LETTRE INFRASTRUCTURES 4P N°14 new.indd

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Co u p ab l es d e non a ssista n ce
à r é g i on s en da nge r ?
Alors même que la crise s’amplifie et que le choix d’une
infrastructure apporterait une bouffée d’oxygène à
l’économie régionale toute entière, qui pourrait prendre
le risque de faire “capoter” un tel projet ?
Avons-nous donc les moyens de tergiverser et de “jouer
petit bras” quand d’autres territoires ont déjà fait leurs
choix en mettant les moyens nécessaires pour avoir leurs
infrastructures de transport ?
Sommes-nous donc si riches et si bien portants que nous
puissions refuser l’effort qui s’impose?
Les solidarités du Sud-Ouest ne doivent-elles pas être plus
fortes que les rivalités qui nous entraînent dans un scénario
“perdant/perdant” ?
Qui seront les coupables ?
…Si d’aventure les négociations n’aboutissaient pas, nous
devrons saluer ceux qui ont porté le projet et pointer du
doigt ceux qui par calcul, égoïsme ou presbytie, n’auront
pas su décider d’un meilleur avenir pour leurs propres enfants.
Tous responsables…mais pas coupables ?
Les chefs d’entreprise savent prendre des risques… c’est
d’ailleurs leur métier. Ils partagent cette dimension avec les
politiques qui doivent prendre les leurs…La contrepartie
du risque, c’est la responsabilité.
Celle qui concerne notre projet est simple : les collectivités
doivent faire délibérer leurs assemblées sur le protocole
de financement du projet LGV SEA avant la fin janvier
2009.
• Responsables du développement !
En tant que décideurs économiques, nous sommes
responsables du développement de nos territoires.
Le seul impact des travaux est considérable.
A titre d’exemple, l’investissement de 7 milliards € pour
la LGV Tours Bordeaux va générer près de 3 milliards €
qui seront injectés dans l’économie locale. Pour
l’ensemble du projet, c’est 16 000 emplois qui seront
créés.
• Responsable des conditions de vie et du rapprochement des hommes
L E T T R E
Près de 10 millions d’hommes et de femmes du SudOuest se demandent si demain ils ne devront pas
vivre au ralenti… à cause de l’augmentation continue du
trafic et des goulots d’étranglements de l’axe Nord /
Sud… mais aussi à cause des temps de parcours qui
dateront d’un autre siècle !
Fin Janvier 2009, les 55 collectivités
devront avoir délibéré sur le protocole
de financement pour finaliser le tour de
table qui donnera le “top départ” du
projet LGV SEA Atlantique
• Responsable de notre environnement
Est-il encore besoin de rappeler l’urgente
nécessité de décider dès aujourd’hui du
financement du “projet du siècle” du
Grand Sud-Ouest ?
Nous voulons aujourd’hui une bouffée d’oxygène contre
une brassée de C02…Le Sud-Ouest s’affiche à la pointe
du développement durable...c’est le moment de faire
des choix environnementaux qui favorisent le rail et
les infrastructures, qui facilitent la fluidité des modes
de transport.
Nous approchons du but…l’Europe
semble confirmer un soutien complémentaire, l’Etat devra s’impliquer
de manière très forte, dans le cadre
du plan de relance annoncé le
4 décembre 2008 par M. le Président de
la République. Il reste encore quelques
collectivités qui ne semblent pas avoir
pris conscience des enjeux d’une telle
décision !
…coupables d’imprévoyance
Le refus de certaines collectivités de financer le
projet aboutit à accepter un trafic de 15 000 poids
lourds par jour…en 2025…contre 8 000 aujourd’hui,
seuil déjà jugé intolérable.
Un curieux
décalage horaire !
À l’heure du choix, il n’est pas inutile de se
remettre en mémoire les temps de parcours actuels.
Paris/Bordeaux
À l’est
Aujourd’hui
3h
Paris/Strasbourg
2h17
Le Sud-Ouest de l’Europe
à grande vitesse,
C’EST URGENT !
Jean-Marie Berckmans
Président de la CRCI Aquitaine
et Président de la CCI
de Bayonne Pays Basque
Laurent Courbu
Président de la CCI
de Bordeaux
Jean-Pierre Conte
Président de la CCI
de la Dordogne
Paris/Bayonne
4h45
Paris/Marseille
Philippe Simon
Président de la CCI
des Landes
3h05
…coupables d’une “non-décision”
N°ISSN en cours - Directeur de la publication : Jean-Marie BERCKMANS
CRCI Aquitaine - 185, Cours du Médoc - 33000 Bordeaux
05 56 11 94 94 - www.aquitaine.cci.fr
Yves Ratel
Président de la CCI
de Libourne
Lille/Bayonne
6h50
Lille/Marseille
Retrouvez tous les numéros de la lettre
“Infrastructures Aquitaine” sur le site :
www.aquieco.com,
l’observatoire économique des C.C.I. d’Aquitaine
4h30
Jean-Alain Mariotti
Président de la CCI
de Lot-et-Garonne
IMPRIMERIE MCI - 05 57 97 32 12
Le refus de certaines collectivités de financer le projet
correspond à tirer un trait sur l’équivalent de 4% du PIB
des régions Aquitaine et Poitou Charentes !
D ’A Q U I T A I N E
LES 10 RAISONS CLÉS POUR
SE DÉCIDER AUJOURD’HUI POUR
LA LGV SUD EUROPE ATLANTIQUE
Le refus de certaines collectivités de financer le projet
démontrerait que le Sud-Ouest a décidé de subir la
crise sans vouloir prendre des “mesures exceptionnelles
dans des circonstances qui sont elles aussi exceptionnelles”.
Aujourd’hui
C C I
N ou s a p p rochons
du but !
…coupables d’un “non-choix”
À l’ouest
D E S
●
320 000 entreprises du Sud-Ouest de la France ne sont toujours pas
desservies par des lignes à grande vitesse !
●
7,5 millions d’hommes et de femmes de l’Aquitaine, du PoitouCharentes et de Midi-Pyrénées ne veulent pas vivre au ralenti…
●
8 000 camions défilent tous les jours sur l’axe Nord/Sud…
16 000 demain si rien n’est fait !
●
Les Chambres de Commerce et d’Industrie se mobilisent pour assurer
l’avenir économique et la qualité de vie de toute une région.
●
Nous demandons que soient prises aujourd’hui les décisions
pour financer la LGV Tours-Bordeaux, Bordeaux-Espagne,
Bordeaux-Toulouse, Poitiers-Limoges.
C’est urgent !
Patrick de Stampa
Président de la CCI
Pau Béarn
TERRITOIRES & CO - RCS 389 820 382 - © EBLOUI-080-2007
A quelques jours d’une décision qui engage leur avenir
320 000 entrepreneurs et décideurs économiques du SudOuest se posent une question :
Infrastructures
A Q U I TA I N E
1 Un investissement anti crise ! 60% des
investissements seront réinjectés dans
l’économie locale… soit 7 Milliards €
au total (3 Milliards pour l’axe Tours
Bordeaux).
2 Un accélérateur de croissance : cet
investissement représente 4% du PIB des
régions concernées.
3 Des emplois : 16 000 emplois pendant
la durée des travaux...plus de 200 000
emplois générés par l’arrivée de la LGV à
Bordeaux.
4 Plus d’implantations d’entreprises : 8o %
des investisseurs placent les infrastructures
parmi les premiers critères de choix d’implantation d’une entreprise.
5 Plus d’économies : les entreprises pourront gagner plus de 10% sur leurs coûts de
fonctionnement (transports et déplacements).
6 Plus de sécurité : au voyageur-km, le
rail affiche un coût externe (accidents,
bouchons, pollution atmosphérique,
changement climatique, bruit) 4,5 fois
inférieur à celui de la route.
7 Le choix de la qualité environnementale :
pour faire 100 km, un voyageur d’un TGV
“consomme” l’équivalent d’ 1,5 litre de pétrole ; dans une voiture, il “consommerait”
entre 6 et 15 litres.
8 Plus de mobilité : raccourcir les distances et le temps, c’est permettre à près
de 10 millions de personnes de mieux se
déplacer à moindre coût, c’est désenclaver
le quart Sud-Ouest de la France !
9 Faciliter les transports en commun :
le choix de la LGV, c’est permettre la
libération de nouveaux sillons pour des TER
supplémentaires...et à des centaines
de milliers de passagers de mieux vivre
chaque jour !
10 Favoriser le fret et le report modal :
la création d’une nouvelle ligne permettra
de libérer des créneaux de circulation
pour les trains de marchandises sur la
ligne existante : une soixantaine au moins
par jour, soit l’équivalent du chargement
de 2 500 poids lourds.
Janvier
2009
N°14
CHAMBRE RÉGIONALE
DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE
AQUITAINE
EDITO
Le silex et le rail
L’histoire des hommes du
Sud-Ouest est vraiment étrange…Il a fallu des dizaines de milliers d’années à l’Homo Sapiens
Sapiens pour se mettre debout, parcourir des milliers de
kilomètres et choisir quelques
grottes du Sud-Ouest pour y
prospérer …et façonner ce qui
sera l’une des plus brillantes
civilisations de la terre…
…et voila qu’aujourd’hui des
descendants directs sont “en
train” d’inventer en quelques
années seulement une nouvelle espèce : l’Homo TransitusBlocus-Carbonus…espèce
douée pour accepter des
conditions de vie qui combineront production massive de C02,
embouteillages gigantesques
et sous développement économique...
A moins qu’une autre bonne
nouvelle n’arrive…l’apparition d’une nouvelle espèce :
l’homo responsablus...qui,
lui, choisirait de mener sa
tribu sur les voies du progrès
en décidant de doter enfin son
Sud-Ouest natal de liaison à
grande vitesse et de voies de
circulations modernes.
Depuis Darwin… nous savons
que l’homme s’adapte à son
environnement en évoluant
avec lui… nous sommes donc
rassurés sur les lois de l’évolution politique et les capacités
de ce dernier spécimen à nous
mettre sur les bons rails !
Jean-Marie BERCKMANS
Président
de la CRCI Aquitaine
Ils témoignent…
“Une évidence et une
nécessité pour les PME
d’Aquitaine ! ”
Serge MARCILLAUD
“Un investissement essentiel pour le quart Sud-Ouest de la France”
Jacques BARILLOT-CREUZET
Président de CREUZET AERONAUTIQUE
La réalisation de la LGV Sud Europe Atlantique permettra :
• de développer les communications entre les différentes entreprises du Pôle Aéronautique
Spatial Défense et de favoriser ainsi les échanges,
• d’accroître les flux en terme de logistique.
Il s’agit d’un investissement essentiel pour l’attractivité et le développement économique du quart Sud-Ouest de la France.
“Le site industriel le plus pénalisé”
Jean-Michel ESTRADE
Directeur Usine DASSAULT-AVIATION de Biarritz
Le site de Dassault Biarritz est le site le plus mal desservi du groupe au niveau de ses liaisons avec la
région parisienne et le reste de la France… donc le plus pénalisé au niveau des frais généraux de
fonctionnement.
En ce qui concerne le transport des marchandises, la LGV n’aurait pas d’impact direct si ce n’est que le délestage du trafic
voyageur rail actuel vers des lignes LGV permettrait de mettre en place des rotations plus nombreuses pour le fret.
En revanche les directions générales et le bureau d’études étant en région parisienne, des relations avec Paris de l’ordre de
trois heures par LGV depuis Biarritz permettraient de réduire les coûts de déplacements d’une partie de notre personnel.
“ Ce projet doit être un point de convergence pour toutes les collectivités”
Président de la CGPME
Aquitaine
Il s’agit d’un projet ambitieux mais avec de réels
atouts pour nos entreprises ! Rendez vous compte
des enjeux économiques et environnementaux :
mettre Bordeaux à 2 h 05 de Paris avec plus de 3 à
5 millions de voyageurs supplémentaires par an,
ouvrir notre région vers la péninsule ibérique par la
façade atlantique, sans compter sur la libération de la
ligne existante pour les trains de marchandises (une
augmentation du fret ferroviaire de près de 20%) et
le transfert de la route et de l’aérien vers le rail. Sans
conteste, c’est une opportunité pour le maintien et le
développement de l’attractivité de l’Aquitaine et de la
compétitivité de nos PME.
A titre d’exemple !
Le chantier de la LGV Méditerranée
dans sa globalité a mobilisé
57 000 personnes pour 100 millions
d’heures de travail et 115 000 emplois
directs ou indirects ont été créés
chaque année pendant cinq ans sur
Valence, Marseille et Montpellier.
“Poursuivre notre désenclavement…une condition vitale pour attirer les investisseurs”
Jean-Claude POUXVIEL
Membre de la CCI Dordogne, Président de l’association EURO 21
La récente nomination de M. DEVEDJIAN, en qualité de Ministre chargé de l’application du plan de
relance de l’économie, a été saluée très positivement par les représentants des organisations consulaires
et professionnelles. Ce dernier veut accélérer la réalisation de la Ligne à Grande Vitesse sur Bordeaux et
ses prolongements vers l’Espagne et Toulouse, de même que la mise à 2 x 3 voies de l’A10 dans la traversée des Landes.
Outre les effets bénéfiques que ces travaux d’infrastructures vont générer pour l’industrie française des travaux publics, leur
réalisation permettra à notre région périphérique de l’Europe de poursuivre son désenclavement et d’améliorer la fluidité de ses
trafics de transit.
Avec l’arrivée de la LGV sur Bordeaux cet équipement majeur de structuration et d’attractivité doit permettre à l’Aquitaine
d’attirer de nouveaux investisseurs dans le but de conforter les filières d’excellence déjà présentes sur notre territoire.
“56 000 entreprises artisanales attendent ce projet ! ”
Maurice PRAUD
Président de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat Aquitaine
La Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat Aquitaine souhaite au nom du réseau des Chambres
Départementales de Métiers témoigner de l’importance qu’elles accordent à la réalisation de la LGV Sud
Europe Atlantique.
La qualité des infrastructures ferroviaires impacte aussi le développement économique des petites entreprises facilitant leurs
échanges commerciaux, les contacts avec les fournisseurs et leurs clients du Sud-Ouest, de Paris et des zones frontalières.
Les 56 000 entreprises artisanales de la région Aquitaine que nous représentons espèrent que les financeurs donneront leur aval
pour boucler le financement de ce projet indispensable pour consolider l’avenir économique du Sud-Ouest.
“La LGV permettra d’attirer de nouvelles compétences et de nouveaux talents”
Michel PRUGUE
Président de MAÏSADOUR
Historiquement et volontairement ancré au cœur de l’Aquitaine, MAÏSADOUR apprécierait de pouvoir
offrir à ses interlocuteurs un accès rapide à ses installations, tout en restant à proximité immédiate de
ses sites de production. Qu’il s’agisse de partenaires institutionnels ou financiers, de salariés du Groupe
installés dans toute l’Europe et au-delà, ou encore de nos administrateurs souvent amenés à se rendre sur Paris, nous avons tous
besoin de gagner du temps dans nos déplacements.
Inviter des journalistes, des personnalités parisiennes ou d’autres régions, des conférenciers de renom pour participer à des événements
que nous organisons à notre siège de HAUT-MAUCO est parfois délicat... La durée ou la complexité du déplacement les décourage.
A l’heure où nous avons de plus en plus besoin de nous entourer de nouvelles compétences, l’absence d’une Ligne à Grande
Vitesse constitue pour nous un handicap.
Le dynamisme économique de l’Aquitaine mérite d’être accompagné par une mobilisation volontariste de tous les acteurs et
décideurs de la région sur ce dossier.
Roland FEREDJ
Directeur Général du CIVB
Chaque aquitain suit année après année, et dans les bouchons, les épisodes du feuilleton transport. Une
énergie folle à faire prévaloir les avantages d’un pont sur un tunnel, de s’interroger sur sa localisation
précise, puis sur sa longueur, sa largeur, son fonctionnement et enfin sur son utilité.
Tout le monde a en mémoire les débats publics sur les différents projets concernant l’agglomération bordelaise.
C’est dans ce contexte débilitant d’une décentralisation paralysante qu’il faut émettre le vœu que se réalise sans retard la LGV
SEA dont l’économie locale a tant besoin.
Faisons un vœu pieux : que ce projet soit un point de convergence pour toutes les Collectivités locales et que le protocole
d’intention pour son financement soit adopté rapidement.
“Il faut être solidaires pour porter ensemble ce “projet du siècle” !”
“Tout retard serait un mauvais coup porté à notre compétitivité”
Pierre GOGUET
Luc RAUSCENT
Président du MEDEF AQUITAINE
La LGV SEA couvrira un vaste territoire de Tours, Poitiers, Limoges, allant vers l’est jusqu’à Toulouse
et vers le sud au Pays basque et en Espagne. Saluons cette ambition et contribuons collectivement
à la porter au mieux ; il y a urgence à décider ! Pour être à la hauteur de ce projet “du siècle” pour
les territoires et les entreprises des régions du grand Sud-Ouest, cela demande un esprit ouvert et solidaire entre tous les
acteurs concernés.
Cette solidarité territoriale doit s’organiser autour de cette infrastructure indispensable pour le développement des
entreprises pour les aider à accéder à de nouveaux appels d’offres, à exporter.
Dans un contexte de crise, la cohésion de l’ensemble des acteurs du grand Sud-Ouest est totalement nécessaire.
L’investissement dans la LGV SEA est un facteur indéniable pour apporter une réponse à la crise, pour préparer l’avenir de
nos entreprises et l’attractivité de notre “espace grand Sud-Ouest atlantique”.
Aussi, est-il important qu’un accord soit conclu le plus rapidement possible entre l’ensemble des acteurs concernés.
“Multiplier les accès pour rester dans la course mondiale”
Olivier LEPINE
Directeur Général de BIARRITZ TOURISME
La LGV SEA est primordiale, et dans les plus brefs délais, pour le développement économique
de notre Région, et entre autres du Tourisme. Une destination comme Biarritz, ouverte aux marchés
internationaux, doit faire preuve d’une grande compétitivité car nous sommes en permanence en
concurrence avec des villes françaises ou d’Europe pour accueillir de nouveaux congrès ou évènements. L’accès est un des
premiers critères de sélection, et nous ne pourrons rester compétitifs si dans un avenir proche, nous ne sommes pas en mesure d’offrir
autre chose que l’avion dont nous dépendons grandement aujourd’hui.
Il faut s’en souvenir !
• Un train de marchandises emporte
en moyenne le chargement d’une
quarantaine de camions… 200 trains
quotidiens suffiraient aujourd’hui à
écouler la totalité du trafic marchandise !
• 4,5 fois moins élevé par le rail que
par la route… c’est un gain pour la
collectivité en termes de pollution,
d’accidents, d’incidences climatiques,
de transport des voyageurs ou des
marchandises
• Seulement 10,5% du trafic voyageurs
et 10,9% du trafic de marchandises
sont assurés par le train.
Délégué Général de l’Union des Industries Régionales de Pin Maritime
Bien sûr les T.I.C ont fait évoluer les relations commerciales, mais dans les affaires les contacts
humains restent indispensables (négociation, suivi, veille économique, etc.). L’accessibilité rapide aux
centres de décision nationaux et européens reste donc une urgence. Chaque hésitation, chaque report
de vote qui retardent le lancement effectif de la réalisation de la LGV Tours-Bordeaux-Espagne et Toulouse, sont un mauvais coup
porté à la compétitivité des territoires et des économies que doit irriguer cette infrastructure essentielle.
“La LGV : une bonne façon de lutter contre l’émission de gaz à effet de serre”
Thierry RENARD
Chef d’établissement de TOTAL SA
Si l’autoroute Pau - Langon devrait indéniablement engager le Béarn sur la voie du désenclavement, il est
clair que pour une entreprise comme Total, c’est bien la LGV qui en sera l’aboutissement. Total ayant, pour
des raisons historiques, choisi d’implanter le siège de l’Exploration Production à la fois à Paris et à Pau, cette
situation d’enclavement est à l’origine d’incessants déplacements professionnels par avion des collaborateurs entre les deux
sites, qui, outre le coût que représentent ces mouvements pendulaires, participent à une détérioration singulière du bilan
carbone de l’entité implantée en Béarn.
Si la majeure partie des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre) associée au fonctionnement du site palois (Centre Scientifique et
Technique Jean Féger) provient des déplacements par avion des collaborateurs en mission à l’international, c’est tout de même
15 % des émissions de GES du site qui sont associées aux déplacements par avion entre Paris et Pau exclusivement. La mise en
place de la LGV serait une réponse satisfaisante à ce problème.
Le désenclavement de Pau et la dynamisation du bassin d’emploi qui lui sera associée permettront également à Total de faciliter
le recrutement, sur Pau, de diplômés issus des meilleures écoles. L’évolution de carrière du conjoint est devenue un des critères de
décision des jeunes diplômés pour intégrer une entreprise.
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