Fondation APICIL - Reconnue d’utilité publique
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RAPPORT D’ACTIVITE
2013
Fondation APICIL - Reconnue d’utilité publique
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Fondation APICIL - Reconnue d’utilité publique
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Sommaire
Fondation APICIL contre la douleur 4
Le regard des Présidents
Michel Bodoy, président du conseil d'administration
Bernard Laurent, président du conseil scientifique
LA FONDATION 6
Le Conseil d’Administration 7
Les missions de la Fondation 8
Le parcours d’un projet 12
Le Conseil Scientifique 13
LES ACTIONS 14
Recherche - Innover dans tous les domaines 15
Pratiques nouvelles - Des hommes au chevet des hommes 18
Formation - Diversifier les compétences 20
Aide aux associations - Parole aux patients ! 22
Evaluation - Les premiers mots de la douleur 23
Information Permettre la transmission des savoirs 24
LES CHIFFRES 25
Les chiffres clés 2013 26
Tableau des subventions 2013 28
A propos de ce rapport d’activité 31
Fondation APICIL - Reconnue d’utilité publique
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Monsieur Michel BODOY « Fondation APICIL contre la douleur »
PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA FONDATION APICIL.
« Agir ensemble
La Fondation est née il y a 10 ans de la volonté du Groupe
APICIL de s’engager sur les problématiques de santé et de
bien-être, en cohérence avec son cœur de métier qu’est
l’assurance de personnes.
L’année 2013 qui fait l’objet de ce rapport, marque pour la
Fondation la concrétisation de 10 années d’actions et de
sensibilisation dans la lutte contre la douleur.
En 10 ans, la Fondation APICIL aura consacré 5.5 millions
d’euros à la lutte contre la douleur et financé 335 projets.
La Fondation APICIL reçoit aujourd’hui des projets de toute
la France, provenant d’équipes médicales, de chercheurs et
d’associations, désireux de développer des projets
innovants mais se trouvant face aux difficultés de
financements des institutions qui sont de plus en plus
contraintes de répondre à l’urgence.
Les fonds exclusivement privés de la Fondation APICIL lui
donne la liberté de prendre le risque d’innover, elle se positionne comme un starter de projet, un incubateur
d’innovation et apporte une réelle valeur ajoutée aux missions de la collectivité et des professionnels de
santé. Mais surtout, elle souhaite être un vecteur d’espoir et d’humanité pour tous nos concitoyens qui sont
atteints par la maladie et par la souffrance. Si les maladies ne peuvent pas toutes être vaincues, les douleurs
physiques et psychiques peuvent encore être mieux combattues. C’est le sens de notre action quotidienne.
Je remercie donc vivement les membres de notre conseil scientifique pour leur implication et leur humanité qui
permettent de faire avancer les pratiques médicales dans le traitement de la douleur. Mes remerciements vont
également aux administrateurs, présidents successifs et personnel de la Fondation, ainsi qu’aux nombreux
donateurs qui soutiennent notre action.
Grâce aux efforts de tous, monde médical, associations, fondations, nous sommes passés de 4 projets étudiés
en 2006 à 150 projets en 2013. Pour la Fondation APICIL, 2014 marquera dix années d’engagement au service
de l’homme, pour donner au monde médical, des moyens supplémentaires pour lutter contre la douleur. Ainsi
la Fondation APICIL aura contribué au développement d’une prise en charge efficace et toujours plus humaine,
qui considère le patient et son entourage comme un tout à prendre en compte dans sa globalité.
Les efforts sont à poursuivre avec détermination et engagement pour les années à venir.
Un grand merci à tous. »« Fondation APICIL contre la douleur »
Le regard des Présidents
Fondation APICIL - Reconnue d’utilité publique
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Professeur Bernard LAURENT
CHEF DU SERVICE NEUROLOGIE DU CHU DE SAINT-ETIENNE.
PRESIDENT DU CONSEIL SCIENTIFIQUE DE LA FONDATION APICIL.
…contre la douleur »
En tant que président du conseil scientifique, il me
revient d’analyser le bilan de 10 années de financement
de projets dans la prise en charge de la douleur aiguë ou
chronique.
Le conseil scientifique comporte 14 collègues d’horizons
différents, de spécialités médicales fortement concernées
par la douleur (cancérologie, anesthésie, soins palliatifs,
pédiatrie, rééducation, gériatrie, etc.) mais aussi des
collègues non médecins apportant un éclairage
indispensable (infirmière, psychologue, philosophe…).
Chacune des 595 demandes soumises à la Fondation
depuis 10 ans, a été analysée en détail.
L’augmentation des demandes suit celle des besoins,
dans une période de crise économique où la prise en
charge de la douleur risque d’être relayée au second
plan. Pourtant, les démonstrations des effets bénéfiques
sont nombreuses pour les techniques corporelles,
l’écoute empathique, l’hypnose, l’art-thérapie, etc.
Ces techniques sont exemplaires d’une prise en charge nouvelle qui peut aider un patient douloureux ou en
fin de vie, mais aussi aider le personnel soignant à surmonter le « burn-out » habituel de ces métiers lorsque
le temps de la communication disparait au profit du temps exclusivement technique. A côté de ces prises en
charge non médicamenteuses, nous finançons des pratiques innovantes d’antalgie ou des évaluations
nouvelles de la douleur (groupes thérapeutiques, prévention des soins douloureux, mesure de la douleur en
pupillométrie, etc.) mais également des recherches sur les mécanismes de la douleur humaine : imagerie
cérébrale de l’empathie, expériences chez des sujets sains… Nous avons voulu couvrir l’ensemble du territoire
national et aujourd’hui 60 % des financements sont distribués en dehors de Rhône-Alpes.
Depuis 10 ans, la Fondation APICIL accompagne ceux qui combattent la douleur sur le terrain. L’évolution
des techniques et des traitements augmente l’espérance de vie mais conduit aussi à plus de douleurs
chroniques ; une espérance de vie plus longue avec une médecine de plus en plus opérationnelle mais
souvent de moins en moins relationnelle. Paradoxalement, la demande de notre société est grande pour une
médecine différente du « tout médicament » et son intérêt est grandissant pour les techniques non
médicamenteuses mais les contraintes économiques limitent l’engagement de l’Etat dans ce type de prises
en charges d’où la nécessité de fonds privés et de fondations. L’avenir sera donc pour notre fondation
d’orienter au mieux les financements sur des projets pérennes et argumentés sans se substituer aux
financements publics. »
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