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importantes que les secondes la balance est positive.
Balance des paiements Solde des transactions monétaires (échanges de marchandises, services, capitaux).
BALLADUR Edouard (né en 1929)
Entré au cabinet de G. Pompidou en 1964, il est élu député en 1964. Il devient ministre
de l'Économie et des Finances en 1986 dans le gouvernement Chirac (première
cohabitation). En 1988, F. Mitterrand le nomme Premier ministre, c'est la deuxième
cohabitation.
Ballottage A l'issue d'un premier tour de scrutin, situation politique dans laquelle aucun des
candidats n'a obtenu la majorité absolue des voix (la moitié des voix plus une). Au
deuxième tour le vainqueur est élu à la majorité relative (le plus de voix).
BAM Baïkal-Amour-Magistral, voie de chemin de fer construite à la fin de la période
soviétique qui, en Extrême-Orient, double le Transsibérien plus au Nord.
Banque centrale Banque chargée d'émettre la monnaie de son pays.
Banque mondiale Institution des Nations unies, créée en 1944 lors de la conférence de Bretton Woods, qui
contribue par ses financements au développement des pays membres.
BARBIE, Klaus (1913-1991)
Recherché depuis 1945, le capitaine SS, Klaus Barbie, fut responsable du Sipo-SD
(service de contre-espionnage de la SS dont dépend la Gestapo) et orchestra la lutte
contre les résistants et les Juifs dans la région de Lyon entre 1942 à 1944. Ainsi, il fit
arrêter et torturer Jean Moulin, le chef de la Résistance. Il ordonna la rafle de 44 enfants
juifs réfugiés dans une maison à Izieu, à 80 km de Lyon. Tous furent déportés et
exterminés dans le camp d'Auschwitz. Protégé par les services secrets américains, il vit
en Bolivie où Beate Klarsfeld le repère en 1971. En 1972, les autorités françaises
demandent son extradition qui ne survient qu'en 1983. Il est inculpé de crimes contre
l'humanité. Le procès s'ouvre en 1987 à Lyon. Moyennant une extension de la définition
des « crimes contre l'humanité », Barbie doit répondre de ses actes contre les Juifs mais
aussi contre la résistance. Condamné à la réclusion à perpétuité, Klaus Barbie meurt en
prison en 1991.
Barrières tarifaires et non-tarifaires Droits de douane, mesures et réglementations destinés à faire obstacle aux importations
et à protéger les entreprises nationales.
BCE Banque Centrale Européenne, en charge de la gestion de l'euro, 170
Beatnik De l'américain beat• (« battement ») nom donné aux jeunes qui aiment la musique
rythmée et qui manifestent, par leur comportement et leurs vêtements une volonté de
rupture avec la société.
BEN LADEN, Oussama (né en 1957)
Né à Riyad (Arabie Saoudite), il est le dix-septième des cinquante-quatre enfants d'un
richissime entrepreneur de travaux publics. Après avoir obtenu un diplôme de
management international, il part pour l'Afghanistan en 1980 avec la ferme intention de
participer à la guerre contre les Soviétiques. Dix ans plus tard, il revient en Arabie
Saoudite pour y faire fructifier ses affaires, et place sa fortune dans une soixantaine
d'entreprises, y compris en Europe et en Amérique. La guerre du Golfe en 1991 fait de
lui l'adversaire fanatique des États-Unis et de l'Occident. Réfugié d'abord au Soudan, il
revient en Afghanistan en 1996 et organise dès lors guérillas et attentats contre
l'Amérique et ses partisans. Il revendique la responsabilité des attentats du 11 septembre
2001 et soutient les Talibans. Sans doute caché dans les zones tribales du Pakistan, il
lance régulièrement des appels au djihad contre « les Juifs et les Croisés », c'est-à-dire
contre l'Occident.
BENOIT XVI, Joseph RATZINGER (né en
1927)
Né le 16 avril 1927 dans un village de Bavière, fils d'un gendarme, Joseph Aloïs
Ratzinger entre au séminaire en 1939. En 1944, malgré les pressions qui s'exercent sur
lui, il refuse d'entrer dans la Waffen SS. Il se passionne pour la théologie ; il est ordonné
prêtre en 1951. En 1959, il devient professeur de théologie à Ratisbonne. Il est nommé
en 1969 par Paul VI à la Commission pontificale de théologie puis, en 1977 archevêque
de Munich et cardinal. Jean-Paul II le nomme en 1981, préfet de la Congrégation pour la
doctrine de la foi, fonction qui fait de lui le gardien du dogme catholique. Il se sent
proche de Jean-Paul II, pape d'origine polonaise qui a, comme lui, subi l'expérience du
totalitarisme nazi. Cet intellectuel (il est docteur honoris causa de sept universités dans
le monde), grand théologien, avoue son effroi devant le relativisme à la fois religieux et
moral, « qui ne retient comme ultime critère que son propre ego et ses désirs ». Au
conclave qui suit la mort de Jean-Paul II, il est élu pape, le 19 avril 2005. Sa priorité
affirmée le lendemain de son élection est « d'être en continuité fidèle avec la tradition
bimillénaire de l'Église ». Il appelle à un réveil du spirituel. En dénonçant la
relativisation des religions – pour lui, toutes les religions ne se valent pas – il affirme, en
théologien, son rôle de pape de l'Église catholique. Son premier grand voyage le mène,
en août 2005, aux Journées mondiales de la jeunesse, à Cologne où il reçoit un accueil
triomphal. Il défend, notamment lors de son voyage en Espagne, les valeurs du mariage
« indissoluble entre un homme et une femme » et de la famille. À Éphèse, en novembre
2006, il rencontre le patriarche de Constantinople, manifestant ainsi son souci de
rapprochement des catholiques et des orthodoxes.
BERD Banque européenne pour la reconstruction et le développement des anciennes
« démocraties populaires ».