Télécharger Programme de la saison 2015-2016

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Édito
L’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône – Établissement Public de Coopération Culturelle
Président, Sébastien Martin, Président du Grand Chalon, premier Vice-président du Conseil départemental
de Saône-et-Loire
Vice-présidente, Florence Plissonnier, Vice-présidente du Grand Chalon, Maire de Saint-Rémy
L’Espace des Arts est subventionné par
Le Grand Chalon
Le Ministère de la Culture et de la Communication, Direction régionale des Affaires Culturelles
de Bourgogne
Le Conseil régional de Bourgogne
Le Conseil départemental de Saône-et-Loire
La culture ne doit pas être un luxe.
Pourtant, pas de doute, à fréquenter certains établissements, certains spectacles,
le raccourci est évident : ici ou là, cher est l’accès à la culture. Heureusement,
le contraire est tout aussi vrai : les scènes nationales, notamment, avec des
programmes de belle qualité, ont volontairement maintenu une politique de
tarifs attractifs et touchent énormément de public. Dans une agglomération
de 110 000 habitants, plus de 60 000 personnes fréquentent l’Espace des Arts
chaque année. Et pourquoi parler d’argent ? Parce que l’argent bouscule tout ;
à en perdre, dans telle ou telle ville le sens des choses : pourtant, c’est le ferment
d’une cité, son identité.
La culture, c’est du désir, la politique aussi, sûrement, et faire coïncider ces
désirs est toujours à l’ordre du jour, c’est même un impératif si on pense à
l’intérêt de la cité, de ceux qui y vivent. Comme on dit, on bâtit une pensée,
on bâtit un théâtre, on façonne une ville.
Mécènes
L’Espace des Arts va faire l’objet d’une rénovation conséquente, financée par
le Grand Chalon et l’État, Ministère de la Culture et de la Communication,
avec le soutien de la Région. Au-delà des obligations de mises aux normes,
nécessitant deux saisons de fermeture et d’activités hors les murs, c’est une
vraie rénovation qui s’engage et qui rendra aux publics et aux artistes de
meilleures conditions d’accueil et de travail, avec une ouverture attendue pour
le lancement de la saison 2018-2019.
Partenaires médias
Toute la saison sur Le Grand Chalon 360°
Retrouvez toute la programmation de l’Espace des Arts et de nombreuses
surprises sur www.legrandchalon360.fr
Le Grand Chalon 360°, c’est aussi l’agenda de toutes les sorties culture,
sport, loisirs, jeune public et cinéma dans le Grand Chalon ! Site accessible
également depuis votre smartphone.
Directeur de publication Philippe Buquet / Coordination Aude Girod et Pauline Sallet assistées de Jeanne Authier (stagiaire), avec la
participation de l’équipe de l’Espace des Arts / Rédacteurs Denis Bretin (textes théâtre, musique, cirque), Agnès Izrine (textes danse),
L’arc - scène nationale Le Creusot (texte exposition Denis Monfleur), Astrid Handa-Gagnard, FRAC Bourgogne (texte exposition Claude
Lévêque) / Conception graphique et visuel de couverture Éric de Berranger / Impression Est Imprim. Publié en mai 2015.
C’est aujourd’hui le temps de la préparation du chantier, la culture comme
un chantier permanent, souvent bouillonnant, signe nécessaire de vitalité.
Associer les équipes du théâtre à tous les niveaux, faire partager l’expérience
de ce chantier à d’autres, imaginer le chemin artistique proposé comme un
nouvelle aventure, voilà qui motive. De sa fenêtre, regarder les trains passer,
ce sera pour une autre fois.
Philippe Buquet
Directeur
Sommaire
Cirque
Théâtre
Sirènes / Pauline Bureau
Bled Runner / Fellag
Les Fourberies de Scapin / Molière – Laurent Brethome
La Servitude d’Arlequin / Thierry Jolivet
Les Époux / Anne-Laure Liégeois
Revenez demain / Blandine Costaz – Laurent Fréchuret
Fugue / Samuel Achache
Novecento / Alessandro Baricco – André Dussollier
Meursaults / Kamel Daoud – Philippe Berling
La Ménagerie de verre / Tennessee Williams – Daniel Jeanneteau
Julia / August Strindberg – Christiane Jatahy
Corps diplomatique / Halory Goerger
Ceux qui errent ne se trompent pas / Kevin Keiss – Maëlle Poésy
La Fin du monde est pour dimanche / François Morel
8
14
26
27
36
40
48
50
60
64
66
74
76
78
Danse
Pixel / Mourad Merzouki
Stravinsky Motel / La BaZooKa
Rouge / Mickaël Le Mer – Compagnie S’Poart
Le Cantique des cantiques / Abou Lagraa
Conceal | Reveal / Russell Maliphant
Kaash / Akram Khan Company
Jiří Kylián, trois chefs-d’œuvre / Jiří Kylián – Ballet de l’Opéra de Lyon
10
28
38
44
58
68
84
Festival Instances
Clan / Herman Diephuis
Tenir le temps / Rachid Ouramdane
Mon élue noire / Olivier Dubois
Guerrieri e Amorosi / Edmond Russo – Shlomi Tuizer
Ten / Liv O’Donoghue
Softer Swells / Aoife McAtamney
FOCUS Mortuus
est Philippus / Philip Connaughton
IRLANDE
Fulcrum / Dylan Quinn
Bastard Amber / Liz Roche
19
20
21
21
22
23
23
24
25
2
6
46
82
Jeune public
Asa Nisi Masa / José Montalvo
Moby Dick / Herman Melville – Fabrice Melquiot – Matthieu Cruciani
32
70
Le Rendez-vous des Piccolis
La Belle / La Vouivre – Bérangère Fournier – Samuel Faccioli
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts / Les Compagnons de Pierre Ménard
Timide / Catherine Verlaguet – Bénédicte Guichardon
Tête haute / Joël Jouanneau – Collectif MxM – Cyril Teste
D’un seul souffle / Compagnie Caracol – Francine Vidal
53
54
55
56
57
Expositions
Cinéma
Productions / Coproductions / Résidences
90
Productions et tournées
Compagnies en résidence / Coproductions
92
93
La Rotonde – Restaurant éphémère
Pages pratiques
86
94
96
Programme susceptible de modifications
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programmation en images et en vidéos. Inscription sur www.espace-des-arts.com
Musique
Oum
Carla Bley Trio
Toumani et Sidiki Diabaté
Dakhabrakha
Orchestre national de Lyon
Cécile McLorin Salvant
Lisa Simone
Erik Truffaz Quartet
Orchestre des Pays de Savoie – Orchestre symphonique de Mulhouse
Tempus fugit ? / Cirque Plume
Blast / Cirque Farouche Zanzibar
Klaxon / Compagnie AKOREACRO
4
12
16
30
34
42
62
72
80
FACEBOOK – TWITTER
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l’Espace des Arts, confrontez vos avis entre spectateurs,
participez à des jeux pour gagner des places, échangez
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3
SEpTEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 18 À 20H
DURÉE : 1H20
mUSIQUE
Oum
[EN PARTENARIAT AVEC LE CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]
Zarabi
Chant Oum / contrebasse Damian Nueva / oud Yacir Rami / percussion Inor Sotolongo / trompette Yelfris Valdes
© ?????????
LAMIA LAHBABI
©
production Ginger Sounds
4
Oum est la nouvelle figure d’une scène musicale arabe en pleine effervescence, capable de revendiquer sans complexe la richesse culturelle de ses
origines et la curiosité d’un regard qui voit par-delà les rives de la Méditerranée. Son dernier album, Soul of Morocco, révèle au grand public la voix
profonde d’une chanteuse convoquant tout à la fois le dialecte arabe marocain (la darija), la soul et les rythmes gnaouas et hassanis.
À l’Espace des Arts, Oum interprétera son nouvel album Zarabi (sortie en
septembre 2015), inspiré par ses rencontres humaines et musicales au cours
des précédentes tournées. Comme ces tisseuses de tapis à M’hamid El Ghizlane (Maroc) fabriquant leurs pièces à partir de vêtements usagés fournis
par les commanditaires eux-mêmes. Dans l’acte créatif de ces femmes
assembleuses de mémoire vestimentaire et d’émotions, Oum a trouvé un
parallèle avec sa démarche artistique et en a puisé son inspiration.
Pour ce disque, elle s’entoure d’un quartet de musiciens qui savent avec
elle métisser rythmes et mélodies. Oud de l’excellent Yacir Rami, contrebasse du charismatique Damian Nueva, trompette de Yelfris Valdes dont
le talent est reconnu dans le milieu world et latin jazz londonien et les
célèbres percussions d’Inor Sotolongo, autant de couleurs auxquelles
répondent les turbans colorés et les sarouels rehaussés de bijoux traditionnels arborés par cette étonnante diva. Zarabi est à la fois un témoin de la
diversité des identités musicales et culturelles de Oum, mais surtout un
entremêlement d’émotions, de souvenirs assemblés en un élixir musical
puissant, intense et harmonieux.
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SEpTEmbrE / OCTObrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 29 À 20H
MERCREDI 30 À 20H
JEUDI 1ER À 20H
VENDREDI 2 À 20H
SAMEDI 3 À 20H
DIMANCHE 4 À 15H
DURÉE : 1H45
CIrQUE
Tempus fugit ?
une ballade sur
le chemin perdu
!
DÈS
6 ANS
Écriture, mise en scène, scénographie et direction artistique Bernard Kudlak / avec Nicolas Boulet, Grégoire Gensse,
Mick Holsbeke, Sandrine Juglair, Pierre Kudlak, Alain Mallet, Maxime Pythoud, Diane-Renée Rodriguez, Molly Saudek,
Benoit Schick, Brigitte Sepaser, Laurent Tellier-Dell’ova, Margo Darbois
Composition, arrangements et direction musicale Benoit Schick et un petit peu de Robert Miny / costumes Nadia
Genez/ lumières Fabrice Crouzet / sonJean-François Monnier/ inventions et machinerie Yan Bernard/ coaching animal
Cyril Casmèze
© YVES PETIT
Cirque plume
La compagnie Cirque plume s’autofinance à hauteur de 85 % / Avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (D.r.A.C. FrancheComté) / du Conseil régional de Franche-Comté / de la Ville de besançon / Aide à la production de ce spectacle ministère de la Culture et de la
Communication (aide à la création – D.G.C.A.) / le Conseil général du Doubs / La Coursive, Scène nationale de La rochelle / merci aux 2 Scènes,
Scène nationale de besançon / La rodia, Scène de musiques actuelles de besançon / au Colisée, Théâtre de roubaix / Ville de besançon pour leur
soutien matériel
Le 10e spectacle du Cirque Plume est bien là, drôle de music-hall dont la
tournée est bouclée pour les trois ans à venir et qui laisse déjà derrière lui
un sillage de rires, d’images inoubliables et d’applaudissements mêlés.
Comme pour mieux se moquer du temps qui passe (Tempus fugit ?), le Cirque
Plume s’est payé le luxe d’ajouter un point d’interrogation à ces deux mots
de latin qui, depuis l’Antiquité, mesurent la fragilité de l’existence humaine
et de toute aventure artistique. Il en faut du culot pour faire le jeune et rire
de ses courbatures après trente années de chapiteaux à s’user les souliers de
clowns et les plumes d’anges sur toutes les routes du monde. Il en faut de
l’audace pour intégrer à une telle réussite tous ces jeunes artistes ultra-doués
venus de Montréal, de Belgique et de France sans perdre la marque de fabrique
de Plume : un arc-en-ciel unique de poésie, d’humour et de virtuosité du
cœur, du sentiment et de l’émotion avant toute chose !
6
L’occasion pour Bernard Kudlak, mentor et fondateur de la troupe de regarder,
avec un rien de nostalgie, dans le rétroviseur du camion et de se souvenir
de ce violoniste de Chagall qui n’a jamais quitté les cieux du chapiteau de
Plume, ou de citer quelques moments d’anthologie du patrimoine circassien
qui portent leur signature.
Le « chemin perdu » dont il est ici question est un terme d’horlogerie qui
désigne le moment minuscule qui se cache entre le tic et le tac de la montre,
cette hésitation libre du temps qui emprunte à chaque seconde un sentier
buissonnier pour affirmer sa liberté. Cette liberté, Plume en a fait sa devise,
et parvient à nouveau à faire d’une heure quarante de cirque une éternité de
bonheur. Une ballade inoubliable pour affirmer, encore et toujours, que le
« cirque est un poème en acte ».
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OCTObrE
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
JEUDI 8 À 20H
VENDREDI 9 À 20H
DURÉE : 2H
THÉâTrE
Sirènes
Texte Pauline Bureau en collaboration avec Benoîte Bureau, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Camille Garcia, Gaëlle
Hausermann, Régis Laroche, Marie Nicolle, Anne Rotger, Catherine Vinatier / mise en scène Pauline Bureau
Avec Rachel Arditi, Philippe Awat, Yann Burlot, Nicolas Chupin, Camille Garcia, Vincent Hulot, Marie Nicolle, Catherine Vinatier
Dramaturgie Benoîte Bureau / scénographie Emmanuelle Roy / lumières et régie générale Jean-Luc Chanonat /
composition musicale et sonore Vincent Hulot / collaboration artistique et vidéoGaëlle Hausermann/ costumesAlice Touvet
production Compagnie La part des Anges / Coproduction Théâtre Dijon bourgogne – Centre dramatique national / Le Volcan, Scène nationale du Havre /
CDNA – Centre dramatique national des Alpes, Grenoble / Scène nationale de petit-Quevilly mont-Saint-Aignan / Comédie de picardie, Scène
conventionnée pour le développement de la création théâtrale en région / Théâtre Firmin Gémier / La piscine, pôle national des arts du cirque d’Antony
et de Châtenay-malabry / Avec l’aide à la création du département de Seine-maritime / Avec le soutien du Fonds SACD Théâtre / Le texte Sirènes a
reçu l’aide à la création du Centre national du théâtre / Le texte Sirènes est publié aux éditions Actes Sud-papiers / Compagnie dramatique conventionnée
par la région Haute-Normandie / par le ministère de la Culture et de la Communication / Direction régionale des affaires culturelles de HauteNormandie / pauline bureau est artiste associée au Théâtre Dijon bourgogne – CDN / au Volcan, Scène nationale du Havre
Pauline Bureau, jeune pousse du théâtre d’aujourd’hui ayant grandi à
l’ombre des Wajdi Mouawad, Joël Pommerat et Robert Lepage, ouvre dans
Sirènes la porte des secrets de famille.
De ses grands aînés, elle a su garder cet art du puzzle capable de mêler, dans
une même histoire, les destins croisés de générations qui croyaient pouvoir
s’ignorer mais qui ne parviennent, au mieux, qu’à faire semblant de s’oublier. Alors, forcément ça revient à la surface, s’invitant soudainement dans
la vie sans crier gare, silencieusement… mais à en perdre la voix.
Quatre histoires, trois époques, deux continents… du port de Shangaï
jusqu’aux pavés mouillés du Havre, entre vendeur d’électro-ménager et trader mélancolique, jeune rockeuse devenue muette ou femme de marin au
long cours abandonnée par son époux, Sirènes raconte comment « les vies
de ceux qui nous ont précédés nous traversent » et comment l’amour nous
foudroie.
8
© PIERRE GROSBOIS
pauline bureau
« Les sirènes ont la vie dure mais ne sombrent jamais. Parce que l’amour
les lie et qu’il y a toujours un prince quelque part pour leur redonner espoir
[…] une comédie humaine, profonde et touchante, puisant dans l’inconscient des contes marins. Ajoutez à cela une bonne dose de rock’n’roll, sur
écran et en live… Le cocktail est forcément réjouissant. » (Les Échos)
Électrique, musical et poignant, Sirènes est un théâtre qui libère, donne à
la parole des femmes une place que le théâtre des hommes lui a trop rarement donné et fait entendre le grand concert des cœurs silencieux.
9
OCTObrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 13 À 20H
MERCREDI 14 À 20H
DURÉE : 1H10
DANSE
Pixel
mourad merzouki / CCN de Créteil et du Val-de-marne /
Compagnie Käfig
Direction artistique et chorégraphie Mourad Merzouki / avec Rémi Autechaud dit RMS, Kader Belmoktar, Marc
Brillant, Élodie Chan, Aurélien Chareyron, Yvener Guillaume, Amélie Jousseaume, Ludovic Lacroix, Xuan Le, Steven
Valade, Médésséganvi Yetongnon dit Swing
Concept Mourad Merzouki, Adrien M & Claire B / création numérique Adrien Mondot & Claire Bardainne / création
musicale Armand Amar / assistante du chorégraphe Marjorie Hannoteaux / lumières Yoann Tivoli, assisté de Nicolas
Faucheux / scénographie Benjamin Lebreton / costumes Pascale Robin, assistée de Marie Grammatico / peintures
Camille Courier de Mèré, Benjamin Lebreton
Dernière création de Mourad Merzouki, Pixel est sans doute son chefd’œuvre. Nous plongeant dans les délices d’une réalité augmentée de rêve,
grâce aux effets spéciaux des artistes numériques Adrien M et Claire B, Pixel
est une formidable machine à illusions. Mais avant de nous éblouir par ce
bain technologique, c’est bien une humanité en marche, solidaire, qui
s’avance, éclairée par les faibles lueurs de simples lumignons, et nous fait
entrer dans un espace sacral. Et même quand la fumée de ces fragiles bougies, soudain, se pixellise, notre mémoire s’accroche aux fluidités des corps
que soulignent ces irréelles volutes. Bientôt, ces points infinitésimaux vont
sculpter un autre espace propice à un imaginaire chorégraphique sans
limite. Tout en flux, en reflux, en vortex qui s’enroulent infiniment, le hiphop de Mourad Merzouki joue à chavirer les cœurs dans cet univers de
métamorphoses sans fin et toujours surprenantes. La matière scénographique virtuelle se fait malléable, pliable comme un cosmos en expansion
qui soutiendrait des danseurs plus légers que l’air, insensibles à notre gra-
10
© AGATHE POUPENEY
production Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-marne – Compagnie Käfig / Coproduction maison des Arts de Créteil / Espace
Albert Camus, bron / Avec le soutien de la Compagnie Adrien m / Claire b
vité toute terrestre. Sur des sols mouvants, plastiques, ils se lancent dans
des acrobaties inouïes où danse et cirque se rejoignent.
Cet époustouflant trompe-l’œil chorégraphique qui ouvre des abîmes que
seule la danse peut conjurer, nous parle pourtant avec poésie et pertinence
de notre monde où le réel s’affronte aux éclats du songe.
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OCTObrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
SAMEDI 17 À 20H
DURÉE : 1H30
mUSIQUE
Carla Bley Trio
ATION
CORVEÉCALELIS
EN
A
ATOIRE
CONSERV
© UNA STADE
© UNA STADE
piano Carla Bley / basse Steve Swallow / saxophone Andy Sheppard
12
Jazz musiques productions
Carla Bley en trio, accompagnée par Steve Swallow à la basse et Andy Sheppard au saxophone ! Une affiche de rêve pour qui a suivi la grande aventure
du jazz américain. Dire de Carla Bley qu’elle abandonna à 14 ans l’église de
Californie où son père la faisait chanter, qu’elle émigra à New York à dixsept pour vendre au célèbre club de Jazz, le Birdland, des cigarettes aussi
blondes que ses cheveux de suédoise, qu’elle épousa Paul Bley – auquel
Keith Jarrett doit tant –, devint pianiste, compositrice, arrangeuse et chef
d’orchestre… ne réussira pas à dire quelle fantasque et incroyable figure se
cache sous ce talent unique.
Ainsi qu’aime à le dire Michel Contat dans un Télérama qui ne compte plus
les FFF qu’il décerne à chaque nouveau disque de Carla Bley, « on ne
connaît aucun disque raté de Carla Bley, et l’on ne ratera pas celui-ci ».
Tout en délicatesse et en sensualité, ce dernier opus de la diva du clavier
revient volontiers sur les grands thèmes qui ont jalonné ses compositions,
reprend avec subtilité des morceaux qu’elle enregistra autrefois avec Gary
Burton, fait entendre des accents monkiens dans une composition inspirée
par la peinture d’Henri Matisse.
L’accueillir à l’Espace des Arts est un honneur et la promesse d’un immense
bonheur pour qui aime la musique.
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NOVEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 3 À 20H
DURÉE : 1H30 ENV.
THÉâTrE
Bled Runner
marianne Épin / Fellag
De et avec Fellag / mise en scène Marianne Épin
Lumières Jacques Rouveyrollis / son Christophe Séchet / régie Frédéric Warnant / costumes Eymeric François
© DENIS ROUVE
Arts & Spectacles production / Avec le soutien de la Ville de Cournon d’Auvergne – La Coloc’ de la Culture / L’Espace des Arts, Scène nationale
Chalon-sur-Saône
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Il n’y avait pas de dinosaures dans Djurdjurassique Bled (Prix de la révélation
théâtrale 1995), il n’y aura pas de vaisseaux spatiaux et de « répliquants »
dans Bled Runner. Mais Fellag est bien meilleur que Harrison Ford lorsqu’il
s’agit de rire et beaucoup plus fort que Ridley Scott, s’il s’agit de parler de
ce qui « nourrit ou pourrit l’imaginaire intranquille des relations entre la
France et l’Algérie ».
Fellag, c’est un cinéma à lui seul. Il était grand temps qu’il organise sa
rétrospective. Une sorte de best of, donc, où ce comique délicat remet –
autrement – ses pas dans les traces qu’il a laissées derrière lui au cours des
vingt dernières années. Fellag en Kabylie, Fellag part en bateau pour
l’Australie, Fellag monte à dos de chameau, Fellag fait de la mécanique,
Fellag entrechoque les civilisations… Toute une collection de petits albums
où les photos n’ont pas pris une ride et où l’inventivité de la langue de ce
Raymond Devos de la Méditerranée s’est enrichie du passage du temps.
Drôle toujours, grinçant souvent, maniant l’humour noir comme personne,
Fellag réussit dans ses spectacles ce que les politiques échouent à réaliser
depuis tant de décennies : réconcilier sans mensonges et par le rire des communautés que tant de choses rapprochent mais qui se sont empêtrées dans
les malentendus et les préjugés. À sa façon, lucide et décomplexée, Fellag
organise ces retrouvailles heureuses et réaffirme, citant Mark Twain, ce qui
fonde son rapport au monde et au spectacle : « l’humour… c’est quand on
rit quand même ».
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NOVEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 6 À 20H
DURÉE : 1H20
mUSIQUE
© YOURI LENQUETTE
Toumani & Sidiki Diabaté
16
Toumani Diabaté est sans conteste le joueur de kora le plus célèbre de la
planète. Björk, Dee Dee Bridgewater ou Ry Cooder (le producteur de Buena
Vista Social Club), Amadou et Mariam ou le regretté Ali Farka Touré ont
régulièrement sollicité le talent inimitable du joueur de l’ancestrale
« harpe-luth » et ses vingt-et-une cordes magiques.
Inimitable ? Pas sûr… mais pour égaler le maître, il faut au moins être son
fils, Sidiki, héritier en droite ligne de l’art des griots mandingues, une
charge de haut rang qui depuis sept siècles et plus de soixante-dix générations, confèrent au Mali et au Sénégal une place essentielle à cette mémoire
vivante et musicale de l’Afrique.
Dans ce concert, on assiste à ce qu’il y a de plus beau. Et il ne s’agit pas que
de la façon dont Toumani et Sidiki reprennent et commentent ce répertoire
composé pour les rois et les dieux mais aussi de la transmission d’un père
à son fils de ce qu’il a de plus précieux, l’alchimie d’un art que les turbulences politiques et religieuses fondamentalistes de l’Afrique pourraient
faire disparaître si l’on n’y prêtait garde. Sidiki Diabaté, qui du haut de ses
vingt ans a été sacré quatre fois « meilleur beat-maker du Mali », emplit
déjà des stades de vingt mille spectateurs lorsqu’il se produit avec le chanteur de hip-hop Iba One. Mais ici, l’exercice est tout autre, et c’est au plus
haut sommet qu’il faut se hisser, pour faire résonner ces vingt-et-une
cordes : sept pour le passé, sept pour le présent et sept pour l’avenir.
17
INSTANCES DANSE
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 17 NOVEMBRE À 19H
DURÉE : 1H ENV.
FESTIVAL DE DANSE
INSTANCES
DU 17 AU 20 NOVEmbrE 2015
19h
Herman Diephuis / Clan [CRÉATION]
EDA – Petit Espace
21h
Rachid Ouramdane / Tenir le temps
EDA – Grand Espace
Olivier Dubois / Mon élue noire
CRR – Auditorium
Edmond Russo – Shlomi Tuizer / Guerrieri e Amorosi
EDA – Petit Espace
[1re EN FRANCE]
EDA – Studio Noir
Mercredi 18 19h
novembre 20h
19h
Jeudi 19
novembre
Liv O’Donoghue / Ten
FOCUS IRLANDE
19h30 Aoife McAtamney / Softer Swells
20h
P. Connaughton / Mortuus…
19h
Dylan Quinn / Fulcrum
Vendredi 20 20h
novembre
21h
FOCUS IRLANDE
FOCUS IRLANDE
FOCUS IRLANDE
[1re EN FRANCE]
[1re EN FRANCE]
Rencontre
Liz Roche / Bastard Amber
[CRÉATION]
Herman Diephuis
Conception et chorégraphie Herman Diephuis / en collaboration et avec Ousseni Dabare, Julien Gallée-Ferré,
Mélanie Giffard, Nina Santes, Betty Tchomanga, Teilo Troncy / lumière Sylvie Mélis / son Séverine Krouch / conseil
artistique Dalila Khatir
production association ONNO / Coproduction (en cours) Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Centre national de la danse, pantin /
Le Forum, Scène conventionnée de blanc-mesnil / Centre chorégraphique national de belfort Franche-Comté / Centre chorégraphique national
d’Orléans dans le cadre de l’accueil studio / L’association ONNO est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication / DrAC
Île-de-France au titre de l’aide à la compagnie chorégraphique / L’association ONNO est en résidence en 2015 au Théâtre Louis Aragon de
Tremblay-en-France avec le soutien du département de la Seine-Saint-Denis
EDA – Rotonde
EDA – Studio Noir
EDA – Petit Espace
EDA – Rotonde
FOCUS IRLANDE
[1re EN FRANCE]
EDA – Grand Espace
EDA = Espace des Arts CRR = Conservatoire à Rayonnement Régional
© ALAIN JULIEN
Mardi 17
novembre
Clan
Tarifs
Clan / Tenir le temps / Mon élue noire / Guerrieri e Amorosi / Ten / Mortuus est Philippus / Fulcrum /
Bastard Amber
Tarif plein : 15 € le premier spectacle et 10 € par spectacle supplémentaire du Festival (sauf Tenir le temps 15 €)
Tarif réduit : Abonnés, C.E., Groupes à partir de 6 personnes (sauf Tenir le temps à 15 € qui peut être pris dans
TEN © LUCA TRUFFARELLI
l’abonnement ou dans la soirée complète du mardi) : 10 €
Tarif exceptionnel : (titulaire Carte Déclic, jeunes – 25 ans, handicapés, demandeurs emploi, intermittents
du spectacle) : 6 €
[NOUVEAU !] Pass Soirée – 2 spectacles mardi 17, mercredi 18, vendredi 20 : 20€
Mortuus est Philippus / Ten Tarif unique : 6 €
18
Herman Diephuis s’attache, dans son écriture chorégraphique, à déchiffrer les images
de notre patrimoine culturel et de notre imaginaire collectif. Ces images le nourrissent
et l’inspirent pour créer du mouvement, de la présence, de la danse, de la narration et
trouver du sens. Mais ce qui l’intéresse au plus haut point reste comment l’histoire de
chacun se lit dans le corps. Dans la confiance donnée à ces images s’engage aussi un
rapport au réel ; car la danse propose de redonner du sens à l’être. Chorégraphe du
paradoxe, Herman Diephuis met l’homme face à sa condition et le spectateur face à
lui-même pour questionner les stéréotypes.
Clan, créé dans le cadre d’Instances, met en mouvement l’histoire d’un groupe qui
s’acharne à vouloir exister dans un univers festif, sans percevoir sa fin imminente.
Les rapports sociaux sont exposés comme dans une fin de fête, où l’absurde, le
grotesque, le cynisme se côtoient, où l’ordre et le désordre sont indissociables.
19
INSTANCES DANSE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
INSTANCES DANSE CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON | AUDITORIUM
MARDI 17 NOVEMBRE À 21H
DURÉE : 1H
MERCREDI 18 NOVEMBRE À 19H
DURÉE : 37 MIN
[REMERCIEMENTS AU CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]
Tenir le temps
Mon élue noire (Sacre #2)
rachid Ouramdane
ballet du Nord / Olivier Dubois
Conception, chorégraphie Rachid Ouramdane / avec Fernando Carrion, Jacquelyn Elder, Annie Hanauer, Alexis Jestin,
Lora Juodkaite, Arina Lannoo, Sébastien Ledig, Lucille Mansas, Yu Otagaki, Mayalen Otondo, Saïef Remmide, Alexandra
Rogovska, Ruben Sanchez, Sandra Savin, Leandro Villavicencio, Aure Watcher / musique originale Jean-Baptiste Julien /
lumière Stéphane Graillot / costumes La Bourette / construction décor Sylvain Giraudeau / assistante chorégraphique
Agalie Vandamme
Création Olivier Dubois / assistant à la création Cyril Accorsi / avec Germaine Acogny / musique Igor Stravinsky –
Sacre du printemps / lumières Emmanuel Gary / direction technique Robert Peraira / costumes Chrystel Zingiro
production ballet du Nord – Olivier Dubois, Centre chorégraphique national roubaix Nord-pas de Calais / Coproduction le CENQUATrE, paris /
La bâtie, Festival de Genève / Fabrik, potsdam
Le Sacre du printemps d’Igor Stravinsky est un chef-d’œuvre
qui ne s’aborde pas facilement. C’est pourquoi Olivier
Dubois, danseur, chorégraphe et directeur du Ballet du
Nord depuis 2014, a choisi de s’y attaquer non pas avec
une seule pièce, mais avec une collection de Sacre(s).
Mon élue noire rencontre le mythe avec la personnalité
de Germaine Acogny, interprète de cette nouvelle version.
C’est à cette reine de soixante-dix ans, danseuse et chorégraphe, qu’Olivier Dubois offre ce nouveau Sacre avec,
pour ligne de mire, l’histoire de l’esclavage et du colonialisme, qui « par son mépris de l’indigène, transforme
l’homme en bête ».
© FRANÇOIS STEMMER
production L’A. / Coproduction Bonlieu, Scène nationale d’Annecy / Théâtre de la Ville, Paris / Festival montpellier Danse 2015 / mC2 : Grenoble /
Centre national de danse contemporaine d’Angers (accueil studio 2015) / Centre chorégraphie national de Grenoble (accueil studio 2015) / Avec
le soutien de La ménagerie de Verre dans le cadre de Studiolab / résidences montpellier Danse à l’Agora, Cité internationale de la danse / Avec le
soutien de la Fondation bNp paribas / bonlieu, Scène nationale d’Annecy / Centre national de danse contemporaine d’Angers / Centre chorégraphique national de Grenoble / L’A. est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication / DrAC Île-de-France au titre de l’aide
à la compagnie conventionnée / par la région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle / par l’Institut français pour ses projets à l’étranger / rachid Ouramdane est artiste associé au Théâtre de la Ville, paris / bonlieu, Scène nationale d’Annecy
INSTANCES DANSE
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MERCREDI 18 NOVEMBRE À 20H
DURÉE : 1H
Guerrieri e Amorosi
Rachid Ouramdane, danseur et chorégraphe apparu à la fin des années 90 ouvre des
gouffres qui forcent à réfléchir tant sur la valeur de ce qui est représenté que sur la
place réelle de l’individu. Si ses pièces ont une esthétique forte, elles sont avant tout
articulées autour d’événements historiques et politiques qui concernent la notion de
citoyenneté. On se souvient de Sfumato, présenté à l’Espace des Arts en 2014, inspiré
du sort des réfugiés climatiques.
Tenir le temps creuse donc ce sillon, avec seize interprètes emportés par une mécanique
qui les dépasse. Car le temps, sous la poussée du mouvement, se gonfle et se détend,
avant de se dissoudre dans les influx et les précipitations, les voltes et les circonvolutions. Dans ce chaos atmosphérique, les corps sont aux prises avec cette matière
impalpable et vibratoire, soutenus par la musique répétitive de Jean-Baptiste Julien
qui en décuple l’écho sensible. Avec pour ligne de fuite cette question obsédante :
« Qui garde le contrôle de quoi dans la vitesse des sociétés d’aujourd’hui ? »
20
Chorégraphie Edmond Russo, Shlomi Tuizer / avec Aurore Di Bianco, Yann Cardin / création musicale Jennifer Charles
et Oren Bloedow (Elysian Fields) / création lumière Laurence Halloy / mise en son Jérôme Tuncer
production Affari Esteri / Coproduction CDC Art Danse Dijon bourgogne / CCN de Grenoble / CNDC d’Angers / CCN malandrin ballet biarritz / CCN de
Tours / Avec la participation du CDC paris réseau (Atelier de paris - Carolyn Carlson, l'Étoile du nord, Le regard du Cygne-AmD XXe, micadansesADDp) / La compagnie est soutenue au titre de l’aide à la compagnie par la DrAC bourgogne
Guerrieri e Amorosi, de l’israélien Shlomi Tuizer et l’italien Edmond Russo, est un duo composé sur l’impossible séparation. Un duo en creux, car dissocié.
Ce sont donc deux solos calqués sur la figure du double,
travaillés à la pointe du geste, faits pour s’épouser
par toutes les variations de la tangente, que le spectateur découvre. Avec sa gestuelle fine mais puissante,
Guerrieri e Amorosi est un vrai travail d’orfèvre, que la
musique du fameux groupe rock new yorkais Elysian
Fields éclaire de lueurs chatoyantes.
© AGATHE POUPENEY
© L’A.
Edmond russo / Shlomi Tuizer
21
INSTANCES DANSE
INSTANCES DANSE
FOCUS IRLANDE
DURÉE : 25 MIN
Chorégraphe et interprète Aoife McAtamney / création lumière Tim Feehily / production Eleanor Creighton
Avec le soutien de Arts Council / Dance Ireland
Softer Swells, que l’on pourrait traduire par
« houles mœlleuses », propage une sorte d’ondulation mélodique du corps, indéfiniment soutenue
et reprise. Avec une force toute en lenteurs et en
précautions, la chorégraphe irlandaise Aoife
McAtamney crée une tension de tous les instants.
On ne peut se détacher de ses mouvements
étranges, d’une énergie contenue, qui la ploient
en tout sens, de ses accélérations foudroyantes,
de sa vulnérabilité fascinante, qui laisse apparaître
comme une innocente sexualité. Sur le plateau
nu, avec le seul son de sa voix pour mélodie, sa
gestuelle sinueuse nous envoûte comme les vrilles
d’un chant irlandais.
[1re EN FRANCE]
INSTANCES DANSE
Chorégraphe Liv O’Donoghue / avec Maria Nilsson Waller, Liv O’Donoghue / compositeur Tom Lane
production Eleanor Creighton
ESPACE DES ARTS | STUDIO NOIR
FOCUS
JEUDI 19 NOVEMBRE À 20H
IRLANDE
DURÉE : 35 MIN
Mortuus est Philippus
Avec le soutien de Arts Council / Dance Ireland
philip Connaughton
[1re EN FRANCE]
Chorégraphe Philip Connaughton / avec Philip Connaughton, Cheryl Therrien
Création lumière Eamon Fox / compositeur Michael Gallen / production Eleanor Creighton
Originaire de Dublin, Philip Connaughton a fait ses
classes à la Rambert School of Ballet & Contemporary
Dance of London. Mortuus est Philippus est un solo
inspiré par l’amour et la perte d’un père. Philip
Connaughton nous entraîne dans un voyage très personnel, viscéral, où il explore les traces que cette mort
a inscrites à même son corps. Comme si l’intensité
du silence laissait surgir une ombre diaphane, qui
écoute et attend. La partition pour piano, violon,
chœurs et musique électronique de Michael Gallen
nous immerge dans une infinie solitude d’où peut
surgir quelque fantôme, ou quelque lumière venue
on ne sait d’où.
© LUCA TRUFFARELLI
Avec le soutien de Arts Council / Dance Ireland
© LUCA TRUFFARELLI
Ten de Liv O’Donoghue est un duo délicat,
interprété par la chorégraphe et par la danseuse Maria Nilsson Waller. D’une technique
sophistiquée, Ten est épris du fugitif, de l’immatériel et de l’instantané. Traçant dans le
sable de mystérieuses courbes, les mouvements qui s’entremêlent explorent toutes les
possibilités du déploiement dans l’espace.
À travers un vocabulaire ciselé, nuancé qui
s’attache à mettre l’accent sur les connections
entre elles, les deux interprètes se perdent et
se retrouvent. Toutes deux libèrent un sentiment de calme, de flux, de flottement apaisant. La musique de Tom Lane est le troisième
partenaire de ce duo, avec ses chuchotements,
ses chants d’oiseaux et ses bruissements.
Liv O’Donoghue est une des chorégraphes
montantes de cette jeune danse irlandaise.
Son originalité, profondément ancrée dans
un féminin assumé, fait d’elle une artiste à
part.
[ENTRÉE LIBRE]
Aoife mcAtamney
© GIACOMA CORVAIA
JEUDI 19 NOVEMBRE À 19H
IRLANDE
Liv O’Donoghue
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DURÉE : 20 MIN
ESPACE DES ARTS | STUDIO NOIR
FOCUS
Ten
JEUDI 19 NOVEMBRE À 19H30
IRLANDE
Softer Swells
Cinq compagnies de l’île (République d’Irlande et Irlande du Nord) seront présentes
sur les plateaux de l’Espace des Arts les 19 et 20 novembre 2015, entre représentants
d’une génération émergente et compagnies confirmées.
Née d’une invitation du Dublin Dance Festival et réalisée avec le soutien de Culture
Ireland, cette présence irlandaise témoigne aussi de la place centrale des arts et de la
culture dans la constitution d’une identité européenne plurielle et mêlée. Ce que ne
démentira pas l’universalité du génie de Samuel Beckett et du poète William Butler
Yeats, qui ont inspiré les créations de Dylan Quinn et Liz Roche.
INSTANCES DANSE
ESPACE DES ARTS | ROTONDE
FOCUS
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INSTANCES DANSE
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
INSTANCES DANSE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
FOCUS
VENDREDI 20 NOVEMBRE À 19H
FOCUS
VENDREDI 20 NOVEMBRE À 21H
IRLANDE
DURÉE : 45 MIN
IRLANDE
DURÉE : 1H
Fulcrum
Bastard Amber
[1re EN FRANCE]
[1re EN FRANCE]
Dylan Quinn
Liz roche
Chorégraphe Dylan Quinn en collaboration avec Jenny Ecke / avec Dylan Quinn, Jenny Ecke / création sonore Andy
Garbi / création lumière et régie générale Tim Feehily
Conception, chorégraphie Liz Roche / mise en scène Paul Wills / avec Henry Montes, Hélène Cathala, Katherine O’Malley,
Sarah Cerneaux, Marc Stevenson, Liv O’Donoghue, Alexandre Iseli, Liz Roche / musiciens Zœ Conway, John McIntyre, Bryan
O’Connell, Ray Herman / création lumière Lee Curran / création musique Ray Harman / costumes Catherine Fay
production Dylan Quinn Dance Theatre
En 1982, Samuel Beckett écrit Catastrophe, pièce dédiée à Václav Havel, dramaturge et
ancien homme d’État tchèque, traitant à la fois du théâtre contemporain et de la mise
en scène politique dans les régimes totalitaires. Mise en abyme de la représentation
et surtout de ce que l’on représente, la pièce de Beckett est un acte de résistance.
Fulcrum qui s’en inspire, explore les complexités de la dépendance. Mais Fulcrum
signifie aussi « point d’appui » et le duo formé par Dylan Quinn et Jenny Ecke donne
une tournure très physique à cet assujettissement. En incorporant littéralement les
mécanismes de contrôle, en déplaçant constamment les aplombs et les contrepoids,
ils démontent, subtilement, les fragiles équilibres et la nature insidieuse du pouvoir,
le tout avec une touche d’humour glaçant très beckettien, et une gestuelle aussi précise
qu’acérée. La partition pour souffles, voix et textures d’Andy Garbi et les lumières de
Tim Feehily renforcent habilement le propos, orchestrant finement la charge émotionnelle que le mouvement dispense.
ESPACE DES ARTS | ROTONDE | 20H
Rencontre [ENTRÉE LIBRE]
avec les chorégraphes Liv O’Donoghue / Dylan Quinn / philip Connaughton / Aoife mcAtamney
24
© LUCA TRUFFARELLI
© DR
Coproduction The Abbey Theatre / Dublin Dance Festival / Liz roche Company / Une commande du The Abbey Theatre / Dublin Dance Festival /
Kilkenny Arts Festival / Funded by the Arts Council of Ireland / Dublin City Council / Yeats 2015 / Soutenu par Culture Ireland / Dance Ireland / the
O’reilly Theatre
Byzance est le nom d’un Orient imaginaire, peuplé d’icônes et d’ors éteints, à la croisée
de l’Histoire et d’une géographie qui unit pour toujours les arabesques de la lointaine
Asie à une Europe moins solaire. S’inspirant des vers du célèbre poète irlandais William
Butler Yeats, Sailing to Byzantium, et des peintures aux éclats dorés de Patrick Scott,
la chorégraphe irlandaise Liz Roche se lance dans un voyage spirituel et méditatif où
les corps s’emparent des mouvements de l’âme. « À ces formes que les orfèvres façonnent
d’or battu ou couvrent de feuilles d’or » écrit William Butler Yeats dont le poème
s’attache à traduire aussi les états du corps. Liz Roche nous plonge dans les méandres
abstraits de cette forme poétique. Elle rejette les formes narratives pour se rapprocher
des arts visuels. Bastard Amber, avec ses huit danseurs venus d’horizons divers et ses
quatre musiciens qui créent sur le plateau une partition originale, promet un voyage
poétique en grand format.
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NOVEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MERCREDI 25 À 20H
JEUDI 26 À 20H
VENDREDI 27 À 20H
DURÉE : 1H50
THÉâTrE
!
DÈS
12 ANS
Les Fourberies de Scapin
mise en scène Laurent Brethome / avec Marion Pellissier, Florian Bardet, Cécile Bournay, Yann Garnier, Benoit
Guibert, Thierry Jolivet, Antoine Herniotte, Anne-Lise Redais, Philippe Sire
Assistanat à la mise en scène Anne-Lise Redais / dramaturgie Daniel Hanivel / regard bienveillant Catherine AilloudNicolas / scénographie et régie générale Gabriel Burnod / lumière David Debrinay / costumes Julie Lacaille / création
musicale et interprétation musicale Jean-Baptiste Cognet / conseils chorégraphiques Éric Lafosse / conseils acrobaties Thomas Sénécaille / création maquillage Emma Fernandez / construction décors Les Constructeurs / remerciements à Jeanne et Georges Heynard
© PHILIPPE BERTHEAU
molière / Laurent brethome
production Le menteur volontaire / Coproduction Scènes de pays dans les mauges (beaupréau), Scène conventionnée / Théâtre Jean Arp (Clamart),
Scène conventionnée / Théâtre de bourg-en-bresse, Scène conventionnée / Le menteur volontaire est en convention avec le ministère de la Culture
et de la Communication – DrAC pays de la Loire / la Ville de La roche-sur-Yon / le Conseil régional des pays de la Loire / Il reçoit également le
soutien du Conseil général de Vendée
« Si Molière était vivant, il me dirait que j’ai raison, que l’action de son Scapin
ne peut plus se passer dans le port de Naples mais à Rotterdam ou Anvers.
Là où se tiennent aujourd’hui les grands trafics et où l’argent circule. »
Le ton est donné. Adieu, masque de commedia dell’arte et perruques poudrées, ce Scapin-là tape fort et manigance ses fourberies entre les containers
industriels des quais mal famés. Scapin, c’est tout d’abord un rôle, celui du
« valet des valets », le portrait d’une intelligence violente qui n’entend pas
blanchir sous le harnais des servitudes sociales et n’a pas de bonheur plus
grand que de rosser les puissants, préférant pour ce faire user de la batte de
base-ball plutôt que du bâton de théâtre. Antoine Herniotte incarne avec
génie ce bad boy qui sait tirer parti de tout ce qui passe entre ses mains aussi
habiles que puissantes. Entre deux riffs de guitare rock’n’roll, il est celui qui
mène la danse, prenant aux pères pour redonner aux fils, jouant les marieuses
au grand cœur, seul en scène à connaître tous les sens du mot galère. Bouffon
et sanglant, toujours juste, effrontément actuel, ce spectacle mis en scène
par Laurent Brethome redonne à ce chef-d’œuvre de vivacité et de mordant,
la dimension de théâtre populaire, festif et exigeant qu’il réclame. On y rit
autant qu’on y tremble, on finira par y pleurer aussi, car le talent d’un Scapin,
si éclatant soit-il, ne l’emportera jamais sur la puissance de ses maîtres.
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HORS LES MURS | COLLÈGES ET LYCÉES
!
La Servitude d’Arlequin DÈ12SANS
Thierry Jolivet
Proposée hors les murs pour une classe de collège et lycée, la vocation
de cette petite forme mise en scène par Thierry Jolivet de la Cie Le menteur volontaire, est de faire prologue aux Fourberies de Scapin de Laurent
Brethome. Présentée comme une bande annonce théâtrale, sans rien
dévoiler de l’intrigue du spectacle, La Servitude d’Arlequin vient poser une
question à laquelle les Fourberies tiendront lieu de réponse. Cet
impromptu a pour but de produire du théâtre sans artifice et hors de
tout format, c’est une manière de dire que la littérature, même lorsqu’elle est dite classique, n’est pas forcément hors d’atteinte et que le
théâtre peut s’inviter au cœur même de la vie.
La Servitude d’Arlequin est réservée aux classes qui assistent à une représentation des Fourberies de Scapin
Du lundi 2 au vendredi 6 novembre / Durée 25 min + rencontre
Renseignements et réservations : Nicole Perrin – 03 85 42 52 07
27
DÉCEmbrE
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 1ER À 20H
DURÉE : 1H
DANSE
Stravinsky Motel [version finale]
La baZooKa
Conception La BaZooKa (Étienne Cuppens et Sarah Crépin) / avec Sarah Crépin et Nicolas Chaigneau
mise en scène et composition sonore Étienne Cuppens / chorégraphie Sarah Crépin en collaboration avec Claire
Laureau et Nicolas Chaigneau / pianistes Domitille Bès et Marie-Anne Faupin / musiques Igor Stravinsky –
Petrouchka et Le Sacre du Printemps
© JULIEN PIFFAUT
production La baZooKa / Coproduction Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Théâtre d’Orléans, Scène nationale d’Orléans / rive
Gauche, Scène conventionnée pour la danse de Saint-Étienne-du-rouvray / Centre chorégraphique national Franche-Comté, belfort / La baZooKa
est conventionnée avec la DrAC de Haute-Normandie dans le cadre de l’aide à la compagnie / région Haute-Normandie / Ville du Havre /
La baZooKa bénéficie du soutien du Conseil général de Seine-maritime / Soutien logistique et moral du Théâtre des bains-Douches du Havre /
du Conservatoire Honneger / de la Cie Akté pour Stravinsky Motel
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De la rencontre avec Domitille Bès et Marie-Anne Faupin, deux jeunes pianistes qui voulaient faire entendre Petrouchka et Le Sacre du printemps de
Stravinsky dans leurs versions originales, est née l’idée de ce Stravinsky
Motel. Sarah Crépin et Étienne Cuppens, directeurs de La BaZooKa, ont alors
cherché à créer sur cette musique tout en prenant de la distance avec ces
« monuments » marqués par les Ballets russes.
Inspirés par l’idée du double qu’entraîne inévitablement le jeu du piano à
quatre mains, ils ont déployé en deux temps des visions différentes du
couple. Ainsi, Petrouchka se réfère par sa narrativité riche et chaotique à
Psychose, tandis que Le Sacre du printemps prend appui sur La Nuit du chasseur
et ses deux enfants qui fuient le danger. Bien sûr, la pièce ne suit pas les
films, mais adosse à leurs moments paroxystiques, des trouvailles gestuelles.
Car, c’est bien du septième art que s’inspire La BaZooKa, pour construire
sa rythmique particulière. Séquençage, ralentis, gros plans, parsèment la
pièce de leurs équivalents chorégraphiques. Ainsi, Petrouchka s’attache à
des mouvements pulsionnels qui rappellent l’atmosphère de Hitchcock,
tandis que Le Sacre plonge dans l’exubérance des danses sportives et transmet
une fébrilité des corps proche des ambiances de Charles Laughton.
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DÉCEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 4 À 20H
DURÉE : 1H20
mUSIQUE
Dakhabrakha
Chant, accordéon, percussions Marko Halanevych / chant, percussions Olena Tsybulska / chant, percussions, piano
accordéon Iryna Kovalenko / chant, violoncelle, percussion Nina Garenetska
© ZAKREVSKA OLGA
run productions
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Dakhabrakha. Leur nom sonne à lui seul comme une incantation magique.
Elles, vêtues de longues robes, riches colliers et fourrures casaques, lui, fier
et puissant dans sa tunique de prêtre orthodoxe ; ces quatre artistes venus
d’Ukraine ont fait chavirer les cœurs et les repères des dernières TransMusicales
de Rennes.
Entre polyphonies slaves, chansons rituelles puisées dans la mémoire
ancestrale des Balkans et rythmes volés aux tambours d’Afrique ou à la
lumière de l’Arabie, Dakhabrakha marie le feu et la glace. Et l’on assiste
émerveillé à la naissance d’un folklore dont la terre est encore à découvrir.
Celle d’une Ukraine libre, fuyant le repli nationaliste pour aborder des rivages
lointains et dire haut et fort le désir de liberté. L’énergie et l’inventivité
musicale hors-norme du groupe vient sans doute de cette révolte et du désir
forcené de résistance que la formation porte depuis sa création à Kiev.
Les instruments sont à l’image de leurs maîtres et maîtresses, sauvages et
enfiévrés, du violoncelle au djembé, du piano à l’accordéon ou au didgeridoo
et disputent leurs sarabandes ou leurs songes mélancoliques à des voix qui
déplacent les montagnes.
Une performance unique, entre transe et rituel chamanique, lancinante
comme une prière, belle comme une révolution heureuse. Du grand art !
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DÉCEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 11 À 20H
SCOLAIrES :
JEUDI 10 à 10H ET 14H30
VENDrEDI 11 à 14H30
DURÉE : 55 MIN
DANSE
Asa Nisi Masa
!
DÈS
6 ANS
José montalvo
Chorégraphie, scénographie et conception vidéo José Montalvo /avec Fran Espinosa, Lazaro Cuervo, Jennifer Suire dit
Pookie, Élodie Allary, Nathalie Fauquette, en alternance avecBlaise Kouakou, Jérémie Champagne, Abdelkader Benabdallah
dit Abdallah, Natacha Balet, Élodie Allary
Costumes José Montalvo en collaboration avec Carmelina Peritore et Émilie Kayser / réalisation costumes Atelier
costumes du Théâtre national de Chaillot / musique Johann Sebastian Bach, Johannes Brahms, Kristjan Järvi, Felix
Mendelssohn, Franz Peter Schubert / lumière Gilles Durand, Vincent Paoli / coordination artistique Mélinda MusetCissé / infographie Sylvain Decay, Clio Gavagni, Michel Jaen Montalvo / assistants à la chorégraphie Delphine Caron,
Joëlle Iffrig / collaborateurs artistiques à la vidéo Pascal Minet, Sylvain Decay
Asa Nisi Masa est la formule qui, dans le film de Federico Fellini Huit et demi,
permet au héros de replonger dans son enfance. C’est la version moderne
de l’éternel « Il était une fois ». Et en matière de contes, le chorégraphe José
Montalvo sait mieux que personne composer des récits chorégraphiques
merveilleux, dans lesquels tout est possible, tout est jeu. Notamment de
rencontrer les animaux de notre enfance et créer avec eux des danses extravagantes. Et c’est bien dans cet univers onirique que nous propulse ce spectacle en forme de songe, qui, comme toujours, associe la danse aux
projections d’un bestiaire poétique.
Ce sont donc plusieurs petits récits chorégraphiques unissant cinq danseurs
– qui excellent autant en hip-hop et en contemporain, qu’en classique ou
en claquettes et même en flamenco – à des animaux virtuels capables de
facéties en tout genre, ou à des peluches et des doudous, qui prennent vie
grâce aux savants effets spéciaux de Pascal Minet et Sylvain Decay.
C’est à la fois frais et profond, car ce que nous raconte José Montalvo
touche autant à la préhistoire de l’art qu’aux espèces en voie d’extinction.
Ce que suggère la belle image d’une arche de Noé en forme de kora qui
embarque tous les animaux vers un pays imaginaire. Là, sur un rythme
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© PATRICK BERGER
production Théâtre national de Chaillot
d’enfer qui mixe Bach ou Brahms aux musiques populaires, nous pouvons
nous évader de notre quotidien et retrouver notre part d’innocence.
Asa Nisi Masa créé pour des enfants, convient tout autant aux adultes qui
veulent retrouver leurs premières émotions ou qui aiment les couleurs du
monde. Car José Montalvo invente des chorégraphies métissées, à l’image
de notre société riche de sa diversité.
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DÉCEmbrE
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
DIMANCHE 13 À 17H
DURÉE : 2H AVEC ENTRACTE
mUSIQUE
Orchestre national
de Lyon
EN
ATION
CORVEÉCALELIS
A
ATOIRE
CONSERV
Leonard Slatkin, direction
Vilde Frang, violon
Wolfgang Amadeus mozart / Gustav mahler
© DAVID DUCHON-DORIS
Direction Leonard Slatkin / violon Vilde Frang / avec l’Orchestre national de Lyon / musique Wolfgang Amadeus
Mozart – Concerto pour violon nº 5, en la majeur, KV 261, « Turc » / Gustav Mahler – Symphonie nº 6, en la mineur
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Après le concert triomphal donné à l’Espace des Arts en avril 2015, la prestigieuse formation revient, dirigée cette fois-ci par son chef attitré, l’américain Leonard Slatkin. Un événement donc, avant que l’orchestre ne
reprenne la route de la Philharmonie de Paris et les grands chemins de ses
tournées au Japon et en Chine – où il fut, en 1978, le premier orchestre symphonique occidental à être invité. Au programme, le Concerto pour violon
nº 5 de Mozart, une œuvre où la fantaisie – époustouflant final où contrebassistes et violoncellistes frappent les cordes du dos de l’archet ! – et la
virtuosité rappellent que si le jeune Wolfgang était un prodige du clavier,
il était aussi violoniste solo de l’orchestre du prince-archevêque de Salzbourg alors qu’il n’avait que quinze ans. Composée à Vienne en 1903, achevée dans les Dolomites l’année suivante, la Symphonie nº 6 de Gustav
Mahler, dite « tragique », est considérée comme l’une des plus abouties et
des plus poignantes du compositeur. La puissance toute démiurgique qui
s’y déploie « tutti fracassants, rafales tournoyantes, marches conquérantes
mais aussi échos pittoresques des sonnailles de troupeaux », offrira
à l’Orchestre national de Lyon et à son chef une nouvelle occasion de montrer, avec éclat, qu’il est actuellement l’un des meilleurs orchestres
européens.
35
DÉCEmbrE
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 15 À 20H
MERCREDI 16 À 20H
DURÉE : 1H30
THÉâTrE
Les Époux
David Lescot / Anne-Laure Liégeois
Texte David Lescot / mise en scène et scénographie Anne-Laure Liégeois / avec Agnès Pontier et Olivier Dutilloy
Images et vidéo Grégory Hiétin / lumières Dominique Borrini / sons François Leymarie / collaboration technique
Antoine Gianforcaro / assistanat à la mise en scène Audrey Tarpinian
© CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE
production Cie Le Festin / production déléguée et diffusion Le Volcan, Scène nationale du Havre / Coproduction Le Volcan, Scène nationale du
Havre / Théâtre 71, Scène nationale de malakoff / Avec le soutien du Cratère, Scène nationale d’Alès
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Le 25 décembre 1989, soir de Noël, l’histoire roumaine déposait sous un
macabre sapin les cadavres hâtivement jugés de deux dictateurs parmi les
plus brutaux de l’histoire du communisme : Nicolae et Elena Ceausescu,
ensevelis dans un cercueil d’images télévisuelles diffusées en boucle et à
jamais réunis sous le nom des « époux Ceausescu ».
Anne-Laure Liégeois – qui s’y connait en matière de couples terribles pour
avoir monté le Macbeth de Shakespeare – a demandé au dramaturge David
Lescot de rouvrir ce catafalque. Un texte est né, tout empreint de la cire d’un
Grévin imaginaire qui fond sous nos yeux pour redonner vie à l’Histoire, la
grande, menée par le bout du nez par un couple aussi ridicule que sauvage,
aussi mégalomaniaque que vicieux, aussi tragique que risible.
En arrière-plan de ce qui pourrait ressembler à l’une de ces vieilles séances
de dimanche pluvieux où un conférencier racontait ses expéditions dans les
Carpates avec force diapositives, deux vies défilent, entremêlant les souvenirs
de la reine du bal lors d’un pique-nique des jeunesses communistes de
Roumanie, la venue de Richard Nixon, les petites cuillères en or rapportées
de France et le couronnement du « Conducator », les discours du « Danube
de la pensée » et la visite officielle de Charles de Gaulle.
Une plongée théâtrale dans l’ivresse imbécile du pouvoir et la farce insoutenable de son exercice. Une façon de regarder hier pour mieux lire aujourd’hui.
« Je crois qu’on rira dans la salle. J’ai ri en lisant, j’ai ri en rêvant la pièce sur
la scène, nous avons ri en répétant. Il fallait que ça soit drôle pour être
admissible. » Anne-Laure Liégeois
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JANVIEr
L’ARC – SCÈNE NATIONALE LE CREUSOT
VENDREDI 8 À 20H30
DURÉE : 1H
DANSE
Rouge
mickaël Le mer / Compagnie S’poart
Directeur artistique et chorégraphie Mickaël Le Mer / avec Thomas Badreau, Aurélien Desobry, Dylan Gangnant, Giovanni
Leocadie, Nicolas Sannier, Teddy Verardo, Dara You
regard extérieur Laurent Brethome / création lumière Nicolas Tallec / spatialisation sonore Fabrice Tison / composition
originale Julien Camarena / costumes Amandine Fonsin / scénographie Olivier Menanteau « Moon »
Chacun sait que le rouge n’est pas une couleur comme les autres. Elle porte
chance en Chine, est l’homonyme de beau en russe et signifie tout simplement
« couleur » en grec ancien. Autrement dit, rouge est la couleur de la couleur.
Mais de rouge, vous n’en verrez pas ! La couleur rouge est visuellement
éclipsée, elle n’apparaît ni dans les éléments scénographiques, ni dans les
costumes, ni dans les lumières… Elle est l’essence même de la chorégraphie,
le moteur de chaque geste, l’origine de chaque sensation. Rouge, expérience
sensorielle, anime des sentiments intenses et passionnels en totale contradiction. Car le chorégraphe Mickaël Le Mer aime les paradoxes. Il travaille
à partir de l’écriture hip-hop, avec des danseurs virtuoses, mais dans le
dédain de la prouesse. Les figures les plus brillantes s’immiscent dans une
narration élégante, propageant un flux ondulatoire contrasté. La danse est
subtile, d’une grande délicatesse, qui pose un hip-hop léger, aérien, intégrant
parfaitement le contemporain ou la capoeira avec des moments de symbiose
telle que les corps ne font plus la différence. Avec ses fulgurances et ses
urgences la chorégraphie inaugure et assume une écriture exigeante qui
prend appui sur l’expérience personnelle de sept danseurs d’exception.
38
© LE POULPE
producteur Compagnie S’poart / Coproductions CCN de Créteil et du Val-de-marne – Cie Käfig (dans le cadre de l’accueil studio) / CCN de la
rochelle – Cie Accrorap (dans le cadre de l’accueil studio) / CCN de rillieux-la-pape, Yuval pick (dans le cadre de l’accueil studio) / CNDC
d’Angers – robert Swinston / Le Grand r, Scène nationale de La roche-sur-Yon / Soutien DrAC des pays de la Loire (aide à la compagnie chorégraphique) / région des pays de la Loire (aide à la création) / Ville de La roche-sur-Yon (aide à la création) / SpEDIDAm / ADAmI
Artiste associé au Grand R, Scène nationale La Roche-sur-Yon dont il est originaire, Mickaël Le Mer et sa Compagnie S’Poart (prononcez Espoir) ont su
mener une aventure humaine et collective qui les a fait accéder à une reconnaissance internationale.
L’Espace des Arts vous emmène en bus à L’arc – scène nationale Le Creusot
participation : 4 € par personne
> renseignements et réservations auprès de la billetterie de l’Espace des Arts.
39
JANVIEr
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 12 À 20H
MERCREDI 13 À 20H
JEUDI 14 À 20H
VENDREDI 15 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
THÉâTrE
Revenez demain [CRÉATION]
blandine Costaz / Laurent Fréchuret
D’après Veilleuse (revenez demain) de Blandine Costaz / mise en scène Laurent Fréchuret / avec Marianne Basler et
Gilles Cohen
Scénographie Rudy Sabounghi / assistanat à la mise en scène Sandra Choquet / costumes Colombes Loriot Prévost /
lumière David Debrinay / régie générale Éric Citony / technicien son Olivier Chambin
© BENJAMIN CHELLY
Production Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Coproduction Théâtre du rond-point, paris / Le texte est paru chez Kazalma
éditions, 2013
40
Cet entretien d’embauche très particulier – s’agit-il de travail ou s’agit-il
d’amour ? – risque d’être à haut risque, si « le couple est un champ de bataille,
la vie un chantier, l’amour une entreprise de démolition et la fuite une forme
d’inauguration ».
Duo d’acteurs au sommet Marianne Basler et Gilles Cohen, tous deux brûlant les plateaux de théâtre et les écrans de cinéma, tentent de démêler ce
qui ne pourra jamais l’être, plonger dans les abîmes vertigineux des relations qu’un homme entretient avec une femme et qu’une femme entretient
avec un homme. Qu’il y ait deux hommes, celui qui vous a quitté et celui
qui envisage de vous recruter (les deux rôles sont joués par Gilles Cohen)
et le duel atteint une rare étrangeté. De jour en jour, comme dans un conte
des Mille et Une Nuits des temps modernes, Valère s’entretient avec Lucie
et lui demande, à chaque fin d’entretien, de « revenir demain ».
Entre registre professionnel et intime, sur un chemin étroit qui reste à
inventer entre les mots, une relation se cherche, trébuche, se tend la main
ou se tend des pièges. « Deux hommes pour une femme, s’aimantent, se
mentent, se séparent, se révèlent, s’affranchissent. » Rarement le mal de
vivre n’aura été si près de devenir l’art de vivre. Et la liberté sera au bout du
chemin.
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JANVIEr
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
LUNDI 18 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
mUSIQUE
Cécile McLorin Salvant
Chant Cécile McLorin Salvant / musiciens (en cours)
© JOHN ABBOTT
Anteprima production
42
« Élégance, soul, humour, sensualité, puissance, virtuosité, tessiture, perspicacité, intelligence et grâce », ce collier de louanges que peu de chanteuses
de jazz ont eu le privilège de porter depuis Ella Fitzgerald, Billie Holiday ou
Sarah Vaughan, c’est l’immense trompettiste Wynton Marsalis qui l’a offert
à celle qui emporta haut la voix, en 2010, le prestigieux concours Thelonious
Monk.
Sans doute parce qu’il y a chez Cécile McLorin Salvant, cette étonnante chanteuse née à Miami d’un père haïtien et d’une mère française, une culture
musicale et un apprentissage des classiques qui sait rendre hommage avant
d’oser pousser l’aventure plus loin encore. Son dernier album Woman Child
explore trois siècles de musique américaine et marie de façon très personnelle
la grande tradition du blues à des ballades méconnues de John Henry, valsant
lorsque le cœur lui en dit sur des poèmes haïtiens d’Ida Salomon.
À vingt-six ans, Cécile McLorin Salvant a la maturité d’une grande chanteuse
alors qu’elle n’en est qu’à ses débuts, sachant tout à la fois jouer de ses
talents de comédienne pour faire entendre ses textes et du miel de sa voix
pour en éclairer les mots. « Quand je trouve quelque chose de beau qui me
touche, j’essaie de le serrer dans mes bras pour le partager avec le public. »
Il faudrait être de glace et ne pas aimer le jazz pour résister à pareille déclaration d’amour…
Cécile McLorin Salvant interprètera avec ses musiciens à l’Espace des Arts
son dernier album For One To Love dont la sortie est prévue à l’automne 2015.
43
JANVIEr
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 26 À 20H
MERCREDI 27 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
DANSE
Le Cantique des cantiques
Chorégraphe Abou Lagraa / metteur en scène Mikaël Serre / avec Pascal Beugré-Tellier, Ludovic Collura, Saül Dovin,
Diane Fardoun, Charlotte Siepiora, Antonia Vitti (danseurs), Gaïa Saitta, Maya Vignando (comédiennes)
Compositeur Olivier Innocenti / traduction Olivier Cadiot et Michel Berder – Édition bayard / créatrice lumières
Fabiana Piccioli / costumes Virginie Azario / vidéaste Guiseppe Greco / scénographe LFA – Looking for architecture /
directeur technique Antoine de Gantho
© ÉRIC BOUDET
Abou Lagraa / mikaël Serre
production Cie La baraka / partenaires coproducteurs La maison de la Danse, Lyon – Abou Lagraa, artiste associé en 2015-2016 / Le Grand Théâtre
de provence d’Aix-en-provence / Les Gémeaux, Scène nationale de Sceaux / Le Théâtre national de Chaillot / bonlieu, Scène nationale d’Annecy /
Festival movimentos, Wolfsburg, Allemagne / Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-marne - Compagnie Käfig, direction mourad
merzouki dans le cadre de l’accueil studio / résidence de création La maison de la Danse, Lyon / Théâtre des Cordeliers à Annonay – Agglo en
scènes / Accueil studio Théâtre Suresnes – direction Olivier meyer / Centre chorégraphique national Créteil – Val-de-marne – Compagnie Käfig,
direction mourad merzouki / Studio Lucien – Cie propos / première mondiale le 15 septembre 2015 / Tutelles et Soutiens de la Cie La baraka /
DrAC – rhône-Alpes / Conseil régional rhône-Alpes / Ville de Lyon / Fondation bNp paribas depuis 2006 / ADAmI / SpEDIDAm
Poème profane dans le texte le plus sacré de la culture occidentale, l’Ancien
Testament, Le Cantique des cantiques est une ode sensuelle et passionnée.
Écrit à plusieurs voix, ses métaphores et sa souplesse unissent le corps et le
texte dans une fluctuation, avec ses syncopes, ses brisures, ses simultanéités
qui tracent, pourrait-on imaginer, le mouvement amoureux. Explorer ce
texte sur scène c’est renouer et rendre sensible une partie de notre genèse,
ce fond poétique commun aux hommes qui fait – pour une fois – la part
belle à la femme, à tel point que certains se demandent si quelque main
féminine n’aurait pas contribué à ce manuscrit qui reste plein de mystères.
C’est peut-être ce qui a attiré le chorégraphe Abou Lagraa dont on sait qu’il
est passé maître pour exprimer ce trouble des corps – objet de désir, de sacralisation ou de rejet – et pour bouleverser les idées préconçues sur le féminin.
Car, ne nous y trompons pas, Le Cantique des cantiques est aussi un texte
subversif, un cri retenu de liberté et d’amour.
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C’est la première fois que le chorégraphe travaille à partir d’une narration
poétique préexistante au mouvement. Choisissant de démultiplier les voix
du poème en une succession de duos ardents ou pulsatiles tout en exaltant
la puissance du chant biblique, il veut « tenter de saisir ce qui constitue
l’intimité d’un couple. Comme un kaléidoscope reflétant à l’infini les vertiges, les peurs et les jouissances liés au sentiment amoureux ».
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FÉVrIEr
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MERCREDI 3 À 20H
JEUDI 4 À 20H
VENDREDI 5 À 20H
SAMEDI 6 À 20H
DURÉE : 1H05
CIrQUE
Blast
!
DÈS
6 ANS
Cirque Farouche Zanzibar
Avec Jef Odet, Marion Verd, Chiara Sicoli, Simone Beneditti, Rafik Thlijani, Mohamed Dhiaa Gharbi, Fourat Gharbi,
Ivan Do-Duc, Adrien Frettard, Yann Laforge, Pedro Gonçalves Guerra, Liz Braga Guimaraes, Anthony Weiss
musiciens Damien Fleau, Maxime Fleau, Isabelle Sorling, Jean Rollet Gerard, Diogenes Baptisttella
Techniciens Yoann Breton, Lilian Heroin, Kevin Loisel, Charlotte Forët
© FRÉDÉRIC COURNOYER LESSARD
production Cirque Farouche Zanzibar / Coréalisation Scènes du Jura, Scène nationale / Coproduction Théâtre Sorano-Jules-Julien / Théâtre de
l’Olivier à Istres, Scène conventionnée / Avec le soutien de ministère de la Culture et de la Communication, DGCA / ministère des Affaires
Étrangères, Institut français / Direction des Affaires Culturelles de la Ville de paris / Direction régionale des Affaires Culturelles midi-pyrénées
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Jef Odet, fondateur du Cirque Farouche porte aussi bien la robe à crinoline
que les songes d’un cirque différent. Dans Blast, le 4e spectacle de la compagnie, point de Monsieur Loyal faisant marcher son petit monde à la
baguette, mais une déflagration anarchique et libre de talents collectionnés
à tous les horizons d’un chapiteau plus grand que le monde et plus nomade
que jamais. Une république indépendante, où l’on marie le saxophone et
le vélo acrobatique, la batterie et le mât chinois, où les vocalises s’envolent
aussi haut que les trapézistes. Blast est une langue. Ses acrobaties sont des
mots, ses images surréalistes sont des phrases, et ses dix-huit artistes les
chapitres d’un roman où la musique fait des sauts périlleux. Il y a là une
grande dame forte comme un turc, sur ses épaules des danseurs défient
l’équilibre. Des ombres chinoises et un petit bonhomme en costume trois
pièces, un funambule sur câble mou et un clown acrobate, un batteur qui
affole les métronomes et un quatuor de musiciens à chapeau. Cela se
regarde comme un rêve éveillé, où le Cirque Plume – pour la poésie – et le
Cirque du Soleil – pour le talent des acrobates – pointent leur nez, parfois
rouge.
De l’aube au coucher du soleil, en cinq tableaux où l’eau, l’air et la terre se
redécouvrent pour donner naissance à un nouveau monde, le Farouche
Zanzibar nous parle d’amour et de cirque. Allons, osez le vertige et laissezvous rêver !
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FÉVrIEr
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 9 À 20H
DURÉE : 1H15 ENV.
THÉâTrE
Fugue
Samuel Achache / La Vie brève
Spectacle musical mis en scène par Samuel Achache / collaboration Sarah Le Picard / avec Vladislav Galard, AnneLise Heimburger, Florent Hubert, Léo Antonin Lutinier, Thibault Perriard et Samuel Achache
Arrangements musicaux collectifs / scénographie Lisa Navarro / scénographie et construction François GauthierLafaye / costumes Pauline Kieffer / lumière Viara Stefanova
Au croisement des chemins du théâtre et de la musique, le metteur en
scène Samuel Achache poursuit une aventure singulière débutée dans un
précédent spectacle, Le Crocodile trompeur, que public et critique avaient
unanimement salué et frénétiquement applaudi.
Qui a eu la chance d’assister à un concert symphonique peut légitimement
être admiratif de la capacité d’une communauté de musiciens, chacun
jouant d’un instrument différent, à produire une œuvre, où chacun écoute
l’autre pour faire entendre une « parole » commune. S’accorder… là est le
maître-mot, parvenir à faire résonner – et raisonner – la diversité des
points de vue d’une communauté d’humains, acteurs et musiciens réunis,
souvent plus indisciplinée que celle des musiciens jouant « à la baguette ».
Le plateau de théâtre se transforme ici en laboratoire chanté et parlé où
s’expérimente furieusement la rencontre avec l’autre. Accorder les corps
pour parvenir à jouer ensemble, s’entremêler et se superposer s’il le faut,
en piochant dans le répertoire où la fugue et le contrepoint ont connu leur
apogée, du grand précurseur Dietrich Buxtehude à l’immense JeanSebastien Bach. On se réserve même le droit de changer les paroles des
48
© DR
production La Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche / Coproduction La Vie brève / Festival d’Avignon / C.I.C.T Théâtre
des bouffes du Nord / Théâtre Garonne / Avec le soutien de la Fondation royaumont / du Carreau du Temple / de pylones – créateur d’objets à paris
cantates, de convoquer une bruyante tondeuse à gazon ou une collection
de canoës pour orchestrer et encadrer des tableaux vivants qui ne manqueront ni d’humour ni de tempérament ! « Jeunesse glorieuse et jubilatoire
de cette troupe qui sait tout faire, jeunesse insolente, intelligence et bravoure. La manière dont chacun tient sa partition délirante et profonde à
la fois est rare. » (Libération) Qu’ajouter d’autre ?
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FÉVrIEr
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
SAMEDI 27 À 20H
DIMANCHE 28 À 17H
DURÉE : 1H10
THÉâTrE
Novecento
Alessandro baricco / André Dussollier
André Dussollier a obtenu le Molière du meilleur comédien dans un spectacle de théâtre public pour son rôle dans
Novecento.
Texte Alessandro Baricco / jeu et mise en scène André Dussollier / pianiste Elio di Tanna / trompette Sylvain Gontard
ou Gilles Relisieux / batterie et percussions Michel Bocchi
Adaptation française Gérald Sibleyras et André Dussollier avec la collaboration de Stéphane de Groodt / mise en
scène, scénographie et images Pierre-François Limbosch / création et direction musicales Christophe Cravero /
contrebasse Olivier Andrès / collaboration artistique Catherine d’At / lumières Laurent Castaingt / images
Christophe Grelié
Ce sera émouvant comme un film et touchant comme la confidence d’un
ami cher. Vous et André Dussollier, yeux dans les yeux, dans l’intimité d’une
voix et d’un visage qui habitent l’histoire du cinéma français, de François
Truffaut à Éric Rohmer, de Claude Sautet à Alain Resnais.
Pour cette fable, tirée d’un best-seller d’Alessandro Baricco (auquel on doit
également Soie), André Dussollier, accompagné par un quatuor de jazz mélancolique et langoureux, prête sa voix et son talent au destin peu commun de
Novecento, enfant abandonné au tournant du siècle sur le piano d’un pont
de première classe, à bord d’un transatlantique où il grandira et qu’il finira
par ne plus jamais quitter. Si Novecento ne va pas au monde, la musique du
monde vient à lui, et c’est sur le piano qui l’a vu naître qu’il mêle le murmure
du vent aux chansons de gitans volées dans les entreponts, les berceuses
d’immigrés irlandais aux barcarolles de Chopin égrenées par les doigts d’un
musicien de passage. La vie de Novecento, bientôt devenu pianiste génial,
aurait pu se contenter de cette éternelle traversée maritime où la musique
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© CHRISTIAN GANET
production Les Visiteurs du Soir / Coproduction bonlieu, Scène nationale Annecy / Anthéa, antipolis Théâtre d’Antibes / CDDb-Théâtre de Lorient,
Centre dramatique national / Célestins, Théâtre de Lyon / Théâtre du Gymnase, marseille / Théâtre de Namur, Centre dramatique / Le Théâtre du
rond-point, paris / Scène nationale de Sète et du bassin de Thau / Théâtre Liberté de Toulon / Théâtres Sorano-Jules Julien, Toulouse / Théâtre
Edwige Feuillère de Vesoul
épouse le balancement des vagues, si un bien étrange passager n’était venu
en déranger le charme envoûtant.
Sur ce Titanic intime, l’iceberg aura pour nom Jerry Roll Morton, pianiste
de jazz à la renommée internationale qui révèlera à Novecento que le monde
et ses soutes sont plus profonds que les océans les plus vastes et que le cœur
des hommes abrite des tempêtes qu’aucun paquebot ne pourra traverser.
Un spectacle qu’on voit comme on tourne les pages d’un grand livre, entre
la peur de le finir trop vite et le désir impatient d’en connaître la fin.
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LE rENDEZ-VOUS DES
PICCOLIS
CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON | AUDITORIUM
MARDI 1ER MARS À 19H
SCOLAIrES :
LUNDI 29 FÉVrIEr à 14H30
mArDI 1Er mArS à 14H30
mErCrEDI 2 mArS à 10H
DANSE ET mUSIQUE
DU 29 FÉVrIEr AU 11 mArS 2016
!
DURÉE : 50 MIN
Théâtre / Danse / musique / Conte
La Belle
Un cycle cinéma consacré aux maternelles aura lieu pendant le Rendez-vous des Piccolis (voir p. 90)
bérengère Fournier / Samuel Faccioli
14h30
14h30
La Belle
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
CRR – Auditorium
Givry
MAR 1ER
14h30 – 19h
14h30 – 19h
La Belle
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
CRR – Auditorium
Givry
MER 2
10h
19h
La Belle
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
CRR – Auditorium
Gergy
JEu 3
10h – 14h30
10h45 – 14h30
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
Timide
Gergy
EDA – Petit Espace
VEN 4
9h30 – 14h30 – 19h
Timide
EDA – Petit Espace
LuN 7
14h30
Tête haute
EDA – Grand Espace
MAR 8
14h30 – 19h
10h – 14h30
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
Tête haute
Varennes-le-Grand
EDA – Grand Espace
MER 9
10h
18h30
9h30 – 16h – 18h
10h – 19h
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
Timide
Tête haute
Varennes-le-Grand
Saint-Marcel
EDA – Petit Espace
EDA – Grand Espace
JEu 10
10h – 14h30
9h30 – 10h45 – 14h30
14h30 – 19h
Les Contes-dits-du-bout-des-doigts
Timide
D’un seul souffle
Saint-Marcel
EDA – Petit Espace
Théâtre Piccolo
VEN 11
9h30 – 10h45 – 14h30
10h – 14h30
Timide
D’un seul souffle
EDA – Petit Espace
Théâtre Piccolo
EDA = Espace des Arts CRR = Conservatoire à Rayonnement Régional
Conception et chorégraphie Bérengère Fournier, Samuel Faccioli / avec Bérengère Fournier, Samuel Faccioli, Joachim
Maudet / musique Gabriel Fabing / lumières Gilles de Metz / vidéo Florian Martin / costumes, accessoires Nathalie
Martella
production La Vouivre / Coproductions La Comédie de Clermont-Ferrand, Scène nationale / Festival puy-de-mômes Cournon d’Auvergne /
La rampe et La ponatière, Scène conventionnée Échirolles / Centre chorégraphique national de La rochelle – Compagnie Accrorap Kader Attou /
L’Avant Scène de Cognac, Scène conventionnée danse / Avec le soutien du Conseil général du puy-de-Dôme / En accueil au Dancing – Cie beau
Geste / à KLAp maison pour la Danse de marseille / au CND de Lyon / La compagnie est soutenue par le ministère de la Culture et de la
Communication – DrAC Auvergne / le Conseil régional d’Auvergne au titre de la compagnie conventionnée
En rouge : horaires des représentations scolaires
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© TOM SCHAMP
Lieux des représentations à Chalon-sur-Saône
Espace des Arts | 5 bis, avenue Nicéphore Niépce
Conservatoire du Grand Chalon | 1, rue Olivier messiaen
Théâtre piccolo | 34, rue aux Fèvres
Lieux des représentations en décentralisation
Le réservoir, Saint-marcel | 16, rue Denis papin, Zone artisanale des gares
Salle des fêtes, Givry | rue de Cluny
Salle pierre Lapin, Gergy | place paul Château
Salle Yvonne Sarcey, Varennes-le-Grand | rue du 8 mai 1945
[REMERCIEMENTS AU CONSERVATOIRE DU GRAND CHALON]
© MARINE DROUARD
LuN 29
DÈS
9 ANS
« Ce n’est pas dans la mort que la princesse tombera mais dans un profond
sommeil de cent ans » racontent les Frères Grimm. À quoi rêve donc la Belle
endormie ? À des forêts brumeuses et des images intenses, à des princes qui
surgissent et disparaissent dans des rideaux de soie, à des eaux douces et
vertes, aux lumières qui filtrent à travers les paupières ? Cette princesse aux
cheveux longs de cent ans sort-elle vraiment de sa léthargie, ou s’y blottitelle pour oublier qu’elle grandit ? La Compagnie La Vouivre de Bérengère
Fournier et Samuel Faccioli, excelle dans l’art de créer des images fascinantes
inspirées de nos rêves les plus fous. Gabriel Fabing, magicien de la guitare
et des sons les accompagne depuis toujours dans leur imaginaire tendre et
poétique. Une allégorie envoûtante de la quête de soi.
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LE rENDEZ-VOUS DES
LE rENDEZ-VOUS DES
GIVRY | SALLE DES FÊTES
PICCOLIS
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
PICCOLIS
MARDI 1ER MARS À 19H | SCOLAIrES : LUNDI 29 FÉVrIEr à 14H30
mArDI 1Er mArS à 14H30
VENDREDI 4 MARS À 19H
MERCREDI 9 MARS À 16H ET 18H
GERGY | SALLE PIERRE LAPIN
SCOLAIrES :
JEUDI 3 mArS à 10H45 ET 14H30
VENDrEDI 4 mArS à 9H30 ET 14H30
mErCrEDI 9 mArS à 9H30
JEUDI 10 mArS à 9H30, 10H45 ET 14H30
VENDrEDI 11 mArS à 9H30, 10H45 ET 14H30
MERCREDI 2 MARS À 19H | SCOLAIrES : JEUDI 3 mArS à 10H ET 14H30
THÉâTrE ET ObJETS
VARENNES-LE-GRAND | SALLE YVONNE SARCEY
MARDI 8 MARS À 19H | SCOLAIrES : mArDI 8 mArS à 14H30, mErCrEDI 9 mArS à 10H
SAINT-MARCEL* | LE RÉSERVOIR
Timide
!
DÈS
3 ANS
DURÉE : 35 MIN
MERCREDI 9 MARS À 18H30 | SCOLAIrES : JEUDI 10 mArS à 10H ET 14H30
DURÉE : 40 MIN
Catherine Verlaguet / bénédicte Guichardon
CONTE / mImE / LANGUE DES SIGNES
Les Contes-ditsdu-bout-des-doigts
Texte de Catherine Verlaguet et Bénédicte Guichardon / mise en scène et interprétation Bénédicte Guichardon /
scénographie Mathilde Meignan / création lumière Luc Degassart / costumes Louise Cariou / construction Flavien
Queré / son Gaspard Guilbert / animation ombro-cinéma Mathias Delfau / dessins Raphaël Buzaud / regard extérieur
Guillaume Servely / régie lumière Jimmy Boury
!
production Compagnie Le bel après-minuit / remerciements Théâtre romain rolland, Villejuif / ECAm, Le Kremlin bicêtre / Théâtre Jacques Carat,
Cachan / Service culturel d’Arcueil / Service culturel de Gentilly / La Grande Dimière, Théâtre de Fresnes / Anis Gras, Arcueil / Avec le soutien du
Conseil général du Val-de-marne
DÈS
6 ANS
Les Compagnons de pierre ménard
Séance tout public : Les Musiciens de la ville de Brême des Frères Grimm
Séance scolaire : La Sorcière du placard aux balais de pierre Gripari
mise en scène Nicolas Fagart / avec Nicolas Fagart, Isabelle Florido, Sylvain Guichard
production Les Compagnons de pierre ménard / Soutien du Conseil général de la Gironde
© DR
© LUC DEGASSART
Une vraie merveille que ce spectacle où la comédienne fait voir en langue
des signes et en mime – et avec quel talent ! – les contes et histoires que ses
complices font entendre, assis mais diablement espiègles, derrière leur petite
table. De Grimm à Gripari, on reste bouche bée devant l’éloquence des dix
doigts de ces mains très bavardes et tellement vivantes. On comprend qu’une
telle magie l’emporte facilement sur la puissante Sorcière du placard aux balais
ou sur Les Musiciens de la ville de Brême…
* RÉSERVATION TOUT PUBLIC UNIQUEMENT AU RÉSERVOIR : 03 85 42 46 27
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Il n’y a pas d’âge pour être timide. Lucas, du petit haut de ses quatre ans,
cache au fond de sa poche son rêve de devenir accrocheur d’étoiles, de peur
qu’on ne se moque de lui, de peur d’aller trop haut ou de parler trop fort…
De jeux d’illusions en images animées, Bénédicte Guichardon dessine avec
tendresse et drôlerie un chemin initiatique où la poésie des marionnettes,
la fragilité des papiers découpés et l’amitié des rencontres aident à grandir.
55
LE rENDEZ-VOUS DES
LE rENDEZ-VOUS DES
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
PICCOLIS
THÉâTrE
Tête haute
THÉÂTRE PICCOLO
PICCOLIS
MERCREDI 9 MARS À 19H
JEUDI 10 MARS À 19H
SCOLAIrES :
LUNDI 7 mArS à 14H30
mArDI 8 mArS à 10H ET 14H30
mErCrEDI 9 mArS à 10H
SCOLAIrES :
JEUDI 10 mArS à 14H30, VENDrEDI 11 mArS à 10H ET 14H30
!
DURÉE : 55 MIN
THÉâTrE mUSICAL
DURÉE : 50 MIN
D’un seul souffle
DÈS
6 ANS
!
DÈS
8 ANS
EN
ATION
CORVEÉCALELIS
A
ATOIRE
CONSERV
Joël Jouanneau / Collectif mxm / Cyril Teste
Compagnie Caracol
Texte Joël Jouanneau / mise en scène Cyril Teste / avec Murielle Martinelli, Valentine Alaqui, Delphine Cogniard (en
alternance) et Gérald Weingand / collaboration dramaturgique Philippe Guyard / assistanat à la mise en scène
Émilie Mousset et Sandy Boizard / voix de plume Mireille Mossé / scénographie MxM / création lumière Julien
Boizard / musique originale Nihil Bordures / interprétation musique Nihil Bordures et Jérôme Castel (en alternance) / conception video Mehdi Toutain-Lopez, Patrick Laffont et Nicolas Doremus / costumes Marion Montel et Lise
Pereira / objets programmés Christian Laroche / construction Omar Khalfoun et Jean-Baptiste Mazaud
Textes et mise en scène Jean-Jacques Fdida / avec Francine Vidal / composition, piano et voix Jean-Marie Machado /
scénographie et décor Nicolas Diaz et Nicolas Forge / création lumières et régie Sébastien Canet /
production et diffusion Marion Villar et Alexandra Leroux
Quatre contes menés tambour battant, par une « narrac’trice » qui sait aussi
chanter, incarnant tour à tour poule, oie, lutin ou tailleur bossu. Au piano,
donnant la réplique à cette acrobate de la tradition orale, un inventeur de
sons qui sait aussi raconter, bruiter et donner de la voix. Une complicité
ludique pour escalader en mots et en musique le jeu de construction coloré
emprunté aux greniers de l’enfance et de l’adolescence.
« Il était une dernière fois, un roi et une reine… » écrit Joël Jouanneau pour
débuter ce conte des temps modernes et des rêves anciens. L’histoire d’une
petite princesse, née avec un poing si fermé que nul ne pouvait l’ouvrir, abandonnée sur la lande par des parents qui voulaient un garçon, et qui devra
s’enfoncer dans les profondes forêts du monde, monter dans des trains que
nul chauffeur ne conduit pour aller, « tête haute », à la rencontre d’elle-même
et de son fascinant destin. Entre théâtre d’ombre et film d’animation,
projections et jeu d’acteurs, un spectacle magnifique qui donne à la vidéo
ses lettres de poésie et à la poésie des ailes numériques.
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© CIE CARACOL
© CAROLINE BIGRET
production Collectif mxm / Coproduction Théâtre Gérard philipe, Centre dramatique national de Saint-Denis / Scène nationale de Cavaillon /
La Filature, Scène nationale de mulhouse / Nouveau Théâtre de montreuil, Centre dramatique national / Le Canal – Théâtre Intercommunal du pays
de redon / Avec la participation du DICréAm / Aide à la production et à la diffusion Fonds SACD Théâtre / Le Collectif mxm est artiste associé au
Lux, Scène nationale de Valence / au Canal, Théâtre Intercommunal du pays de redon / au CENTQUATrE, paris / Soutenu par la Direction régionale
des affaires culturelles d’Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication / la région Île-de-France / Tête haute de Joël Jouanneau,
ill. Valérie Gutton, Actes Sud-papiers, coll. “Heyoka Jeunesse”, 2013 / www.collectifmxm.com
production Compagnie Caracol / Coproduction Festival de musique sacrée de perpignan / Théâtre de Grasse / SpEDIDAm / Avec le soutien Le Sax,
Achères & Théâtre des Sources, Fontenay-aux-roses
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mArS
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 11 À 20H
DURÉE : 1H30 ENV.
DANSE
Conceal | Reveal
russell maliphant
Direction artistique et chorégraphie Russell Maliphant / avec Adam Kirkham, Carys Staton, Dana Fouras, Nathan
Young, Yu Hsien Wu
Création lumière Michael Hulls / création son Mukul, Barry Adamson / création costumes Stevie Stewart
À ce jeu du caché dévoilé, le chorégraphe britannique Russell Maliphant,
est passé maître, en partie grâce aux savants éclairages de Michael Hulls
avec lequel il fête vingt ans d’étroite collaboration. Ils ont créé ensemble
un langage à part où lumière et chorégraphie se fondent pour révéler et
sublimer ce que la danse fait aux corps.
Pour cette occasion, Russell Maliphant reprend le mythique Broken Fall,
créé initialement pour Sylvie Guillem et son Ballet Boyz. Repris par la
sublime Carys Staton, et quatre danseurs de sa compagnie, la pièce est ici
revisitée. Avec ses mouvements ondulants et ses inflexions du corps, la chorégraphie fascine par sa puissance tout en retenue et ses clairs-obscurs qui
caressent la chair. S’ajoutent à ce programme, deux créations. Celle d’un
solo, conçu pour Dana Fouras – ex-soliste du Royal Ballet – ainsi qu’une
pièce pour quatre danseurs.
Russell Maliphant n’est pas un inconnu à l’Espace des Arts qui l’a toujours
soutenu. C’est notamment grâce à une résidence à Chalon-sur-Saône, qu’il
a pu produire le magnifique Cast and Shadows en 2007 avant de revenir
récemment pour le sculptural Projet Rodin.
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© DANAYIOTIS SINNOS
production russell maliphant Company / Coproduction Sadler’s Wells (Londres) / Commandé par Dance East / The point / Eastleigh / The Lowry /
Soutenu par Arts Council England
Toujours à la recherche d’une harmonie subtile entre des forces telluriques
et des équilibres éthérés, Russell Maliphant a su inventer un nouveau vocabulaire tout en modulations intérieures et en lignes dynamiques. Il mêle,
dans ses ballets, toutes les techniques à sa disposition, de la danse classique au contact improvisation en passant par le yoga et la capoeira ou le
tai-chi. C’est ce qui rend son style inimitable et ses danseurs si extraordinaires dans leurs mouvements hyperconnectés.
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mArS
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 15 À 20H
MERCREDI 16 À 20H
DURÉE : 1H20 ENV.
THÉâTrE
Meursaults
Kamel Daoud / philippe berling
D’après Meursault, contre-enquête de Kamel Daoud / adaptation et mise en scène Philippe Berling / avec Ahmed
Benaïssa et Anna Andreotti
Scénographie et costumes Nathalie Prats / création lumières et vidéos Daniel Levy
production Théâtre Liberté, Toulon / Coproduction Festival d’Avignon / Théâtre des bernardines, marseille / pôle Arts de la Scène – Friche belle de
mai / Avec l’aide de la SpEDIDAm / Avec le soutien de l’Institut français d’Algérie
© NATHALIE PRATS
Kamel Daoud a obtenu le Prix Goncourt 2015 pour Meursault, contre-enquête.
La dernière rentrée littéraire a déroulé le tapis rouge à Kamel Daoud pour
Meursault, contre-enquête, et il s’en est fallu de peu que le Prix Goncourt ne
lui soit attribué. Le pari du roman était pourtant à haut risque et il faut tout
le talent de Kamel Daoud pour oser remettre ses mots et ses phrases dans
l’ombre de ce chef-d’œuvre de la littérature qu’est L’Étranger d’Albert Camus.
Chaque lycéen se souvient – ou croit se souvenir… – de Meursault, figure
énigmatique et fascinante d’un assassin apparemment tout aussi indifférent
à la mort de sa mère qu’aux cinq coups de feu qu’il a tirés sur un homme dont
le roman tait le nom. C’est sur cette page blanche, sur l’absence du nom de
la victime de Meursault que Kamel Daoud a écrit ses phrases. Une contreenquête en reflet, où le frère de la victime et sa mère endeuillée redonnent
une existence sensible à cet absent, Moussa Ouled El-Assasse, que Albert
Camus n’a fait qu’entrevoir.
Philippe Berling, le metteur en scène, a vu dans ce texte la possibilité de
« lancer une passerelle entre deux époques que soixante-dix ans séparent et
deux pays, aux histoires inextricablement liées, qui se font face par-delà la
Méditerranée ».
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Dans la cour d’une maison abandonnée, près d’un citronnier que baigne
l’ombre tourmentée de la nuit, une très vieille femme et le frère de la victime
se souviennent...
Une interrogation essentielle sur le deuil et la question de l’identité, sur
l’apaisement de la colère et l’héritage colonial de la langue. Une réflexion
fondamentale sur ce qu’être étranger aux autres veut dire, dès lors que l’on
place l’exigence de vérité au centre de sa vie.
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mArS
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
DIMANCHE 20 À 17H
DURÉE : 1H30
mUSIQUE
Lisa Simone
Voix Lisa Simone / guitare Hervé Samb / basse Reggie Washington / batterie Sonny Troupé
© FRANK LORIOU – AGENCE VU
production Sound Surveyor
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Ce n’est pas un secret : Lisa Simone est bien la fille de sa mère. Mais qu’elle
ait dû attendre sa cinquante deuxième année pour sortir son premier album
All is well (tout va bien) dit assez clairement que ce « bien » là n’allait pas de
soi. Grandir à l’ombre d’une légende du jazz et parvenir à se faire un prénom
est un sentier difficile dont chaque note chantée, chaque parole prononcée
porte aujourd’hui la trace, comme autant de petits cailloux jetés sur le chemin
pour ne pas perdre le fil des choses et mesurer l’aventure à venir.
De l’activisme enflammé de sa mère – l’immense Nina Simone – pour la
conquête des droits civiques, Lisa a surtout gardé les absences douloureuses
et les voyages incessants, la bohème d’une vie brûlée par la musique, la
célébrité et l’engagement. Le talent qu’elle révèle, cette voix puissante et
magique, la sensualité extrême qu’elle dégage, c’est aujourd’hui à elle-même
qu’elle le doit et à nulle autre. Tout va bien donc, et il suffit de la voir prendre
possession de la scène, rire avec le public, raconter tel souvenir d’enfance ou
reprendre, à sa façon, une chanson du répertoire maternel pour en être
convaincu. « Mise en place, phrasé, voix, tout y est » écrivait dans Le Monde
le critique de jazz Francis Marmande. Entourée d’un trio très jazz, très soul
– guitare, contrebasse et batterie – Lisa enchaine funk félin, rhythm’n’blues
inspiré, swing élégant et généreux. Le ciel de la musique afro-américaine est
assez grand pour que deux étoiles puissent y naître sans se gêner. À chacune
sa façon singulière de briller.
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mArS
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 22 À 20H
MERCREDI 23 À 20H
DURÉE : 2H ENV.
THÉâTrE
La Ménagerie de verre
De Tennessee Williams
Daniel Jeanneteau
Traduction Isabelle Famchon
De Tennessee Williams / nouvelle traduction de Isabelle Famchon / mise en scène et scénographie Daniel
Jeanneteau / avec Solène Arbel, Pierric Plathier, Dominique Reymond, Olivier Werner
Lumières Marie-Christine Soma et Pauline Guyonnet / costumes Olga Karpinsky / son Isabelle Surel / vidéo Mammar
Benranou / collaboratrice à la scénographie Reiko Hikosaka / régie générale Jean-Marc Hennaut
La fragilité de la pièce de Tennessee Williams tient dans l’évidence de son
titre, dans la transparence insaisissable de ces petits animaux de verre que
collectionne Laura, jeune fille solitaire et handicapée. Comme ces coupes
cristallines que l’on ne sort qu’aux soirées d’exception de peur de les briser
et qu’un doigt humide fait chanter ou pleurer, chacun des personnages
réunis ce soir-là fera entendre une musique singulière.
Amanda Wingfield, la mère abandonnée, protectrice et dictatoriale, obsédée par le bien de ses enfants mais qu’elle entrave de tous ses remords de
vie manquée ; Tom, fils et frère, employé dans une usine de chaussure,
poète rêvant de quitter l’étouffant deux pièces familial ; Jim O’Connor,
jeune homme banal attendu ce soir dont Amanda Wingfield espère qu’il
aura la bienveillance de tomber amoureux de sa fille ; Laura, traînant sa
jambe infirme et sa neurasthénie, n’ayant pour tout horizon que le monde
miniature et enfantin où elle a trouvé refuge. « La Ménagerie de verre présente la vie comme une expérience dépourvue de sens mais traversée par
des moments d’intense beauté. D’une beauté dont on ne se remet pas. »
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© DANIEL JEANNETEAU
production maison de la Culture d’Amiens / Studio-Théâtre de Vitry / Coproduction La Colline, Théâtre national / Espace des Arts, Scène nationale
Chalon-sur-Saône / Centre dramatique national besançon Franche-Comté / Shizuoka performing Arts Center (Japon) / Institut français / mCb
bourges / L’Auteur est représenté dans les pays de langue française par l’Agence mCr, marie Cécile renauld, www.paris-mcr.fr, en accord avec
Casarotto ramsay Ltd, London / La Traductrice est représentée dans le monde par l’Agence mCr / La Ménagerie de verre est présentée en vertu
d’un accord exceptionnel avec «The University of the South, Sewanee, Tennessee»
Daniel Jeanneteau, dont on connaît le goût immodéré pour les espaces où
la lumière tient lieu de paysage, a présenté une première version du chefd’œuvre de Tennessee Williams avec des acteurs japonais lors d’une résidence effectuée à Tokyo. Il a souhaité reprendre ce travail avec un quatuor
d’acteur français où l’immense actrice Dominique Reymond « incandescente et retenue, inquiète et lumineuse, évidente et complexe, forte et
vacillante » tient le rôle de la mère. Olivier Werner, qui partage sa carrière
entre son talent de comédien et son désir révélé de metteur en scène, sera
ce fils dont la mémoire héberge la prémonition du désastre à venir.
Daniel Jeanneteau sera le parrain des Lycéades 2016, rencontres des options théâtre du
département de Saône-et-Loire.
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mArS
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 29 À 20H
MERCREDI 30 À 20H
DURÉE : 1H10
THÉâTrE
Julia
[SPECTACLE EN PORTUGAIS SURTITRÉ EN FRANÇAIS ]
August Strindberg / Christiane Jatahy
D’après Mademoiselle Julie (1888) d’August Strindberg / mise en scène et réalisation du film Christiane Jatahy /
adaptation Christiane Jatahy / avec Julia Bernat, Rodrigo dos Santos / avec (dans le film) Tatiana Tiburcio
Création décors Marcelo Lipiani et Christiane Jatahy / photographie David Pacheco / caméra live Paulo Camacho /
création lumière Renato Machado et David Pacheco / direction technique et lumière Judicaël Montrobert / son Pedro
Masculo / musique Rodrigo Marçal / costumes Angele Fróes / technicien vidéo Felipe Norkus / machiniste Thiago
Katona / tour manager Henrique Mariano
réalisation Cia Vertice de Teatro / production Axis produções Artisticas / Cia Vertice de Teatro – rJ / production du film Claudia marques / Avec le
soutien de Fundaçao nacional de Artes FUNArTE (brazil)/ petrobrás Cultural / production-diffusion pour l’Europe Le CENTQUATrE, paris
© MARCELLO LIPIANI
Spectacle déconseillé aux moins de 16 ans
De ce grand classique du théâtre qu’est le Mademoiselle Julie d’August
Strindberg, l’adaptation, côté théâtre-cinéma, de la metteuse en scène brésilienne Christiane Jatahy a gardé le plus brûlant et le plus émouvant,
portant ce tragique portrait de femme à un rare niveau d’intensité.
Ici, le valet de Julie est devenu le jeune et désirable chauffeur métis qui la
conduit là où ses caprices de grande bourgeoise la mènent. L’action se passe
dans une luxueuse maison avec piscine du Rio de Janeiro des beaux quartiers.
La tragédie y trouve pourtant son chemin avec la même aisance. La nuit
brûlante où se déroule le drame se souvient des morsures du soleil sous lequel
les différences et les rancunes sociales éclatent plus crûment encore que
dans les brumes nordiques d’August Strindberg.
L’histoire de cette fille blanche de bonne famille cédant à l’égarement d’une
nuit d’amour avec son chauffeur se donne à voir au plus près des visages et
des sentiments. Le dispositif cinématographique imaginé par la Christiane
Jatahy – gros plans, interventions en direct du cameraman, simultanéité
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des scènes, vues sur les coulisses du récit – rehausse avec virtuosité le jeu
éclatant d’acteurs qui crèvent littéralement l’écran.
La frontière entre la salle et le public se dissout, le trouble s’installe… Rarement l’ajout d’un dispositif technologique aura servi avec autant de virtuosité l’enjeu essentiel du théâtre : « faire passer la vérité au travers des
larmes ».
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AVrIL
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
SAMEDI 2 À 20H
DURÉE : 55 MIN
DANSE
Kaash
Akram Khan Company
Direction artistique et chorégraphie Akram Khan / avec Kristina Alleyne, Sadé Alleyne, Sung Hoon Kim, Nicola
Monaco, Sarah Cerneaux
Composition musicale Nitin Sawhney / scénographie Anish Kapoor / conception lumière Aideen Malone / conception des costumes Kimie Nakano
Akram Khan, chorégraphe anglais d’origine bangladaise revient à Chalonsur-Saône avec Kaash, créé en collaboration avec deux artistes indo-anglais
renommés, le célèbre plasticien Anish Kapoor et l’un des compositeurs les
plus recherchés aujourd’hui, Nitin Sawhney.
Kaash, qui signifie « si seulement » en hindi, aborde les multiples récits de
la création du monde dont Shiva, dieu de la métamorphose et de la réincarnation, est la figure centrale.
Extrêmement concentré, Kaash est resserré dans une écriture très structurée, quasi géométrique. Mais au sein même de ces ensembles rigoureux, les
bras ont des amortis de déesses indiennes, les bustes des torsions langoureuses, les jambes des pulsations puissantes soulignées par les frappes du
talon, pour évoquer cette vigoureuse divinité masculine. Les cinq danseurs
déploient une énergie fantastique et nous emportent dans des tours aux
fulgurantes accélérations qui s’enroulent comme de vertigineuses galaxies,
puis s’alentissent jusqu’à une immobilité quasi minérale. La gestuelle
semble contrôlée jusque dans les plus infimes sections du corps, créant une
sensation d’apesanteur ou d’éblouissement.
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© JEAN-LOUIS FERNANDEZ
reprise 2014 en résidence au Trinity Laban Conservatoire of music and Dance (Londres, royaume-Uni) / Akram Khan est artiste associé à Sadler’s
Wells (Londres) / Akram Khan Company est soutenue par Arts Council England / Akram Khan Company est représentée en France par Sarah Ford –
Quaternaire
Si la composition musicale très rythmée dynamise encore le mouvement,
viscéral, propulsé par des percussions ponctuées de quelques éclats de
gongs, la scénographie exerce sa force visuelle autonome, attirant irrésistiblement le regard vers des profondeurs vibratiles.
Synthèse extraordinaire entre la plus savante des danses indiennes et la
plus contemporaine des danses occidentales, Kaash se place d’emblée dans
le futur d’une société multiculturelle.
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AVrIL
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MERCREDI 6 À 19H
SCOLAIrES :
mErCrEDI 6 à 10H
JEUDI 7 à 10H ET 14H30
DURÉE : 1H10
THÉâTrE
Moby Dick
!
DÈS
8 ANS
D’après Herman melville / Fabrice melquiot /
matthieu Cruciani / Cie The party
Coproductions La Comédie de Saint-Étienne, Centre dramatique national / Théâtre de Sartrouville et des Yvelines, Centre dramatique national /
Compagnie The party / Un spectacle Odyssées, biennale de création théâtrale en Yvelines conçue par le Théâtre de Sartrouville et des Yvelines,
Centre dramatique national / En partenariat avec le Conseil général des Yvelines / L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté /
remerciements à Colin Thomson pour nous avoir permis d’utiliser les images réalisées par bartlett H. Hayes Jr. et à Cécile Kretschmar
Faire entrer la mer sur un plateau de théâtre, l’infini de ses horizons, la fureur
de ses tempêtes était déjà une entreprise audacieuse… mais faire entrer dans
la langue du théâtre ce monstre de la littérature qu’est la baleine blanche
du Moby Dick de Herman Melville et l’ivresse de vengeance du capitaine
Achab est un défi que seule l’audace de l’enfance autorise. Cette audace-là,
ce désir d’accueillir les rêves d’aventure, Fabrice Melquiot et Matthieu Cruciani
en ont fait leur île et y ont construit leur cabane. Avec des artifices simples
du théâtre, ils convoquent sur la scène l’imagination toute puissante du
spectateur et l’invitent à traverser avec eux les fumées et les embruns derrière
lesquels passent de merveilleuses maquettes et où résonnent des chansons
de marins.
« Un théâtre d’images, de paysages naturels et humain… À mi-chemin entre
aquarium géant et opéra miniature, une machine à songes et à signes naïfs. »
Portrait d’une communauté et roman d’un équipage lancé dans une quête
métaphysique qui toise les limites de l’homme, Moby Dick est un miroir du
monde, de ses hiérarchies et de ses avidités, où la nature fait valoir ses droits
et où l’animal finit par l’emporter sur celui qui le traque.
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© JEAN-LOUIS FERNANDEZ
De Fabrice Melquiot / d’après Herman Melville / mise en scène Matthieu Cruciani / avec Sharif Andoura, Arnaud
Bichon, Émilie Capliez, Yann Métivier, Philippe Smith
Assistante mise en scène, vidéo Tünde Deak / scénographie Marc Lainé / lumière Bruno Marsol / son Clément
Vercelletto / costumes Claire Risterucci / régie générale Arnaud Olivier / décors et costumes Ateliers de La Comédie
de Saint-Étienne
Il est temps d’affûter les pointes des harpons et de signer son engagement
pour embarquer à bord du célèbre Pequod. La chasse au grand cachalot blanc
va commencer, déjà on lève l’ancre… Et il est trop tard pour avoir peur des
fonds abyssaux qui bientôt vont s’ouvrir sous l’étrave du navire.
Autour de Moby Dick
Partenariat avec la Bibliothèque municipale de Chalon-sur-Saône
Pour les classes qui souhaitent avoir un avant-goût de l’œuvre, la bibliothèque propose une présentation de contes et de mythes confrontant
l’homme et la nature dans toute sa démesure.
Accueil des classes de niveau élémentaire et collège à la Bibliothèque municipale de Chalon-sur-Saône
En mars 2016 | Nombre de classes limité
Renseignements et réservations : Bibliothèque jeunesse – Bernadette Nunes – 03 85 90 52 50
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AVrIL
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 8 À 20H
DURÉE : 1H30
mUSIQUE
Erik Truffaz Quartet
EN
A
CORVEÉCALELIS
TION
ATOIRE
CONSERV
A
Trompette Erik Truffaz / basse Marcello Giuliani / batterie Arthur Hnatek / claviers Benoît Corboz
© NATHALIE PALLUD
production Two Gentlemen / Anteprima
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Vingt années déjà que le quartet d’Erik Truffaz enregistre sous le prestigieux label Blue Note et offre un jazz qui refuse de se laisser enfermer dans
les canons étroits du genre. Mais qu’il s’agisse d’influences rock, folk ou
drum’n’bass, la patte est bien là, née du travail et de la complicité d’une
formation qui, en dehors du départ de Patrick Müller en 2010 et l’accueil
aux claviers de Benoît Corboz, compte toujours les membres fondateurs.
Le dernier opus du quartet s’intitule El Tiempo de la Revolución. Façon de dire
que le groupe n’entend pas se satisfaire de ce qu’il a déjà internationalement
obtenu et qu’il est toujours temps de bouleverser l’ordre et les harmonies
trop bien établies. Pour dresser ses barricades, Erik Truffaz a choisi des
couleurs venues d’ailleurs comme cet Istanbul Tango ramené de la Corne d’Or
ou cet African Mist qui détache sa ligne de trompette sur la réverbération de
l’orgue Hammond et la rythmique ample et sensuelle de la ligne de basse.
Faire sa révolution, c’est sans doute cela, parler d’amour, de naissance et de
mort, savoir accueillir les changements qui « actent notre vie comme un
long poème que l’on écrit au fil du temps dans un espace où l’on est à la fois
acteur et spectateur. Un combat pour un monde plus juste sous la seule
bannière de l’art. La musique nous permettant de tisser un lien entre le ciel
et la terre. » Erik Truffaz
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AVrIL
ESPACE DES ARTS | PETIT ESPACE
MARDI 26 À 20H
MERCREDI 27 À 20H
DURÉE : 1H40
THÉâTrE
Corps diplomatique
Halory Goerger
Conception et mise en scène Halory Goerger / en collaboration et avec Albane Aubry, Mélanie Bestel, Arnaud
Boulogne, Dominique Gilliot, Halory Goerger
régie générale Émilie Godreuil / développement informatique et conception des interfaces Antoine Villeret et
Cyrille Henry / son et régie numérique Robin Mignot et Stéphane Lévêque / lumière Annie Leuridan / création costumes Aurélie Noble / musique additionnelle Martin Granger / regard extérieur Mylène Benoit / conception décor
Halory Goerger – Théâtre Nanterre-Amandiers / administration de production Marion le Guerroué pour l’Amicale de
Production
Soit :
– Une salle de théâtre installée dans une station orbitale dérivant dans
l’espace 10 000 ans durant à la rencontre – hypothétique – de spectateurs
d’un genre forcément nouveau.
– Une équipe, ci-dessus nommée « Corps diplomatique », ambassadrice d’un
projet fou et expérimental : concevoir un spectacle capable de résumer en
une heure quarante les enjeux essentiels de notre humanité et les signes les
plus pertinents de sa culture.
– Un langage, nécessairement à inventer, où la technologie la plus pointue
se marie à l’artisanat du théâtre le plus archaïque.
Voilà le cadre posé… Charge au spectateur aventurier de découvrir ce qu’il
peut advenir de cet échantillon d’humains, acteurs et chanteurs, se reproduisant en vase clos, sur des milliers de générations et répétant pour l’éternité un spectacle conçu à l’aube du XXIe siècle.
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© ANNE ROGEAUX
production L’Amicale de production / Coproduction Le phénix, Scène nationale de Valenciennes / Arsenic, Lausanne / bIT Teatergarasjen, bergen /
bUDA Kunstencentrum, Courtrai / Dublin Theatre Festival / Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Espace malraux, Scène nationale
de Chambéry et de la Savoie / Kunstencentrum Vooruit, Gand / Kunstenfestivaldesarts,bruxelles / Le CENTQUATrE, paris / Le manège de reims /
Le phénix, Scène nationale de Valenciennes / Le Quartz, Scène nationale de brest / Noorderzon performing Arts Festival, Groningen / Théâtre
Nanterre-Amandiers / Théâtre national de bordeaux en Aquitaine / Soutenu par Le beursschouwburg, bruxelles / Le Vivat, Scène conventionnée
danse / Théâtre d’Armentières / Szene Salzburg (Autriche) / Avec la participation du DICréAm / NXTSTp (avec le soutien du programme Culture de
l’Union Européenne) / ApAp Network / Ce projet bénéficie du soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DrAC Nord-pas-deCalais) / Halory Goerger est artiste associé au CENTQUATrE, paris / au réseau ApAp/performing Europe (DGEAC – programme Culture) / Il est également associé, avec l’Amicale de production au phénix, Scène nationale de Valenciennes / au beursschouwburg-bruxelles / L’Amicale de
production est en résidence au phénix, Scène nationale de Valenciennes
À ce jour, que Halory Goerger et Antoine Defoort, plasticiens et performers,
aient décidé de plonger les spectateurs dans une piscine à balle (Les thermes)
ou de réinventer le monde à partir de quatre comédiens installés sur un
plateau nu (Germinal), rires, émerveillements et succès ont été au rendezvous. Et la critique de s’interroger sur la capacité hors-norme des nouveaux
venus à imaginer sur scène une telle succession intelligente et juste de
gags, le tout enchainé à un tel rythme... Incorrigible, Halory Georger défie
aujourd’hui la NASA sur son propre terrain !
Vous aviez toujours rêvé d’embarquer pour l’ailleurs, de faire du théâtre et
de devenir spationaute ? Vous allez être servis !
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mAI
THÉÂTRE PICCOLO
MARDI 10 À 20H
MERCREDI 11 À 20H
JEUDI 12 À 20H
DURÉE : 2H ENV.
THÉâTrE
Ceux qui errent
ne se trompent pas [CRÉATION]
Maëlle Poésy est artiste associée à l’Espace des Arts depuis janvier 2012 et pour 4 ans
Création Compagnie Drôle de Bizarre
mise en scène Maëlle Poésy / histoire Kevin Keiss et Maëlle Poésy / texte et dramaturgie Kevin Keiss / avec Caroline
Arrouas, Marc Lamigeon, Roxane Palazzotto, Noémie Develay-Ressiguier, Cédric Simon, Grégoire Tachnakian
Scénographie Hélène Jourdan / création lumière Jérémie Papin / création sonore Samuel Favart-Mikcha / costumes
Camille Vallat / création vidéo Victor Egea / construction et régie générale Jordan Deloge / costumière Chantal
Bachelier
© DAVIS AYER
Kevin Keiss / maëlle poésy
Librement inspiré de La Lucidité de José Luis Saramago
Production Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / Coproduction Compagnie Drôle de bizarre / Théâtre du Gymnase, marseille /
Théâtre Dijon bourgogne, Centre dramatique national / Le phénix, Scène nationale de Valenciennes / Scène nationale de Sénart / Centre
Dramatique National de Sartrouville / le rive Gauche – Saint Étienne du rouvray / Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National /
résidence à La Chartreuse – CNES de Villeneuve-lez-Avignon / à la Gare Franche, maison d’artistes, théâtre et curiosités / La compagnie Drôle de
bizarre est conventionnée par la ville de Dijon
Maëlle Poésy et la compagnie Drôle de Bizarre n’en sont pas à leur coup
d’essai. Après un formidable Purgatoire à Ingolstadt et un truculent Candide,
Si c’est ça le meilleur des mondes tous deux présentés à l’Espace des Arts,
Maëlle Poésy et son équipe artistique soudés par l’intelligence et le talent,
s’inspirent avec la même énergie et la même inventivité de l’une des fables
nées sous la plume de José Luis Saramago, Prix Nobel de littérature, pour
construire leur nouveau spectacle : Ceux qui errent ne se trompent pas.
Par un matin que rien ne prédestinait à être différent des autres, la « peste
blanche » s’abat sur un pays imaginaire… La « peste blanche » ? Le résultat
surprenant des dernières élections nationales, où 83% de la population
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concernée a décidé de voter blanc. Dans le pays, c’est la stupéfaction. Tant
de blancheur aveugle et le mystère de ce résultat affole politiques et gouvernement… L’état d’urgence est bientôt décrété et le visage d’un autoritarisme jusque-là insoupçonné se révèle peu à peu.
Il y a quelque chose du Rhinocéros d’Eugène Ionesco et du « Big Brother »
de George Orwell dans cette fable politique qui interroge, à travers les yeux
d’un commissaire chargé de l’enquête, les fragilités des systèmes démocratiques. Cette même indétermination d’époque et de lieu, ce même glissement dans l’absurde qui finit par tendre au réel un miroir qui révèle et
souligne plus qu’il ne déforme. Menée tambour battant, cette fable politique et policière est un chemin vers la lucidité, une tragi-comédie où l’humour côtoie la peur et où la conscience et le libre-arbitre se heurtent aux
manipulations et aux égarements d’un État tenté par le désir totalitaire de
tout savoir et tout contrôler.
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mAI
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
MARDI 17 À 20H
MERCREDI 18 À 20H
DURÉE : 1H20
THÉâTrE
La Fin du monde
est pour dimanche
benjamin Guillard / François morel
mise en scène Benjamin Guillard / texte et interprétation François Morel
Scénographie, lumières et vidéo Thierry Vareille / effets vidéos et post-production Étienne Waldt / assistant à la
lumière Alain Paradis / musique Antoine Sahler / son Mehdi Ahoudig / costumes Christine Patry / collaboration
artistique Lionel Ménard / direction technique Denis Melchers / costumes réalisés par l’Atelier Les Vertugadins /
régie son et vidéo Mehdi Ahoudig ou Thibault Vincent / poursuiteur Djibrill Thomas
On aime tellement François Morel qu’on peut même lui pardonner de prédire
la fin du monde. Rarement prophète n’aura été de si bon augure, et si l’on
ressort de son spectacle en étant bien conscient que la semaine de la vie n’a
que sept jours et que l’on n’échappera pas au fatal dimanche, on ira le cœur
plus léger et le sourire aux lèvres. C’est tendre comme du Bourvil, joueur de
mots comme du Raymond Devos, bonhomme comme du Jacques Tati.
Toujours attentionné, humain, intelligent, jamais cynique.
« Ça va tomber par où ça penche » dit François Morel avec une sagesse de
normand, façon de dire qu’il est temps de regarder la brièveté de l’existence
droit dans les yeux et sans loucher, pour mieux se rendre compte que le
bonheur, c’est maintenant et tout de suite et que la vie, on y tient plus qu’à
tout. De son quotidien enchanté, François Morel a tiré une collection de
souvenirs rêvés où l’on entendra l’histoire d’amour qu’il confesse avoir eue
avec une huître – fine de claire nº 3, François Morel est toujours précis –,
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© MANUELLE TOUSSAINT
production Les productions de l’Explorateur / La Coursive, Scène nationale de La rochelle / Le Théâtre de la pépinière, paris / Scène nationale
d’Albi / Avec le soutien du pôle Culturel-Commune d’Ermont / du CADO d’Orléans
le procès – forcément perdu – intenté à ce « salaud de bonheur », qui se
cache toujours dans notre dos et ne se montre que lorsqu’on le perd de vue,
un flirt de métro qui lui laissa croire, trop court instant, qu’il avait encore
vingt ans. Et chacun de se sentir comme l’enfant, auquel il apprend au
début du spectacle à regarder monter le soleil dans la brume du matin :
émerveillé et curieux de vivre. Ce monde a besoin de François Morel.
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mAI
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
DIMANCHE 22 À 16H30
DURÉE : 1H30 AVEC ENTRACTE
EN
ATION
ATOIRE
CONSERV
A
Orchestre des Pays
de Savoie /
Orchestre symphonique
de Mulhouse
© OSM
mUSIQUE
CORVEÉCALELIS
Nicolas Chalvin et Patrick Davin, direction
Grand format : béla bartók / Antonín Dvořák
Direction Nicolas Chalvin et Patrick Davin avec l’Orchestre des Pays de Savoie et l’Orchestre symphonique de
Mulhouse / musique Béla Bartók – Musique pour cordes, percussions et célesta (1936) / Antonín Dvořák –
Symphonie nº 9 en mi mineur « Nouveau monde » opus 95
L’Orchestre des pays de Savoie est soutenu par l’Assemblée des pays de Savoie / le ministère de la Culture et de la Communication (DrAC rhôneAlpes) / la région rhône-Alpes / son club d’entreprises mécènes Amadeus / Une coproduction Orchestre des pays de Savoie et Orchestre symphonique de mulhouse
Il fallait bien deux chefs – Nicolas Chalvin et Patrick Davin – et la réunion
de deux formations – le Symphonique de Mulhouse et l’Orchestre des Pays
de Savoie – pour faire entendre ces deux chefs-d’œuvres du répertoire des
débuts du XXe siècle. Grand format – quatre-vingt musiciens sur scène –
présente en ouverture une pièce majeure de Béla Bartók, pour cordes,
percussions et célesta, composée en 1936, où la fugue le dispute aux « fureurs
tziganes » et les pizzicati des cordes aux sanglots des mélodies populaires
hongroises. L’occasion, aussi, d’entendre la sonorité si singulière du célesta,
cet instrument à clavier dont les aigus semblent venir d’un monde féérique
et où résonnent des tintements de cloches. Une étrangeté dont la musique
a su se saisir avec bonheur, de Tchaïkovski à Mahler, et jusqu’à Tom Waits,
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Émilie Simon ou John Williams (Star Wars, E.T. ...) qui en fait son instrument
fétiche.
Pour faire bonne mesure, le programme offrira un incontournable du répertoire : la Symphonie du Nouveau Monde, composée en 1893 par Antonín
Dvořák alors directeur du conservatoire de New York. Si l’immensité des
nouveaux paysages que le compositeur découvre – souffle épique et
éblouissements – participe de la majestuosité de l’œuvre, la nostalgie de
sa bohème natale y fait entendre les thèmes populaires puisés au folklore
de son enfance. C’est par cet étroit et délicat chemin que les deux œuvres
se rejoignent, sachant faire affleurer sous l’ampleur du son symphonique
cette petite musique délicate qui se souvient des jours heureux et des
mondes lointains.
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mAI
HORS LES MURS | LIEU À DÉFINIR | CHAPITEAU
MERCREDI 25 À 20H
JEUDI 26 À 20H
VENDREDI 27 À 20H
SAMEDI 28 À 20H
DIMANCHE 29 À 17H
DURÉE : 1H15
CIrQUE
Klaxon
!
DÈS
6 ANS
Cie AKOrEACrO
mise en piste Compagnie AKOREACRO, Alain Reynaud / avec Claire Aldaya, Basile Narcy, Romain Vigier, Maxime Solé,
Antonio Segura-Lizan, Maxime La Sala (acrobates), Mathieu Santa-Cruz, Guillaume Thiollière, Guilhem Fontes, Boris
Vassallucci, Vladimir Tserabun (musiciens)
régie générale, chef monteur Hervé Holtz / création lumière Manu Jarousse / création sonore et régie son Tom
d’Hérin / mise en jeu Alain Reynaud avec la complicité de Henzi Lorenzo / soutien aux techniques de cirque Fabrice
Berthet / oreilles extérieures Étienne Roche / costumes Clarisse Baudinière / conception et réalisation piano Pierre
Mougne – Cie La Rumeur
Cinq musiciens et six acrobates… À moins que ce ne soit le contraire. De quoi
être sûr ? Le propre des spectacles d’AKOREACRO est de vous mettre la tête
à l’envers, de tirer le tapis sous les pieds de la réalité et de plonger les situations
les plus ordinaires dans un chaos et un déséquilibre où seuls des voltigeurs
hors pairs sont capables de retomber sur leurs pieds.
« Tout est dans tout, et réciproquement » telle est la logique secrète de Klaxon.
Écartez-vous, ça va swinguer ! Un micro se prend pour une massue, un chien
lance un défi à une boîte à rythme, un jongleur slame avec ses balles, l’archet
d’un violon se transforme en baguette magique, un violoncelle est une femme
qui est un violoncelle qui est une arme, un chapeau valse avec un balai, un
piano s’affole sur ses roulettes et le dresseur parvient tout juste à dompter
le son qu’il fait claquer.
Klaxon est un incessant poème où tout est rythme et musique, où l’énergie
et l’inventivité règnent. Une grande pagaille généreuse que seule la maîtrise
impressionnante et poétique des acrobates – certains formés à l’École de
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© JEAN-LUC TANUTEAU
production Association AKOrEACrO / Coproductions Le Volcan, Scène nationale Le Havre / Cirque Théâtre d’Elbeuf, pôle national des arts du cirque
de Haute-Normandie / Circa, pôle national des arts du cirque, Auch, Gers – midi-pyrénées / Théâtre de Cusset, Scène conventionnée cirque –
région Auvergne / La Strada, Graz (Autriche) / La Cascade, maison des Arts du clown et du cirque, bourg-Saint-Andéol / École nationale de cirque
de Châtellerault (ENCC) / Festival des Élancées – Scènes et Cinés Ouest provence / Accueil en résidence Circa, pôle national des arts du cirque,
Auch, Gers – midi-pyrénées / Théâtre de Cusset, Scène conventionnée cirque, région Auvergne / Le Volcan, Scène nationale Le Havre / Avec le
soutien financier ministère de la Culture et de la Communication – DGCA, aide à la création pour les arts du cirque / DrAC Centre, aide à la production dramatique / Conseil régional Centre / Ville de Le blanc / Communauté de Commune brenne Val de Creuse
Moscou – et la qualité d’instrumentistes qui marient les mélodies slaves
avec les couleurs d’un film de Kusturica permet d’ordonner.
Sous chapiteau cette fois-ci, AKOREACRO livre un cirque farfelu et spectaculaire, « toujours aux limites du réalisable, où chacun se hisse, sans filet,
– au propre comme au figuré – à la hauteur de ses désirs ».
Dans un tel embouteillage de talents, on comprend qu’il faille klaxonner
pour se faire entendre !
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JUIN
ESPACE DES ARTS | GRAND ESPACE
VENDREDI 3 À 20H
DURÉE : 2H10 AVEC ENTRACTE
DANSE
Jiří Kylián,
trois chefs-d’œuvre
ballet de l’Opéra de Lyon / Jiří Kylián
Heart’s Labyrinth
Chorégraphie, scénographie et costumes Jiří Kylián / musiques Arnold Schoenberg – Musique d’accompagnement
pour une scène de film op. 34 / Anton Webern – Cinq pièces pour orchestre op. 10 / Arnold Schoenberg – Ein
Stelldichein / Antonín Dvořák – Nocturne en si majeur pour orchestre à cordes op. 40 / lumières Jiří Kylián, réalisée
par Joop Caboort
27’52’’
Chorégraphie et décors Jiří Kylián / musique Dirk Haubrich (création inspirée de la Symphonie nº 10 de Gustav
Mahler) / costumes Joke Visser / lumières Kees Tjebbes
Jiří Kylián est l’une des figures majeures de la chorégraphie internationale.
Directeur, puis conseiller artistique du Nederlands Dans Theater de 1975 à
2009, il a inventé une nouvelle façon d’inscrire un mouvement fluide dans
l’espace, sans fioritures ni concessions d’aucune sorte. Il a créé une centaine
de ballets dont la plupart sont des chefs-d’œuvre.
Bella Figura est l’un d’entre eux. Pour Jiří Kylián, danser c’est être « à la limite
du rêve et de la réalité ». C’est dans cet espace onirique que se déploie Bella
Figura, troublante illusion théâtrale qui fusionne irréel et vérité, et met en
scène la complexité des relations amoureuses – d’où son titre (Faire bonne
figure). Trois couples de danseurs jouent et déjouent les figures de l’amour,
de l’attraction à la possession, de la domination au partage réconcilié. Leurs
duos sont entrecoupés de splendides scènes d’ensemble, comme ce moment
flamboyant où hommes et femmes apparaissent, laissant surgir leurs torses
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© MICHEL CAVALCA
Bella Figura
Chorégraphie, scénographie et lumières Jiří Kylián / musiques Lukas Foss – Lento et andante, extraits de Solomon
Rossi Suite / Giovanni Battista Pergolesi – Ouverture et Quando corpus, extraits du Stabat Mater / Alessandro
Marcello – Adagio, extrait du Concerto pour hautbois et cordes en ré mineur / Antonio Vivaldi – Andante, extrait du
Concerto pour deux mandolines et cordes RV 532 / Giuseppe Torelli – Grave, extrait du Concerto grosso nº 6 op. 8 /
costumes Joke Visser
nus de jupes écarlates au lourd drapé. C’est un choc pictural et émotionnel
sans pareil, d’une bouleversante sensualité.
Plus dramatique, Heart’s Labyrinth a été inspiré par le suicide, suite à une
déception amoureuse, d’une danseuse du Nederlands Dans Theater. Cette
pièce est un hommage et une façon de sublimer cette mort tragique. Jiří
Kylián livre donc une danse toute en nostalgie où le chagrin devient un
espace infini que seule peuple l’absence. Les danseurs glissent comme des
ombres, s’étreignent et s’abandonnent sur les musiques de Schoenberg,
Webern et Dvořák. Tandis que la lumière laisse planer l’espoir d’un au-delà.
Créé en 2002 pour le 25e anniversaire du Nederlands Dans Teather II et
repris pour la première fois par le Ballet de l’Opéra de Lyon, 27’52’’ semble
une synthèse en 27 minutes et 52 secondes, d’où son titre, des deux précédents opus. Sur une partition spécialement composée par le musicien Dirk
Haubrich, on retrouve les thèmes de prédilection du chorégraphe, résumés
dans un magnifique pas de deux final.
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Expositions
L’Espace des Arts ouvre sa programmation depuis maintenant 5 ans au
monde des arts plastiques. Qu’il s’agisse de sculpture, de peinture, de photographie ou d’installation, l’Espace des Arts propose trois grandes expositions par saison. Le choix des artistes se fait en lien avec des acteurs
culturels régionaux. L’arc – scène nationale Le Creusot et l’École Média Art
– Fructidor de Chalon-sur-Saône sont ainsi devenus de fidèles partenaires.
En 2015-2016, l’Espace des Arts poursuit la collaboration initiée la saison
dernière avec le FRAC Bourgogne.
SEpTEmbrE > JANVIEr
ESPACE DES ARTS | ESPACE D’EXPOSITION
DU MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2015 AU SAMEDI 23 JANVIER 2016
VERNISSAGE LE 30 SEPTEMBRE À 18H30
L’ARC | SCÈNE NATIONALE LE CREUSOT
DU JEUDI 1ER OCTOBRE 2015 AU DIMANCHE 24 JANVIER 2016
VERNISSAGE LE 1ER OCTOBRE À 18H30
Denis Monfleur
Sculptures granit et basalte
Denis Monfleur s’attaque aux pierres les plus dures : le granit et le basalte.
Il fait naître des figures énigmatiques, massives et pourtant si fragiles d’humanité. Avec des pièces de quelques kilos à six tonnes, l’Espace des Arts
présente une sélection de ses œuvres dont deux sculptures monumentales
en extérieur.
L’art de Monfleur, guidé par l’altérité, se soustrait de la pesanteur, donne
de la légèreté à la lourdeur, de la vie à l’inanimé dans un mouvement d’une
puissante sensibilité. Les blocs de pierre sont tailladés, striés, teintés, poncés
pour devenir des figures humaines érigées à la face du monde. Denis Monfleur
est aujourd’hui reconnu comme l’un des précurseurs en France du retour à
la taille directe sur la pierre dure. Plusieurs de ses sculptures monumentales
ont été réalisées sur commande publique et son œuvre est aujourd’hui
présente à Vancouver, Punta del Este, Naples, Tokyo, New York, Berlin…
Une expérience forte de sensations à vivre pendant quatre mois à L’arc et
à l’Espace des Arts.
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© FRANCIS HAMMOND
EXPOSITION PARTAGÉE
[EN CORÉALISATION AVEC L’ARC – SCÈNE NATIONALE LE CREUSOT]
> VISITES COMMENTÉES
avec le concours de Florence Le Maux, médiatrice arts plastiques (sur temps scolaire pour les enseignants
et leurs élèves, hors temps scolaire pour les groupes organisés et pour le tout public).
> Entrée libre – renseignements et réservations des visites auprès de l’Espace des Arts.
Visites tout public (sur inscription)
Vendredi 6 novembre à 18h30 / Vendredi 27 novembre à 18h30 / Dimanche 13 décembre à 15h30
Visites scolaires (sur inscription)
Vendredi 6 novembre / Vendredi 27 novembre
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ESPACE DES ARTS | ESPACE D’EXPOSITION
FRAC Bourgogne
Donner à voir, Opus 2
Anniversaire I – Claude Lévêque
© C. CLOS
Le FRAC Bourgogne est une collection publique d’œuvres contemporaines.
L’histoire de l’institution se confond avec celle de sa collection. Elle commence
en 1984 avec l’acquisition d’œuvres de seize artistes français et internationaux,
parmi lesquelles l’œuvre de Claude Lévêque intitulée Anniversaire I.
Dans le lieu d’exposition de l’Espace des Arts, notre volonté est d’offrir une
expérience sensible des œuvres et de créer les conditions de la rencontre
entre l’œuvre et son regardeur. À la mobilité du public, répond le nomadisme
de la collection qui se donne à voir dans des lieux marqués par leur activité
et la mémoire de celle-ci. Ici, dans cette unité de lieu, c’est une œuvre de l’un
des artistes majeurs de la scène artistique française et internationale qui se
déploie. Unité de lieu et unité de point de vue pour cet environnement visuel
et sonore, constitué de quatre fragments sculptés de paysages surmontés
d’un prénom masculin écrit au néon bleu, qui se regarde de face comme sur
une scène de théâtre. L’artiste traite du thème de l’anniversaire en choisissant
un mode de narration mystérieux.
Créateur d’environnements et d’ambiance, Claude Lévêque travaille avec
l’efficacité sensorielle des formes, de la lumière et du son. Il est intéressé par
la capacité des œuvres à produire des émotions sensibles.
AVrIL > JUIN
ESPACE DES ARTS | ESPACE D’EXPOSITION
E|M|A|FRUCTIDOR
L’École Média Art du Grand Chalon (EMA) est composée de trois ateliers
de recherche au sein desquels professeurs et étudiants (tous niveaux confondus), officient autour de projets de recherche et d’invention. EMA est une
école qui rend les corps interactifs à travers diverses bandes passantes
(images, sons, textes, voix). Elle se soucie d’une forme d’écologie urbaine
(interrogation sur la place, la fonction de l’art au sein de ce qu’on pourrait
appeler le jardin planétaire fourni par la culture).
Une collaboration s’est mise en place entre l’Espace des Arts et l’École Média
Art depuis quatre ans. EMA investit les lieux d’exposition avec les objets
inventés par les étudiants au sein des ateliers de recherche.
La programmation 2016 s’inscrit dans la continuité de ce partenariat naturel.
© LUCAS LÉGLISE
FÉVrIEr > AVrIL
CLAUDE LÉVÊQUE, « ANNIVERSAIRE I », 1983, FRAGMENTS DE PAYSAGES SUR SOCLES, PRÉNOMS EN NÉON BLEU ARGON, DIMENSIONS VARIABLES
COLLECTION FRAC BOURGOGNE / COURTOISIE DE L’ARTISTE ET DE KAMEL MENNOUR, PARIS / COPYRIGHT : CLAUDE LÉVÊQUE, ADAGP, PARIS, 2015.
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Le cinéma pour les petits
Dédié aux enfants à partir de 2 ans, le cinéma à l’Espace des Arts se
décline en 4 cycles organisés avant et pendant les vacances scolaires.
Carte cinéma =
3€/séance
Pour les écoles
Destinées aux élèves des écoles maternelles, dès la petite section, et primaires, les séances scolaires sont proposées avant les vacances scolaires,
sauf en février, où un cycle entièrement consacré aux maternelles se
déroulera durant le Rendez-vous des Piccolis.
La programmation est constituée de films à forte portée pédagogique et
hors circuits commerciaux dominant. Des fiches pédagogiques sont mises
à la disposition des enseignants (téléchargeables sur www.espace-desarts.com).
Calendrier 2015-2016 des séances scolaires
© EDA
> Octobre : mercredi 14, jeudi 15 et vendredi 16 octobre 2015
> Décembre : mercredi 16, jeudi 17 et vendredi 18 décembre 2015
> Mars (cycle « spécial maternelles ») : jeudi 3 et vendredi 4 mars 2016
> Avril : lundi 4 et mardi 5 avril 2016
La programmation se compose de films connus et de découvertes, de longs
et courts-métrages réalisés dans le monde entier, de sorties récentes ou de
films du répertoire jeune public, qui offrent aux enfants un voyage dans
l’imaginaire, la poésie et l’humour.
Deux salles de projection – des tarifs attractifs
Avec l’équipement numérique du Grand Espace dans le courant de l’année
2015, le cinéma de l’Espace des Arts dispose à nouveau de deux salles qui
permettent d’accueillir le public dans d’excellentes conditions techniques
et de confort.
Avec des tarifs allant de 3,50 € pour les enfants à 5,50 € pour les adultes,
le cinéma à l’Espace des Arts est accessible à tous. Pensez à la Carte 10
séances, qui vous donne droit à un tarif de 3 € par séance, pour les enfants
comme les parents !
Calendrier 2015-2016 des séances tout public
> Vacances de Toussaint : du samedi 17 au samedi 31 octobre 2015
> Vacances de Noël : du mercredi 16 au mardi 22 décembre 2015
> Vacances d’Hiver : du samedi 13 au samedi 27 février 2016
> Vacances de Pâques : du samedi 9 au samedi 23 avril 2016
PHOTOS : CYCLES CINÉMA 14/15
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Productions Espace des Arts
Créations et tournées 2015–2016
Artistes associés 2012 > 2016
© B. CHELLY
Alexis Moati
> Petites Sirènes Hans Christian Andersen – Céline Albin Faivre /
THÉÂTRE (Création 2013)
> Et le diable vint dans mon cœur / THÉÂTRE (Création 2015)
Maëlle Poésy
> Purgatoire à Ingolstadt Marieluise Fleisser / THÉÂTRE (Création 2012)
> Candide, Si c’est ça le meilleur des mondes / THÉÂTRE (Création 2014)
> Ceux qui errent ne se trompent pas Kevin Keiss / THÉÂTRE
(Création 2016)
THÉÂTRE
Laurent Fréchuret Revenez demain / d’après Veilleuse (Revenez demain) de Blandine Costaz
Création du 12 au 15 janvier 2016 à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône
Tournée :
• 27 janvier au 21 février 2016 : Théâtre du rond-point, paris
Tatiana Julien
© D. AYER
> Ruines / DANSE (Création 2014)
> Arioso / DANSE (Création 2016)
Accueil en résidence
THÉÂTRE
ARTISCIÉTEE Maëlle Poésy / Kevin Keiss Ceux qui errent ne se trompent pas
A S SO
Création les 10, 11 et 12 mai 2016 à l’Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône
Tournée :
• 21 > 23 mai 2016 : Théâtre Dijon bourgogne, Centre dramatique national – Festival Théâtre en mai
> Disponible en tournée octobre 2016 > janvier 2017
Chaque saison, l’Espace des Arts accueille des artistes en résidence. Compagnonnage au long cours
ou simple fidélité à un artiste, il s’agit dans tous les cas du désir partagé de créer du lien et d’instaurer avec le public de nouveaux espaces de dialogue.
> Artistes accueillis en résidence dans le cadre de productions déléguées
© J. PIFFAUT
THÉÂTRE Laurent Fréchuret / Revenez demain
THÉÂTRE Maëlle Poésy – Kevin Keiss / Ceux qui errent ne se trompent pas
DANSE Tatiana Julien / Arioso
> Artiste accueilli en résidence dans le cadre d’une coproduction
DANSE Herman Diephuis / Clan
> Artiste accueilli en résidence
THÉÂTRE Fellag / Bled Runner
THÉÂTRE
ARTISTIÉE Alexis Moati Et le diable vint dans mon cœur…
ASSOC
Compagnie Vol Plané
Spectacle (tout public dès 15 ans) créé du 27 au 30 janvier 2015 à l’Espace des Arts, Scène nationale
Chalon-sur-Saône
Tournée :
• 4 et 5 février 2016 : Théâtre national de Nice, Centre dramatique national Nice Côte-d’Azur
• 8 et 9 mars 2016 : Théâtre d’Arles, Scène conventionnée pour les nouvelles écritures
• 22 et 23 mars 2016 : Le merlan, Scène nationale à marseille
> Disponible en tournée
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Autres spectacles soutenus
en coproduction
DANSE Clan / Herman Diephuis
DANSE Stravinsky Motel / La BaZooKa
THÉÂTRE Corps diplomatique / Halory Goerger
THÉÂTRE La Ménagerie de verre Tennesse Williams / Daniel Jeanneteau
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LA
ROTONDE
RESTAURANT ÉPHÉMÈRE
L’Espace des Arts s’ouvre à la gastronomie en invitant des chefs au fil de
la saison.
Après deux soirées appréciées par les convives et les cuisiniers au printemps 2015, l’Espace des Arts a décidé de décliner ce projet gourmand
ponctuellement au cours de la saison 2015-2016.
Ouverts aux spectateurs, ces dîners sont l’occasion de prolonger la soirée
dans la convivialité, de découvrir un chef de la région qui cuisine un repas
gastronomique sur place, ainsi que les vins d’un domaine viticole.
> La réservation d’une table à La Rotonde peut s’effectuer dès réception
d’un carton ou d’un email « Restaurant éphémère ».
Les destinataires de cet envoi seront les spectateurs qui assisteront le soirmême au spectacle. Notre choix sera effectué au fil de la saison.
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BOUGE,
TELERAMA
EXPLORE
CHAQUE SEMAINE
TOUTES LES FACETTES
DE LA CULTURE
PHOTOS : PREMIER RESTAURANT ÉPHÉMÈRE AVEC LE CHEF HUBERT ANCEAU © JULIEN PIFFAUT
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L’Espace des Arts
Tarifs 15|16
L’Espace des Arts est un Établissement public de Coopération Culturelle
Tarifs individuels
L’équipe permanente
Direction
Relations publiques
Philippe Buquet
Directeur
Nicolas Royer
Administrateur
03 85 42 52 23
[email protected]
Géraud Malard
Secrétaire Général
Conseil artistique danse
03 85 42 52 16
[email protected]
Emmanuel Bretagnon
Directeur technique
03 85 42 52 08
[email protected]
Bernadette Ronge
Secrétaire Générale adjointe
Conseil artistique Jeune public
03 85 42 52 09
[email protected]
Pascale Giroux
Chargée des relations avec le public
03 85 42 52 19
[email protected]
Miguel Fernandes
Assistant de production
Accueil compagnies
03 85 42 52 11
[email protected]
Administration
Corinne Dumont
Secrétaire de Direction
03 85 42 52 02
[email protected]
Sigrid Marlet
Chargée d’administration
03 85 42 52 31
[email protected]
Marine Moiraf
Assistante administrative
à la direction technique
03 85 42 52 21
[email protected]
Gestion / Comptabilité
Carole Briday
Chef comptable
03 85 42 52 05
[email protected]
Production
Florent Sevestre
Administrateur de production
03 85 42 52 04
[email protected]
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Pauline Tuauden
Attachée aux relations avec le public
03 85 42 52 26
[email protected]
Laurent Bièvre Poulalier
régisseur plateau
Constructeur de décors
[email protected]
Cyril Aubret
régisseur son
[email protected]
Michaël Devaux
régisseur lumière
[email protected]
Chantal Bachelier
Costumière, habilleuse
[email protected]
Communication
Aude Girod
responsable communication – presse
03 85 42 52 49
[email protected]
Pauline Sallet
Attachée à la communication
03 85 42 52 17
[email protected]
Accueil / Billetterie
Nicole Perrin
responsable billetterie et
régisseur des recettes
réservations scolaires
03 85 42 52 07
[email protected]
Magali Emont, Émilie Guénot
Accueil billetterie
03 85 42 52 12
[email protected]
Technique
Georges Gomez
Directeur technique adjoint
03 85 42 52 30
[email protected]
Éric Citony
régisseur général
03 85 42 52 30
[email protected]
Daniel Bachelier
Chef de plateau
Constructeur de décors
[email protected]
Estelle Mangone
Électricienne
[email protected]
Maintenance-Sécurité /
Gardiennage
Hervé Grandjean
responsable du bâtiment
03 85 42 52 03
[email protected]
Isabelle Malvoisin
responsable du gardiennage
Abdel Boureghda, Norbert Loctin
Gardiens
03 85 42 52 18
[email protected]
Et toute l’équipe des techniciens
intermittents et des vacataires de salle.
Les collaborateurs
de la saison
Sabine Arman
bureau de presse
01 44 52 80 80 – 06 15 15 22 24
[email protected]
Éric de Berranger
Graphiste
Denis Bretin
rédacteur (textes théâtre,
musique, cirque)
Agnès Izrine
rédactrice (textes danse)
Sophie Lagrange
Comme il vous plaira
Diffusion des productions
01 43 43 55 58 – 06 60 06 55 58
[email protected]
Delphine Loiseau
Chargée de mission éducative
Émeline Seghetto – Rey
Coordinatrice du dispositif Lycéades
Tarifs sous réserve de modifications
Tarifs par représentation
Plein tarif
23 €*
Tarifs réduits -[C.E. partenaires, carte CEZAm, carte CNAS, – 25 ans hors Carte Déclic, handicapés, groupe à partir de 6 personnes ] 17 €*
-[accompagnant d’un abonné, abonnés structures partenaires de la région]
18 €*
Tarif exceptionnel [demandeurs d’emploi, intermittents du spectacle] sur justificatif (cf. bas de page)
9€
Tarif jeune – 16 ans
9€
Tarif famille [1 ou 2 adultes et au moins 1 jeune – 16 ans]
Adulte : 17 €*
jeune – 16 ans : 9 €
Tarif Déclic [jeunes de – 25 ans adhérents à la Carte Déclic]
6€
Tarifs cinéma plein : 5,50 € réduit [- 25 ans et demandeurs d’emploi] : 3,50 €
Carte Ciné (non nominative) 10 séances : 30 € Scolaire : 2 €
* pour Tempus fugit ? / Orchestre national de Lyon / Novecento / Kaash / La Fin du monde est pour dimanche /
Orchestre des pays de Savoie :
Supplément 4 € par billet (sauf Tarif jeune, sorties scolaires, Carte Déclic et Tarif exceptionnel)
Tarifs groupes
Scolaires
[maternelles, primaires, collèges et lycées en temps scolaire avec 1 accompagnateur gratuit pour 8 élèves]
Scolaires [primaires, collèges et lycées hors temps scolaire avec 1 accompagnateur gratuit pour 10 élèves]
Maisons de quartier et Centres socio-culturels du département [à partir de 6 personnes]
4,50 €
9€
9€
Instances
Clan / Tenir le temps / Mon élue noire / Guerrieri e Amorosi / Fulcrum / Bastard Amber
Tarif plein 15 € le premier spectacle et 10 € par spectacle supplémentaire du Festival
(sauf Tenir le temps 15 € qui peut être pris dans l’abonnement)
Tarif réduit [abonnés, C.E. partenaires, groupe à partir de 6 personnes]
10 €
(sauf Tenir le temps 15 € qui peut être pris dans l’abonnement)
Tarif exceptionnel [Carte Déclic, jeunes – 25 ans, handicapés, demandeurs emploi, intermittents du spectacle]
6€
[NOUVEAU !] Pass Soirée – 2 spectacles mardi 17, mercredi 18, vendredi 20 novembre
20 €
Mortuus est Philippus / Ten
Tarif unique : 6 €
Le Rendez-vous des Piccolis
Tarif plein
Tarif réduit [Carte Déclic, jeunes – 25 ans, handicapés, demandeurs emploi, intermittents du spectacle]
9€
4,50 €
• Si vous bénéficiez d’une réduction, joignez impérativement à votre règlement un justificatif de situation :
copie de l’attestation pôle Emploi ou justicatif de rSA de moins de 6 mois, carte congés spectacles
• Les chèques vacances, les Atouts Jeunes et les bulletins Euros J+ sont acceptés.
• Nouveau : possibilité de régler votre abonnement en 2 ou 3 fois à partir de 150 €. modalités disponibles à l’accueil billetterie.
• Vente à distance : possibilité de règlement par téléphone avec la carte bancaire sauf pour la souscription des abonnements.
• Toutes les réservations hors abonnement y compris avec la Carte Déclic ne seront effectives qu’après réception
de votre règlement qui devra nous parvenir dans un délai de 5 jours. passé ce délai, les réservations seront annulées.
• Public scolaire et groupes : le règlement des places réservées devra impérativement nous parvenir 45 jours
avant la date du spectacle. à défaut, la réservation sera annulée.
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ABONNEZ-VOUS!
nt en ligne
Abonneme
au 11 juillet 2015
Du 15 juin
août 2015
et à partir du 24
Les avantages de l’abonnement :
Des tarifs avantageux : de 22% à 39% de réduction selon la formule choisie.
Des tarifs préférentiels : pour les spectacles supplémentaires que vous souhaitez ajouter à
votre abonnement en cours de saison, le prix unitaire sera celui de votre formule d’abonnement
(sauf abonnement groupe).
Si une personne vous accompagne sur l’un des spectacles choisis en abonnement, celle-ci
bénéficie du tarif réduit à 18 € (22 € sur un spectacle surtaxé), cette offre est valable dans la
limite d’une place supplémentaire par spectacle de votre abonnement.
Des tarifs négociés pour vous : sur présentation de votre carte d’abonné, vous bénéficiez d’un
tarif préférentiel à L’arc – scène nationale Le Creusot, au Théâtre – Scène nationale de
Mâcon, à l’ABC de Dijon, au TDB – Centre dramatique national de Dijon, au Théâtre de
Beaune, à ART DANSE CDC Dijon Bourgogne, au Conservatoire à Rayonnement Régional
du Grand Chalon et à l’Arrosoir de Chalon-sur-Saône.
Les formules d’abonnement :
- 25 ANS : AYEZ LE DÉCLIC !
Si vous avez moins de 25 ans, en achetant la Carte Déclic (carte nominative)
d’une valeur de 15 €, vous bénéficiez :
• du tarif exceptionnel de 6 € pour chacun des spectacles de la saison
• d’un spectacle offert (hors sorties scolaires)
Joindre à votre règlement une photocopie de la carte d’identité et une photo d’identité
(obligatoire). Une pièce d’identité pourra vous être demandée lors de l’entrée en salle.
ABONNEMENT JEUNES – 25 ANS
À partir de 3 spectacles
Tarif par spectacle : 9 €
ABONNEMENT INDIVIDUEL
Abonnement 4 spectacles : 18 € la place
Abonnement de 5 à 9 spectacles : 16 € la place
Abonnement 10 spectacles et + : 14 € la place
ABONNEMENT GROUPE
INFORMATIONS PRATIQUES
Les lieux
Espace des Arts
Théâtre Piccolo
5 bis, avenue Nicéphore Niépce
BP 60022 | 71 102 Chalon-sur-Saône Cedex
34, rue aux Fèvres
71 100 Chalon-sur-Saône
(ouvert uniquement les soirs de représentation)
Accueil billetterie
Contact
03 85 42 52 12 – [email protected] – www.espace-des-arts.com
Horaires d’ouverture
À partir du 21 septembre 2015
Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-19h
Le samedi : 17h-20h
(uniquement les soirs de spectacle)
Le dimanche ouverture 1 heure avant le spectacle
En période de vacances scolaires, la billetterie ferme à 18h
Du 15 juin au 19 septembre 2015
Du lundi au vendredi :
9h-12h30 / 14h-19h
Le samedi : 10h-12h30
Fermetures annuelles de la billetterie
Du 12 juillet au 23 août 2015 inclus
Du 23 décembre 2015 au 3 janvier 2016 inclus
Abonnements et billetterie
Du 15 juin au 11 juillet 2015 : ouverture des abonnements
(à l’Espace des Arts et en ligne)
Du 29 juin au 11 juillet 2015 : toute la billetterie en ligne uniquement
À partir du 24 août 2015 : toute la billetterie (à l’Espace des Arts et en ligne)
Réservations scolaires
À partir du 7 septembre 2015
Par Internet : formulaire de réservation en ligne
Par téléphone : Nicole Perrin – 03 85 42 52 07 de 10h à 12h et de 15h à 17h
Accueil du public
Accès en salle
À partir de 5 spectacles en commun
Tarif par spectacle : 14 €
Offre valable pour un groupe de 6 personnes au minimum, ayant choisi au moins 5 spectacles
communs (dates et horaires identiques).
En dehors de cet abonnement, le tarif individuel par place supplémentaire est de 16 €.
Les billets pris dans cet abonnement ne sont ni repris, ni échangés.
Après le début du spectacle, la numérotation des places n’est plus garantie et l’Espace
des Arts se réserve le droit de refuser l’accès en salle des retardataires sur certaines
représentations, pour des motifs artistiques.
Spectacles Jeune public : pour des raisons de compréhension et de concentration,
l’âge indiqué pour ces spectacles doit être respecté.
Dépôt des abonnements
Personnes en situation de handicap
Espace des Arts – Service Billetterie
5 bis, avenue Nicéphore Niépce – BP 60022 – 71102 Chalon-sur-Saône
Afin de vous accueillir dans les meilleures conditions, nous vous invitons à signaler
votre handicap au moment de votre réservation.
Accès aménagés au Grand Espace de l’Espace des Arts (entrée des personnes à mobilité
réduite : rue du 11 novembre 1918) et au Théâtre Piccolo.
AU GUICHET :
Vestiaire
Du 15 juin au 11 juillet 2015 et du 24 août au 19 septembre 2015
> Du lundi au vendredi : 9h-12h30 /14h-19h
> Le samedi : 10h-12h30
À partir du 21 septembre 2015
> Du lundi au vendredi : 9h-12h / 14h-19h
> Le samedi (uniquement les soirs de spectacle) : 17h-20h
Un vestiaire surveillé et gratuit est ouvert à l’Espace des Arts les soirs de représentation.
PAR COURRIER :
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Bar - Restaurant
Bar, petite restauration
L’équipe du bar vous accueille dans la Rotonde de l’Espace des Arts, 1h avant et après
chaque représentation.
La Rotonde – Restaurant éphémère
L’Espace des Arts s’ouvre à la gastronomie en invitant des chefs au fil de la saison.
(cf. p 94).
… X 10 €
… X 18 €
… X 15 €
… X 15 €
… X 15 €
… X 15 €
… X 15 €
… X 23 €
06/11/15
17/11/15
17/11/15
18/11/15
18/11/15
19/11/15
19/11/15
20/11/15
20/11/15
Toumani­et­Sidiki­Diabaté
Clan
Tenir­le­temps
Mon­élue­noire
Guerrieri­e­Amorosi
Ten
Mortuus­est­Philippus
Fulcrum
Bastard­Amber
… X 4,50 €
…X9€
Timide
… X 18 €
… X 18 €
… X 23 €
… X 23 €
La­Ménagerie­de­verre
Julia
… X 18 €
… X 22 €
… X 23 €
… X 23 €
… X 27 €
Corps­diplomatique
Ceux­qui­errent­ne­se­trompent­pas
La­Fin­du­monde­est­pour­dimanche­(surtaxe)
X4€
03/06/16
ToTal places supplémeNTaires
Nombre de spectacles surtaxés dans l’abonnement
Jiří­Kylían,­trois­chefs-d’orchestre
Klaxon
22/05/16
… X 18 €
… X 23 €
08/04/16
Erik­Truffaz­Quartet
Orchestre­des­Pays­de­Savoie­(surtaxe)
… X 18 €
… X 23 €
06/04/16
Moby­Dick
… X 18 €
… X 18 €
… X 23 €
… X 23 €
… X 22 €
… X 27 €
… X 18 €
… X 27 €
02/04/16
Kaash­(surtaxe)
… X 22 €
… X 18 €
Lisa­Simone
… X 23 €
20/03/16
… X 18 €
… X 18 €
… X 23 €
11/03/16
Conceal­|­Reveal
… X 23 €
…X9€
10/03/16
D’un­seul­souffle­
Meursaults­
…X9€
09/03/16
Tête­haute
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 21 € … X 9 € … X 6 €
… X 21 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 21 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 4,50 €
… X 4,50 €
… X 4,50 €
La­Belle
… X 4,50 €
… X 21 € … X 9 € … X 6 €
…X9€
… X 22 €
… X 27 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
…X9€
01/03/16
… X 18 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
…X4€
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 21 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
…X6€
…X6€
…X6€
…X6€
…X6€
…X6€
…X6€
…X6€
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
… X 21 € … X 9 € … X 6 €
… X 17 € … X 9 € … X 6 €
-25 ANS, hANdICAPÉS
-16 ANS, dEMANdEURS d’EMPLOI
CARTE dÉCLIC *
Les­Contes-dits-du-bout-des-doigts
Novecento­(surtaxe)
Fugue
… X 23 €
… X 18 €
… X 23 €
Blast
09/02/16
… X 18 €
… X 18 €
Cécile­McLorin­Salvant
… X 23 €
… X 18 €
… X 23 €
18/01/16
… X 23 €
…X4€
Le­Cantique­des­cantiques
Revenez­demain
Transport­en­bus­:­4­€­par­personne
… X 18 €
… X 23 €
Rouge­/­L’arc­–­scène­nationale

… X 18 €
08/01/16
… X 22 €
13/12/15
Orchestre­national­de­Lyon­(surtaxe)
… X 18 €
… X 23 €
… X 23 €
11/12/15
Asa­Nisi­Masa
… X 18 €
… X 27 €
… X 23 €
04/12/15
Dakhabrakha
… X 18 €
… X 10 €
… X 10 €
… X 10 €
… X 10 €
… X 10 €
… X 18 €
Les­Époux
… X 23 €
01/12/15
Stravinsky­Motel
Les­Fourberies­de­Scapin
…X6€
… X 23 €
… X 15 €
…X6€
… X 23 €
03/11/15
Bled­Runner
… X 18 €
… X 23 €
17/10/15
Carla­Bley­Trio
………
… X 18 €
… X 23 €
Pixel
………
… X 18 €
… X 23 €
Sirènes
… X 18 €
… X 22 €
PLEIN TARIf
ACCOMPAGNANT ABONNÉ *
… X 27 €
dATE
dE REPLI
Tempus­fugit ?­(surtaxe)
­Oum
18/09/15
dATE
ChOISIE
… X 18 €
NOMBRE
d’ABONNEMENTS
… X 16 €
… X 16 €
… X 20 €
… X 20 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 20 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 20 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
…X4€
… X 16 €
… X 16 €
… X 20 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 16 €
… X 20 €
… X 16 €
** ABONNÉ GROUPE
uniquement
PLACES SUPPLÉMENTAIRES (hORS ABONNEMENT )
… X 23 €
SPECTACLES 15/16
* se reporter aux tarifs 15|16 (p. 97 ou verso de ce formulaire)
** place par spectacle supplémentaire dans le cadre d’un abonnement groupe uniquement
Merci de compléter le tableau en tenant compte du nombre de places et des tarifs
ABONNEMENT ET PLACES SUPPLÉMENTAIRES
Choisissez vos spectacles !
Le rendez-vous des

INSTANCES
PICCOLIS
ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES
viLLe /
e-mail /
Prénom /
+
X 4 € surtaxe =
=
chèque (à l’ordrede l’espace des arts) 
Date :
signature :
 envoi d’un reçu
€
€
X4€=
ToTal À réGler =
€
€
€
€
€
€
€
chèques Vacances 
espèces 
Traité le :
reçu le :
carte bancaire 
Les demandes seront traitées par ordre d’arrivée et dans la limite des places disponibles.
Les billets vous parviendront par courrier dans les meilleurs délais.
Nouveau : possibilité de régler votre abonnement en 2 ou 3 fois à partir de 150€. modalités disponibles à l’accueil billetterie
modes de règlement :
 transport en bus (Rouge à L’arc)
X 15 €
)X 9€
+
X 4 € surtaxe =
=
X
(
) X 14 €
+
X 4 € surtaxe =
Adhésion carte Déclic
X
(
) X 14 €
+
=
X
(
) X 16 €
X 4 € surtaxe =
Total places supplémentaires hors abonnement
X
(
+
Date de naissance :
Nom, prénom :
X 72 €
Date de naissance :
Nom, prénom :
 Abonnement 4 spectacles
 Abonnement 5 à 9 spectacles
 Abonnement 10 spectacles et plus
 Abonnement groupe
 Abonnement - 25 ans / 3 spectacles et plus
Date de naissance :
Nom, prénom :
Vos enfants adhérents carte Déclic
La personne relais fournira la liste des abonnés du groupe (formulaire téléchargeable sur le site www.espace-des-arts.com ou à disposition à l’accueil). Chaque abonné du groupe remplira un
formulaire d’abonnement individuel en cochant les spectacles communs au groupe (dates et horaires identiques) et ses éventuels spectacles supplémentaires.
abonnement groupe
si vous êtes plusieurs et que vous avez le même nom, la même adresse et les mêmes choix de spectacles, n’utilisez qu’un 1 seul formulaire, sinon utilisez autant de formulaires que nécessaire.
abonnement famille
J’autorise l’espace des arts à utiliser cette adresse e-mail pour m’adresser ses informations (newsletter, invitation, modification liées à un spectacle…)
J’autorise l’espace des arts à communiquer mes coordonnées postales et adresse mail à des partenaires culturels (structures et presse)
téL. /
Code PostAL /
Adresse /
nom /
Merci de remplir lisiblement ce formulaire dans son intégralité, de calculer le total à régler
et de le remettre au service billetterie accompagné de votre règlement
Abonnement ou adhésion Carte déclic 15|16

espace Des arTs, scèNe NaTioNale – DirecTioN philippe BuqueT
5 bis, avenue Nicéphore Niépce • BP 60022 • 71102 Chalon-sur-Saône Cedex
> BilleTTerie
Tél : 03 85 42 52 12 – E-mail : [email protected]
> aDmiNisTraTioN
Tél : 03 85 42 52 00 – fax : 03 85 42 52 22 – E-mail : [email protected]
www.espace-Des-arTs.com
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