AIH – Bactéries gram positif 09/03/2016 PELLAT Andréanne L2 CR : PAYRASTRE Clémentine AIH Pr. B. La Scola 12 pages Bactéries gram positif Plan : A. Cocci Gram positif – aérobies I. Genre staphylococcus II. Genre streptococcuset apparentés B. Bacilles Gram positif – aérobies I. Listeria monocytogènes II. Corynebacterium sp III. Bacillus anthracis IV. Bacillus cereus V. Nocardia sp VI.Actinomyces sp VII. Mycoplasma pneumoniae « gram positif » qui n'ont pas de paroi C. Bacilles Gram positif – anaérobies sporulés I. Clostridium sp D. Bactéries Gram positif – anaérobies non sporulés I. Propionibacterium sp II. Lactobacillus sp III. Bifidobacterium sp A. Cocci Gram positif – aérobies I. Genre staphylococcus C'est un genre très important dans lequel on va trouver environ 50 espèces différentes. La classification des différentes espèces est peu importante, on distingue schématiquement deux groupes : – les S aureus ou staphylocoques dorés, appelés ainsi du fait de la présence d'un pigment un peu jaune lors de leur culture. CR : ils sont coagulase positive – les S coagulase négative ou staphylocoques blancs, ne possédant pas de coagulase, appelés ainsi du fait de l'absence de pigment lors de leur culture. a. S. aureus, staphylocoque doré Ce sont les plus importants ainsi que les plus fréquemment isolés en laboratoire. Habitat : On les retrouve surtout au niveau de la peau ou des muqueuses des animaux à sang chaud : l'Homme en fait donc partie. Chez l'Homme on les retrouve essentiellement au niveau des fosses nasales et du périnée qui sont leur lieu de prédilection, à partir du périnée on va pouvoir en retrouver aussi au niveau du plis inguinal et sous les aisselles. 1/12 AIH – Bactéries gram positif Ils sont présents chez 30% de la population (très fréquent) mais sans être considérés comme pathogènes. Cependant leur présence a pour conséquence une difficulté à les décoloniser. On traitera en priorité les fosses nasales par des antibiotiques afin d'essayer de les éradiquer au niveau de leur point de départ. Equipement enzymatique – Toxine : C'est une vrai bactérie pathogène possédant un équipement enzymatique assez riche pouvant donner des infections, notamment les bactéries possédant des enzymes capables de lyser l'acide hyaluronique. Ces bactéries, une fois qu'elles sont sur la peau, vont pouvoir lyser les cellules et pénétrer dans les tissus afin de créer un abcès grâce à une coagualase (qui va coaguler le sang et former des caillots). Au niveau de l'abcès on aura alors du sang qui sera coagulé. Elles possèdent également une fibrino-lysine qui va à l'inverse fragmenter les caillots en petits morceaux. Ces deux enzymes vont permettre d'expliquer la physiopathologie naturelle. Ensuite, il peut y avoir également la présence d'une toxine qui est la toxine de Panton-Valentine, les souches possédant cette toxine sont encore plus invasives que les autres. Leur découverte a été tardive et à été réalisé chez des nouveaux nés. Elles entraînent la même pathologie mais en beaucoup plus grave. Il existe d'autres toxines telles que : l'entéro-toxine et la toxine du choc toxique du staphylococcique. Physiopathologie des infections : A partir d'une porte d'entrée généralement cutanée on va avoir la formation de petit abcès possédant un peu de pus avec autour du sang coagulé grâce à la coagulase. La fibrino-lysine va ensuite casser ces caillots en petits fragments qui vont rejoindre la circulation générale afin de coloniser l'organisme (dans le cerveau, les os, les poumons...) pour former des abcès à distance, responsables de la maladie. 3 éléments à retenir sur ce type de maladie : c'est une maladie qui produit du pus, qui forme des abcès et qui en forme à distance. Pouvoir pathogène : – Pathologie suppurative superficielle : Ce sont des pathologies simples, les plus fréquentes, au niveau de la peau : → Surinfection de l'eczéma → Le panaris : abcès de la pulpe du doigt, fréquent lorsque l'on se pique le doigt permettant l'entrée du staphylocoque présent sur la peau à l'intérieur, le panaris peut parfois atteindre l'ongle (ongle incarné). CR : cela forme un périonyxis lorsqu'il y a atteinte de l'ongle → Le furoncle : abcès à la base d'un poil très fréquent au niveau des zones du corps où il y a beaucoup de macération, ils peuvent se rassembler et former des anthrax. A partir d'un simple furoncle on peut avoir des pathologies beaucoup plus graves : le staphylocoque peut passer dans la circulation et donner une infection du cerveau ou encore un infection du cœur ce qui est relativement fréquent. – Pathologie suppurative profonde : Ce sont les infections à distance d'origine superficielle pouvant passer inaperçue dans un premier temps. → L'endocardite : pathologie importante et très grave, c'est une infection des valves cardiaques → L'ostéite (enfants ++ CR : car leur cartilage est très irrigué) → L'ethmoidite (enfants ++) → Les abcès divers et variés : poumons, foie, rate, cerveau. 2/12 AIH – Bactéries gram positif ! Important ! le staphylocoque doré est également un agent d'infections hospitalières. Deux facteurs sont responsables de sa forte contagiosité en milieu hospitalier : – sa résistance aux anti-biotiques – Un héxopolymère, molécule présente à la surface de la bactérie, qui va permettre aux staphylocoques d'adhérer, d'être collant à la couche de kératine de notre peau. Cette colle naturelle va permettre d'expliquer pourquoi des lors que l'on utilise du matériel à l'hôpital on va y retrouver du staphylocoque. Le staphylocoque est à l'origine d'infection sur cathéter ou sur matériel prothétique. Lorsque le matériel prothétique est infecté il faut le changer ou le désinfecter ce qui est très difficile notamment lorsqu'il s'agit des prothèses cardiaques, le traitement est très difficile à réaliser, on observe de faibles réussites pour les prothèses de hanche avec un traitement de 6mois d'antibiotiques. CR : la très faible irrigation des prothèses explique la difficulté des anti-biotiques à être efficaces sur elles. Certains patients étant inopérables, ils resteront sous antibiotiques à vie. – pathologie toxinique : L'entérotoxine : c'est une toxine thermostable, responsable d'une diarrhée liquidienne, aqueuse et très violente avec des sueurs qui ne dure pas très longtemps (uniquement le temps d'évacuer la toxine). Cela peut avoir des conséquences très graves comme chez les personnes âgées. Ce n'est pas le fait de manger le staphylocoque doré qui est problématique mais c'est le fait de manger la toxine sécrétée par le staphylocoque dans l'aliment où il s'est multiplié. Les aliments les plus concernés sont ceux qui ont été mal conservés, où la chaîne du froid à été brisée. L'origine peut venir de la personne qui cuisine (le pâtissier qui a un panaris...), les sauces conservées trop longtemps... La plupart du temps tout se passe bien mais cela peut entraîner la mort dans certain cas (cas du décès à cause de l'hamburger du Quick). Le choc toxique staphylococcique : cela se voit quasiment que dans une seule situation : lors d'utilisation de tampons hygiénique par les femmes durant une durée beaucoup trop importante. Les souches vont proliférer en situation d'aérobie et sous l'influence du sang, elle vont sécréter des toxines entraînant un choc (baisse de la tension brutal) pouvant aller jusqu'au décès accompagné d'une éruption cutanée et d'une desquamation de la peau. Identification : Facile à identifier par culture pour les cas plus compliqué (prothèse de hanche) on utilise la biologie moléculaire. Sensibilité aux antibiotiques : Au départ la bactérie était naturellement sensible aux antibiotiques, puis une résistance est apparue. 1er antibiotiques : La pénicilline par Fleming (1er patient traité avait une endocardite) cependant maintenant mois de 10% des souches sont sensibles à la pénicilline. 2eme antibiotique : Les pénicillines M, la méthicilline, très utilisée durant de nombreuses années jusqu'à l'apparition de résistance : un jour une souche résistante est apparue et s'est répandu dans le monde entier. On observe depuis alors une résistance d'environ 20-30% en fonction des pays mais ceci à tendance à baisser ces dernières années. 3/12 AIH – Bactéries gram positif b. S. coagulase négative Habitat : On les retrouve sur la peau. Physiopathologie des infections : Ce sont des bactéries nosocomiales qui vivent très bien sur notre peau et qui ne nous attaquent pas, elles incapables de traverser la peau, de former des abcès, cependant elles possèdent toujours cette capacité à se coller (grâce à l'héxopolymérase) sur le matériel médical. Les infections aux staphylocoques coagulases négatives ne sont possibles que sur du matériel. La plus fréquente des espèces est S. epidermidis. CR : ces infections entraînent de la fièvre mais pas d'abcès diffus dans le corps. C'est une infection extrêmement fréquente, il suffit d'enlever le cathéter infecté et le patient guérit. Pouvoir pathogène : – pathologie spécifique : S. Lugdumensis, un peu particulier, qui donne le plus fréquemment des endocardites, c'est le seul S. coagulase négative pouvant donner des endocardites sur des valves saines, les autres sont toujours sur des valves prothétiques. S. Saprophyticus : celui ci n'a rien a voir avec les autres, on le retrouve dans le tube digestif, on s'est aperçu en étudiant son génome qu'à un moment donné, E. Coli lui avait donné des gènes permettant de former les petits pillis qui permettent de s'attacher sur l'urothélium. Il va donc être à l'origine d'infections urinaires chez les femmes, le plus généralement, jeunes. – pathologie liée au soins : L'infection des cathéters par les S. coagulase négative est quelque chose d’extrêmement fréquent. – particularité endocardite : L'infection des sondes de pacemakers (relativement rare) va entraîner le passage de la sonde au niveau de la valve cardiaque, la valve va alors s'abimer en tapant et former des caillots aboutissant à une endocardite. Identification : Facile à identifier, se présente sous la forme d'amas. Sensibilité aux antibiotiques : Relativement sensible aux antibiotiques, mais généralement résistants. II. Genre streptococcus et apparentés Ce sont des bactéries relativement fréquentes au laboratoire. Le genre streptococcuccis stricto sensu, on distingue deux groupes : – – les pyogènes qui font du pus qui sont béta-hémolytiques (vont hémolyser le sang du milieu de culture) les oraux que l'on retrouve au niveau de la bouche essentiellement, c'est un grand groupe dont le plus 4/12 AIH – Bactéries gram positif important est le S. pneumoniae. On trouve également des genres apparentés tel que : – le genre Enterococcus – les genres rares Ils sont généralement arrangés sous forme de chaînette aussi bien longue que très courte. a. Les streptocoques pyogènes i. Le streptococcus agalactiae ou streptocoque B Habitat : Il vit dans le tube digestif de l'Homme, à partir du tube digestif il colonise la cavité vaginale chez 20 à 30% des femmes, tout en n'étant pas considéré comme étant pathogène. Pouvoir pathogène : – pathologie obstétricale-néonatale : La présence de streptocoques peut poser problème lors d'une grossesse compliquée (prématuré, fissure de la poche des os) avec un risque d'infection du nouveau né entraînant l'apparition de la pathologie chez celui-ci (septicémie et méningite) soit par la fissure soit lors de la descente. En conséquence, on recherche toujours chez une femme enceinte la présence de streptocoques. – pathologie urologique : Il est à l'origine d'infections urinaires principalement masculines (peu chez la femme). – Autre Identification : Très facile CR : par spectrométrie de masse Sensibilité aux antibiotiques : Bactérie très sensible et qui le reste au cours du temps. ii. le streptococcus pyogenes ou streptocoque A Habitat : Il vit sur la peau. Pouvoir pathogène : Il est essentiellement cutané : – infections non invasives : Illustration 1: Surinfection des lésions eczémateuses 5/12 AIH – Bactéries gram positif Ce sont des lésions cutanés diverses et variées, → La principale est la surinfection des lésions eczémateuses. → L'impétigo : petites boutons (enfants++). → L'angine : infecte l'amygdale caractérisée par un mal de gorge lorsqu'on avale, les amygdales sont rouges avec des points blancs, une possibilité de forme sévères est la formation d'abcès des amygdales. → Otite – infections invasives : → La principale est la dermo-hypodermite ou érysipède. C'est une infection du derme ou de l'hypoderme (pus en dessous de la peau) qui se produit le plus fréquemment au niveau de la jambe à partir des orteils chez la personne âgée qui a des insuffisances veineuses. On parle de la grosse jambe rouge fébrile. C'est une maladie grave, à traiter par des antibiotiques en intraveineux, si on la laisse évoluer elle peut atteindre des formes nécrosantes en s'attaquant aux fascias des muscles → Pneumonie souvent chez les personnes défavorisées et/ou après la grippe. Lorsqu'on meurt de la grippe, c'est parfois à cause du virus de la grippe en lui même (assez rare), mais la plupart du temps c'est à cause d'une surinfection par le streptocoque A. → Septicémie → Péritonéite – maladie post-streptococcique : C'est une particularité de certains clones de streptocoque pyogenes qui possèdent des anti-gènes à leur surface qui ressemblent à des anti-gènes présents dans notre organisme. Notre organisme va alors synthétiser des anti-corps qui vont attaquer dans un premier tant les streptocoques pyogenes puis, qui attaqueront par la suite notre organisme. Rhumatisme articulaire aigue. : reconnaissance des anti-gènes du soi au niveau des valves cardiaques (grave) ou au niveau de la synoviale des articulations (moins grave). CR : Il peut y avoir une atteinte des valves cardiaques entraînant leur dégénération et calcification , il y aura alors apparition d'une insuffisance cardiaque et d'un site d'infection pouvant amener à une endocardite. Glomérulonéphrite aigue : reconnaissance des anti-gènes du soi au niveau des glomérules rénaux. CR : Chorée : lorsque les antigènes se trouvent au niveau du cerveau, cela est plus rare Ces sont des clones épidémiques, qui apparaissent puis disparaissent : c'est le cas des rhumatismes articulaires aigus qui sont beaucoup moins fréquents ces derniers temps en France. Les angines peuvent avoir une origine bactérienne ainsi qu'une origine virale. La question qui se pose est de savoir si l'on prescrit des antibiotiques lorsqu'un patient présente une angine, ou pas. En principe pour les angines la prescription d'antibiotique ne sert à rien car il n'y a aucun effet thérapeutique. Pour savoir si le patient à une angine liée à un Streptocoque A ou à autre chose on va faire un streptotest au niveau de l'amygdale. Si c'est une angine qui est liée à un Streptocoque A on va alors donner des antibiotiques, mais ces derniers n'ont pas pour but de traiter l'angine mais d'éviter le développement d'une maladie post-strepto. 6/12 AIH – Bactéries gram positif Identification : Très facile. Sensibilité aux antibiotiques : Sensible et le reste au cours du temps. b. Les streptocoques oraux i. Streptococcus pneumoniae (le principal) Habitat : On le trouve au niveau de la bouche et des voies aériennes supérieures. Facteur de pathogénicité : Ils sont un peu plus pathogènes que les autres du fait qu'ils possèdent une α hémolysine pneumolysine) et du fait qu'ils sont recouverts d'une capsule empêchant leur phagocytose. (ou Pouvoir pathogène : Cette bactérie est à l'origine : → de pathologie respiratoire : de sinusite, d'otite moyenne du tympan et de pneumonie systématisée (seule une partie du poumons est atteint, un lobe, une région) et non interstitielle (tout le poumon est atteint). Le patient présente de la fièvre et tousse. Ce sont surtout les personnes ayant des problèmes pulmonaires (BPCO, insuffisance respiratoire) qui sont concernées. Cette maladie est un mode de détection important de VIH chez les personnes jeunes. → méningites : cette bactérie est un pathogène majeur soit chez les très jeunes entre 3mois et 3ans (au début c'est une infection pulmonaire, puis une otite suivi d'une méningite pouvant amener à la surdité) soit chez les personnes âgées. On observe également des pathologies plus sévères chez les personnes immunodéprimées ou ne possédant plus de rate pouvant amener à des septicémies. Traitement : Chez un enfant lorsque l'on enlève la rate, il va recevoir un traitement préventif tout les jours de pénicilline associé à un vaccin alors que chez l'adulte seule la vaccination sera réalisée. Identification : Essentiellement par culture et dans certains cas comme pour les méningites on réalise une biologie moléculaire. Sensibilité aux antibiotiques : Il reste sensible, même si sa sensibilité a relativement diminuée pour la pénicilline ces dernières années. 7/12 AIH – Bactéries gram positif ii. les autres Il y en a beaucoup, ce sont tous ceux qui vivent dans la bouche et le reste du tube digestif. Ils ne donnent quasiment rien sauf qu'ils peuvent lors d'épisode de bactériémie (lors des soins dentaires, entrée de bactéries) se coller sur les valves cardiaques malades entraînant des endocardites. c. Les streptocoques D i. Le genre Enterococcus On distingue deux espèces : – S. faccalis qui est le plus fréquent – S. faccium Habitat : Elles vivent dans le tube digestif Pouvoir pathogène : Il est très limité. Elles donnent → des entérocoques, → des infections urinaires (-), → des infections nosocomiales chez les patients très très faibles (âgés, immunodéprimés). La seule pathologie inquiétante est l'endocardite du fait de la difficulté à la soigner. Sensibilité aux antibiotiques : Ils sont très résistants +++ et les maladies sont très compliquées à traiter (longues). ii. Le streptococcus gallotycus ou bovis Il vit dans le tube digestif. Il ne donne que des endocardites chez des sujets âgée qui est une causes très fréquente d'hospitalisation. Il est très sensible aux antibiotiques. En revanche il y a un lien très important entre le fait d'avoir une endocardite à streptococcus gallolyticus et d'avoir le cancer du colon, généralement la détection de l'endocardite amène très souvent à la détection du cancer du colon. B. Bacilles Gram positif – aérobies I. Listeria monocytogènes Très importante mais de fréquence relativement rare. Habitat : On la retrouve dans le sol, mais surtout dans les excréments et le tube digestif des animaux. 8/12 AIH – Bactéries gram positif Pouvoir pathogène : Sa particularité est que c'est une des rares bactéries qui est capable de pousser à plus de 4° et jusqu'à 10° (peut pousser dans les réfrigérateurs). Port pathogène : On se contamine par l'alimentation : les produits à base de lait (lait cru++), les préparations à base de viande, le saumon fumé. C'est surtout par les aliments d'origine animal et qui n'ont pas été cuits. Pathologie : Ce sont des intoxications alimentaires qui donnent la diarrhée. Elles peuvent donner des infections chez les immunodéprimés, les personnes âgées et chez les femmes enceintes entraînant chez ces dernières une infection foeto-maternelle qui peut être à l'origine de septicémies et de méningites chez le nouveau né à la naissance. (CR : également chez les patients immuno-déprimés et les personnes âgées) Identification : Il n'y a aucun problème. Sensibilité aux antibiotiques : Elle est sensible, il n'y a donc pas de problème de traitement. II. Corynebacterium sp Ce sont des bactéries très fréquentes qu'on retrouve surtout sur la peau et dans le tube digestif. – C. diphteriae : Elle sécrète une toxine responsable de choc à l'origine de la diphtérie, maladie pouvant être mortelle mais devenue rare grâce à la mise en place d'un vaccin. – C. urealyticum : Elle est capable à partir du l'urée de faire de l’ammoniac entraînant la formation de calcul à l'origine des infections urinaires. – C. Jeikeium : C'est la seule de toute qui est résistante aux antibiotiques. CR : elle provoque des infections nosocomiales III. Bacillus anthracis Anthras : maladie du charbon qui entraîne la nécrose des organes, les tissus deviennent alors noirs comme le charbon (d'où son nom). Habitat : Elle vit dans la terre. Illustration 2: Forme cutanée 9/12 de la maladie du charbon AIH – Bactéries gram positif Pouvoir pathogène : Maladies plus ou moins fréquentes. L'infection se fait principalement par contact direct avec les spores dans le sol soit avec de la viande animale. La particularité des spores de charbon c'est qu'ils sont capables de traverser la peau. On observe des formes cutanées (avant bras, visage, partout où la peau est découverte), qui se présentent dans un premier temps sous la forme d'une piqûre d'insecte qui va ensuite augmenter puis former un bourrelet possédant au centre une zone nécrosée (70% des cas). Le traitement se réalise grâce aux antibiotiques. L'infection peut également se faire par inhalation ce qui est rare sauf lors d'attaque terrorisme. Ce type d'infection est dramatique car une fois dans les poumons les spores vont se répartir dans tout l'organisme amenant à la mort. C'est une maladie très rare mais très grave. Identification : Facile à identifier. Sensibilité aux antibiotiques : Elle est sensible. Cas du bioterrorisme : C'est un risque hypothétique du fait de la difficulté à fabriquer du charbon. IV. Bacillus cereus On la retrouve rarement en laboratoire. C'est une bactérie de l'environnement qui possède des enzymes de dégradation. La pathologie associée est l'endophtalmie (infection de l'oeil), on observe alors un œil rempli de pus qu'il faut alors enlever. V. Nocardia sp Illustration 3: Endophtalmie Elles sont présentes dans le sol essentiellement . Elles vont être inhalées et donner des infections quasiment uniquement chez les personnes immunodéprimées telles que des infections pulmonaires ou des abcès cérébraux. Selon les espèces elles seront plus ou moins graves. VI.Actinomyces sp Elles sont dans le tube digestif essentiellement. Elles vont donner des infections du tissus à proximité du tube digestif (infections infiltrantes au niveau tête et cou) avec des abcès très particuliers et très délabrants. Elles vont donner aussi des infections au niveau de l'utérus chez les femmes gardant les stérilets au delà de la durée recommandée (+ de 3ans). Illustration 4: Infection du palais 10/12 AIH – Bactéries gram positif VII. Mycoplasma pneumoniae « gram positif » qui n'ont pas de paroi Lorsqu'on essaie de les cultiver on arrive pas a avoir des grosses colonies car elles n'ont pas de paroi donc la colonie s’effondrerait si la taille était trop importante. Sa pathologie principale est la pneumonie interstitielle, elle est très fréquente surtout chez l'enfant mais aussi chez l'adulte et a parfois des conséquences sévères. C. Bacilles Gram positif – anaérobies sporulés Illustration 5: Mycoplasma pneumoniae I. Clostridium sp – C. difficile : Elle vit dans le tube digestif, presque tout le monde en a, elle est à l'origine des diarrhées. Il y a certains clones qui sont particuliers tel que le 027, responsable d'une mortalité importante. La physiopathologie est toujours la même : ce sont des patients qui reçoivent des antibiotiques, ils vont tuer une grande partie de leur flore digestive, or ceux qui sont résistants aux antibiotiques vont se multiplier tel que C. Difficile. C. Difficile va alors sécréter des toxines qui vont attaquer les cellules du tube digestif. Ainsi chez les personnes plutôt immunodéprimées ou âgées cela va être à l'origine de choliques semi-membraneuses . On pourra observer à la coloscopie la présence d'abcès pouvant aller jusqu'à la perforation du colon et entraîner la mort de la personne. Le traitement à la base se réalisait par antibiotiques, cependant onIllustration 6: Abcès à l'intérieur arrivait pas à irradier la bactérie et les personnes avaient de nouveau du colon des choliques semi-membraneuse, le taux de mortalité était alors de 100%. Depuis peu un nouveau traitement a été mis en place par la réalisation de greffe fécale afin de redonner une flore au patient qui l'a perdu lors du premier traitement, le taux de mortalité a chuté brusquement. – C. perfringens : Elle vit dans le sol et on peut aussi en retrouver dans le tube digestif uniquement sous la forme de passage. Elle contamine les tissus qui ont été écrasés et qui ne sont plus irrigués (accident traumatique, plaies de guerre), et entraîne la formation de gangrènes gazeuses dans les tissus (formation de bulles remplies de gaz sécrété par les bactéries en absence d'oxygène), une septicémie et se termine souvent par l'amputation. Une possibilité de traitement consiste à augmenter le taux d'oxygène afin de tuer les bactéries. (CR : on retire la partie nécrosée par chirurgie et on fait des séances de caisson hyper barre) 11/12 AIH – Bactéries gram positif – C. tetani : Elle se trouve dans le sol. On se contamine lors d'une plaie profonde (plaies de guerre, accident traumatique, piqures comprises). L'entrée de la bactérie dans le corps passe inaperçue, elle va alors se multiplier puis sécréter une neurotoxine tétanique qui va bloquer les voies neurologiques entraînant une tétanie (tout les muscles sont contractés). La mort provient par asphyxie. Le traitement consiste à injecter des curares. On ne voit plus beaucoup de cas grâce à l'existence du vaccin. – C. Botulinum : Illustration 7: Tétanie chez un Elle vit dans la terre. enfant atteint Sa toxine nécessite du temps pour se produire, on la retrouve dans les conserves artisanales. A cause d'un problème lors du lavage des aliments (reste de terre) ou encore de stérilisation, la bactérie va alors se multiplier et sécréter sa toxine. Ceci est repérable par la présence de gaz lors de l'ouverture de la conserve ainsi qu'à la mauvaise odeur. La toxine est paralysante, elle débute par une paralysie des muscles occulo-moteurs (les personnes louchent) puis la paralysie se propage dans le reste du corps. Le traitement consiste en une réanimation jusqu'à l'élimination totale de la toxine. D. Bactéries Gram positif – anaérobies non sporulés I. Propionibacterium sp Ce sont les plus importants et plus spécifiquement le P.Acnes : il vit sur la peau dans lez zones grasses car il y a peu d'oxygène (visage et dos). Il peut être à l'origine de surinfection de matériel (prothèse d'épaule), ainsi que de surinfection des boutons d'acnés, lieux où ils vont proliférer, ce sont ces derniers que l'on vise lors du traitement contre l'acné. II. Lactobacillus sp Elle est située au niveau de la barrière vaginale et elle va nous protéger contre les infections extérieures. Ce sont de bonnes bactéries qui jouent un rôle important de barrière naturelle. III. Bifidobacterium sp Ce sont des bactéries présentes dans le tube digestif et qui sont censées être efficaces pour protéger la flore digestive normale. Ce sont ces deux dernières bactéries qui sont surtout présentes lors des greffes fécales afin de restaurer la protection de notre organisme que le patient à perdu. Dédicace à Clémence et Manon pour être restées avec moi, vous êtes des amours! Et aussi à ma Alice <3 12/12