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52-802-96 ENVIRONNEMENT MACROÉCONOMIQUE
M.B.A. intensif
Professeur : Martin Coiteux Période 3 : du 7 décembre 1998
Groupes A01, B02 et C03 au 24 janvier 1999
Cet examen final totalisant 100 points et d’une durée de deux (2) heures est divisé en deux parties. La
première partie comporte quinze sous-questions à choix multiples vérifiant votre compréhension des
concepts de base du cours. La seconde partie vous demande de répondre à des questions à développement
et elle vise davantage à vérifier votre capacité d’analyser l’environnement macroéconomique. Le poids de
chaque question dans la note globale est indiqué entre parenthèses; nous vous suggérons également un
temps approximatif pour y répondre. En respectant le temps suggéré, il vous restera dix minutes pour
réviser vos réponses.
Choisir la lettre correspondant à la bonne réponse et L’INDIQUER A LA PREMIERE PAGE DE
VOTRE CAHIER D’EXAMEN. Une bonne réponse vaut 3 points.
QUESTION 1 – (45 points)
1.1 Lorsque le taux de croissance du PIB réel est négatif pendant deux trimestres consécutifs :
a) L’économie est en récession.
b) L’économie est en écart récessionniste.
c) Le PIB réel est inférieur au PIB potentiel.
d) Le taux de chômage est égal au TCNA.
e) Le taux de chômage est inférieur au TCNA.
EXAMEN FINAL
PREMIERE PARTIE :
Questions à choix multiples (45 points, 45 minutes)
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1.2 Le PIB nominal est toujours en hausse :
a) Lorsque l’indice des prix à la consommation est à la hausse.
b) Lorsque l’indice des prix du PIB est à la hausse.
c) Lorsque la hausse de l’indice des prix du PIB est supérieure (en %) à la chute du PIB réel
(en %).
d) Lorsque la dette publique augmente.
e) Lorsque le déficit budgétaire augmente.
1.3 Le PIB potentiel augmente :
a) Avec la croissance de la demande globale.
b) Avec la chute des taux d’intérêt.
c) Avec la chute du TCNA.
d) Avec l’augmentation du taux de change.
e) Toutes ces réponses.
1.4 L’inflation résulte :
a) De toute augmentation de la demande globale.
b) De toute augmentation de l’offre globale.
c) De toute augmentation simultanée de l’offre et de la demande globales.
d) De toute augmentation de l’offre globale non compensée par une augmentation
équivalente de la demande globale.
e) De toute augmentation de la demande globale non compensée par une augmentation
équivalente de l’offre globale.
1.5 Lequel des événements suivants permettrait d’expliquer une hausse simultanée du niveau général
des prix et du PIB réel ?
a) Une diminution des taux d’intérêt.
b) Une baisse du taux de change (prix du dollar américain en dollars canadiens).
c) Une augmentation des salaires.
d) Une diminution des salaires.
e) Une augmentation de la productivité.
1.6 Lequel des événements suivants entraîne (toutes choses étant égales par ailleurs) un déplacement
de la courbe d’offre globale vers le haut :
a) Une hausse du taux d’imposition des revenus des particuliers.
b) Une hausse des taxes sur la masse salariale.
c) Une baisse du taux de la TPS (taxe sur les produits et services).
d) b) et c).
e) a), b) et c).
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1.7 Dans l’optique de la stabilisation du cycle économique, le gouvernement devrait, en temps de
récession :
a) Laisser le solde primaire se détériorer.
b) Maintenir le solde primaire initial.
c) Réduire la dette.
d) Augmenter la ponction fiscale nette.
e) Augmenter ses dépenses en biens et services ainsi que la ponction fiscale nette d’un
même montant.
1.8 Le gouvernement qui souhaite maintenir un déficit zéro (solde budgétaire égal à zéro) :
a) Doit réduire le surplus primaire (en % du PIB) lorsque le service de la dette augmente en
% du PIB.
b) Doit réduire le surplus primaire (en % du PIB) lorsque le service de la dette diminue en
% du PIB.
c) Doit augmenter le surplus primaire (en % du PIB) lorsque le service de la dette augmente
en % du PIB.
d) b) et c).
e) Aucune de ces réponses.
1.9 En utilisant le dividende fiscal pour réduire la dette, le gouvernement :
a) Permet une augmentation plus importante à long terme des dépenses de programme.
b) Permet une réduction plus importante à long terme des impôts.
c) Maintient un surplus primaire plus élevé à court terme.
d) Se permet un surplus primaire moins élevé à long terme.
e) Toutes ces réponses.
1.10 Tous les éléments suivants apparaissent au bilan d’une banque commerciale typique, sauf un.
Lequel ?
a) Prêts.
b) Encaisses de règlement.
c) Bons du Trésor.
d) Dépôts des ménages et des entreprises.
e) Les réserves internationales de change.
1.11 Si la vélocité de M2 était stable à court terme, la Banque du Canada pourrait, dans le cadre de ses
objectifs actuels, avoir pour cible :
a) Un taux de croissance de M2 égal au taux anticipé de croissance du PIB réel.
b) Un taux de croissance de M2 compris entre 1 et 3 %.
c) Un taux de croissance de M2 supérieur au taux de croissance anticipé du PIB réel par une
marge allant de 1 à 3 %.
d) Un taux de croissance de M2 égal à zéro.
e) Un taux de croissance de M2 égal au taux de croissance de M1.
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1.12 Dans une situation où le taux de chômage est inférieur au TCNA, la Banque du Canada devrait :
a) Relever sa fourchette opérationnelle pour le taux à un jour.
b) Abaisser sa fourchette opérationnelle pour le taux à un jour.
c) Faire des prises en pension.
d) a) et c).
e) b) et c).
1.13 Dans une situation où le taux de chômage est de 10 % et où le taux d’inflation est inférieur à 1 %,
la Banque du Canada devrait :
a) Transférer les dépôts du gouvernement vers les banques à charte tout en faisant des prises
en pension.
b) Retirer les dépôts du gouvernement des banques à charte pour les redéposer à la Banque
centrale tout en faisant des cessions en pension.
c) Vendre des bons du Trésor.
d) Vendre des réserves.
e) Permettre une hausse passive de l’indice des conditions monétaires.
1.14 Toutes choses étant égales par ailleurs, le taux de change (prix du dollar américain en dollars
canadiens) :
a) Diminue avec la hausse des taux d’intérêt américains.
b) Diminue avec la hausse des taux d’intérêt canadiens.
c) Diminue avec la baisse du prix des matières premières.
d) a) et c).
e) Aucune de ces réponses.
1.15 Lorsque la Banque du Canada vend une partie de ses réserves internationales de change :
a) Elle stabilise le taux de change tout en exerçant des pressions à la baisse sur le taux à un
jour.
b) Elle stabilise le taux de change sans exercer de pressions sur le taux à un jour.
c) Elle stabilise le taux de change tout en exerçant des pressions à la hausse sur le taux à un
jour.
d) Elle provoque une augmentation du taux de change (prix du dollar américain en dollars
canadiens) tout en exerçant des pressions à la baisse sur le taux à un jour.
e) Elle provoque une augmentation du taux de change (prix du dollar américain en dollars
canadiens).
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Du real brésilien au dollar canadien
Contexte général: Les analystes s’interrogent sur les conséquences probables de l’importante dévaluation
du real brésilien survenue la semaine dernière. Les questions qui suivent vous amènent à explorer
certaines de ces conséquences.
QUESTION 2 – (10 points)
Le Brésil est le principal partenaire de l’Argentine. Puisque la valeur du peso argentin est fixée à un peso
pour un dollar, la dévaluation du real par rapport au dollar constitue également une dévaluation du real
par rapport au peso. Quel devrait être l’impact de la dévaluation du real sur l’économie argentine (PIB
réel, niveau général des prix et taux de chômage) ? Expliquez à l’aide d’un graphique en supposant que
la demande globale et l’offre globale progressaient initialement au même rythme en Argentine et que le
taux de chômage y était stable.
QUESTION 3 – (15 points)
Contexte : Certains analystes craignent que cette crise ne s’étende à l’ensemble de l’Amérique Latine
avec pour conséquence un fléchissement du cours des matières premières.
i. Quelles devraient être les conséquences d’un fléchissement du cours des matières premières sur
l’indice des conditions monétaires au Canada en supposant que le taux sur le papier commercial
canadien demeure constant ? Expliquez à l’aide d’un graphique représentant le marché canadien
des changes et en vous référant de manière explicite aux variables qui définissent l’indice des
conditions monétaires.
ii. Les revenus et l’emploi dans le secteur des ressources naturelles sont largement tributaires du prix
mondial des matières premières. Puisqu’il s’agit d’un secteur important pour l’économie
canadienne, il va de soi que le revenu disponible global au Canada s’en trouve affecté. Le
changement des conditions monétaires analysé en i. est-il bienvenu dans ce contexte ? Justifiez
en vous rappelant que le taux d’inflation au Canada se situe à l’heure actuelle à environ 1 % et
que rien ne laisse présager une augmentation d’ici la prochaine année et demie. Par ailleurs, le
taux de chômage est actuellement à environ 8 %.
DEUXIÈME PARTIE :
Questions à développement (55 points, 65 minutes)
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