Le changement incarné - La Mouche du Coach

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D’où je viens?
Ça va mieux en le disant…
0 « Exister selon la distinction du corps et de l’âme, c’est
ne pas être pleinement le vivant qu’on est »
(R.Barbaras)
0 « Ils sont voués aux ténèbres ceux qui adorent le
corps, et, à de plus grandes ténèbres encore ceux qui
n’adorent que l’esprit » (Upanishad)
0 « Danser, c’est faire réaliser ce qu’est un être humain,
c’est réfléchir sur ce qu’est un être humain, c’est sentir
ce qu’est un être humain » (Tanaka Min)
Habiter, incarner, changer
0 Habiter:
0 ce n’est rien d’autre que la manière d’être au monde de
l’homme. L’homme est son monde
0 Changer:
0 C’est faire un saut d’un monde à un autre (« crise,
rupture et dépassement »).
0 In carnation:
0 « Le corps propre, c’est celui que nous éprouvons
malgré nous » (E.Levinas)
0 Corps vécu, corps ressenti, corps reconnu (G. Pankow)
L’Homme « ontologique » de Heidegger
0 « l’Homme est cet étant pour lequel il en va de son être »
0 L’homme « ouvre » un Monde (qui est, entre autre,
réseau de signification: il est son monde
0 L’homme est « corporant » voir in-corporant : son
rapport au monde, « mon » monde est un rapport de
compréhension (prendre avec) qui implique le corps
L’existant est son monde et celui-ci est le
résultat d’un se mouvoir et d’un sentir
Sentir
Se mouvoir
Eprouver
- L’activité sensorielle est
inséparable du mouvement
- Le vivant « EST » son rapport
au milieu (K.Goldstein)
- La totalité qu’ils forment est
toujours en devenir
- La sentir est un mode de
communication avec le
monde
- Il n’y a pas épreuve de l’Autre
qui ne soit épreuve de Soi
L’homme « pathique » d’Henri Maldiney

L’homme est fondamentalement “ouverture”


Transpossible : tout homme doit pouvoir penser et faire face à la
pluralité des possibles…et surtout à ceux que l’on attends pas
Transpassible : c'est-à-dire la faculté d’être passible de ce que je ne peux
pas prévoir
« tai ken » : mise à l’épreuve
du corps
Savoir
Sentir
Savoir
Percept
Incarnation
Dialogue
Tonique
Savoir
Faire
Affect
Acte
L’Anthropologie du geste de Marcel Jousse:
Au commencement était le geste
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Tout est énergie: l’homme est condensat particulier d’énergie
Tout est en interaction
En particulier l’homme (avec le cosmos, avec les autres…)
Il réagit aux actions, par le mime: appréhension de la chose à travers
ces schèmes moteur (les gestes) qui la rejouent: « à notre insu, tout
ce que nous voyons se projette instantanément dans la
musculature » constituant un jeu
La mémoire est l’inscription de ces schèmes moteurs la plupart du
temps inconscient: la mémoire est mémoire des gestes
La « connaissance » est l’incorporation de nouveaux objets et la prise
de conscience: connaitre c’est installer les gestes de l’objet en soi »
« le geste c’est l’énergie vivante qui propulse cet ensemble GLOBAL
qu’est l’homme »
« nous ne sommes qu’un complexus de gestes inconscients »
L’Anthropologie du geste de Marcel Jousse: Le
« rythmo mimique », c’est….
0 « Une aptitude spécifiquement humaine, à devenir
rythmiquement chaque objet du réel par tous les gestes de
son corps, en restant soi même, et à rejouer
propositionnellement cet objet avec l’objet, cet objet avec
un autre objet, cet objet sans l’objet » (Y.Beauperin)
0 c’est le rythme de la chose qui est mimée
0 Le rythmo mimisme n’est pas imitation: c’est son caractère
d’incoercibilité et d’inconscience qui fait la différence
(créativité versus algébrose des soi disant grammaires du
non verbal)
0 Le geste des choses ne s’imite pas: il se fait de lui même
De l’Anthropologie à la clinique
0 Clinique de l’archaïque:
0 Françoise Dolto: les images du corps
0 Les Thérapies Analytiques et corporelles (TAC)
0 Dominique Byramjee (énergétique, corporelle, non
verbale, groupale…)
Les images du corps de Dolto s’étayent sur le
rythmo mimisme de Jousse
0 Mémoire inconsciente du vécu
relationnel précoce
Image érogène
0 L’image base
0 Assure la cohésion narcissique (solidité
de l’ensemble)
0 L’image fonctionnelle
0 Schèmes d’action des satisfactions
pulsionnelles
0 L’image érogène
0 Topologie des expériences de
plaisir/déplaisir
0 Une force de cohésion: le « conatus », le
désir de persévérer dans son être
« posée » sur le schéma corporel (fixe)
Adapté d ’après Claude Schauder
Bibliographie sommaire
0 Barbaras, « la perception, essai sur le sensible », 2009, Vrin
0 Doganis Basile, « les pensées du corps, la philosophie à l’épreuve des arts
gestuels japonais », 2012, Les belles Lettres
0 Dolto Françoise, « l’image inconsciente du corps », 1992, Seuil
0 Heidegger, « Etre et temps », Traduction Martineau, non publié
0 Maldiney, « Penser l’homme et sa folie », 3éme édition 2011, Jérôme Millon
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