9e Congrès québécois de réadaptation
octobre 2012
Des critères d’admissibilité en réadaptation
bien définis pour une clientèle mieux
desservie
Myriam Lanctôt,
Neuropsychologue, CRDP Le Bouclier
Programme de traumatologie, LN
INTRODUCTION : Une polémique
Une polémique entre l’aspect neurologique et
l’aspect psychologique du TCCL à été longtemps
présente au niveau diagnostique et des
traitements.
Cette polémique s’est atténuée en raison des
nouvelles recherches et technologies orientant
notre compréhension vers une réalité
neurlogique (souvent transitoire) pouvant
s’accompagner et/ou être amplifée d’éléments
psychologiques (prémorbides, découlant de
l’événement ou induit par le traumatisme
crânien lui-même)
Quelques données concernant le TCL
Malgré ces diverses controverses, il faut
comprendre que le TCC léger est l’un des
problèmes neurologiques le plus fréquemment
rencontré.
Ce type de trauma représente environ les deux
tiers des diagnostics de traumatisme
craniocérébral (TCC) (King, 1997).
Chaque année, près de 5000 personnes sont
victimes d’un TCC au Québec seulement dont
2000 à 3000 individus d’entre eux auraient subi
un TCL (ministère de la santé et des services
sociaux, 1997-2000).
(ministère de la santé et des services sociaux, 1997-2000)
Critères diagnostic reconnus
Lors de la manifestation d’un TCL, le sujet doit au moins
présenter l’un des critères diagnostiques proposés par le
Mild Traumatic Brain Injury Commitee et la Société de
l’assurance automobile du Québec (S.A.A.Q.)(1998) :
1- Le patient peut avoir une période d’inconscience n’excédant
pas 30 minutes ou encore une altération de l’état mental au
moment de l’accident (confusion, désorientation). Ainsi, la
perte de conscience n’est pas nécessaire pour établir un
diagnostic de TCL.
2- L’échelle de coma Glasgow doit se situer entre 13 et 15
3- Le sujet peut présenter une période d’amnésie relative aux
événements précédents ou suivants l’accident de moins de
24 heures.
4- La présence de certains déficits neurologiques peut parfois
être observée. Les séquelles neurologiques peuvent être
transitoires ou permanentes
(S.A.A.Q., 1998. Kay, Harrington, Adams, Anderson, Berrol, Cicerone, Dahlberg,
Gerber, Goka, Harley, Hilt, Horn, Lehmkuhl et Malec, 1993).
Afin d’établir un diagnostic plus spécifique, le
TCL est subdivisé en trois catégories distinctes
1- Le traumatisme crânien léger trivial : Le
patient présente un résultat de 15/15 à
l’échelle de coma Glasgow. Le scan cérébral
s’avère négatif.
2- Le traumatisme crânien léger simple : Le
patient présente un résultat de 13 ou 14/15 à
l’échelle de coma Glasgow. Le scan cérébral
s’avère négatif.
3- Le traumatisme crânien léger complexe :
Le patient présente un résultat entre 13 et
15/15 à l’échelle de coma Glasgow, le scan
cérébral s’avère positif.
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