
I. Contexte général
Le Togo est un pays d’Afrique de l'Ouest ayant des frontières communes avec le Bénin à
l’est, le Burkina Faso au nord, et le Ghana à l’ouest. Sa façade sud est ouverte sur le golfe
du Bénin. La population est estimée en 2006 à environ 5,4 millions d’habitants pour une
densité de 95 hab/km².
Le Togo est l’un des plus petits États africains avec 56 785 km², s’étirant sur 550 km du
nord au sud avec une largeur n’excédant pas 130 km. Cette faible superficie n’empêche
pas le Togo d’être reconnu pour la grande diversité de ses paysages (une côte de sable fin
bordée de cocotiers au sud, des collines, des vallées verdoyantes et des petites montagnes
dans le centre du pays, des plaines arides et de grandes savanes plantées de baobabs au
nord).
En 2005, son taux de croissance démographique est de 2,17%, le taux de mortalité
infantile s’élevant à 66,6/1000. L’espérance de vie est de 52,6 ans. En 2000, la population
urbaine est estimée à 34% et il est passé à 35% en 2003.
Au Togo, le français est langue officielle. L’Ewe, le kabiyè et le mina sont les langues
nationales les plus utilisées par la population.
Les différentes religions du pays sont l'animisme pratiqué par 50% de la population, le
catholicisme (26%), l'islam (15%) et le protestantisme (9%).
L’économie du Togo repose essentiellement sur la culture vivrière qui représente 65%
des travailleurs. Le reste de la main-d’œuvre (35%) vit de la culture du cacao, du café, du
coton mais surtout des mines de phosphates qui sont vitales au pays. Le Togo est
d’ailleurs le cinquième producteur mondial de phosphates.
L’agriculture à la fin des
années 90, a représenté 35 % du PIB et employait 75 % de la population active, surtout
des petits producteurs appliquant des méthodes traditionnelles. Le secteur agricole
constitue également une source appréciable de rentrée des devises. Les principales
cultures d’exportation sont le coton, le café, le cacao. Le secteur secondaire dont la
contribution est estimée à 23% du PIB est dominé par la production des phosphates. Il
comprend aussi un secteur manufacturier petit mais dynamique, composé de micro,
petites et moyennes entreprises. Le secteur tertiaire englobe essentiellement les activités
de commerce et de transit et contribue à concurrence de 42 % au PIB.
À l’instar de nombreux pays africains (Sénégal, Île Maurice, Namibie), le Togo s’est doté
d’une zone franche dès la fin des années 80. Ainsi, dans cette zone sont implantés des
sociétés pharmaceutiques, des fabricants d’huiles végétales, des assembleurs
informatiques, des distributeurs de produits cosmétiques, des prothésistes dentaires ou
des entreprises de transport routier.
Le Togo fait partie de la Communauté Economique des États de l'Afrique de l'Ouest
(CEDEAO, regroupant 16 pays) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
(UEMOA, regroupant 8 pays francophones ayant en commun l’usage du franc CFA).