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THEME 1ER : LA MONDIALISATION EN
FONCTIONNEMENT
D. Les territoires de la mondialisation
1) La Triade et les périphéries dynamiques : des définitions à reformuler ?
Ce sont des espaces centraux :
Quelle est la place actuelle de la Triade ? Notion majeure : celle de Triade = ensemble de pays qui concentraient il y a encore
peu de temps 75% des flux mondiaux (=Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon et Corée du Sud). Expression d’un
économiste, Kenichi Ohmae, en 1985, dans La Triade, émergence d’une stratégie mondiale de la puissance. Aujourd’hui il
faudrait étendre la Triade à l’ensemble de l’Asie orientale si l’on veut toujours donner du sens à cette notion. Nous préfèrerons
néanmoins les notions de pôles de puissance ou d’aires de puissance.
L’entrée de la Chine, de la Russie, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud (les Brics), et d’autres pays émergents tend à redistribuer
fortement les cartes de la puissance économique et financière mondiale. Qu’est ce qu’un pays émergent ? C’est un ensemble
inorganisé de pays qui connaissent, souvent depuis les 70’s, une croissance économique forte et sont en passe de sortir de ce
que l’on nomme « sous-développement ». Leur poids dans l’économie mondiale est de plus en plus important (voir cours sur les
flux). .
L’exemple de la Chine : Passage progressif d’un statut de pays-atelier à un véritable leader de la mondialisation. Remise en cause
des lectures que l’on a jusqu’aujourd’hui et qui restent très présentes dans les manuels scolaires : de l’hyperpuissance
américaine, de la notion de Triade, de la suprématie occidentale.
2ème puissance économique mondiale, croissance économique autour de 10 durant les vingt dernières années (tombée à 7%
environ actuellement cependant). Membre de lOMC depuis 2001. Croissance tirée par les IDE et les exportations. Premier
exportateur mondial : avec tout d’abord les EU puis l’UE (depuis peu). Importance des produits manufacturés : jouets,
informatique, TV, appareils photos … La présence des entreprises étrangères sur le sol chinois est en grande partie à l'origine de
la forte accélération de la croissance des exportations. Historiquement, choix de l’ouverture depuis les années 1970 sous Deng
Xiaoping. Après les sillusions de la période maoiste (révolution culturelle 66-76 et grand bond en avant 58-61). A la mort de
Mao en 76 le pays est alors refermé sur lui même, peu veloppé, morcelé. Les années qui suivent sont parfois appelées les 30
Glorieuses chinoises. Lancement des réformes à partir de 1978. Création de zones franches littorales sur le modèle des dragons
asiatiques : les ZES. Puis plus tard création de zones économiques ouvertes à l’intérieur de la Chine. Avantages comparatifs
décisifs : avantages fiscaux, douaniers, faible coût d’installation (terrain, bâtiments, infrastructures …), main d’œuvre formée et
assez peu revendicative (voir le rôle du confucianisme). Dans les années 1980-1990 : la Chine devient l’atelier du monde.
Installations d’entreprises étrangères . Il reste une très forte inégalité littoral / intérieur aujourd’hui. La Chine aujourd’hui ne veut
plus se limiter au rôle de pays-atelier. Existence de vastes groupes chinois qui s’installent à travers le Monde. (Lénovo par
exemple)
Donc : la mondialisation est d’abord le fait des acteurs des territoires qui forment les trois pôles majeurs sur la planète :
l’Amérique du Nord, l’Europe occidentale et l’Asie orientale, elle-même polycentrique ; cette organisation évolue de plus en
plus vers la multipolarité, les pays émergents (notamment les Etats-continents) s’insérant progressivement dans la
mondialisation. Mais celle-ci laisse encore en marge certaines parties du monde
Des périphéries intégrées à la mondialisation
Certains espaces ne sont pas centraux mais s’intègrent à la mondialisation des flux par l’intermédiaire d’une ou de plusieurs
activités :
les paradis fiscaux
les pays exportateurs d’hydrocarbures
Ils génèrent des revenus importants mais fluctuants et donnent lieu à des gestions différentes des richesses selon les pays. Etats
peu peuplés qui ont investi dans la finance internationale et les dépenses de prestige. (Arabie, Emirats, Libye). Investissement
industriel privilégié en Algérie ou au Venezuela. Rente du pétrole qui ne profite qu’à une infime partie de la population.
les pays-ateliers
NPI : Ces « nouveaux pays industriels » ont connu un véritable décollage économique à partir des années 1960.
Certains NPI sont devenus des pays du Nord (Corée Sud, Taïwan, Singapour). D’autres NPI suivent la voie du développement.
Leurs productions sont tournées vers l’exportation (Malaisie, Tunisie, Thaïlande…). De nouveaux pays touchés en Asie :
Thaïlande, Malaisie, philippines, Vietnam sont désormais des pays ateliers. Insertion dans la mondialisation. Décollage rapide
mais cependant dépendance très forte vis-à-vis de l’étranger.
Notions de bébés tigres : Les Tigres asiatiques sont les cinq États qui sont dits « nouveaux pays exportateurs » (NPE) : la
Thaïlande, la Malaisie, l'Indonésie, les Philippines et le Vietnam. Leur émergence est une composante de la vague de
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développement touchant les économies émergentes d'Asie. Les bébés Tigres asiatiques ne doivent pas être confondus avec les
Quatre Dragons que sont les nouveaux pays industrialisés d'Asie (NPI ou NPIA) : la Corée du Sud, Taïwan, Singapour et Hong-
Kong.
La raison principale de l'ouverture des pays en développement est le succès des NPI et du Sud-Est asiatique. Les quatre Dragons
et les cinq bébés Tigres ont pu apparaître comme des modèles de réussite de croissance économique malgré la crise financière
de fin 1997-début 1998. Grâce notamment aux investissements directs à l'étranger (IDE) qui viennent des pays de la triade (et
plus particulièrement du Japon et des quatre Tigres), ces pays ont réduit leur chômage et améliorent petit à petit leur niveau de
vie. Certains économistes prévoient leur entrée dans la triade vers les années 2020
Les territoires en marge de la mondialisation
Qu’entend-on par lieux en marge de la mondialisation ? = territoire à l’écart des grands flux mondiaux, souvent caractérisés par
un faible niveau de développement, des problèmes de pauvreté, une faible croissance économique et un faible développement
technique. Peu de territoires sont véritablement isolés.
Les territoires peu ou mal insérés dans la mondialisation
Si l’on travaille à l’échelle des Etats, on peu parler tout d’abord des PMA : Pays les moins avancés : catégorie créée par l’ONU.
48 pays dont 33 en Afrique subsaharienne, 14 en Asie-Océanie et un en AL.
Aspects : Pays en marge des échanges : Afrique : 15% de la pop° mondiale mais moins de 2% des échanges.
Leur économie est souvent régie par une agriculture vivrière (de subsistance), pas ou très peu mécanisée. On y trouve un poids
important du secteur informel (activités non officielles), des échanges sous forme de troc. L’accès à l’alimentation y est difficile,
870M de ss-nutris dans le monde actuellement), ainsi qu’aux infrastructures éducatives et sanitaires.
Exemple des problèmes de santé et exemple du Sida. Afrique = 30 millions de personnes malades. Causes multiples : carence
des structures de soin, troubles civils, poids de la prostitution, croyances erronées sur la contamination, discours de l’Eglise
catholique, difficultés d’accès au traitement. Exemple du Botswana : si pas de réaction risque de perte d’1/3 de la population au
cours de la décennie 2020, pays le plus touché au monde avec le Swaziland. Ampleur de la prévalence chez la femme.
Cependant des pays avec hausse de la prévention comme le Kenya où l’Etat mène une politique active de lutte.
Explosion démographique et urbaine : exemple de Niamey au Niger : capitale du Niger et l’un des pays les plus pauvres du
Monde. Certaines mesures comme l’aide publique au développement et le commerce équitable leur permettent une insertion
minime.
Facteurs internes et externes :
Ce sont des espaces fragiles, souvent marqués par des contraintes environnementales (climat, séismes, inondation ex. Haïti).
Mais attention à ne pas faire de déterminisme physique : les contraintes naturelles n’ont bien souvent qu’un rôle secondaire
Les causes sont bien plus politiques : conflits, guerre civile, régimes prônant l’autarcie rendent difficiles l’insertion dans la
mondialisation et les contacts avec l’extérieur. Territoires considérés comme dangereux donc en marge des IDE.
Manque d’infrastructures et enclavement (Pays enclavés d’Afrique comme le Niger, le Tchad). Ce sont des espaces considérés
comme « non rentables » par le libéralisme.
Les derniers territoires véritablement en marge
La Corée du Nord : seul pays du monde en dehors du système de mondialisation libérale. Etat communiste totalitaire (président
Kim Jong-eun) qui réduit au minimum ses échanges avec le monde : autarcie, interdiction de migrer, peu d’échanges marchands.
Nuances : malgré cela les ONG sont parfois présentes, notamment pour l’aide alimentaire et le pays est inséré dans certains flux
de l’Antimonde (trafic de drogues notamment). Ex : aide alimentaire a fortement diminué en Corée N entre 2006 et 2009 après
adoption de sanctions par l’ ONU suite à des tirs missiles et des essais nucléaires en 2012 . En févier 2012, les EU ont relan
l’aide alimentaire à la Corée du N en échange d’un moratoire sur le nucléaire. En mars 2012 : les EU ont suspendu l’aide
alimentaire à la Corée du Nord à cause du lancement d’une fusée N-coréenne, officiellement chargée de placer en orbite un
satellite. De plus, depuis 2002, certaines réformes économiques ont é mises en place qui peuvent être comparées dans une
certaine mesure aux réformes entreprises en Chine dans les années 1990. (présentées cependant comme temporaires).
Certaines sociétés se placent volontairement en marge de la mondialisation, notamment par souci de préservation de leur
identité : exemples : certaines tribus d’Amazonie ou l’archipel des Andaman à l’est du Sri Lanka.
Archipel des Andaman : dans le Golfe du Bengale, archipel rattacà l’Inde. Territoire couvert à 84% de forêt, 200 îles dont 38
habitées de manière permanente. Cinq groupes autochtones de chasseurs-cueilleurs y vivent. Langues qui n’appartiennent à
aucun groupe linguistique connu
Et puis des espaces stratégiques utilisées par les militaires pour des expérimentations par exemple : Amazonie, Déserts de Gobi,
Articque…
2) Les villes mondiales
Les villes mondiales sont au cœur de la mondialisation. Une Ville-mondiale / métropole mondiale = centres de commandement
international du fait de la concentration de sièges sociaux, d’activités financières, de services aux entreprises de haut niveau,
facilités offertes en termes de communication, d’immobilier d’entreprises, vie culturelle et sociale.
La notion de ville mondiale ne repose donc pas seulement sur des critères quantitatifs (nombre d’habitant et PIB) mais aussi et
avant tout sur sa capacité à contrôler l’économie mondiale et les flux.
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On peut considérer que répondent actuellement à ces critères environ 20 ou 25 villes, mais ce chiffre va certainement
augmenter encore prochainement.
Le Renforcement des villes avec la mondialisation se nomme la métropolisation: cela désigne un ensemble de processus qui
transforment la ville en métropole .Ce processus entraine une concentration croissante de la population et des activités ,
notamment de fonctions stratégiques, dans les plus grandes agglomérations. Cette concentration leur donne une influence sur
un espace plus ou moins large, Chaque Etat, dans un contexte de concurrence exacerbée entre métropoles mondiales, cherche à
valoriser son agglomération la plus puissante. Du coup, dans certains pays l’espace urbain est polarisé sur une grande ville sans
réseau équilibre. On parle alors de macrocéphalie urbaine.
Les 4 premières villes monde généralement en haut de classement sont les suivantes : NY, Londres, Paris, Tokyo. C’est la
conclusion régulièrement admise, notamment par le Global Cityes Index et par le GAWC (groupe d’étude de la mondialisation et
des villes mondiales) : 4 villes mondiales complètes : NY Londres Tokyo Paris. Au Second rang : Chicago LA Francfort Singapour
Milan HK. Puis SF Toronto Zurich Sydney. Ensuite : Bruxelles Madrid Mexico SP, Moscou Séoul. Ce classement est néanmoins un
instantané et va évoluer prochainement, en particulier avec l’émergence de certaines villes d’Asie, en particulier chinoises.
Les principales villes mondiales forment un réseau hiérarchisé à l’intérieur duquel circule la majorité des flux mondiaux : on peut
parler « d’archipel métropolitain / mégalopolitain mondial » (expression d’Olivier Dollfus) pour parler de l’ensemble des
métropoles et mégalopoles qui concourent actuellement à la direction du système monde
Les villes importantes se métropolisent progressivement :.
Il faut toutefois noter l’ancienneté du phénomène : des villes qui anciennement avaient une influence sur un monde’ restreint :
les « villes-mondes » de Fernand Braudel. Venise, Amsterdam, Gênes, Londres
Caractéristiques des « villes monde » : Concentration de pouvoirs : éco, financier, politique, informationnel, culturel.
Importance de l’aspect symbolique : les grattes- ciel, plus hauts, plus grands. Présence de quartiers d’affaires :
Ex : La Défense : De Gaulle, symbole de la mondialisation de l’économie, 11 des 20 premiers groupes français y ont leur siège
social, Manhattan, Shinjuku, City de Londres.
Certaines métropoles cherchent actuellement à indurer le niveau mondial : dans les Etats en croissance notamment : de
gigantesques aménagements :
Ex : Moscou, volonté de s‘insérer dans la mondialisation avec la construction d’un centre d’affaires 16 fois plus grand qu’à St
Petersbourg.
Exemple de Tianjin en Chine : 13 millions d’habitants, avec un projet de quartier financier devant être plus important que
Manhattan.
Ces villes monde sont des lieux d’émergence d’une société monde. Une ville cosmopolite : car forte attraction migratoire sur les
actifs qualifiés.
Entre ces villes des relations se nouent et les flux mondiaux passent par des ports, des hubs (moyeu, changement rapide)
aéroportuaires ,des nœuds autoroutiers, des bourses, des grandes universités et des laboratoires de recherche, des cybercafés
Leur réseau constitue une structure de décision, d’organisation et de fonctionnement de l’économie monde.
3) Les hubs : nœuds de la mondialisation
Un Hub = moyeu (centre d’une roue). Fonctionnement en hub de nombreux ports et aéroports. But : renforcement des flux sur
des hubs pour améliorer le réseau. Système de transit. Ces hubs sont des plate-forme multimodales.
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Les Ports : ce sont des hubs qui permettent la redistribution : contact entre avant-pays (foreland) et arrière
pays (hinterland). Le Système de hub s’est développé avec la conteneurisation. A partir des années 80 aux EU,
dérèglementation du transport aérien = ouverture à la concurrence. Aujourd’hui, la libéralisation du transport
aérien est effective en Europe pour les droits d’accès au marché. En effet, tout transporteur aérien établi dans
l’Union européenne a le droit de desservir librement la ou les destinations de son choix, sous réserve des
capacités physiques de l’espace aérien et des aéroports.
Un exemple de grand port : Singapour :
Aménagement progressif de l’espace industrialo-portuaire (ou ZIP) en le spécialisant par fonctions en relation avec le mode de
développement . Pasir Pajang = péniches, caboteurs. Tanjong Pagar = port ultra-moderne pour conteneurs. Sembawang = étain,
caoutchouc. Dans le me temps le paysage s’est transformé : restructuration du vieux Chinatown en CBD. Tours et bureaux,
hôtels internationaux, complexes commerciaux. Villes nouvelles et voies rapides de transports collectif. Etendue de l’espace
portuaire.
Ex. Le port de Hambourg : 9ème port à conteneurs en 2004. deuxième port européen, progression de ses parts de marcdans
la Northern range (la façade littorale). Croissance du port de Hambourg qui explique en partie l'érosion notable des parts de
marché du port d'Amsterdam. Progression qui repose sur le secteur du conteneur (64% du tonnage est conteneurisé, 23% à
Amsterdam). Les Terminaux portuaires sont contrôs par deux grands groupes : HHLA, crée par la communauté portuaire locale;
Eurogate, fusion de deux opérateurs privés. Quatre terminaux à conteneurs, connectés à des terminaux ferroviaires. Terminaux
qui intègrent les dernières technologies : opération de chargement et déchargement entièrement automatisées. Multimodalité.
Première destination du port de Hambourg : la Chine: 27% de son trafic total.
Busan en Corée du Sud : port et arrière-pays
5ème port à conteneur du monde. Métropole de plus de 4M d’habitants. Coexistence de fonctions urbaines et portuaires et
risques de saturation. Blocage au nord par frontière hermétique, Busan fonctionne comme une île : 99% de son commerce
extérieur s’effectue par voie maritime. Port stratégique avec hinterland national. Devenu dans les années 1990 un port de
transbordement, hub supplémentaire sur l’axe maritime asiatique choisi par les grands armements mondiaux. Doit en partie
son succès au déclin des ports japonais. A la fois hub de transbordement et port d’hinterland.
Problèmes de saturation : le site et l’urbanisation ancienne se prêtent mal à l’installation de terminaux modernes. La ville
commence immédiatement derrière les espaces portuaires et quais. Sinon, ce sont des espaces montagneux. Terminaux récents
tous gagnés par la poldérisation. Pas de politique concertée d’aménagement du port et de la ville.
Les aéroports : possibilité pour les voyageurs de changer rapidement de correspondance. Ex de Dubaï, Roissy
Contexte de dérèglementation du trafic aérien depuis les années 1980. Hub = plate-forme de
correspondance. Lorsque le trafic est suffisant les compagnies proposent des vols directs. Sinon système de
transit. 2,3mds de passagers ont pris l’avion en 2007. 18000 avions en circulation chaque jour et 80000 vols. En
nombre de passagers : premier du monde= aéroport d’Atlanta, 2ème Pékin, 3ème Chicago. Roissy est 7. Dubaï est
13ème mais avec une croissance très importante : +15% entre 2009 et 2010. L’avion est un mode de transport
qui augmente très rapidement : par ex entre 2005 et 2006 +4,7% dans l’UE. Le Trafic très dense en Amérique
du Nord = le double de celui de l’Europe ou de l’Asie. Actuellement on observe un taux d’accroissement plus
rapide en Asie qu’en Europe. Elle pourrait passer 2ème gion du monde. Trafic mondial très inégalitaire :
l’Afrique est à l’écart des flux mondiaux.
Dubaï : un hub aéroportuaire
Dubaï international Airport : est le deuxième aéroport du Moyen-Orient et deuxième du monde pour le nombre de passagers en
transit après celui de Narita à Tokyo. 22M de passagers en 2004, 18M en 2003.Sa croissance est importante. Dubaï a sa propre
compagnie aérienne : Emirates Airlines, qui appartient à l’Etat. Nombreuses compagnies internationales, 140 destinations.
Vaste centre commercial dans l’aéroport : le duty free shopping center. Symbole de la stratégie de Dubaï : son activité est
intégrée dans un important complexe commercial hors-taxes. Prix alléchants et offre de produits variés. Zone franche considérée
comme la meilleure du monde par certains, 200 M de dollars de vente en 2000. Troisième terminal qui a ouvert en 2006 et qui a
doublé la capacité de l’aéroport. Il pourrait accueillir les A 380 et pourra gérer 60M de passagers en 2010. Importante dimension
fret : un espace de stockage concentré dans un cargo village capable de traiter 500000T/an. 4 heures seulement pour
transporter un colis du porte-conteneur à l’avion cargo. A Dubaï un deuxième aéroport est en construction depuis 2005 à 30
km. C’est une Plate-forme multimodale intégrée : la DLC : Dubai Logistic City. Elle sera associée au port de Jebel Ali et à sa zone
franche : la Free Zone. Ambitions mondiale : devenir la plaque essentielle du golfe et du Moyen-Orient. Le Programme développé
par une joint-venture (association d’entreprise qui se partage un mlarché) associant un groupe libanais (Dar Al Handasha) et
Aéroports de Paris.
Exemple de Roissy :
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5ème aéroport mondial pour le trafic de passagers et 6ème pour les marchandises. 2ème européen pour le trafic de passagers
derrière Londres Heathrow et 1er européen pour le trafic de marchandises pour des raisons économiques, touristiques, historiques
et géopolitiques. C’est une plate-forme multimodale reliée à Paris et à la France : RER, TGV, aérien, Autoroute
terminaux, échangeur autoroutier, Gares + CDG Val, gare routière. C’est une concentration d’ emplois (80000 salariés) + emplois
liés à l’aéroport dans les villes voisines comme Roissy en France, Tremblay, Villepinte (ex avec le parc d’activités situé au sud
ouest).
Un quartier d’affaires : Roissy pôle, des surfaces commerciales …
Flux de marchandises et flux de passagers
Régions les mieux desservies :
Europe
Amérique du Nord et bassin caribéen
+ souvent des destinations littorales
Limites du rayonnement de Roissy :
la concurrence (Londres, Francfort en Europe)
problème de la saturation
Problèmes de desserte : les transports en commun ne sont pas toujours adaptés, notamment pour les salariés.
Problèmes pour les personnes sans permis.
Problèmes de nuisances environnementales : très importante pollution atmosphérique (identique au périph) + pollution
sonore importante. Correction par les pouvoirs publics : Aéroport de Paris finance largement les travaux d’isolation
phonique + communication avec les riverains.
4) Les zones franches et les paradis fiscaux
Une zone franche est un espace commercial ou industriel doté de privilèges tels que : pas de droit de douane, très peu
d’impôts, et une législation locale du travail souple. Il y en a environs 3 000 dans le monde, ce qui représente 43 millions de
salariés. Les + célèbrent sont les ZES chinoises (côte est chinoise).
Les paradis fiscaux : Ce sont des zones de non droit qui nourrissent l’anti-monde, les acteurs qui utilisent les inégalités de la
mondialisation : pas de fiscalité, pas de taxe d’argent, facilité à recycler l’argent sale. Il y en a 70 dans le monde qui accueillent
probablement la moitié des capitaux en circulation dans le monde.
5) L’espace maritime, les littoraux et les zones transfrontalières
Il faut signaler l’importance des échanges maritimes : Ils couvrent 71% de la planète et forment des enjeux économiques
majeurs : lieux de passages, ressources halieutiques, minières et énergétiques. On peut parler d’océan mondial au singulier car
les océans communiquent entre eux et offrent ainsi une formidable possibilité d’échanges et de communication. Le sous-sol
marin recèle en effet entre un quart et un tiers des réserves de gaz et de pétrole et fournit actuellement environ 1/3 de a
production mondiale grâce aux progrès techniques réalisés en off-shore profond (Exemple au Brésil + cependant des limites
avec les accidents comme dans le Golfe du Mexique en 2010).
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