesdusommeil?
n Les insomnies
p8
n Apports de la phytothérapie dans les insomnies
p8
Rôledelaphytothérapie
danslapriseenchargedeladépression
n Deux neurotransmetteurs impliqués dans la dépression :
la dopamine et la sérotonine
p 12
n Apports de la phytothérapie dans la dépression
p 14
Annexes
n Présentation de l’Institut Européen des Substances Végétales
n Listes des plantes disponibles (EPS - PhytoPrevent)
Communiquédepresse
PhytothérapieCliniqueIndividualiséeetNeurosciences
Nouvelles perspectives de prise en charge dans le stress, l’insomnie et la dépression
LaPhytothérapieCliniqueIndividualisée(PCI):uneapprocheglobale
etpersonnaliséedupatient
n Caractéristiques de la démarche scientifique
1° Pratiquer un examen clinique approfondi pour identifier des déséquilibres physiologiques associés
2° Connaître les effets cliniques et pharmacologiques des différents Principes Actifs des plantes
(pharmacognosie)
3° Prescrire la ou les plantes dont la complémentarité et la synergie favoriseront le retour à l’équilibre
physiologique
n Spécificités des EPS (PhytoPrevent)
1° Conservation de l’intégralité des Principes Actifs,
2° Garantie de leur biodisponibilité
3° Standardisation des solutions
Laphytothérapie,unatoutmajeurdanslapriseenchargedustress
Les plantes adaptogènes représentent des outils pertinents de prévention et de réponse au stress,
d’autant plus qu’elles sont dénuées d’effets secondaires :
Le Ginseng, dans les situations de stress physique et intellectuel
La Rhodiole, dans les situations de stress psychiques
Celle-ci participe à l’amélioration des performances intellectuelles et au maintien des performances
cognitives en situation de stress.
Quellessolutionsenphytothérapiedanslestroublesdusommeil?
Parmi les plantes médicinales prescrites en phytothérapie en cas de troubles du sommeil, la Valériane et
l’Eschscholtzia sont deux plantes sédatives, anxiolytiques et hypnotiques qui agissent en synergie pour
redonner un sommeil physiologique.
La Valériane agit sur la qualité du sommeil (son architecture) tandis que
l’Eschscholtzia agit sur sa durée, d’où l’intérêt d’une préparation magistrale associant ces deux
plantes.
Rôledelaphytothérapiedanslapriseenchargedeladépression
Augmenter la concentration de sérotonine ou de dopamine dans le cerveau est l’une des stratégies
thérapeutiques utilisée aujourd’hui en médecine pour combattre la dépression.
La graine de Mucuna, très riche en L-Dopa, corrige ainsi les pathologies liées à un dysfonctionnement
de la synthèse de dopamine, ce qui prouve tout son intérêt dans la dépression dopaminergique.
La graine de Griffonia aide à réguler un dysfonctionnement de la synthèse de sérotonine en
apportant directement son précurseur au niveau cérébral : le 5-HTP.
2 VoletsSympoPhyto:Mise en page 1 19/05/09 17:15 Page1
9
ème
ème
Sy mposium
de
Sy mposium
Samedi 3 octobre 2009
Phytothérapie
de
Palais des Arts et des Congrès - Issy les Moulineaux 92
Partenaires
Contact
Presse
Diane De Bodman
Tel : 01.45.51.58.03
Fax : 01.45.51.70.48
[email protected]
Issy les Moulineaux 92
OPESP09INVIT - Siège social PhytoPrevent : 20, rue Docteur Finlay – 75738 Paris cedex 15 - RCS Paris B 429 757 552
Contact
Professionnels de Santé
Emmanuelle Bourlier
Tel : 01.53.86.86.06
Fax : 01.56.58.21.52
[email protected]
Samedi 3 octobre 2009
Phytothérapie
T
PhytoPrevent, laboratoire créé par des médecins
et des pharmaciens, développe des solutions santé
innovantes pour la pratique de la Phytothérapie
Clinique Individualisée (PCI).
Palais des Arts et des Congrès
9
Le9eSymposiumdePhytothérapieorganiséparlelaboratoirePhytoPrevent
enpartenariatavecl’IESV,aeulieulesamedi3octobre2009
etaréuniplusde400médecinsetpharmaciens
• Contacts Presse PhytoPrevent (Groupe PiLeJe) : Diane de Bodman et Isaure d’Orglandes • 37 quai de Grenelle - 75 015 Paris
Mail : [email protected] • [email protected] • Tel : 01 45 51 58 03 - Port : 06 28 43 23 84
• Contact Médisphère : Laurence Quintois • 42bis rue de Silly - 92100 Boulogne-Billancourt
Mail : [email protected] • Tél : 01 41 31 96 30
Page 1
La Phytothérapie Clinique Individualisée (PCI) :
une approche globale
et personnalisée du patient
n Caractéristiques de la démarche scientifique
Les principes de la Phytothérapie Clinique Individualisée
On pourrait tout aussi bien parler de « Phytothérapie, appliquée à une clinique individualisée ».
La Phytothérapie Clinique Individualisée est fondée
sur une approche globale préventive ou curative de la santé.
À l’origine de la PCI, une constatation scientifique :
l’être humain doit être considéré dans sa globalité
et ne pas se résumer à sa plainte.
La Phytothérapie est une discipline
médicale reconnue par l’Académie de
médecine depuis 1987.
La démarche d’un professionnel de Santé spécialisé en Phytothérapie Clinique Individualisée repose sur 3 principes de base :
1° Pratiquer un examen clinique approfondi pour identifier des déséquilibres physiologiques associés
Prise en compte du motif de consultation, symptômes, aspect général du patient (posture, éclat
du regard...), antécédents personnels et familiaux, bilans biologiques (le cas échéant)…
2° Connaître les effets cliniques et pharmacologiques des différents composants (ou Principes
Actifs) des plantes (pharmacognosie)
3° Prescrire la ou les plantes dont la complémentarité et la synergie favoriseront le retour à
l’équilibre physiologique
La préparation magistrale, réponse à une prise en charge individuelle
En médecine, chaque patient est unique et son traitement doit l’être en conséquence. Cette prise en charge
personnalisée et sur mesure se matérialise dans la préparation magistrale.
Parmi les différents types de préparations magistrales (poudres, teintures …), les Extraits fluides de Plantes
Standardisés (EPS) - que le laboratoire PhytoPrevent est le seul à réaliser - sont la forme la plus adaptée à la PCI.
Ce sont des matières premières à usage pharmaceutique dont le mélange est réalisé à l’officine,
sur prescription médicale.
Allier les avantages de la Phytothérapie Clinique
Individualisée aux EPS permet au thérapeute
d’élargir considérablement son éventail
thérapeutique et d’individualiser
ses traitements : en alternative
ou complémentarité
aux médicaments chimiques.
Les atouts caractéristiques de la préparation magistrale EPS :
n Associer des plantes ayant des propriétés
complémentaires ou synergiques,
n Moduler leurs proportions les unes par rapport aux
autres,
n Choisir une matière première dont la concentration est
constante en Principes Actifs et la biodisponibilité des
actifs démontrée.
Page 2
(La Phytothérapie Clinique Individualisée (PCI) : une approche globale et personnalisée du patient)
n Spécificités des Extraits fluides de Plantes Standardisés (EPS)
Le mode d’extraction est à l’origine de la composition des produits et de leur efficacité. Il existe divers procédés,
donnant lieu à des compositions hétérogènes et donc à des résultats cliniques différents.
La qualité d’un produit de phytothérapie dépend de plusieurs paramètres :
> La nature des plantes
> La richesse en Principes Actifs des plantes d’origine
> Le type d’extraction
> La durée et température de l’extraction
> La nature du ou des solvants utilisés
Les Extraits fluides de Plantes Standardisés (EPS) sont le résultat d’un procédé d’extraction breveté en 2004 par le
laboratoire PhytoPrevent.
Conservation de l’intégralité des principes actifs
La 1re caractéristique
de ce procédé d’extraction consiste
à recueillir l’intégralité
des Principes Actifs d’une plante.
Le Principe Actif est responsable de l’activité
thérapeutique de la plante.
Le Principe Utile module l’effet des Principes Actifs.
Principes Actifs et Principes Utiles fonctionnent en
synergie.
Chaque plante renferme plus de
250 Principes Actifs et Utiles dans ses cellules.
Ex : la caféine est l’un des Principes Actifs du Guarana
L’ensemble de ces principes forme
et les Tanins, l’un de ses Principes Utiles. Les Tanins
le totum de la plante.
permettent d’avoir l’effet positif de la caféine sans ses
effets secondaires : ils modulent ainsi l’action de la
caféine.
Les Principes Actifs contenus dans la plante ne sont pas tous de même nature :
> Certains sont hydrosolubles (se dissolvent dans l’eau), d’autres sont hydrophobes
(se dissolvent dans l’alcool).
> Certains s’extraient à 30° d’alcool, d’autres à 40°, 50°, jusqu’à 70°.
L’extraction progressive à différents degrés d’alcool (lixiviation) permet le recueil de l’intégralité
des Principes Actifs de la plante. C’est la première spécificité des EPS.
Page 3
(La Phytothérapie Clinique Individualisée (PCI) : une approche globale et personnalisée du patient)
Biodisponibilité optimale des Principes Actifs
2de spécificité de ce procédé d’extraction : le totum de la plante est disponible sans la membrane dite
pecto-cellulosique (paroi présente autour de chaque cellule végétale qui freine l’extraction physiologique
des Principes Actifs et leur assimilation au niveau de l’intestin). Les EPS présentent donc une biodisponibilité
optimale des Principes Actifs : ceux-ci traversent sans difficulté la barrière intestinale.
Standardisation en Principes Actifs des solutions
La qualité de la préparation suppose en amont une qualité irréprochable des matières premières, autant dire
des plantes. Or leur composition peut être très variable d’une année à l’autre, selon les conditions climatiques,
période de récolte, stade végétatif, nature du sol…
Face à ces inégalités et pour garantir une concentration identique constante en Principes Actifs,
la méthode d’extraction repose sur une standardisation de ses solutions.
L’ajout de glycérine lors de l’étape ultime du procédé d’extraction permet d’ajuster la concentration finale en
Principes Actifs, offrant ainsi la garantie d’une standardisation des solutions et donc une reproductibilité des
résultats thérapeutiques. C’est la troisième caractéristique des EPS.
À NOTER
Le type d’extraction des EPS préserve l’intégrité et le potentiel d’activité des Principes Actifs.
Ce sont ces trois propriétés qui définissent les spécificités des EPS :
➊ Conservation de l’intégralité des Principes Actifs,
➋ Garantie de leur biodisponibilité
➌ Standardisation des solutions.
Procédé d’extraction mis au point par PhytoPrevent (durée 2 à 3 semaines)
1
2
3
4
5
Choix minutieux et précis des plantes
Elles sont sélectionnées selon des critères précis : période de récolte, stade végétatif…
Ces plantes sont cueillies en France (ex : aubépine dans la Drôme) et/où à l’étranger (ex : Griffonia au Togo)
en fonction de la période de récolte de la partie prélevée (fleurs, fruits, feuilles, racines) dans des champs de
culture biologique (95% des cas), ou des zones sauvages non polluées.
Congélation puis stockage
Les plantes sont ensuite congelées dans les heures qui suivent pour éviter qu’elles ne s’oxydent, puis
stockées à -18° dans des chambres froides. La mise au point des EPS suppose ainsi une maîtrise parfaite de
la chaîne du froid.
Cryobroyage
L’étape suivante consiste à broyer mécaniquement les plantes encore congelées.
Le broyat recueilli dans la cuve est recouvert d’une eau alcoolisée.
Lixiviation
On ajoute ensuite de l’alcool à ce mélange, en augmentant progressivement le degré alcoolique (recueil du
totum).
Ajout de glycérine
Après évaporation de l’alcool et dosage du Principe Actif, la dernière opération consiste à ajouter de la
glycérine pour garantir une standardisation des préparations. La glycérine agit aussi comme conservateur.
Les extraits sont exempts d’alcool et conviennent ainsi aux enfants, femmes enceintes, personnes
âgées (sauf les plantes contre-indiquées).
Page 4
La phytothérapie, un atout majeur
dans la prise en charge du stress
n Impacts du stress sur l’organisme
Les réactions développées face au stress
Le stress se définit par une réaction biologique d’adaptation de l’organisme aux circonstances de la vie
(événements, soucis, rythmes…).
Face à une situation qui peut-être vécue comme source de stress, le corps répond par une série de réactions
qui se traduisent soit par :
> le maintien d’un équilibre physiologique (ou homéostasie)
Le stress est bien géré, on parle de réaction d’adaptation.
Soit par :
> un déséquilibre biologique
Le stress est mal géré, on parle de troubles d’adaptation. Il entraîne des symptômes tels que anxiété,
angoisse, colère…
Les mécanismes de réponses au stress
Face à un stress, physique ou psychologique, l’organisme répond en 2 ou 3 temps, mettant en jeu différents
systèmes de régulation : le système nerveux central, le système nerveux périphérique (sympathique et
parasympathique) et le système endocrinien :
1° Tout d’abord, la phase d’alarme ou de réaction
immédiate :
C’est le système sympathique qui réalise la réaction
d’alarme, en libérant notamment de l’adrénaline, et
dans une moindre mesure de la noradrénaline. Cette
« fameuse décharge » d’adrénaline peut donner lieu à
des manifestations physiques telles que tachycardie,
palpitations, colites, crampes musculaires, irritabilité,
colère...
À l’arrêt du stress, si la situation a été de courte durée et
gérée, l’organisme retrouve son équilibre physiologique.
L’axe
hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien
ou « axe du stress »
Hypothalamus
Hypophyse
2° Si ce n’est pas le cas, l’organisme entre dans
la phase de résistance ou de réponse prolongée au stress :
La mobilisation de l’axe hypothalamo-hypophysocorticosurrénalien entraîne la sécrétion de cortisol
(ou « hormone du stress »). Cet axe amplifie et relaie la
mobilisation énergétique produite par l’adrénaline pour
que l’organisme puisse mettre en place les modalités
d’adaptation au stress.
Si cette phase dure longtemps (elle peut durer des
semaines, des mois, voire des années),
l’organisme est en souffrance et un certain nombre de
symptômes apparaissent, parmi lesquels des troubles
de l’humeur (anxiété, angoisse).
Dans le cerveau,
l’hypothalamus
envoie un message à
l’hypophyse
Glandes
surrénales
L’hypophyse suscite
la sécrétion de
cortisol par les
glandes surrénales
situées
au-dessus des reins
Page 5
(La phytothérapie, un atout majeur dans la prise en charge du stress)
3° La 3
phase est celle de l’épuisement (sorte de décompensation de l’organisme) :
Elle correspond à une entrée dans la maladie, qui, selon les individus, est accompagnée soit d’une montée
excessive, soit d’une chute, du taux de cortisol.
> L’excès de cortisol entraîne hyperglycémie, hypertension, baisse immunitaire, dépression…
> L’épuisement de cortisol engendre maladie auto-immune et inflammatoire, syndrome de fatigue
chronique, fibromyalgie, dépression...
e
Phase d’alarme
Phase de résistance
Phase d’épuisement
adrénaline
cortisol
Environ 6 consultations médicales sur 10 en France ont un rapport avec le stress1. Face à cette recrudescence,
les autorités de santé (HAS, AFFSAPS) encouragent les médecins à éviter les psychotropes et à avoir recours,
en premier lieu, à des thérapies alternatives (médecine douce, hygiène de vie saine, techniques de gestion
du stress…)2. Aujourd’hui les recherches scientifiques dans le domaine de la phytothérapie mettent en avant
l’efficacité de certaines plantes pour aider l’organisme à faire face au stress.
n Apports de la phytothérapie dans le stress
Les plantes adaptogènes, des réponses scientifiques
à la gestion du stress
La phytothérapie constitue une alternative efficace aux anxiolytiques, antidépresseurs, hypnotiques.
Parmi les nombreuses plantes à disposition des phytothérapeutes, les plantes adaptogènes se définissent
notamment par leur capacité à moduler l’axe hypothalamo-hypophyso-corticosurrénalien et donc la sécrétion de
cortisol (elles agissent sur la phase 2 et/ou 3 du stress). Elles évitent ainsi les conséquences d’un stress mal géré :
fatigue physique et intellectuelle, dérèglements immunitaires…
Les plantes adaptogènes représentent ainsi des outils pertinents de prévention et de réponse au stress, d’autant
plus qu’elles sont dénuées d’effets secondaires.
« La médication adaptogène est liée au stress et au besoin du médecin de répondre à la pathologie de patients allant
souffrir, souffrant ou ayant souffert du stress3 ».
Idéalement, les plantes adaptogènes s’utilisent en prévention, avant la situation de stress (sport, examen…), ou dès
que l’individu s’y trouve confronté.
Des tests réalisés sur des sportifs de haut niveau (modèle d’un stress intensif) ont en effet montré que ces plantes
permettaient d’augmenter :
> La rapidité du temps de récupération après l’effort
> L’activité motrice
> Les performances du système nerveux central et périphérique
> La mémoire et la vigilance
> La résistance aux infections
Le bon usage des médicaments psychotropes - Rapport de Maryvonne Briot - 22 Juin 2006
Bon usage des médicaments antidépresseurs dans le traitement des troubles dépressifs et des troubles anxieux de l’adulte - Rapport de l’Afssaps Octobre 2006
3
Paul Goetz, Patrick Stoltz, Dominique Delaporte, Le Ginseng, vertus thérapeutiques d’une plante adaptogène, Springer, Collec Phytothérapie Pratique,
2009
1
2
Page 6
(La phytothérapie, un atout majeur dans la prise en charge du stress)
n Le GINSENG (Panax Ginseng C. A. Meyer)
dans les situations de stress physique et intellectuel
Parmi les nombreuses plantes qualifiées « d’adaptogènes », le Ginseng (racine séchée) est l’une des plus connues.
L’Organisation Mondiale de la Santé reconnaît notamment son usage pour4 :
> Tonifier l’organisme des individus fatigués ou affaiblis,
> Rétablir la capacité de travail physique et de concentration intellectuelle,
> Aider les convalescents à reprendre des forces.
n La RHODIOLE (Rhodiola Rosea),
dans les situations de stress psychiques
La Rhodiole est relativement peu connue du grand public.
Elle occupe pourtant une place primordiale dans l’arsenal
phytothérapique.
Sa spécificité réside notamment dans sa propriété additionnelle
– outre ses caractéristiques adaptogènes –
à agir sur les troubles de l’humeur (en augmentant l’activité des
neuromédiateurs, notamment la sérotonine).
Différentes études cliniques complémentaires
sur les fonctions cognitives en situation de stress
et de fatigue prouvent l’efficacité de la Rhodiole dans :
L’amélioration des performances intellectuelles
•en
situation de stress
Index de fatigue
Une étude5 réalisée en double aveugle, sur 121 jeunes hommes
âgés de 19 à 21 ans montre que les sujets qui ont pris de la
Rhodiole sont les plus performants et ont une capacité de travail
plus grande que les sujets placebo.
1,2
Rhodiole
Placebo
Sans traitement
1,1
1,0
0,9
0,8
Groupes de patients
Pas de différence
significative avec le groupe
placebo
Famille des crassulacées
C’est sa racine que l’on utilise
en phytothérapie.
Egalement appelée « racine
arctique » ou « racine rose »,
on la trouve dans les régions
montagneuses d’Europe de
l’Est et d’Asie. La Rhodiole
pousse dans les rochers, murs,
pierres…
Elle atteint environ
70 cm et ses fleurs jaunes
dégagent une odeur très
caractéristique.
En Russie, elle est considérée
depuis 1969 comme un
médicament sous la
forme d’un extrait liquide
hydroalcoolique.
Au Danemark, elle fait
partie des plantes à usage
médicamenteux, mais elle
est pratiquement inconnue
en Europe comme plante
médicinale.
Le Ginseng, Lettre de l’Institut Européen des Substances Végétales
Shevtsov VA, Zhobus BI, et al. A randomized trial of two different doses of SHR-5 Rhodiola R. extract versus placebo and control of capacity for mental work.
Phytomedecine. 2003 Mar; 10(2) : 95-105.
4
5
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(La phytothérapie, un atout majeur dans la prise en charge du stress)
L’amélioration du maintien des performances cognitives
•en
situation de stress
La Rhodiole favorise aussi une récupération rapide en cas d’effort physique et s’avère très intéressante
pour les individus soumis à un surmenage intense et/ou prolongé.
Une 2de étude6 croisée contre placebo réalisée sur 56 médecins soumis à de longues heures de travail de nuit
montre un meilleur maintien des performances cognitives (concentration, mémoire à court terme, calcul mental,
perception visuelle et auditive), malgré le stress et la fatigue, après la prise de Rhodiole pendant deux semaines.
Les plantes anxiolytiques/sédatives
en cas de somatisations liées au stress
Le stress s’accompagne souvent de manifestations somatiques, et, dans ce cas, les phytothérapeutes auront à leur
disposition différentes plantes anxiolytiques ou sédatives qu’ils pourront associer à une plante adaptogène :
n
La MELISSE, en cas de somatisation digestive (diarrhées, colites…)
n
L’AUBEPINE, en cas de somatisation cardiovasculaire (palpitations, tachycardie…)
n
La FUMETERRE, en cas de somatisation cutanée (allergies, eczéma, psoriasis…)
n
La VALERIANE, en cas de somatisation neuromusculaire
De nombreuses contractures musculaires (lumbagos, cervicalgies…) apparaissent souvent en effet dans un
contexte de stress. La Valériane est une plante incontournable pour les rhumatologues puisqu’elle présente le
double avantage d’agir aussi bien sur les contractures musculaires que sur le stress.
Son apport dans le traitement des troubles du sommeil a également fait l’objet de nombreuses publications
scientifiques.
Darbinyan V, Kteyan A et al. Rhodiola rosea in stress induced fatigue, a double bind cross over study of a standardized extract SHR-5 with a reported lowdose regimen on the mental performance of healthy physicians during night duty Phytomedecine. 2000 Oct ; 7(5) : 365-71.
6
Page 8
Quelles solutions en phytothérapie
dans les troubles du sommeil ?
1/3 des Français se plaignent de troubles du sommeil et de leurs conséquences au quotidien : troubles de l’attention,
concentration, caractère, mémoire…
n Les insomnies
L’insomnie regroupe toutes les plaintes concernant la durée et/ou la qualité du sommeil.
On distingue 3 types d’insomnies :
> Les insomnies liées à l’endormissement, souvent le fait des individus anxieux ou surmenés
> Les insomnies du milieu de nuit, se caractérisent par des réveils nocturnes et des difficultés à se rendormir
> Les insomnies de fin de nuit, correspondent à un réveil prématuré (et peuvent être le signe d’une
dépression)
L’insomnie est souvent liée à une cause facilement identifiable, comme une réaction à un stress (deuil, souci
professionnel, nuit dans un environnement étranger, décalage horaire…)
Cette insomnie occasionnelle peut évoluer vers une « insomnie chronique » lorsqu’elle dure depuis plus de 3 mois.
n Apports de la phytothérapie dans les insomnies
Les médicaments de l’insomnie ne sont pas anodins. S’ils aident à retrouver le sommeil, ils s’accompagnent
aussi souvent d’effets indésirables, dont le plus connu et peut-être le plus problématique est le phénomène
d’accoutumance, et le moins connu, une perturbation de l’architecture du sommeil.
Parmi les plantes médicinales prescrites en phytothérapie en cas de troubles du sommeil, la Valériane et
l’Eschscholtzia sont deux plantes sédatives, anxiolytiques et hypnotiques qui agissent en synergie pour redonner
un sommeil physiologique.
La Valériane agit sur la qualité du sommeil (son architecture) tandis que l’Eschscholtzia agit sur sa durée,
d’où l’intérêt d’une préparation magistrale associant ces deux plantes.
Page 9
(Quelles solutions en phytothérapie dans les troubles du sommeil ?)
Effets sur l’architecture du sommeil
n La VALERIANE (Valeriana officinalis L.)
est indiquée en cas :
> d’insomnies
> de stress chronique, anxiété, angoisse
L’une de ses spécificités, prouvée scientifiquement par des études
cliniques, consiste en une amélioration de la qualité du sommeil.
• Effet hypnotique
Famille des Valérianacées
Une étude clinique7, réalisée sur 20 patients souffrant d’insomnies,
à qui ont été administré de la Valériane, 1 heure avant de se
coucher, montre une amélioration du sommeil paradoxal
(sommeil profond), une diminution du Sommeil Léger et des éveils
nocturnes.
Évolution de l’architecture du sommeil
15
Sommeil
paradoxal
(Stade V)
10
5
0
Sommeil Léger
(stade I et II)
Améliore
le Sommeil
Paradoxal
La racine est la partie
utilisée pour ses propriétés
thérapeutiques.
Elle se récolte en septembre/
octobre, après la floraison.
La Valériane autrement
appelée « herbes aux chats »
(son odeur les attire !),
« guérit tout », « herbe
de Saint-Georges », et
plus récemment « Valium
végétal » est originaire
d’Europe et d’Asie et pousse
sur des sols argilo-silicieux.
Mesure de la
somnolence
diurne : - 18%
Éveils
nocturnes
-5
-10
-20
Diminue le Sommeil Léger et les éveils nocturnes
-25
Andreatini R. et al., Effect of valepotriates (Valerian extract) in generalized anxiety disorder: a randomized placebo-controlledpilot study, Phytotherapy
Research, 2002, 16 : 650-4.
7
Page 10
•Effet tranquillisant
Une seconde étude8 clinique réalisée sur 36 patients présentant un désordre d’anxiété généralisé,
prouve que la Valériane diminue de manière significative l’anxiété, contribuant ainsi à faciliter l’endormissement.
La Valériane agit donc sur l’architecture du sommeil, tout en améliorant sa qualité.
En effet, un sommeil réparateur se traduit notamment par une baisse de la somnolence dans la journée.
« L’efficacité clinique de la Valériane dans l’amélioration de la qualité du sommeil, la réduction des troubles de
l’endormissement et une meilleure réactivité face à des situations de stress, apparaît étroitement liée à la qualité
des extraits utilisés. La diversité en termes de polarité et de stabilité des constituants actifs de la racine de Valériane
plaide en faveur d’extraits préparés dans des conditions parfaitement maîtrisées et qui garantissent l’intégralité de la
drogue végétale9 ».
Score de l’échelle d’anxiété de HAMILTON
Initial
Score des
facteurs psychiques
Final
Effet significatif sur les symptômes
psychiques de l’anxiété
20
15
10
5
0
Placebo
La valériane diminue
significativement l’anxiété
Valériane
Action bénéfique sur
l’endormissement
À NOTER
La Valériane est contre-indiquée chez l’enfant.
En cas de troubles du sommeil chez l’enfant, les phytothérapeutes la remplaceront par de la Passiflore.
Herrera-Arellano A. et al., Polysomnographic evaluation of the hypnotic effect of Valeriana edulis standardized extract in patients suffering from insomnia,
Planta Med, 2001, 67 : 695-9.
9
Annelise Lobstein, Professeur de pharmacognosie, Université de Strasbourg
8
Page 11
(Quelles solutions en phytothérapie dans les troubles du sommeil ?)
•Impact sur le temps de sommeil
n L’ESCHSCHOLTZIA (Eschscholtzia californica)
est indiquée en cas d’ :
> Insomnie d’endormissement
> Éveil nocturne
> Insomnie du petit matin
> Sommeil non réparateur
> Cauchemar chez l’enfant
• Apparition plus rapide du sommeil
Cette étude10 in vivo montre une augmentation de + 81 % de la durée
du sommeil chez les individus ayant reçu un extrait d’Eschscholtzia.
+ 81 %
Durée du sommeil (en minutes)
80
70
Eschscholtzia
californica
60
50
40
30
Famille des Papavéracées
(même famille que les
coquelicots)
Ces sont les parties aériennes
c’est-à-dire ces petites fleurs
jaunes orangées que l’on
utilise en phytothérapie.
L’Eschscholtzia pousse sur
tous les types de sols.
100
90
© Claude Faivre
Différentes études scientifiques prouvent que l’Eschscholtzia
contribue à allonger la durée du sommeil.
Elle est aussi appelée « Pavot
de Californie » car elle est
originaire de la côte Ouest
des États-Unis. Elle fut
introduite en Europe au XIXe
siècle par un botaniste russe,
J.F.G Eschscholtz à qui elle
doit son nom.
Contrôle
20
10
0
Vincieri F.F et al., An approach to the study of the biological activity of Eschscholtzia californica cham., Pharmacological Research Communications, 1988,
20 : 41-4.
10
Page 12
Rôle de la phytothérapie
dans la prise en charge de la dépression
L’une des hypothèses actuelles quant à l’origine de la dépression serait due à un déficit de certains neurotransmetteurs
au niveau cérébral, notamment la dopamine et la sérotonine.
Augmenter la concentration de sérotonine ou de dopamine dans le cerveau est l’une des stratégies thérapeutiques
utilisées aujourd’hui en médecine pour combattre la dépression.
n Deux neurotransmetteurs impliqués dans la dépression :
la dopamine et la sérotonine
La dopamine
L’activité de la dopamine est étroitement associée à un comportement d’exploration, recherche de plaisir,
évitement actif de la punition, vigilance.
Un dysfonctionnement de la synthèse de dopamine se traduit par :
> le découragement,
> une sensation d’échec,
> une fatigue physique et psychique
Dépression dite
«dopaminergique»
Les neurones fabriquent la dopamine à partir d’un précurseur, la L-Dopa. Celui-ci provient soit de la transformation
de la tyrosine (apports alimentaires dans le lait, les lentilles, les œufs, amandes… ou complément de
Micronutrition), soit d’un apport direct par des plantes riches en L-Dopa.
Tyrosine
Plantes riches en L-Dopa
Ex : Mucuna
L-Dopa
Dopamine
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(Rôle de la phytothérapie dans la prise en charge de la dépression)
La sérotonine
L’action principale de la sérotonine consiste à exercer une action inhibitrice ; c’est la raison pour laquelle elle est
primordiale dans le contrôle des émotions et du comportement.
Un dysfonctionnement de la synthèse de sérotonine se traduit,
en fonction de son importance, par :
> l’agressivité,
> la colère,
> des difficultés relationnelles
> des tendances addictives (alcool, tabac…)
Dépression dite
«sérotoninergique»
Les neurones fabriquent la sérotonine à partir d’un précurseur, le 5-HTP. Celui-ci provient soit de la transformation
du tryptophane (apports alimentaires dans la viande blanche, fromage, noix de cajou, chocolat noir… ou
complément de Micronutrition), soit d’un apport direct par des plantes riches en 5-HTP.
Tryptophane
Plantes riches en L-Dopa
Ex : Griffonia
5-HTP
Sérotonine
Origines d’un déficit en neurotransmetteurs
Un déficit en neurotransmetteurs peut être lié soit à :
> Un déficit en précurseur : L-Dopa ou 5-HTP
Soit à :
> Une neutralisation anormale
des neurotransmetteurs :
• Détruits
ou
• Recapturés par des enzymes (MAO et COMT)
La phytothérapie présente le double avantage :
> d’augmenter la synthèse
des neurotransmetteurs,
> de bloquer leur recapture
et leur destruction par les enzymes
Les antidépresseurs actuels, quant à eux,
agissent uniquement en bloquant la destruction
par les enzymes.
Message
Axone
dégradation
recapture
Synapse
Neurotransmetteur
Récepteur
Message
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(Rôle de la phytothérapie dans la prise en charge de la dépression)
n Apports de la phytothérapie dans la dépression
À travers leurs actions directes sur l’augmentation de dopamine et de sérotonine dans le cerveau, de nombreux
scientifiques considèrent aujourd’hui la L-Dopa et le 5-HTP comme des alternatives thérapeutiques aux
antidépresseurs.
La phytothérapie, une solution aux déficits en neurotransmetteurs
n
LE MUCUNA (Mucuna pruriens Linn.)
est indiqué en cas de :
> Dépression dopaminergique
Les experts en phytothérapie le prescrivent aussi
dans d’autres indications :
> Syndrome des jambes sans repos
> Maladie de Parkinson
> Hyperactivité chez l’enfant
La graine de Mucuna, très riche en L-Dopa,
corrige ainsi les pathologies liées à un manque de dopamine,
ce qui prouve tout son intérêt dans la dépression dopaminergique.
Famille des Fabacées
Le Mucuna est une plante
populaire de la médecine
indienne. C’est une plante
grimpante (elle peut mesurer
plus de 15 m de haut !) dont la
graine est la partie utilisée en
médecine.
Le Mucuna reconnaissable à
ses fleurs violettes disposées
en grappe pousse dans les
régions tropicales de l’Inde, de
l’Afrique et de l’Amérique.
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(Rôle de la phytothérapie dans la prise en charge de la dépression)
n
Le GRIFFONIA (Griffonia simplicifolia)
est indiqué en cas de :
> Dépression sérotoninergique avec les symptômes associés
(agressivité, colère, difficultés relationnelles, tendances addictives)
La graine de Griffonia renferme 3 % à 7 % de 5-HTP,
faisant d’elle la plante la plus riche en 5- HTP.
Le Griffonia aide à restaurer le déficit en sérotonine
en apportant directement son précurseur au niveau cérébral :
le 5-HTP.
Plusieurs études cliniques11 et des données scientifiques récentes
ont en effet permis de rapporter une nette amélioration
des symptômes dépressifs sur les humeurs à tendance morose,
l’anxiété, voire la crise de panique …
• Action anti-dépressive
Une étude clinique12 menée sur 107 patients dépressifs
(troubles bipolaires et unipolaires) montre que la prise de Griffonia
permet une amélioration significative des troubles dans 69% des cas,
sans aucun effet secondaire.
Différentes études13 ont également comparé les effets du 5-HTP
à ceux d’antidépresseurs classiques.
Ainsi, la comparaison de l’efficacité du 5-HTP
à celle de la fluvoxamine a mis en évidence l’équivalence
des deux traitements, dès deux semaines de prise, chez des patients
atteints de dépression.
Famille des légumineuses
Le Griffonia est un arbuste
très répandu en Afrique
tropicale
(Côte d’ivoire, Ghana…). Il
peut atteindre entre 3 et 10
mètres de haut.
Les africains utilisent depuis
de nombreuses années ses
feuilles pour éliminer les
poux, ses racines et ses tiges,
comme bâtons à mâcher.
La graine de Griffonia (partie
utilisée en phytothérapie)
a suscité l’intérêt des
occidentaux dans les années
1970, pour sa richesse en
5-HTP, précurseur de la
sérotonine.
Griffonia, Lettre de l’Institut Européen des Substances Végétales
Sano I. Hydroxytryptophane (L-5-HTP) therapy. Folia Psychiatr. Neurol. Jpn.; 1972 ; 26 : 7-17
13
Poldinger W. et al. A. A functional-dimensional approach to depression: serotonin deficiency as a target syndrome in a comparison of 5-hydroxytryptophan
and fluvoxamine. Psychopathology ; 1991 ; 24 (2) : 53-81
11
12
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(Rôle de la phytothérapie dans la prise en charge de la dépression)
La phytothérapie, une solution à la neutralisation anormale
des neurotransmetteurs impliqués dans la dépression
n
Le MILLEPERTUIS
Certaines études cliniques14 ont également démontré
que le Millepertuis était aussi efficace vis-à-vis des états dépressifs
que des molécules (fluoxétine et sertaline)
présentes dans des antidépresseurs.
En proposant une réponse globale
aux déficits en neurotransmetteurs,
l’association Millepertuis/Mucuna
ou Millepertuis/Griffonia se révèle donc pertinente
dans les dépressions dopaminergique ou sérotoninergique.
© Claude Faivre
Parmi les nombreuses propriétés du Millepertuis,
l’une d’elle consiste à agir à un double nouveau
puisqu’il bloque aussi bien la destruction des neurotransmetteurs
que leur recapture.
Famille des Hyperiacées
Plante herbacée vivace aux
fleurs jaune d’or (partie
utilisée en phytothérapie),
on trouve le Millepertuis en
abondance, en Europe, Asie,
Afrique du Nord, Australie et
Amérique du Nord.
C’est une plante commune le
long des routes et en lisière
des bois, notamment sur les
terrains secs.
14
Millepertuis, Lettre de l’Institut Européen des Substances Végétales
Annexes
L’association IESV a pour vocation de promouvoir la Phytothérapie
Clinique Individualisée (PCI) auprès des professionnels de santé
et du grand public. Elle recherche et propose à ses adhérents les
meilleures solutions thérapeutiques apportées par les plantes pour
répondre de façon efficace aux problèmes de santé de la population.
L’IESV défend une pratique éthique de la phytothérapie, basée
notamment sur une formation spécifique rigoureuse.
L’IESV développe l’enseignement et participe à l’élaboration de
référentiels de bonnes pratiques médicales.
L’IESV propose à ses adhérents un accès privilégié :
aux formations en Phytothérapie (ateliers, modules…)
à son site Internet : www.iesv.org et à ses avantages (cas cliniques,
dossiers santé, avis d’experts…)
aux documents scientifiques édités par l’IESV et ses partenaires :
monographies de plantes, formulaires, tableaux cliniques…
Contact pour obtenir les coordonnées d’un phytothérapeute
proche de chez vous, n’hésitez pas à contacter l’IESV :
Institut Européen des Substances Végétales
Tél : 01 45 51 94 31 - www.iesv.org
Liste des plantes disponibles (EPS - PhytoPrevent)
Plante
Nom latin
Partie utilisée
Plante
Nom latin
Partie utilisée
Alchémille
Alchemilla vulgaris
Partie aérienne
Mélilot
Melilotus officinalis
Sommité fleurie
Alfalfa
Medicago sativa
Partie aérienne
Mélisse
Melissa officinalis
Partie aérienne
Artichaut
Cynara scolymus
Feuille
Millepertuis
Hypericum perforatum
Sommité fleurie
Aubépine
Crataegus monogyna et
oxyacantha
Sommité fleurie
Olivier
Olea europaea
Feuille
Avoine
Avena sativa
Graine
Orthosiphon
Orthosiphon stamineus
Feuille
Bardane
Arctium lappa
Racine
Ortie P.A.
Urtica dioica
Partie aérienne
Busserole
Arctostaphylos uva-ursi
Feuille
Ortie racines
Urtica dioica radix
Racine
Canneberge
Vaccinium macrocarpon
Fruit
Passiflore
Passiflora incarnata
Partie aérienne
Caralluma
Caralluma adscendens
Partie aérienne
Pervenche de
Madagascar
Vinca rosea
Racine
Cassis
Ribes nigrum
Feuille
Pensée sauvage Viola tricolor
Partie aérienne
fleurie
Curcuma
Curcuma longa
Rhizome
Piloselle
Hieracium pilosella
Plante entière
Cyprès
Cupressus sempervirens
Noix
Pin sylvestre
Pinus sylvestris
Bourgeon
Desmodium
Desmodium adscendens
Partie aérienne
Pissenlit
Taraxacum officinale
Racine
Echinacée
Echinacea purpurea
Racine
Plantain
lancéolé
Plantago lanceolata
Feuille
Eschscholtzia
Eschscholtzia californica
Partie aérienne
fleurie
Prêle
Equisetum arvense
Partie aérienne
Fumeterre
Fumaria officinalis
Partie aérienne
fleurie
Radis noir
Raphanus sativus niger
Racine
Gattilier
Vitex agnus-castus
Fruit
Réglisse
Glycyrrhiza glabra L.
Racine
Gentiane
Gentiana lutea
Racine
Reine des prés
Spirea ulmaria
Sommité fleurie
Ginkgo biloba
Gingko biloba
Feuille
Sauge sclarée
Salvia sclarea
Feuille
Ginseng
Panax ginseng
Racine
Saule
Salix alba et purpurea
Ecorce
Grande
Camomille
Tanacetum parthenium
Partie aérienne
fleurie
Scrofulaire
Scrofularia nodosa
Partie aérienne
Guarana
Paullinia cupana
Graine
Soja
Glycine max
Germe
Hamamélis
Hamamelis virginiana
Feuille
Tribulus
Tribulus terrestris
Partie aérienne
Houblon
Humulus lupulus
Inflorescence
femelle
Valériane
Valeriana officinalis
Racine
Marron d'Inde
Aesculus hippocastanum
Graine
Vigne rouge
Vitis vinifera
Feuille