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SUEZ,
APPORTEUR DE SOLUTIONS EN FAVEUR DU
CLIMAT ET DE LA GESTION DE LA
RESSOURCE:
LA CALIFORNIE, FACE AU DEFI DE
LA SECHERESSE
1  A
HORIZON
2035,
LE STRESS HYDRIQUE, L’UNE DES CONSEQUENCES PRINCIPALES
DU DEREGLEMENT CLIMATIQUE, TOUCHERA
SUEZ
40%
DE LA POPULATION MONDIALE.
DEVELOPPE AINSI DES SOLUTIONS ALTERNATIVES POUR PROTEGER LA
RESSOURCE EN EAU.
LE GROUPE S’EST ENGAGE EN OCTOBRE 2015 A TRAVERS SES
12 NOUVEAUX « ENGAGEMENTS CLIMAT » A MULTIPLIER PAR 3 SON OFFRE EN EAUX
ALTERNATIVES.
 ENTREE
DANS SA
4EME
1ER
AVRIL
ANNEE CONSECUTIVE DE SECHERESSE, LA
2015 DES MESURES D'URGENCE
36% LA CONSOMMATION D’EAU DE SES VILLES.
ANNONCE LE
 LE
DEVELOPPEMENT DE
SUEZ
AUX
ETATS-UNIS S’APPUIE
POUR
CALIFORNIE
REDUIRE DE 25
A
A
SUR UNE POLITIQUE DE
PARTENARIATS AVEC LES AUTORITES LOCALES POUR APPORTER DES SOLUTIONS
NOTAMMENT SUR LES INFRASTRUCTURES VIEILLISSANTES
DOLLARS SERONT INVESTIS D’ICI
20
: 600
MILLIARDS DE
ANS PAR LES AUTORITES POUR RENOVER LES
SYSTEMES DE TRAITEMENT D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT DU PAYS.
2 SOMMAIRE
LA CALIFORNIE
FACE AU DEFI DE LA SECHERESSE, UN
CONSTAT ALARMANT
:
DU
« GOLDEN STATE »
AU
« DUST
STATE »
SUEZ
APPORTEUR DE SOLUTIONS FACE AU CHANGEMENT
CLIMATIQUE
LE DEVELOPPEMENT DE RESSOURCES ALTERNATIVES POUR
PROTEGER LA RESSOURCE EN EAU
ZOOM
SUR
SUEZ
PARTENAIRE DES AUTORITES ET DES INDUSTRIELS
WEST BASIN: LE « RE-USE »
DONNER UNE SECONDE VIE A L’EAU
OU COMMENT
AMERICAINS DANS LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES
CARTE
D’IDENTITE
:
SUEZ
S’ENGAGE
DANS
LA
REVOLUTION DE LA RESSOURCE
3 INTRODUCTION
La totalité des ressources que la planète est en mesure de renouveler en un an a été
consommée dès août 2015, plaçant l’humanité dans une « dette écologique » d’ici au 31
décembre. Ce « jour de dépassement » (Overshoot Day en anglais) est un phénomène qui
s’accélère et souligne le processus d’épuisement des ressources naturelles. Selon le rapport
annuel de l’ONG Global Footprint Network, il faudrait 1,6 planète pour subvenir aux besoins
actuels de l’humanité. Dans un monde où les ressources se raréfient, leur gestion durable sera le
défi du 21ème siècle.
L’augmentation de la population, l’urbanisation croissante, associées à une croissance
économique et industrielle, ont donné lieu à une explosion de la consommation des ressources –
notamment en eau - dans le monde. Pour de nombreuses personnes aux Etats-Unis, le terme
“stress hydrique” n’est pas une réalité. Pourtant, ces enjeux touchent leur territoire de manière
très prononcée, notamment sur la côte Ouest. Entrée dans sa quatrième année consécutive de
sécheresse, la Californie a annoncé le 1er avril 2015 des mesures d'urgence pour réduire de 25
à 36% la consommation d’eau dans les villes de cet Etat de la côte Ouest. Avec une
consommation moyenne de 740 litres d’eau par jour et par personne, soit cinq fois plus que les
Français, les Californiens doivent changer leurs habitudes.
Dans ce contexte de phénomènes climatiques extrêmes, le pays a pris la mesure de ces défis
majeurs et couple aujourd’hui son développement économique à une véritable politique
environnementale. Le plan de lutte annoncé en août 2015 par le Président Barack Obama est le
plus ambitieux jamais annoncé aux États-Unis au niveau fédéral.
Pour SUEZ, la lutte contre le dérèglement climatique est une priorité absolue, en octobre 2015,
deux mois avant la COP21, le Groupe a annoncé 12 nouveaux engagements pour le climat et
propose à ses clients des solutions innovantes pour s’adapter aux conséquences du changement
climatique notamment sur la ressource en eau : le développement de ressources alternatives
comme le dessalement et le recyclage des eaux usées.
4 LA CALIFORNIE FACE AU DEFI DE LA
SECHERESSE, UN CONSTAT ALARMANT
: DU
GOLDEN STATE » AU « DUST STATE »
Depuis 4 ans, l’ouest des Etats-Unis et plus particulièrement l’Etat de Californie connaissent une
sécheresse sans précédent, mettant à rude épreuve les nappes d’eau souterraines et menaçant
l’approvisionnement de cette région, où vivent plus de 40 millions de personnes et où se concentrent
de nombreuses activités (agriculture, industries…).
Cette sécheresse trouve son origine dans plusieurs facteurs : tout d’abord
climatiques (déficit pluviométrique, températures au-dessus des moyennes, faibles
chutes de neige), économiques (gaspillage et pompage excessif pour l’agriculture
intensive et l’industrie) mais aussi dans les usages domestiques et de loisirs (golfs,
piscines et pelouses). Début 2015, 80% du territoire connaissait des conditions de
sécheresse extrême.
Carte du niveau de sécheresse en
Californie au 31 mars 2015
Échelle des couleurs du jaune,
sécheresse anormale, au pourpre,
sécheresse exceptionnelle
Source : US drought monitor Face à cette sécheresse qui perdure, la Californie a annoncé le 1er avril 2015 des
mesures d'urgence pour réduire de 25 à 36% la consommation d’eau dans les villes
de cet Etat de la côte Ouest des Etats-Unis. Actuellement, d’après une étude publiée
en décembre 2014 par la NASA1, il faudrait près de 42 milliards de m3 d’eau
(l’équivalent d’environ 17 millions de piscines olympiques2) pour résorber
temporairement la sécheresse de la Californie, environ 1,5 fois le volume maximum
du plus grand réservoir du pays. Autre donnée alarmante, le département californien
des ressources en eau a déclaré qu'il n'avait pas trouvé de neige au 1er avril 2015 à 2
000 mètres dans les montagnes de la Sierra Nevada. Une première en 75 ans! La
fonte des neiges représentait jusqu’à présent 60 % de l’alimentation des réservoirs et
30 % de l’approvisionnement en eau de l’Etat. Des mesures effectuées dans une
centaine d’autres stations de la Sierra Nevada ont montré que « l’accumulation de
neige n’atteint en 2015 que 5 % de son niveau moyen des dix dernières années »3.
Consommant près de 80% des dépenses en eau de l’Etat, l’industrie agricole
californienne est très impactée par cette sécheresse. Les pénuries d’eau
pourraient avoir des conséquences importantes sur le secteur (chômage, faillite des
exploitations…). Produisant presque la moitié des fruits, noix et légumes consommés
aux Etats-Unis, les pénuries d’eau ont déjà coûté à l’Etat plus de 2,2 milliards de
dollars en 2014. Cette même année, 5% des terres irriguées ne produisaient plus
dans la Central Valley, qui abrite près de la moitié de la production agricole de l’Etat,
et 560 000 hectares auparavant cultivables devraient être mis en jachère, soit 33%
de plus qu’en 2014.4 En 2015, l’Etat pourrait essuyer 1,8 milliard de dollars de pertes
directes et perdre plus de 3% de sa production agricole, soit 17 000 emplois5.
1
NASA Data Underscore Severity of California Drought http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=4412
2
California Drought Needs 17 Million Olympic-Sized Pools http://www.bloomberg.com/news/articles/2014-12-16/californiadrought-needs-17-million-olympic-sized-pools
3
8 images that explain how bad the California drought has become http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-californiadrought-maps-charts-20150401-story.html
4
Preliminary Analysis: 2015 Drought Economic Impact Study
https://watershed.ucdavis.edu/files/biblio/2015Drought_PrelimAnalysis.pdf
5
Selon des chercheurs le 15 juillet à Washington CV (rapport Jay Lund Centre d’études des bassins versants UC Davis.
5 D'importants aménagements ont été nécessaires
pour permettre à la population californienne de
disposer d'eau en quantité suffisante pour ses
besoins domestiques, industrielles et agricoles.
Ces
installations
hydrauliques
(barrages,
transferts d'eau à l'échelle locale, etc) sont
restées de taille modeste jusqu'aux années 1930.
Par la suite, face à la croissance démographique,
des aménagements de plus grande ampleur ont
été nécessaires: grands barrages sur le
Colorado, forages dans la nappe phréatique,
transferts d'eau à longue distance (Canal de
Californie, All American Canal...). Les bassins
versants et les vallées du Colorado et de ses
affluents
sont
aujourd’hui
entièrement
Le lac Mead est le résultat de la construction du barrage Hoover, artificialisés : aux grands barrages construits dans
sur le fleuve Colorado dans les années 1930. Il est la principale les années 1930 se sont ajoutées les dérivations
source d’eau potable pour une partie de l’Arizona, de la Californie vers Denver, Phœnix, Los Angeles et le Nouveauet du Nevada. En avril 2015, l’eau y a atteint son niveau le plus bas depuis la construction du barrage.
Mexique. 120 m3 par seconde sont acheminés
aujourd’hui vers Los Angeles et San Diego, soit le
tiers de l’approvisionnement en eau de ces deux villes. Juste avant la frontière avec le Mexique,
l’Imperial Dam détourne une grande partie des eaux du Colorado vers les grands périmètres irrigués
de l’Impérial Valley au sud de la Californie.
Le rationnement en eau en vigueur depuis quelques mois ne concerne pas seulement les
exploitations agricoles, mais aussi la vie quotidienne des Californiens. Avec une consommation
moyenne de 740 litres d’eau par jour et par personne6, soit cinq fois plus que les Français7, les
Californiens doivent changer leurs habitudes. Les eaux souterraines, majoritairement utilisées pour
alimenter les besoins en eau potable des habitants, représenteraient selon la California Water
Foundation8, jusqu’à 40% de l’eau utilisée en temps normal et 60% en période de sécheresse.
Depuis avril 2015 et les mesures annoncées par le gouverneur Jerry Brow, 40 millions de Californiens
doivent désormais limiter l’arrosage de leurs jardins à certains jours seulement et privilégier un
système de goutte à goutte. L'Etat a également prévu dans le cadre de son programme d'économies
d’eau le remplacement de 4,6 millions de m2 de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau.
Les mesures d’économies d'eau obligatoires mises en place et dont le non-respect est sanctionné par
des amendes semble porter leurs fruits. La consommation d'eau a chuté de 31,3% sur un an en juillet
2015, après quelque 27% en juin, plus que les 25% exigés en avril 2015.
La sécheresse californienne n’inquiète pas seulement les agriculteurs. Elle a déjà causé 2,2 milliards
de dollars (1,7 Md€) de dommages cette année à l’économie entière du Golden State et frappe
directement ou indirectement 70% de l’Ouest américain. Rappelons que la Californie génère environ
13% du PIB national, hissant ainsi l’Etat à la 7ème place de l’économie mondiale. Exemple probant,
avec plus de 800 datacenters sur le territoire californien, et sans compter les nombreuses salles
informatiques des entreprises high-tech de la Silicon Valley, la consommation d'eau de ces
installations prend évidemment des proportions importantes: un datacenter de taille moyenne (15
megawatts) consommerait ainsi autant d'eau à l'année que trois hôpitaux ou deux parcours de golf.
6
The California Water Challenge http://www.cawaterchallenge.org/pages/overview
Les usages de l'eau : les usages domestiques http://www.cieau.com/les-ressources-en-eau/en-france/les-usagesdomestiques
8 An Evaluation of California Groundwater Management Planning
http://www.californiawaterfoundation.org/uploads/1405009350-GMPReport2014%2800256304xA1C15%29.pdf 7
6 SUEZ APPORTEUR DE SOLUTIONS FACE AU RECHAUFFEMENT
CLIMATIQUE
A quelques semaines du début de la conférence de l'Onu sur le climat (COP21) qui se tiendra à
Paris début décembre, plus de 150 pays ont pris des engagements pour réduire leurs
émissions de gaz à effet de serre. Les Etats-Unis, deuxième émetteur de gaz à effet de serre
avec 17% des émissions mondiales, ont présenté en aout 2015 de nouvelles dispositions de
régulations visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Ces objectifs, annoncés dans le cadre du plan américain pour une énergie propre (America’s Clean
Power Plan), amorcé en 2014 et piloté par l’Environmental Protection Agency (EPA), sont plus
ambitieux que ceux dévoilés initialement en juin 2014 :
 Réduire de 32 %, d’ici à 2030, les émissions de CO2 liées à la production d’électricité
par rapport à l’année 2005. Pour atteindre cet objectif, le plan d’action prévoit une réduction
de la part de charbon à 27 % de la production à l’horizon 2030 (contre 39 % en 2014).
 Encourager la transition énergétique et les énergies renouvelables: un programme de
soutien accompagne le plan climat pour inciter les États américains à développer avant 2020
des actions en faveur des économies d’énergies et des énergies renouvelables. Solaire,
éolien, biomasse, le « Clean Power Plan » prévoit d’augmenter à 28 % la part des énergies
renouvelables d’ici à 2030 (contre 11 % en 2014).
Depuis juillet 2015, 81 grandes entreprises américaines se sont engagées, à investir 140 milliards de
dollars (126 milliards d’euros) dans des projets à faible émission de carbone. Cet engagement,
baptisé « American Business Act on Climate Pledge », a été annoncé sous l’égide de la Maison
Blanche dans la perspective de la Conférence COP21.
L’état de Californie, pionnier dans la lutte contre le changement climatique a signé des mesures en
octobre 2015 pour doubler les économies d’énergie des bâtiments et pour que la moitié de l’électricité
générée dans l’Etat provienne d’énergies renouvelables d’ici à 2030. Plus tôt cette année le
gouverneur de Californie avait déjà émis une directive pour réduire les gaz à effet de serre en
Californie de 40% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990, « l’objectif le plus ambitieux
d’Amérique du nord », avait annoncé le gouverneur Brown.
Pour SUEZ, la lutte contre le dérèglement climatique est une priorité absolue. Dans le cadre de
ses Feuilles de route Développement Durable pour 2008-2012, puis 2012-2016, le Groupe s'était
déjà fixé des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation de
la ressource en eau. En octobre 2015, deux mois avant la COP 21 et dans le prolongement des
efforts réalisés, SUEZ a annoncé 12 nouveaux engagements pour le climat.
Ceux-ci portent sur l'ensemble de ses activités en France et à l'international, s'inscrivent dans la
trajectoire deux degrés et contribuent aux Objectifs du Développement Durable fixés à l’ONU. Ils
visent à :
‐
Poursuivre les efforts pour diminuer l'empreinte carbone du Groupe,
‐
Promouvoir le modèle de l'économie circulaire permettant structurellement de réduire les
émissions de gaz à effet de serre (GES) et de protéger les ressources,
‐
Et s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l’eau
7 SUEZ accompagne ainsi ses clients- collectivités locales et industriels- en apportant :

des solutions d’atténuation du changement climatique qui permettent de limiter les
émissions de gaz à effet de serre grâce à la valorisation des déchets et des boues d’épuration
(efficacité énergétique, production d’énergie renouvelable, valorisation matière).

des solutions d’adaptation aux conséquences du changement climatique notamment sur la
ressource en eau qui se raréfie (maîtrise des consommations, développement de ressources
en eau alternatives comme le dessalement et le recyclage des eaux usées).
A horizon 2035, le stress hydrique, l’une des conséquences principales du dérèglement climatique,
touchera 40% de la population mondiale. Or, l’eau, synonyme de développement, renvoie également à
des enjeux de santé, d’alimentation et d’agriculture. SUEZ développe ainsi des solutions pour les
collectivités et industriels permettant de multiplier les usages de l’eau, avant rejet dans le milieu naturel.
Le Groupe s’est engagé en octobre 2015 à travers ses « Engagements Climat » à multiplier par 3 son
offre en eaux alternatives.
8 LE DEVELOPPEMENT DE RESSOURCES ALTERNATIVES POUR
PROTEGER LA RESSOURCE EN EAU
Pour satisfaire la croissance de la demande en eau et compte tenu de la rareté de la ressource, les
solutions comme le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, deux techniques
nécessitant un savoir-faire technologique spécifique, s’imposent largement parmi les options retenues
par les autorités et les industriels. SUEZ s’impose d’ores et déjà comme leader du domaine avec une
production de 800 millions de m3 d’eaux usées réutilisées chaque année.
LA MER A BOIRE OU LA SOLUTION DU DESSALEMENT
Si l’eau douce ne représente que 2,5% de l’eau présente à la surface de la planète terre, l’eau
de mer en constitue 97,5%. Le dessalement s’avère ainsi une alternative durable pour alimenter
en eau potable les populations de régions côtières, soit 40% de la population mondiale.
Pourtant, moins de 1% de la quantité d’eau potable produite dans le monde est issue du
dessalement.
Dans les pays du Golfe et du Moyen-Orient notamment, une ferme volonté politique en faveur du
dessalement est née face à la demande croissante en eau et en assainissement. On estime que la
capacité des pays du Golfe devra plus que doubler d’ici 2020 afin de répondre à la demande
croissante en eau de la région. Parmi eux, l’Arabie Saoudite est aujourd’hui le plus grand producteur
mondial d’eau dessalée et devrait investir 11 milliards de dollars dans des unités de dessalement
entre 2013 et 2020. La volonté des autorités de moderniser leurs infrastructures a permis à SUEZ, un
des leaders mondial du secteur, de remporter plusieurs contrats d’envergure dans le domaine du
dessalement à Mirfa et Masdar aux Emirats Arabes Unis par exemple. Le Groupe a également
construit et exploite des usines dans des pays tels que l’Espagne ou l’Australie, également soumis à
un fort stress hydrique.
SUEZ PARTICIPE AU PROJET PILOTE DE DESSALEMENT ECO -ENERGETIQUE
DE MASDAR (ABOU DHABI)
La société publique émiratie Masdar a signé en 2014 avec SUEZ un
contrat pour la construction d’une unité pilote de dessalement de haute
technologie et éco-énergétique à Abou Dhabi.
Ce contrat s’inscrit dans le cadre du Programme pilote de dessalement
lancé par Masdar afin de tester et développer des technologies de
dessalement d’eau de mer pouvant être alimentées par des énergies
renouvelables. L’objectif à terme est de mettre en œuvre ces technologies
dans des usines de dessalement aux Emirats Arabes Unis. Le contrat
englobe la conception, la réalisation, l’approvisionnement, la construction,
la mise en place, l’exploitation, la maintenance et l’évaluation d’une unité
pilote de dessalement sur une période de 18 mois. Cette installation offrira
une performance énergétique supérieure aux usines de dessalement les
plus sophistiquées et pourra être alimentée à 100 % par des sources
d’énergie renouvelable. La deuxième étape du Programme consistera à
mettre en œuvre cette technologie dans des usines de dessalement d’eau
éco-énergétiques alimentées par des énergies renouvelables.
En 2015, SUEZ, ENGIE, Abu Dhabi Future Energy Company et Masdar
Institute of Science and Technology ont signé un contrat de recherche
pour étudier la possibilité de dessaler de l’eau de mer par une unité
alimentée à 100 % par de l’énergie solaire, ce qui représenterait alors une
première mondiale.
9 LE PROJET MIRFA EN REPONSE A L’AUGMENTATION DE LA DEMANDE EN ELECTRICITE ET EN EAU DES ÉMIRATS ARABES UNIS
SUEZ a remporté en 2014 les contrats de conception, construction et exploitation de l’usine de dessalement d’eau de mer par osmose
inverse du projet de Mirfa, attribué à GDF SUEZ par l’autorité en charge de la gestion de l’eau et de l’électricité d’Abu Dhabi (ADWEA).
Ce projet, d’un montant global de 146 millions d’euros, comprend un contrat d’un montant de 117 millions d’euros portant sur la
conception et la construction de l’usine de dessalement. D’une capacité de 140 000 m3/j, elle sera équipée de la technologie de filtration
SeaDaf™ afin d’assurer le prétraitement des eaux turbides et riches en algues du Golfe arabo-persique et d’une double passe
d’osmose inverse pour le dessalement. Il sera suivi d’un second contrat d’exploitation et de maintenance de l’usine d’une durée de 7
ans, confié à SUEZ par Mirfa International Power & Water Company, pour un montant global de 29 millions d’euros. Situé à 160 km à
l’ouest d’Abu Dhabi, le projet de Mirfa dans lequel s’intègre l’usine de dessalement, fournira 240 000 m3/jour d’eau potable et 1600
Mégawatt d’électricité pour répondre à la demande croissante en eau potable et en électricité de la région. Le choix du dessalement par
osmose inverse apparaît comme une solution pérenne aux enjeux locaux de stress hydrique et de préservation des ressources.
En mai 2015, les autorités californiennes ont édicté les premières règles pour le dessalement de
l'eau de mer à l'échelle de l'Etat9. L'objectif de ces normes fixées à l'ensemble des projets de
désalinisation de l'eau du Pacifique est d'exploiter les ressources de l'océan tout en minimisant
l'impact sur la vie aquatique. Jusqu’alors il n'existait aucune norme standard au niveau de la
Californie.
LA REUTILISATION DES EAUX USEES: UNE SOLUTION ALTERNATIVE EN FAVEUR DE LA
PROTECTION DE LA RESSOURCE
Aujourd’hui, seulement 2 % des 165 milliards de m³ d’eau collectés et traités dans le monde
sont réutilisés. Or, la réutilisation des eaux usées est un moyen très efficace de limiter les
prélèvements dans les nappes et d’économiser la ressource.
La réglementation sur la valorisation des eaux usées fluctue d’un pays à l’autre. La loi française
autorise ainsi la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des cultures ou l’arrosage des espaces
verts. Toutefois, les eaux concernées doivent présenter de réelles garanties sanitaires. Les critères
retenus reposent principalement sur le type d’irrigation (aspersion, micro-irrigation…) et la qualité des
eaux utilisées. Dans les autres pays du monde, la réglementation s’appuie généralement sur les
recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
La réutilisation des eaux usées nécessite un savoir-faire technologique particulier. Les procédés
choisis combinent des traitements classiques (boues activées, filtration, capacités auto épuratives des
écosystèmes aquatiques) avec des traitements plus avancés (microfiltration ou ultrafiltration en
fonction des usages). Pour augmenter la qualité de l'eau traitée suivant les besoins, SUEZ utilise le
couplage d'un traitement membranaire par ultrafiltration pour la séparation des substances contenues
dans l’eau à l'osmose inverse pour retenir les sels dissous dans l'eau. Ces opérations sont
généralement suivies d’une désinfection par rayons ultraviolets ou par ozonation. L'effluent épuré ainsi
obtenu peut ensuite être réutilisé à des fins agricoles ou industrielles.
9 California approves first statewide seawater desalination rules http://www.reuters.com/article/2015/05/07/us‐usa‐
drought‐desalination‐idUSKBN0NR21J20150507 10 LA STATION D’EPURATION (STEP) D’AS SAMRA, LA PLUS GRANDE USINE DE TRAITEMENT DES EAUX USEES DE JORDANIE
La station d’As Samra est un élément clef de la stratégie mise en
œuvre par les autorités jordaniennes pour préserver la ressource en
eau. En effet, elle produit plus de 70% de l’ensemble de l’eau traitée
en Jordanie, est auto-suffisante à 80% en énergie et fournit 10% des
ressources en eau du pays utilisées pour l’agriculture.
SUEZ a inauguré en octobre 2015 l’extension de la station de
traitement des eaux usées d’As Samra. Cette inauguration s’inscrit
dans le cadre du contrat de partenariat public-privé de 25 ans confié,
en 2012, par le ministère jordanien de l’Eau et de l’Irrigation au
consortium Samra Project Company composé de SUEZ et son
partenaire Morganti pour l’agrandissement de l’usine de traitement
des eaux usées d’As Samra. Le montant du contrat s’élève à 270
millions de dollars américains dont 93 millions sont issus d’une
subvention du programme américain Millennium Challenges
Corporation (MCC). Ce contrat fait suite à un premier contrat attribué
en 2002 par le ministère de l’Eau et de l’Irrigation à Samra Project
Company pour la conception, le financement, la construction et
l’exploitation de la station de traitement des eaux usées d’As Samra.
Il s’agit du premier contrat BOT (Build, Operate, Transfer) signé en
Jordanie. L’extension a permis d’accroître la capacité de l’usine de
267 000 à 365 000 m3 par jour afin de répondre aux besoins d’une
population estimée de 3,5 millions d’habitants, soit près de 35% de la
population du pays. Le projet a également contribué au
développement de la vie économique locale en créant des emplois et
en fournissant l’eau nécessaire à l’irrigation des cultures.
Aux Etats-Unis, le recyclage des eaux usées pour l’usage agricole est une pratique très répandue.
Des mesures législatives, et plus de trente ans d'expérience, font des Etats-Unis un pays phare au
plan mondial dans le domaine de la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles. L’usine de West
Basin en Californie exploitée par SUEZ, dont la capacité finale est de 220 000 m3 par jour, a
développé le plus vaste programme de réutilisation basé sur des technologies de pointe et des
usages diversifiés. Elle est la seule au monde capable de produire cinq qualités d’eaux différentes
pour plus de 300 clients.
11 ZOOM SUR WEST BASIN: LE « RE-USE » OU COMMENT DONNER UNE SECONDE
VIE A L’EAU
Soumis à des périodes de sécheresse accrues en Californie du Sud, le West Basin Municipal
Water District s’est associé à SUEZ pour l’exploitation et la maintenance de la plus importante
installation de recyclage des eaux des Etats-Unis. SUEZ recycle « sur mesure » les eaux usées
pour ses clients municipaux, agriculteurs et industriels de la région de Los Angeles, en
concevant différents types d’eau adaptés à chaque type d’usage, et contribue à protéger les
réserves d’eau locales. L’installation permet également de réduire les rejets d’eaux usées
traitées dans la baie de Santa Monica.
LA SECHERESSE : UNE CONTRAINTE A MAITRISER
Résolu à ne plus voir le bien-être de la région dépendre des aléas naturels le West Basin Municipal
Water District lance à la fin du XXe siècle, un vaste et ambitieux programme visant à réduire sa
dépendance en eau potable importée. Pour y parvenir, il se donne pour objectif de préserver les
ressources hydriques de la région tout en contribuant à une gestion respectueuse de l’environnement.
C’est dans la commune d’El Segundo, à Los Angeles, le long de la célèbre baie de Santa Monica, que
SUEZ s’est vu confier dès 1995 l’exploitation et la maintenance de l’usine de recyclage des eaux
Edward C.Little, ainsi que de quatre usines périphériques. Confiance qui a été récemment renouvelée
en 2014.
« Le recyclage est un élément clé de notre programme Water Reliability 2020, ayant pour objectif
d’apporter à la zone côtière de Los Angeles des ressources en eau contrôlées localement, durables et
fiables. Nous apprécions les capacités d'exploitation de SUEZ, menées en étroite collaboration avec
nos équipes », déclare Carol W. Kwan, Vice-Président du Conseil d’administration du West Basin,
avant de poursuivre : « L’eau est notre ressource la plus précieuse. Notre partenariat avec SUEZ nous
a permis de continuer à élargir notre programme de recyclage et de fournir une eau de qualité à nos
usagers. »
A WEST BASIN, CINQ QUALITES DIFFERENTES D’EAU RECYCLEE POUR DES USAGES DIVERSIFIES
L’installation Edward C. Little réutilise les eaux usées traitées pour des usages non-domestiques et
est la seule au monde capable de produire cinq qualités d’eaux différentes pour plus de 300
clients. Elle garantit notamment le bon fonctionnement industriel des raffineries Exxon-Mobil,
Chevron et Tesoro, consommatrices d’eau.
12 Au total, cette installation assure la production quotidienne de 220 000 m3 d’eau recyclée pour les
industries voisines : eau de process, eau de lavage, eau déminéralisée pour la production de vapeur,
eau destinée aux circuits de refroidissement.
Par ailleurs, au travers d’une installation de traitement par microfiltration et osmose inverse, elle
permet de protéger et reconstituer les réserves d’eau locales en produisant et réinjectant dans la
nappe environ 60 millions de litres par jour d’eau recyclée de très grande qualité.
Antoine Vuillermet, Directeur d’exploitation de SUEZ insiste sur les bénéfices de ce dispositif unique
d’économie circulaire, à savoir : « Recycler les eaux usées traitées à des fins multiples, soit 5 qualités
d’eau produites pour des usages industriels, tout en réinjectant de l’eau dans les aquifères permettant
la préservation de la ressource et la limitation de l’impact environnemental. »
UN PARTENARIAT GAGNANT POUR
DES OBJECTIFS AMBITIEUX
Ce partenariat public-privé est en parfaite adéquation avec les engagements de West Basin et leur
programme « Water Reliability 2020 » qui vise à réduire de 33% d’ici 2020, le taux de dépendance
de la zone côtière de Los Angeles. Grâce aux efforts conjugués des deux parties, les importations
d’eau potable ont déjà été réduites de 80% à 60% de la demande totale. Un succès remarquable dans
cette région aride qui a de surcroît connu une forte croissance démographique.
SUEZ contribue à relever l’un des défis majeurs du XXIe siècle : trouver des solutions permettant de
limiter l’impact des effets du changement climatique. Edward C. Little est ainsi devenue le symbole
emblématique d’une politique d’économie de la ressource en eau qui ouvre de nouvelles voies au
développement durable et à la croissance harmonieuse.
« Grâce à des solutions techniques variées et des partenariats stratégiques, le Re-Use est une
véritable opportunité face aux enjeux de préservation de la ressource et aux situations de stress
hydrique rencontrés dans le monde entier. SUEZ a d'ores et déjà proposé à ses clients et mis en
œuvre des solutions de ce type : au Qatar, pour le traitement et le recyclage des eaux usées de Doha
West, en Chine à Chengdu, pour le traitement et le recyclage des eaux usées du plus grand acteur
pétrolier chinois, au Mexique à San Luis Potosi pour les agriculteurs et industriels de la région. Le ReUse est en cela une solution d'avenir offrant d'importantes marges de progression », commente MarieAnge Debon, Directrice Générale Adjointe Groupe en charge de la Division International de SUEZ.
13 SUEZ
PARTENAIRE DES AUTORITES LOCALES ET INDUSTRIELS AMERICAINS
DANS LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES
SUEZ présent
en Amérique
du Nord depuis
1869
Présent dans
50 Etats
& au Canada
Infrastructures vieillissantes, raréfaction de la ressource, augmentation des besoins en eau,
les Etats-Unis font face à de nombreux défis dans leur gestion de la ressource. La prise de
conscience de ces enjeux et les nombreux investissements envisagés poussent les
municipalités américaines à chercher des solutions innovantes, leurs permettant de réduire
leurs coûts de traitement. SUEZ en Amérique du Nord accompagne ses clients en leur
proposant des services sur mesure afin d’assurer une gestion durable du grand cycle de l’eau.
SUEZ AUX ETATS-UNIS, UN DES LEADERS DES SERVICES D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT
SUEZ en Amérique du Nord est l’un des principaux acteurs dans le secteur des services à
l’environnement aux Etats-Unis. Le Groupe fournit des services d’eau et de traitement des eaux usées
à quelques 7.5 millions de personnes dans le pays. Le Groupe possède 16 entreprises de services
publics dans l’eau, mais exploite également 84 services municipaux et industriels dans l’eau et le
14 traitement des eaux usées par le biais de partenariats publics-privés innovants et de contrats de
services. En 2014, les activités de SUEZ en Amérique du Nord ont contribué au chiffre d’affaires
consolidé du Groupe à hauteur de 564 millions d’euros, 66 % provenant des activités régulées et
34 % des contrats de services.
SUEZ en Amérique du Nord est également le premier fournisseur de services pour les réservoirs
d'eau aux États-Unis. Le Groupe propose des services de maintenance, de nettoyage pour des
milliers de réservoirs.
DES PARTENARIATS PUBLIC-PRIVE
INNOVANTS POUR REPONDRE AUX DEFIS D’UNE INFRASTRUCTURE
VIEILLISSANTE
L’état des infrastructures du secteur de l’eau aux Etats-Unis est sans précédent, vieillissant et vétuste,
les autorités fédérales et locales devront investir plus de 600 milliards de dollars d’ici 20 ans pour
rénover les systèmes de traitement d’eau et d’assainissement du pays. La prise de conscience de ces
enjeux a poussé les municipalités à chercher des solutions innovantes leurs permettant de réduire
leurs coûts de traitement, tout en garantissant un niveau de services des plus performants.
S’appuyant sur un nouveau modèle de contrat destiné à répondre aux besoins d’investissement des
infrastructures du secteur, SUEZ et la société d’investissement KKR ont conclu en 2012 un partenariat
pour l’exploitation des systèmes d’eau et d’assainissement de la ville de Bayonne, située dans l’Etat
du New Jersey.
Ce nouveau type de partenariat baptisé « SOLUTION » permet aux municipalités d’améliorer leurs
infrastructures tout en réduisant leur dette. La « Solution » de SUEZ vise une modernisation et une
exploitation plus efficace des systèmes de traitement de l’eau. Elle entend aider les villes à
répondre à des normes toujours plus rigoureuses en termes d’environnement et de qualité de l’eau et
à attirer des partenaires du secteur privé, porteurs de nouveaux capitaux sur le long terme.
Apportés par des investisseurs institutionnels, ces nouveaux capitaux serviront à moderniser les
systèmes de traitement de l’eau. Ils contribueront également à alléger les pressions qui pèsent sur le
bilan des municipalités, en libérant les communes qui pourront investir dans d’autres services publics.
Dans le cadre de cette approche contractuelle, les villes conservent la propriété sur les systèmes de
traitement de l’eau ou d’assainissement, ainsi que sur les tarifs facturés aux usagers.
SUEZ a été distingué par le Président Bill Clinton lors du forum annuel de la Clinton Global Initiative
(CGI) qui s’est tenu le 25 septembre 2013. Le Président Clinton a en effet souligné l’approche inédite
proposée par SUEZ qui offre aux villes américaines une nouvelle solution à long terme pour répondre
à l’enjeu que posent leurs besoins actuels et futurs en eau.
D’ici 2018, les équipes SUEZ aux Etats-Unis prévoient, par ailleurs, d’investir environ 1 milliard de
dollars dans leurs propres actifs pour rénover l'infrastructure existante et améliorer ainsi le service et
la qualité de l’eau. Cette initiative unique sur le territoire permet ainsi aux autorités de faire évoluer les
infrastructures, tout en allégeant leur dette et en restaurant leur capacité financière.
15 ZOOM SUR BAYONNE
En 2012, SUEZ signe avec la ville de Bayonne un contrat historique de partenariat
visant à répondre au problème de la gestion de l’eau et de l’assainissement.
Réunis au sein d’une joint‐venture SUEZ et son partenaire KKR interviennent en concessionnaire auprès de la Bayonne Municipal Utilities Authority (BMUA), l’organisme public qui gère le réseau d’eau de la ville. Ce partenariat permet de proposer une solution qui combine le savoir‐faire opérationnel et les innovations de SUEZ à la capacité d’investissement sur le long terme de KKR. Un
investissement conséquent de 257 millions de dollars est réalisé. 150 millions sont
destinés à alléger la dette de la ville et 107 millions seront investis durant toute la
durée de vie du contrat afin de gérer, réparer et rénover les réseaux. Son chiffre
d’affaires cumulé pour les 40 années du contrat atteindra 195 millions d’euros (260
millions de dollars).
ZOOM SUR NASSAU
En 2015, SUEZ a signé un contrat d’exploitation de 20 ans pour la
gestion de l’intégralité du système d’assainissement du comté de
Nassau, Long Island, dans l’Etat de New York, représentant une
population d’1,1 million d’habitants. Ce contrat, représentant un montant
annuel de 57 millions de dollars (soit un montant cumulé de près de
1,2md$ ou 905m€), est le plus important contrat d’O&M aux États-Unis. En confiant la gestion et l’exploitation des eaux usées à SUEZ, la
collectivité pourra économiser 230 millions de dollars grâce à
l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, et en particulier du fait d’une
diminution de la consommation d’énergie et de produits chimiques, d’une
réduction des boues produites et d’une amélioration de la productivité
des installations. En effet, l’expertise dans la gestion de l’eau et les technologies
innovantes apportées par le Groupe permettront non seulement
d’améliorer le fonctionnement et l’efficacité du système du Comté, mais
aussi de réduire considérablement l’impact environnemental grâce au
rejet des effluents traités dans le respect des normes les plus exigeantes
du Département de protection de l’environnement de l’état de New York. SUEZ affichera les données opérationnelles et diffusera sur son site
Internet des vidéos librement accessibles montrant les installations et
conduites d’évacuation en temps réel, ce qui constitue une première
dans ce secteur aux Etats-Unis. ZOOM SUR MIDDLETOWN
De la même manière, fort de son succès avec la ville de Bayonne, SUEZ et le
fonds d’investissement KKR ont conclu en 2014 un partenariat Public-Privé
« SOLUTION » avec la municipalité de Middletown (Pennsylvanie) pour assurer
la gestion et l’exploitation de son système d’eau et d’assainissement à compter
du 1er janvier 2015 pour une durée de 50 ans.
Dans le cadre de cet accord d’une valeur de plus de 205 millions d’euros (soit
285 m$), les équipes de SUEZ exploitent et entretiennent six sources d’eau
souterraines, près de 60 km de conduites d’eau, une station de traitement des
eaux usées et plus de 40 km de réseaux d’assainissement, et apportent des
mises à niveau de l’équipement. L’accent est particulièrement mis sur la
performance environnementale, la santé et la sécurité, ainsi que16 l’amélioration
des services apportés aux 9 400 habitants, dont le nombre sera amené à croître
tout au long de la durée du contrat.
SUEZ, UN FOURNISSEUR UNIQUE DE TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT DE L’EAU AUX ETATS-UNIS
Grâce à son expertise mondiale, SUEZ est l'un des leaders dans la conception, la fourniture et la mise
en service de technologies de traitement de l'eau en Amérique du Nord. Le Groupe répond aux
besoins spécifiques des industriels et des municipalités grâce à un large panel de solutions
technologiques et de services innovants, qui combinent performance économique et
environnementale. Le Groupe fournit des équipements et des solutions entièrement intégrés sur plus
de 10 000 sites, ainsi qu’un catalogue complet de services (audits d'usine, réhabilitation
d'équipements etc). SUEZ est ainsi l'un des seuls acteurs du marché nord-américain capable de
proposer des solutions intégrées de traitement en tant que fournisseur unique.
ZOOM SUR SASOL
En 2014, le géant pétrochimique Sasol a choisi SUEZ pour la
conception, la mise en service et la fourniture des équipements de
traitement des eaux usées et brutes de l’extension de son complexe
de craqueur d’éthane et d’unités pétrochimiques dérivées, situés près
de Lake Charles en Louisiane. La mise en service de cette extension
est prévue pour 2018, en conformité avec les nouvelles normes
environnementales, particulièrement strictes.
Fort de sa longue expérience dans la gestion complète des eaux de
procédés industriels dans le monde entier, et à sa capacité à
s'associer à un réseau mondial d'experts, SUEZ était un partenaire de
choix pour ce projet.
SUEZ ACTEUR DE LA VALORISATION DES DECHETS
SUEZ est également présent au Canada dans les métiers du Recyclage et de la Valorisation. SUEZ
assure l'exploitation de deux importants contrats de gestion des déchets dans la province: the
Edmonton Composting Facility et Swan Hills Treatment Centre. L’installation dédiée au compost est
l’un des sites les plus importants au monde. Le contrat d’Edmonton a été renouvelé pour une durée
de cinq ans et un nouveau contrat a été gagné avec la collectivité début 2014 pour l’exploitation du
site de valorisation des matériaux. Le Centre de traitement de Swan Hills, quant à lui, est un
établissement unique en son genre au Canada, jouant un rôle crucial dans l'élimination adéquate des
déchets dangereux, tels que les PCB et les dioxines.
ZOOM SUR EDMONTON
SUEZ a remporté en 2014 l’exploitation de deux centres de gestion de
déchets d’Edmonton dans la province de l’Alberta au Canada. Le
contrat est d’un montant de 75 millions de dollars (54 millions d’euros)
sur cinq ans.
Le centre de compostage d'Edmonton exploité et entretenu par SUEZ
est le plus grand et le plus sophistiqué du pays, permettant de
transformer à la fois les déchets organiques solides et les matériaux
biosolides en vue de différentes utilisations, dont les engrais agricoles.
Les déchets organiques sont transformés selon leur nature en
compost ou en éthanol. Le centre dédié à la démolition permet quant à
lui de recycler des matériaux de constructions comme le bois, les
cloisons sèches, les bardeaux d’asphalte, le béton et les métaux. Avec
ce dispositif, la cité de l’Ouest canadien peut valoriser environ 60%
ménagers et donc limiter les volumes destinés aux
des déchets
centres d’enfouissement.
17 CARTE D’IDENTITE : SUEZ S’ENGAGE DANS LA
REVOLUTION DE LA RESSOURCE
Avec une histoire de plus de 150 ans et une présence dans plus de 70 pays, SUEZ et ses 80 990
collaborateurs s’engagent à répondre aux enjeux d’un monde qui change. En 2050, nous serons près
de 9,6 milliards d’habitants, dont les deux tiers vivront dans les villes.
Parallèlement à l’évolution démographique, le dérèglement climatique inquiète puisqu’il est à l’origine
de catastrophes à l’image de fortes inondations ou de situations de stress hydrique, voire de
sècheresse à travers le monde. Cela pose la question d’un développement durable pour tous et d’un
nouveau modèle « climato-responsable » moins consommateur de ressources naturelles puisqu’elles
se font de plus en plus rares et que l’influence de l’homme sur le climat est évidente. SUEZ agit en
développant des solutions intégrées pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à
ses conséquences.
En réponse à ces défis, le Groupe construit des solutions innovantes et sur-mesure, adaptées aux
contraintes de chaque client (collectivités, industriels) et de chaque pays.
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