République Algérienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique MĒMOIRE PRESENTĒ A LA FACULTĒ DES SCIENCES DE L’UNIVERSITĒ D’ORAN ES-SĒNIA Pour l’Obtention du DIPLÔME DE MAGISTER EN BIOTECHNOLOGIE SPECIALITE : EXPLOITATION DES INTERACTIONS PLANTES-MICROORGANISMES Par Melle. Mimouna GHALEM Thème Contribution à l’étude du développement de la culture du soja ; effets du sol et de l’inoculation, rendement et caractérisation des bactéries associées. Soutenu le / /200 devant la commission d’examen composée de : Président : Mr KIHAL Mebrouk, Professeur à l’Université d’Oran. Examinateur : Mme BENBAYER Zoubida, Maitre de conférences à l’Université d’Oran. Examinateur : Mr LOTMANI Brahim, Maitre de conférences Université de Mostaganem. Promoteur : Mr BEKKI Abdelkader, Professeur à l’Université d’Oran Es-Senia Co- promoteur: Mr LABDI Mohamed, Maître de recherche INRAA-URO Sidi Bel Abbes Ce travail de magister a été réalisé dans sa partie agronomique à l’unité INRAA de Sidi Bel Abbes et dans sa partie microbiologique au laboratoire de Biotechnologie des Interactions Plantes- Microorganismes de l’université d’Oran Es Senia. Remerciement Ce travail de magister a été réalisé dans sa partie agronomique à l’unité INRAA de Sidi Bel Abbes et dans sa partie microbiologique au laboratoire de Biotechnologie des Interactions Plantes- Microorganismes de l’université d’Oran Es Senia. Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance, ma gratitude et mon profond respect à mon encadreur Mr BEKKI A. (Professeur à l’université d’Oran Es-Senia) et mon co-encadreur Mr LABDI M. (Maître de recherche INRAA-URO Sidi Bel Abbes), pour le temps, la patience et la confiance qu’ils m’ont accordé. Mes remerciements vont également à Mr KIHAL M. (Professeur à l’université d’Oran Es-Senia) pour m’avoir fait l’honneur de présider le jury. Je remercie Mme BENBAYER Z. (Maître de conférences à l’université d’Oran) et Mr LOTMANI B. (Maître de conférences à l’université de Mostaganem), pour l’intérêt qu’ils ont porté à mon travail et pour avoir accepté de faire partie du jury. Mes remerciements s’adressent également à Mme BOUCHENTOUF L. (Chargée de cours à l’université d’Oran Es-Senia) pour l’assistance et le soutient qu’elle ma apporté. Je tiens à exprimer ma gratitude à Mr KHERBOUCHE F. (Président Directeur Général de la société Agro Industrie Algérie) fournisseur de l’inoculum et des graines de la variété Alidor. Mes remerciements vont aussi à Melle BELAHCENE N. F. (attaché de recherche à l’INRAAURO, Sidi Bel Abbes) et Melle BENJAFAR S (ex-ingénieure de laboratoire à l’INRAA-URO, Sidi Bel Abbes) pour leur aide dans les analyses du sol. Je remercie Mr TERBECHE H. (directeur du laboratoire AGRO-HYD-INDUSTRIE) de m’avoir accueille dans son laboratoire. Je remercie également touts le personnel de son laboratoire pour leur aide et leur sympathie. Je tiens à remercier également Mme BOUKHATEM F. (Chargée de cours à l’université d’Oran Es-Senia), Melle MERABET C. (Chargée de cours à l’université d’Oran Es-Senia), Mr KACEM M.et Mr AMEZIENE H. pour tous leurs conseils et remarques bénéfiques. J’adresse à l’ensemble des membres, passés et présents, de l’équipe INRAA-uro unité de Sidi Bel Abbes mes remerciements les plus sincères pour l’aide qu’ils ont pu m’apporter et la convivialité dont ils ont fait preuve. Merci donc à Mr TEGAR A. pour son aide aux travaux de parcelle, à Mr HAMMOU M. pour son aide à l’analyse statistiques, à Mme HAMDI S, Mr METERFI B et Mr HADDAD pour leurs conseils, à Mme HADDAD F, Melle LABDI N et Melle SAHRAOUI BRAHIM K. pour leurs aide au laboratoire. Je remercie du fond du cœur Melles Amina, Samira, Sonia, Hafeda, Soraya, Asma, Noudjoud, Sihem, Houaria et Houda ainsi que toute l’équipe du laboratoire de Biotechnologies des Interactions Plantes Microorganisme (LBIPM) de l'Université d’Es-Sénia pour leurs aide, conseilles, soutient et touts les bon moments que j’ai passé avec eux. Je présente par avance mes excuses aux personnes que j’ai oublié de remercier. Dédicaces Je dédie ce travail en premier lieu à mes parents, qui ont toujours été présents à mes côtés pour me soutenir et m’encourager. Je ne saurai jamais vous remercier pour la patience dont vous faites preuve ni pour le réconfort que je trouve auprès de vous. Je n’aurais sûrement pas réalisé tout ce chemin sans votre aide constante. Je le dédie à mes frères et sœurs en particulier à Sarah ma complice. Une énorme dédicace à mon grand père Yousef. Une dédicace à mon oncle Noureddine, son épouse et les adorables Mohamed Yacine et Meriem Selsabil, ma famille d’accueille à Sidi Bel Abbes, merci pour votre disponibilité et tout ce que vous avez fait pour moi pendant mon séjours à Sidi Bel Abbes. A mon oncle Mokhtar. A mes deux familles GHALEM et GUENFOUD. A mes amies Zahira BOURAS, Houda ZEMMACHE, Souad MAKHLOUF et Khadidja KADOUR BRAHIM qui m’ont soutenu et apporter aide, écoute et encouragements A tante Fatiha BOURAS et toute sa famille, merci pour vous encouragements, vos conseilles et merci de m’avoir considéré comme l’une de vous filles. A toutes les personnes qui m’ont aidé, soutenu et encouragé, je vous remercie. Enfin, je réserve une pensée particulière à toutes les personnes qui ont prié pour moi sans que je le sache. Minouna GHALEM Sommaire Page Chapitre I : Introduction Introduction………………………………………………………………………………………..1 Chapitre II : Revue bibliographique 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Les légumineuses…………….……...………………………………….…………....2 1.1. Généralités………………………………………………………….……………2 1.2. Importance des légumineuses....…………………………………….…………...3 Le Soja…………………………………………………………………….…………3 2.1. Origine et émergence………………………………………………….………..3 2.2. Taxonomie et phylogénie du soja…………………………………….………...4 2.3. Description du soja…………………………………………………….……….5 2.4. Les stades de développement du soja...……………………………….……….6 2.5. Ecologie de la plante…………...…………………………………………...….9 2.6. Production……………………...……………………………………...……….9 2.7. Importance et utilisation du soja...…………….………………………………11 Le partenaire microbien……………..………………..……………………………..13 3.1. Caractéristiques générales des BNL...…………….…………………….…….13 3.2. Taxonomie des BNL…………………………….…………………….…...….14 Taxonomie des bactéries nodulant le soja…………….…………………….…...….18 Processus de la symbiose Rhizobium soja………….……………………….……...19 5.1. Pré – infection…………………………………………………………..……..19 5.2. Infection…………………………………………………………………..…...19 5.3. Développement du nodule………………………………………………….....21 5.4. Mise en activité du nodule………………………………………………….....21 Inoculation des légumineuses………….…………………………………………....21 6.1. Pour quoi doit-on inoculer?..................................................................................22 6.2. Quand doit-on inoculer?......................................................................................22 Inoculation du soja……………….…………………………………………………23 Chapitre III : Matériel et Méthodes 1. 2. Matériel……………………………………………………………………………..25 1.1. Inoculum et isolats bactériens…………………………………………………..25 1.2. Matériel végétal………………………………………………………………...25 1.3. Sols……………………………………………………………………………..25 Méthodes…………………………………………………………………………...26 2.1. Analyse des sols………………………………………………………………..26 2.1.1. Analyse granulométrique……………………………………………….26 2.1.2. Mesure du pH…………………………………………………………..26 2.1.3. Mesure de la conductivité électrique…………………………………...26 2.1.4. Dosage du calcaire total………………………………………………...27 2.1.5. Dosage du calcaire actif………………………………………………...27 2.1.6. Dosage du carbone et détermination du taux de la matière organique…27 2.1.7. Dosage de l’azote……………………………………………………….28 2.1.8. Dosage du phosphore …………………………………………………..28 2.2. Etude des effets de l’inoculation et du sol……………………………………..28 2.2.1. Stérilisation des sols…………………………………………………….28 2.2.2. Préparation des traitements et semi……………………………………..28 2.2.3. Récolte et Analyses statistiques………………………………………...29 2.3. Rendement potentiel sur parcelle du soja Glycine max cultivar Alidor………..30 2.4. Caractérisation phénotypique des souches……………………………………..30 2.4.1. Isolement, purification et conservation des souches des souches………30 2.4.1.1. Isolement des souches…………………………………………..30 2.4.1.2. Purification et vérification de la pureté des souches……………31 2.4.1.3. Conservation des souches………………………………………31 2.4.2. Test de nodulation……………………………………………………...31 2.4.3.1. Germination aseptique des graines……………………………...31 2.4.3.2. Culture et inoculation des plantules de soja…………………….31 2.4.3. Caractérisation phénotypique des rhizobiums nodulant le soja………...32 2.4.3.1. Effet du pH……………………………………………………………..32 2.4.3.2. Résistance à la salinité………………………………………………….32 2.4.3.3. Résistance à la température……………………………………………..32 2.4.3.4. Test au bleue de Bromothymol (BTB)………………………………….32 2.4.3.5. Dégradation des sucres………………………………………………….33 2.4.3.6. Résistance aux antibiotiques……………………………………………33 2.4.3.7. Résistance aux métaux lourds…………………………………………..33 2.4.3.8. Hydrolyse de l’urée……………………………………………………..33 Chapitre IV : Résultats et Discussion 1. 2. 3. 4. 5. Stérilisation du sol…………………………………………………………………..34 Analyse du sol………………………………………………………………………34 Etude des effets de l’inoculation et du sol…………………………………….……36 3.1. Effet des sols……………………………………………………………….…...36 3.2. Effet variétal……………………………………………………………….……39 3.3. Effet des traitements……………………………………………….……….…...41 3.4. Effets des interactions sols × variétés…………………………….………….….45 3.5. Effet des interactions sols × traitements……………………….…………….….48 3.6. Effet des interactions traitements × variétés………………….………………....56 Rendement potentiel sur parcelle du soja Glycine max cultivar Alidor.………….....61 Caractérisation phénotypique des rhizobiums………………………..……………...63 5.1. Vérification de la pureté des isolats……………………………..……………….64 5.2. Test de nodulation…………………………………………….………………....65 5.3. Caractérisation phénotypique des souches………………….……………….…..67 5.3.1. Effet du pH……………………………….………………….…..67 5.3.2. Résistance à la salinité……………….….…………………….….68 5.3.3. Résistance à la température…………..……………………….….69 5.3.4. Teste au bleue de Bromothymol (BTB)….………………………71 5.3.5. Dégradation des sucres…………………..……………………….71 5.3.6. Résistance aux antibiotiques………….………………………….73 5.3.7. Résistance aux métaux lourds……….…………………………...74 5.3.8. Hydrolyse de l’urée……………….……………………………...76 Chapitre VI : Conclusion et perspectives Conclusion et perspectives………………………..……………………………………………...77 Références bibliographiques……………………..…………………………………………….78 Annexes……………………………………………..…………………………………………...97 Liste des abréviations °C µl AlCl3 BBCH BNL BTB C% Ca Co3 % CEA CEC Cell/ ml cm CNCC CoCl2 CuSO4 DO g/l HgCl2 INRAA ITGC L L.F % L.G % m ml MnCl2 MO% N NS Ø P PGPR pH qsp s SN SNF SNI SS SSF SSI V v/v VAR YEM ZnSO4 μg Degré Céléssus Microlitre Chlorure d’aluminium Biologische Bundesanstalt, Bundessortenamt et CHemische Industrie Bactéries Nodulants les Légumineuses Bromothymol bleu Pourcentage de Carbone Pourcentage de calcaire Capacité d’Echange Anionique Capacité d’Echange Cationique Cellules par militre Centimètre Centre National de Control et de Certification Chlorure de cobalt Sulfate de cuivre Densité optique Gramme par litre Chlorure de mercure Institut National de Recherche Agronomique d’Algérie Institut Technique des Grandes Culture Litre Pourcentage limon fin. Pourcentage limon grossier. Mètre Militer Chlorure de magnésium Pourcentage de Matière Organique Azote Non significatif Diamètre Phosphore Plants Growth Promoting Rhizobacteria Potentiel d’hydrogène Quantité suffisante pour Secondes Sol naturel Sol naturel fertilisé Sol naturel inoculé Sol stérilisé. Sol stérilisé fertilisé Sol stérilisé inoculé Volume volume à volume Variance Yeast extract mannitol medium Sulfate de zinc Microgramme Liste des tableaux Liste des Tableaux Tableau 1 Les principales espèces du genre Glycine (willd)…………..….. Page 5 Tableau 2 Les principaux stades phénologiques du soja………………….. Page 8 Tableau 3 Les différentes utilisations du soja……………………………... Page 12 Tableau 4 La taxonomie des BNL (Bactéries Nodulant les Légumineuses. Page16 Tableau 5 Résultats des analyses physico-chimiques des sols……………. Page34 Tableau 6 Effet du sol sur la nodulation…………………………………... Page38 Tableau 7 Effet des variétés sur la nodulation…………………………….. Page39 Tableau 8 Effet des traitements sur la nodulation…………………………. Page 41 Tableau 9 Effet des interactions sols × variétés sur la nodulation……….... Page 45 Tableau 10 Effet des interactions sols × traitements sur la nodulation…….. Page 52 Tableau 11 Effet des interactions traitements × variétés sur la nodulation… Page 60 Tableau 12 Résultats des analyses physico-chimiques du sol du CNCC (Centre National de Control et de Certification)………………. Tableau 13 Rendement potentiel sur parcelle du soja Glycine max cultivar Alidor…………………………………………………………………… Tableau 14 Résultats du temps d’apparition des colonies et répartition des souches dans les trois groupes………………………………….. Tableau 15 Résultats du test de nodulation…………………………………. Page 62 Page 63 Page 65 Page66 Tableau 16 Effet du pH sur la croissance des souches……………………… Page 68 Tableau 17 Résultats du test de résistance à la salinité des souches………... Page 69 Tableau 18 Résultats du test de résistance à la température des souches…… Page 70 Tableau 19 Résultats du test du bleue de Bromothymol (BTB)…………….. Page 71 Tableau 20 Résultats du test de dégradation des sucres…………………….. Page 72 Tableau 21 Résultats du test de résistance aux antibiotiques des souches….. Page 74 Tableau 22 Résultats du test de résistance aux métaux lourds des souches… Page 75 Tableau 23 Résultats du test d’hydrolyse de l’urée…………………………. Page 76 Liste des figures Liste des figures Figure 1 Place du soja (soybean) dans la phylogénie des légumineuses……………. Page 4 Figure 2 Les différentes composantes d’une plante de soja………………………… Page 6 Figure 3 Figure 5 Les principaux pays producteurs de soja et leurs contributions à production mondiale……………………………………………………….. Page 10 Les principaux pays producteurs de soja et leurs contributions à la production mondiale pour l’année 2005…………………………………… Page 10 Les aspects microscopique et macroscopique des rhizobia……………….. Page 14 Figure 6 Les étapes du processus de la symbiose rhizobium – Soja………………... Page 20 Figure 7 Variétés utilisées…………………………………………………………... Page 25 Figure 8 Localisation géographique des sites de prélèvement des sols……………... Page 26 Figure 9 Organisation des pots au niveau de la serre……………………………….. Page 29 Figure 10 Plan de la parcelle………………………………………………………….. Page 30 Figure 11 Résultats de la stérilisation du sol…………………………………………. Page 34 Figure 12 Le Triangle des textures…………………………………………………… Page 35 Figure 13 Effet du facteur sol………………………………………………………… Page 37 Figure 14 Exemple des résultats de l’effet du facteur sol sur le développement du soja…………………………………………………………………………. Page 38 Effet du facteur variétal……………………………………………………. Page 40 Figure 4 Figure 15 Figure 16 Figure 17 Figure 18 Figure 19 Figure 20 Figure 21 Figure 22 Figure 23 Figure 24 Figure 25 Exemple des résultats de l’effet du facteur variétal sur le développement du soja……………………………………………………………………… Page 41 Effet des traitements……………………………………………………….. Page 42 Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Facteur traitement)………………………………………………………………….. Page 43 Exemple des résultats de l’effet du facteur traitement sur le développement du soja…………………………………………………….. Page 45 Effet des interactions sols × variétés………………………………………. Page 46 Exemple des résultats de l’effet des interactions sols × variétés sur le développement du soja (sol de Tessala)…………………………………… Page 47 Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Interactions sols × traitements : Sol Station ITGC)…………………………………….. Page 48 Effet des interactions sols × traitements (Sol station ITGC)………………. Page 49 Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Interactions sols × traitements : sol de Tessala)………………………………………… Page 50 Effet des interactions sols × traitements (Sol Tessala)…………………….. Page 51 Liste des figures Figure 26 Effet des interactions sols × traitements…………………………………… Figure 27 Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Interactions sols × traitements : sol de Ain Temouchent)………………………………. Page 54 Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Interactions variétés × traitements : variété de Oued Smar)…………………………… Page 56 Effet des interactions traitements × variétés (Variété de Oued Smar)…….. Page 57 Figure 28 Figure 29 Page 53 Figure 34 Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Interactions variétés × traitements : Variété Glycine max cultivar Alidor)……………... Effet des interactions traitements – variétés sur (Glycine max cultivar Alidor)……………………………………………………………………… Exemple des résultats de l’effet des interactions traitements × variétés sur le développement du soja (sol de Tessala)………………………………… Développement de la variété Glycine max cultivar Alidor cultivée sur parcelle deux mois après semis……………………………………………. Aspect macroscopique des isolats…………………………………………. Figure 35 Aspect microscopique de la souche IS11 (Grossissement x 1000)………… Figure 36 Teste de nodulation………………………………………………………… Page 66 Figure 37 Figure38 Formation des nodules sur des racines des plantes de Glycine max cultivar Alidor inoculées sur sable stérile après 45 jours de croissance dans la chambre de culture………………………………………………………… Page 67 Croissance des souches à pH 4…………………………………………….. Page 68 Figure 39 Résistance des souches à 5% de NaCl……………………………………... Page 69 Figure 40 Croissance des souches à 45°C……………………………………………. Page 70 Figure 41 Exemple de résultats de dégradation des sucres…………………………… Page 72 Figure 42 Résistance des souches à la tétracycline (20 μg/ml) et kanamycine (100 μg/ml)……..………………………………………………………………... Page 74 Résistance des souches au zinc, cobalt et le manganèse…………………... Page 75 Figure 30 Figure 31 Figure 32 Figure 33 Figure 43 Page 58 Page 59 Page 61 Page 62 Page 64 Page 65 Liste des annexes Liste des annexes Annexe n° 1 Résultats de l’analyse statistique……………………………… Page 97 Annexe n° 1.A Analyse des variances………………………………………... Page 97 Annexe n° 1.B Effet des différents facteurs …………………………………... Page 102 Annexe n° 1.C Effet des interactions entre les différents facteurs……………. Page 103 Annexe n° 1.D Pourcentages de gains………………………………………… Page 105 Annexe n° 2 Les réactifs et les milieux utilisés……………………………. Page 108 Annexe n° 2.A Composition du milieu YMA………………………………… Page 108 Annexe n° 2.B Composition de la solution de Bergenson……………………. Page 108 Annexe n° 2.C Composition du milieu mannitol mobilité……………………. Page 108 Annexe n° 2.D Composition de l’eau gélosée (0.8%) ………………………... Page 108 Annexe n° 2.E Préparation de la solution du BTB …………………………… Page 108 Annexe n° 2.F Composition de la solution nutritive …………………………. Page 109 Annexe n° 2.G Composition des standards de turbidité de Mc Farland………. Page 109 Annexe n°3 Analyse physicochimique du sol……………………………... Page 110 Annexe n° 3.A Analyse granulométrique……………………………………... Page 110 Annexe n° 3.B Dosage du calcaire total……………………………………….. Page 112 Annexe n° 3.C Dosage du calcaire actif………………………………………. Page 112 Annexe n° 3.D Dosage du carbone et de la matière organique………………... Page 112 Annexe n° 3.E Mesure du pH et de la conductivité électrique ……………….. Page 113 Annexe n°4. Les normes des sols…………………………………………… Page 114 Annexe n°4.A Les normes du pH du sol……………………………………… Page 114 Annexe n°4.B Les normes de salinité du sol ………………………………… Page 114 Annexe n°4. C Les normes des taux de CaCO3 ………………………………. Page 114 Annexe n°4. D Les normes des taux de matière organique …………………... Page 115 Annexe n°4.E Les normes des taux d’azote déterminés par la méthode de kjeldahl………………………………………………………... Page 115 Coloration de Gram…………………………………………… Page 116 Annexe n°5 CHAPITRE I INTRODUCTION Introduction 1 Introduction : Le soja, soya ou soybean (Soja hispida ou Glycine max) est la légumineuse la plus importante du point de vue de la production et de la commercialisation. Sa teneur en lipides (20%) et en protéines (50%) fait d’elle, au même temps, une plante oléagineuse et protéagineuse. Avec un taux de consommation respectivement de 69% et 31%, ses protéines et son huile sont de loin les protéines et l’huile végétale les plus consommés dans le monde. Le soja, la graine d’or, la graine sacrée, la viande des pauvres ou cendrillon des légumineuses, constitue un aliment idéal pour les populations défavorisées. Cette légumineuse est riche en vitamine A, B, C et D, en acide gras insaturés, sels minéraux notamment le calcium et le potassium. Elle apporte les huit acides aminés essentiels en proportion appréciables. En agriculture, cette plante est considérée comme une plante miraculeuse du fait de l’essor et l’extension qu’a connue sa culture et qu’elle doit à son aspect économique. En effet, et du fait de sa qualité de plante légumineuse. Le soja a la faculté de s’auto suffire à plus de 80% pour ses besoins d’azote qu’il fixe de l’air en symbiose avec les bactéries de la famille des rhizobia. Le soja peut aussi satisfaire une partie de ses besoins en phosphore via sa symbiose avec des champignons myccorrhiziens capables de mobiliser le phosphore. Malgré l’essor et l’émergence que connaît la culture du soja dans le monde, l’Algérie continue à faire partie des pays importateurs. Mais la prise de conscience sur l’importance de cette culture et le rôle qu’elle peut jouer dans le développement économique et l’indépendance alimentaire du pays ont mobilisé les efforts visant à son introduction et des expérimentations sont réalisées un peu par tous dans le pays. Notre travail s’inscrit dans le cadre de ces efforts. Il vise à étudier l’effet de deux des facteurs les plus importants pour la culture de cette légumineuse : le sol et l’inoculation. Dans ce travail, nous essayons aussi d’évaluer le rendement de cette culture. Et en fin, nous tentons d’élucidé le type d’association pouvant exister entre cette légumineuses et 12 souches de bactéries isolées à partir des nodules. CHAPITRE II REVUE BIBLIOGRAPHIQUE Revue bibliographique 1. Les légumineuses : 1.1. Généralités : 2 Les légumineuses (Fabacées) constituent la troisième superfamille par ordre d’importance chez les angiospermes. Elles comprennent plus de 750 genres et 17000 à 20000 espèces de formes et types de croissance très diversifiées. Sur la base de leurs caractéristiques florales, les botanistes s'entendent à regrouper ces espèces en trois sous-familles (Doyle, 1994 ; de Ladjudie et al., 1998 ; Dommergues et al., 1999 ; Doyle et Luckow 2003) : - La sous-famille des Mimosoïdeae, comprend environ 3 000 espèces regroupées dans quelques 77 genres (Cannon 2008). Elles produisent des fleurs régulières regroupées en inflorescences denses. Les espèces sont représentées principalement par des arbres et des arbustes distribués dans les régions tropicales et subtropicales sur tous les continents. Les genres Acacia, Calliandra, Mimosa et Prosopis sont les plus représentatifs (Simon, 2005 ; Fyad-Lameche, 2007). - La sous-famille des Caesalpinoïdeae, considérée comme la plus primitive, regroupe environ 4200 espèces dans quelques 162 genres (Simon, 2005; Cannon 2008). Les espèces possèdent des fleurs aux corolles irrégulières et sont représentées par des arbres, arbustes et herbacées vivaces distribuées dès régions tropicales aux régions tempérées. Les genres Caesalpinea, Cassia, Cercis et Gleditzia sont représentatifs de cette sous-famille (Simon, 2005 ; FyadLameche, 2007). - La sous-famille Papilionoideae, d'une évolution plus récente, comprend quelques 14.000 espèces aux fleurs irrégulières, regroupées dans environ 476 genres (Lewis et al., 2003). Parmi les tribus de cette catégorie on citera la tribu des Phaseoleae à laquelle appartiennent de nombreuses espèces importantes utilisées pour l'alimentation humaine directe (soja, haricot, pois chiche….etc.) ainsi que les plantes de pâturage les plus importantes utilisées par les agriculteurs (Simon, 2005 ; Lee et al., 2007). Les taxons des Fabacées produisent tous la même sorte de fruit, la gousse, formée par un seul carpelle possédant deux zones de suture opposées. Chez les espèces spontanées, les gousses s'ouvrent à maturité pour expulser les graines (Simon, 2005). De nombreux taxons de la famille des légumineuses sont capables de former des associations symbiotiques avec des bactéries fixatrices d’azote atmosphérique de la famille des rhizobiaceae. La proportion de ces taxons varie d’une sous- famille à l’autre, elle est de 90% pour les Mimosoïdeae, 20% pour les Caesalpinoïdeae et 97% pour les Papilionoideae (Merabet, 2007). Revue bibliographique 1.2. 3 Importance des légumineuses : La famille des légumineuses est l’une des familles végétales les plus utiles à l'homme, que ce soit dans le domaine alimentaires, industrielles, économique, écologique ou agronomique: - Les graines des légumineuses sont des aliments d'excellente qualité; elles constituent une source majeure de protéines et d’huiles végétales. Selon la légumineuse considérée, les protéines peuvent représenter de 17 et 27 % du poids des graines, soit deux à trois fois plus que les graines des céréales majeures (Graham et Vance, 2003 ; Simon, 2005; Fyad-Lameche, 2007). - Pour l’industrie, les légumineuses représentent une source très importante de matière première : pour la production de dériver alimentaire tel que les huiles, les farines, les conserves…etc. et pour la production des produits cosmétiques et pharmaceutiques (Lee et al., 2007). - L’utilisation des systèmes de rotation légumineuses-céréales, permet de substantielles économies d’engrais azotés, d’épargner une grosse part de l’énergie fossile et conduit à une protection de l’environnement et au développement d’une agriculture équilibrée (Sahgal et Johri, 2003). - Les légumineuses améliorent les pratiques agricoles et contribuent au maintient de la fertilité des sols. En effet, les légumineuses accumulent des concentrations importantes d’azote dans leurs tissus. Une partie de cet azote est réincorporée au sol via la décomposition des tissus ce qui permet de rétablir la fertilité des sols après des cultures plus exigeantes tel que les céréales (Simon, 2005). - Ecologiquement, les légumineuses sont responsables pour une partie substantielle de la conversion du flux global de l’azote atmosphérique en forme fixe tel que l’azote ammoniacal qui est à son tour converti en composés organiques assimilables (Wani et al., 1995; Chalck, 1998). Les légumineuses jouent aussi des rôles très importants dans la lute contre l’érosion, la désertification et la dégradation des sols (Thami et El Mzouri, 2000) ainsi que la réhabilitation des sites miniers après exploitation (de Faria, 2005 : communication personnelle ; Sekkour, 2008). 2. Le Soja : 2.1. Origine et émergence : Le soja est considéré comme une des plus anciennes plantes cultivées. Il est originaire du nord et du centre de la Chine (Hymowitz, 1970). La première mention de la plante provient d'une série de livres décrivant les plantes de Chine « le Pen Ts'ao Kong Mu » écrit par l'empereur Sheng Nung en 2838 av. J.-C. D’après les indices historiques et géographiques, la plante a été mise en culture pour la première fois dans la moitié Est de la Chine, entre les XVIIe et XIe siècles av. J.-C. (Anonyme 1; Simon, 2005 ; Mouhouche, 2007). Au premier siècle av. J.-C, la culture de la plante fut introduite en Corée, au Japon et aux autres pays du sud-est de l’Asie (Hymowitz, 2004). La plante gagne l’Europe au 18eme siècle. Elle fut introduite en France par les missionnaires en 1740 et plantée au Jardin des Plantes de Paris et, par la suite en 1790 au Jardin Botanique de Kew (Angleterre). La plante ne fût cultivée qu'à petite échelle dans le sud de la France qu'à partir de 1908 (Anonyme 1; Simon, 2005). Revue bibliographique 4 Le soja fut introduit pour la première fois aux États-Unis par David Bowen en 1765, mais c'est seulement à partir de 1890 que l'on commence à s'intéresser à cette plante comme source alimentaire pour ses protéines et son huile (Hymowitz et Harlan, 1983). L’introduction du soja au Canada fut réalisée en 1893, où il a d'abord été cultivé en Ontario, comme fourrage. Les pays de l’Amérique du sud n’ont connu la culture du soja qu’à partir de la moitié du 19eme siècle. Le soja est maintenant cultivé dans toutes les régions subtropicales et tempérées du monde. Sa culture a permis d'améliorer les régimes alimentaires de nombreuses populations rurales dans les régions défavorisées de tous les continents. En Algérie, et à l’instar de beaucoup de pays dans le monde, on enregistre des tentatives de production dans quelques régions du pays (Mouhouche, 2007). 2.2. Taxonomie et phylogénie du soja : Le soja, soya ou soybean, a pour nom scientifique Glycine max. Il appartient à l’ordre des fabales, famille des fabacées, à la sous- famille des papillionaceae, la tribu des Phaseoleae et au genre Glycine (Figure 1) (Demol et al., 2002 ; Hymowitz 2004). Figure 1 : Place du soja (soybean) dans la phylogénie des légumineuses. (Source : Udvardi et al., 2005) Le genre glycine se compose de quelques 280 espèces représentées par des plantes arbustives ligneuses, herbacées vivaces et annuelles (Simon, 2005). Ces espèces sont classées en deux sous-genres : Glycine et Soja (Tableau 1). Glycine max est inclus dans le sous genre Soja, ainsi que Glycine soja (Demol et al., 2002 ; Hymowitz 2004). Glycine max n’a jamais été trouvé à l’état sauvage. Les experts considèrent cette espèce comme une dérivée de G. soja qui aurait souffert d'une réapparition (réversion) de certains caractères spontanés (Gai 1997 ; Demol et al., 2002 ; Hymowitz 2004). Revue bibliographique 5 Tableau 1 : les principales espèces du genre Glycine (willd). D’après Demol et al., 2002. Espèce Nombre de chromosomes 2n Sous –genre Glycine 1. G.clandestina 2. 3. 4. 5. 6. G. falcata G. latifolia G. latrobeana G. canescens G. tabacina 40 40 40 40 40, 80 7. G. tomentella Sous –genre Soja 8. G soja 9. G. max 10. G. gracilis 2.3. 40 38, 40, 78, 80 40 40 40 Distribution géographique Australie Australie Australie Australie Australie Australie, Chine méridional, Taiwan, ile de Ryukyu, iles du sud pacifique. Australie, Chine méridional, Taiwan, Philippines, Nouvelle Guinée. Chine Taiwan, japon, Corée, Russie. Cultivée partout dans le monde Nord-est de la Chine Description du soja : Le soja est une plante herbacée annuelle. Il en existe de très nombreuses variétés de soja se différenciant notamment par le port (dressé, grimpant ou rampant) (Anonyme 1; Demol et al., 2002). La plante du soja est entièrement (feuilles, tiges, gousses) revêtue de fins poils denses gris ou bruns (Figure 2). Les tiges dressées et rigides peuvent atteindre une longueur allant de 0.3 m à 1m 80 et portent des grandes feuilles alternées composées de 3 folioles qui mesurent de 6 à 15 cm de long et de 2 à 7 cm de large. La forme des feuilles rappelle la forme générale des feuilles de l’haricot et comme chez le haricot les deux premières feuilles sont entières et opposées (Figure 2.D). Les feuilles tombent avant que les gousses soient arrivées à maturité (Anonyme 1; Simon, 2005 ; Anonyme 2). Le système racinaire (Figure 2 E) du soja est du type pivotant. Il est composé d’une racine principale et d’un grand nombre de racines secondaires. Le soja, et comme la majeure partie des légumineuses, est capable de vivre en symbiose avec des bactéries de la famille des rhizobiaceae. L’association se traduit par la formation du nodule, organe caractéristique de la symbiose. Les nodules du soja (Figure 2.E) se forment 15 à 20 jours après le semi. Ils sont de forme sphérique (Lersten et Carlson 2004 ; Mouhouche 2007). Les fleurs, blanches ou mauves selon les variétés, de petites tailles, presque inaperçues, sont regroupées par 3 – 15 sur des racèmes courts insères sur la tige à l’axile des feuilles (Figure 2.A). Elles sont hermaphrodites et autogames, cependant la pollinisation croisée est parfaitement possible (Simon, 2005 ; Anonyme 2; Anonyme 1). Revue bibliographique 6 Les fruits sont des gousses très velues qui se développent aussitôt et terminent leur maturation après la chute des feuilles (Figure 2.B). Ils sont des légumes typiques de forme droite ou arquée, comprimés latéralement et pubescents sur toutes leurs surfaces. Chaque gousse contient généralement entre 2 à 5 graines globuleuses de couleur noire, marron, verte ou jaune, unies ou mélangées (Figure 2.C) (Lersten et Carlson 2004 ; Simon, 2005; Anonyme 1). Les variétés commerciales, le plus souvent, forment des gousses qui ne contiennent que 2 – 3 graines de couleur jaunes (Lersten et Carlson 2004 ; Simon, 2005). A B C D E A – fleur de soja (Source : www.cetiom.fr). B - gosses et graines de soja (Source : www.wikipedia.fr). C – des graines de soja (Source : www.wikipedia.fr). D – partie aérienne d’un plant de soja. E – racines et nodule de soja (Simon, 2005) Figure 2: Les différentes composantes d’une plante de soja. Selon la variété, la croissance peut être déterminée ou indéterminée. Les variétés à croissance déterminée produisent leurs inflorescences à l'apex des rameaux terminales, une fois la croissance végétative terminée. Ces variétés sont favorisées lorsque la récolte est mécanisée. Les variétés de croissance indéterminée produisent leurs inflorescences le long des nœuds foliaires à mesure que la plante se développe (Simon, 2005 ; Anonyme 1). 2.4. Les stades de développement du soja : Le cycle végétatif du soja varie, selon que la variété soit précoce ou tardive, de 90 à 150 jours (Anonyme 2; Simon, 2005). Il est caractérisé par les stades de développement suivants : - Stade de germination – levée : sa duré varie de 5 à 8 jours. Ce stade correspond à la germination des graines et la levée des plantules. Il est fortement influencé par la température et l’humidité du sol. La température du sol pour ce stade ne doit pas être inferieur à 8 – 10 °C (Meier, 2001 ; Mouhouche 2007). - Stade de développement végétatif : il dure 25 – 35 jours. Ce stade est marqué par le développement végétatif le plus important comparé aux stades restants. Ce développement fourni une bonne assise pour une bonne fructification (Meier, 2001 ; Mouhouche 2007). - Stade de floraison – fructification : ce stade débute 30 – 35 jours après semi et dure 35 – 45 jours, suivant les variétés. L’inflorescence débute des nœuds de la base et progresse vers le sommet de la plante (Meier, 2001 ; Mouhouche 2007). - Stade de maturité : ce stade dure 2 – 3 semaines. Le soja est dit mure lorsque l’humidité de la graine attient 12 à 14 %. Des taux d’humidité supérieur à 16 % peuvent causer des problèmes lors du stockage du soja (Meier, 2001 ; Mouhouche 2007). Revue bibliographique 7 Lors de sont passage par les différents stades de développement, la plante de soja subie des changements phénologiques. Ces changements constituent des stades bien déterminés. Ils sont au nombre de onze. Ces stades tels que décries par l’échelle BBCH (pour Biologische Bundesanstalt, Bundessortenamt et CHemische Industrie) sont résumés dans le Tableau 2. Revue bibliographique 8 Tableau 2 : Les principaux stades phénologiques du soja. (Source : Mouhouche, 2007) Germination VC Les premières feuilles unifoliées apparaissent entre les cotylédons et les bords de leur limbe ne se touchent plus. V1 Premier noeud. Etalement complet des feuilles unifoliées. V2 Deuxième noeud. La première feuille trifoliée est développée de telle manière que les bords des limbes ne se touchent plus. Vn Nième noeud. R1 Début floraison. Une fleur est épanouie à n'importe quel noeud sur la tige principale. R3 Premières gousses. Une gousse a 5 mm de long sur l'un des 4 noeuds les plus élevés de la tige principale et portant une feuille pleinement développée. R5 Premières graines. Une graine mesure 3 mm dans une des gousses portées par l'un des 4 noeuds les plus élevés sur la tige principale. R6 Une gousse contient une graine verte qui remplit la cavité sur l'un des 4 noeuds les plus élevés de la tige principale. R6+ Généralement, fin du franchissement du seuil limite d'avortement par tous les organes. La graine verte atteint 11 mm de long. R7 Première gousse mûre. Une gousse contenant au moins une graine sur la tige principale a atteint sa couleur de maturité (marron-beige). La graine s'arrondit dans la gousse. R8 Maturité. 95 % des gousses sont à R7 (au-delà de ce stade, 5 à 10 jours sont nécessaires pour que l'humidité de la graine soit inférieure à 15 %). La graine est libre dans la gousse. Un stade phénologique est atteint lors que 50% des plantes sont à ce stade. Revue bibliographique 2.5. 9 Ecologie de la plante : Le soja est classé parmi les cultures relativement résistantes à la sécheresse (Mouhouche 2007). Selon la région considérée, Il peut présenter des besoins en eau de l’ordre de 250 à 450 mm sur son cycle (Bonnemort et al., 2001 ; Gigandon et al., 2005 ; Cetiom, 2009). De la levée à la floraison, le soja résiste assez bien à la sécheresse. Les plus grands besoins en eau se font sentir en début de la floraison et en début de la fructification. Le soja est une plante fragile, qui craint l’excès d’humidité et qui est moyennement sensible à la salinité (Mouhouche 2007 ; Anonyme 2). Le soja est classé parmi les plantes de jour court mais avec un plein éclairement durant tout son cycle. Il fleurit plus rapidement lorsque les jours sont courts ou décroissants (Mouhouche 2007 ; Anonyme 2). La germination du soja exige une température minimale de 10°C (Anonyme 1; Gigandon et al., 2005 ; Mouhouche, 2007 ; Cetiom, 2009). Par contre, sa période de reproduction nécessite des températures d’au moins 13 à 15 °C, avec un optimum de 25°C (22 à 27°C) (Mouhouche 2007). Aucune variété de soja ne résiste au gel (Anonyme 1). A l’exception de sa sensibilité vis-à-vis du calcaire (notamment actif), le soja peut s’adapter à différents types de sols. Toutefois, un sol profond et meuble ayant une réserve en eau relativement élevée permet à la culture de bien se développer. En l’absence d’irrigation, les sols à faible réserve en eau (argilo-calcaires superficiels, sables, etc.) conduisent à des rendements faibles. Le soja préfèrent les sols neutre, il ne s’adapte pas bien dans les sols acides, qui peuvent nécessiter des amendements calcaire (Anonyme 1 ; Gigandon et al., 2005 ; Simon, 2005; Mouhouche, 2007 ; Cetiom, 2009). 2.6. Production : Durant les 20 dernières années, la production mondiale du soja a triplé, elle est passée de 70 million de tonnes métrique à plus de 200 millions de tonnes métrique (Lee et al., 2007). Le taux d’amélioration du rendement de soja est estimé de 23 kg ha−1 ans−1. Le développement de la production du soja est attribué à l’amélioration des variétés et des pratiques de production (Specht et al., 1999). Revue bibliographique 10 Figure 3 : Production mondiale en oléagineuses pour l’année (2003) (Source : Lee et al., 2007). Le soja est la première oléagineuse produite dans le monde, sa production représente 56% de la production mondiale des oléagineuses pour l’année 2003 (Figure 3) (Lee et al., 2007). Plus de 80% de cette production provient du continent American. Les Etats Unis avec plus de 45% des surfaces cultivées, contribue d’environ 50% de la production mondiale de soja (Collard et Tap, 2005 ; Lee et al., 2007). La production de soja des États-Unis est passée de 75 millions de tonnes en 2000 à 86 millions de tonnes en 2006 (Gigandon et al., 2005), Avec le Brésil et l'Argentine, ils assurent la plus grande partie des exportations de soja (Figure 4). L'Inde et la Chine sont aussi des producteurs importants de soja. Toutefois la Chine, grande consommatrice, importe elle-même du soja (Simon, 2005 ; Collard et Tap, 2005). Chine 8% Canada 1% Paraguay 2% Bolivie 1% Autres pays 2% Inde 3% USA 39% Argentine 18% Brésil 25% Figure 4 : Production mondiale en oléagineuses pour l’année 2005 (Source : FAOSTAT). La production des pays de l’Union Européen en soja reste très faible comparée à celle des pays de l’Amérique ou à celle de certain pays de l’Asie. Cette production a pu atteindre 780 000 T en 2005. L'Italie est de loin le premier producteur européen de soja, avec plus de 518 139 T en 2004 et 553 002 T en 2005 sur des surfaces avoisinant 140 000 ha (Gigandon et al., 2005). Revue bibliographique 2.7. 11 Importance et utilisation du soja : L’importance du soja est due à sa nature de plante légumineuse et oléagineuse au même temps, ainsi qu’à la qualité nutritionnelle de ses graines et la diversité de leurs produits dérivés. Comme aliment, le soja ou « la viande des pauvre» telle que la considèrent les chinois, constitue la première source de protéines et d’huile dans le monde (Birt et al., 2004). Ses graines peuvent contenir de 30 à 50% de protéines de qualité du fait qu’elles apportent les 8 acides aminés indispensables (Simon, 2005 ; Collard et Tap, 2005). Elles renferment aussi 15% à 25% d’huile de qualité. Le soja constituent une bonne source de minéraux, de vitamine B, d’acide folique et d’isoflavones qui sont reconnue pour leur capacité à ralentir le développement des cancers, des maladies cardiovasculaires et de l’ostéoporose (Wilson, 2004 ; Simon, 2005 ; Collard et Tap, 2005). Les graines sèches sont utilisées de divers façons pour l’alimentation humaine (Tableau 3) : telle quelles, réduites en farine, sous forme de préparations divers (sauces, soupe, galettes, etc.…) ; sous forme de lait frais ou condensé, sous forme de fromage, sous forme de café, etc.… (Anonyme 2 ; Lee et al., 2007). L’huile de soja sert à préparer (Tableau 3) : les margarines, des graisses, de l’huile de table, des vernis, des peintures, des savons, des laques, de l’encre d’imprimerie, de la glycérine, des lubrifiants, des huiles siccatives, des huiles d’éclairage, etc.… grâce à la lécithine qu’elle contient (Anonyme 2 ; Lee et al., 2007 ). Pour l’alimentation animale, les tourteaux, qui sont les résidus d’huilerie, contiennent une grande proportion de protides (35-40%) (Anonyme 2). En agriculture et du faite de sa grande capacité à fixer l’azote (80% de ses besoin), le soja contribue à la baisse des quantités d'engrais de synthèse apportées dans la rotation. En raison de son effet bénéfique sur la structure du sol, il offre la possibilité de réduire le nombre de passages pour la préparation de la culture qui suit. La durée du cycle de soja permet de limiter les maladies et les parasites qui se conservent ou qui se développent dans le sol, elle permet aussi de rompre le cycle de certaines mauvaises herbes et de contrôler celles qui sont difficiles à détruire dans d’autres cultures. En fin, le soja est une culture qui nécessite très peu de traitements anti-parasitaires contre les maladies ou les ravageurs (Cetiom, 2009). Revue bibliographique 12 Tableau 3 : Les différentes utilisations du soja. (Source: Lee et al., 2007) Revue bibliographique 3. 13 Le partenaire microbien : Les Rhizobia ou BNL forment un groupe de bactéries qui se distinguent des autres par leurs aptitudes à établir des relations symbiotiques avec diverses espèces de la famille des fabacées. Cette relation symbiotique leurs donne la capacité de reconnaître, infecter et former des nodules, organe fixateurs d’azote, sur les tiges ou les racines de ces plantes (De lajudie et al., 1994). Malgré cela, une large population de rhizobiums non symbiotiques peut exister dans le sol ou dans la rhizosphère des plantes légumineuses (Segovia et al., 1991 ; Sullivan et al., 1996 ; Shamseldin, 2007). Outre le sol, les BNL peuvent exister comme des cellules viables dans l’eau où ils sont capables d’infecter et de noduler des légumineuses aquatiques telles que Aeschynomene spp. et Sesbania spp. (Chaintreuil et al., 2000 ; Wang et Martinez-Romero, 2000). Récemment, des BNL ont été identifiés comme endophytes de plusieurs plantes non légumineuses telles que le mais, le riz et le blé (Ueda et al., 1995 ; Engelhard et al., 2000). D’autres, ont été reconnues comme des endophytes pouvant promouvoir le développement des plantes (PGPR) qui leurs sont associées (Reinhold-Hurek et al., 1993; Riggs et al., 2001; Estrada et al., 2002 ; Coenye et al., 2003). La contribution annuelle des BNL à la fixation biologique d’azote est estimé à 180 × 106 tonnes /an ce qui correspond à une économie de ressource de l’ordre de 160– 180 billions de dollars américain et ce qui représente aussi 65% du nitrogène utilisé en agriculture à travers le monde (Sahgal et Johri, 2003). En plus de leur rôle dans la fixation symbiotique de l’azote, dans l’amélioration des pratiques agricoles et comme PGPR, les rhizobia ne cessent de trouver de nouveaux domaines d’application. En effet, la souche de Rhizobium etli G 12 est utilisée en agriculture pour luter contre certains nématodes de la pomme de terre, cette bactérie est capable d’induire une résistance chez la pomme de terre contre ces nématodes (Reitz et al., 2000). Une autre souche de Bradyrhizobium sp. ORS 278 est utiliser pour l’extraction de la canthaxanthine, un pigment photosynthétique qu’elle produit et qui est utilisé dans l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique et cosmétologique pour ses propriétés colorantes et photo-protectrices (Chaintreuil et al., 2000). 3.1. Caractéristiques générales des BNL : Les rhizobia constituent 0.1 à 8.0 % de la flore bactérienne du sol, soit 0.01 à 0.14% de sa biomasse (Bottomley, 1992; Schortemeyer et al., 1997). A l’état libre, les rhizobiums sont des bactéries aérobies, en forme de bâtonnets à coccobacille de 0.6 à 0.8 μm de large sur 1 à 4 μm de long (Figure 5.B) (Dommergues et Mangenot, 1970). Ils sont Gram négatif, non sporulantes et mobile grâce à la présence d’un ou de plusieurs flagelles (Colwell, 1970 ; Jordan, 1984). Une fois dans le nodule, les rhizobiums se transforment en bactéroïdes (Figure 5.A), cellules avec une taille dix fois plus grandes, et perdent leur forme de bâtonnet pour acquérir une forme en X, Y ou T (Dommergues et Mangenot, 1970). Les bactéries de la famille des rhizobiaceae, cultivées sur milieu synthétique, forment des colonies de couleur blanche ou beige, circulaires, convexes, généralement translucides, élevées et mucilagineuses avec un diamètre de 1 à 4 mm après 3 à 7 jours d’incubation sous conditions optimales (Figure 5.C) (Dommergues et Mangenot, 1970 ; Jordan, 1982, Jordan, 1984). Revue bibliographique 14 A B C Figure 5: Les aspects microscopique et macroscopique des rhizobia. A – Les rhizobia sous forme de bactéroïde vu au microscope électronique (Source : Dommergues et Mangenot, 1970). B –Forme de Bradyrhizobium japonicum à l’état libre vu au microscope électronique (Source : Sadowsky et Graham, 2006). C – Aspect des colonies de Rhizobium sur milieu YEM gélosé (Source : Sekkour, 2008). Les rhizobia sont des bactéries mésophiles qui peuvent se développer à des températures se situant entre 10°C et 37°C avec une température optimale de 28 °C (Graham, 1992). Toutefois, il existe des souches qui tolèrent des températures de l’ordre de 40, 42 et 45°C (Shamseldin, 2007 ; Ruiz-Díez et al., 2009). Aussi, Karanja et Wood (1988) ont montré que quelques souches de Rhizobium phaseoli peuvent tolérer des températures de 45°C à 47°C. Les rhizobia sont des bactéries neutrophiles, leur optimum de pH se situe entre 6.5 à 7 (Dommergues et Mangenot, 1970). Ce pendant, ils peuvent tolérer des pH allant de 4 à 9 (Graham, 1964 ; Jordan, 1984). Certaines souches de rhizobia peuvent même supporter et survivre dans un pH de l’ordre de 3,5 (Yadav et Vyas, 1973). Une espèce donnée de Rhizobia est caractérisée par une spécificité relative vis-à-vis d’un spectre de plantes hôtes (Burton, 1967). Les rhizobia n’acquièrent en général leur capacité à fixer l’azote atmosphérique qu’au sein des nodules à l’exception de Bradyrhizobium et Azorhizobium (Peret, 2007). 3.2. Taxonomie des BNL : Les rhizobia furent isolés pour la première fois par Beijerinck qui nomma la bactérie qu’il isola Bacillus radicicola. Ces bactéries furent par la suite renommée Rhizobium (Sahgal et Johri, 2003). La première classification des rhizobia a été réalisée sur la base des groupes d’inoculation croisée, elle comportait un seul genre, le genre Rhizobium avec six espèces : R. leguminosarum, R. meliloti, R. trifolii, R. phaseoli, R. lupini et R. japonicum. (Zakhia et al., 2001 ; Sahgal et Johri, 2003). Sur la base de la vitesse de croissance in vitro, les rhizobiums ont été ensuite reclassés en deux groupes : groupe des bactéries à croissance rapide et celui des bactéries a croissance lente. Les deux groupes faisaient toujours partie du genre Rhizobium (Sahgal et Johri, 2003). En 1982, Jordan sépara les deux groupes dans deux genres : le genre Rhizobium correspondant aux souches à croissance rapide et le nouveau genre, Bradyrhizobium, pour les souches à croissance lente. Le genre Bradyrhizobium ne contenait qu’une seule espèce B. japonicum isolée à partir de Glycine max (Zakhia et de lajudie, 2001 ; Sahgal et Johri, 2003). Revue bibliographique 15 Par la suite, Norris (1965) observa que les deux genres différés dans leurs affinités symbiotiques, les rhizobia étaient associés aux légumineuses des régions tempérées tandis que les bradyrhizobia étaient associées aux légumineuses des régions tropicales (Sahgal et Johri, 2003). L’isolement de rhizobiums associés aux légumineuses non-prises en compte auparavant et les nombreuses exceptions que ça à engendrer ont conduit au bouleversement de la taxonomie des Rhizobiaceae et à la recherche de nouveaux critères à prendre en compte pour la description de nouveaux taxa. C’est ainsi qu’il a été proposé l’utilisation de la taxonomie polyphasique (Graham et al., 1991 ; Vandamme et al., 1996) basée sur des techniques moléculaires (phylogénétiques, phénotypiques et génotypiques) qui puisent les informations à des niveaux cellulaires différents (ADN, ARN, protéines…) pour définir les nouveaux groupes (Zakhia et de Lajudie, 2006). La combinaison de ces techniques a révélé à la fois des diversités génétiques au sein de groupes bactériens qui avaient été considérés comme homogènes et des relations entre des groupes très éloignés. Selon la classification actuelle (Tableau 4), les rhizobia, ou BNL, forment un groupe de bactéries qui sont caractérisées par une diversité génétique et une hétérogénéité physiologique très importantes (Rice et al. 1994; Parker 2002). En effet, des bactéries appartenant à différents genres et classes taxonomiques sont actuellement connues pour leur capacité symbiotique. Ainsi, le genre Rhizobium, Sinorhizobium, Mesorhizobium, Ochrobactrum, Allorhizobium, Azorhizobium, Methylobacterium, Bradyrhizobium, Blastobacter, Devosia (classe des αprotéobactéries), Burkholderia et Ralstonia (classe des β protéobactéries) (Garrity et al., 2004) ainsi que certaines δ-protéobactéries (Benhizia et al., 2004), forment actuellement l’ensemble des bactéries connues comme symbiotes de légumineuses (Weir, 2006). Revue bibliographique 16 Tableau 4 : La taxonomie des BNL (Bactéries Nodulant les Légumineuses) (Merabet, 2007). Rhizobium R. leguminosarum R. tropici R. etli R. hainanense R. gallicum R. mongolense R. galegae R. giardinii R. huautlense R. indigoferae R. sullae R. loessense R. yanglingense R. daejeonense R. lusitanum R. cellulosilyticum R. undicola Mesorhizobium M. loti M. huakuii M. ciceri M. tianshanense M. mediterraneum M. plurifarium M. amorphae M. chacoense M. temperatum M. septentrionale M. thiogangeticum Ensifer (Sinorhizobium) E. meliloti E. fredii E. xinjiangense E. sahelense E. terangae E. medicae E. saheli E. kostiense E. morelense E. americanum E. arboris E. kummerowiae E. adhaerens E. mexicanum E. abri E. indiaense Frank, 1889 Frank, 1889; Jordan, 1984 Segovia et al., 1993; Hernandez-Lucas et al., 1995 Wang et al., 1999a Chen et al., 1997 Amarger et al., 1997 Van Berkum et al., 1998 Lindström, 1989 Amarger et al., 1997 Wang et al., 1998 Wei et al., 2002 Squartini et al., 2002 Wei et al., 2003 Tan et al., 2001 Quan et al., 2005 Valverde et al., 2006 García-Fraile et al., 200 de Lajudie, 1998; Young et al., 2001 Jarvis et al., 1982 Chen et al., 1991 Nour et al., 1994 Chen et al., 1995 Nour et al., 1995 de Lajudie et al., 1998a Wang et al., 1999b Velasquez et al., 2001 Gao et al., 2004 Gao et al., 2004 Ghosh et Roy, 2006 Young, 2003. Young, 2003 Scholla et Elkan, 1984; de Lajudie et al., 1994 Chen et al., 1988 de Lajudie et al., 1994 de Lajudie et al., 1994;Trüper et de Clari, 1997 Rome et al., 1996 Wang et al, 2002; Young, 2003 Nick et al., 1999 Wang et al., 2002 Toledo et al., 2003 Nick et al., 1999 Wei et al., 2002 Casida, 1982 Lloret et al., 2007 Ogasawara et al., 2003 Ogasawara et al., 2003 Revue bibliographique Allorhizobium A. undicola Devosia Devosia neptuniae Azorhizobium A. caulinodans A. sp. A. doebereinerae Bradyrhizobium B. japonicum B. elkanii B. liaoningense B. yuanmingense B. betae B. canariense B. sp. Blastobacter B. denitrificans Methylobacterium M. nodulans Burkholderia B. sp. B. caribensis B. cepacia B. tuberum B. phymatum B. mimosarum Cupriavidus (Ralstonia) C. taiwanensis Ochrobactrum Ochrobactrum sp. Ochrobactrum lupini Herbaspirillum Herbaspirillum lusitanum Phyllobacterium P. lupini P. trifolii 17 de Lajudie et al., 1998b de Lajudie et al., 1998b Rivas et al., 2003 Dreyfus et al., 1988 Rinaudo et al., 1991 Moreira et al., 2006 Jordan, 1982 Kirchner, 1896; Jordan, 1984 Kuykendall et al., 1992 Xu et al., 1995 Yao et al., 2002 Rivas et al., 2004 Vinuesa et al., 2005c Jordan, 1982 ; Dupuy et al., 1994 ; Alazard, 1985; Young et al., 1991 van Berkum et Eardly, 2002 Sy et al., 2001; Jourand et al., 2004 Moulin et al., 2001 Vandamme et al., 2003 Vandamme et al., 2003 Chen et al., 2006 Chen et al., 2001; Vaneechoutte et al., 2004 Ngom et al., 2004 Trugillo et al., 2005 Valverde et al., 2003 Valverde et al., 2005 Mantelin et al., 2006 P. ifriqiense Mantelin et al., 2006 P. leguminum Gamma-Proteobacteria Mantelin et al., 2006 Benhizia et al., 2004 Revue bibliographique 4. 18 Taxonomie des bactéries nodulant le soja : Les premiers symbiotes du soja furent décrits pour la première fois par Fred et al., (1932). Et comme tous les rhizobia de ce temps, Ils furent classés sous le genre Rhizobium ou ils étaient représentés par une seule espèce R. japonicum. Ces bactéries se distinguaient des autres membres de ce genre par leur vitesse de croissance lente et leur capacité à produire une réaction d’alcalinisation en milieu synthétique. Elles furent par la suite reclassées par Jordon en 1982, dans un nouveau genre Bradyrhizobium. En 1981, Hollis et al démontrent que le groupe des Bradyrhizobium était hétérogène et représentait trois groupes d’homologie ADN : ADN ; groupe I, groupe Ia et groupe II. Pour le groupe II, et qui différait de l’espèce Bradyrhizobium japonicum, Kuykendall et al 1992, ont créé une nouvelle espèce B. elkanii. D’autre souches, d’une croissance très lente (temps de génération variant de 16 à 24 heures), isolées des nodules de Glycine .max et Glycine soja, ont été rassemblées sous une nouvelle espèce Bradyrhizobium liaoningense (Xu et al., 1995). En parallèle, en 1982 on a pu isoler des bactéries à croissance rapide à partir des nodules de soja et aussi à partir du sol de la République Populaire de Chine (Keyser et al. 1982). Ces bactéries à croissance rapide ont été classées sous le genre Rhizobium où elles étaient représentées par l’espèce R. fredii jusqu’à ce que Chen et al. 1988, proposent de les transférer dans un nouveau genre, Sinorhizobium, avec deux espèces S. fredii et S. xinjiangensis. À partir de l’espèce S. fredii, Scholla et Elkan, (1984) ont pu distinguer, par des tests de sérologie et d’hybridation ADN / ADN, deux chémovars : fredii et siensis. Récemment on a proposé de changer le genre Sinorhizobium au genre Ensifer (Young 2003). Au début, on considérait E. fredii comme une espèce spécifique des lignées de soja asiatiques (Keyser et al. 1982; Stowers et Eaglesham 1984; Devine 1985), mais plus tard on a démontré que plusieurs variétés provenant de l’Amérique du nord et du Brésil étaient capables de former des nodules effectifs avec ces bactéries (Balatti et Pueppke 1992; Chueire et Hungria 1997). En 1995, d’autres souches de rhizobiums à croissance rapide ont été isolées à partir des nodules de soja dans la province de Xinjiang en Chine (Chen et al., 1995). Ces souches faisaient partie d’un ensemble de souches très rapprochées qui se distinguaient des autres par une flagellation polaire ou sub- polaire ; par une croissance intermédiaire entre celles à croissance rapide et celles à croissance lente et par la séquence de l’ADNr 16S. Ces souches ont été, de ce fait, classées dans le genre Mesorhizobium et une nouvelle espèce, M. tianshanense, leur a été spécialement crée (Chen et al., 1995). Récemment, des chercheurs ont pu isoler, à partir des sols du Brésil et à l’aide de variétés de soja asiatiques et modernes, des souches à croissance rapide. Ces souches Analysées par deux techniques ; rep-PCR (ERIC and REP) et RAPD et après séquençage de l’ARN 16S ont indiqué une grande diversité génétique. Cependant, aucune de ces souches ne présentait une similarité avec Sinorhizobium (Ensifer) fredii. La majorité de ces souches présentaient une identité de 99% à 100% avec des souches de Rhizobium tropici et des souches de Rhizobium des espèces génomique Q. Une souche était similaire à la souche Rhizobium sp. OR 191, et deux autres fortement ressemblantes à Agrobacterium spp. (Hungria et al., 2006). Revue bibliographique 5. 19 Processus de la symbiose Rhizobium soja: Les conditions requises pour la mise en place de la symbiose sont une faible teneur en azote du sol et une photosynthèse active pour assurer une source suffisante d’énergie (Peret, 2007). Le processus d’une symbiose fixatrice d’azote se traduit par la capacité des rhizobiums à induire la formation de nodosités au niveau des racines ou des tiges d’une plante hôte particulière (El-hilali, 2006). En fait, la formation de nodosités survient quand les rhizobiums pénètrent leurs hôtes d’une manière strictement coordonnée et contrôlée. Les exigences génétiques de la reconnaissance spécifique sont partagées entre le rhizobium et la plante hôte. Chacun des deux partenaires possède des gènes qui ne sont exprimés que dans la présence de l’autre (Djordjevic et al., 1987). 5.1. Pré- infection : La rhizosphère des plantes légumineuses est marquée par la présence de nombreuses molécules carbonées (sucres, acides organiques, hormones, vitamines et substances phénoliques) qui proviennent des exsudations, sécrétions, ou de l’autolyse des vieilles cellules des racines. La disponibilité et la facilité du métabolisme de ces composés conduisent à l’enrichissement de la population microbienne de cette rhizosphère. Pour contrôler cette population, la plante produit et largue dans ses exsudas d’autres composés qui exercent des pressions sélectives sur la communauté microbienne, ils permettent la croissance des rhizobiums de manière sélective (Figure 6.a) (Savka et al., 2002). Les rhizobia sont, en suite, attirés vers les poils racinaires par le chimiotactisme d’une large gamme de substances exsudées par la racine (Figure 6.b) (Kape et al., 1991). Les flavonoïdes, présents dans les exsudats racinaires, induisent l’expression des gènes nod bactériens qui gouvernent la production des facteurs Nod (Kosslak et al., 1987; Krishnan et Pueppke, 1991). Les facteurs Nod induisent des événements conduisant à la déformation des poils racinaire (Mylona et al., 1995; Gehring et al., 1997; Diouf et al., 2003). 5.2. Infection : L’infection débute juste après que le rhizobium s’adsorbe au poil racinaire sous l’action stimulante de la lectine (Lodeiro et al., 2000). Le poil se recourbe et forme une sorte de boucle tout autour de la bactérie (Figure 6.c). L’hydrolyse de la paroi cellulaire du poil absorbant permet la pénétration du rhizobium par invagination de la membrane plasmique. Celle-ci forme alors une structure tubulaire connue sous le nom de cordon d’infection (Figure 6.d) (Hirsch, 1992). Parallèlement, les cellules du cortex racinaires subissent des divisions rapides pour la formation d’un primordium nodulaire (Figure 6.e) (Vance et al., 1998). Les cordons d’infection atteignent le primordium nodulaire et y relâchent les bactéries par un phénomène ressemblant à l’endocytose (Bassett et al., 1977). Les bactéries se trouvent alors entourées par une membrane qui dérive de l’hôte, la membrane péribactéroidale qui protège les bactéries des molécules de défenses de l’hôte. Dans ces unités fermées appelés symbiosomes (Roth et Stacey, 1989), les bactéries commencent à se différencier en bactéroides (Figure 6.f). Le processus d’infection du soja par les bactéries du genre Bradyrhizobium est de type intercellulaire. L’infection se fait généralement au niveau de passages libérés par l’émergence des racines latérales ou adventives, ou bien parfois directement à travers la lamelle moyenne entre deux cellules du rhizoderme (Figure 6.c) (Pawlowski et Bisseling, 1996 ; Boogerd et van Rossum, 1997). Les rhizobia progressent ensuite vers le primordium nodulaire de manière intercellulaire ou deviennent intracellulaires en formant des cordons d’infection. Revue bibliographique Formation du cordant d’infection 20 cc d Infection par voit intercellulaire ou intracellulaire e Formation du primordium nodulaire b Adsorption du rhizobium sur la racine et le poil absorbant f Cellules racinaires après infection a g h Multiplication du rhizobium Formation des nodules Nodule fonctionnel a, b, c, d, e, f : taille microscopique. g, h : taille réelle. Figure 6 : Les étapes du processus de la symbiose rhizobium – Soja. (Krishnan et Bennett, 2006) Revue bibliographique 5.3. 21 Développement du nodule : Lors de l’infection, le cordon d’infection continue à pénétrer à travers les couches cellulaires dans la zone méristématique active jusqu’aux cellules les plus internes. L’apparition continue de bactéries dans les cellules s’accompagne de l’augmentation de la dimension de l’ébauche nodulaire (Beringer et al., 1979) et de l’induction de la dédifférenciation et de la division des cellules du cortex (Foucher et Kondorosi, 2000). Les nodules du soja (Figure 6.g) sont de type déterminé (Hadri et al., 1998). Ils sont formés à partir du cortex externe. L’activité merstimatique dans ce type de nodule cesse tôt et la croissance en longueur du nodule est limitée. Une croissance en épaisseur a lieu par hypertrophie des cellules corticales et l’apparition de nouvelle cellules infectée a lieu par division de cellules contenant déjà des Rhizobia (Newcomb, 1981; Rolfe et Shine, 1984). Ce processus de formation se traduit par une forme sphérique et un état de différenciation identique pour toutes les cellules (Hadri et al., 1998). 5.4. Mise en activité du nodule : En plus de son exigence en matière d’énergie, la fixation symbiotique d’azote est un processus hautement sensible à l’oxygène. La nitrogénase, enzyme clé du processus, est désactivé et la transcription des gènes qui la code est bloquée par l’oxygène. De ce fait, la mise en place du processus de fixation d’azote requiert la protection de la nitrogénase. Une protection qui est assurée par la léghemoglobine (Figure 6.h), protéine secrétée par la plante et qui joue un rôle dans le transport de l’oxygène en maintenant une forte pression du O2 dans le cytoplasme des cellules racinaires de la plante pour la phosphorylation oxydative et en fournissant un niveau bas soutenu d’oxygène aux bactéroides (Verma et Long, 1983). L’activation du processus de fixation d’azote passe aussi par l’activation, par la noduline, de l’expression des gènes nif, fix, etc. qui codent pour la synthèse de différents enzymes de la fixation comme la nitrogénase, l’uricase, le glutamate déshydrogénase, la glutamine synthétase, etc. A la réunion des conditions et des équipements enzymatique nécessaires, la nitrogénase devient active et catalyse la réduction du N2 en NH4 +. Le N2 fixé est converti en glutamate, glutamine, aspartate, asparagine etc. qui seront transportés dans la sève du xylème de la plante. Une abondance de composés carbonés est fournie en retour aux bactéroides. 6. Inoculation des légumineuses: L’inoculation est l’introduction de microorganismes spécifiques au sol. Dans le cas des légumineuses, il s’agit des souches de Rhizobium qui permettent à la légumineuse de fixer efficacement l’azote atmosphérique. Les premières tentatives d’inoculation étaient simples, elles étaient réalisées en transférant des quantités de sol des sites ou la légumineuse en culture était capable de former des nodules effectifs aux sites ou on envisageait d’introduire la légumineuse (Fred et al., 1932 ; Walley et al., 2004). L’utilisation des cultures pures de rhizobiums pour l’inoculation des légumineuses n’est devenue possible qu’après les travaux de Hellriegel et Beijerinck qui ont pu isoler et cultiver des souches pures de rhizobiums qu’ils ont utilisés, par la suite, pour l’inoculation de légumineuses (Perret et al., 2000). Peut de temps après, les premiers inocula furent disponibles sur le marché européen et les fermiers les utilisaient pour l’inoculation de leurs légumineuses (Guthrie, 1896). Revue bibliographique 6.1. 22 Pour quoi doit-on inoculer? Telle que mentionné précédemment, les légumineuses sont des plantes d’une importance majeure pour l’agriculture, l’alimentation humaine et animale, la préservation des écosystèmes, l’économie et industrie. Elles doivent une grande part de leur importance à leur qualité de plantes fixatrices d’azote, L’établissement et la réussite de leur culture dépendent fortement de la qualité de la flore symbiotique, son importance, son infectivité et son efficacité à fixer l’azote atmosphérique. L’inoculation permet d’assurer la présence d’une bonne souche fixatrice d’azote dans le sol à un nombre suffisant et au bon moment (Dawson, 1970). D’un point de vu économique, on inocule pour améliorer le rendement (qualité et quantité) et prévenir les diminutions de rendement et de revenu que peut causer un déficit en azote, L’inoculation inutile ou la sur inoculation cause nettement moins de problèmes que l’absence d’inoculation quand elle est nécessaire (Herridge, 2008). 6.2. Quand doit-on inoculer? Au début, on croyait que l’inoculation ne devait être appliquée qu’aux sols ou le rhizobium approprié à la légumineuse envisagée était absent. On croyait aussi que l’inoculation d’un sol, ou la légumineuse a déjà été cultivée et ou elle a présenté un bonne développement, aura peu ou pas d’intérêt (Guthrie, 1896). Plus tard, Allen et Allen (1961) ont pu définir quatre critères pour l’application de l’inoculation : i) Quand, lors des rotations, la légumineuse succédait à une plante non légumineuse ; ii) Une mauvaise nodulation lors de la dernière culture de la légumineuse envisagée ; iii) Lors que ni la légumineuse envisagée ni aucune légumineuse du même groupe d’inoculation croisée ne figure dans l’historique proche de la parcelle ; iv) Quant la terre est pauvre. Mais, la définition du besoin d’inoculation ne pouvait pas être aussi simple. Actuellement, pour procéder à l’inoculation on doit vérifier les points suivants: - L’apparence ou l’état physique de la légumineuse reflètent la présence ou l’absence des souches effectives : si la légumineuse est robuste, verte et ses racines sont nodulées, et la couleur des nodules est rouge ou rose on déduit qu’une population rhizobienne efficiente est présente dans le sol. si la plante est jaune, non vigoureuse mais dont les racines sont bien nodulées et les nodules sont de couleur rouge ou rose, on suppose que la croissance de la plante est affectée par des facteurs environnementaux adverses tels que le pH. Si la légumineuse est non vigoureuse et ses racines sont nodulées et les nodules sont de couleur blanche, on suppose que les souches sont infectives et non efficientes. En fin, Si la légumineuse est non vigoureuse et ses racines sont non nodulés, on suppose que les souches spécifiques à la plante sont absentes ou que leurs nombre est insuffisant. En plus des renseignements que fourni la présence ou l’absence des nodules, leur taille et leur nombre constituent aussi des critères d’évaluation de l’abondance des rhizobia du sol. Selon Beunard, 2006 (communication personnel), la présence d’un nombre important de nodules de grande taille, condensés au sommet de la racine principale prouve l’abondance des souches. L’absence ou la faible concentration de la population rhizobienne spécifique à la plante hôte, cause souvent une nodulation retardée. Dans les deux derniers cas, une inoculation est nécessaire, cette dernière doit contribuer au bon développement de la plante (Cleyet – Marel, 1988). Revue bibliographique 23 - Le facteur limitant est l’azote : il faut prouver que la croissance de la légumineuse est affectée par la faible concentration d’azote dans le sol et non pas par des facteurs écologiques tel que la température, ou par les propriétés du sol, ou autre carences, telle que la carence en phosphore. Les effets des carences et des conditions écologiques peuvent être mis en évidence par des simples analyses du sol ou par des essais de culture sous conditions contrôlés. Les carences en azote et la non-effectivité des souches sont, en général, mises en évidence via des tests d’inoculation et de fertilisation, les cultures inoculées ou fertilisés sont comparées à des témoins non inoculés. Ce genre de test peut aussi être utilisé pour évaluer l’efficacité des souches utilisées pour l’inoculation (Herridge, 2008). 7. Inoculation du soja : Le soja, Glycine max, est l’une des légumineuses les plus importantes, sa culture occupe actuellement plus de 76 millions d’hectares repartis dans les cinq continents. La culture du soja s’est répandue dans le monde avant que sa capacité à fixer l’azote atmosphérique ne soit connue. L’introduction du soja se faisait, de ce fait, par l’introduction des graines et leurs cultures sans que celles ci ne reçoivent aucune inoculation (Pueppke, 2005). L’inoculation du soja, comme celle des autres légumineuses, n’a commencé qu’après les travaux de Hellriegrl et Willfarth en 1888 (fred et al., 1932). Les premières tentatives se faisaient par le transfert de petites quantités de sol des régions ou le soja est cultivé vers les régions ou on désirait l’introduire. L’inoculation proprement dite du soja a commencé 7 ans après les travaux de Hellriegrl et Willfarth en 1888 suite à l’isolement du B. japonicum, son rhizobium associé (Pueppke, 2005). La production d’inoculum s’est accompagnée du développement d’importants programmes pour la sélection de souches de rhizobium performantes. L’un des plus importants programmes est le programme établi par le Brésil, ce programme a commencé par la sélection des souches performantes à partir des souches importées. Actuellement ce programme a changé et vise plutôt à la sélection de souches performantes à partir des souches adaptées obtenues du soja local après des années de leur introduction (Herridge et al., 2005). Les programmes de sélection visent à la sélection de souches effectives avec la plante cible. Les souches destinées à l’inoculum doivent en plus des propriétés symbiotiques présenter un certain nombre de caractéristiques : Les souches doivent être compétitives avec les souches indigènes. De nombreuses études rapportent que les inocula appliquées aux sols contenants une faible population rhizobienne donnent de meilleurs rendements que lorsqu’ils sont appliqués à des sols de population rhizobienne plus importante (Ham, 1978 Ellis et al., 1984;.Thies et al., 1991; Date, 1991) Les souches d’inoculum devaient être résistantes à l’action létale de divers facteurs physiques (température élevée, dessiccation), chimiques (pH, substances toxiques dont les produits fongicides) et biologiques (phages). Woomer et al., (1992) rapportent que le nombre des rhizobia nodulant le soja introduit par inoculation diminue avec le temps, la persistance de ces bactéries est largement influencée par le climat et le pH du sol, leur nombre est positivement influencée par les précipitations et diminue sous l’effet des hautes températures et l’acidité des sols. Revue bibliographique 24 Elles doivent entre autre avoir un niveau d’adaptation important du niveau de fertilité du sol, il a été démontré que certaines souches sont plus aptes que d’autres à la fixation en présence de fortes doses d’azote combiné ou dans des sols carencés en potassium. Les souches doivent aussi être persistantes dans le sol et avoir un bon taux de survie pendant la préparation de l’inoculum et dans le sol. Hume et Blair (1992) rapportent que la nodulation du soja est directement proportionnelle au nombre de rhizobia apporté par l’inoculum, avec les inocula fournissant moins de 103 rhizobium/graine aucune nodulation n’est observée, cependant, avec les inocula fournissant plus de 105 rhizobium/graine les auteurs ont observé une nodulation importante et une augmentation significatif du rendement. Pour leur commercialisation, les inocula se présentent sous trois formes : solide, liquide ou lyophilisés. Les plus utilisés sont les inocula sous forme solide, notamment ceux utilisant un support de tourbe. D’autres inclus dans des billes d’alginate sont également efficaces. Brockwell et al., 1980, ont démontré que les nombre de rhizobia délivrés au sol par un inoculum granulé est 70 fois plus importantes que celui apporté par les meilleurs inocula à graine. Le plus important dans le choix du support de l’inoculum est celui qui permet de maintenir le plus grand nombre de cellules vivantes. Enfin, il est très important de vérifier l’innocuité de l’inoculum avant son application dans le sol et l’absence de contaminants. Les enquêtes sur la qualité d’inoculums de Rhizobium formulés sur tourbes sont inquiétantes (Olsen et al., 1995). Sur 40 échantillons prélevés dans des lots non périmés vendus au Canada par des compagnies américaines, 39 contenaient davantage (des fois jusqu’à 1000 fois plus !) de contaminants que des cellules de Rhizobium. Plusieurs de ces contaminants étaient fortement inhibiteurs des rhizobia in vitro et l’un d’eux Pseudomonas aeruginosa, était une bactérie potentiellement pathogène pour l’homme. La réglementation à ce sujet est stricte est exige un contrôle de qualité (Merabet, 2007). CHAPITRE III MATERIEL & METHODES Matériel & méthodes 1. 25 Matériel : 1.1. Inoculum et isolats bactériens: L’inoculum utilisé au cours de cette étude est nodular-L® produit par SERBIOS aux USA et importé par le groupe industriel KHARBOUCHE. C’est un inoculum liquide à base de souches de Bradyrhizobium japonicum (2×109 cell/ml). Les isolats ayant fait l’objet de l’étude bactériologique proviennent des nodosités prélevées sur les racines du soja inoculé, âgé de 3 mois, récolté lors de l’étude des effets des sols et de l’inoculation. 1.2. Matériel végétal : Les graines de deux variétés de soja ont été utilisées au cours de cette étude (Figure 7), il s’agit de : La variété (V1) : Oued Smar (fournie par l’Institut Technologique des Grandes Cultures de Oued Smar). La variété (V2): Glycine max cultivar Alidor (importée des USA et fournie par le Groupe Industriel KHARBOUCHE). Variété Alidor Variété Oued Smar Figure 7 : Variétés utilisées. 1.3. Sols: Les sols utilisés proviennent de trois sites différents situés tous au Nord Ouest de l’Algérie (Figure 8). Ces sites correspondent à des localités ou les légumineuses sont couramment cultivées : S1 : Ain Temouchent ; S2 : Station ITGC de Sidi Bel Abbès ; S3 : Tessala. La quantité de sol collectée de chaque site a été de 110 Kg et le transfert des sols du site de collecte vers l’unité INRAA de Sidi Bel Abbès a été effectué dans des sachets en plastique de 25 Kg de capacité. Matériel & méthodes 26 S3: Tessala S1:Ain Temouchent N O E S S2: Station ITGC 0 4.3 8.6 12.9km Figure 8: Localisation géographique des sites de prélèvement des sols. (Source : Encarta 2009) 2. Méthodes : 2.1. Analyse des sols : (voir Annexe 3) L’analyse du sol représente une étape importante dans la détermination des caractéristiques édaphiques relatives à chaque site de collecte. 2.1.1. Analyse granulométrique : (méthode à la pipette de Robinson) L’analyse granulométrique (Annexe 3.A) permet de connaître, sous une forme pondérale, la répartition des particules minérales de moins de 2 mm de diamètre selon des classes de grosseur. C’est une opération qui nécessite la dissociation complète des particules de l’échantillon du sol. Elle est fondue sur la relation existante entre la taille des particules et les propriétés physiques de la suspension du sol. En effet, selon la loi de stock, plus une particule est grosse plus elle tombe vite dans l’eau. Pour les particules de diamètre inferieur à 50 µm, des prélèvements à différents intervalles de temps permettent de récupérer les particules restant en solution (Pansu et Gautheyrou 2003). Les fractions des particules de diamètre supérieur à 50 µm sont déterminées par tamisage, après lavage des fractions fines déterminées par sédimentation (Pansu et Gautheyrou, 2003). 2.1.2. Mesure du pH : (Annexe 3.E) Du point de vu agronomique le pH est un indicateur de l’état de fertilité du sol. Il fourni des informations sur l’activité microbienne du sol, sur la présence de certains sels toxiques et sur le degré d’assimilabilité des éléments par les plantes (Pansu et Gautheyrou, 2003). Le classement des sols par rapport a leurs pH a été fait selon les normes internationales (Annexe 4.A). 2.1.3. Mesure de la conductivité électrique : La mesure de la conductivité d’un sol renseigne sur sa salinité. Le principe de la méthodologie adopté (Annexe 3.E) consiste à déterminer la conductivité électrique d’une solution du sol au 1/10 (m/v). Les normes de salinité sont mentionnées dans l’Annexe 4.B. Matériel & méthodes 27 2.1.4. Dosage du calcaire total : Le principe de la méthode de détermination du calcaire total (Annexe 3.B) repose sur la capacité de l’acide chlorhydrique à détruire le calcaire en générant du CO2 selon la réaction suivante: CaCO3 + 2HCl → CaCl2 + H2O +CO2 Le volume de CO2 mesuré sous conditions contrôlées de température et de pression est proportionnel à la quantité de calcaire total renfermée dans l’échantillon de sol. 2.1.5. Dosage du calcaire actif : Le taux de calcaire actif a été déterminé par titration selon la méthode de Loeppert et Suarez, (1996) (Annexe 3.C). Le principe de cette méthode fait intervenir la capacité du calcium à interagir avec l’oxalate d’ammonium (réaction 1) pour donner de l’oxalate de calcium insoluble. CaCO3 + (NH4)2 C2O4 → CaC2O4 + (NH4)2 CO3 (réaction 1) A la fin de la réaction l’excès d’oxalate d’ammonium est titré par une solution de permanganate de potassium en milieu sulfurique. 2.1.6. Dosage du carbone et détermination du taux de la matière organique : a- Dosage du carbone : Le carbone est déterminé par la méthode d’Anne, (1945) (Annexe 3.D). Cette méthode nécessite deux étapes principales : l’oxydation et la titration. - L’oxydation: lors de cette étape, le carbone organique est oxydé en présence d’un excès de bichromate et la réaction est réalisée dans un milieu fortement acidifié par l’utilisation de l’acide sulfurique. 3C + 2Cr2O7 + 16H+ → 4Cr3+ +8 H2O + 3CO2 (réaction 1) On considère que la quantité de bichromate réduite est proportionnelle à la quantité de carbone contenue dans l’échantillon de sol. Dans la deuxième étape, la titration, l’excès de bichromate non réduit est titré par un agent réducteur, le sel de Mohr. La titration est réalisée en présence d’agent fixant, le fluoride de sodium, et d’un indicateur coloré du pH. b- Détermination du taux de matière organique : La matière organique joue un rôle important dans la détermination des propriétés du sol. Sa détermination passe par la détermination du carbone organique. On estime que le rapport matière organique / carbone est à peu prés constant et égal à MO/C =1.72. Matériel & méthodes 28 2.1.7. Dosage de l’azote : La détermination de l’azote totale des échantillons de sol prélevés a été effectuée par la méthode de Kjeldahl, (1883). Cette méthode se déroule en deux étapes : -La minéralisation : elle consiste en la transformation de l’azote organique en une forme minérale (des sulfates d’ammonium). La réaction est réalisée dans un milieu a forte concentration en acide sulfurique et en présence d’un catalyseur, le K2SO4, qui permet l’augmentation et la stabilisation de la température de la réaction (Pansu et Gautheyrou, 2003). -Lors de la deuxième étape, la titration, le milieu réactionnel est alcalinisé par l’addition de l’hydroxyde de sodium, la solution obtenue est distillée et l’ammonium entrainé par la vapeur est condensé puis collecté dans une solution d’acide borique additionné de quelques goutte d’un indicateur coloré. La solution résultante est, enfin, titrée par une solution d’acide sulfurique (Pansu et Gautheyrou, 2003). 2.1.8. Dosage du phosphore : La détermination du phosphore a été réalisée par la méthode de Duchaufour, (1970). Dans le sol, le phosphore assimilable se trouve essentiellement sous forme de phosphate de calcium. Les phosphates de calcium sont extraits par une solution d’acide à faible concentration. En milieux acides, les phosphates donnent de l’acide phosphorique. Ce dernier, en présence de molybdate d’ammonium et en milieu acide, forme des complexes phospho - molybdique. Ces complexes ont la propriété d’êtres réduit par une solution de chlorure stanneux ; ils sont alors transformés en bleu de molybdène. En mesurant l’intensité de la coloration et en se référant à une courbe étalon, on détermine la concentration en acide phosphorique. 2.2. Etude des effets de l’inoculation et du sol: L’étude a pour objectif d’évaluer l’effet des facteurs sol et inoculation sur le développement du soja. 2.2.1. Stérilisation des sols : Une partie des sols collectés a été stérilisé par une méthode de stérilisation qui consiste à faire chauffer le sol sur une tôle. La tôle est placée sur le feu tout en remuant et en humidifiant de temps en temps. Pour fixer la durée de chaque stérilisation, nous avons procédé au test de plusieurs intervalles de temps de stérilisation 10, 20, 30 et 40 min. Pour chaque intervalle de temps de stérilisation, la stérilité bactériologique a été testée sur gélose nutritive. L’intervalle de temps de stérilisation retenu a été celui pour le quel on n’a décèle aucune croissance bactérienne au test de stérilité. 2.2.2. Préparation des traitements et semi : L’étude réalisée a porté sur six traitements : T1: 1/3 de gravier + 2/3 sol naturel [200 Kg/ha de P2O5 (fumure de fond)] (témoin des traitements du sol naturel) Matériel & méthodes 29 T2 : 1/3 de gravier + 2/3 sol naturel fertilisé [200 Kg/ha de P2O5 (fumure de fond) + (250 Kg/ha de N × 4)] T3 : 1/3 de gravier + 2/3 sol naturel inoculé [200 Kg/ha de P2O5 (fumure de fond) + inoculation] T4 : 1/3 de gravier + 2/3 sol stérilisé [stérilisation du sol + 200 Kg/ha de P2O5 (fumure de fond)] (témoin des traitements du sol stérilisé) T5 : 1/3 de gravier + 2/3 sol stérilisé fertilisé [stérilisation du sol + 200 Kg/ha de P2O5 (fumure de fond) + (250 Kg/ha de N × 4)] T6 : 1/3 de gravier + 2/3 sol stérilisé inoculé [stérilisation du sol + 200 Kg/ha de P2O5 (fumure de fond) + inoculation] Le sol bien homogénéisé a été reparti dans des pots de 18 cm de diamètre, 25 cm de hauteur et d’une capacité de 2 Kg (Figure 9). L’urée et le super 46 ont été utilisés comme source d’azote et de phosphore, respectivement. Dès le stade de floraison, quatre apports d’urée ont été appliqués aux traitements fertilisés. Ils ont été espacés de 10 jours d’intervalle. Figure n° 9 : Organisation des pots au niveau de la serre (condition non contrôlées). Les six traitements ont été appliqués aux deux variétés de soja : Oued Smar et Glycine .max cultivar Alidor, et trois répétitions ont été réalisés pour chaque variété et chaque sol. Le semi a été effectué le 18-03-2008. Préalablement, les graines ont été stérilisées à l’hypochlorite de sodium à 13° puis rincées 10 fois à l’eau distillée stérile. La partie des graines destinée aux traitements nécessitants une inoculation a été inoculée par l’utilisation de l’inoculum et le semi a été fait à une profondeur de 2 à 3 cm à raison de 8 graines/ pots. L’irrigation a été effectuée régulièrement. Un désherbage manuel a été réalisé toutes les semaines et un traitement anti-acariens appliqué si nécessaire. 2.2.3. Récolte et analyses statistiques : La récolte a été réalisée 3 mois après le semis. Les plantes, au stade de formation de gousse, ont servies au relevé des paramètres poids frais, poids sec, hauteur, nombre de feuilles, volume racinaire et nombre et diamètre des nodules. Matériel & méthodes 30 L’analyse statistique des résultats a été réalisée à l’aide du logiciel STATITCF. Le seuil de probabilité utilisé a été P < 0.05. Pour les effets significatifs, les moyennes ont été comparées par le test de Newman & Keuls. 2.3. Rendement potentiel sur parcelle du soja Glycine max cultivar Alidor: Cet essai vise à évaluer le rendement de la culture du soja G max cultivar Alidor. Il a été réalisé au niveau la parcelle du CNCC (Centre National de Control et de Certification). Après labour, la superficie utilisée, de 1.5 m2, a bénéficié du super phosphate (200 Kg/ha) comme fumure de fond et cinq rangées de 1m y ont été semées sur cette superficie à une profondeur de 2.5cm. L’espacement entre rangée a été de 25 cm et l’espacement entre les plantes d’une même rangée a été de 10 à 15 cm (Figure 10). L’irrigation se faisait deux fois par semaine et un désherbage manuel était réalise toutes les semaines. 1m 25 cm 10 à 15 cm 1.5 m Figure n° 10 : Plan de la parcelle. La récolte a été faite 4 mois après le semis. La partie aérienne des plantes au stade de maturation complète (stade R8) a été récoltée et les paramètres suivant ont été relevés : nombre de plantes par répétition, taille des plantes, poids des plantes, nombre de gousses par plante, nombre de graines par gousse, poids de 100 graines, rendement en graines et rendement biologique. 2.4. Caractérisation des souches : 2.4.1. Isolement, purification et conservation des souches : Dans ce travail, l’inoculation du soja, tel que mentionné précédemment, a été réalisée à l’aide d’un inoculum liquide commercialisé à base de souches de Bradyrhizobium japonicum. Dans le but d’expliquer les résultats obtenus lors de l’expérimentation, on a procédé à la caractérisation des souches contenues dans cet inoculum. 2.4.1.1. Isolement des souches : Après récolte, les racines des plantes de soja âgé de 3 mois on été examinées pour la présence ou l’absence des nodules. Les racines des plantes présentant des nodules ont été rincées à l’eau courante afin d’éliminer les traces de sol. Les nodules ont été récupérés à l’aide d’une pince, Matériel & méthodes 31 rincés à l’eau courante, stérilisés par immersion dans de l’eau de Javel à 8% pendant 10 minutes puis rincés 10 fois à l’eau distillée stérile avant d’être transféré dans de l’alcool absolu et rincés une autre fois à l’eau distillée stérile. Chacun des nodules ainsi stérilisé est coupé aseptiquement puis écrasé et étalé par striation sur des boites de Pétri contenant le milieu YEM solide préconisé par Vincent, 1970 (Annexe 2.A). Les boites ainsi obtenues ont été incubées à 28 °C pendant 3 à 7 jours. 2.4.1.2. Purification des souches : Les colonies isolées obtenues lors de l’étape de l’isolement ont été repiquées sur le même milieu YEM (Annexe 2.A) de six à huit fois afin de les purifier. La pureté des souches a été vérifiée par l’observation de leurs caractéristiques macroscopique (couleur, dimension, forme et temps nécessaire à l’apparition de la colonie) et microscopiques (forme des cellules bactériennes et coloration de Gram). 2.4.1.3. Conservation des souches : La conservation des souches pures a été effectuée à 4°C pendant quelques semaines en gélose inclinée. Les souches pures ont été ensemencées sur une gélose YEM inclinée, incubées à 28 °C pendant 3 à 7 jours puis transférées au réfrigérateur. Pour une conservation de longue durée, nous avons utilisé du milieu YEM liquide dilué d’une solution de glycérol stérile : Les cultures obtenus par ensemencement et incubation du milieu YEM liquide à 28 °C pendant 3 à7 jours, ont été diluée (v/v) d’une solution stérile de glycérol (60%) puis stockée à -20°C. 2.4.2. Test de nodulation : La capacité à induire la formation de nodules sur la racine de la légumineuse hôte est un critère de base pour la caractérisation des bactéries de la famille des rhizobiaceae. Pour être confirmées comme rhizobia, les souches doivent confirmer leur capacité à noduler leur plante hôte sous conditions bactériologiques contrôlées (Somasegaran et Hoben, 1994). 2.4.2.1. Germination des graines : Les graines de soja Glycine max cultivar Alidor ont été désinfectées dans une solution d’hypochlorite de sodium à (13°) pendant 10 minutes, puis rincées 10 fois à l’eau distillée stérile pour éliminer toute trace du désinfectant. Elles ont été, en suite, transférées dans des boites de Pétri contenant de l’eau gélosée à (0.8%) (Annexe 2.D) (Tillard et Drevon, 1988). Les boites ainsi obtenues ont été incubées à l’obscurité à 25 °C pendant 3 à 5 jours. 2.4.2.2. Culture et inoculation des plantules de soja : Les graines bien germées et dont la longueur des radicelles ne dépassaient pas 2.5 à 3 cm ont été transférées aseptiquement dans des tubes à essai (18 cm de longueur, 2 cm de diamètre et 35 ml de capacité) contenant une solution nutritive (Bertrant, 1997) (Annexe 2.F) puis placées dans une chambre de culture (de type Sanyo Electrobiomedical. Co. LTd. Prints. Japon) à une température de 25 °C ± 1, une photopériodicité de 16 heures et une intensité lumineuse de 2000 lux. La partie inférieure des tubes utilisés a été introduite dans des cartons troués, pour maintenir les racines en Matériel & méthodes 32 obscurité totale. Après une semaine, les plantules ont été inoculées avec 2 ml d’une suspension bactérienne d’une concentration de 1×108 cell/ml [concentration déterminée par comparaison de la turbidité de la suspension bactérienne à celle du tube standard de turbidité de Mc Farland n° 0.5 (Annexe 2.G)]. Cinq tubes ont été utilisés pour chaque souche. Les cinq tubes témoins ont reçu de l’eau distillée stérile au lieu de la suspension bactérienne. Pour compenser la perte du a l’évaporation et/ou a la consommation par la plante, la solution contenue dans les tubes a été complétée deux fois par semaine et alternativement soit avec la solution nutritive stérile soit avec de l’eau distillée stérile. Un test de nodulation sur support sable stérile a aussi été réalisé, des pots ont été remplis par 150g de sable stérilisé, les graines germées ont été placées et inoculées avec 2ml d’une suspension bactérienne d’une concentration de 1 × 108 cell/ml de chaque souche testée. Les pots ont ensuite été placés dans une chambre de culture et les plantules étaient arrosées chaque deux jour avec la solution nutritive (Annexe 2.F). Des pots témoin non inoculés ont aussi été préparés. 2.4.3. Caractérisation phénotypique des rhizobiums nodulant le soja : 2.4.3.1. Effet du pH : L’effet des pH allant de 4 à 12 sur la croissance des souches a été testé sur des boîtes de pétrie contenant du milieu YEM solide. Le milieu YEM utilisé a été préparé, puis son pH a été ajusté avec du NaOH (1N) pour les pH de 7 à 12 et du HCl (1N) pour les pH de 4 à 6. Lors des ensemencements, les boîtes utilisées ont été subdivisées en 12 secteurs. Chaque secteur a été ensemencé avec 10 µl d’une préculture fraichement préparée ayant une DO de 108 cell/ ml. Trois répétions ont été réalisées pour chaque traitement et chaque souche. 2.4.3.2. Résistance à la salinité : La résistance à la salinité des souches a été évaluée pour le NaCl. Le sel a été ajouté au milieu avant autoclavage à des concentrations variant de 0.3% à 9%. Les boites ont été ensemencées comme dans les tests précédents et ont été ensuite mises à incubation à 28°C pendant 5 à 10 jours. 2.4.3.3. Résistance à la température : Afin de tester la résistance des souches à la température, 10 µl d’une suspension de 108 cell/ml de chaque souche ont servi à ensemencement des boites de pétrie contenant du milieu YEM solide. Les boites ont été incubées aux températures : 4, 10, 15, 23, 28, 30, 35, 40 et 45°C pendant 5 à 10 jours. 2.4.3.4. Test au bleue de Bromothymol (BTB) : Ce test permet de mettre en évidence la capacité des souches à alcaliniser ou à acidifier le milieu. Son principe repose sur l’utilisation d’un indicateur coloré, le bleue de bromothymol, qui sous l’effet d’une réaction d’acidification du milieu vire au jaune tandis que lorsqu’il se produit une réaction d’alcalinisation, il prend une couleur bleu foncé (Sadowsky et Graham, 2006). Matériel & méthodes 33 L’indicateur coloré a été ajouté au milieu YEM solide à une concentration de 0.0025% (Annexe 2.E). Les boites ont été ensemencées comme dans les tests précédents et ont été ensuite mises pour incubation à 28°C pendant 5 à 10 jours. 2.4.3.5. Dégradation des sucres : L’assimilation des substrats carbonés (Cellobiose, Galactose, Glucose, Glycérol, Inositol, Lactose, Malt, Maltose, Raffinose, Saccharose, Sodium acétate, Sodium citrate, et Sorbitol) a été testée directement sur milieu YEM dépourvu de mannitol. Le milieu YEM gélosé a été préparé, autoclavé et les sucres, délivrés sous forme de solutions concentrées et stérilisées (par l’Institut Pasteur d’Algérie), lui ont été additionnés au moment de l’emploi. Les boites ainsi obtenues ont été ensemencées de la même manière que pour les tests précédents puis, elles ont été incubées à 28 °C pendant 5 à 10 jours. 2.4.3.6. Résistance aux antibiotiques : La résistance des souches aux antibiotiques a été testée sur milieu YEM solide additionné de différentes quantités d’antibiotiques, selon la méthode décrite par Somasegaran et Hoben, (1985). Les solutions d’antibiotiques ont été additionnées au milieu préalablement autoclavé et maintenue à une température de 45°C. Les antibiotiques ont été testés à des concentrations de l’ordre du µg/ ml et les concentrations testé ont été de 50 pour l’ampicilline, de 100 pour l’érythromycine, de 10 et 100 pour la kanamycine, de 25 et 100 pour la streptomycine, de 20 pour la tétracycline, de 10 pour le chloramphénicol. L’ensemencement a été réalisé de la même manière que pour les tests précédents. Les résultats des tests ont été évalués après une semaine d’incubation à 28°C. Les souches ont été notées résistantes (présence de croissance) ou sensibles (pas de croissance). 2.4.3.7. Résistance aux métaux lourds : La résistance des souches aux métaux lourds a été testée sur milieu YEM solide additionné de différentes quantités de métaux lourds. Le test a été réalisé comme dans le cas précédant. Les solutions de métaux lourds ont été stérilisées puis additionnées au milieu maintenu à 45°C. Les concentrations testées (μg/ml) ont été de 250 pour AlCl3, 25 pour CoCl2, 50 pour CuSO4, 10 pour HgCl2, 500 pour MnCl2 et 50 pour ZnSO4. Le témoin pour ce test a été réalisé en utilisant du milieu YEM solide. 2.4.3.8. Hydrolyse de l’urée : L’activité uréase des souches a été testée en utilisant le milieu YEM solide additionné de 2% d’urée et 0.012% de rouge de phénol (Jarvis et al., 1977). Les solutions du rouge de phénol et d’urée ont été stérilisées à part puis rajoutées au milieu préalablement stérilisé et maintenu en sur fusion à 45°C. L’ensemencement des boites a été réalisé de la même façon que les tests précédents. Les boites ont été incubées à 28°C pendant 5 à 10 jours et l’évaluation des résultats a été faite par l’observation de la coloration du milieu. Une coloration rouge indique l’hydrolyse de l’urée alors qu’une coloration jaune indique une réaction négative. CHAPITRE IV RESULTAS & DISCUSSION Résultats & discussion 1. 34 Stérilisation du sol : Pour fixer la durée de chaque stérilisation, nous avons procédé au test de plusieurs intervalles de temps de stérilisation 10, 20, 30 et 40 min. Pour chaque intervalle de temps de stérilisation, la stérilité bactériologique a été teste sur gélose nutritive. A B C A : Culture à partir d’un sol stérilisé pendant 40 min. B : Culture à partir d’un sol naturel (Témoin 1). C : Culture à partir d’un sol naturel (Témoin 2). Figure 11: Résultats de la stérilisation du sol. L’intervalle de temps de stérilisation retenu a été celui pour le quel on n’a décèle aucune croissance bactérienne au test de stérilité. Cet intervalle a été de 40 min (Figure 11). 2. Analyse du sol : Les résultats des différentes analyses physico-chimiques des différents échantillons de sols figurent dans le Tableau 5. L’interprétation des résultats est faite selon les normes présentées dans l’Annexe 4 : Site pH C.E (ms/cm) Ca CO3 % Ca CO3 actif % C% M.O % N g/kg C/N P mg/kg Sable % L.G % L.F % Argile % Type de sol Tableau 5: Résultats des analyses physico-chimiques des sols. Ain Temouchent 8.70 0.15 6.42 2.37 1.05 2.10 1.42 7.39 3.13.15 50.26 13.75 11.2 20.66 limoneux Station ITGC 8.64 0.11 26.92 7.12 1.87 3.74 1.37 13.64 26.7 32.6 10.5 20.28 35.33 Tessala 8.38 0.18 42.10 5.37 1.3 2.60 1.93 6.73 34.3 35 25 10 30 limonoargileux fins limonoargileux L’analyse granulométrique a révélé que les sols sont de type: Limoneux pour le sol d’Ain Temouchent, limono – argileux fins pour le sol de la station ITGC et limono – argileux pour le sol de Tessala (Figure 12). Les sols présentent des textures: équilibré pour le sol d’Ain Temouchent et argileuse pour les sols de la station ITGC et Tessala (argile > 25%) (Figure 11). Ils renferment des proportions appréciables en limon, allant jusqu’à 35%. Cette caractéristique, Résultats & discussion 35 négative dans le cas où elle peut induire au sol le phénomène de battance, améliore la capacité de rétention en eau du sol (Belahcene, 2008). Le pH déterminé à partir de la suspension du sol indique des valeurs variant de 8.38 à 8.7 c'est-àdire légèrement alcalins et les valeurs de conductivité électriques sont inferieur à 0.25 mS, les sols sont donc non salins. Station ITGC Tessale Ain Temochent A: argileux. L: limoneux. As: argilo- sableux. Ls: limono- sableux. Al: argilo- limoneux. Lfa: limoneux fins argileux La: limono- argileux. Lf : limoneux fins Laf: limono- argileux fins. Ltf: limoneux très fins. Las: limono- argileux sableux. Sl: sablo- limoneux S: sableux Figure 12: Le Triangle des textures (d’après U.S. département of agriculture). Les valeurs obtenues pour le phosphore assimilable sont inférieures à 50 mg/Kg, ceci signifie que les différents sols sont très pauvres en phosphore. Le taux de phosphore le plus important a été celui du sol le moins alcalin et le plus riche en argile (le sol de Tessala), cependant, son plus faible taux a été celui du sol le plus alcalin et le moins riche en argile (sol d’Ain Temouchent). Le phosphore est connu pour être facilement adsorbé sur les argiles et la matière organique du sol. Il peut également être facilement précipité sous forme de phosphates de calcium dans les sols neutres ou alcalins (El-hilali, 2006). Les sols de la station ITGC (3 ≤ MO% < 4) et Ain Temouchent (2 ≤ MO% < 3 avec un taux d’argile inferieur à 22%). sont bien pourvu de matière organique. Celui de Tessala (2 ≤ MO% < 3 avec un taux d’argile compris entre 22% et 30%) est moyennement pourvu en matière organique. la bonne teneur en matière organique des sols des sites Ain Temouchent et station Résultats & discussion 36 ITGC, associée aux taux d’argile, détermine une bonne capacité d’absorption du sol et offre un potentiel de rétention élevé. Les teneurs en matière organique et en carbone du sol ont un effet déterminant sur leur activité biologique du sol. La présence de matière organique dans le sol associée à une bonne activité biologique réduit les facteurs pouvant limiter le développement des plantes, tel que la disponibilité en eau et en nutriments, les pH extrêmes et la présence d’éléments toxiques. Les teneurs en azote des sols de l’ITGC et d’Ain Temouchent sont comprises entre 1 et 1.5 et sont donc satisfaisantes. Celle du sol de Tessala, comprise entre 1.5 à 2.5, est un peu forte. L’azote est l’élément le plus variable et le plus déficient dans le sol, sa teneur dépend du pourcentage de la matière organique, des amendements d’engrais mais également des espèces bactériennes fixatrices d’azote (Anonyme 3). Le rapport C/N du sol renseigne sur l’état de sa matière organique. Les valeurs du rapport C/N des sols de Ain Temouchent et Tessala (>10) sont trop faibles et indiquent un état de minéralisation avancé de la matière organique, celle du sol ITGC est satisfaisante et correspond à une matière organique bien décomposée. Selon le mémento technique de l’agronome (1970), la fertilité d’un sol croit toujours dans certaines limites avec le taux de matière organique et d’azote total pour un rapport C/N variant de 7 à 13. Selon leurs teneur en calcaire total, les sols du Tessala et de l’ITGC sont fortement calcaire (25 %< CaCO3 ≤ 50%) alors que le sol d’Ain Temouchent (5 %< CaCO3 ≤ 12.5) est faiblement calcaire. La forte teneur en calcaire des sols peut constituer une contrainte à l’évolution normale des cultures et poser des problèmes de chlorose (Belahcene, 2008). Au-delà de 5% de calcaire total et en présence de calcaire actif, les sols sont systématiquement basiques (Anonyme 3). Les analyses révèlent que le taux de calcaire actif dans les sols est de 2.37% pour le site d’Ain Temouchent et il varie de 5.37 à 7.12 pour les sols des sites du Tessala et de la station de l’ITGC, respectivement. Selon Lasanier-Lachaise, (1976) dans une terre idéale le pourcentage de calcaire actif doit être dans une proportion de 1% à 5%. 3. Etude des effets de l’inoculation et du sol: 3.1.Effet des sols: Les résultats (voir Annexe 1. A, Figure 13 et Figure 14) obtenus montrent que le changement du type de sol, sous nos conditions expérimentales, n’avait pas d’effet significatif sur la hauteur des plantes (hauteur totale, hauteur de la partie aérienne et taille de la partie racinaire). Cependant ce changement affectait significativement les autres paramètres : Le type de sol limono- argileux fins de l’ITGC a eu les meilleurs niveaux de productions en matière fraîche (poids total, poids de la partie aérienne et poids de la partie racinaire) et en matière sèche (poids sec total, poids sec de la partie aérienne et poids sec de la partie racinaire). Il a permis aussi un développement racinaire (volume racinaire) et foliaire (nombre de feuilles/ plantes) optimal comparé aux deux autres sols (voir Figure 13 et Annexe 1.B: Tableau 22). Le nombre et la taille des nodules obtenus sur ce type de sol sont aussi les plus importants (Tableau 6). 37 30 7 25 6 20 5 Poids (gr) Poids (gr) Résultats & discussion 15 10 5 4 3 2 0 1 1 2 3 0 Parametres 4 Nombre de feuilles Volume (ml) 10 8 6 4 2 0 5 Parametres 40 35 30 25 20 15 10 5 0 10 11 Parametres Parametres Sol ITGC Sol Te ssal a 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 6 Sol Ai n Te mouche nt 5 : Poids sec de la partie aérienne 6 : Poids sec de la partie racinaire 10 :.Volume racinaire. 11 : Nombre de feuilles par plante Figure 13 : Effet du facteur sol. Pour les deux autres types de sol, le type de sol limoneux d’Ain Temouchent, avec les niveaux de production végétale les plus bas, semble être le type de sol le moins adapté à la culture du soja (voir Figure 13 et Annexe 1.B). D’après les résultats des analyses effectués (Tableau 5), les trois sols ; Tessala, Ain Temouchent et le sol de la station expérimentale de l’ITGC, sont des sols alcalins, non salins, calcaires, pauvres en phosphore. Le sol de l’ITGC se distingue des deux autres sols par son taux de calcaire actif, de carbone, de matière organique et son rapport C/N plus élevés ainsi que sa structure plus fine. Ce qui confère à ce sol une plus grande capacité de rétention en eau, un potentiel de rétention et d’échange en sel minéraux plus important et une activité microbienne plus grande aboutissant à un plus grand nombre de nodules par plante et une taille (diamètre) plus importante de ces nodules. La différence des résultats obtenus sur les sols de Tessala et d’Ain Temouchent peut être expliquée par les taux d’azote, de matière organique, de carbone et de phosphore plus élevé du sol de Tessala. Résultats & discussion 38 En général, les résultats obtenus sont en corrélation avec le degré de finesse de la texture du sol, leurs teneurs en matière organique et en calcaire actif. Tableau 6: Effet du sol sur la nodulation. Sols Nombre moyen de nodules / plante Ø des nodules (mm) ITGC 27.04 1-25 Tessala 10.55 1-20 Ain Temouchent 6.91 2-15 En fait, l’effet du sol peut s’exercer à différents niveaux, il peut affecter la plante, le microsymbiote ou même l’établissement du processus de symbiose: - Le soja peut s’adapter à différents types de sols. Ses exigences édaphiques sont beaucoup plus liées aux conditions du milieu de culture qu’aux caractères physiques et chimiques du sol. Néanmoins, des sols ayant des réserves en eau relativement élevée, comme le type de sol de l’ITGC, lui permettent de bien se développer. Le soja présente une grande sensibilité au calcaire, notamment actif, qui réduit fortement sa croissance et y induit des chloroses ferriques. Son seuil de tolérance en calcaire actif est inferieur à 10% (Cetiom, 2009). L’optimum de pH du soja se situe entre 6.5 à 7.5 ce qui correspond à des pH beaucoup moins importants que les pH des sols utilisés (Anonyme 2). Figure 14: Exemple des résultats de l’effet du facteur sol sur le développement du soja. - Les facteurs environnementaux, particulièrement le pH du sol, la température et la disponibilité de l’eau affectent la survie des rhizobia dans le sol. Brockwell et al., (1991) ont trouvé que le nombre E. meliloti dans les sols de pH >7,0 a été de 89,000 meliloti g-1, cependant leur nombre chutait à 37 meliloti g-1 dans les sols de pH <6,0. Selon El-hillali, (2006), les sols alcalins, Résultats & discussion 39 comme les sols utilisés dans ce travail, sont moins néfastes sur la survie des rhizobia que les sols acides. Les études microbiologiques montrent que ses bactéries peuvent tolérer des pH allant jusqu’à 9, 11 voir 12 (Yadav et Vyas 1971 ; Kulkarni et al., 2000 ; El-hilali, 2006 ; Sekkour, 2008). Cependant, l’effet négatif que représente le pH alcalin du sol est l’indisponibilité des minéraux essentiels autant pour le rhizobium que pour la plante hôte tel que le fer et le manganèse (Bordeleau et Prévost, 1994). Tout comme nous l’avons constaté à travers les résultats du type de sol de l’ITGC, Woomer et al., (1992) rapportent que la disponibilité de l’eau dans le sol influe positivement sur la survie et la multiplication des rhizobia des inoculum du soja. - Enfin, l’établissement du processus de symbiose dépend de différents facteurs : le pH du sol, la présence des ions aluminium, manganèse ou du nitrate et la déficience du sol en des éléments indispensables tel que le calcium et le phosphore (Lie, 1974; Toro, 1996 ; Lee et Lee, 1998). Les problèmes de présence d’aluminium et de manganèse se posent surtout dans le cas des sols acides (Ibekwe et al., 1997), ce qui n’est pas le cas des sols utilisés. Pour le pH, les sols neutres ou légèrement alcalins favorisent la nodulation des légumineuses (Toro, 1996). Dans les sols calcaires, la disponibilité du calcium ne constitue pas un facteur limitant. Cependant, une contenance en calcaire actif supérieur à 10 % du sol limite la nodulation du soja (Gigandon et al., 2005). 3.2. Effet variétal : L’étude de l’effet variétal nous permet d’apprécier les capacités de développement propres à chacune des variétés étudiées. D’après les résultats des analyses de variances (voir Annexe 1. A), les paramètres : poids sec de la partie aérienne, taille de la partie racinaire et hauteur totale des plantes ; ne sont pas affectés par l’effet variétal (Annexe 1. A et Figure 15). L’expression des autres paramètres varie en fonction des variétés: Tableau 7: Effet des variétés sur la nodulation. Variété Nombre moyen de nodules / plante Ø des nodules Oued Smar 3.29 2-10 G.max cultivar Alidor 26.38 1-25 L’aptitude de la variété Oued Smar à la production de biomasse (poids frais ou poids sec), au développement en hauteur et au développement racinaire (volume racinaire) est nettement supérieure à celle de la variété Glycine max cultivar Alidor (Figure 15, Figure 16 et Annexe1.B). Cependant, Le développement foliaire (nombre de feuilles par plante), le nombre de nodules et leur taille sont optimal pour la variété Glycine max cultivar Alidor (voir Figure 15, Tableau 7 et Annexe1.B). Les résultats obtenus, pour l’expression des capacités de développement végétatif sont en accords avec ceux rapportées par Mishra et al., (1992), Islam et al., (2004) et Sogut, (2006), ces résultats peuvent être expliqués par les différences génétiques existantes entre les deux variétés d’une part. D’autre part ils peuvent aussi être expliqués par le fait que la variété provenant d’Oued Smar a pu acquérir un certain niveau d’adaptation aux conditions climatiques et aux Résultats & discussion 40 25 6 20 5 Poids (gr) Poids (gr) conditions des sols Algériens, suite aux sélections consécutives qu’elle a pu subir au niveau de l’ITGC (établissement fournisseur de cette semence). 15 10 5 4 3 2 1 0 0 1 2 4 3 6 Parametres Nombres de feuilles 31,5 31 30,5 30 29,5 29 28,5 28 10 Volume (ml) Hauteur (cm) Parametres 8 6 Oued Smar 4 G,max 2 0 8 10 Parametres Parametres 40 35 30 25 20 15 10 5 0 11 Parametres 1 : Poids frais total de la matière verte. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie aérienne. 4 : Poids sec total. 6 : Poids sec de la partie racinaire .8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 15: Effet du facteur variétal. Les capacités symbiotiques des deux variétés n’ont affecté en rien leurs capacités de développement végétatif. Par contre, il semble y avoir un lien entre le développement foliaire (le nombre de feuilles) et l’expression des capacités symbiotiques des variétés (nombre et taille des nodules). En effet, la symbiose rhizobium- légumineuse est connue pour être une consommatrice importante d’énergie. L’énergie est fournie aux bactéroïdes, par la plante hôte, sous forme Résultats & discussion 41 d’hydrates de carbone dont le siège de synthèse est la feuille (photosynthèse) (Dommergues et al., 1999). Figure 16: Exemple des résultats de l’effet du facteur variétal sur le développement du soja. La différence observée dans la réponse des variétés à l’inoculation est en accord avec les travaux de Dou et al., (1989) et Qasim et al., (2001) qui rapportent que des cultivars et des variétés différentes de soja répondent différemment à l’inoculation. La dépendance du nombre de nodule par plante de son génotype à aussi été rapporté par plusieurs auteurs dont Roy, (1970), Graham, (1973) et Nutman, (1976). 3.3. Effet des traitements: L’étude de l’effet des traitements nous a permis d’apprécier l’effet de l’inoculation, l’effet de la flore autochtone sur l’inoculation et de juger son efficacité. L’inoculation n’a pas d’effet significatif sur le paramètre poids sec de la partie racinaire (Annexe n°1.A). La réponse à l’inoculation des autres paramètres est variable (Figure 17, Figure 18 et Figure 19) : Tableau 8 : Effet des traitements sur la nodulation. Sols. Nombre moyen de nodules / plante Ø des nodules (mm) Sol naturel inoculé (SNI). 11.42 1-25 Sol stérilisé inoculé (SSI). 18.25 2-20 L’inoculation en sol stérilisé permet une production optimale de matière verte (poids sec et poids frais), elle stimule le développement foliaire (nombre de feuilles par plante) et racinaire (volume racinaire) et permet l’obtention du meilleur nombre de nodule/plante (Figure 17 et Tableau 8). Les pourcentages de gain (SSI/SS) (Figure 18) obtenus pour le traitement sol stérilisé inoculé ont varié de 143.24% à 166.55% pour les paramètres poids frais, poids sec, nombre de feuilles Résultats & discussion 42 par plante et volume racinaire. Cependant, ils n’ont pas dépassé les 87%, 93% et 96% pour les paramètres taille des racines, hauteur totale et hauteur de la partie aérienne des plantes. Le meilleur développement en taille des racines (28,31 cm) est obtenu en sol naturel (SN). Toutefois, le maximum de hauteur (hauteur totale et hauteur de la partie aérienne) est enregistré en sol stérilisé (SS). 30 Poids (gr) Poids (gr) 25 20 15 10 5 8 7 6 5 4 3 2 1 0 4 0 2 Parametres 3 70 12 60 10 50 40 30 5 Parametres Volume (ml) Hauteur (cm) 1 8 6 4 20 2 10 0 10 0 7 8 Parametres Parametres 9 60 nombre de feuiles Sol Nature l (SN) 50 40 Sol Nature l Fe rtilisé (SNF) 30 Sol Nature l Inoculé (SNI) 20 Sol Ste rilisé (SS) 10 0 11 Parametres 10 Sol Ste rilisé Fe rtilisé (SSF) Param eres Sol Ste rilisé Inoculé (SSI) . 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 9 : Taille de la partie racinaire des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante Figure 17: Effet des traitements. Résultats & discussion 43 L’inoculation en sol stérilisé donne des résultats nettement supérieurs à ceux obtenus en sol naturel. Les pourcentages de gain de ces traitements [(SNI/SN) et (SSI/SS)] ont varié de 53% à 155% pour le traitement sol naturel inoculé et de 86% à 166% pour le traitement sol stérilisé inoculé. En sol naturel, l’effet de l’inoculation est moins important que l’effet de la fertilisation, tous les paramètres de développement des plantes sont améliorés sous l’effet de la fertilisation et les pourcentages de gain de production (SNF/SN) (92% à 195%) obtenus sont beaucoup plus importants que ceux obtenus sous l’effet de l’inoculation (53% à 155%). L’effet observé de la fertilisation en sol naturel ne persiste pas en sol stérilisé et le développement des plantes est moins important en sol stérile fertilisé qu’en sol naturel fertilisé. La production du traitement sol stérilisé fertilisé n’a pas dépassé le seuil de production du témoin stérilisé. le gain en (%) 300 250 200 150 100 50 0 1 2 3 4 5 7 8 9 10 11 Parametre 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. (SNI/SNF)100 (SNI/SN)100 (SSI/SSF)100 (SSI/SS)100 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 9 : Taille de la partie racinaire des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante Figure 18: Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation (Facteur traitement). La différence observée entre les résultats des traitements fertilisés et inoculé en sol naturel est probablement due aux effets antagonistes exercés par la flore autochtone sur les souches de l’inoculum. Selon Toro, (1996) La survie des souches d’inoculum est souvent compromise par des facteurs biotiques tel que ; la présence de protozoaires (prédateurs des rhizobia), la présence dans le sol des bactéries qui peuvent inhiber la nodulation en produisant des toxines qui bloquent Résultats & discussion 44 l’attachement des rhizobia aux poils absorbants ou la présence des bactériophages et des bactériocines. Le nombre des nodules est plus important sur sol stérilisé inoculé. A l’opposé, La taille des nodules est légèrement plus importante sur sol naturel inoculé (Tableau 8). Selon Beunard, 2006 (communication personnelle) et Herridge, (2008), la présence d’un nombre important de nodules de grande taille prouve l’abondance des souches dans le sol. L’établissement de l’inoculum est meilleur lors que la population des rhizobia natives est faible ou réduite sous l’effet de la stérilisation du sol (Materon et Hagedorn, 1982 ; Mauromicale et al., 2005). En effet, l’existence de souches de rhizobium pouvant inhiber la croissance d’autres souches de rhizobium a bien été mise en évidence dans le laboratoire de Biotechnologies des Interactions Plantes Microorganisme (LBIPM) de l'Université d’Es-Sénia, Oran par Kazouz, (2008). Dans l’ensemble, les niveaux de production des traitements en sol stérilisés sont plus importants par rapport à ceux obtenus en sol naturel. Cette différence peut être expliquée par l’effet de minéralisation entraînée par la stérilisation. La solarisation qui est une méthode de stérilisation plus douce (comparée à la méthode utilisée) permet d’augmenter le taux de nitrate (Chauhan et al., 1988). Selon Mauromicale et al., (2005) sous l’effet de la solarisation, le taux de NO3– du sol est augmenté de 87%, le Na et le Ca de 22% et le Zn2+ et K+ échangeable de 17%. L’évaluation de l’efficacité relative (ER) de l’inoculation a été faite pour les deux types de sols ; naturel et stérilisé. Elle est exprimée (*) sous forme de pourcentage de gain en matière sèche des parties aériennes des plantes inoculées (PSPi) par rapport aux plantes non inoculées mais qui ont reçu le fertilisant azoté (PSTn) : ER = (PSAPi / PSATn) x 100 (*) Les résultats de l’évaluation de l’efficacité relative de l’inoculation confirment les observations déjà faites. L’efficacité relative de l’inoculation à été de 128.46% pour le sol stérilisé et de 69.20% pour le sol naturel. L’effet positif des rhizobiums à été rapporté par plusieurs auteurs (Lal et Khanna, 1993 ; Ndoye et al., 1995 et sekkour, 2008). Selon Wani et al., (1995), Les légumineuses tropicales comme niébé (Vigna unguiculata), l’arachide (Arachis hypogaea) et le soja (Glycine max) peuvent fixer respectivement 32 à 89, 22 à 92 et 0 à 95% de leurs besoins en azote. La différence d’efficacité relative est due la stérilisation. Selon Herridge, (2008). L’efficacité de l’inoculation est meilleure lors que le sol contient une faible population rhizobienne ou lors que celle-ci n’est pas suffisamment effective. L’effet négatif de la présence de rhizobia natives dans le sol a aussi été rapporté par Sadowsky et Graham, (2006). Résultats & discussion 45 Figure 19: Exemple des résultats de l’effet du facteur traitement sur le développement du soja. La supériorité des résultats du sol naturel fertilisé sur ceux du sol stérilisé fertilisé, est vraisemblablement due à sa composition microbienne (présence de fixateurs libres d’azote, présence des microorganismes pouvant mobiliser le phosphore et possibilité de présence de bactéries a effet PGP …etc). L’effet des bactéries solubilisant le phosphore sur la croissance et le rendement du soja a bien été démontré par Sandeep et al., (2008). De même, l’existence de bactéries à effet PGP sur diverses légumineuses a été rapportée par plusieurs auteurs dont Sturz et al., (1997) ; Elvira-Recuenco et van Vuurde, (2000). 3.4. Effets des interactions sols × variétés: L’étude des interactions sols × variétés permet d’évaluer le comportement de chacune des variétés sur chacun des sols utilisés. A l’exception des paramètres hauteur (hauteur totale, hauteur de la partie aérienne et longueur des racines), poids sec de la partie aérienne et nombre de feuilles par plantes, l’interaction sol variété a permis une amélioration significative des paramètres de développement des deux variétés utilisées (Annexe 1.A, Figure 20, Figure 21 et Tableau 9). Tableau 9 : Effet des interactions sols × variétés sur la nodulation. Sols Variétés ITGC Oued Smar Glycine max cultivar Alidor Oued Smar Tessala Ain Temouchent Nombre moyen de nodules / plante 7.5 46.58 Ø des nodules (mm) 1-10 1-25 0.87 1-5.5 Glycine max cultivar Alidor Oued Smar 20.23 2-20 1.5 2-5 Glycine max cultivar Alidor 12.33 1-15 Résultats & discussion 46 L’effet des sols sur la croissance des plantes varie en fonction de la variété de soja. Les résultats obtenus montrent que le type de sol de la station ITGC a amélioré favorablement la majorité des paramètres de développement des plantes. Ce type de sol fourni les meilleures interactions pour tous les paramètres étudiés (Figure 20 et Tableau 9). 40 35 30 25 20 15 10 5 0 Poids (gr) Poids (gr) La production de la variété Oued Smar sur le type de sol de l’ITGC est améliorée de plus de 30 à 50 % par rapport au type du sol de Tessala et de plus de 59 à 66 % par rapport au type de sol d’Ain Temouchent. Cependant, l’effet positif de ce sol sur le développement de la variété Alidor s’est limité aux paramètres poids frais total, poids frais de la partie aérienne, poids sec total, nombre des nodules et diamètre des nodules qui sont améliorés de 4 à 56% par rapport au type de sol de Tessala et de 19 à 73 % par rapport au type de sol d’Ain Temouchent. 1 2 3 Volume (ml) Parametres 8 7 6 5 4 3 2 1 0 4 6 Parametres 16 14 12 10 8 6 4 2 0 10 Parametres . 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 6 : Poids sec de la partie racinaire. 10 : Volume racinaire Figure 20: Effet des interactions sols × variétés. Le type de sol de Tessala a exercé un effet favorable sur le développement racinaire (poids frais de la partie racinaire, poids sec de la partie racinaire et volume racinaire) de la variété Glycine max cultivar Alidor, un effet qui serait probablement due à sa contenance plus élevée en phosphore ainsi qu’à la sensibilité de cette variété aux variations de cet élément (Figure 20, Figure 21 et Tableau 9). En fait, le phosphore est un des éléments majeurs indispensables à la croissance et au développement des végétaux. Facteur de croissance, il favorise le développement radiculaire, est un facteur de précocité, a un rôle essentiel dans la fécondation et la mise a fruit. Il est aussi un élément de qualité (Anonyme 3). Résultats & discussion 47 Le type de sol d’Ain Temouchent semble être le sol le moins favorable à la culture de soja. Les deux variétés de soja y ont enregistré leurs plus faibles niveaux de développement (Figure 20 et Tableau 9). Lors des analyses physico-chimiques, Ce type de sol a présenté le pH le plus élevé et les taux de calcaire, calcaire actif, carbone, matière organique et phosphore les plus faibles. Suivant les paramètres, les plus faibles résultats sont ceux des interactions: o o o o o Alidor ×Ain Temouchent pour les paramètres poids frais, Alidor × ITGC pour le paramètre volume racinaire, Oued Smar × Ain Temouchent pour les paramètres poids sec, Oued Smar × Ain Temouchent pour les paramètres diamètre des nodules, Oued Smar × Tessala pour les paramètres nombre de nodule / plante. Figure 21: Exemple des résultats de l’effet des interactions sols × variétés sur le développement du soja (sol de Tessala). D’une manière générale, les résultats obtenus pour l’étude des effets des interactions sols × variétés ont été conformes aux résultats de l’étude des effets respectifs des sols et des variétés. Pour les types de sols de Tessala et Ain Temouchent, les deux variétés ont donné des résultats qui se rapprochent de la moyenne de production obtenue lors de l’étude des effets des sols. Pour le sol de l’ITGC, l’écart entre les résultats obtenus et la moyenne de production de ce sol est trop important. La variété Oued Smar, bien qu’elle soit plus productive que la variété Alidor, présente l’inconvénient d’être beaucoup plus sensible aux variations du milieu de culture. L’effet rapporté (Markovacki et al., 2008) du taux d’azote du sol sur la nodulation des légumineuses a été bien visible sur les plants de cette variété, le nombre de nodules obtenus a été inversement Résultats & discussion 48 proportionnel aux taux d’azote des sols. Le développement des plantes de cette variété peut être réduit de plus de la moitié pour un simple changement de support de culture. En fin, la stabilité de production des variétés utilisées est un des critères les plus importants en agriculture (Lee et al., 2007) et la stabilité relative des résultats de la variété Glycine max cultivar Alidor, sa grande capacité d’adaptation et sa faible sensibilité aux variations du taux d’azote du sol font d’elle une variété de choix pour la propagation à grande échelle. 3.5.Effet des interactions sols × traitements : L’étude des interactions sols × traitements permet d’évaluer l’effet des traitements appliqués sur le développement du soja cultivé sur chacun des sols utilisés. Elle permet la quantification du gain de production végétale obtenu sous l’effet de l’inoculation et de la fertilisation et de juger l’efficacité de l’inoculation sur chacun de ces sols. Les niveaux de développement du soja diffèrent d’un sol à l’autre et d’un traitement à l’autre pour un même sol. Tous les paramètres de développement des plantes ont évolué sous l’effet des interactions sols × traitements et seul le paramètre taille des racines n’a pas présenté une variation significative (Annexe 1.A). le gain en (%) 250 200 150 100 50 0 1 2 3 4 5 6 7 8 10 11 Parametre (SNI/SNF)100 (SSI/SSF)100 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. (SNI/SN)100 (SSI/SS)100 6 : Poids sec de la partie racinaire 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 22: Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation. (Interactions sols × traitements : Sol Station ITGC) Résultats & discussion 49 12 40 35 30 25 20 15 10 5 0 10 Poids (gr) Poids (gr) Les résultats obtenus pour le type de sol de l’ITGC sont en accord avec ceux obtenus lors de l’étude des effets des traitements (Figure 22, Figure 23 et Tableau 10). Le traitement sol stérilisé inoculé permet l’obtention des meilleurs résultats pour tous les paramètres étudiés. Il permet, et suivant le paramètre considéré, des grains de productions allant de 79.87% à 177.44% par rapport au traitement sol stérilisé. 8 6 4 2 0 1 2 3 4 70 60 50 40 30 20 10 0 7 6 16 14 12 10 8 6 4 2 0 10 8 Parametres nombre de feuiles 5 Paramertes Volume (ml) Hauteur (cm) Parametres Parameres 70 60 50 40 30 20 10 0 11 Parametres . 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 6 : Poids sec de la partie racinaire 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 23: Effet des interactions sols × traitements (Sol station ITGC). Avec une amélioration de 100.24% du poids frais de la partie racinaire, 132.05% du volume racinaire, 164.36% du nombre de feuilles / plante et un nombre et une taille maximal des nodule, Résultats & discussion 50 les plantes de ce traitement ont pu bénéficier d’une plus grande disponibilité des éléments minéraux, d’un très important apport en azote via la fixation symbiotique (nombre et taille des nodules maximal) et d’une exploitation plus efficace de ces élément a travers une photosynthèse optimal qui auraient tous conduit à une augmentation de 132.16% du poids frais de la partie aérienne, de 177.4 % du poids sec de la partie aérienne et de 113.75 % de la hauteur de la partie arienne. Le traitement sol stérilisé inoculé permet aussi des gains de production oscillant entre 108.9% à 224.84% par rapport au traitement sol stérilisé fertilisé et une efficacité relatif de 184.29% ce qui correspond auprès du double de l’efficacité relative obtenue en sol naturel inoculé (101.46%) (Figure 22). le gain en (%) 800 700 600 500 400 300 200 100 0 1 2 3 4 5 6 7 8 10 11 Parametre (SNI/SNF)100 (SSI/SSF)100 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. (SNI/SN)100 (SSI/SS)100 6 : Poids sec de la partie racinaire 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 24: Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation. (Interactions sols × traitements : sol de Tessala) Le traitement sol naturel inoculé du sol de l’ITGC a abouti à des gains de production variant de 88.80 % à 204.12 % par rapport au sol naturel (Figure 22). Les pourcentages de gain pour les paramètres poids frais de la partie aérienne, poids sec de la partie aérienne, hauteur de la partie aérienne et nombre de feuilles / plante ont été de 137.04%, 180.20%, 147.75% et 158.83%, respectivement, ce qui signifie que l’inoculation agit mieux en sol naturel qu’en sol stérilisé et ce malgré l’effet favorable enregistré sur le développement foliaire, racinaire et nodulaire des plantes de ce dernier. 51 35 30 25 20 15 10 5 0 10 8 Poids (gr) Poids (gr) Résultats & discussion 6 4 2 0 1 2 3 4 70 60 50 40 30 20 10 0 7 6 14 12 10 8 6 4 2 0 10 8 Parametres nombre de feuiles 5 Paramertes Volume (ml) Hauteur (cm) Parametres Parameres 70 60 50 40 30 20 10 0 11 Parametres . 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 6 : Poids sec de la partie racinaire 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 25: Effet des interactions sols × traitements (Sol Tessala). De même que le sol de l’ITGC, le sol de Tessala a aussi enregistré sa meilleure interaction avec le traitement sol stérilisé inoculé, et, ce pour tous les paramètres étudiés sauf ceux liés à la hauteur (hauteur totale et hauteur de la partie aérienne) (Figure 24, Figure 25 et Tableau 10). Les pourcentages de gains pour ce sol ont été variables et différaient considérablement à ceux du sol de l’ITGC. Dans l’ensemble, les gains obtenus sous l’effet de la fertilisation sont faibles comparés à ceux obtenus sous l’effet de l’inoculation (Annexe 1.D). Par rapport au traitement sol stérilisé, le traitement sol stérilisé inoculé a permis d’améliorer les paramètres poids frais de Résultats & discussion 52 la partie aérienne, poids sec de la partie aérienne, hauteur de la partie aérienne et le nombre de feuilles / plante de 345.62%, 212.77%, 98.45% et 212.56%, respectivement. Comparé au traitement sol stérilisé fertilisé ; le traitement sol stérilisé inoculé a permis des gains de production de 269.02%, 181.05% et 104.41% pour les paramètres poids frais de la partie aérienne, poids sec de la partie aérienne et la hauteur de la partie aérienne, respectivement. Et aussi nous enregistrons une amélioration respective de 658.63%, 219.38%, 472.22% et 181.99% des paramètres poids frais de la partie racinaire, poids sec de la partie racinaire, volume racinaire et nombre de feuilles / plante. Concernant les résultats du sol de Tessala, l’interaction de ce sol avec le traitement naturel inoculé a donné les plus faibles résultats. Ces résultats ont été plus faibles que ceux du sol stérilisé inoculé (20% à 80%), du sol naturel (26% à 94.88%) et ceux du sol naturel fertilisé (25 % à 95.10%). Ce dernier, avec des pourcentages de gains compris entre 96.26% et 250.56% par rapport au sol naturel, a abouti aux résultats les plus importants pour les traitements naturel du sol de Tessala. L’efficacité relative de l’inoculation sur ce sol a pu atteindre 181.05% pour le traitement sol stérilisé inoculé. Cependant, elle n’a pas dépassé les 40% (37.86%) pour le traitement sol naturel inoculé, ce qui signifie que l’inoculation en sol naturel de Tessala cause plus tôt une perte de production qui réduit le développement végétatif du soja d’un coefficient de 2.47% et 3.45% pour les paramètres poids sec de la partie aérienne et hauteur de la partie aérienne par rapport au traitement sol stérilisé inoculé. Tableau 10 : Effet des interactions sols × traitements sur la nodulation. Sols Traitements ITGC Sol naturel inoculé Sol stérilisé inoculé. Sol naturel inoculé Sol stérilisé inoculé. Sol naturel inoculé Sol stérilisé inoculé. Tessala Ain Temouchent Nombre moyen de nodules / plante 17.08 37 Ø des nodules (mm) 2-25 1-20 4.98 16.12 3-20 1-8 12.2 1.63 3-15 2-5 La perte de production enregistrée en sol naturel inoculé est sans doute le résultat d’un développement racinaire réduit de plus de 50% par rapport au sol naturel et de prêt de 60% par rapport au sol naturel fertilisé. Le développement racinaire et nodulaire du soja cultivé en sol naturel inoculé est réduit de prêt de 3 à 5 fois par rapport au sol stérilisé inoculé. Le gain de production obtenu en sol stérilisé inoculé est fort probablement dû à l’effet enrichissant de la stérilisation et à son effet sur la flore autochtone. A la différence des deux sols précédant, le sol du site Ain Temouchent a donné des résultats très variables ou les traitements sol stérilisé inoculé et sol naturel inoculé donnent souvent les résultats les plus faibles (Figure 26, Figure 27 et Tableau 10). Les meilleures interactions de ce sol ont été réparties sur les quatre traitements : Résultats & discussion 53 o Naturel fertilisé (SNF) pour les paramètres poids frais de la partie aérienne, poids frais total, poids sec total, hauteur totale et nombre de feuilles, o Naturel (SN) pour les paramètres volume racinaire, poids sec de la partie racinaire et poids sec de la partie racinaire, o Stérilisé fertilisé (SSF) pour le paramètre poids sec de la partie aérienne, o Stérilisé (SS) pour le paramètre hauteur de la partie aérienne. 5 4 15 Poids (gr) Poids (gr) 20 10 5 3 2 1 0 0 1 2 3 4 70 60 50 40 30 20 10 0 7 8 Parametres nombre de feuiles 5 6 Paramertes Volume (ml) Hauteur (cm) Parametres 8 7 6 5 4 3 2 1 0 10 Parameres 35 30 25 20 15 10 5 0 11 Parametres . 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 6 : Poids sec de la partie racinaire 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 26: Effet des interactions sols × traitements (Sol d’Ain Temouchent). Résultats & discussion 54 Les traitements « sol naturel fertilisé » et « sol stérilisé fertilisé » ont permis des pourcentages de gains [(SNF/SN) et (SSF/SS)] oscillant de 68.57% à 142.51% et de 39.09% à 175%, respectivement (Annexe 1.D). Les gains de production obtenus en « sol stérilisé inoculé » (SSI/SS) n’ont jamais dépassé le seuil de production obtenus en sol stérilisé, ils ont représenté 35.94% à 164.91% de la production du traitement sol stérilisé fertilisé avec des pourcentages de gains (SSI/SSF) de l’ordre de 35.94%, 81.57% et 83.46% pour les paramètres poids sec de la partie aérienne, hauteur de la partie aérienne et poids frais de la partie aérienne, respectivement. La production du traitement « sol naturel inoculé », elle aussi, n’a pas dépassé les seuils de production des traitements « sol naturel » et « sol naturel fertilisé » et seuls les paramètres poids sec de la partie aérienne et hauteur de la partie aérienne ont pu atteindre 103.75% et 112.26% de la production du traitement sol naturel (SN). le gain en (%) 180 160 140 120 100 80 60 40 20 0 1 2 3 4 5 6 7 8 10 11 Parametre (SNI/SNF)100 (SSI/SSF)100 1 : Poids frais total. 2 : Poids frais de la partie aérienne. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 4 : Poids sec total. 5 : Poids sec de la partie aérienne. (SNI/SN)100 (SSI/SS)100 6 : Poids sec de la partie racinaire 7 : Hauteur totale des plantes. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 27: Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation. (Interactions sols × traitements : sol de Ain Temouchent) Contrairement a ce qui a été obtenu pour les sols de Tessala et de l’ITGC, l’efficacité relatif de l’inoculation du sol d’Ain Temouchent a été faible et l’efficacité obtenus en sol naturel (78.64%) a représenté plus du double de celle obtenue en « sol stérilisé » (35.94%) et ce malgré le nombre et la taille des nodules obtenus pour ce traitement (Figure 27). Résultats & discussion 55 Aussi, et à la différence des deux autres sols où la production du traitement « sol stérilisé inoculé » représentait le double, le triple ou même 5 fois la production du traitement « sol naturel inoculé », la production du traitement « stérilisé inoculé » (SSI) du sol d’Ain Temouchent n’a pas dépassé les niveaux de production du traitement « naturel inoculé » (SNI) sauf pour le paramètre nombre de feuilles / plante ou elle a représenté 105 % du nombre de feuilles / plante du sol naturel inoculé. En fin, le classement général des interactions sols traitements des trois sols différent d’un paramètre à l’autre mais le maximum de production végétale pour tous les paramètres a été enregistré pour l’interaction ITGC × sol stérilisé inoculé. Les résultats obtenus pour les traitements sols stérilisés inoculés des trois sols sont conformes aux résultats de l’étude des effets des sols, le type de sol de l’ITGC, suivie du type de sol de Tessala, permet les meilleurs niveaux de production de ce type de traitement. La production des traitements sol naturel inoculé des trois sols a donné des résultats différents à ceux obtenus lors de l’étude des effets des sols. Le maximum de production de ce type de traitement a été enregistré en sol de l’ITGC. La production du sol d’Ain Temouchent a représenté 61.11% à 93.58% de la production du sol de l’ITGC. Cependant, le développement du soja cultivé sur le sol de Tessala n’a pas dépassé les 50% de la production du sol de l’ITGC sauf pour les paramètres hauteurs qui ont pu atteindre 79.85% pour le paramètre hauteurs et 88.9% pour le paramètre hauteur totale. Les résultats obtenus pour les traitements naturels inoculés sont en accord avec les résultats obtenus lors des analyses physico-chimiques des sols. Le sol Tessala a présenté la conductivité électrique (C.E) et le taux d’azote assimilable (N) les plus importants, comme il a présenté aussi le pH et le rapport C/N les plus faibles. Pour les deux autres sols les taux de productions obtenus ont été inversement proportionnel aux pH des sols, à leurs conductivités électriques (C.E), a leurs taux d’azote (N) et directement proportionnel a leurs taux de phosphore (P), leurs rapports C/N et au degré de finesse de leurs structures. Les résultats obtenus lors de l’évaluation de la nodulation en sol naturel sont inversement proportionnels aux taux d’azote assimilable des sols. Ces résultats sont en accords avec les informations rapportées par la littérature à ce sujet ; dans le sol, l’azote est présent principalement sous forme d’ions ammonium (NH4+) et sous formes d’ions nitrates (NO3-) ou nitrites (NO2-) (El-hilali, 2006). Selon Zahran, (1999) et Patriarca et al., (2002), la présence de faible taux d’azote combiné (NO3-, NH4+ ou urée) est bénéfique pour le processus de symbiose, elle améliore le nombre et la taille des nodules ainsi que l’efficacité des nodules résultants. En revanche, les taux importants d’azote résultent en une dépression de la nodulation suite à l’inhibition de l’infection des racines par le rhizobia et l’inhibition du développement et du fonctionnement des nodules (Munns, 1968 ; Dazzo et Brill, 1978 ; Gibson et Harper, 1985 ; Martensson et al., 1989 ; Carroll et Mathew 1990; Lee et Lee, 1998 ; Guldeb et Vessey, 1998 ; Patriarca et al., 2002). Résultats & discussion 3.6. 56 Effet des interactions variétés × traitements : L’étude des effets des interactions variétés × traitements permet d’évaluer quantitativement la réactivité de chacune des variétés utilisées aux différents traitements appliqués et de définir la variété qui répond le mieux à l’inoculation. Les interactions variétés × traitements ont exercé un effet positif sur le développement des deux variétés utilisées. Un effet qui a abouti à une variation significative de tous les paramètres de développement de celles-ci (Annexe 1.A). L’application des différents traitements à la variété Oued Smar a donné des résultats très différents de ceux obtenus lors de l’étude des effets des traitements (Figure 28, Figure 29 et Tableau 11). Cette variété a enregistré ses meilleurs résultats en interaction avec les traitements : o Sol naturel fertilisé (SNF) pour les paramètres poids frais, poids sec total, poids sec de la partie aérienne, taille des racines, volume racinaire, o Sol stérilisé (SS) pour les paramètres poids sec de la partie racinaire, hauteur totale, hauteur de la partie aérienne et nombre de feuilles o Et, Sol stérilisé inoculé (SSI) pour les paramètres nombre et diamètre des nodules. le gain en (%) 250 200 150 100 50 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Parametre (SNI/SNF)100 (SSI/SSF)100 (SNI/SN)100 (SSI/SS)100 1 : Poids frais total. 6 : Poids sec de la partie racinaire 2 : Poids frais de la partie aérienne. 7 : Hauteur totale des plantes. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 4 : Poids sec total. 9 : Taille des racines. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 28: Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation. (Interactions variétés × traitements : variété de Oued Smar) 57 35 30 25 20 15 10 5 0 Poids (gr) Poids (gr) Résultats & discussion 1 2 8 7 6 5 4 3 2 1 0 3 4 70 60 50 40 30 20 10 0 7 8 6 14 12 10 8 6 4 2 0 10 9 Parameres Parametres nombre de feuiles 5 Paramertes Volume (ml) Hauteur (cm) Parametres 40 35 30 25 20 15 10 5 0 11 Parametres . 1 : Poids frais total. 6 : Poids sec de la partie racinaire 2 : Poids frais de la partie aérienne. 7 : Hauteur totale des plantes. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 4 : Poids sec total. 9 : Taille des racines. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. 11 Figure 29: Effet des interactions variétés × traitements. (Variété Oued Smar). La réponse à l’inoculation de la variété Oued Smar a été faible pour les deux types de sols stérilisé et naturel (Figure 28). Les pourcentages de gains obtenus pour le sol naturel inoculé [(SNI/SN) 100] ont variés de 58.3 % à 109.99 % de la production du sol naturel et les pourcentages de gain du traitement sol stérilisé inoculé [(SSI/SS) 100] n’ont pas dépassé les 132.45 % de la production du traitement sol stérilisé. Aucune amélioration n’a été obtenue pour les paramètres poids sec de la partie aérienne et hauteur de la partie aérienne sous l’effet du Résultats & discussion 58 traitement sol stérilisé inoculé et le traitement sol naturel inoculé a permis une très faible amélioration de ces derniers (pourcentages de gain de 103.33% et 109.99%, respectivement). La variété Oued Smar répond mieux à la fertilisation en sol naturel qu’aux autres traitements appliqués (Annexe 1.D). Ce traitement permet des pourcentages de gain de production [(SNF/SN) 100] compris entre 111.41% et 224.76%. Il améliore les paramètres poids sec de la partie aérienne et hauteur de la partie aérienne de plus de 224.76 % et 131.82 %. Le développement des plantes du traitement sol stérilisé fertilisé a été moins important de celui des plantes du traitement sol stérilisé et n’a représenté que 42% à 89.61% du développement de celles-ci. Enfin, l’efficacité relatif de l’inoculation a été de 45.97% pour le sol naturel inoculé avec un pourcentage de gain [(SNI/SNF) 100] de 83.33% pour le paramètre hauteur de la partie aérienne et l’efficacité relatif du sol stérilisé inoculé a été de 118.2% avec un pourcentage de gain [(SSI/SSF) 100] de 102.79% pour le paramètre hauteur de la partie aérienne. le gain en (%) 400 350 300 250 200 150 100 50 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Parametre (SNI/SNF)100 (SSI/SSF)100 (SNI/SN)100 (SSI/SS)100 1 : Poids frais total. 6 : Poids sec de la partie racinaire 2 : Poids frais de la partie aérienne. 7 : Hauteur totale des plantes. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 4 : Poids sec total. 9 : Taille des racines. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 30: Pourcentages de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation. (Interactions variétés × traitements : Variété Glycine max cultivar Alidor) 59 30 10 25 8 Poids (gr) Poids (gr) Résultats & discussion 20 15 10 6 4 2 5 0 0 1 2 3 4 6 10 70 60 50 40 30 20 10 0 8 6 4 2 0 7 8 Parametres nombre de feuiles 5 Paramertes Volume (ml) Hauteur (cm) Parametres 9 10 Parameres 70 60 50 40 30 20 10 0 11 Parametres . 1 : Poids frais total. 6 : Poids sec de la partie racinaire 2 : Poids frais de la partie aérienne. 7 : Hauteur totale des plantes. 3 : Poids frais de la partie racinaire. 8 : Hauteur de la partie aérienne des plantes 4 : Poids sec total. 9 : Taille des racines. 5 : Poids sec de la partie aérienne. 10 : Volume racinaire 11 : Nombre de feuilles par plante. Figure 31: Effet des interactions variétés × traitements sur (Glycine max cultivar Alidor). Contrairement à la variété Oued Smar, la variété Glycine max cultivar Alidor a été très réactive aux différents traitements appliqués (Figure 30, Figure 31 et Tableau 11). Cette variété a marqué ses meilleures interactions avec les traitements : o Sol stérilisé inoculé (SSI) pour les paramètres poids frais, poids sec, volume racinaire, nombre de feuilles/plantes et nombre de nodules/ plante. Résultats & discussion 60 o Sol naturel inoculé (SNI) pour les paramètres hauteur totale, hauteur de la partie aérienne et taille (diamètre) des nodules. o Et sol naturel (SN) pour le paramètre taille des racines. La variété Glycine max cultivar Alidor est plus réactive à l’inoculation qu’à la fertilisation (Annexe 1.D). Les pourcentages de gains de production des traitements naturel fertilisé [(SNI/SNF) 100] et stérilisé fertilisé [(SSI/SSF) 100] ont varié de 55% à 217% et de 73% à 207%, respectivement. La production du traitement sol naturel inoculé a représenté 46 % à 153 % de la production du traitement sol naturel et les paramètres pois sec de la partie aérienne et hauteur de la partie aérienne ont été améliorés de plus de 153% et 135%, respectivement. Le traitement sol stérilisé inoculé a doublé l’accumulation de la biomasse, le développement en volume des racines et le développement foliaire de la variété Glycine max cultivar Alidor. Cependant, le développement en hauteur des plantes a été en dessous de la moyenne obtenue en sol stérilisé (Figure 31). Enfin, l’application de l’inoculation à la variété Glycine max cultivar Alidor a abouti à une efficacité relative de 144.76% pour le sol naturel et de 136.87% pour le sol stérilisé et à une augmentation de la hauteur de la partie aérienne des plantes de 108.75% et 99.22% par rapport aux traitements sol naturel fertilisé et sol stérilisé fertilisé, respectivement. Tableau 11 : Effet des interactions variétés s × traitement sur la nodulation. variétés Traitements Oued Smar Sol naturel inoculé Sol stérilisé inoculé. Sol naturel inoculé Sol stérilisé inoculé. G.max cultivar Alidor Nombre moyen de nodules / plante 1.83 4.75 Ø des nodules (mm) 1-5.5 2-10 21.01 31.75 2-25 1-20 Contrairement, à ce qui a été obtenu lors du classement général des résultats des interactions sols × traitements, le classement général des résultats des interactions variétés × traitements n’a pas abouti à une seule meilleure interaction mais celle-ci a varié en fonction du paramètre considéré et elle a été : o Alidor × sol stérilisé inoculé pour les paramètres poids frais de la partie aérienne, poids sec total, poids sec de la partie aérienne, nombre de feuilles par plante et nombre des nodules. o Alidor × sol naturel inoculé pour le paramètre diamètre des nodules. o Oued Smar × sol naturel fertilisé pour les paramètres poids frais total, poids frais de la partie racinaire, volume racinaire et taille des racines. o Oued Smar × sol stérilisé pour les paramètres poids sec de la partie racinaire, hauteur totale et hauteur de la partie aérienne. Le classement général des résultats des traitements inoculés des deux variétés a été très différent à celui des résultats de l’étude des effets variétal, l’application de l’inoculation stimule plus le Résultats & discussion 61 développement de la variété Glycine max cultivar Alidor. La production et les pourcentages de gain (les pourcentages de gain par rapport aux traitements témoins et aussi aux traitements fertilisés) des traitements inoculés de cette variété ont été supérieures à ceux de la variété Oued Smar pour la majeure partie des paramètres étudiés notamment les paramètres poids sec de la partie aérienne et hauteur de la parie aérienne. Les résultats obtenus pour l’expression des paramètres symbiotiques des deux variétés (nombre et taille des nodules) ont suivie le même ordre de variation des autres paramètres mais la dominance de l’effet de l’expression des caractères génétiques des deux variétés a été bien apparente (Tableau 11). Figure 32: Exemple des résultats de l’effet des interactions variétés × traitements sur le développement du soja (sol de Tessala). L’effet stimulant observé de la fertilisation sur le développement de la variété Oued Smar a été limité au sol naturel, les résultats de la fertilisation en sol stérilisé sont plutôt en faveur de la variété Glycine max cultivar Alidor. Le traitement sol stérilisé inoculé a abouti à des gains de production de l’ordre de 73.06% à144.96% pour la variété Glycine max cultivar Alidor contre 42.75% à 89.61% pour la variété Oued Smar. En plus des résultats obtenus pour le développement végétatif, la variété Alidor produit plus de nodule que la variété de Oued Smar ce qui peut mieux favoriser l’établissement des souches de l’inoculum dans le sol. 4. Rendement potentiel sur parcelle du soja Glycine max cultivar Alidor: Les résultats obtenus lors de l’étude des interactions sols × variétés et variétés × traitements nous ont permis de choisir la variété Glycine max cultivar Alidor pour l’évaluation de son rendement potentiel (Figure 33). Résultats & discussion 62 Figure 33: Développement de la variété Glycine max cultivar Alidor cultivée sur parcelle deux mois après semis. La variété Glycine max cultivar Alidor fait partie des variétés préférées pour l’utilisation et la transformation alimentaire (couleur jaune clair et hile blanc) (Anonyme). C’est une variété semi précoce (groupe de précocité 0) et qui a l’avantage de présenter un cycle de 120 jours lui permettant une productivité plus importante par rapport aux variétés précoces et une récolte relativement plus facile comparée à celle des variétés tardives (Mouhouche, 2007). Ca CO3 actif % C% M.O % N g/kg C/N P mg/kg Sable % L.G % L.F % Argile % 8.18 Ca CO3 % Sol CNCC C.E (ms/cm) Site pH Tableau 12 : Résultats des analyses physico-chimiques du sol du CNCC (Centre National de Controle et de Certification). Type de sol 0.19 10.01 3.75 0.98 1.69 1.5 6.53 17 27.2 12 38.2 22.6 Limoneux fins L’expérience a été réalisée au niveau de la parcelle appartenant au CNCC (Figure). Le sol de cette parcelle est un sol limoneux fin. Il est légèrement alcalin, non salin, faiblement calcaire, pauvre en matière organique et en phosphore, d’un rapport C/N trop faible et d’une teneur satisfaisante en azote (Tableau 12). La culture de la variété Glycine max cultivar Alidor en plein champ a permis l’obtention de plantes d’une hauteur moyenne de 42.12 cm d’un poids moyen de 16.142 gr (Tableau 13). Cette hauteur est comparable à celle rapporté pour les plantes non inoculés par Bakri Biran et al., 1983 et faible par rapport à celle rapporté par Markovacki et al., 2008. La moyenne de poids obtenue est comparable à celle rapportée par Markovacki et al., 2008. La production moyenne en gousse des plantes a été de 29.92 gousses /plante et le contenu moyen en graines de ces gousses est de 2.414 graines/ gousse. Ce qui est similaire aux résultats rapportés pour les plantes non inoculé par Malik et al., 2006. Le poids moyen de 1000 grains de cette variété est de 84.47 g ce qui est plus faible par rapport à ce qui a été rapporté par Lee et al., 2007. Résultats & discussion 63 Rendement biologique (Kg/Ha) Rendement en graines (Q/Ha) P1000 (gr) nombre de graines / gousse 1 60 37.5 31.93 2 40 3 68 42.5 56.11 23.55 4 52 32.5 5 52 32.5 41.53 23.11 42.53 2.71 83.7 50.16 120.17 25 8.26 nombre de gousses/Plante Poids moyen des Plantes (gr) Taille moyenne des Plantes (cm) Pourcentage de levé Nombre de Plantes/ m2 Répétitions Tableau 13 : Rendement potentiel sur parcelle du soja Glycine max cultivar Alidor 38.05 10.56 43 17.2 2.22 78.21 17.91 49.56 23 2.30 85.24 18.03 42.24 35.3 2.41 91.20 52.75 160.14 15.23 31.61 2.43 84 33.55 79.19 Moyenne 54.4 34 42,124 16,142 29,928 2,414 84,47 34.48 90.26 Le nombre moyen de plants/m2 a été de 54.4 et le rendement biologique moyen est de 90.26 Q/ hectare ce qui est largement supérieur au nombre moyen de plantes/ m2 et au rendement biologique rapporté par Malik et al., 2006. La variété Glycine max cultivar Alidor a permis un rendement moyen en grains de 34.48 Q/hectare Ce qui représente 114.93 % du rendement maximal rapporté par Mouhouche, (2007) pour les variétés actuellement utilisé en Algérie. Ce rendement est largement supérieur aux rendements moyens obtenus au Pakistan (11.5 Q/hectare), en France pour les années 2003 et 2004 et en Italie pour l’année 2003 (Gigandon et al., 2005 et Cetiom, 2009). Il est aussi comparable aux rendements obtenus pour les variétés semi précoces utilisées en France (Gigandon et al., 2005). Enfin, et selon les résultats obtenus pour l’étude des interactions variétés × traitements, l’application de l’inoculation peut améliorer ces résultats et notamment les rendements d’un facteur de 1.5. 5. Caractérisation des souches : Ce travail a été entrepris dans le but de récupérer et de conserver les souches de Bradyrhizobium japonicum ayant servi à l’inoculation du soja lors de l’expérimentation agronomique. Mais suit à l’isolement de 9 souches qui ne présentaient pas les mêmes caractéristiques que celles des Bradyrhizobium, nous avons jugé judicieux de procéder à la caractérisation des ces souches et au teste de leur capacité à former des nodules sur les racines de soja. Résultats & discussion 5.1. 64 Vérification de la pureté des isolats : 12 isolats ont été obtenus des nodules de soja variété Glycine max cultivar Alidor (Tableau 14). Après plusieurs repiquages, la pureté des isolats a été vérifiée par l’observation de leurs caractéristiques macroscopiques et microscopiques. Les isolats obtenus ne présentent pas tous les mêmes caractéristiques macroscopiques. Selon l’aspect et le temps d’apparition des colonies sur milieu YEM, les isolats ont pu être subdivisés en trois groupes : Le premier groupe : renferme trois isolats (IS1, IS10 et IS12) se distinguant des autres par leur croissance lente (temps d’apparition des colonies de 5 à7 jours), leurs colonies circulaires, compactes, convexes, de couleur blanche, opaques et marquées par une très forte viscosité (Figure 34). Figure 34: Aspect macroscopique des isolats. Le deuxième groupe : renferme un seul isolat (IS11) se différenciant par sa croissance rapide (temps d’apparition des colonies de 3 à 5 jours), ses colonies circulaires, peut convexes, de couleur blanchâtre, translucides et visqueuses (Figure 33). Le troisième groupe : comporte 8 isolats (IS2 à IS9) d’un temps d’apparition des colonies de 3 à 5 jours, de colonies circulaires, compactes, de couleur blanche et peut visqueuses (Figure 33). L’observation microscopique des isolats après coloration de Gram montre qu’ils sont Gram négatif en forme de bacilles à coccobacilles (Figure 35), ce qui confirme leur pureté. Résultats & discussion 65 Figure 35: Aspect microscopique de la souche IS11 (Grossissement x 1000). Les caractéristiques morphologiques obtenues pour les souches du premier groupe sont semblables à ceux des Bradyrhizobiums. Ces bactéries, après 5 à 7 jours d’incubation à 28°C, forment des colonies convexes rarement translucides de couleur blanche ou crème (Vincent, 1970 ; Jordan, 1982 ; Jordan, 1984 ; Sadowsky et Graham, 2006). Les bactéries proviennent très probablement de l’inoculum. Tableau 14 : Résultats du temps d’apparition des colonies et répartition des souches dans les trois groupes. Test Groupe Temps d’apparition des colonies (jours) Souches IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 1 3 3 3 3 3 3 3 3 1 2 1 >3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 <3 >3 <3 > 3 Les bactéries des deux autres groupes sont différentes et sont plutôt semblables aux Rhizobiums avec leurs temps d’apparition des colonies compris entre 3 à 5 jours, leurs colonies circulaire de couleur blanche, crème ou translucide (Sadowsky et Graham, 2006). Les caractéristiques macroscopiques de la bactérie du deuxième groupe sont semblables à celles rapportées par Sadowsky et al., (1983) pour les bactéries à croissance rapide nodulant le soja. Les bactéries du troisième groupe diffèrent de celles-ci par leurs colonies blanches et peu convexes. 5.2. Test de nodulation: La capacité à induire la formation de nodules sur la racine de la légumineuse hôte est un critère de base pour la caractérisation des bactéries de la famille des rhizobia (Somasegaran et Hoben, 1994). Dès 12 isolats testés seuls 4 isolats (IS1, IS10, IS11 et IS12) sont capables de former des nodules sur les racines de leur plante hôte (Tableau 15, Figure 36 et 37). Résultats & discussion 66 Tableau 15 : Résultats du test de nodulation. Test IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 Nodulation + - - - - Souches IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 - - - - + + + + : nodulation, - : pas de nodulation. La souche IS11 est la seule souche à croissance rapide qui a pu noduler la variété de soja utilisée (Figure 37, Tableau 15). La nodulation du soja par des souches à croissance rapide appartenant à diverses espèces de rhizobia a été rapportée par plusieurs auteurs dont Keyser et al., 1982 ; Scholla et Elkan, 1984 ; Balatti et Pueppke, 1992; Chueire et Hungria, 1997 ; Chen et al., 1995 et Hungria et al., 2006. L’inoculum étant composé exclusivement de souches de bradyrizobia, ceci nous laisse suggérer que la souche IS11 provient du sol de la station expérimentale de l’ITGC (sol d’origine du nodule) Figure 36: Test de nodulation (Chambre de culture : température de 25 °C ± 1, photo périodicité de 16 heures et intensité lumineuse de 2000 lux). Aucune des souches du troisième groupe n’a pu induire la formation de nodules sur les racines de la plante hôte (Tableau 15 et Figure 36). L’existence de souche de Rhizobium incapable de réinfecter leurs plantes hôte a déjà été observée par Sekkour, (2008). Résultats & discussion 67 Figure 37: Formation des nodules sur des racines des plantes de Glycine max cultivar Alidor inoculées sur sable stérile après 40 jours de croissance dans la chambre de culture. 5.3. 5.3.1. Caractérisation phénotypique des souches : Effet du pH : Les souches ont présenté une croissance optimale pour les pH 6 et 7 ce qui correspond à l’optimum de pH rapporté pour les rhizobia (Tableau 16) (Dommergues et Mangenot, 1970 ; Singleton, 1999 ; Young et al., 2001). Les souches IS1, IS12 et IS10 sont à croissance lente et présentent une bonne croissance dans l’intervalle de pH de 4 à 9 (Tableau 16). En revanche, les autres souches, à croissance rapide, présentent une bonne croissance sur un intervalle de pH allons de 4 à 12 (Tableau 16). La tolérance des rhizobia à une aussi large gamme de pH a été rapporté par plusieurs auteurs (Graham, 1964 ; Jordan, 1984 ; El-hilali, 2006). Nos résultats sont en accord avec les informations rapportées par la littérature sur l’aptitude des rhizobia à croître aux pH bas. Graham et Parker, (1964) ont montré que le pH bas critique pour la croissance de Rhizobium japonicum est compris entre 4 et 6. De même, Yadav et Vyas, 1973 ont démontré que les souches rhizobiennes peuvent supporter et survivre dans un pH de l’ordre de 3,5. La capacité de nos souches à croître aux pH fortement alcalins est comparable à celle décrite par Yadav et Vyas, (1971) pour une vingtaine de souches isolées de huit espèces différentes de légumineuses. Pour les souches à croissance rapide ; IS2, IS3, IS4, IS5, IS6, IS7, IS8, IS9 et IS11, le seuil maximal de tolérance au pH est similaire à celui des souches de Rhizobium décrites par Kulkarni et al., (2000). Résultats & discussion 68 Tableau 16 : Effet du pH sur la croissance des souches. pH Souches IS6 IS7 IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 4, 5, 8 et 9 ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ 6 et 7 +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ 10, 11 et 12 + ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ + ++ + - : pas de croissance, + : croissance, ++ : bonne croissance, +++ : très bonne croissance. Comme nous l’avons constaté pour nos souches, l’existence d’une certaine corrélation entre la vitesse de croissance des rhizobia et leur tolérance au pH a été signalée par plusieurs chercheurs. Zablotowicz et Focht, (1981) et Sadowsky et al., (1983) ont rapporté que les souches à croissance lente sont plus sensibles aux pH alcalins que celles à croissance rapide. D’autres études ont montré que les rhizobia à croissance rapide sont généralement plus sensibles à l’acidité que les bradyrhizobia (Jordan, 1984; van Rossum et al., 1994) ce qui est en contradiction avec les résultats que nous avons obtenus pour ce type de bactéries. Figure 38: Croissance des souches à pH 4. 5.3.2. Résistance à la salinité : L’analyse des résultats du test de résistance à la salinité de nos souches (Tableau 17 et Figure 39) nous a permis de faire les constatations suivantes : Toutes les souches à croissance rapide résistent à des concentrations en Na Cl allant jusqu’à 5%. Pour les souches à croissance lente : les souches IS1 et IS10 résistent à des concentrations de l’ordre de 0.9%. Cependant, le seuil de tolérance de la souche IS12 ne dépasse pas 0.3%. Nos résultats sont en accord avec ceux de Frioni et al., (2001) et Graham et Parker, (1964), ces auteurs rapportent que les rhizobia peuvent tolérer des concentrations en Na Cl qui dépassent les 2%. Elles sont aussi en accord avec les résultats d’El-sheikh, (1998) qui rapporte que les souches de B. japonicum sont plus sensibles à la salinité que les autres rhizobia. Cependant le seuil de tolérance de nos souches dépasse largement 0.5%, seuil limite de tolérance des bradyrhizobia rapporté par Odee et al., (1997). Résultats & discussion 69 Tableau 17 : Résultats du test de résistance à la salinité des souches. Tolérance au Na Cl % 0.3% 0.5% à 0.9% 1% à 5% IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 + + + + - + Souches IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + - + + + + + + + - + - + : croissance, - : pas de croissance Nos observation sont aussi en accord avec les travaux rapportant que la vitesse de croissance des rhizobia intervient dans la tolérance à la salinité, El-Sheikh et Wood, (1995) ont observé que des souches de rhizobia isolées du pois chiche et à croissance rapide sur milieu de culture, étaient plus tolérantes à la salinité que celles à croissance lente. Contrairement à ce qui a été rapporté par plusieurs auteurs (Upchurch et Elkan, 1977 ; Bekki, 1986, Tao et al., 1992 et Zahran et al., 1994), aucune corrélation n’a été observée entre l’importance de production d’exopolysaccharides et la tolérance à la salinité de nos souches. Figure 39: Résistance des souches à 5% de Na Cl. La plupart de nos souches sont plus tolérantes au sel comparés à certaines nodulant le lupin (Raza et al., 2001) l’Acacia (Lal et Khanna, 1995 ; Zerhari et al., 2000 ; Sekkour, 2008) la luzerne (Merabet, 2007) ou les légumineuses annuelles (Maâtallah et al., 2002). 5.3.3. Résistance à la température : Au test de la résistance à la température (Tableau 18 et Figure 40), Toutes les souches présentent une meilleure croissance à 28°C température optimale de la croissance des rhizobia (Prèvost et al., 1987 ; Graham, 1992 ; Dommergues et Mangenot, 1970 ; Dommergues et al., 1999 ; Sadowsky et Graham, 2006). A 4°C, les souches IS3, IS9 et IS11 présentent une bonne croissance, cependant la croissance des autres souches est inhibée à cette température. A 40°C, les souches IS2 IS3, IS4, IS5, IS6, IS7, IS8 et IS9 présentent une bonne croissance, tandis que la croissance des souches IS1, IS10, IS11 et IS12 est faible. Résultats & discussion 70 A 45°C, seules les souches IS2 IS3, IS4, IS5, IS6, IS7, IS8 et IS9 croient mais la croissance des souches IS1, IS10, IS11 et IS12 est complètement inhibée à cette température. Aux températures de 10 à 35°C, toutes les souches présentent une bonne croissance. Cette gamme de température correspond à la gamme de température de développement des rhizobia rapportée dans la littérature (Dommergues et Mangenot, 1970; Prevost et al., 1987 ; Graham, 1992 ; Dommergues et al., 1999 ; Sadowsky et Graham, 2006). Figure 40: Croissance des souches à 45°C. Les résultats obtenus pour les souches à croissance lente sont en accord avec ceux rapporté par Maâtallah et al., (2002), ces auteurs rapportent que les souches à croissance lente présentaient une bonne croissance entre 10 et 35°C. Tableau 18 : Résultats du test de résistance des souches à la température. Températures Souches (°C) IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 4 ++ ++ ++ 10 ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ 20 ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ 23 ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ 28 +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ +++ 30 ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ 35 ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ 40 + ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ ++ + + 45 + + + + + + + + - : pas de croissance, + : croissance, ++ : bonne croissance, +++ : très bonne croissance. IS12 ++ ++ ++ +++ ++ ++ + - La majorité des souches présentent une résistance à une température supérieure ou égale à 40°C. La résistance des rhizobia aux températures extrêmes a été rapportée par plusieurs auteurs, Karanja et Wood (1988) ont montré que quelques souches de Rhizobium phaseoli peuvent tolérer des températures de 45°C à 47°C. Des souches de Rhizobia isolées de plantes de lupin dans le Maroc peuvent tolérer jusqu’à 40°C à 42°C (El-hilali, 2006). Enfin, plusieurs études ont rapporté que les rhizobia d’arbres légumineux ont l’aptitude de tolérer une température de 40 à 42°C (de Lajudie et al., 1994 ; Zahran et al., 1994 ; Missbah El Idrissi, 1996 ; Sekkour, 2008). Résultats & discussion 71 Comme pour nos résultats, l’existence de souches tolérantes à des températures de l’ordre de 4 à 5°C a été rapportée par plusieurs auteurs (Prévost et al., 1987 ; El-hilali, 2006). En fin, il a été rapporté que les bradyrhizobia sont plus thermotolérants que les souches à croissance rapide (Munevar et Wollum, 1981 ; Robert et al., 1982). Ce qui est en contradiction avec les résultats que nous avons obtenus. 5.3.4. Test au bleue de Bromothymol (BTB) : Le bleu de bromothymol est un indicateur coloré qui permet de mettre en évidence une réaction acide ou basique dans une gamme de pH qui s’étend de 6 à 7,6. Une réaction acide se traduit par le changement de la coloration du bleu vers le jaune. Par contre une réaction alcaline se traduit par le renforcement de la coloration bleue. Dans notre cas toutes les souches testées, qu’elles soient à croissance rapide ou à croissance lente, produisent une réaction (négative) d’alcalinisation en milieu YEM + BTB (Tableau 19). Le résultat obtenu pour les souches à croissance lente est en parfait accord avec les résultats obtenus par Xu et al. (1995) et Sadowsky et Graham, (2006), qui ont rapporté que les souches à croissance lente donnent des réactions négatives en milieu YEM + BTB. Tableau 19 : Résultats du test au bleue de Bromothymol (BTB). Souches IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 - - - - - - - - - - - - + : réaction positive, - : réaction négative. Nos résultats sont aussi en accord avec ceux obtenus par Hernandez et Focht, (1984). Ces auteurs ont rapporté l’existence de souches à croissance rapide pouvant alcaliniser le milieu. Sadowsky et Graham, (2006) ont rapporté que les souches de rhizobia à croissance rapide sont généralement des bactéries acidifiantes. Par conséquent, elles changent la coloration du BTB vers le jaune. 5.3.5. Dégradation des sucres : D’après les résultats obtenus pour ce test (Tableau 20 et Figure 41), les souches présentent peut de variabilité sur leurs profils de dégradation des sucres : Toutes les souches sont capables de dégrader le cellobiose, le galactose, le glucose, le glycérol, l’extrait de malt, le maltose, le raffinose, le saccharose et le sorbitol. Résultats & discussion 72 Figure 41: Exemple de résultats de dégradation des sucres. La souche IS11 est incapable de dégrader l’inositol. Les souches IS1, IS10 et IS12 sont incapables de croitre en présence du citrate de sodium ou de l’acétate de sodium et croient mal en présence du lactose comme seule source de carbone. Toutes les souches peuvent assimiler le glycérol et le mannitol : substrats communément utilisés pour la culture et le stockage des rhizobia. Tableau 20 : Résultats du test de dégradation des sucres. Sucres Souches IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 Cellobiose + + + + + + + + + + Galactose + + + + + + + + + + Glucose + + + + + + + + + + Glycérol + + + + + + + + + + Inositol + + + + + + + + + + Lactose +/- + + + + + + + + +/L’extrait de Malt + + + + + + + + + + Maltose + + + + + + + + + + Raffinose + + + + + + + + + + Saccharose + + + + + + + + + + Sodium acétate + + + + + + + + Sodium citrate + + + + + + + + Mannitol + + + + + + + + + + Sorbitol + + + + + + + + + + + : croissance, - : pas de croissance, +/- : croissance faible + + + + +/+ + + + + + + + + + + + + +/+ + + + + + Les résultats montrent que les souches à croissance rapide assimilent toutes les sucres testés sauf l’inositol pour la souche IS11. Ces résultats sont, de ce fait, en accord avec ceux obtenus par Mohamed et al., (2000), qui en rapportent que les monosaccharides et polyols sont utilisés par les isolats à croissance rapide et ceux à croissance lente. Les souches à croissance rapide Résultats & discussion 73 possèdent une préférence pour les hexoses, les pentoses, les disaccharides ainsi que les acides organiques (Stowers, 1985 ; Lindström et Lehtomaki, 1988 ; van Rossum et al., 1995). Les souches à croissance lentes sont incapables d’utiliser les acides organiques testés et croient mal en présence du lactose comme seule source de carbone. Mohamed et al., (2000), rapportent que les souches à croissance lente qu’ils ont testée, étaient incapables d’utiliser les disaccharides. Selon les auteurs, les souches à croissance lente présentent une utilisation rare pour les monosaccharides et une utilisation variable pour les disaccharides (Jordan, 1984 ; Xu et al. 1995). La variabilité de la nutrition carbonée chez les rhizobia a été rapportée par plusieurs études (Allen et Allen, 1950 ; Graham, 1964 ; Stowers et Eaglesham, 1984 ; Zhang et al., 1991). Selon Graham, (1964), les bactéries à croissance rapide présentent un spectre d’assimilation très large vis-à-vis des substrats carbonés par rapport aux bactéries à croissance lente. 5.3.6. Résistance aux antibiotiques : Les résultats indiquent que les souches montrent des réponses variables aux différents antibiotiques testés (Tableau 21 et Figure 42). 8 souches résistent au chloramphénicol (10 μg/ml), 8 autres résistent à l’ampicilline (50 μg/ml), 4 souches résistent à la tétracycline, 3 à la kanamycine (10 μg/ml), 3 autres à la streptomycine (25 μg/ml), 2 à l’érythromycine (100 μg/ml), 2 autres à la streptomycine (100 μg/ml) et enfin, aucune souche ne résiste à la kanamycine (100 μg/ml). Les souches à croissance lente présentent le plus grand nombre de résistance vis-à-vis des différents antibiotiques, la souche IS1 résiste à 4 antibiotiques, la souche IS10 résiste à 4 antibiotiques et la souche IS12 résiste à 6. La souche IS11, à croissance rapide, résiste à 6 antibiotiques. Les souches du troisième groupe sont les moins résistantes aux antibiotiques testés. Nos observations sont en accord avec ceux rapporté par Young et Chao, (1989), ces auteurs ont observé une grande variabilité dans la résistance des souches nodulant le soja, aux antibiotiques. Graham et al., (1991) ont rapporté que l’effet inhibiteur d’un antibiotique dépend de sa nature et de sa concentration dans le milieu et que le degré d’inhibition est variable d’une espèce à une autre et d’une souche à l’autre. Nos résultats montrent que les souches à croissance lente sont plus résistantes aux antibiotiques que les souches à croissance rapide. Jordan, (1984) a montré que les souches à croissance rapide sont plus sensibles à la tétracycline et à la streptomycine alors que les bradyrhizobia sont plus résistants aux antibiotiques. Le même résultat a été rapporté par Elkan, (1992) et Mpepereki et al., (1997). Résultats & discussion 74 Figure 42: Résistance des souches à la tétracycline et kanamycine (100 μg/ml). Les souches ont présenté une résistance importante pour le chloramphénicol, l’ampicilline, leur résistance a été faible vis-à-vis de l’érythromycine, la tétracycline, la kanamycine et la streptomycine. Les trois derniers antibiotiques se sont révélés les plus inhibiteurs de la croissance de quelques souches à croissance rapide de lupin (Schlinkert et Pepper, 1988 ; El-hilali, 2006). L’effet inhibiteur de la kanamycine et la streptomycine sur les souches de rhizobium a aussi été rapporté par plusieurs auteurs dont Gabor, (1965) ; Madrzak et al., (1995) ; Mohamed et al., (2000) ; Zerhari et al., (2000) ; Maâtallah et al., (2002) et Ruiz-Díez et al., (2009). Tableau 21 : Résultats du test de résistance des souches aux antibiotiques. Antibiotiques (μg/ml) IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 Streptomycine (25) Streptomycine (100) Tétracycline (20) Chloramphénicol (10) Kanamycine (10) Kanamycine (100) Ampicilline (50) Erythromycine (100) + + + + - + - + + - - - Souches IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 + + - + + - + - + + - + + + + - + + + + + + + + + + + + + : croissance, - : pas de croissance. La majorité des souches à croissance lente présentent des résistances à plusieurs antibiotiques. Selon la littérature, une résistance multiple à différents types d’antibiotiques peut être identifiée chez une même souche de rhizobium (Cole et Elkan, 1979 ; Jenkins et Bottomley, 1985). 5.3.7. Résistance aux métaux lourds : La totalité des souches testée sont résistantes à l’aluminium et au manganèse, 11 sont résistantes au cobalt, 11 autres souches sont résistantes au zinc, 6 souches sont résistantes au mercure et 5 sont résistantes au cuivre (Tableau 22 et Figure 43). Les souches IS10 IS11 et IS12 sont résistantes à la totalité des métaux lourds testés (Tableau 22). Les souches IS4, IS8 et IS9 sont sensibles au cuivre et au mercure (Tableau 22). Résultats & discussion 75 Les souches IS5, IS6 et IS7 sont sensibles au cuivre (Tableau 22). La souche IS1 est sensible au mercure et au zinc, la souche IS2 est sensible au mercure et la souche IS3 est sensible au cuivre, mercure et cobalt (Tableau 22). Figure 43: Résistance des souches au zinc, cobalt et au manganèse. La majorité de nos souches résistaient mieux à l’aluminium, le manganèse, le zinc et au cobalt cependant un faible nombre de souches résistent au cuivre et au mercure. Nos résultats sont en accord avec les observations d’El-hilali, (2006). Tableau 22 : Résultats du test de résistance aux métaux lourds des souches. Métaux lourds IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 AlCl3 (250) CoCl2 (25) CuSO4 (50) HgCl2 (10) MnCl2 (500) ZnSO4 (50) + + + + - + + + + + + + + + + + + + + + + + Souches IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + : croissance, - : pas de croissance. Les souches à croissance lente sont les plus résistantes aux métaux lourds testés. Tong et Sadowsky, (1994) ont rapporté que les souches à croissance lente sont plus résistantes aux métaux lourds que les souches à croissance rapide. Des résultats non concordants ont été toutefois observés chez les deux souches Sinorhizobium meliloti et Sinorhizobium fredii (Kinkle et al., 1994). La résistance de nos souches aux métaux lourds peut très bien être due à leur capacité à alcaliser le milieu de culture, Selon Angle et al. (1993) ainsi que Tong et Sadowsky, (1994) la résistance des Bradyrhizobium aux métaux est due à leur capacité à alcaliniser le milieu et rendre ainsi les métaux moins disponibles dans leur environnement. L’inoculation du soja par ces souches peut être très bénéfique dans le cas des sols à haut contenu en métaux lourds. Résultats & discussion 5.3.8. 76 Hydrolyse de l’urée : La mise en évidence de la capacité des rhizobia à hydrolyser l’urée a été initialement décrite par Jarvis et al., (1977) en utilisant le rouge de phénol comme un indicateur de pH. L’augmentation du pH du milieu par les souches suite à une réaction hydrolytique de l’urée se traduit par un changement de la coloration du milieu vers le rouge foncé ou le rouge indigo. Sur 12 souches testées 10 souches étaient capables de dégrader l’urée, la croissance des deux souches restantes (IS1 et IS10) s’est avérée inhibée par ce dernier (Tableau 23). Tableau 23 : Résultats du test d’hydrolyse de l’urée. Souches IS1 IS2 IS3 IS4 IS5 IS6 IS7 IS8 IS9 IS10 IS11 IS12 Ci + + + + + + + + Ci + + Ci : croissance inhibée, + : dégradation de l’urée. L’aptitude à hydrolyser l’urée et à réduire le nitrate est une caractéristique écologiquement importante. Elle permet aux rhizobia de disposer d’une source d’azote pour leur survie (Sen et al., 2008) et aussi de diminuer les taux de nitrate accumulés dans leur environnement immédiat. En fait, un excès d’azote minéral dans le sol peut exercer un effet inhibiteur sur l’adsorption des rhizobia sur la surface des racines (Sherwood et al., 1984) ainsi que sur leur capacité infective et effective (Davidson et Robson, 1986 ; Arreseigor et al., 1997). Nos résultats sont en accord avec ceux rapporté par Sadowsky et al., (1983). Ces auteurs rapportent que les bactéries nodulant le soja qu’ils ont testées, qu’elles soient à croissance rapide ou à croissance lente, étaient capables d’hydrolyser l’urée. Nos résultats sont aussi en concordance avec les travaux rapportant que la sensibilité au nitrate peut varier entre les différentes souches de Bradyrhizobium (Gibson et Harper, 1985). CHAPITRE VI CONCLUSION & PERSPECTIVES Conclusion & perspectives 77 Conclusion et perspectives : Dans le but d’étudier les effets du sol et de l’inoculation sur le développement du soja et son rendement, nous avons procédé à deux expériences. La première expérience visait à étudier l’influence du sol et de l’inoculation sur le développement des plantes de soja. Les trois sols utilisés provenaient tous des régions connues comme zones de culture de légumineuses. Les sols différaient dans leurs caractéristiques physico-chimiques ce qui a engendré une variabilité dans le développement du soja cultivé sur ces sols. Les résultats obtenus ont confirmé la préférence qu’a cette plante vis-à-vis des sols à réserve en eau relativement élevée. Ils ont aussi permis de déduire que des taux de calcaire actif de l’ordre de 7% conjugués à des taux d’azote satisfaisants constituaient de bonnes conditions pour le développement de cette plante ainsi que pour la symbiose. Les types de sols les plus favorables à la culture du soja sont ceux de la station ITGC et du site d’Ain Temouchent. Sur le plan des variétés de soja utilisées, nous avons pu conclure que le développement végétatif et les capacités symbiotiques des plantes de soja ne sont pas conditionnés que par la nature du sol utilisé (ses caractéristiques physico- chimiques) mais aussi par les capacités de développement propre à la variété cultivée et par son aptitude à l’adaptation aux conditions culturales. La variété Alidor a présenté les niveaux de développement les plus stables et la meilleure réponse à l’inoculation. La deuxième expérience visait à évaluer le rendement potentiel de la variété Glycine max cultivar Alidor en culture de plein champ. La culture réalisée sans apport d’engrais azoté ni d’inoculation nous a permis d’obtenir des rendements comparable a ceux obtenus sous conditions d’inoculation. Ensuite, la caractérisation des souches nous a permit de déduire qu’il s’agissait d’un inoculum mixte contenant plusieurs souches de Bradyrhizobium qui différaient dans leur tolérance à la salinité et leur résistance aux antibiotiques et aux métaux lourds. Cette étape nous a aussi permis d’isoler une souche à croissance rapide pouvant nodule la variété de soja utilisée. Enfin, et en continuité de ce travail, il serait intéressant D’évaluer l’efficacité de l’inoculation par chacune des souches obtenues. D’étendre l’étude vers d’autres sites et d’autres types de sols. De réaliser des essais en plein champ avec une diversification des variétés et de leurs origines (utiliser des variétés de l’Afrique, de l’Asie). Et, de tester d’autres inocula afin d’en sélectionner les plus performants. 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Diversity of Rhizobium bacteria isolated from root nodules of leguminous trees. Int. J. Syst. Bacteriol. 41, 104113. ANNEXES Annexe 94 Annexe n° 1 : Résultats de l’analyse statistique A. Analyse des variances : Analyse de variance pour le paramètre poids frais total VARIENCE DDL VAR. tot. S-bloc VAR. Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES MOYENS 360.13 1463.96 1202.40 943.99 3.00 9.79 145.10 460.44 341.52 269.80 80.22 360.13 25.56 TEST F PROBA 149.51 122.79 96.4 0.31 0.0000 0.0000 0.0000 0.7459 18.01 13.36 10.55 3.14 14.09 E.T C.V 3.13 17.6% 5.06 28.4% E.T C.V 3.10 28.2% 2.71 24.6% 0.0000 0.0000 0.0000 0.0028 0.0000 Analyse de variance pour le paramètre poids frais de la partie aérienne VARIENCE DDL VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES MOYENS 116.65 556.63 249.28 20.5.23 56.88 9.63 57.99 266.07 146.35 119.07 39.22 116.65 7.34 TEST F PROBA 57.79 25.88 21.31 5.91 0.0000 0.0005 0.0003 0.0202 36.26 19.94 16.22 5.34 15.90 0.0000 0.0000 0.0000 0.0028 0.0000 Annexe 95 Analyse de variance pour le paramètre poids frais de la partie racinnaire. VARIENCE DDL VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES MOYENS 91.75 216.63 363.07 279.79 26.45 15.10 35.35 99.66 57.63 33.44 37.61 91.75 10.09 TEST F PROBA 14.35 24.04 18.53 1.75 0.0013 0.0007 0.0005 0.2221 9.88 5.71 3.32 3.73 9.10 E.T C.V 3.89 57.1% 3.18 46.7% 0.0000 0.0000 0.0105 0.0007 0.0000 Analyse de variance pour le paramètre poids sec total. VARIENCE DDL VAR. tot. S-bloc VAR. Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES TEST F PROBA E.T C.V MOYENS 15.42 53.84 13.78 0.0015 30.97 7.93 0.0178 23.45 6.00 0.0194 18.78 4.81 0.0342 3.91 1.98 42.1% 9.13 27.24 6.79 0.0001 16.82 4.20 0.0002 19.90 4.96 0.0008 7.04 1.76 0.0885 15.42 3.85 0.0001 4.01 2.00 42.7% Annexe 96 Analyse de variance pour le paramètre poids sec de la partie aérienne VARIENCE DDL VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES TEST F PROBA E.T C.V MOYENS 9.34 21.83 4.84 0.0336 3.49 0.77 0.4035 15.35 3.40 0.0738 17.91 3.97 0.0532 4.51 2.12 63.7% 7.05 21.33 5.04 0.0007 10.71 2.53 0.0129 11.90 2.81 0.0238 6.89 1.63 0.1194 9.34 2.21 0.0128 4.23 2.06 61.7% Analyse de variance pour le paramètre poids sec de la partie racinnaire. VARIENCE VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 DDL 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES MOYENS 3.04 6.84 13.36 6.67 2.37 0.66 1.59 1.96 2.44 2.98 0.98 3.04 1.00 TEST F PROBA 10.34 20.20 10.09 3.58 E.T C.V 0.0038 0.0012 0.0041 0.0666 0.81 53.8% 1.96 2.45 2.99 0.98 3.05 0.0965 0.0159 0.0179 0.4710 0.0008 66.0% 1.00 Annexe 97 Analyse de variance pour le paramètre hauteur totale des plantes. VARIENCE VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 DDL 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES MOYENS 67.62 39.18 49.11 144.15 119.37 49.51 64.76 183.41 128.92 238.14 49.01 67.62 31.55 TEST F PROBA 0.79 0.99 2.91 2.41 E.T C.V 0.4828 0.3445 0.0998 0.1387 7.04 12.7% 5.81 4.09 7.55 1.55 2.14 0.0002 0.0003 0.0000 0.1428 0.0159 5.62 10.1% Analyse de variance pour le paramètre hauteur de la partie aérienne des plantes. VARIENCE DDL VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES MOYENS 58.48 20.51 103.60 64.28 275.41 17.02 47.92 353.41 63.17 139.79 24.60 58.48 13.16 TEST F PROBA 1.21 6.09 3.78 16.18 0.3406 0.0321 0.0593 0.0008 26.85 4.80 10.62 1.87 4.44 E.T C.V 4.13 13.7% 3.63 12.0% 0.0000 0.0001 0.0000 0.0675 0.0000 Annexe 98 Analyse de variance pour le paramètre taille des racines des plantes. VARIENCE VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 DDL 17 2 1 2 2 10 107 5 10 5 10 17 60 CARRES TEST F PROBA E.T C.V MOYENS 24.16 10.22 0.45 0.6542 17.57 0.77 0.4037 54.77 2.41 0.1388 17.98 0.79 0.4829 22.72 4.77 19.1% 30.78 178.17 10.95 0.0000 30.60 1.88 0.0657 58.32 3.58 0.0068 41.77 2.57 0.0119 24.16 1.48 0.1318 16.28 4.03 16.2% Analyse de variance pour le paramètre volume racinnaire. VARIENCE VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. Traitement Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 DDL CARRES MOYENS 17 100.73 2 202.89 1 448.27 2 301.24 2 32.82 10 19.02 107 36.44 5 94.01 10 44.88 5 27.30 10 46.05 17 100.73 60 11.19 TEST F PROBA 10.67 23.57 15.84 1.73 0.0035 0.0007 0.0009 0.2264 E.T C.V 4.36 63.8% 8.40 2.01 2.44 4.12 9.00 0.0000 0.0003 0.0441 0.0003 0.0000 4.34 48.9% Annexe 99 Analyse de variance pour le paramètre nombre de feuilles par plante. VARIENCE DDL CARRES MOYENS 17 395.36 2 1694.96 1 945.13 2 231.99 2 441.60 10 103.88 107 312.76 5 2034.93 10 521.16 5 702.97 10 258.16 17 395.36 60 87.69 VAR. tot. S-bloc VAR .Sol VAR. Variété VAR. inter sol × variété VAR. blocs VAR.RESIDUELLE1 Var. totale Var. facteur 3 Var. inter sol × traitement Var. inter variété × traitement. Var. inter sol × variété× traitement. Var. tot. S-bloc Var. RESIDUELLE 2 B. TEST F PROBA 16.32 9.10 2.23 4.25 E.T C.V 0.0008 0.0127 0.1567 0.0457 10.19 32.6% 23.21 5.94 8.02 2.94 4.51 0.0000 0.0000 0.0000 0.0046 0.0000 9.36 29.9% Effet des différents facteurs : NS Le nombre de feuilles par plante NS Le volume racinnaire NS Taille des racines des plantes La hauteur de la partie aérienne des plantes Le poids sec de la partie racinnaire Le poids sec de la partie aérienne 25.01 15.49 9.45 5.83 4.14 1.92 15.60 9.27 6.35 4.84 3.27 1.56 12.86 8.21 4.61 3.40 2.59 1.06 Le poids sec total ITGC Tessela Ain-temouchant La hauteur totale des plantes Le poids frais de la partie racinnaire Sols Le poids frais total Paramètres Le poids frais de la partie aérienne Effet des sols. 9.39 37.21 6.43 32.94 4.70 23.78 Le nombre de feuilles par plante La hauteur totale des plantes La hauteur de la partie aérienne des plantes Taille des racines des plantes Le volume racinnaire Le poids sec de la partie aérienne Le poids sec de la partie racinnaire Le poids sec total Le poids frais de la partie racinnaire variétés Le poids frais de la partie aérienne Paramètres Le poids frais total Effet des variétés. Oued Smar 21.16 12.51 8.64 5.23 NS 1.86 NS 31.12 NS 8.88 28.35 Glycine max cultivar Alidor 14.49 9.47 4.97 4.15 1.16 29.16 4.80 34.27 Annexe 100 Le poids sec de la partie aérienne 9,01 8,22 4,78 6,30 3,43 9,06 3,37 5,20 3,82 4,48 4,42 6,86 01,94 NS 51,33 22,75 03,54 57,43 29,07 02,45 52,65 28,17 03,18 60,11 34,88 03,90 54,80 32,76 05,01 55,73 33,19 Le nombre de feuilles par plante Le poids sec total 7,46 12,66 07,16 11,81 09,48 17,39 Le volume racinnaire Le poids frais de la partie racinnaire 16,48 20,60 12,65 18,08 12,94 25,98 Taille des racines des plantes Le poids frais de la partie aérienne SN* SNF* SNI* SS* SSF* SSI* La hauteur de la partie aérienne des plantes Traitements Le poids frais total Paramètres Le poids sec de la partie racinnaire La hauteur totale des plantes Effet des traitements. 28,31 28,01 24,21 25,99 20,31 22,54 07,67 08,06 05,18 06,13 03,79 10,21 19,48 37,88 30,26 30,3 21,68 48,25 SN : Sol naturel. SNF : Sol naturel fertilisé. SNI : Sol naturel inoculé. SS : Sol stérilisé. SSF : Sol stérilisé fertilisé. SSI : Sol stérilisé inoculé. C. Effet des interactions entre les différents facteurs : Ain Temouchent Tessala ITGC Le nombre de feuilles par plante La hauteur totale des plantes La hauteur de la partie aérienne des Taille des racines des plantes Le volume racinnaire Le poids sec de la partie aérienne Le poids sec de la partie racinnaire Le poids sec total Le poids frais de la partie racinnaire variétés Le poids frais de la partie aérienne Sol Paramètres Le poids frais total Effet des interactions sol × variété. Oued Smar 34,26 19,76 14,05 7,01 NS 2,73 NS NS NS 14,77 NS Glycine max cultivar Alidor 15,77 11,22 04,40 4,65 1,12 04,01 Oued Smar 16,04 09,56 06,46 5,64 NS 1,83 NS NS NS 06,74 NS Glycine max cultivar Alidor 15,16 08,99 06,23 4,04 1,26 06,12 Oued Smar 13,18 08,22 04,95 3,03 NS 1,01 NS NS NS 05,12 NS Glycine max cultivar Alidor 12,54 08,21 04,27 3,77 1,11 04,28 Annexe 101 Le poids frais total Le poids frais de la partie aérienne Le poids frais de la partie racinnaire Le poids sec total Le poids sec de la partie aérienne Le poids sec de la partie racinnaire La hauteur totale des plantes La hauteur de la partie aérienne des plantes Taille des racines des plantes SN* SNF* SNI* SS* SSF* SSI* 16,53 23,60 18,13 32,65 21,35 37,84 06,91 14,51 09,47 20,30 14,85 26,93 06,49 09,62 06,66 12,41 09,09 12,44 02,72 05.00 05,43 06,11 05,53 10,17 1,92 3,41 3,46 4,30 4,14 7,63 0,97 1,56 1,98 3,18 1,32 2,54 49,33 54,32 58,42 59,27 56,41 61,44 20,25 NS 07,96 15,86 28,50 08,85 43,50 29,92 07,07 25,35 34,40 11,17 36,96 33,43 06,56 40,79 39,13 14,75 60,75 SN SNF SNI SS SSF SSI 16,18 20,84 07,01 07,44 09,40 32,73 06,72 11,02 04,43 05,83 07,49 20,15 09,38 10,08 02,52 01,62 01,91 12,58 03,91 06,47 02,60 03,89 04,20 07,97 1,76 4,41 1,67 2,74 3,22 5,83 2,14 2,06 0,87 1,15 0,98 2,15 51,29 57,05 46,65 62,79 53,16 58,50 23,08 NS 07,67 19,58 27,97 09,33 37,80 26,60 03,05 17,56 35,04 03,06 28,58 33,04 02,70 33,38 34,50 12,75 60,75 SN SNF SNI SS SSF SSI 16,75 17,96 12,81 14,15 08,07 07,39 08,75 12,47 07,56 09,30 06,11 05,10 8,02 5,50 5,17 4,86 1,90 2,20 3,47 4,11 3,42 3,45 3,52 2,42 2,13 2,81 2,21 2,48 4,34 1,56 1,63 1,30 1,21 0,95 0,57 0,94 53,37 60,92 52,88 58,28 54,81 47,26 24,94 NS 30,73 28.00 35,19 31,81 25,95 Sols Sol station ITGC Sol Site Tessala Le volume racinnaire Traitements Paramètres Sol Site Ain Temouchent Le nombre de feuilles par plante Effet des interactions sol × traitement. 7,38 6,01 5,41 4,17 2,10 3,12 22,99 32,35 22,08 25,36 16,63 23,26 SN : Sol naturel. SNF : Sol naturel fertilisé. SNI : Sol naturel inoculé. SS : Sol stérilisé. SSF : Sol stérilisé fertilisé. SSI : Sol stérilisé inoculé. Annexe 102 Le poids frais de la partie aérienne Le poids frais de la partie racinnaire Le poids sec total Le poids sec de la partie aérienne Le poids sec de la partie racinnaire La hauteur totale des plantes La hauteur de la partie aérienne des plantes Taille des racines des plantes Le volume racinnaire Traitements Le poids frais total Le nombre de feuilles par plante Effet des interactions variété × traitement. SN* SNF* SNI* SS* SSF* SSI* 18,08 29.00 12,50 26,01 15,92 25,46 07,74 16,83 06,50 16,63 11,42 15,96 10,29 12,17 06.00 09,38 04,50 09,47 3,55 7,05 3,75 6,19 4,80 6,01 2,10 4,72 2,17 4,31 3,57 4,22 1,56 2,32 1,58 2,76 1,18 1,79 49,01 58,67 45,83 64,03 54,46 56.00 20,61 27,17 22,67 37,09 33,24 34,17 28,12 31,33 25,17 26,94 18,38 21,83 08,73 12,17 06,33 09,06 04,96 12.00 19,53 33,50 16.00 36,47 28,86 35,75 SN SNF SNI SS SSF SSI 14,89 12,60 12,80 10,15 09,97 26,51 07,18 08,50 07,81 06,99 07,55 18,83 7,72 4,28 3,57 3,23 2,36 8,65 3,19 3,34 3,88 2,78 4,03 7,70 1,77 2,37 2,72 2,04 4,23 5,79 1,42 0,96 1,12 0,76 0,73 1,97 53,64 56,20 59,46 56,19 55,15 55,46 24,9 30,97 33,68 32,66 32,27 32,22 28,49 24,68 23,25 25,03 22,25 23,25 6,60 3,96 4,02 3,20 2,61 8,41 19,43 42,27 27,35 24,13 31,67 60,76 Glycine max cultivar Alidor Oued Smar Variétés Paramètres SN : Sol naturel. SNF : Sol naturel fertilisé. SNI : Sol naturel inoculé. SS : Sol stérilisé. SSF : Sol stérilisé fertilisé. SSI : Sol stérilisé inoculé. D. Pourcentages de gains : Le poids sec de la partie aérienne 95.97 169.7 56.55 147.24 80.27 183.43 53.05 91.23 58.15 143.8 54.44 264.13 113.35 154.30 73.46 153.12 98.66 155.20 126.28 NS 102.57 123.82 85.51 182.47 111.88 127.78 98.94 69.20 91.67 96.90 86.43 157.54 92.71 95.15 86.72 122.64 91.16 93.92 78.14 128.46 101.69 101.31 110.79 Le nombre de feuilles par plante Le poids sec total 76.75 125 61.40 134.69 71.57 200.77 Le volume racinnaire Le poids frais de la partie racinnaire Taille des racines des plantes Le poids frais de la partie aérienne [(SNI/SN) 100] [(SNF/ SN) 100] [(SNI/ SNF) 100] [(SSI/SS) 100] [(SSF/ SS) 100] [(SSI/ SSF) 100] La hauteur de la partie aérienne des plantes Traitements Le poids frais total Paramètres Le poids sec de la partie racinnaire La hauteur totale des plantes Pourcentages de gains obtenus sous l’effet des traitements. 67.53 105.08 64.26 166.55 61.82 269.39 155.33 194.45 79.88 159.24 71.55 222.55 Annexe 103 Le poids frais de la partie aérienne Le poids frais de la partie racinnaire Le poids sec total Le poids sec de la partie aérienne Le poids sec de la partie racinnaire La hauteur totale des plantes La hauteur de la partie aérienne des plantes 109.67 142.77 76.82 115.89 65.39 177.23 137.04 209.98 65.26 132.16 73.15 181.34 102.61 148.22 69.23 100.24 73.24 136.85 199.63 183.82 108.60 166.44 90.50 183.90 180.20 177.60 101.46 177.44 96.27 184.29 204.12 160.82 126.92 79.87 41.50 192.42 118.42 110.11 107.54 103.66 95.17 108.91 147.75 NS 88.8 158.83 140.74 111.18 274.27 104.98 79.88 58.27 113.75 132.05 164.36 97.18 58.72 110.36 117.05 224.84 148.93 Sol Site Tessala Le nombre de feuilles par plante Le poids frais total Sol station ITGC [(SNI/SN) 100] [(SNF/ SN) 100] [(SNI/ SNF) 100] [(SSI/SS) 100] [(SSF/ SS) 100] [(SSI/ SSF) 100] [(SNI/SN) 100] [(SNF/ SN) 100] [(SNI/ SNF) 100] [(SSI/SS) 100] [(SSF/ SS) 100] [(SSI/ SSF) 100] 43.32 128.80 33.63 439.91 126.34 348.19 65.92 163.98 40.19 345.62 128.47 269.02 26.86 107.46 25.00 776.54 117.90 658.63 66.49 165.47 40.18 204.88 107.96 189.76 94.88 250.56 37.86 212.77 117.51 181.05 46.72 96.26 42.23 186.95 85.21 219.38 90.95 111.23 81.77 93.16 84.66 110.04 115.25 NS 39.76 89.68 121.18 121.64 193.05 95.10 32.69 46.45 98.45 416.66 212.56 94.29 88.23 116.79 104.41 472.22 181.99 [(SNI/SN) 100] [(SNF/ SN) 100] [(SNI/ SNF) 100] [(SSI/SS) 100] [(SSF/ SS) 100] [(SSI/ SSF) 100] 76.47 107.22 71.32 52.22 57.03 91.57 86.4 142.51 60.62 54.83 65.69 83.46 64.46 68.57 94.00 45.26 39.09 115.78 98.55 118.44 83.21 70.14 102.02 68.75 103.75 131.92 78.64 62.90 175.00 35.94 74.23 79.75 93.07 98.94 60.00 164.91 99.08 114.14 86.80 81.09 94.04 86.22 112.26 NS 73.30 123.21 81.43 91.11 90.00 73.74 74.82 90.39 50.00 81.57 148.57 Sols Paramètres Le volume racinnaire Traitements Sol Site Ain Temouchent Taille des racines des plantes Pourcentages de gains obtenus sous l’effet des interactions sols × traitements. 96.04 140.71 68.25 91.71 65.67 139.86 Annexe 104 Le poids sec de la partie racinnaire La hauteur totale des plantes La hauteur de la partie aérienne des plantes Taille des racines des plantes Le volume racinnaire Le nombre de feuilles par plante 72.50 139.40 52.01 132.45 54.74 241.93 81.92 171.53 47.76 98.02 79.13 123.87 [(SNI/SN) 100] 85.96 108.77 46.24 121.63 [(SNF/ SN) 100] 84.62 118.38 55.44 104.70 [(SNI/ SNF) 100] 101.58 91.88 83.41 116.16 [(SSI/SS) 100] 261.18 269.38 267.80 276.79 [(SSF/ SS) 100] 98.22 108.01 73.06 144.96 [(SSI/ SSF) 100] 265.89 249.40 366.52 191.06 78.87 67.60 116.66 259.21 96.05 245.20 110.85 104.77 105.31 98.70 98.14 100.56 135.26 124.37 108.75 98.65 98.80 99.22 81.60 86.62 94.20 92.88 88.89 104.49 60.90 60.00 101.51 262.81 81.56 322.22 140.76 217.55 64.70 251.80 131.24 191.85 Variétés Le poids sec de la partie aérienne 89.50 111.41 80.33 81.03 68.22 118.77 Le poids sec total 109.99 131.82 83.43 92.12 89.61 102.79 Le poids frais de la partie racinnaire 93.51 119.71 78.11 87.45 85.05 102.94 Traitements Le poids frais de la partie aérienne 101.28 148.71 68.10 64.85 42.75 151.69 Paramètres Le poids frais total Oued Smar [(SNI/SN) 100] 69.13 83.97 58.30 105.63 103.33 [(SNF/ SN) 100] 160.39 217.44 118.27 198.59 224.76 [(SNI/ SNF) 100] 43.10 38.62 49.30 53.19 45.97 [(SSI/SS) 100] 97.88 95.97 100.95 97.09 97.91 [(SSF/ SS) 100] 61.20 68.67 47.97 77.54 82.83 [(SSI/ SSF) 100] 159.92 139.75 210.44 125.20 118.20 Glycine max cultivar Alidor Pourcentages de gains obtenus sous l’effet des interactions variétés × traitements. 153.67 133.89 114.76 283.82 207.35 136.87 [(SNI/SN) 100]: Pourcentage de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation en sol naturel. [(SNF/ SN) 100]: Pourcentage de gain obtenus sous l’effet de la fertilisation en sol naturel. [(SNI/ SNF) 100]: Pourcentage de gain du traitement inoculé naturel par rapport au traitement fertilisé naturel. [(SSI/SS) 100]: Pourcentage de gain obtenus sous l’effet de l’inoculation en sol stérilisé. [(SSF/ SS) 100]: Pourcentage de gain obtenus sous l’effet de la fertilisation en sol stérilisé. [(SSI/ SSF) 100]: Pourcentage de gain du traitement inoculé stérilisé par rapport au traitement fertilisé stérilisé. Annexe 105 Annexe n° 2 : Les réactifs et les milieux utilisés A. Composition du milieu YMA : Extrait de levure………………………………………… 10g Mannitol………………………………………………….1g Agar-Agar………………………………………………..15g Solution de Bergenson…………………………………...100ml Eau distillée qsp ………………………………………....1L pH ………………………………………………………. 7 B. Composition de la solution de Bergenson : KCl……………………………………………………..… 1g FeCl3……………………………………………………….0.02g CaCl2, 2H2o…………………………………………...…...0.53g Na2 HPO4………………………………………………......4.5g MgSO4, 7H2O ……………………………………………..1g Eau distillée qsp …………………………………………...1L C. Composition de l’eau gélosée (0.8%) : Agar-Agar………………………………………………..8g Eau distillée qsp ………………………………………....100ml D. Préparation de la solution du BTB : BTB……………………………………….0.5g Ethanol qsp .……………………………...100ml La solution est préparée, stérilisée par filtration puis conservée à 4°C. A l’utilisation, 5 ml de cette solution sont ajoutés à 1L de milieu YEM préalablement stérilisé. La concentration finale est de 25 ppm (El hilali, 2006). Annexe 106 E. Composition de la solution nutritive : Formule chimique Solution de macro éléments Solution stock 1 2 3 4 5 Solution de micro éléments Nature de la solution 8 H3BrO3 9 MnSO4, H2O 10 ZnSO4, 7H2O 11 CuSO4, 5H2O 12 NaMoO5, 2H2O CaCO3 6 Concentration KH2PO4 KCl CaCl2, 2H2O MgSO4, 7 H2O Séquestreme de fer CO(NO3)2 Volume solution stock/ volume solution finale (ml/l) (g/l) 13.609 223.65 294.04 246.48 16.6 1ml 1ml 1ml 1ml 1ml 82 1ml 6.25 25 6.25 6.25 0.625 1 0.04ml Quantité suffisante pour ajuster le pH à 7 F. Composition des standards de turbidité de Mc Farland d’après NCCLS site dans Sekkour 2008 : Standard de turbidité numéro 0.5 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Di hydrate de chlorure de baryum (1.175%), en ml 0.5 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1.0 Acide sulfurique (1%), en ml 99.5 9.9 9.8 9.7 9.6 9.5 9.4 9.3 9.2 9.1 9.0 Dencité approximative correspondante de bactéries /ml 1.108 3.108 6.108 9.108 12.108 15.108 18.108 21.108 24.108 27.108 30.108 Annexe 107 Annexe n° 3 : Analyse physicochimique du sol A. Analyse granulométrique : La granulométrie a été déterminée par la méthode internationale à la pipette de Robinson. - Dans un bécher de 600 ml, mettre 15g de terre fine séchée et tamisée. - Ajouter 50 ml de l’eau oxygénée (H2O2) à 20 volumes. Le H2O2 est utilisé pour éliminer la matière organique. - Recouvrir le bécher afin d’éviter les projections pendant la période de l’effervescence. - Mettre le bécher sur un bain de sable dont la température ne dépasse pas 85 à 90°C pendant 24h. Si une ébullition trop forte se manifestait, l’eau oxygénée se décompose très rapidement. Si la terre est humifère l’effervescence peut produire une mousse abondante risquant de déborder, ce phénomène peut être évité en ajoutant quelques gouttes d’alcool éthylique. A la fin défervescence, faucher pendant 2 h pour éliminer l’H2O2 en excès et terminer par 10 min d’ébullition (on peut accélérer l’élimination de l’excès d’eau oxygénée en ajoutant quelques gouttes d’ammoniaque). - S’assurer que toute l’eau oxygénée a disparu en versant quelques gouttes du liquide chaud 60°C dans une solution de permanganate de potassium, en présence d’eau oxygénée le permanganate de potassium se décolore. - Laisser refroidir puis transvaser à l’aide d’un jet de pissette dans un flacon de sédimentation à large ouverture et jaugé de 750 ml. - Verser dans le flacon, 15 ml d’hexaméthaphosphate de sodium 50 g/l. Cette solution alcaline a pour rôle de disperser les particules qui ont tendance à s’agglomérer. - Compléter avec de l’eau déminéralisée jusqu’au trait de jauge 750 ml. - Agiter le flacon durant une heure sur un agitateur magnétique. - Porter le flacon à proximité de la pipette de Robinson qui doit être placée dans une pièce à température constante. Prélèvement des argiles, des limons fins et des limons grossiers (particules à Ø < 50 microns): - Maintenir la température à 20°C, agiter immédiatement par retournement répété de manière à mettre en suspension toute la terre. - Poser très rapidement le flacon et laisser décompter pendant 46 secondes à 20°C. - Au bout de 46 secondes et à 10cm de profondeur, Prélever 10ml de liquide. -Transeverser les 10 ml prélèves et l’eau de rinçage de la pipette dans une capsule en verre pyrex. Annexe 108 - Porter la capsule dans une étuve à dessiccation à température 105°C. - Après évaporation totale, peser la capsule et son contenu sec. - Par différence avec le poids de la capsule vide, déterminer le poids P1 de sédiment. (Argile + limons fins + limons grossiers + hexaméthaphosphate de sodium) contenu dans 10 ml de suspension. Prélèvement du mélange des argiles et des limons fins (particules à Ø < 20 microns): - Après agitation et retournement du liquide, laisser déposer durant 4 min 48 seconds. Et de la mémé façon que précédemment, prélever 10 ml du liquide. - Transvaser le prélèvement dans une capsule en verre pyrex. - Faire évaporer puis peser la capsule. - Par différence avec le poids de la capsule vide, déterminer le poids P2 du sédiment (Argile + limon fin + hexaméthaphosphate de sodium) contenu dans 10 ml de suspension. Prélèvement des argiles (particules à Ø < 2 microns): - Agiter et laisser sédimenter 8h. - Effectuer le prélèvement de 10 ml. - Peser comme précédemment P3 (Argile + hexaméthaphosphate de sodium) dans 10 ml de suspension. Prélèvement de l’hexaméthaphosphate de sodium : - Verser 15 ml d’ hexaméthaphosphate de sodium dans un flacon jaugé de 750 ml. Compléter le volume au trait de jauge avec de l’eau déminéralisée. - Agiter puis faire un prélèvement à la pipette Robinson comme précédemment. - Transvaser le prélèvement dans une capsule en verre pyrex. - Faire évaporer puis peser la capsule et son contenu sec P4. - Déterminer comme précédemment le poids correspondant hexaméthaphosphate de sodium contenu dans 10 ml de suspension. à la surcharge en - D’après les pesées P1, P2, P3 et P4 calculer les taux des Argiles, limons fins et limons grossiers. Annexe 109 - Tamiser et peser les sables fins et sables grossiers, pour les sables grossiers utiliser un tamis de 200 μm et pour les sables fins un tamis de 50μm. B. Dosage du calcaire total : Déposer 1g (P) de sol séché à l’air, dans un flacon puis remplir l’appendice latérale du flacon avec 5 ml de HCl 0.5N, après avoir lier le flacon au calcimètre de Bernard amener au zéro les niveaux de l’eau dans la colonne et dans l’ampoule, verser l’acide sur l’échantillon, ensuite à l’aide de l’ampoule, rétablir le niveau et lire le volume de CO2 dégagé (en ml), une foie le dégagement du CO2 terminé, baisser l’ampoule du calcimètre jusqu’à ce que le niveau de cette dernière soit dans un même plan horizontal que celui dans la colonne. Lire le volume (V). Enfin déposer 1g (p) de CaCO3 pur pour l’étalonnage de l’appareil tel qu’il provoque un dégagement gazeux. Relever le volume (v) du gaz produit. La teneur en CaCO3est exprimée en pourcentage et obtenue par la formule suivante : CaCO3 % = [(p × V) / (P × v)] × 100 C. Dosage du calcaire actif : Peser 10g de sol séché à l’air, les introduire dans un flacon de 500ml et y ajouter 250 ml de la solution d’oxalate d’ammonium (NH4)2C2O4 à 0.2N, agiter durant 2h, ensuite filtrer la solution en rejetant les premiers ml du filtrat. Prélever 10ml du filtrat qui sera versé dans un bécher de 100ml, ajouter à ce dernier 10ml de H2SO4 au 1/10, ensuite porter le contenu du bécher à une température de 60°C, puis placer le bécher sur un agitateur magnétique surmonter d’une burette graduée contenant le permanganate de potassium KMnO4 en solution décimale, le titrage par le permanganate se fait jusqu’à l’obtention d’une couleur rose persistante, soit n le nombre de ml de KMnO4 versé. - Titrer de la même façon 10ml de la solution d’oxalate d’ammonium utilisée, soit N le nombre de KMnO4 versé pour le témoin. Dans les 10g de la prise d’essai la quantité de CaCO3 actif (%) est de : CaCO3 actif % = (N - n) × 1.25 D. Dosage du carbone et de la matière organique : Le taux de carbone : - Utiliser un sol finement broyé et passé au tamis (0.2 mm). - Peser 0.25g de sol, introduire la prise dans un ballon pyrex avec réfrigérant ascendant, ajouter 10 ml de solution de bichromate à 8% et 15 ml d’acide sulfurique H2SO4 pure. - Porter à ébullition douce pendant 5 min après la chute de la première goutte de condensation. - Laisser refroidir puis transvaser dans une fiole jaugée de 100 ml et ajuster le volume à 100ml avec de l’eau de rinçage du ballon. - Homogénéisé le contenue de la fiole qui doit être à une température de 20°C puis prélever 20 ml de ce liquide. Annexe 110 - Mettre les 20 ml dans un bécher en verre ordinaire de 400ml et y ajouter : 200 ml d’eau déminéralisée. 1.5g de fluorure de sodium (FNa) en poudre. 3 à 4 gouttes de diphénylamine. - Placer le bécher sur un agitateur magnétique sur monté d’une burette graduée au 1/20 du millilitre. - Agiter puis titrer l’excès de bichromate avec une solution de Mohr à 0.2N (la couleur passe du bleu foncé au bleu-vert). - Soit X le volume (ml) de la solution de Mohr versée. - Le témoin est réalisé avec ou sans sable calcimé. Soit Y le volume de solution de Mohr versée. Le taux de carbone de l’échantillon est calculé par la formule suivante : C%= (Y-X) × 0.615 × (5 × 100) / p P: poids de la prise d’essai. Le taux de la matière organique (MO%) : Connaissant le taux de carbone, le taux de matière organique est calculé par la formule : MO% = C% × 1.72 E. Mesure du pH et de la conductivité électrique : Mesure du pH : [AFNOR standard NF X-31-103 (1988)] - Dans un bêcher, introduire 20g de terre fine séchée, ajouter 50 ml d’eau distillée, mélanger quelques minutes à l’aide d’un agitateur magnétique puis laisser reposer pendant 2h. - Avant de procéder a la mesure du pH, procéder à l’étalonnage du pH mettre puis à la remise en suspension de la terre à l’aide d’un agitateur. Mesure de la conductivité électrique: - Dans un bêcher, introduire 10g de terre fine séchée, compléter le volume à 100 ml avec de l’eau distillée, mélanger quelques minutes à l’aide d’un agitateur magnétique. - Chauffer la solution à 25°C et lire la conductivité CT. - Chauffer la solution à 35°C et lire la conductivité CT’. Calculé le coefficient de température β comme suit : β = (CT’-CT) × 100 / (T’-T) × CT - Régler le conductimètre à la valeur β et lire la conductivité CE exprimé en milli-siemens. Annexe 111 Annexe n° 4 : Les normes des sols A. Les normes du pH du sol: (INRA, 1995) pH <3.5 3.5-5.0 5.0-6.5 6.5-7.5 7.5-8.7 > 8.7 B. Type de sol Hyper-acide Très acide Acide Neutre Basique Très basique Les normes de salinité du sol : (Anonyme 2). Conductivities (mmhos /cm) Type de sol 0-0.25 Non salin 0.25- 0.50 Légèrement salin 0.50-1 salin 1-2 Très Salin >2 Extrêmement salin (1 S m–1 = 10 dS m–1 = 10 mS cm–1 = 10 mmhos cm–1 = 1,000 mS m–1 = 10,000 μS cm–1) (Pansu et Gautheyrou 2003) C. Les normes des taux de CaCO3 : Taux de CaCO3 total CaCO3 T ≤ 5% 5 < CaCO3 T ≤ 12.5 % 12.5 < CaCO3 T ≤ 25 % 25 %< CaCO3 T ≤ 50% CaCO3 T > 50 % Qualification du sol Sol non calcaire Sol faiblement calcaire Sol modérément calcaire Sol fortement calcaire Sol très fortement calcaire Source : programme d’interprétation LANO/CA de Basse Normandie (http://www.lano.asso.fr/web/calcaire_actif.html) Annexe D. 112 Les normes des taux de matière organique : Teneur en MO % MO < 1,4 1.4 ≤ MO < 2 2 ≤ MO < 3 3 ≤ MO < 4 MO ≥ 4 Interprétation Sol très pauvre en matière organique Sol pauvre en matière organique Sol bien pourvu en matière organique Argile < 22% 22% < Argile < 30% (ou inconnu) Sol moyennement pourvu en matière organique Argile >30% Sol pauvre en matière organique Sol bien pourvu en matière organique Teneur élevée en matière organique Source : programme d’interprétation LANO/CA de Basse Normandie (http://www.lano.asso.fr/web/matiere_organique.html) E. Les normes des taux d’azote déterminés par la méthode de kjeldahl : (Anonyme 2). Teneur en N Interprétation 0.5 -1 Trop faible 1 – 1.5 Satisfaisante 1.5 – 2.5 Un peu fort Supérieure à 2.5 Trop fort Annexe 113 Annexe n° 5 : Coloration de Gram La coloration de Gram permet de différencier les bactéries en fonction de la composition de leurs parois. Sont principe repose sur la visualisation de la perméabilité de la paroi bactérienne à l’alcool en utilisant deux colorants : le violet de Gentiane et la fuschine. Les bactéries dites Gram négatif présentent une paroi perméables. Elles perdent leur coloration sous l’action de l’alcool et ne conservent en fin de coloration que la couleur du dernier colorant utilisé. Celles dites Gram positif présentent une paroi imperméable à la pénétration de l’alcool et de ce fait accumulent les colorants utilisés lors de la coloration de Gram. Le protocole de la coloration est le suivant : Fixer les cellules à la flamme. Appliquer, ensuite, le violet de Gentiane pendant 1 à 2 min. Les bactéries se colorent alors en violet. Fixer le colorant à l’aide du lugol (iodure de potassium KI). L’appliquer deux fois pendant 2 x 30 s. Rincer abondamment la préparation à l’eau distillée afin d’évacuer l’excès de colorant. Décolorer la préparation (éthanol 95 %, 5 sec) et rincer de nouveau abondamment à l’eau distillée. Appliquer, ensuite, de la fuschine ou safranine pendant 1 à 2 min. Rincer à l’eau et sécher les lames à température ambiante. L’observation microscopique au grossissement X1000 avec huile à immersion permet de voir si les cellules sont colorées en violet (Gram-positif) ou bien en rose (Gram-négatif). اﻟﻤﻠﺨﺺ : ﺑﮭﺪف دراﺳﺔ ﺗﺄﺛﯿﺮ اﻟﺘﺮﺑﺔ واﻟﺘﻄﻌﯿﻢ ﻋﻠﻰ ﻧﻤﻮ ﻧﺒﺘﺔ اﻟﺼﻮﯾﺔ ،ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺰراﻋﺔ ﺻﻨﻔﯿﻦ ﻣﻦ ھﺬه اﻟﻨﺒﺘﺔ ﻋﻠﻰ 3أﻧﻤﺎط ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﻦ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﻣﺴﺘﻘﺪﻣﺔ ﻛﻠﮭﺎ ﻣﻦ ﻣﻨﺎﻃﻖ ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ ﻣﻦ اﻟﻐﺮب اﻟﺠﺰاﺋﺮي .ﺗﻤﺖ ﻣﻌﺎﻟﺠﺔ ﻛﻞ ﻣﻦ اﻟﻨﺒﺘﺎت و اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﺔ ﺑﺴﺘﺔ ﻃﺮق ﻣﺨﺘﻠﻔﺔ و ﺗﻢ ﺗﻄﻌﯿﻢ اﻟﻨﺒﺘﺎت ﺑﻮﺳﺎﻃﺔ ﻃﻌﻢ ﺗﺠﺎري ﻣﻜﻮن أﺳﺎﺳﺎ ﻣﻦ .Bradyrhizobium japonicumﻟﺘﻘﯿﯿﻢ ﻧﺘﺎﺋﺞ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻟﻤﻨﺠﺰة ،ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺮﻓﻊ اﻟﺒﯿﺎﻧﺎت اﻟﺨﺎﺻﺔ ﺑﻨﻤﻮ اﻟﻨﺒﺘﺎت ﺛﻢ ﻗﻤﻨﺎ ﺑﻤﻌﺎﻟﺠﺘﮭﺎ ﺑﻮﺳﺎﻃﺔ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ اﻹﺣﺼﺎء .STATITCFاﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺘﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ أﺛﺒﺘﺖ أن ﻧﻤﻄﺎ اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻷﻛﺜﺮ ﻣﻼﺋﻤﺔ ﻟﺰراﻋﺔ اﻟﺼﻮﯾﺔ ھﻤﺎ :اﻟﻨﻤﻂ اﻟﻄﻤﯿﻮ -ﻃﯿﻨﻲ ﻟﻠﻤﺤﻄﺔ اﻟﺘﺠﺮﯾﺒﯿﺔ ITGC واﻟﻨﻤﻂ اﻟﻄﻤﻲ ﻟﻤﻨﻄﻘﺔ ﻋﯿﻦ ﺗﻤﻮﺷﻨﺖ .ﻛﺎن ﺗﺄﺛﯿﺮ ﻧﻤﻂ اﻟﺘﺮﺑﺔ و ﺻﻨﻒ اﻟﻨﺒﺎت اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻞ ﻛﺒﯿﺮ ﻋﻠﻰ ﻋﺪد و ﺣﺠﻢ اﻟﻌﻘﺪ اﻟﻤﺘﺸﻜﻠﺔ. ﻣﻦ ﺑﯿﻦ اﻟﺼﻨﻔﯿﻦ اﻟﻤﺴﺘﻌﻤﻠﯿﻦ ،اﻇﮭﺮ اﻟﺼﻨﻒ Alidorﻣﺴﺘﻮﯾﺎت اﻟﻨﻤﻮ اﻷﻛﺜﺮ اﺳﺘﻘﺮار و اﺳﺘﺠﺎﺑﺔ ٱﻛﺒﺮ ﻟﻠﺘﻄﻌﯿﻢ. ﺑﻌﺪ دﻟﻚ ،ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺘﻘﯿﯿﻢ اﻟﻤﺮدود اﻟﻜﻤﻮﻧﻲ ﻟﺰراﻋﺔ اﻟﺼﻨﻒ Alidorﻓﻲ اﻟﺤﻘﻞ و ﻛﺎﻧﺖ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﻣﻀﺎھﯿﺔ ﻟﻨﺘﺎﺋﺞ اﻟﻤﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ ﻟﺪى زراﻋﺘﮫ ﻓﻲ اﻷوﻋﯿﺔ. ﻓﻲ ﺧﻄﻮة ﺛﺎﻟﺜﺔ ،ﻗﻤﻨﺎ ﺑﻌﺰل اﻟﺒﻜﺘﯿﺮﯾﺔ اﻟﻌﻘﺪﯾﺔ اﻧﻄﻼﻗﺎ ﻣﻦ اﻟﻌﻘﺪ اﻟﻤﺤﺼﻞ ﻋﻠﯿﮭﺎ ﻣﻦ اﻟﻨﺒﺘﺎت اﻟﻤﻄﻌﻤﺔ ﻓﻲ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻷوﻟﻰ. ﺣﺼﻠﻨﺎ ﻋﻠﻰ إﺛﺮ ھﺬا اﻟﻌﺰل ﻋﻠﻰ 12أروﻣﺔ 9 ،ﻣﻨﮭﺎ ﺗﺨﺘﻠﻒ ﺗﻤﺎﻣﺎ ﻋﻦ .Bradyrhizobium japonicumﻣﻦ ﻣﺠﻤﻮع اﻷروﻣﺎت 4 ،ﻓﻘﻂ ﻛﺎﻧﺖ ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ إﻋﺎدة ﺗﺸﻜﯿﻞ اﻟﻌﻘﺪ ﻋﻠﻰ ﺟﺬور ﻧﺒﺘﺎت اﻟﺼﻮﯾﺔ .ﻛﺸﻒ اﻟﺘﻤﯿﺰ اﻟﻤﻈﮭﺮي ﻟﻸروﻣﺎت ﻋﻦ ﻗﺪرﺗﮭﺎ اﻟﻜﺒﯿﺮة ﻋﻠﻰ اﺣﺘﻤﺎل اﻷﺳﺲ اﻟﮭﯿﺪروﺟﯿﻨﯿﺔ اﻟﻤﻤﺘﺪة ﻣﻦ 4إﻟﻰ .12ﻛﺎﻧﺖ أروﻣﺎت Bradyrhizobium japonicum ﻏﯿﺮ ﻗﺎدرة ﻋﻠﻰ اﺣﺘﻤﻞ ﺗﺮﻛﯿﺰﯾﻔﻮق ٪ 0.9ﻣﻦ ﻛﻠﻮر اﻟﺼﻮدﯾﻮم ﻓﻲ ﺣﯿﻦ ﻗﺎوﻣﺖ اﻷروﻣﺎت اﻷﺧﺮى ﺗﺮاﻛﯿﺰ ﺗﻔﻮق .٪ 5 اﻷروﻣﺎت أﺑﺪت ﻗﺪرات ﻣﺘﻤﺜﻠﺔ ﻋﻠﻰ اﺳﺘﻌﻤﺎل ﻣﺨﺘﻠﻒ ﻣﺼﺪر اﻟﻜﺮﺑﻮن اﻟﻤﺠﺮﺑﺔ و وﺣﺪھﻤﺎ ﻓﺤﺼﺎ ﻣﻘﺎوﻣﺔ اﻟﻤﻀﺎدات اﻟﺤﯿﻮﯾﺔ و اﻟﻤﻌﺪن اﻟﺜﻘﯿﻠﺔ ﻛﺎﻧﺎ ﻗﺪرﯾﻦ ﻋﻠﻰ إﻇﮭﺎر اﻻﺧﺘﻼف اﻟﻤﻮﺟﻮد ﺑﯿﻨﮭﺎ. ﻛﻠﻤﺎت ﻣﻔﺘﺎﺣﯿﺔ :اﻟﺼﻮﯾﺔ ،اﻟﺘﻄﻌﯿﻢ ،اﻟﺘﺨﺼﯿﺐ ،اﻟﻔﻌﺎﻟﯿﺔ ،اﻟﻤﺮدود ،اﻟﺘﻤﯿﺰ اﻟﻤﻈﮭﺮي.Bradyrhizobium ، Résumé : Dans le but de connaître les effets des sols Algériens et de l’inoculation sur la culture du soja, deux variétés de soja ont été cultivées sur trois sols provenant de trois régions de l’Ouest du pays. Les trois sols et les deux variétés ont été sujets à six traitements. L’inoculation a été réalisée avec un inoculum commercial à base de Bradyrhizobium japonicum. L’évaluation des résultats de l’expérimentation a été faite par le relevé de 13 paramètres [hauteur des plantes (hauteur totale, hauteur de la partie aérienne et taille des racines), poids des plantes (poids total, poids de la partie aérienne et poids de la partie racinaire), poids sec des plantes (poids sec total, poids sec de la partie aérienne et poids sec de la partie racinaire), nombre de nodules par plante, diamètre des nodules, nombre de feuilles par plante et volume racinaire]. Après analyse statistique et le calcul des pourcentages de gains de production obtenus, l’interprétation des résultats nous a permis de déduire que les types de sols les plus favorables à la culture du soja sont le type de sol limono-argileux fin de la station ITGC et le type de sol limoneux du site d’Ain Temouchent. La nodulation a été fortement influencée par le type de sol et la variété de soja considérée. Dès deux variétés testées, la variété Alidor a présenté les niveaux de développement les plus stables et la meilleure réponse à l’inoculation. Par la suite, le rendement potentiel de la variété Glycine max cultivar Alidor a été évalué en culture en plein champ et les résultats obtenus ont été comparables à ceux obtenus en culture en pots. Dans une troisième étape, et dans le but de récupérer la ou les souches d’inoculation, nous avons procédé à l’isolement des bactéries à partir des nodules des plantes issus de la première expérience. 12 souche ont été isolées dont 9 ne présentaient pas les même caractéristique que celles de Bradyrhizobium japonicum. Dès 12 souches, seules 4 ont été capables de renoduler la plante hôte. Une caractérisation phénotypique a révélé une très forte tolérance de toutes les souches aux pH allant de 4 à 12. Les souches de Bradyrhizobium ne tolèrent pas les concentrations en NaCl supérieures à 0.9% alors que les autres souches résistent à 5%. Les souches présentent des profils similaires pour la dégradation des substrats carbonés. Seuls les tests de résistances aux métaux lourds et aux antibiotiques permettent de visualiser la diversité existante entre les souches. Mot clés : soja, inoculation, fertilisation, efficacité, rendement, caractérisation, Bradyrhizobium. Summary: In the purpose of studying the effects of Algerian soils and inoculation on the culture of the soy, two varieties of soy have been cultivated on three soils coming from three regions of the west of the country. The three soils and the two varieties were subjects to six treatments. The inoculation has been achieved with a commercial inoculum basis of Bradyrhizobium japonicum strains. The experimentation results have been assessed by the relievement of 13 parameters [height of the plants (total height, aerial part height and roots size), weight of the plants (total weight, aerial part weight and roots weight), dry weight of the plants (total dry weight, aerial part dry weight and roots dry weight), nodules number by plant, nodules diameter, number of leaves by plant and roots volume]. After statistical analysis and calculation of percentages of development gains gotten, the interpretation of the results allowed us to deduct that the types of soils most favorable to the culture of the soy are those of the ITGC station and Ain Temouchent sites. The nodulation has been strongly influenced by soil type and the variety of soy considered. Of the two tested varieties, the Alidor variety presented the steadiest levels of development and the best answer to inoculation. Thereafter, the potential yield of the variety Glycine max cultivar Alidor has been evaluated by culture in full field and the results gotten were comparable to those gotten under condition of inoculation. In a third step, and in the aim of recovering the inoculum strains, we conducted the isolation of the bacteria from the nodules of the plants descended of the first experience. 12 strains has been isolated of which 9 didn't present the same characteristic that those of the Bradyrhizobiums strains. Of the 12 strains only 4 was able to renodule them host plant. A phénotypical characterization revealed a very strong tolerance of all strains to the pH going from 4 to 12. The Bradyrhizobium strains didn't tolerate the concentrations up to 0.9% NaCl whereas the other strains resisted to 5%. The strains presented a similar carbohydrate assimilation profiles. Only heavy metals and antibiotics resistances tests permitted to visualize the existing diversity between the strains. Key word: soy, inoculation, fertilization, efficiency, yield, characterization, Bradyrhizobium.