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MarketView
Maroc
Octobre 2010
CB RICHARD ELLIS
“Le secteur de l'immobilier traverse 
sans doute une période de transition 
décisive, caractérisée par des 
opportunités nouvelles, des prises de 
décisions courageuses, le travail 
soutenu faisant appel à la créativité et 
la persévérance dans la voie de 
professionnalisation de notre secteur. 
Ceux qui sauront précisément analyser 
la situation actuelle et adapter leurs 
stratégies en conséquence réussiront à
se renforcer dans un secteur amené à
connaître une croissance durable 
pendant de nombreuses années encore. 
CB Richard Ellis continuera 
d'accompagner les différents acteurs de 
ce marché (promoteurs, investisseurs, 
banquiers, et autres institutions 
dédiées à l'immobilier) en contribuant 
modestement à leur développement 
grâce à son expérience de plus de deux 
cents ans dans les principaux marchés 
mondiaux , ses 5 ans au Maroc et les 
compétences multidisciplinaires de son 
équipe.”
INTRODUCTION
Le Maroc dispose aujourd’hui d’un 
cadre macroéconomique sain et 
favorable à l’atteinte de ses objectifs de 
croissance durable. Un progrès 
récemment souligné par Standard’s & 
Poors qui a rehaussé la notation du 
Maroc, le faisant ainsi passer à la 
catégorie «Investment Grade». En effet, 
le Royaume affiche une bonne 
résistance aux effets de la crise 
internationale (taux de croissance de 
l’ordre de 5% en 2009), et des 
perspectives de croissance 
prometteuses. Le Maroc est d’ailleurs 
pris comme un exemple de réussite de 
la mise en œuvre de la Politique 
Stratégique d’Ajustements Structurels 
initiée et patronnée par le Fonds 
monétaire international et la Banque 
mondiale. Ce programme a été
entrepris dans les années 90 pour 
amorcer le développement 
économique et palier aux obstacles 
majeurs des réformes structurelles sur 
les conseils du FMI et de la Banque 
Mondiale. Parallèlement, le Maroc a 
lancé ces dernières années une 
politique de grands chantiers 
constituant un levier efficace de 
croissance. 
Nous assistons aujourd’hui à une forte 
volonté de la part des pouvoirs publics 
de multiplier les actions de 
développement des domaines 
structurants pour l’économie nationale. 
En effet, une attention particulière est 
portée au renforcement des projets 
d’infrastructures tels que le transport, la 
gestion urbaine ou encore l’énergie et 
notamment les énergies renouvelables 
sachant que le Royaume recèle un gros 
potentiel dans ce domaine. De 
nombreuses avancées ont été réalisées 
également au niveau social avec 
notamment la mise en place de l’AMO 
(Assurance Maladie Obligatoire). 
Ainsi, le Maroc a entrepris de 
nombreuses  actions  qui  contribuent à
atteindre ses objectifs d’amélioration 
des indicateurs sociaux, d’appréciation 
de son image à l’international, de 
renforcement de l’investissement 
national et de son attractivité de 
l’investissement étranger. Notons des 
opérations d’envergure récemment 
réalisées au Maroc à l’instar du rachat 
par France Télécom d’une participation 
de 40 % dans le capital du deuxième 
opérateur mobile du royaume, Meditel, 
pour un montant de 640 millions 
d’euros, ou encore la réalisation avec 
succès de l'émission obligataire émise 
par le Maroc d'un montant de 1 
milliard d'euros sur les marchés 
financiers européens. Ces transactions 
illustrent l’attractivité des investisseurs 
étrangers par la stabilité et le potentiel 
qu’offre le pays.
De même, le Maroc a réussi à drainer 
un volume important d’investissements 
dans le secteur de l’immobilier 
touristique, d’autant que de nombreux 
atouts jouent en faveur de la 
destination, à savoir ses conditions 
climatiques idéales, sa richesse 
culturelle et sa proximité géographique 
des principales capitales européennes.
Néanmoins, la crise internationale a 
sévèrement impacté le marché
immobilier touristique du fait du retrait 
des acquéreurs particuliers étrangers, 
eux-mêmes responsables quelques 
années plus tôt de la frénésie pour les 
résidences secondaires au Maroc. 
Le segment résidentiel (hors touristique) 
se porte en revanche bien grâce à une 
demande intérieure domestique tirée 
par la croissance économique 
nationale. Cette émergence récente et 
progressive de la classe moyenne 
marocaine suggère aussi un grand 
potentiel pour les principaux opérateurs 
commerciaux et enseignes et donc pour 
les développeurs de centres 
commerciaux.
©2010, CB Richard Ellis, Inc.
www.cbre.ma
Karim Beqqali,
Directeur Général
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