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Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
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Sommaire
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Introduction
Remerciements
- Collectivités territoriales
- Communes
- Communication sociale
- Communication politique
2) Mon projet
- Bilan-diagnostic
- Stratégie de communication
- Moyens
Diagramme de Gantt
Bilan de stage
Bibliographie et sitographie
Annexes
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
1) La communication d’une ville
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Introduction
Mes premiers pas dans le secteur de la communication
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Pour clore ma première année de BTS communication, je souhaitais effectuer mon stage
dans le service de communication d’une collectivité afin de découvrir plus en détails l’une des
nombreuses facettes des métiers de la communication. Je tenais aussi à m’intégrer à une petite
équipe pour avoir l’opportunité de travailler d’une manière autonome sans avoir les nombreuses
contraintes de rentabilité que peuvent avoir les agences de communication.
Le service de communication de la mairie de Givors qui m’a accueillie aborde la communication dans sa globalité puisqu’il s’occupe de la communication visuelle, écrite, audiovisuelle, web,
événementielle, … Cette particularité me semble primordiale étant donné que je commence ma
formation et que je ne suis pas encore spécialisée dans un domaine. Cela m’a également permit
de remplir des missions assez diversifiées.
Je vais commencer par expliciter les notions élémentaires à la compréhension de l’activité
du service de communication de la mairie de Givors : la communication publique qui est le type
de communication que la mairie utilise, ainsi que la communication politique qu’une collectivité
emploie parfois, les collectivités territoriales et les communes ainsi que leurs rôles et leur communication puisque Givors est une commune mais également une collectivité territoriale.
Ensuite je présenterai de façon détaillée le projet principal sur lequel j’ai travaillé tout au long
de mon stage. J’ai choisi de faire de la communication intramuros d’une commune ce projet, de
dégagé un problème lié à cette communication et d’exposer tous les moyens mis en œuvre pour
y répondre, en distinguant ceux qui ont fait l’objet de mes missions, et ceux que j’ai pu observer
tout au long de ces 6 semaines. Je développerai en particulier une des missions, Les Nuits Mozaïques, car il s’agit du projet sur lequel j’ai le plus travaillé.
J’élaborerai le bilan de cette expérience professionnelle en fin de dossier, dans une partie dédiée à cette réflexion.
J’espère que le lecteur de ce rapport prendra autant de plaisir à lire ces pages que j’en ai eu à
les vivre.
Remerciements
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Tout d’abord, je tiens à remercier mon maître de stage Mohamed BENMESSAOUD pour
m’avoir fait confiance dans l’élaboration des documents et m’avoir donné de précieux conseils
concernant le métier de communicant.
Je tiens aussi à remercier tout le personnel du service communication : Sévim SONMEZ, Stéphanie PECH, Fatih CANLI, Sylvie PERRIER et Jacques Del PINO pour leur accueil chaleureux qui
a facilité mon insertion, leur disponibilité et toutes leurs explications concernant leurs compétences professionnelles respectives. Ils m’ont permis de découvrir les différents métiers de la
communication.
Et plus globalement je remercie tout le personnel de la mairie de Givors qui n’a jamais été
réti-cent à m’accorder un peu de son temps, comme Aïssa BENMESSAOUD qui m’a permis de
l’interviewer.
Je remercie également Lucie REVOUX, autre stagiaire en communication qui effectuait également son stage de fin d’année de DUT pour une période d’un mois, avec qui j’ai pu échanger des
connaissances et qui m’a fait profiter de son agréable compagnie.
Enfin, je tiens à remercier les professeurs qui vont prendre le temps de lire et d’apprécier ce
rapport de stage que j’ai élaboré avec soin à leur attention.
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Je souhaite également remercier Martial PASSI, maire de Givors et conseiller général du Rhône,
pour m’avoir acceptée en tant que stagiaire au sein de sa municipalité, ce qui m’a permis de vivre
cette expérience très enrichissante d’un point de vue professionnel.
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La communication
d’une ville
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Afin d’être en mesure de comprendre correctement l’activité de la mairie de Givors et ses
finalités, il s’avère nécessaire d’aborder quelques notions qui la définissent ainsi que les lois qui
peuvent encadrer comme orienter ses missions.
On va tout d’abord se poser la question de savoir quel est le type de communication qu’utilise
la commune.
•Les collectivités territoriales :
Suite à la loi de décentralisation de 1982, trois types d’institutions coexistent afin de décharger l’Etat de certaines de ses obligations. Chacune ayant son autonomie. Il s’agit des communes,
des départements (qui sont les seules qui existent jusqu’au XII° siècle) et des régions. Depuis, de
nouvelles institutions sont apparues résultant de regroupements de communes telles que les
collectivités à statut particulier comprenant les communautés urbaines, les communautés de
communes ou encore les communautés d’agglomération, autrefois appelées districts. Un problème apparaît néanmoins : du fait de cette superposition d’institutions, les citoyens ont souvent
du mal à distinguer les activités et les attributions de chacune des collectivités : il existe 101
départements, 26 régions, 525 000 élus locaux et 1 250 000 employés territoriaux (soit une augmentation de 70% depuis la décentralisation car de nombreux fonctionnaires ont été transférés
dans les collectivités).
- La décentralisation, origines :
La décentralisation consiste à transférer certains pouvoirs de l’Etat aux différentes collectivités
et institutions afin qu’elles puissent atteindre une autonomie matérielle, organique et fonctionnelle. La France, dont le cœur dynamique n’était que Paris il y a encore peu de temps, a connu
depuis quelques années un processus de décentralisation s’accompagnant de désétatisation.
Malgré ce que l’on peut penser, ce processus et cette volonté de gain d’autonomie a des origines
beaucoup plus lointaines que la fin du XXème siècle.
En effet, dès 1789 et la Révolution française, l’Assemblée constituante examine les modalités
d’un nouveau découpage territorial qui créerait 80 départements en plus de Paris, chacun divisés
en 9 communes ou districts. Dès février 1790, la France fut divisée en 83 départements tentant
tout de même de respecter autant que possible les limites des anciennes provinces.
En 1800 on créa les préfets modifiant profondément l’administration de la France : ils sont l’organe exécutif unique du département. C’est avec des lois de 1871 et 1884 qu’un régime juridique
fut constitué dans les départements et communes et c’est en 1944, dans un contexte particulier
qu’est la guerre, qu’on créa des commissaires régionaux de la République à qui étaient confiés
des « pouvoirs exceptionnels ».
Néanmoins, en milieu du XXème siècle, malgré toutes les lois en rigueur, les activités et le
pou-voir décisionnel, étaient toujours centrés dans la capitale. C’est ce que mit en évidence JeanFrançois GRAVIER dans une publication en 1947 : « Paris et le désert Français ».
C’est en 1950 qu’apparu l’aménagement du territoire visant à mieux répartir les activités sur
l’ensemble du territoire français, mission qui fut plus tard, en 1963, confiée à la DATAR (Délégation à l’Aménagement du Territoire et à l’Action Régionale). La délégation a soutenues 3 000
opérations de délocalisation en 20 ans.
En 1972, la région devient un établissement public à vocation spécialisée.
Et c’est enfin, entre mai 1981 et mars 1983, que des lois de décentralisation furent créées.
Elles ont résulté, entre autres, à la création des régions. La loi la plus importante fut celle du 2
mars 1982 définissant les droits et libertés des communes, départements et régions. Elle fut complétée par plusieurs textes importants relatifs à la réforme de la planification, à la répartition des
compétences entre les collectivités et l’Etat ou encore définissant les statuts particuliers de Paris,
Lyon et Marseille. Cet ensemble de textes a permis des transferts massifs de compétences et de
moyens financiers de l’Etat vers les collectivités locales, la reconnaissance de leur action économique, la mise en place de nouveaux instruments budgétaires et celle de nouveaux « statuts »
pour les élus et les fonctionnaires locaux.
Depuis 1983 plusieurs lois furent votées pour améliorer cette administration, concernant
par exemples l’intervention économique, le cas particulier de la Corse, la déconcentralisation, le
mode d’élection des conseils régionaux, la réforme de l’intercommunauté, le cumul des mandats,
la démo-cratie de proximité, la fiscalité locale, …
- Leur communication :
En ce qui concerne leur communication rien dans les lois de décentralisation ne comportent
d’obligation d’information et de communication – à l’exception de l’affichage des décisions des
organes délibérants dans les mairies – pourtant on constate que cette communication se développe beaucoup.
En effet, les collectivités territoriales consacrent en moyenne 1 à 1,5% de leur budget (soit
13% du PIB) à leur communication. Celui-ci est formé à partir de trois taxes principales : la taxe
foncière, la taxe d’habitation et la taxe professionnelle. Il reste important et comparable à celui
des entreprises commerciales, surtout qu’on sait que les collectivités n’ont pas le droit d’être en
déficit.
Les collectivités communiquent au niveau de leur sphère économique et industrielle afin de
préserver un certain pôle de compétitivité, notamment si elles sont spécialisées dans un domaine
; et également de favoriser le développement.
L’objectif peut également être de rendre la collectivité attractive d’un point de vue économique en communiquant au sujet des différents équipements et organismes.
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•La commune :
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Il s’agit de la division administrative la plus petite qu’il existe en France. Il peut s’agir soit
d’une partie d’une ville, soit d’une ville entière, soit d’un regroupement de villes ou de villages.
Aujourd’hui il existe environ 36 700 communes en France, ce qui est très important comparé aux
autres Etats de l’Union Européenne, notamment du fait du fort sentiment d’appartenance que
peuvent avoir les français.
Une commune est administrée par un conseil municipal dont les membres, qui sont au moins
neuf, sont élus au suffrage universel direct pour six ans. C’est ce conseil qui élit un maire chargé
de préparer et d’appliquer ses décisions. Celui-ci est également assisté d’un ou plusieurs adjoints.
Il est important de bien distinguer la commune, qui est une personne morale à part entière qui
prend, par un processus plus ou moins complexe, des décisions concernant toutes ses activités, et
la ville qui prend en compte le territoire géographique, et toutes les personnes morales comme
phy-siques qui y résident.
- Ses compétences :
On peut ainsi distinguer :
- Les compétences traditionnelles, en partie liées à la fonction de représentant de l’État
dans la commune du maire, dont :
• les fonctions d’état civil : enregistrement des mariages, naissances et décès ...
• les fonctions électorales : organisation des élections, révision des listes électorales ...
• l’action sociale : gestion des garderies, crèches, foyers de personnes âgées
• l’enseignement : école primaire (construction, entretien et équipement)
• l’entretien de la voirie communale
• l’aménagement : logement social, zones d’activités, assainissement, protection des sites
...
• la protection de l’ordre public grâce aux pouvoirs de police du maire.
- Les compétences décentralisées dont notamment :
• l’urbanisme : délivrance des permis de construire, schéma de cohérence territoriale pour
l’aménagement et le développement durable de la ville
• l’enseignement : toutes les écoles publiques (construction, extension, réparations, équipement et fonctionnement)
• l’action économique : financement des aides directes aux entreprises et possibilité de
mettre en place des régimes d’aides propres (avec l’accord de la région)
• les ports de plaisance et les aérodromes : création, aménagement et exploitation des
ports de plaisances, de commerce et de pêche
• le logement : définition d’un programme local de l’habitat qui fixe pour au moins six ans
les objectifs et les principes d’une politique pour répondre aux besoins en loge-ment et favoriser
le renouvellement urbain et la mixité sociale et allocations pour les logements étudiants et sociaux
• l’action sociale : centres communaux d’action sociale (complémentaire à l’action des départements) pour analyser les besoins sociaux et intervenir dans les demandes d’aides sociales
(aide médicale par exemple)
• la culture : bibliothèques de prêts, musées, conservatoires municipaux, organisation et
financement de l’enseignement artistique initial.
- Sa communication :
Aujourd’hui les communes doivent communiquer à propos des décisions prises par le conseil
municipal. La CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs), impose l’affichage de
ces décisions en mairie.
Néanmoins de nouveaux besoins se font sentir et font que les mairies communiquent beaucoup plus que le minimum imposé. On remarque ainsi que toutes les communes, même les plus
petites mettent en place un service de communication, ou sous-traite cette activité. En effet,
pour « survivre », elles doivent attirer les entreprises en renvoyant l’image d’une ville économiquement attrayante et dynamique et créer ou renforcer les liens entre les habitants, et entres les
habitants et les structures communales. Cette dernière demande est notamment très présente
dans les quartiers en difficulté ou l’on essaie d’installer une communication de proximité, de par
des visites ou encore des réunions, ce qui correspond à l’idéologie de démocratie directe décrite
par Tocqueville.
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Cette réglementation est déterminée, en particulier, par l’article L. 52-1 du code électoral.
Celui-ci prévoit deux cas de figure, l’un concernant la publicité commerciale, l’autre la promotion
publicitaire des réalisations ou de la gestion locale, en les enfermant dans des délais différents.
- La période de trois mois avant des élections : la prohibition de la publicité commerciale :
« pendant les trois mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date
du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout
procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication
audiovisuelle est interdite ».
- La période de six mois : l’interdiction de la promotion publicitaire :
« à compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être
procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations
ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin. Sans préjudice des dispositions du présent chapitre, cette interdiction ne
s’applique pas à la présentation, par un candidat ou pour son compte, dans le cadre de l’organisation de sa campagne, du bilan de la gestion des mandats qu’il détient ou qu’il a détenus. Les
dépenses afférentes sont soumises aux dispositions relatives au financement et au plafonnement
des dépenses électorales contenues au chapitre V bis du présent titre ».
-
Concernant les écrits :
• Le bulletin municipal :
Aucune disposition n’interdit à la commune d’informer ses administrés au travers de ses bulletins, magazines ou lettres du maire, dès lors qu’il ne s’agit que d’information : « La distribution
aux habitants d’une commune d’un bulletin municipal d’information qui ne contient aucune allusion à la campagne électorale ne saurait être regardée comme ayant été faite en violation des
prescriptions du code électoral » (CC, 25 novembre 1988, Loir-et-Cher). Mais, le bulletin ne doit
pas contenir de mises en valeur des réalisations de la commune.
Plusieurs principes doivent être respectés :
- antériorité. Il n’est pas possible de créer un bulletin municipal dans les six mois précédant
le mois des élections. De même, si la publication de numéros spéciaux n’existait pas avant cette
date, il n’y a aucune raison d’en mettre en place à l’ap-proche des municipales ;
- régularité : la périodicité ne doit pas être modifiée ;
- identité de la forme et du support : ne pas changer la pagination, la charte gra-phique, les
rubriques, la couverture ou l’aspect visuel du bulletin. Le tirage et le coût doivent également être
les mêmes ;
- sobriété : dépersonnaliser le support de communication, préférer les formules «le conseil
municipal» ou «la commune» à celles comme «le maire» ou «la municipalité», limiter les photos
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- Législation :
de personnes, éviter d’utiliser le bulletin municipal pour faire état de sa candidature éventuelle,
même si les autres candidats peuvent en bénéficier dans les mêmes conditions.
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• Éditoriaux et tribunes :
- La loi n’interdit pas l’éditorial du bulletin en période électorale. Le maire, dès lors que la
pratique est bien instituée, peut continuer à écrire et signer des éditoriaux, même accompagnés
de sa photo. En revanche, il faudra être, plus encore que d’ordinaire, très attentif au contenu de
l’éditorial qui devra être très neutre. Si le maire préfère suspendre l’éditorial pendant la période
électorale, mieux vaut expliquer les raisons de cette suspension.
- Pour les tribunes existant dans certains bulletins municipaux ceux qui utilisent cet espace
d’expression doivent s’engager à ne pas mettre en valeur l’action des élus ni les réalisations ou la
gestion de la collectivité. La suppression des tribunes libres devrait avoir pour corollaire la suppression de l’éditorial du maire.
- Pour les colonnes ouvertes aux associations locales, l’information pure sur l’activité associative en matière sociale, culturelle ou sportive de tel ou tel type de structure ne pose pas problème. Mais le bulletin ne doit pas être un prétexte pour laisser les associations faire l’éloge d’une
réalisation.
• Le bulletin intercommunal :
Il constitue un support de communication institutionnel car il est pris en charge par un établissement public de coopération intercommunale (EPCI), donc une personne morale de droit public.
Cette personne morale, par l’intermédiaire de ses bulletins, ne doit pas mettre en valeur telle ou
telle personne, ni la réalisation de telle ou telle commune, à compter du premier jour du sixième
mois précédant le mois du scrutin.
Il est ni dans l’intérêt d’un candidat d’y figurer (sanction pénales), ni dans l’intérêt de l’EPCI
et donc de son président de pérenniser cette pratique, car il pourrait également être sanctionné.
• Les livres :
La publication d’un ouvrage ne saurait en principe être regardée comme une action de propagande du seul fait que son auteur est candidat à une élection. Il en va différemment si les
moyens pour diffuser cet ouvrage excèdent par leur nature ou leur ampleur, la promotion habituelle d’œuvres de même nature dans le dessein de promouvoir auprès des électeurs l’image de
ce candidat (CC, 21 octobre 1993, Paris XVIIIème).
• Les lettres et tracts :
En principe interdits, le juge retient difficilement l’atteinte à la sincérité du scrutin au seul
motif d’une distribution de tracts. Il prend en compte l’écart de voix, l’ampleur de la diffusion, le
caractère diffamatoire des propos diffusés, la possibilité pour l’adversaire d’y répondre, la faute
équivalente de l’adversaire etc.
• Le bilan de mandat :
Ainsi que cela a été précisé plus haut, l’article 23 de la loi du 3 janvier 2001 a modifié l’article
L 52-1 du code électoral qui, dans son second alinéa, interdit toute campagne de promotion
publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité, dans les six mois qui précèdent
des élections générales, sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin. Cette mesure
a été voulue, à l’origine, afin d’éviter qu’un candidat sortant ne fasse usage des moyens de la
collectivité, dont il est élu, pour promouvoir son bilan, quelques mois seulement avant l’élection.
La jurisprudence en faisait une interprétation restrictive. Ainsi dans l’arrêt du 2 octobre 1996,
commune de Bassens, le Conseil d’État a estimé que la diffusion d’une plaquette, qui valorisait
les réalisations et la gestion d’une commune, était contraire à cet article du code électoral, bien
qu’elle ait été financée, non par la commune, mais par la participation individuelle d’élus sortants
et de sympathisants. La nouvelle rédaction de l’article L 52-1 du code électoral autorise désormais
la présentation, par un candidat ou pour son compte, dans le cadre de l’organisation de sa campagne du bilan de la gestion des mandats qu’il détient ou qu’il a détenus.
•La communication publique :
- Son rôle :
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Elle vise à créer des attitudes et des comportements positifs à l’égard de causes d’intérêt général, tels que l’emploi, l’environnement, la santé, la sécurité, la culture, …
- Les annonceurs :
- Les différents types de campagnes :
La communication sociale est utilisée pour trois grands types de campagnes (sans compter la
communication interne au sein même des services) :
• Les campagnes d’information. Elles servent à expliquer et rappeler les droits et devoirs
des citoyens concernant l’administration, l’économie ou la société.
• Les campagnes de promotion. Elles servent à promouvoir des organismes ou des ser-vices
et ainsi à les faire connaitre ou à valoriser leur image.
• Les campagnes d’intérêt général. Elles sont faites sous la responsabilité d’un ministère
ou d’une administration afin de modifier le comportement des citoyens concernant leur
sécurité, leur santé, leurs comportements sociaux, la défense de l’environnement ou encore leurs comportements économiques. On y inclue les campagnes de collecte de fonds
menées par les associations et les ONG.
- La démarche :
La mise en place d’une communication sociale se fait selon une dé-marche identique aux
autres formes de communication, cependant des particularités existent dans chacune des
étapes. De plus, étant donné qu’elle est généralement financée par les contribuables, plusieurs
contraintes existent : l’appel d’offre est souvent obligatoire pour trouver un prestataire, les campagnes ne doivent pas être abondantes afin que la presse ne dénonce pas de « gaspillage des
ressources », …
Les différentes étapes de la démarche sont :
• Les objectifs : Ils sont conatifs (le but est de faire réagir les individus, de les faire s’interroger sur leurs comportements et ainsi de les modifier pour les améliorer), ce qui nécessite la possibilité d’une interactivité entre l’émetteur et le récepteur (contrairement à la
communication de masse) ; cognitifs (le but peut être de faire connaitre les associations
car leur efficacité dépend sou-vent de leur notoriété), il est absolument nécessaire que
l’émetteur soit parfaitement informé de l’activité du communiquant pour que celle-ci soit
considérée comme légitime ; et enfin, ils sont affectifs (le but est de créer une identité et
une image à l’organisme ou à l’association afin de favoriser l’adhésion en s’appuyant sur
une culture et des valeurs communes).
• Les cibles : La cible générale est l’individu en tant que citoyen. Néanmoins pour que la
communication reste efficace il ne faut pas que la cible soit trop large, d’où la définition
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Elle est couramment utilisée par les ministères et corps constitués (Assemblée Nationale et
Sénat, Service d’Information du Gouvernement, organismes publics), les collectivités locales et
territoriales (communes, régions et départements) ainsi que les associations et ONG.
d’autres cibles plus limitées parfois utilisées : les administrés, les publics externes, les
membres actifs, les sponsors, les mécènes ou encore les élus.
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• Le message : Il s’agit de l’élément fondamental de la communication : il doit à la fois mobiliser et agir sur les comportements. Il est parfois négatif, basé sur la peur ou la provocaion,
contrairement à la communication commerciale qui est en faveur d’un produit. Néanmoins la peur doit toujours être utilisée avec prudence car elle peut heurter les individus
et ainsi provoquer l’inverse de l’effet escompté.
• Le ton : Il faut éviter que le message soit trop moralisateur ou autoritaire pour ne pas
faire fuir la cible. De nombreux tons sont aujourd’hui exploités comme le spectaculaire,
l’humour ou encore la dérision qui permettent de s’affranchir des tabous autour des sujets
abordés tels que la misère humaine, la mort, l’homosexualité, …
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• L’accroche : Elle doit être percutante, courte et répétée le plus souvent possible. Certaines
accroches issues de communications sociales connaissent aujourd’hui encore une grande
notoriété : « Un verre ça va, trois verres bonjour les dégâts » ou encore « La vue c’est la
vie ».
- Les moyens :
• Les moyens utilisés sont les mêmes que pour toute communication :
• Les Médias comme la télévision qui assure un impact important, la radio qui permet de
toucher l’auditeur dans des conditions favorables (trajets en voiture …), la presse qui permet de toucher des cibles très précises ou encore internet.
• L’édition très utilisée sous forme de dépliants ou de brochures, qui permet de satisfaire
largement les besoins en information.
• Les événements et les relations publiques et de presse. On peut prendre les exemples très
connus du Téléthon, du Sidaction ou encore de la tournée des enfoirés.
• La mercatique directe qui permet un contact personnalisé avec les cibles visées. Elle est
souvent utilisée pour trouver de nouveaux donateurs ou pour fidéliser les anciens.
• Les foires et salons : Ils sont utilisés par les administrations et collectivités territoriales
dans le but d’informer les publics larges.
• Internet par la création d’un site web permettant de suivre l’activité d’une association ou
d’une collectivité en temps réel.
- La législation:
• Loi du 15/01/1990 concernant le financement des campagnes électorales et la trans-parence de la vie publique : Aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations
et de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités
intéressées par le scrutin, dans une période de six mois précédant les dites élections.
Cette loi réglemente le financement des campagnes et plafonne le montant des dépenses
engagées par les candidats.
• Code des marchés publics (décret du 7 janvier 2004) : Les appels d’offres sont désor-mais
obligatoires à partir de 150 000 euros pour l’Etat et de 230 000 euros pour les collectivités terri-toriales (et non plus 90 000 euros comme auparavant). L’acheteur pourra également, selon les cas, définir lui-même les modalités de mise en concurrence et ne plus être
contraint de choisir entre le gré à gré ou l’appel d’offres traditionnel.
•La communication politique :
- En général :
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Aujourd’hui les hommes politiques ont obligation de parfaitement maitriser les codes de ce
langage pour créer l’adhésion et l’empathie. Un homme politique ne maitrisant pas la communication (ou n’ayant pas de conseiller spécialisé dans ce domaine) ne pourra jamais réaliser ses
objectifs. Alors qu’au contraire, un politique qui sait parfaitement utiliser tous les codes de communication et de démagogie peut aisément atteindre le pouvoir sans pour autant partager la
même idéologie que ses électeurs. Chaque mot entraîne une responsabilité, mais aussi, chaque
projet politique ne pourra exister qu’à travers des mots.
- Au niveau local :
Beaucoup n’en ont pas réellement conscience, mais la communication politique tient également une place importante au niveau des collectivités locales.
En effet, les demandes de socialisation et d’intégration à la vie locale connaissent aujourd’hui
une très forte croissance.
La communication locale construit de par son discours, basé sur des codes communs, la collectivité en expliquant ses enjeux, permettant l’adhésion aux projets publics. Les techniques utilisées sont les techniques communicationnelles mais les objectifs de la communication politique
diffèrent : elle vise à favoriser l’adhésion de ceux qui vivent et/ou circulent dans l’espace de la
collectivité et également à assurer la pérennité des choix politiques et la réélection des responsables locaux.
Aujourd’hui les élus locaux ont vu leur responsabilité, notamment financière, croître considérablement avec les lois d’aménagement du territoire et de décentralisation. Cette notion de
responsabilité financière accrue unit les politiques et les citoyens et donne de l’importance aux
discours politiques locaux. En effet, la décentralisation implique de développer une image interne
et externe, de légitimer les élus et leurs actions pour leur donner plus de poids, … Il faut que cette
image corresponde au plus près de la représentation explicitement construite par la collectivité et
qu’elle soit en cohérence avec l’image interne et avec les publics et les espaces visés.
De plus, le développement de la communication politique dans les collectivités favorise largement la démocratie locale : le citoyen qui a les moyens de connaitre et de juger les objectifs politiques de ses élus devient un citoyen-acteur. C’est pour cela que les élus font appel à la raison des
administrés dans leur discours. Ils deviennent alors crédibles et donc légitimes.
Au niveau des communes, la fonction qui connait un grand essor est celle du maire : elle se
« présidentialise ». En effet, il est généralement le politique le plus connu par les administrés, le
premier interlocuteur et le premier responsable.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
La communication politique peut se définir au sens strict comme un moteur d’adhésion et de
gouvernance au sein de l’agora. Désignant depuis l’antiquité un lieu public exclusivement matériel où se tenaient le commerce et les échanges d’idées, l’agora est aujourd’hui un espace public
dématérialisé (médias), ou un lieu de rencontre(s) occasionnelle(s) (conférences, événements,
cafés, porte-à-porte …). La communication politique implique donc une entrée en relation, verbale et non-verbale. Ces deux éléments sont moteurs de pouvoir et de décodage, largement utilisés en techniques de négociation pour mieux comprendre les comportements, lire les intentions
ou faire passer un message ou une idée politique.
- La communication politique dans le « Vivre à Givors » :
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Si on interroge les journalistes du magazine municipal à ce sujet, ils répondent : « On trouve
toujours un aspect politique dans nos articles. ». En effet, les élus, comme le maire, y tiennent
une place très importante et sont souvent interrogés. Ils peuvent ainsi faire passer leurs messages
à travers le mensuel qui est toujours très lu. Plusieurs rubriques sont dédiées aux politiques : «
la question au maire », « l’expression des groupes », « la vie municipale », « le conseil municipal
», … En plus de cela on retrouve souvent des interviews d’élus dans les différents articles, ou
même parfois des suppléments entièrement dédié à la politique comme celui de mai 2011 : « Les
rendez-vous de la ville ». Le tout doit toujours être relu et validé avant publication par le maire.
sources : www.vie-publique.fr ; www.wikipédia.org; www.insee.fr ; Projets de communication
Mon projet
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J’ai décidé de prendre comme projet principal la communication intramuros d’une commune.
Je vais ainsi essayer de comprendre les problèmes qu’il existe en terme de communication et
quelles réponses y apporte la commune.
BILAN-DIAGNOSTIC
Le bilan diagnostic ne peut pas être traité exactement comme dans le cas d’une communication commerciale pour la simple raison qu’il n’y a pas de produit à vendre. On considèrera donc
que ce que veut « vendre » la commune, c’est la ville, dans le but de créer un sentiment de fierté
et d’appartenance à ses habitants. On verra également comment procède la commune pour répondre à ses objectifs sociaux. Je traiterai le plan de communication en attribuant à chaque point
traité son équivalent dans ce contexte de communication particulier :
L’environnement
L’annonceur
Le produit
Le marché et la concurrence
La demande
La communication antérieure
Le Grand Lyon
La commune de Givors
La ville de Givors
La communication des villes voisines
Les givordins
La communication antérieure de Givors
On n’abordera pas la communication à l’attention de l’extérieur visant à rendre la ville attractive pour les acteurs économiques, qui est tout de même importante, mais qui n’est ici pas traitée
par le service communication.
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Comment communique une commune pour ses habitants ?
•Le Grand Lyon :
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- Pourquoi a-t-on créé le Grand Lyon ? :
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Après la loi du 31 décembre 1966 à propos des communautés urbaines, la France, qui est le
premier pays d’Europe en nombre de communes (36 000), veut remédier au décalage qu’il existe
entre les structures administratives et la réalité géographique des agglomérations. Cette initiative permet de gérer les services publics de façon solidaire et donc plus conséquente en terme
de développement urbain pour pouvoir répondre aux besoins de tous de façon durable. C’est de
ce projet qu’est né le Grand Lyon ainsi que 3 autres communautés urbaines (Lille, Bordeaux et
Strasbourg). Aujourd’hui dix autres communautés ont vu le jour de façon volontaire (Alençon,
Arras, Brest, Cherbourg, Dunkerque, Le Creusot-Montceau-les-Mines, Le Mans, Nancy, Marseille
et Nantes).
- Aujourd’hui, le Grand Lyon, que représente-t-il ? :
Aujourd’hui le Grand Lyon regroupe 58 communes aux profils très différents et s’étend sur 51
500 hectares au cœur de la région Rhône-Alpes (16% du territoire du département) pour plus de
1 300 000 habitants (80% de la population du département).
Ses communes partagent des moyens communs dans trois grands domaines : l’urbanisme et
l’habitat, les services urbains (propreté, eau, voirie) et l’économie.
Le Grand Lyon profite de la dynamique de sa position géographique au cœur de l’Europe et
de ses échanges, ainsi que de la diversité de son patrimoine et de ses activités : on y trouve de
l’art, de l’industrie, des villes et des campagnes, des villes historiques et des villes modernes …
C’est d’ailleurs une des régions motrices dans le secteur de l’information et de la communication.
- Quels sont ses principaux projets pour l’avenir de la communauté urbaine ? :
Le Grand Lyon met en place de grands projets concernant tous ses membres à moyen ou
à long termes. On peut par exemple citer la mise en place de l’Agenda 21 mettant en place des
projets phares dans le domaine du développement durable pour répondre à la crise écologique
qui touche la région ou encore la démarche Millénaire3 qui tend à développer la communauté
dans l’objectif qu’elle réponde de façon optimale à toutes les attentes de ses habitants. Les objectifs sont aujourd’hui de renforcer le tissu économique, industriel et innovant pour amplifier
les filières d’excellence high-tech afin d’être davantage attractive vis-à-vis des régions et pays
extérieurs.
Tous ces projets sont favorisés par la mise en place d’une démocratie participative permettant aux citoyens de s’impliquer directement dans la vie de la communauté. Cette démarche
est très importante et la concertation des différents avis est prise en compte car on reconnait au
citoyen une qualité « d’expertise d’usage ». Ce projet permettra au Grand Lyon d’établir un compromis entre la démocratie représentative, qui est aujourd’hui la réalité française, et l’idéal de
démocratie directe, impossible à mettre en oeuvre à grande échelle mais qui connut son apogée
dans l’Antiquité Athènienne.
- Comment le Grand Lyon est-il administré ? :
Quant à l’administration du Grand Lyon, elle se fait au sein d’un Conseil de communauté composé de 156 membres, désignés pour 6 ans, élus au sein des conseils municipaux des communes
adhérentes. Chaque commune dispose d’au moins un siège, selon l’importance de sa population
elle peut s’en voir attribuer plus. L’élection est donc indirecte pour le citoyens.
Le conseil se réunit environ dix fois par an lors de séances publiques où sont examinés à
chaque fois une centaine de dossiers. Chaque décision est prise par le conseil par délibération à
la majorité. Certaines décisions peuvent également être déléguées par le conseil à son président
et aux 40 vice-présidents qui sont élus par l’assemblée communautaire. Chaque vice-président
à la responsabilité d’un domaine précis, il s’agit par exemples des déplacements urbains, des
finances, du patrimoine, …
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- Les services au quotidien : ils comprennent la voirie, la distribution d’eau potable et assainissement, collecte et traitement des ordures ménagères, déplacements et stationnement, …
ANNEXE A
pages 12 et 13
- L’urbanisme et l’habitat : il s’agit de l’élaboration de documents
d’urbanisme, des logements sociaux, espaces publics, grands équipements d’agglomération, …
- L’eau : son rôle est de gérer le circuit de l’eau dans l’agglomération, d’assurer la distribution, de réaliser l’assainissement de l’eau, … Quant à la gestion des
installations de production et de distribution de l’eau potable, elle a été confiée par le Grand Lyon
a deux fermiers : la compagnie générale des eaux (CGE – Veolia Environnement) sur 3 000 km de
réseau et la société de distribution d’eau intercommunales (SDEI) sur 500 km.
- L’économie : elle comprend le schéma de développement économique du territoire, les
sites technopolitains, l’implantation des entreprises, les réserves foncières, …
- La voirie : il s’agit de l’entretien et l’aménagement du patrimoine viaire, l’entretien des
différents patrimoines des villes, la signalisation et la gestion des trafics, l’amélioration de la sécurité routière, la mise aux normes des équipements, …
- Les arbres : l’agglomération compte 66 000 arbres d’alignements qui sont gérer par le
grand Lyon. Ils doivent être suivis en permanence et ont leur fiche d’identité comprenant l’âge,
l’état sanitaire, … En 2004, 75% des arbres sont dans un état de santé satisfaisant.
-
La propreté : la gestion des déchets et le nettoiement des espaces publics.
- Quelle est la place de Givors dans le Grand Lyon ? :
En janvier 2007, la ville de Givors est entrée dans le Grand Lyon. Cette adhésion, la première
depuis 40 ans, constitue un événement historique pour l’avenir de ce territoire et de ses habitants.
En effet, cette adhésion permet aux givordins de bénéficier des moyens financiers et humains
de la communauté urbaine dans de nombreux domaines et elle permettra au Grand Lyon de renforcer son essor et son rayonnement.
Givors, ainsi que la commune voisine, Grigny, sont des cas exceptionnels : les villes sont excentrées du territoire géographique du Grand Lyon. Cela nous montre que l’adhésion à la communauté est une décision politique et stratégique qu’on décide d’adopter par idéologie. On peut par
exemple parler du cas de Brignais, très proche de Lyon, qui refuse de faire partie du Grand Lyon
afin de garder une autonomie dans ses décisions et sa gestion.
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- Quels sont ses domaines de compétences ? :
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La communauté urbaine a prévu l’aménagement de plusieurs voiries et espaces publics de
Givors tels que la promenade Maurice Thorez, les rues Longarini et Denfert-Rochereau ainsi que
la place de la Liberté.
•La ville de Givors :
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La ville de Givors compte aujourd’hui plus de 20 000 habitants. Elle est située dans la région
Rhône-Alpes à mi-chemin entre les deux grandes villes, Lyon et Saint Etienne, ce qui lui permet
d’avoir un rôle important de carrefour dans les échanges commerciaux de ces deux villes.
La ville de Givors, en plus de faire partie du Grand Lyon, compte parmi les 9 villes du canton
de Givors. Un canton est une subdivision territoriale qui ont été crée par la même loi qui régit
les départements. Chaque canton a un conseillé général, pour le canton de Givors, c’est Martial
Passi, maire de Givors.
Vue aérienne de Givors
- Historique de la ville :
Epoque Romaine
1830
1837
1954
1970
1970-1975
1974-1980
1982
1999
2006
2007
Givors est situé sur la voie antique de Lyon à
Vienne
Création de la ligne de chemin de fer St
Etienne Lyon (1e ligne créée en France)
Construction d’un pont entre Chasse-surRhône et Givors, construction de l’église et de
l’hôtel de ville
Extension vers le nord de la partie urbaine
Création de l’A47 (Givors St Etienne) et d’un
nouveau pont sur le Rhône
Création du nouveau quartier des Vernes
Création du quartier « les Etoiles » au centreville
Mise en service de l’échangeur autoroutier
A7-A47
Lancement du projet de ville 2000-2010
Réaménagement du centre-ville
Entrée de Givors dans le Grand Lyon
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Enfin, la ville coopère ou est jumelée avec six villes de pays étranger (en Algérie, Allemagne,
Biélorussie, Italie et au Portugal).
- Son patrimoine :
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Au fil des ans, Givors a su se distinguer grâce à un patrimoine industriel, historique et naturel
très pointu. Givors est également une ville ayant des monuments et des richesses artistiques.
Elle comporte 3 monuments commémoratifs répartit dans la ville, de nombreuses architectures contemporaines comme les immeubles « les Etoiles » de Jean Renaudie et les immeubles
d’habitation conçus par Eric Dubosc et Marc Landowski. On compte 19 sculptures au sein de la
ville dont La vierge de Cras, statue monumentale représentant la vierge Marie, en fonte. Givors
possède encore bien d’autres monuments et objets immobiliers que l’on peut retrouver soit sur
le site Internet soit aux archives de la ville.
- Ses activités :
• Givors 2 Vallées :
« Givors 2 vallées » est le 5e pôle commercial de l’agglomération lyonnaise, qui jouit désormais d’un accès direct grâce à la mise en place du nouvel échangeur de l’A47.
Mais, « Givors 2 Vallées » se veut plus qu’un centre commercial. Il veut vivre avec les habitants du territoire et être le théâtre d’animations tout au long de l’année. Partenaire de l’ITEP,
l’Institut Educatif Thérapeutique et Pédagogique, le centre commercial expose en photos les différentes missions menées par les jeunes : nettoyage des berges du Gier ou voyage humanitaire à
Ouakam (Sénégal).
Plus ludique, Givors propose la découverte du hockey sur glace avec la participation des
Lions du Lyon Hockey Club. Enfin, le centre commercial ne manque jamais le rendez-vous du Téléthon.
• Création d’un pôle automobile :
Givors Développement contribue au développement territorial, en concertation avec les
acteurs économiques locaux. Après 5 ans de travaux de dépollution et d’aménagements, les terrains de la ZAC VMC ont été vendus auprès des concessionnaires. Un pôle automobile va ainsi
voir le jour, première étape de requalification de ce site. Ce village automobile, regroupant cinq
concessionnaires, un centre véhicules d’occasion et un contrôle technique, sera ouvert au public
au court de cette année.
• Animation de la ville :
Givors sait vivre au rythme de temps forts, d’événements festifs, gratuits et ouverts à
tous. À l’occasion de Fêt’art, en mai, l’espace public se transforme en immense scène musicale et
colorée, qui met les arts dans tous leurs états. La fête de la ville, en juin, met en avant les acteurs
locaux avec de multiples animations musicales et sportives. On compte aussi les fêtes plus traditionnelles : la fête de la musique, la fête nationale, le 8 décembre, …
Néanmoins, Givors est une ville excentrée par rapport à Lyon, souvent considérée comme une
banlieue, la ville est populaire et souffre de cette image. Certains de ses quartiers sont notamment en difficulté, celui des Vernes tout particulièrement.
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Il faut différencier la ville (territoire et acteurs) de la commune (administration).
ANNEXE A
pages 10 et 11
- Ses projets et travaux :
- Création d’un pôle petite enfance (200 000 euros)
- Création d’un pôle culturel Moulin Moiroud (150 000 euros)
- Maison des sports (270 000 euros)
- Terrains synthétiques dans les quartiers (210 000 euros)
- Développement du centre hospitalier avec le démarrage d’un nouveau bâtiment médecine et d’un nouveau pôle de gériatrie (projet en cours)
- 3 000 m² de bureaux et commerces en face de la gare, livrés en 2012 (projet en cours)
- Développement du pôle économique Rhône-Gier qui est en cours de construction et qui
pourra bientôt accueillir une douzaine de concessionnaires et ainsi créer des emplois.
- Son budget :
Le budget de la ville pour 2011 est principalement défini par trois grands axes : « contenir les
dépenses de fonctionnement avec une augmentation maîtrisée de 1,5%, poursuivre l’important
pro-gramme d’investissement de 7 millions par an sans alourdir la dette, et continuer la baisse
des taux communaux engagée en 2004. »
ANNEXE A
pages 8 et 9
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•La commune de Givors :
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- Son organisation :
La ville est divisée en 10 quartiers : le quartier de Bans, du Canal, du Centre Ville, de la Freydière, des Hauts de Givors, de Montrond le bas, des Plaines/Varissan, du plateau de Montrond,
de St Martin de Cornas et des Vernes. Chaque quartier compte deux élus qui vont représenter les
habitants à la mairie lors des prises de décision.
De plus, Givors a mis en place depuis peu un système de démocratie participative qui fonctionne assez bien. Pour cela, chaque quartier donne un « rendez-vous de la ville » où tous les
habitants peuvent faire le point avec les élus, déterminer leurs besoins et choisir les réalisations à
mettre en place. Ce système réunit, depuis sa création en 1997, de nombreux citoyens impliqués
qui se rencontrent en début de chaque année. Chaque quartier nomme également des « habitants ressources » qui sont bénévoles et volontaires, et qui, lors de réunions, représentent leur
quartier pour faire des propositions et des constats. A cela on peut ajouter les plus traditionnels
conseils et comités de quartier qui ont lieu assez régulièrement.
ANNEXE A
pages 14 à 33
•La mairie de Givors :
23
La mairie est le lieu où les affaires communes sont administrées. Elle représente pour les usagers la proximité avec l’administration des collectivités territoriales.
Elle est représentée et dirigée par un maire, à Givors il s’agit de Martial Passi, qui a pour missions de gérer le budget de la ville et de représenter le pouvoir exécutif en son sein.
La mairie de Givors se situe place Camille Vallin, son activité principale est l’administration.
Elle est dirigée par le premier magistrat de la ville, le maire : Martial Passi, qui est l’exécutant des
décisions du conseil municipal qui l’a élit. Elle est découpée en plusieurs services distincts parmi
lesquels figure la direction du service communication. Ces services sont regroupés sous la direction d’un secrétaire général qui régule la vie des services et de leurs personnels.
Conseil local de la sécurité et de prévention contre la
délinquance
Instance plénière
- Maire président du CLSPD + 2 élus Givors
- Préfet délégué à la sécurité et la défense. + représentant
du préfet
- Procureur de la République
- Acteurs professionnels siégeant dans le CLSPD
Comité de direction Prévention Sécurité.
- Adjoint au Maire chargé à la Politique de la Ville et la
Démocratie Participative.
- Adjoint en charge de la sécurité
- Directeur général adjoint des services.
- Coordinatrice Municipale de Sécurité.
- Coordinatrice du C.L.S.P.D.
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Ci-dessous, la présentation de son organisation détaillée sous la forme d’un organigramme :
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Commission sécurité
Transport :
Commission « accès au Commission jeunesse : Commission tranquildroit » :
lité et cadre de vie :
Acteurs, représentants :
- C L S P D. service
politique de la ville.
- Police municipale,
DSVA,
-
Police Nationale, KEOLIS TCL
- SNCF
- Délégué du Préfet
C.U.C.S.
Acteurs, représentants
:
- C L S P D. service politique de la ville
- Maison de la Justice
et du Droit
- Le Mas-Info Victimes.
- Police Nationale.
- Délégué du Préfet
C.U.C.S.
Acteurs, représentants
:
- C L S P D. service politique de la ville
- Mission Jeunesse de
la ville de Givors.
- Direction des Sports
et vie Associative.
- Projet Educatif Local
- M.J.C
- Centres Sociaux.
- P.I.J
- Associations de prévention
ADSEA, ANPAA,
FRANCA
- Délégué du Préfet
C.U.C.S.
- Conseiller Etat ACSE
Acteurs, représentants :
- C L S P D. service
politique de la ville
- Maison de la Justice
et du Droit.
- OPAC du Rhône
- Alliade Habitat
- IRA. 3f
- Police Nationale.
- Délégué du Préfet
C.U.C.S.
- Mission Démocratie
Participative M.D.R
(C.G69)
- Martial Passi en quelques mots :
Martial Passi, né à Givors en 1957, est devenu maire de Givors en 1993, après avoir été adjoint
de l’ancien maire, et enchaine depuis les mandats. Il est également Conseiller Général du
canton de Givors depuis 1998, vice-président
du Grand Lyon depuis 2007 et président de la
Fédération des Entreprises Publiques Locales
depuis 2008. Enfin, il est un membre actif du
Parti Communiste Français.
Martial Passi
•Le service communication :
25
L’objectif de ce service est d’informer les habitants de la Ville et de communiquer sur les événements importants de Givors. Ainsi, ce service se doit d’être continuellement en relation avec
les autres services de la mairie ainsi que ses partenaires institutionnels et associatifs, afin de
mener à bien les missions. Ses bureaux son situés en dehors du bâtiment même de la mairie ce
qui lui permet de garder une certaine autonomie. Son budget représente environ 5% du budget
total de la mairie.
- Le site Internet est géré par le
personnel de la communication. C’est lui
qui met en ligne toutes les informations
nécessaires aux publics. La personne
qui gère ce site est en relation avec tous
les autres membres afin de mener une
veille informationnelle très pointue. En
2010, le site de la ville a été entièrement
renouvelé : tous les menus ont été repensés et les illustrations améliorées.
- Le magazine « Vivre à Givors » est le magazine mensuel de la ville. Il permet d’être informé
sur l’actualité de la ville, tant sur les animations prévues que sur les travaux, et d’avoir des informations complémentaires (numéro de téléphone, garde médicale …). Les sujets sont déterminés
un mois à l’avance afin de permettre aux journalistes de préparer leurs articles et leurs interviews
et d’être au courant des événements à venir.
Des réunions de service ont lieu afin de permettre aux journalistes de faire le point avec
le directeur qui est aussi le rédacteur en chef.
La pagination du magazine est éditée afin
de faciliter le travail et de pouvoir discuter
d’éventuelles modifications avec le directeur.
Le photographe est aussi présent pour qu’il
prenne connaissance des sujets sur lesquels il
devra travailler.
ANNEXE B,
C et D
- Le service communication a également à sa charge la couverture des différents événements qui animent la ville tout au long de l’année. On peut par exemples citer les Nuits Mozaïques, le marché équitable, le marché Nocturne, la fête de la ville, fêt’art, …
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- Sur quoi travaille le service communication ? :
•Les Givordins :
27
Ils sont 20 000, vivent généralement à Givors depuis leur enfance, mais qui sont-ils, comment
pensent-ils, … ? Ce sont les questions auxquelles il est impératif de répondre quand on veut
s’adresser à eux et les atteindre de part nos démarches. Le problème étant que les habitants de
Givors sont loin d’être un ensemble homogène, même si c’est en cela que réside leur richesse, la
communication est obligée de s’adapter parfois aux différents groupes.
On retrouve à Givors des personnes d’âge très différent. La population jeune y est tout autant
présente que celle des séniors. Malgré cela, toutes les générations se côtoient au quotidien avec
plaisir : le lien intragénérationnel est généralement très présent malgré le développement de
l’individualisme que connait notre société.
De plus, grand nombre de personnes sont étrangères, ou ayant des origines étrangères, souvent liées à l’immigration. Cela permet de mélanger des cultures qui sont différentes, enrichissant les habitants, qui peuvent bénéficier entre autres, des nombreuses activités que proposent
les associations étrangères présentes à Givors : turque, portugaise, espagnole, algérienne, tunisienne, arménienne, …
Enfin, se rajoute à cela des différences en ce qui concerne les revenus qui peuvent être très
différents d’une personne à l’autre, ainsi que des différences de CSP, tout comme de structure des
ménages, … Les habitants de Givors reflètent la diversité qui peut exister dans toute notre société
d’aujourd’hui.
- Leurs points communs :
Malgré ces différences qui existent entre les habitants, il existe des liens forts, notamment liés
à Givors, qui peuvent homogénéiser l’ensemble des givordins.
Tout d’abord, de nombreux givordins sont très attachés sentimentalement à leur ville. Ils l’aiment et sont fiers d’y résider. C’est ce qui est ressorti des dialogues que j’ai pu avoir avec eux lors
de la réalisation du questionnaire de satisfaction. Généralement cet attachement est dû au fait
que grand nombre des habitants de Givors y réside depuis toujours. Ils ont grandi à Givors et ont
toute leur famille à Givors. Ils sont ainsi attachés à la ville qui représente leur propre histoire et
parcours.
Les givordins ont également un sentiment d’appartenance à leur quartier très fort. En effet, la
ville est divisée en 10 quartiers différents qui sont isolés géographiquement les uns des autres.
Les habitants des différents quartiers ont tendance à ne pas se mélanger. En étudiant les Nuits
Mozaïques, j’ai pu par exemple constater que de nombreuses personnes du quartier des Vernes
se sentent plus attachés à leur quartier qu’à leur ville. Généralement, exception faite aux plus
grands événements de la ville, tels que Fêt’art ou la Fête de la ville, les givordins ont tendance à
se rendre qu’aux événements se déroulant dans leur propre quartier.
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- Leurs différences :
•La communication des com 28 munes voisines
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Malgré des objectifs plus ou moins communs, les communes communiquent différemment.
On voit apparaître ces différences au niveau de la communication de Givors en comparaison à
celle des villes voisines.
En effet, Givors a aujourd’hui un magazine mensuel, « Vivre à Givors », qui est très important
et présent dans les mœurs des habitants. L’essentiel de leur communication y est développée, et
tous les mois sortent environ 36 pages qu’attendent impatiemment les givordins.
La situation n’est pas la même partout : certaines communes, Venissieux par exemple, ne
sortent que deux magazines municipaux par an. Certaines, encore, celles qui publient tous les
mois, comme Grigny, ont tendance à avoir un magazine beaucoup moins important en termes de
nombre de pages (16 pages à Grigny).
La question que l’on se pose alors est : par quels moyens communiquent-elles ? Il se
trouve qu’elles sont souvent très axées sur les nouvelles technologies. Grigny ou encore Vaux-enVelin par exemples, misent essentiellement sur l’outil internet. On peut y trouver le site internet
de la ville, souvent très développé et mis à jour régulièrement, le blog du maire par lequel il
communique directement, un magazine politique en ligne, ainsi que des comptes sur les réseaux
sociaux tels que facebook ou twitter.
Pourquoi cela n’est-il pas mis en place à Givors ? Plusieurs explications :
Un compte facebook, par exemple, doit être très réactif. Si un habitant pose une question,
il doit impérativement obtenir une réponse dans les deux heures. Or à Givors, il est impossible
que cela soit mis en place du fait que chaque publication doit avant être validée par le maire de
la ville. C’est pourquoi un site internet est plus adapté : la réponse doit être publiée dans les 48
heures.
Quant au site internet, plusieurs complications apparaissent également dans le cas de Givors
: il est géré par le service communication, alors que dans les autres villes c’est le service informatique qui l’a à sa charge, de ce fait les deux journalistes n’ont pas le temps d’écrire des articles différents pour le magazine et pour le site. On retrouve donc généralement le contenu du magazine
dans le site, contrairement aux autres communes qui misent sur l’interactivité et le mettent à jour
à chaque événement dans la ville.
Enfin, concernant les habitants de Givors, la favorisation d’internet au dépit de la communication papier est inenvisageable. Les givordins sont aujourd’hui très attachés à leur magazine qu’ils
ne veulent pas voir se modifier profondément. J’ai également pu constater lors de l’enquête de
satisfaction que grand nombre des habitants n’ont pas internet. Le changement de moyen de
communication ne peut donc pas se faire dans Givors sans avoir des conséquences très négatives.
•L’histoire de la communication à
Givors :
29
En effet, Givors publie régulièrement un magazine municipal depuis 1953, contrairement à
d’autres communes qui n’en possèdent un que depuis quelques années. En 1953 il s’agissait de
« Lettre de Givors » qui était moins développé que le « Vivre à Givors » que l’on connait aujourd’hui, mais qui créait déjà un lien important entre les habitants en les tenant au courant des
différentes activités de la ville.
Le magazine s’est par la suite fortement développé, se transformant petit à petit en celui que
les givordins reçoivent aujourd’hui. Le service communication a également été créé, prenant à sa
charge les relations avec les habitants.
Il existait également, à l’époque où les télévisions n’étaient pas démocratisées comme auourd’hui, dans le hall de la mairie, un poste devant lequel les habitants de Givors pouvaient se
réunir pour s’informer de la vie locale. Une chaîne télévisée avait été créée à cet effet : TV Givors.
Tous ces éléments ainsi mis en place, la communication a joué un rôle important dans le développement de la ville. Elle y joue par ailleurs un rôle encore important étant donné que des
problèmes subsistent qui peuvent être réglés par le maintien d’une communication importante.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Givors, ancienne ville industrielle qui concentre aujourd’hui une population très diversifiée
avec des habitants d’origines, de milieux, de sexes et d’âges différents, a depuis longtemps un
besoin en communication plus élevé que les autres communes. En effet la communication est le
moyen trouvé le plus adapté pour créer une cohésion au sein des habitants et des élus et ainsi
mettre en place un climat favorable au développement de la ville.
La communication locale comme enjeux politique et économique, a été très tôt comprise et
développée par la commune, faisant ainsi de Givors une des villes les plus axées sur la communication.
•Bilan :
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30
Givors est une ville populaire qui s’attache à trouver la voie d’un nouveau dynamisme, profitant de l’essor des collectivités territoriales pour se développer d’un point de vue économique.
Toutes les stratégies et politiques suivies sont en faveur de ce dynamisme. Celui-ci est par ailleurs
accentué par la communication qui tient un rôle prépondérant dans la vie locale, visant à créer
un climat favorable au développement. Ce qui fait la difficulté de son rôle, tout comme la richesse
de la ville, c’est la très grande diversité que l’on peut trouver au niveau des givordins entre qui le
lien social est parfois difficile à établir.
•Problème de communication :
Comment faire pour que la communication soit efficace et ait un impact favorable sur
chacun des habitants créant ainsi un lien social utile au dynamisme de la ville alors que la
population givordine est très diversifiée et n’est pas sensible aux mêmes moyens de communication ?
STRATÉGIE DE
COMMUNICATION
31
•Positionnement :
Ainsi il sera :
- symbolique : par la possibilité d’une interactivité les habitants se sentiront valorisés, importants et indispensables aux yeux de leur commune.
- attractif : l’image d’une ville dynamique fera que les givordins seront fiers de vivre à Givors, assurant ainsi la pérennité de l’image à l’extérieure de la ville.
- distinctif : l’image d’une commune impliquée socialement dans les mœurs de ses habitants diffère de l’image de certaines communes qui privilégient l’aspect économique, cherchant
à atteindre une autonomie.
- crédible : la communication de Givors qui est très ancienne et toute l’histoire de la ville,
anciennement industrielle et très marquée par les courants politiques de gauche, font que les
habitants ont tout à fait confiance dans l’implication de la commune.
•Objectifs :
- cognitif : il faut que les gens connaissent les projets de la communes, les décisions politiques et toutes les différentes activités. Il faut maintenir un niveau d’information élevé et donner
aux habitants les moyens de comprendre les raisonnements.
- conatif : il faut inciter les gens à participer à la vie de la ville, à s’impliquer dans les différentes activités et ainsi à créer des liens les uns avec les autres.
- affectif : il faut donner une image positive de la ville, faire en sorte que les habitants aiment et soient attachés sentimentalement à Givors, qu’ils en soient fiers.
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Le positionnement choisi pour la communication de la commune sera : proche des habitants,
concerné et dynamique.
•Cible :
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La cible principale reste les givordins dans leur intégralité sans distinction particulière de sexe,
d’âge ou de niveau de vie. Ils sont environ 20 000.
Néanmoins, hormis quelques moyens de communication qui resteront globaux, on distinguera plusieurs groupes dans cette cible pour mettre en place une communication qui soit plus
efficace. Pour chaque communication on définira donc un cœur de cible qu’on déterminera selon
des critères précis : l’âge, le quartier d’habitation, les origines, le niveau de vie, la profession ou
encore le sexe, … Ainsi pour ces communications on pourra appliquer une stratégie adaptée assurant un impact plus important.
- Leurs motivations : hédoniste (les habitants veulent profiter des moyens mis à leur disposition pour améliorer leurs conditions de vie et répondre à leurs besoins), oblative (les parents
veulent permettre à leurs enfants de grandir dans une ville leur offrant de nombreuses opportunités et leur assurer un avenir confortable) et d’auto-expression (les habitants de Givors peuvent
être fiers du dynamisme de leur ville).
- Leurs freins : peurs (ils peuvent se sentir trop différents les uns des autres et ne pas avoir
envie de créer des liens de peur qu’il n’existe aucune affinité) et inhibitions (les gens peuvent être
sensibles aux apriori qu’il peut exister concernant certains quartiers de la ville et ainsi maintenir
leur isolement).
MOYENS
33
•Les Nuits Mozaïques (mission) :
Afin de répondre au problème de l’isolement de certains quartiers, différents événements ont
petit à petit été mis en place dans ceux qui étaient concernés afin d’y créer un sentiment d’appartenance par les habitants et un lien social entre eux.
C’était par exemple le cas dans le quartier des Vernes où le festival des Nuits Mozaïques s’est
créé il y a 14 ans afin de faire que les habitants s’impliquent dans la vie de la commune.
Cette année j’ai eu à ma charge la communication ce festival.
- Présentation du festival :
« C’est une fête aux couleurs de l’amitié et de la fraternité, que les habitants du quartier doivent s’approprier pour la faire vivre au fil des ans »
Majid Boussaïd, président de l’association AVEC, 1997, première édition des Nuits Mozaïques
Mises en place par Aïssa Benmessaoud, aujourd’hui collaborateur du maire, ainsi que l’association AVEC, en 1997, cela fait 14 ans que toutes les années au mois de juillet, dans le quartier
des Vernes de Givors, ont lieu les Nuits Mozaïques.
Il s’agit d’un festival culturel dans lequel on peut trouver spectacles, animations, marchés,
concerts, cinéma en plein air, pique-nique … Il permet de mettre en place des échanges au sein
même du quartier et de rapprocher les gens, enfants comme adultes, en les incitant à participer
activement à la vie associative qui y est très importante.
L’objectif à moyen terme pourrait être de profiter de cette synergie née entre les professionnels et les habitants du quartier afin de renforcer le lien social et de faire que tous participent à
la restructuration des Vernes.
L’organisation se fait par différentes associations auxquelles les habitants des Vernes participent : A.V.E.C, 1,2,3 Ho Chi Minh, la MJC de Givors, les centres sociaux de Givors, la MOUS,
Alliade, IQRA, l’ADSEA, l’APE Jacques Duclos, le tout approuvé et financé par la ville de Givors,
l’ACSE, le conseil général du Rhône et de la région Rhône-Alpes.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Maintenant que le problème de communication de la commune de Givors est définit, il
convient d’étudier quelles solutions ont été proposées et appliquées, en distinguant celles qui
ont fait l’objet de mes missions et celles que j’ai pu observer durant ma période de stage. J’ai fais
le choix de développer davantage le projet autour des Nuits Mozaïques car c’est celui sur lequel
j’ai le plus travaillé et que j’ai le plus étudié.
La quatorzième édition propose un programme encore une fois très diversifié qui assurera
sans doute la pérennité du festival :
34
Vendredi 22 juillet
20h :
Samedi 23 juillet
14h > 18h :
19h > 20h30 :
19h30 > 23h30 :
Pique nique géant puis cinéma plein air «
Tout ce qui brille »
Espace jeux, café souvenirs, marché africain, village estival du sport
Repas convivial
Concerts : show chorégraphique,
Imaz’elia, ZEP (Zone d’Expression Populaire)
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
- Interview d’Aïssa Benmessaoud :
Aïssa Benmessaoud, collaborateur du maire, celui qui
a été à l’initiative des Nuits Mozaïques il y a déjà 14 ans,
accepte de nous accorder un peu de son temps pour répondre à nos questions :
-
Pourquoi avoir créé les Nuits Mozaïques ?
Aïssa : « L’idée de créer les Nuits Mozaïques vient parce
qu’il n’y avait pas de manifestation ou d’activité culturelle
qui se déroulait dans le quartier des Vernes. Il y en avait
Martial Passi
qui se déroulaient sur le centre ville : la fête de la ville, qui
aura lieu très prochainement. Et donc sur le quartier des
Vernes il y n’y avait pas de manifestation culturelle qui permettait aux habitants de ce quartier
de se rassembler autour d’un moment festif. L’idée est donc de créer cet événement qui a pris
maintenant de l’ampleur et qui s’est inscrit dans les habitudes et le calendrier des habitants de ce
quartier. »
-
Qui a été à l’initiative du projet ?
« Ce qui est intéressant dans la création de ce projet, c’est qu’à l’origine, c’était une association
locale qui se posait aussi les questions que nous, la ville, on se posait, c’est-à-dire : pourquoi il n’y
a pas de manifestation sur ce quartier ? C’est une association qui s’appelle AVEC (Association des
Vernes pour l’Entente et la Communication) qui a initié une première fête de quartier avec des
activités pour les enfants et un concert le soir. Ensuite la ville a décidé d’accompagner cette petite
association pour essayer de consolider le projet et surtout d’aller chercher des financements. J’accompagnais personnellement l’association ce qui a permit de développer cette manifestation qui
est devenue, d’une fête de quartier, un événement un peu plus important qui s’est appelé « Les
Nuits Mozaïques ». »
-
Pourquoi avoir choisi le nom « Nuits Mozaïques » ?
« Le nom des Nuits Mozaïques c’est pour essayer de montrer que le quartier est arc-en-ciel.
C’est un quartier où cohabite différentes populations, d’âge et d’origines diverses. Donc « mozaïques », « mélange » … J’aime cette notion d’arc-en-ciel, parce que c’est plusieurs couleurs, ça
rassemble donc toutes les opinions, toutes les idées mais aussi toutes les générations. »
35
« En effet, quand le projet a été constitué et qu’on est allé chercher des financements auprès
de l’Etat et des collectivités territoriales (commune, département et région), des objectifs ont dû
être définis. On peut dire que 90% de ces objectifs ont été atteints sauf un : c’est de cibler le public
15-18 ans. Tout ce qui concerne la participation des habitants a été atteint, à travers la préparation d’un repas, à travers les stands, à travers les propositions d’animations pour les petits … C’est
devenu une partie importante de cette manifestation. Par contre pour ce qui est des jeunes, pour
qu’ils viennent nous donner un coup de main pour mettre en place des barrières, qu’ils viennent
s’impliquer dans la construction du projet, c’est extrêmement difficile. Les jeunes ont d’autres préoccupations. Par contre ils sont bien présents pendant la manifestation. »
-
Quel est le rôle de la mairie dans l’organisation du festival ?
« Le rôle de la ville a pris de plus en plus d’importance puisqu’une association locale qui ne
fonctionne qu’avec des bénévoles n’a pas forcément les moyens logistiques, administratifs et financiers. La ville a donc pris de l’importance, du fait qu’elle a énormément d’agents pour la politique de la ville, que ce soit la direction des sports, la direction de la jeunesse, ainsi qu’énormément de partenaires de la ville, vont vraiment accompagnés les associations qui n’ont pas cette
force de frappe. Avec l’objectif à moyen terme de refiler le « bébé » à l’association par la suite
même si ça va être difficile. »
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
- Considérez-vous que les objectifs qui avaient été fixés aient été atteints avec ces dernières éditions du festival ?
- Cahier des charges :
36
-
Périmètre du projet :
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
• Contexte : Les Nuits Mozaïques sont un festival estival annuel qui a lieu depuis 14 ans à
la fin du mois de juillet à Givors. Cette année, le programme se déroulera sur 2 jours : le 22 et
23 juillet. L’objectif de la création de ce festival est de faire que les habitants des quartiers plus
isolés, s’intègrent mieux et participent à la vie municipale par le biais de l’organisation des Nuits
Mozaïques. Le programme des festivités se veut diversifier : on trouvera du cinéma plein air, un
marché africain, des concerts, des spectacles, et toutes sortent d’animations.
• Cible : On distinguera une cible générale : les givordins dans leur intégralité, sans distinction particulière de sexe, d’âge, d’origine ou encore de profession, et un cœur de cible : les
habitants du quartier des Vernes, quartier où aura lieu le festival. Il est important de cibler particulièrement ce dernier groupe qui a tendance à se sentir isoler des autres habitants de Givors,
notamment à cause de l’isolement géographique du quartier des Vernes. Les habitants forment
un ensemble très hétérogène, surtout du point de vue de l’âge et des origines.
• Zone géographique : Le festival aura lieu dans le jardin de Verdure dans le quartier des
Vernes à Givors (69700). Quant à la communication, elle s’établira autour de cette zone, c’est-àdire dans toute la ville de Givors, en se concentrant sur le quartier concerné.
-
Modalités d’exécution :
•
Nombre d’exemplaires à tirer : 1 panneau 4x3, 100 affiches, 3000 cartes pos-tales.
• Formats : Panneau : 4x3 mètres (format paysage), affiches : 60x40 centimètres (format
portrait), cartes postales : 10x15 centimètres (format paysage).
• Papier à utiliser : Panneau : toile opaque 700g/m², affiches : papier couché 115g, cartes
postales : papier carton 300g.
• Techniques d’impression : Impression par imprimerie Public Imprim. Panneau : impression numérique grand format, affiches et cartes postales : impression par offset.
- Plan de communication :
L’annonceur : la ville de Givors
Forces
Faiblesses
• La ville fait partie du Grand Lyon, ce qui lui • La ville est assez isolée de l’agglomération
permet d’avoir plus de moyens et plus de no- lyonnaise ce qui fait que généralement, seuls
to-riété dans la région.
les givordins se déplacent aux événements organisés par la ville.
• Givors est jumelé avec 6 villes de pays étrangers (en Algérie, Allemagne, Biélorussie, Italie • Le quartier des Vernesest un quartier défaet au Portugal), ce qui peut générer du tou- vorisé et à l’image d’un quartier assez dangerisme par des échanges résultant de corres- reux.
pondances.
• La ville possède un grand patrimoine culturel, historique et industriel, ce qui l’a rend attractive.
• Givors est également très dynamique et met
régulièrement des projets en place pour créer
une proximité entre ses habitants et une meilleure qualité de vie.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
-
37
-
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
38
Le service : le festival des Nuits Mozaïques
Forces
Faiblesses
• Le festival est entièrement gratuit donc très • La communication sur l’événement reste liaccessible à la population du quartier des mitée dans l’ensemble de la ville puisqu’on se
Vernes qui est assez défavorisé.
concentre généralement sur le quartier des
Vernes où se dérouleront les Nuits Mo-zaïques.
• Il offre aux habitants l’opportunité de découvrir de nouvelles choses grâce à un pro- • Le festival ne dure pas longtemps : seulegramme diversifié dont le contenu se renou- ment une journée et demi, ce qui ne laisse gévelle tous les ans.
néralement pas le temps pour que le bouche à
oreille se développe.
• On y trouve des activités pouvant tout aussi
bien plaire aux plus jeunes qu’aux personnes • Le succès des Nuits Mozaïques dépend en
âgées, ce qui attire donc pour des sorties en partie de la météo du jour même étant donné
famille le week end.
qu’il se passe en extérieur.
• Les habitants peuvent participer directement à certaines des activités et vont ainsi se
sentir impliqué par l’événement.
• Le festival est assez ancien (il s’agit de la quatorzième année d’existence), ce qui fait qu’il
a atteint une notoriété importante dans les
quartiers de Givors.
-
La communication antérieure :
Forces
Faiblesses
39
• Le visuel des Nuits Mozaïques, ainsi que le
programme détaillé du festival apparaissent
dans le magazine municipal, Vivre à Givors,
qui est lu par beaucoup de givordins. De plus,
cette année, le visuel de l’affiche apparaîtra en
quatrième de couverture du magazine ce qui
fera qu’il sera très visible.
Affiche de l’édition de 2010
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
• Les affiches et banderoles sont reconnues • Les moyens de communication restent très
par la population qui connait déjà l’événement limités : seulement 100 affiches sont tirées ce
et qui y prête donc une plus grande attention. qui ne permet pas de couvrir tout le territoire
de la ville, et 3000 cartes postales ce qui ne
• La communication change beaucoup d’une permet pas une distribution dans les boîtes
année à l’autre, que ce soit au niveau du posi- aux lettres.
tionnement ou de l’apparence générale, ce qui
permet de donner un sentiment de renouveau
aux givordins.
-
40
Le marché : culturel
Opportunités
Menaces
• C’est un marché en pleine expansion, notam- • Du fait du développement des événements
ment dans la ville de Givors où de plus en plus culturels dans la vie, les habitants ont tend’événements ont lieu chaque année.
dance à confondre les différents festivals entre
eux.
• Le festival est concurrencé par tous les loisirs que peuvent avoir les givordins pendant le
week end.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
-
La demande :
Opportunités
Menaces
• La population attend généralement l’événement auquel elle a pu participer les années
précédentes : il s’agit de la quatorzième édition.
• Du fait de ce fort sentiment d’appartenance,
le public est généralement constitué uniquement par des habitants des Vernes car ceux
des autres quartiers sont souvent réticents à
se déplacer.
• Les habitants ont un fort sentiment d’appartenance à leur quartier se qui incite les personnes résidant aux Vernes y participer.
Bilan : La ville de Givors est très dynamique et tend à mettre en place une proximité avec ses
habitants, notamment dans les quartiers de la ville qui sont en difficulté. Pour cela elle met en
place de nombreux événements culturels qui donnent l’opportunité aux givordins de se rassembler. Néanmoins on constate au fil des années que les habitants des quartiers qui sont assez isolés
géographiquement, ne se mélangent pas, et ne se rendent qu’aux événements se déroulant dans
leur propre quartier. De plus la situation n’est pas arrangée par la communication qui ne bénéficie
que de moyens limités.
Problème à résoudre : Comment donner envie aux gens de se déplacer et de participer au
festival des Nuits Mozaïques alors que seuls les habitants du quartier des Vernes sont réceptifs à
la communication qui reste plus ou moins limitée à cette zone géographique ?
- Stratégie de communication :
- Le positionnement :
41
Le positionnement choisi pour l’édition des Nuits Mozaïques de 2011 est : moderne, dynamique et festif.
Ainsi il sera :
• symbolique : participer à cet événement renvoie une image de dynamisme et d’implication dans l’activité municipale
• distinctif : il faut que la cible arrive à distinguer ce festival des autres événements culturels se déroulant dans la ville
• crédible : on devra introduire des éléments permettant l’identification du quartier des
Vernes
- Les objectifs de communication :
• cognitif : il faut faire connaitre le nouveau programme des festivités pour que les gens
soient attirés par les nouveautés de l’année, et également augmenter la notoriété du festival à
l’extérieur du quartier.
•
conatif : il faut inciter les gens à se déplacer et à participer au festival.
•
affectif : il faut donner une image conviviale au festival pour donner envie aux habitants.
- La cible de communication :
La cible principale reste les givordins dans leur intégralité sans distinction particulière de sexe,
d’âge ou de niveau de vie. Ils sont environ 20 000. Va-t-on réussir à les faire venir ?
On distinguera cependant un cœur de cible constitué des habitants du quartier des Vernes. Il
s’agit d’un quartier avec une moyenne d’âge assez jeune, dynamique mais connaissant des difficultés. Les habitants de ce quartier sont assez isolés du reste de la ville et ont ainsi développé un
fort sentiment d’appartenance aux Vernes et ne se sentent pas givordins à part entière.
• Leurs motivations : hédonistes (les habitants veulent profiter des animations et s’amuser
et sont également attirés par la gratuité de l’événement), oblative (les parents peuvent avoir
envie de faire plaisir à leurs enfants et/ou à leur famille en organisant une sortie aux Nuits Mozaïques) et d’auto-expression (les habitants des Vernes sont fier du dynamisme de leur quartier).
• Leurs freins : peurs (ils peuvent craindre la foule et des agressions dans le quartier qui est
réputé comme étant dangereux) et inhibitions (les gens peuvent être lassés par l’événement qui
se déroule chaque année).
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
• attractif : les habitants qui ont envie de s’amuser sont attirés par l’image festive que renvoie le festival
- Brief créatif :
42
- La promesse :
On promet aux habitants qu’ils s’amuseront et passeront un moment agréable à cette nouvelle édition des Nuits Mozaïques qui les fera rêver.
- Les preuves :
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
• De nombreuses animations sont prévues, elles sont très diverses ce qui garantie qu’elles
plairont à tous.
•
Un festival dynamique qui fait participer directement les habitants.
•
L’univers de la nuit mis en avant donnant un aspect magique à l’événement.
- Le ton :
On choisi d’utiliser un ton convivial et festif par la représentation de tout un groupe de personnes en train de s’amuser, ainsi que dynamique en jouant sur la position des différents éléments graphique et des typographies utilisées. Par ailleurs le ton sera aussi onirique, il faut faire
rêver les habitants de Givors en communiquant sur ce festival.
- Les contraintes :
• Les logos qui doivent apparaitre : celui du département, de la région, de la ville de Givors
et des associations partenaires.
•
Les indications de lieux et de dates devaient obligatoirement apparaitre.
- Stratégie des moyens :
43
En ce qui concerne la diffusion de la communication, deux moyens supports vont être utilisés :
- La carte postale 10 x 15 cm : C’est le format idéal pour favoriser l’effet du bouche à oreille, car les gens peuvent l’emporter avec
eux, le transmettre à des proches, le glisser dans leur agenda, … 3 000
exemplaires seront distribués dès fin juin (le 18 et 19) lors de la fête
de la ville afin de donner une première information et d’y exposer le
programme détaillé. Les cartes seront ensuite déposées dans les lieux
publics de Givors en libre service.
ANNEXE H
ANNEXE I
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
- L’affiche 60 x 40 cm : Elle permet une bonne lisibilité permettant
ainsi de faire passer les informations clés, comme la date et le lieu, de façon rapide et ainsi d’atteindre facilement les gens qui passent devant. Une
centaine d’affiches seront disposées dans la ville, surtout aux alentours
du quartier des Vernes où se déroulera le festival, deux semaines environ
avant le début de l’événement, laissant ainsi du temps aux gens de s’y
préparer et de prévoir du temps pour s’y rendre.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
44
- Le panneau 4 x 3 m : Un panneau en format 4 x 3 m sera également imprimé afin de pouvoir être installée sur un lieu de forte circulation dans Givors. On reprendra le même visuel que
pour les cartes postales, positionné en format paysage. Ce type de support assure une visibilité
optimale et permet de limiter un affichage sauvage par-dessus nos affiches. Le fait de le mettre
dans un lieu où la circulation est importante, va permettre aux gens de passer plusieurs fois devant et ainsi de faciliter la mémorisation de l’événement.
Pour la réalisation de la communication, le service accorde à ce projet un budget de 3 000€.
- Rétro-planning :
45
Carte postale
60 x 40
Avant J-40
Avant J-35
Avant J-30
Avant J-15
Avant J-7
J
22 et 23 juillet :
Festival des Nuits
Mo-zaïques
Panneau
4x3
- Conception du visuel
de l’affiche
- Conception du visuel
de la carte postale à - Validation et correcpartir de celui de l’af- tions du visuel
fiche corrigé
- Impression des
cartes postales en 3
000 exemplaires
- Distribution des
cartes postales pendant la fête de la
ville de 18 et 19 juin
et mise à disposition
dans les lieux publics
- Impression des affiches en 100 exemplaires
- Conception du visuel
du panneau à partir
de celui de la carte
postale
- Impression du panneau
- Affichage du pan- Apparition dans le
neau dans un lieu de
VAG de Juillet (4ème
forte circulation
de couverture) + annonce du programme
page 21
- Affichage dans Givors
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Avant J-50
Affiche
10 x 15
•Le questionnaire de satisfaction
46 (mission) :
ANNEXE J
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Afin d’avoir des retombées sur son magazine municipal, le service
communication a souhaité mettre en place un questionnaire de satisfaction auprès des habitants de Givors dans le but de savoir si leurs
attentes vis-à-vis du Vivre à Givors ont été satisfaites. Pour cela il nous
a été demandé d’élaborer un questionnaire, de réaliser l’enquête sur le terrain puis d’en analyser
les résultats.
Ce procédé comprend également un autre avantage considérable dans la résolution du problème de communication que peut rencontrer la commune : interroger et prendre en compte les
avis des habitants à propos de leur magazine mensuel permet de montrer à quel point la commune peut se sentir concernée par leurs avis. Cela permet donc la valorisation de l’habitant qui
pourra aboutir à son implication dans la vie locale et au renforcement du lien social.
- L’élaboration : On a élaboré un questionnaire en 15 questions qui traitent à la fois du
contenu des articles et de l’esthétique du magazine. On a également essayé de comprendre les
habitudes de lectures des habitants de Givors ainsi que leurs motivations et freins.
Pour cela on a élaboré des questions simples de compréhension, afin d’être certain d’atteindre
tout le monde. Parfois on a choisi de laisser des réponses ouvertes, laissant les individus s’exprimer, mais on a favorisé des questions à choix multiples permettant d’avoir des résultats synthétiques et de pouvoir aller vite dans la réalisation du questionnaire. On a préféré commencer notre
questionnaire par des questions faciles de réponses afin de pouvoir mettre les interviewés en
confiance, mais on a poursuivi avec des questions plus développées.
Une fois le questionnaire terminé, on l’a testé auprès des employés de la mairie, afin de vérifier
que la compréhension de toutes les questions était bonne et qu’il ne manquait rien d’important.
- La réalisation de l’enquête : Une fois que ce fut réalisé, j’ai pu aller sur le terrain de l’enquête et la réaliser. Pour cela on s’est rendue deux fois deux heures sur le marché (le mercredi 15
juin et le vendredi 17 juin). On a interrogé les personnes qui ont été en général très coopératives.
Il fallait tout de même faire attention de bien interroger des personnes d’âges et de sexes différents afin d’avoir des résultats représentatifs de la totalité des habitants. Le seul problème étant
que sur le marché du centre de la ville ne se trouvait peut être pas les habitants des Vernes du fait
que deux marchés se sont installés dans leur quartier.
- L’analyse des résultats : Pour analyser les résultats, j’ai utilisé un logiciel qui s’appelle
Sphinx. Ce logiciel a été une des découvertes de ce stage et j’ai beaucoup apprécié travailler
dessus : il permet de collecter toutes les réponses au questionnaire et de les analyser facilement
selon nos propres critères, pourcentages ou effectifs, tableaux ou graphiques, … L’analyse entière
de l’enquête et sa présentation en document, ainsi que la découverte du logiciel, ne m’ont donc
pris qu’une journée et demi.
Même s’il en ressort que la majorité des personnes interrogées sont des femmes de plus de 60
ans vivant à Givors depuis plus de 10 ans, on retrouve des avis différents et de nombreux conseils.
Ce que l’on constate également c’est que la grande majorité des personnes apprécient le magazine et y sont très attachées. Le bilan est donc positif et les conseils
peuvent être enrichissants.
47
•La fête au domicile collectif
(mission) :
Toutes les années, en début d’été, le foyer collectif de Givors, Jean Vison, organise une fête
pour ses résidents et leurs proches. Un barbecue géant y est fait, ainsi qu’un bal de musette permettant aux personnes âgées de s’amuser comme à leur plus jeune âge.
Cet événement annuel permet aux personnes âgées de se sentir intégrées dans la vie locale
et permet de compenser le sentiment d’isolement que certaines peuvent avoir. C’est également
une occasion de renforcer les liens entre les plus jeunes et les résidents et de créer ainsi une
complicité intragénérationnelle.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
ANNEXE K
•Le magazine municipal (observé) :
48
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
« Vivre à Givors » est le magazine municipal de la ville de Givors. Gérer par le service communication de la mairie, 11 numéros sortent par an (les mois de juillet et août sont réunis en
un unique numéro). Ce magazine, qui existe depuis bientôt 60 ans, est toujours très apprécié et
attendu par tous les habitants de Givors. On peut se demander comment est-il possible qu’un
unique moyen de communication puisse faire une quasi-unanimité dans un ensemble d’habitants
très hétérogène.
En effet, on remarque, soit par le biais d’un questionnaire de satisfaction, soit grâce à des
interventions spontanées de la part des habitants, que les givordins tiennent réellement à leur
magazine. Si la publication a pris le moindre retard, le service communication recevra des appels
d’habitants inquiets et impatients.
On peut expliquer ce phénomène simplement : le magazine couvre de nombreux sujets assurant que chacun puisse en trouver un qui éveille son intérêt, et la rédaction ainsi que le style
d’écriture sont travaillés afin qu’ils soient accessibles à tous.
Ainsi, en feuilletant un « Vivre à Givors », on sera tout aussi bien informé sur tous les sujets comme : la vie municipale, les différentes actualités, l’enfance et la jeunesse, les sports, les
aménagements et le développement de la ville, l’économie, la culture, la politique, l’état civil,
… Le tout souvent enrichi par une interview permettant aux givordins d’utiliser leur magazine
municipal comme moyen de communication. On y trouve également tous les mois un dossier de
deux pages où un sujet est approfondi, ou encore le portrait d’un habitant, ainsi que les comptes
rendus des événements de la ville. Enfin, les nouveaux commerçants souhaitant se lancer à la
conquête du marché givordin, peuvent parfois bénéficier de quelques mots dans le magazine,
leur permettant ainsi de bénéficier d’une publicité gratuite et très efficace, parfaite pour le lancement d’une nouvelle activité.
•Le site internet (observé) :
La ville de Givors possède un site
internet depuis les années 2000. Il est
très utile à la commune et aux habitants qui peuvent à toute heure être
informés des événements et activités,
être guidés dans leurs démarches administratives, …
En fin des années 2000, ce site a été
jugé obsolète et plus assez attractif. En
effet, il avait presque 10 ans alors que la
durée de vie d’un site devrait être de 2
ans. Outil de communication indispensable pour une commune, il a donc été
décidé de le renouveler entièrement.
Désormais il est possible d’accéder à de
nombreuses photos et vidéos en complément des informations écrites, il
sera plus ergonomique et pratique permettant aux habitants d’obtenir une information rapide, il sera très interactif
permettant à tous de poser des questions à la municipalité, il permettra de trouver le nom et l’adresse d’un commerçant de Givors
ainsi que de le localiser sur une carte de la ville, de télécharger tous les documents administratifs,
de se créer un compte citoyen, de s’abonner à une newsletter de la ville, de télécharger les publications municipales (dont le Vivre à Givors), …
Sa conception a pris environ 1 an. Il a était fait par une agence en communication, SQLI, qui
avait répondu à l’appel d’offres qu’avait lancé la mairie et avait proposé un projet, tout comme
deux autres agences, qui a été retenu. La conception qui s’en suivit fut longue et très surveillée
: il fallait répondre à tous les critères fixés dans le
cahier des charges par la direction de la communication. C’est le 17 février 2010 que le tout nouveau
site fut inauguré.
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
49
- Interview de Djamel Saadna :
50
Djamel Saadna, adjoint délégué à la promotion de
la ville, au tourisme et aux échanges internationaux, a
commenté le nouveau site de la ville lors d’une interview à sa sortie, en mars 2010 :
- Quelles sont les raisons qui ont motivé le lancement de ce nouveau site ?
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Djamel Saadna
Djamel : « La municipalité a compris que le devenir de
Givors passait par une politique ambitieuse en matière de
promotion de la ville. Il était donc indispensable d’accompagner cette mutation progressive par la
mise en place ou l’optimisation d’outils de communication performants. Il nous a paru évident que
la création d’un nouveau site internet devait constituer une priorité. Un tel outil a des vocations
multiples : au niveau de la communication interne, ce site va aider le givordin à mieux connaitre
sa ville, à le guider dans ses démarches administratives, à l’informer sur la réalité de la vie municipale, à lui faire connaitre les différents événements qui rythment l’actualité givordine, … »
- C’est donc un nouvel outil de communication mais également un outil de promotion du
territoire ?
« Au niveau de la communication externe, le nouveau site de la ville aura pour mission de valoriser le territoire givordin bien au-delà des frontières communales. Il permettra de faire connaitre
les atouts que la ville possède dans de nombreux domaines, d’expliquer les défis que nous entendons relever au cours des prochaines années, et notamment sur des thématiques fortes telles
que le peuplement ou le commerce du centre-ville. Nous avons conscience qu’internet est un outil
incontournable de nos jours. Il s’insère donc dans une stratégie générale qui consistera, au cours
des années à venir, à projeter extra-muros l’image d’une ville qui mise sur un futur maitrisé et qui
entend en redessiner les contours à partir d’un objectif : rendre son attractivité à la commune et
notamment à son centre. »
-
Quels sont les avantages de ce nouveau site internet ?
« Sur le plan pratique, le site givors.fr sera plus ergonomique que son prédécesseur, autrement
dit, son accès sera très largement simplifié, les informations qu’il contiendra feront l’objet d’une
réactualisation quotidienne. S’adaptant aux évolutions des technologies de l’information et de la
communication qui privilégient la participation active des internautes, le site a été conçu pour être
plus interactif, donc plus participatif. Des photos et vidéos viendront par ailleurs compléter l’information écrite de givors.fr. Ce nouvel outil de communication, et nous souhaitons que les givordins
se l’approprient pleinement, constituera un des éléments fondateurs de la promotion de la ville. »
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Diagramme de
Gantt
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Bilan
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
En arrivant dans le service communication, je ne connaissais pas les missions qui me seraient
confiées. J’ai été ravie de découvrir que la plupart de mes missions étaient liées au graphisme, car
cela fait parti de ce que je préfère dans la communication.
Par ailleurs, ce que j’ai particulièrement apprécié durant ce stage c’est d’avoir pu suivre chacune des missions qui m’ont été confiées jusqu’à leur aboutissement. J’ai trouvé très formateur
de pouvoir participer à chacune des étapes de conception, les plus agréables, tout comme celles
qui posent des difficultés.
Et des difficultés, j’en ai rencontrées. Tout d’abord dans la création, au niveau de l’utilisation
de photographies qui s’est avérée être très compliquée étant donné une législation très stricte.
J’ai pu trouver des solutions dans la création graphique personnelle, domaine dans lequel j’ai
beaucoup progressé durant ce stage, ou encore dans les différentes banques d’images ou de vecteurs libre de droit. J’ai également rencontré des difficultés au niveau de l’administration. Même
si une mairie ne vend pas ses créations à des clients, tous les documents doivent être validés
par les différents intervenants qui s’avèrent être très nombreux (administration et différentes
associations liées). La validation peut de ce fait s’avérer compliquée, et les consignes données à
l’origine peuvent être déformées au fur et à mesure des réinterprétations. Il est donc important
d’apprendre à gérer les différentes critiques et de complètement transformer un travail sur lequel
on a pu passer beaucoup de temps.
Grâce à ma formation je disposais de certaines techniques et connaissances théoriques qui
m’ont permis de réaliser toutes les missions qui m’ont été confiées. J’ai également acquis de nouvelles compétences, telle que l’utilisation du logiciel Sphinx, et progresser dans l’utilisation des
logiciels de PAO à force d’utilisation et de recherches. Je peux donc affirmer que je ressors réellement enrichie de ce stage et de ce fait je le conseille à tous les élèves de première ou deuxième
année qui seraient intéressés par la découverte de la communication au sein d’une commune.
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Projets de communication – Conduite et vente de Charles SCIBETTA, Alain KEMPF et Carlos ALVES
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Rendez-vous de la ville – 19ème édition (supplément du Vivre à Givors n°25)
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www.givors.fr
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www.wikipedia.org
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www.grandlyon.com
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www.vie-publique.fr
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www.toupie.org
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www.insee.fr
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www.carrefourlocal.senat.fr
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www.assemblee-nationale.asp
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
Bibliographie &
Sitographie
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Annexes
A : Rendez-vous de la ville. Livret sorti en complément du Vivre à Givors (VAG) de mai 2011
B : VAG mai 2011
C : VAG juin 2011
D : VAG juillet 2011
Léa Jourjon - BTS communication 2010-2012 - Rapport de stage - Vivre à Givors - Stratégie
E : Proposition 1, affiche NM
F : Proposition 2, affiche NM
G : Proposition 3, affiche NM
H : Affiche NM validée
I : Carte postale validée
J : Questionnaire de satisfaction
K : Analyse des résultats du questionnaire
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