Réunion des musées nationaux Ministère de la Culture Les années romantiques 1815-1850 higres, Delaroche, Delacroix, Chassérbu... La peinture française dans les collections publiques. 19 avril - 15 juillet 1996 Galeries nationales du Grand Palais Entrée Clemenceau, 75008 Paris Tél (1) 44 13 17 17 Sommaire RENSEIGNEMENTS PRATIQUES P. 3 COMMUNIQUÉ P. 4 AVANT-PROPOS (extraits) Isabelie Julia et Jean Lacambre P. 5 UNE EXPOSITION PIONNIÈRE QUI EN APPELLE D’AUTRES Jacques Foucart P. 8 LA FÊTE DE LA NARRATION (extraits) Ariel Denis P. 9 SOMMAIRE DU CATALOGUE P. 11 CINQ EXTRAITS DE NOTICES DU CATALOGUE Sur des oeuvres de Français-Auguste Biard, Guillaume Bodinier, Eugène P. 12 Delacroiz Paul Delaroche et Jean-Auguste-Dominique Ingres CHRONOLOGIE P. 16 LISTE DES OEUVRES PRÉSENTÉES DANS L’EXPOSITION P. 21 LISTE DES PHOTOGRAPHIES DISPONIBLES POUR LA PRESSE P. 35 AUTOUR DE L’EXPOSITION P. 39 PRODUITS DÉRIVÉS P. 41 LES PAYS DE LA LOIRE ET L’ÉMILIE-ROMAGNE P. 42 RÉOUVERTURE DU MUSÉE NATIONAL EUGÈNE DELACROIX P. 43 ZENECA P.45 2 Renseignements pratiques Horaires : ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 10h à 20h (fermeture des caisses à 19h15), le mercredi de 10h à 22h (fermeture des caisses à 21h15), fermé le mercredi 1er mai Les visites de 10h à 12h ne sont possibles que sur réservation Prix d’entrée avec réservation : 50F, tarif réduit le lundi uniquement, 36F Réservation * dans les FNAC, à l’office du Tourisme de Paris, 127 avenue des Champs-Elysées, 75008 Paris, à la boutique Musée et Compagnie, 49 rue Etienne Marcel, 75001 Paris * par téléphone au : (1) 49 87 50 50 * par minitel au 3615 Billete! ou 3615 FNAC (2,23F la minute) Prix d’entrée sans réservation : 45F, tarif réduit et lundi 31F Billet jumelé avec l’exposition Corot : 70F, tarif réduit et lundi 48F sur réservation, uniquement par écrit aux Galeries Visites de groupes nationales du Grand Palais, informations : tél : (1) 44 13 17 10 Audiociuide : location sur place en français, 30F Commissariat général : Isabelle Juha, conservateur en chef du Patrimoine à l’inspection générale des musées de France, Jean Lacambre, conservateur en chef du Patrimoine à la Direction des musées de France, assistés de Sylvain Bayer, conservateur du Patrimoine Scénographie : Jean-François Badin Publications : catalogue de l’exposition, 528 pages, 180 illustrations couleur, 160 illustrations noir et blanc, édition RMN, 380F Petit journal, 15F Vidéocassette : Les années romantiques, film réalisé par Georges Combe, 26 minutes, coédition RMN/La Sept Vidéo, 119F Accès Métra : lignes 1, 9 et 13 : stations Champs-Elysées-Clemenceau au Frankhn-Roosevelt. fijj : lignes 28, 32, 42, 49, 72, 73, 80, 83, 93 Contact presse: Réunion des musées nationaux Alain Madeieine-Perdriliat, com municatian Florence Le Moing, Annick Dubascq, presse Tél : (1)40 1347 62 3 Communiqué Exposition organisée par la Réunion des musées nationaux, la Ville de Nantes, la Région des Pays de la Loire et la Région Émilie-Romagne dans le cadre de leur accord de coopération et la Ville de Plaisance. Présentée au musée des BeauxArts de Nantes du 8 décembre 1995 au 17 mars 1996, elle le sera au Palazzo Gotico de Plaisance du 6 septembre au 17 novembre 1996. - - Elle est réalisée à Paris avec le concours du groupe ZENEC4. Depuis la grande exposition De David à Delacroix présentée à Paris en 1974, un regard nouveau a été porté sur la peinture française de la première moitié du XlXème siècle. A une lecture linéaire de l’histoire qui faisait se succéder néoclassicisme, romantisme et naturalisme, s’est substituée une vision qui rend mieux compte du foisonnement de la création, de la variété des sujets traités et de la diversité des styles qui s’expriment au même moment. Choisir de montrer 180 tableaux et esquisses peintes, de 130 artistes, provenant exclusivement des collections publiques françaises, c’est proposer à la curiosité du public et à la sagacité des chercheurs les éléments d’une réévaluation nécessaire d’une période étrangement mal connue. lngres, Delacroix, Corot ou Courbet ont seuls, trop longtemps, retenu l’attention. Les musées français, grâce à leurs acquisitions du XlXème siècle et à celles des vingt dernières années, possèdent un fonds incomparable d’oeuvres d’artistes comme Delaroche, Cibot, Horace Vernet, Cogniet, Biard, Chassériau, lsabey, Flandrin ou Couture qui furent aussi les acteurs de la célèbre bataille romantique. De la chute de l’Empire à l’éphémère Deuxième République de 1848, la France connut d’importants bouleversements politiques, économiques, esthétiques. A Paris, écrivains, musiciens et artistes, dans un grand bouillonnement d’idées et d’expressions, racontent chacun à leur manière des histoires du passé, des drames sanglants, des amours impossibles, des voyages extraordinaires. La fameuse bataille d’Hernani en 1830 rassemble, autour de Victor Hugo, toute la jeunesse frondeuse éprise de liberté et symbolise pour nous le premier combat pour la modernité. Victor Hugo, Alfred de Musset, Balzac et George Sand côtoient Berlioz, Auber, Liszt et Chopin. On lit avec passion Shakespeare, Goethe, Byron, Walter Scott, qui fournissent aux artistes des sujets épiques, exotiques et sentimentaux. Au Louvre, le Salon, exposition officielle, offre à un public de plus en plus nombreux et avide d’émotions l’occasion de découvrir, parmi les milliers d’oeuvres présentées, les esthétiques les plus diverses. Les opinions contradictoires s’expriment sous la plume des critiques, journalistes, écrivains, artistes ou simples amateurs (Thiers, Heine, Gautier, Baudelaire). Leurs feuilletons enflammés passionnent le public et contribuent à une meilleure connaissance de la création. Le Salon apparaît comme le lieu de toutes les confrontations, de toutes les reconnaissances. Des générations d’artistes s’y rencontrent et parfois s’y affrontent (comme Ingres et Delacroix en 1824 et 1827), les tenants du néoclassicisme, les romantiques, les naturalistes... 4 Cette exposition aborde les différents genres suivants la peinture d’histoire, genre noble par excellence, traite dans des formats souvent démesurés des sujets antiques, mythologiques, allégoriques ou religieux ; les nombreuses commandes pour les palais et les églises assurent la persistance de cette manière (Gérard, Ingres, Delacroix, Chassériau) - le genre historique, essentiellement narratif, met en scène des anecdotes tirées de l’histoire des grands hommes du passé national ou des événements d’actualité dans des décors soigneusement reconstitués (Ingres, Delacroix, Fleury-Richard, Delaroche, Horace Vernet) - dans de petits formats de plus en plus prisés par les collectionneurs, la peinture de genre traite des scènes de la vie quotidienne, des sujets populaires italiens et orientaux ou tirés de la littérature à la mode (Boilly, Léopold Robert, Steuben) - le paysage aux paysages historiques composés, prônés par l’Académie, s’oppose le paysage romantique, expression des états d’âme de l’artiste (Paul Huet, Cabat). Influencés par les peintres anglais, les paysagistes travaillent de plus en plus d’après nature, à Barbizon (Théodore Rousseau), mais aussi dans les provinces françaises, et découvrent avec éblouissement les brumes du Nord (Gassies), les glaces de l’Océan arctique (Biard), le soleil d’italie (Corot, Bertin) ou la lumière de ‘Orient (DelacroiSç Chassériau) - quant au portrait, il connaît un développement sans précédent où s’illustrent particulièrement Ingres et ses élèves (Flandrin, Amaury-Duval, Chassériau). - 4 bis Avant-propos (extraits) Notre siècle n’a point de formes. Nous n ‘avons donné le cachet de notre temps ni à nos maisons, ni à nos jardins, ni à quoi que ce soit. On rencontre dans les rues des gens qui ont la barbe coupée comme au temps d’Henri III, d’autres comme du temps de Jésus-Christ. Aussi les appartements des riches sont des cabinets de curiosités; l’antique, le gothique, le goût de la Renaissance, celui de Louis X1l4 tout est pêle-mêle. Enfin nous avons de tous les siècles, hors du nôtre, chose qui n’a jamais été vue à une autre époque : l’éclectisme est notre goût; nous prenons tout ce que nous trouvons, ceci pour sa beauté, cela pour sa commodité, telle autre chose pour son antiquité, telle autre pour sa laideur même; en sorte que nous ne vivons que de débris, comme si la fin du monde était proche. Alt red de Musset 1ère Partie, ch.lV 1836, siècle, enfant d’un du La Confession On savait de ce temps l’extravagance et la désespérance, la passion de la beauté et de l’absolu, l’amour de la femme, savante, peintre, égérie ou courtisane, l’attrait pour la barbarie gothique et la préciosité troubadour, l’intérêt pour l’art des pays du nord et l’esthétique baroque. On savait encore de ce temps le goût des voyages inouïs, des décors et des costumes étranges, et, de ses créateurs, l’attirance pour les couleurs et les dessins extraordinaires. On savait enfin de ce temps qu’il fut fasciné par les récits historiques et les ballades, les sujets héroïques et les épisodes de ce qui devint la légende napoléonienne, souvent mêlée, de façon équivoque, à l’actualité. Augustin Thierry, Guizot, Michelet, Tocqueville aimèrent l’Histoire et surent la faire aimer â une génération paradoxalement anxieuse de nouveautés. Mettre en scène aujourd’hui le temps du romantisme ne devrait plus, semble-t if, offrir aucune surprise. Cependant les peintres témoignèrent bien, de façons différentes, d’un moment qui fut pour eux exceptionnel, et dont la cohérence profonde nous échappe encore ; être à la mode, ou n’être pas, tel était le mot d’ordre mais encore aurait-il fallu savoir ce qu’était la mode. De là, que de bizarreries ! Ingres peint de superbes tableaux d’église, des odalisques indolentes et des portraits de belle manière ; Géricault des mourants, des fous et des chevaux ; Delacroix des héros romanesques et d’étranges silhouettes contemporaines ; dans un même enthousiasme, Horace Vernet, Delaroche, Ary Scheffer, Chassériau ou Couture cèdent à de pareilles provocations, li y avait alors bien des révoltes l’insurrection grecque et des révolutions nationales qui parcouraient tous les pays d’Europe, les révoltes des jeunes extrémistes qui se réclamaient des principes de 1789 et se heurtaient à ceux qui s’affirmaient furieusement réactionnaires. La violence politique, l’exaspération des sensibilités, se traduisaient en tableaux allégoriques des combats engagés ou au contraire en des scènes fantasmagoriques et rêvées. Certains artistes restaient formellement attachés aux doctrines classiques, d’autres tentèrent l’expérience d’une nouvelle peinture dont le seul trait était l’arabesque, et l’intense opposition des nuances la seule vérité ; dans les ombres et les lumières se révèlaient les délires d’un artiste qui se croit roi et qui, lorsqu’il est ignoré, devient la figure emblématique du maudit.[...] 5 - - Jacques Thuillier a justement fait remarquer que la peinture s’est trouvée, pour un moment, dans une situation bien différente de celle de la littérature en 1800, la place était libre pour les littérateurs, non point pour les peintres. Malgré tout ce qui pouvait les séparer, Lamartine, Hugo, Vigny, Dumas, Balzac ou Michelet, et tant d’autres, contribuèrent tous, selon leur vertu propre, à l’édifice du romantisme littéraire et, de 1815 à 1850, iI n’y eut guère d’année qui n’ait vu en France la création d’un nouveau chef-d’oeuvre. Mais quels sont les chefs-d’oeuvres de la peinture 7 A vrai dire, les artistes euxmême ont « brouillé les pistes » car, issus d’ateliers rivaux, ils allaient, en ordre de bataille dispersé, exposer leurs oeuvres et leur vision propre, non sans un goût certain de la polémique. Dès lors, comment s’y reconnaître aujourd’hui ? Il n’est que temps désormais de regarder en vrai les tableaux de toute une génération. La première exigence de cette exposition était de montrer la variété de l’époque et de témoigner, grâce aux seules collections publiques françaises, de la cacophonie où concerte l’essence commune des nombreux courants artistiques qui rivalisèrent pendant trente-cinq années le néoclacissisme ne disparut pas à la Restauration, le romantisme ne surgit pas en 1824, et en 1850, le réalisme n’avait pas tout bouleversé. Une deuxième exigence était de rendre compte, vingt ans après, des travaux et des recherches suscités par l’exposition De David à DeIacroix qui raviva, en 1974, l’intérêt pour un XlXème siècle trop souvent décrié. Quant aux périodes précises de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, aucune rétrospective ne leur avait été consacrée à Paris depuis 1936 Il importait aussi d’illustrer l’intelligence des acquisitions effectuées dans la première moitié du XlXème siècle (commandes officielles ou choix d’amateurs éclairés) et de celles, souvent courageuses, récemment effectuées par les musées de France. Enfin n’oublions pas qu’une politique nouvelle et soutenue de restauration a permis bien des redécouvertes et parfois des « résurrections » qu’il était essentiel de révéler au public. La dernière exigence était de rappeler que ce n’était plus des dizaines, mais des centaines de tableaux qui étaient alors présentés au Salon, et que d’innombrables commandes officielles, suites d’un mécénat impérial, intéressaient la décoration des bâtiments civils et celle des édifices religieux ou contribuaient à l’enrichissement des collections des musées naissants. [...] Malgré les grandes destructions dues à l’Histoire le Palais Royal, les Tuileries, la Cour des Comptes - on ne peut dire que les collections publiques françaises aient subi des pertes irremplaçables. La vigilance des administrations, la générosité de certains particuliers savants et enthousiastes, ont fait que les musées de Paris et de province possèdent les oeuvres représentatives de cette période, comme en témoigne l’essai de répertoire publié en fin de catalogue. Cela est d’autant plus significatif que nous ne nous sommes pas limités à regarder quelques artistes « phares ». A vrai dire, la critique d’art qui se développe dans les journaux et les revues au cours du XlXême siècle nous e aidés dans notre choix, Il n’est certes pas inutile de souligner que parmi les auteurs des articles figuraient des écrivains comme Stendhal, Heine, Musset, Gautier, Baudelaire, Champfleury... qui, chacun selon sa sensibilité, ont su nous intéresser à des peintres aussi différents que Cogniet, Horace Vernet, Flandrin, Louis Cabat, Couture, Tassaert. - 6 Car leur démarche nous éclaire ces écrivains modernes, pour divers qu’ils soient par ailleurs, en vinrent tous spontanément à se référer aux modèles du passé pour mieux comprendre leurs contemporains. C’est que les bouleversements qui avaient parcouru l’Europe entre 1793 et 1815 avaient eu pour conséquence une immense redistribution d’oeuvres depuis longtemps «racontées>’ par Vasari, Jean-Baptiste Descamps, Dezallier d’Argenville et désormais offertes à tous les regards. Tout comme les écrivains, les peintres ont alors le souci de se référer à leurs illustres prédécesseurs. Ils en ressentent même l’obligation, les milliers d’études d’après les maîtres en sont les témoignages ; elles révèlent la soif d’une culture qui veut assimiler aussi bien les peintres primitifs que les maniéristes italiens, les paysagistes du Nord ou les peintres français du XVlllème siècle. On se plaît, alors, à représenter la vie des maitres anciens pour évoquer leur enseignement, puis à narrer de façon plus ou moins fantaisiste des épisodes de leur carrière. [...] Il est un autre aspect de ces confusions si enrichissantes, l’un des plus importants peut-être ce sont ces réunions où se mêlent écrivains, peintres, musiciens, dans l’atelier d’Horace Vernet rue des Martyrs, à l’Arsenal chez Nodier, à la maison de la famille Devéria rue Notre-Dame des Champs, rue du Doyenné chez Gautier et Nerval, à l’hotel Pimodan, rendez-vous du club des Haschichins présidé par Boissard de Boisdenier, à la brasserie Andier enfin, où Courbet retrouve ses amis. Que ce soit en ces lieux de bohème ou dans les salons du duc de Morny, de la comtesse de Girardin ou de la princesse de Belgiojoso, on écoute des airs de Rossini, de Weber, de Boieldieu, de Donizetti, de Meyerbeer ou de Berlioz, on lit des textes de Dante, de Shakespeare, de Goethe, de Byron, de Walter Scott et de Chateaubriand. Ainsi prennent rang dans la peinture d’étranges figures de la mode Francesca da Rimini, Hamlet, Faust, Mazeppa, Lucia de Lammermoor, Velleda. Parallèlement à ces personnages romanesques, les peintres retiennent de l’Histoire quelques figures exemplaires, édifiantes ou tragiques. Et, les dépaysements littéraires ou historiques ne suffisant pas toujours, les artistes voyagent, souvent fort loin, au Soudan ou en Laponie, aux Indes ou au Brésil, au Moyen-Orient, en passant par l’Espagne ou l’Italie, ou même sillonnent la France pittoresque, dont ils rapportent des images qui permettent de rêver à d’autres histoires. [...] Cette exposition veut être l’expression tout à la fois la plus large et la plus rigoureuse d’une époque dont nous frappe l’extraordinaire diversité, mais aussi la plus déconcertante et brutale harmonie. Par-delà la classification des sujets ou des styles, chaque artiste choisit alors en quel temps, en quel lieu, en quel geste accompli l’oeuvre singulière pourra historier l’âme du temps. C’est dans la reconnaissance de ce foisonnement, et dans le refus de la simple légitimation rétroactive qu’on a cru lui apporter en lui concédant un vague avant-goût de paternité pour des courants aujourd’hui mieux connus, que nous voulons ici donner à voir la force d’un art qui n’a jamais éprouvé le besoin de rechercher une unité pour se donner les moyens et le droit d’exister. Isabelle Julia et Jean Lacambre Avant-propos du catalogue de l’exposition. 7 Une exposition pionnière quî en appelle d’autres C’est le refrain qui revient décidément à chaque examen de cette période trop riche et trop diverse comment pouvoir tout dire, montrer un peu de chaque artiste et de chaque tendance 7 Disons-le, de telles années dans l’histoire de la peinture, pour être confuses, rebelles, inquiétantes (Où va-t-on en fait 7 La perfection du métier, la conquête des apparences ne sont-elles pas en voie de mener à une impasse ? Encore que l’on soit, en 1830-1840, loin de l’abîme ou tout au moins de mener de l’essoufflement ; tout au plus peut-il y avoir des pressentiments), de telles années sont parmi les plus passionnantes. Leur foisonnement est on ne peut plus suggestif et captivant. Le saisir dans une première exposition exhaustive est proprement impossible, chimérique. Mais voilà qui fait justement rêver I Comment échapper à pareille tentation et comment ne pas revenir ensuite à toutes les découvertes d’un panthéon élargi, à une permanente anthologie partagée entre églises et musées, renouvelée à force d’achats (c’est un signe très encourageant que la présente exposition puisse aligner près de trente nouvelles acquisitions qui parfois changent nos Sebron, Lapito, Cibot, Giraud, Coupin, appréciations sur la période Lepoittevin, Cogniet, Marilhat, Gassies, Léopold Robert, Bouhot, etc.) une anthologie approfondie et améliorée par toutes sortes de restaurations, de sauvetages, de dépôts mieux contrôlés ou mieux répartis, renouvelée par de bénéfiques réouvertures de musées, lesquels finissent par ébranler maintes idées reçues et autant d’ostracismes, vident quelque peu les réserves, enregistrent et mettent à profit les nouvelles curiosités pour ne pas dire les conquêtes et les certitudes maîtrisées de l’histoire de l’art ? Aussi bien, terminons sur un souhait pressant : que cette exposition ne soit pas la seule, qu’elle soit suivie de beaucoup d’autres (sur des thèmes restreints comme le paysage, l’orientalisme sujet non épuisé par une exposition tenue à Marseille le portrait, voire la nature morte dont on parle si peu pour cette en 1975 période et qui n’est représenté ici que par trois tableaux, ou sur des séquences chronologiques plus fines y compris au-delà de la simple date de 1850). Ainsi serait parfaitement reconnu le rôle de leader et de pionnier que cette exposition nous paraît devoir superbement tenir. - - -, Jacques Foucart Extrait de la préface du catalogue 8 La fête de la narration (extraits) Le romantisme européen a été avant tout un prodigieux mouvement musical très certainement le moment le plus long, Je plus complet, le plus haut, le plus riche, de l’histoire de la musique (Spengler remarquait que la symphonie de type beethovenien représentait un ultime accomplissement symbolique de la civilisation occidentale). De origine et crépuscule en Don Giovanni à Parsifal entre ces deux extrêmes exactement un siècle, une vague musicale incessante, toujours renouvelée, et dans tous les domaines : quatuor, symphonie, piano, mélodie, opéra..., portée par l’esprit même du romantisme, s’est répandue sur l’Europe grâce au monde germanique Schubert, Schumann, Liszt, Brahms, Wagner - les visionnaires de ce siècle sont, d’abord, des musiciens. Non que le romantisme ait été étranger à la peinture, à la manière dont le surréalisme refusait la musique (silence, on dort !) mais c’est la musique qui a été l’essence du mouvement, le point suprême dans lequel il s’est révélé, et se révèle encore aujourd’hui. - - L’autre ligne de force du romantisme a été la narration. Walter Scott, Fenimore Cooper, Stendhal, Balzac, Dickens, Dumas le roman triomphe. Dans les siècles antérieurs régnaient seuls le théâtre, la poésie, l’essai : avec le romantisme et même si les écrivains romantiques ne rêvaient que de succès de théâtre et ont compté dans leurs rangs les plus grands des poètes - commence l’ère du récit, dans laquelle nous sommes encore à présent. Le roman-feuilleton, auquel la plupart des grands romanciers se sont joyeusement livrés, a été le signe de la vague narrative qui a traversé toutes les couches sociales, et c’est en France qu’elle a eu le plus d’ampleur et de réussite grâce à Balzac, à Dumas, à Feval, à Sue. Quelles histoires ! Quelles narrateurs Jamais on avait autant, et si bien, raconté. [...] - Mais alors la peinture ? Elle aussi raconte, comme elle n’avait jamais raconté, on le voit d’évidence ici. Mais d’abord, comme le romantisme lui-même, son berceau est dans le Nord en 1976, la grande exposition de l’orangerie l’a montré -découverte pour toute une génération. Tout ce que l’on avait tenté, tout ce que l’âme romantique et le rêve d’Albert Béguin avait exposé, exploré, et mis en songe, la peinture nous le donnait à voir l’Allemagne, notre mère à tous, selon la belle parole de Gérard de Nerval. Neiges et brumes, montagnes, forêts, errance, solitude Waldeinsamkeit - églises en ruines, silhouette au-dessus des nuages, nostalgie de avec, nous l’Amour et de l’Etre, silence du paysage. Winterreise en images accompagnant, la voix surnaturelle de Hans Hotter, jusqu’au bout du voyage et de la nuit, à travers les forêts, jusqu’aux rivages de la mer le territoire du vide. Le paysage comme on ne t’avait jamais peint, et comme on ne le peindrait plus jamais, comme seul Caspar-David Friedrich le peignit - la Nature, symbole mystique de l’essence romantique, comme l’ont révélée et chantée Novalis, Jean-Paul, Schubert, Eichendorff... Sérieusement y avait-il un autre romantisme que celui d’Allemagne ? - - - avec le Dieu sait Vingt ans après, ce que l’on propose ici n’a rien à voir romantisme du Nord. On est ailleurs, d’une manière étonnante. Un étrange continent surgit, dont on ne soupçonnait que vaguement les contours, avec ses cohortes de peintres aux noms parfois bizarrement parodiques qui semblent sortis tout droit d’un roman d’époque - un monde propre à la seule peinture française, et que les grandes ombres d’Ingres et de Delacroix ont en grande partie occulté. Et une remarque s’impose aussitôt le grand peintre des temps romantiques - l’un des phares de la peinture occidentale, comme on sait - ce n’est pas Friedrich, c’est Delacroix. Le représentant incontesté (et d’ailleurs incontestable) de la peinture romantique européenne est un peintre français qui est resté étranger au mouvement qu’il incarne malgré lui, Il y a dans l’oeuvre de Delacroix une sorte de classicisme et même parfois - - 9 hélas ! comme chez tous les peintres français de l’époque, un néo-classicisme fondamental. 1.. .1 Le mouvement romantique français s’est élaboré combien longuement, combien et dans tous les domaines artistiques, sur l’immense fond néo péniblement classique dont la Révolution française a cru bon (ce n’est pas pour nous surprendre, nous avons vu bien pire depuis) de se servir en guise d’idéal esthétique. La postérité de David, le premier des néo-classiques et des révolutionnaires (la concurrence il est vrai n’était pas grande), a été immense, jusqu’à Ingres et Delacroix, et même au-delà, jusqu’aux peintres post-romantiques de la fin du siècle (c’est-à-dire les pompiers) qui en sont directement issus, dans une chute parfaitement logique et. rétrospectivement, prévisible. Le néo-classicisme a été le socle de tout le romantisme français : il lui a permis d’exister et lui a donné son originalité dans l’ensemble européen, il l’a accompagné au long de son évolution, pour le meilleur et pour le pire (bien souvent), comme le parent nécessaire et encombrant dont on a du mal à se débarrasser. [...] - - la peinture romantique Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques française, malgré elle, semble démontrer l’aimable absurdité de ce programme. Sur une sensibilité nouvelle, tout entière portée par l’imagination et l’irrationnel, elle essaie de composer des toiles néo-classiques la démesure est d’autant plus grande qu’elle met en pratique des règles involontairement détournées pour une autre fin la précision du dessin, le formidable savoir-faire des artistes multiplient l’impression d’étrangeté des sujets (le pompiérisme ne fera que pousser l’expérience jusqu’à ses limites). Un bon nombre de toiles montrées ici paraissent en effet délirantes ou pour et on ne le reverra plus (les le moins excessives. On n’avait jamais vu ça provocations modernes sont bien trop calculées). Comment regarder aujourd’hui La Péche aux morses de Biard, Le Retour des cendres d’lsabey, la Jeanne d’Arc de Delaroche, et bien d’autres, sans éprouver une sorte de stupeur 7 Classicisme et romantisme, tradition et nouveauté, dessin et couleur, image et narration, réalisme et «surnaturalisme» dansent une danse folle, ensemble et séparément s’unissant comme Maldoror et la femelle du requin dans un accouplement long, chaste et hideux et tout aussi réjouissant. Nous nous rendons compte alors que cette peinture presque inconnue est l’une des plus extraordinaires qui soient. [...j - - - Ariel Denis Catalogue de l’exposition. 10 Sommaire du catalogue Isabelle Julia et Jean Lacambre Avant-propos Jacques Foucart Préface: quelques réflexions sur les limites et les manques d’une exposition Georges Brunel La peinture religieuse : art officiel et art sacré Georges Brunel Peintures commandées pour les églises de Paris de 1815 à 7850 Marie-Claude Chaudonneret Du “genre anecdotique” au “genre historique”, une autre peinture d’histoire Claire Constans Versailles, les grandes commandes Ariette Séruliaz Dela croix et son temps Ciaude Allemand-Cosneau Le Salon de Paris de 1815 à 1850 Jean Lacambre Histoire d’esquisse Isabelle Julia L “étourdissement des paysages Ariel Denis La fête de la narration Catalogue illustré des oeuvres Biographies des artistes et notices des oeuvres Répertoire des tableaux français peints entre 1815 et 1850, conservés dans les collections publiques de France Ouvrages cités en abrégé Principales expositions Index des artistes représentés 11 Cinq extraits de notices du catalogue n° 7 Vue de l’océan Glacial, pêche aux moîses François-Auguste Biard 1841 Musée du château, Dieppe Artiste voyageur passionné s’il en fut, Français-Auguste Biard quitta Paris pour la Laponie au début du mois de mai 1839, iI partit accompagné d’une intrépide jeune femme, sa fiancée Léonie d’Aunet, qui publia, en 1855, Voyage d’une femme au Spitzberg. Déjà, des missions françaises avaient été envoyées en 1835-1836 au pôle Nord et Auguste Mayer (1 805-1 890), peintre de marine qui y avait participé, exposa au Salon de 1837 (n°1226) La Corvette La Recherche, au milieu des g)aces. L’intérêt pour la connaissance des pôles, centre du monde, lieux d’interrogations scientifiques et métaphysiques, était vif ; c’est également en 1838-1839 que Dumont d’Urville explora le pôle Sud. Biard et Léonie d’Aunet parcourent la Hollande, l’Allemagne, le le 17 juillet 1830 ils s’embarquèrent à Danemark, la Suède et la Norvège Recherche, commandée par Fabvre et sur laquelle La t la sur corvette F-lammertes Giraud étaient chroniqueurs et Charles et Lauvergne Barthélémy Xavier Marmier, à son retour : “Les peintres, publia qu’il livre le dans note Marnier peintres officiels. commencer, tant il y avait où ne pas savaient nous tous, encore que plus occupés de scènes admirables” pfttoresques, sites de nouveaux, vue de autour d’eux de points 1 842) Paris, Spitzberg, Laponie, Suède, (Lettres sur le Nord, Danemark, . Ce tableau met en évidence le lieu même où se retrouvent la créature et son créateur, point de rencontre initiatique, moment où ne triomphe ni la mort ni la vie, il y a en quelque sorte “arrêt sur image”, où les forces obscures peuvent se parler car le monde est cristalisé, l’eau, symbole de vie, est figée ; cependant les personnages du premier plan vont-ils périr, pris par les glaces, ou vont-ils triompher des forces hostiles 7 Biard rend avec subtilité le caractère inhumain de cet endroit, l’immensité, le froid, le silence, la nature agitée par des forces secrètes qui sculptent la glace et la neige en formes fantomatiques. Ce paysage hallucinatoire, capricieux, ne présente ni la spiritualité de la Mer de glace de Friedrich (1823-1824, Hambourg, Kunsthalle) ni celle des lcebergs de Church (1861, Dallas, Museum cf Art) ; Biard transforme une réalité géologique en une vision presque surrréaliste où la force narrative triomphe, mêlant reportage ethnologique et rêve, évoquant le prologue fantastique du Juif errant d’Eugène Sue aussi bien que les films d’Hollywood. isabelle Julia n°11 La Demande en mariage; costumes d’Albano Guillaume Bodinier 1825 Musée des Beaux-Arts, Angers Pour son premier envoi au Salon, Bodinier expédia de Rome, où il se trouvait depuis cinq ans, La Demande en mariage. La scène est située à Albano, petite localité au sud de Rome, réputée pour la beauté de ses femmes et de leurs costumes. Ce tableau, de format assez grand pour une scène de genre, est puissamment construit : les trois personnages, présentés à mi-corps, sont fortement plantés, la composition symétrique, pyramidale, est habilement soulignée par la ligne des collines des Monts Albains qui clôt la composition. La retenue des acteurs, le jeu des regards et des mains expriment d’une façon à la fois simple et vigoureuse la solennité du moment nous sommes bien loin des tableaux de Greuze au caractère ambigu. L’exactitude des 12 costumes et des bijoux des femmes, la beauté des blancs et le chaud velouté des bruns, éclairés par des touches de couleurs vives, sont caractéristiques de la palette de Bodinier et des artistes français en ltalie dans les années 1830. L...] Isabelle Julia n°69 l-lamlet et Horatio au dmetière Eugène Delacroix 1839 Musée du Louvre, département des Peintures, Paris Avec Byron, Shakespeare est sans conteste le poète et dramaturge anglais qui exerça sur Delacroix une fascination aussi passionnée que durable LIII possède une telle puissance de réalité qu’il nous fait adopter son personnage comme si c’était le portrait d’un homme que nous eussions connu (Journal, 25 mars 1855). Initié très jeune à l’oeuvre de Shakespeare, comme en témoignent une lettre adressée à son ami d’enfance Jean-Baptiste Pierret et signée Yorick (Correspondance) et un essai de traduction d’un passage de Richard III à l’intention d’un autre ami, Félix Guillemardet (Lettres intimes), c’est grâce à Charles Soulier que Delacroix put, vers 1820, approfondir dans le texte sa connaissance du répertoire shakespearien. Soulier, qui avait été élevé en Angleterre, parlait suffisamment l’anglais, en effet, pour l’enseigner à son camarade. [...] Plus heureux qu’en 1836, où le jury du Salon avait refusé non sans raison peut- être une première version d’Hamlet au cimetière (coil. part., Suisse), le peintre put cette fois affronter sans crainte le verdict de la critique, dans l’ensemble favorable ; Thoré, par exemple, affirma catégoriquement : Le petit Ramlet est un chef-d’oeuvre digne des maîtres les plus estimés, et s’attarda sur le caractère profond du personnage L ‘expression de son visage est sublime dans cette concentration douloureuse. [...]lI y a un contraste singulier entre cette tête inquiète de Hamlet et la tête insouciante du paysan. Celui-ci n’a point songé au mystère de la mort ni au mystère de la vie, qui tourmente sans cesse la pensée d’Hamlet C’e5t dans cette opposition ingénieusement sentie qu’est surtout l’intérêt du tableau. Et quelle exécution en accord avec cette sombre philosophie I Quel ciel triste et voilé de gros nuages violacés et lourds à l’horizon une bande verdâtre entrecoupée de tons gris comme la cendre d’un bûcher. La gamme de la couleur est d’une étrangeté saisissante toutes les richesses de la couleur, M. Delacrok les a parsemées dans les vêtements de ses personnages avec la franchise la plus audacieuse. M. Dela croix serait sans doute un grand musicien s’il n’était un grand poète et un grand peintre. Présenté à nouveau au public à l’occasion de ‘Exposition universelle de 1855, le tableau reçut un accueil tout aussi élogieux. Charles Perrier, par exemple, non content d’affirmer : Je ne sache pas que M. Delacroix ait rien fait de plus accompli, insista, à juste titre d’ailleurs, sur l’expression originale du personnage principal Hamlet surtout attire à lui tous les regards f...], sur son front jeune et pur, on voit empreint ce vague mystérieux qui est le signe de la folie quand il n’est pas celui de la poésie. Toute sa vie, en effet, Delacroix n’a cessé de s’interroger sur le personnage d’Hamlet, projetant dans le drame de sa destinée ses propres tourments et ses souffrances. De 1825 à 1859, peintures, dessins, gravures reflètent cette cristallisation de nombreux fantasmes où la scène du cimetière revient, lancinante : trois variantes de la scène d’Hamlet et les fossoyeurs ne furent-elles pas exécutées en 1840, en 1844 et en 1859 ? - - - - ArIette Serullaz 13 n°76 Jeanne d’Arc malade est interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester Hippolyte, dit Paul, Delaroche 1824 Musée des Beaux-Arts, Rouen Le tableau de Delaroche, qui retint toutes les attentions au Salon de 1824, illustrait un moment jamais représenté jusqu’alors de l’histoire de Jeanne d’Arc. Le livret du Salon, qui ne cite aucune source, explique : Jeanne d’Arc malade est interrogée par le cardinal de Winchester. Ce prélat irrité de ses réponses, la menace des peines éternelles. Ce n’est donc ni “la gente demoiselle” des manuscrits, ni la guerrière des gravures classiques, mais une image nouvelle de Jeanne d’Arc que le jeune artiste nous propose. L’intérêt pour l’histoire nationale, et cette héroïne en particulier, se développa sous la Restauration ; on relève trois tableaux au Salon de 1817 illustrant sa geste, dix à celui de 1819, deux en 1822, quatre en 1824 dont celui exposé ici et trois encore de 1833. Le sujet est un peu commun le terrible cardinal de Winchester, Henri de Beaufort (1377-1477) et non l’evêque de Beauvais, Cauchon, interroge la prisonnière. Les acteurs sont réduits au nombre de trois, et encore le greffier compte-t-il vraiment, il semble faire bloc avec son maître et se fondre dans la muraille. L’anecdote est bannie, c’est le combat du bien et du mal la force et la violence du cardinal tout de rouge vêtu ; fa pourpre cardinalice qui est utilisée à contre-emploi et devient l’expression de Satan, s’oppose à la sereine et douloureuse atitude de Jeanne. la Nous assistons à l’affrontement de “la grandeur d’établissement” (le cardinal), triomphent Dieu de en grandeur d’âme”, ( Jeanne ) ; la pureté et la confiance la force il y a besoin d’un temoin de cette lutte inégale, le greffier est là écrivant pour la postérité. Cette image très forte montre la profonde culture plastique et historique de Delaroche ; les grands maîtres de la renaissance, Titien, Michel-Ange, mais aussi son rival le plus proche, Delacroix, ont été parfaitement assimilés. f...] Accroché au Salon, j...] cette toile s’imposa comme une des oeuvres majeures. La palette vénitienne utilisée, le respect des maîtres, et surtout le sens aigu du choix du moment dramatique le plus intense, firent de Delaroche un des grands triomphateurs de cette exposition il proposait au public une iconographie nouvelle. Jeanne était la fragile et forte jeune fille, abandonnée des siens, victime de l’étranger et de la puissance des hommes ; seule la force de son dialogue avec Dieu la sauva, elle et notre pays. Une dimension réaliste et poétique intense se dégage de cette oeuvre où l’humilité, la foi intense et la pureté triomphent de la cruauté et du mal. L’élaboration de cette image très novatrice qui marqua tout le siècle est une des gloires de Delaroche. Isabelle Julia n° 115 Portrait de Madame de Senonnes Jean-Auguste-Dominique lngres 1814 Musée des Beaux-Arts, Nantes Exécuté à Rome en 1814, ce portait aurait dû figurer au Salon de cette même année mais lngres semble y avoir renoncé pour y travailler encore. Le modèle, Marie Marcoz, était née dans une famille de drapiers en 1783 à Lyon où elle se maria une première fois en 1802. Elle divorça à Rame en 1809 et devint la maîtresse du vicomte Alexandre de Senonnes, peintre et dessinateur amateur. Ils se marièrent civilement à leur retour à Paris en 1815, peut-être contre l’avis de la famille de Senonnes. Le 14 vicomte occupa successivement plusieurs postes importants, en particulier celui de secrétaire général des musées royaux de 1816 à 1821. Madame de Senonnes mourut en 1828 à Paris. La situation financière du vicomte de Senonnes devint critique après 1830 et, pour éviter une saisie, il semble qu’il ait alors donné le portrait peint par Ingres à son frère le marquis de Senonnes. L’oeuvre resta dans la famille en Anjou jusqu’en 1852, date à laquelle elle fut vendue à un antiquaire d’Angers. Elle y fut remarquée et achetée pour le musée de Nantes en 1853. La légende déforma longtemps l’histoire du tableau et fit de Marie Marcoz une belle Transtévérine puis une femme honnie de sa belle-famille qui aurait mutilé la toile avant de s’en débarrasser Quoi qu’il en soit, le Portrait de Madame de 5enonnes entra du vivant d’lngres au musée de Nantes. Il semble que l’artiste ait longtemps hésité sur la composition du portrait Il envisagea d’abord de faire poser son modèle sur un lit de repos à l’antique, telle Madame Récamier dans le portrait de David. Il aurait alors formé une sorte de pendant à la Grande Odalisque, peinte précisément en 1814. De cette première pensée, Ingres ne conserva que le miroir qui constitue l’élément déterminant de la construction du portrait. Il définit en effet un espace incertain dans la partie supérieure du tableau, une sorte de vide entre le buste du modèle légèrement penché en avant et son reflet estompé qui s’évanouit dans l’ombre. Traité comme un aplat sombre bouché, qui ne renvoie presque aucun détail de la pièce, le miroir sert de repoussoir visuel au modèle ; il le fixe en avant. Un jeu s’instaure entre l’espace plan de la toile et une troisième dimension onirique. [...] Le visage de Madame de Senonnes, discret emprunt à Raphaèl, ovale très pur, sans relief et sensuel à la fois, constitue la source d’arrondis successifs, de la triple collerette de dentelle jusqu’au bras droit, démesurément allongé pour créer une ample courbe qui enveloppe le modèle. Le corps de Madame de Senonnes tout entier est soumis à telles licences abstraites par rapport à la stricte anatomie, à une distorsion extravagante. Mais l’illusion du réel naît du traitement des somptueuses étoffes, en particulier celle de la robe de velours rouge iythmée de rubans et de dentelles, qui participe plastiquement à la détermination de l’existence du corps luimême. D’innombrables bijoux aux pierres colorées, auxquelles le châle de cachemire fait écho, soulignent aussi les mains molles et alanguies, la gorge à peine voilée, la coiffure. Ce foisonnement d’accessoires, cet excès de coloris francs, vénitiens, rouge et or chatoyants dans la partie inférieure du tableau renforcent l’étrange présence du visage de Madame de Senonnes isolé sur le fond sombre. Ce pouvoir de séduction, cette distance aussitôt abolie, comme une intimité possible, Ingres peut-être y fut sensible puisqu’il signa une carte de visite glissée dans le montant du miroir, tel un visiteurfamilie, Les critiques publiées lors des rares expositions parisiennes où figura le tableau furent toutes louangeuses, mais c’est à Nantes même qu’André Breton découvrit l’oeuvre Un des tableaux que j’ai le plus aimé, écrivait-il à Aragon en 1919. Ce dernier s’empressa de faire le voyage et fut lui aussi longtemps obsédé par le souvenir de cette femme ; il partagea cette passion avec Matisse et consacra un chapitre entier à Marie Marcoz et ses amants dans Her,ri Matisse, roman. Il y détaille l’obsession, peutêtre inconsciente, de Matisse pour des modèles au physique si semblable à celui de Madame de Senonnes et qu’une revue médicale avait analysé alors comme un cas typique de malade souffrant d’insuffisance thyroïdienne, et Aragon d’interroger Mais de tous les amants de Marie Marcoz, n’a-t-il pas été, Matisse, le plus singulier ?. La fascination s’exerce encore. Claude Allemand-Cosneau 15 Chronologie ARTS 1815 LETTRES ET MUSIQUE Lethière, directeur de l’Académie de France à Rouie. En raison des ses sympathies houapaitistes, exil de David à Brnxelles. Restauration. Intermède des Cent Jours s’achevant par la défaite de Waterloo. Chute de Napoléon W. Retour des Bourbons. Louis XVIII promulgue la Charte. lngres, Portais de Urne de Senonnes (Nantes). Commande à la gloire des bons Rois • pour la Galerie de Diane aux Tuileries. Création du grand prix de paysage historique à l’Ecole des Beaux-Arts. Benjamin Constant, Ado4oAe. 1817 Salon (de nombreux sujets d’Histoire de France notamment autour de la figure d’Henri W). Théveuin, directeur de l’Académie de Frette. Mort de Mmc de Staél. 1818 Inauguration du musée du Luxembourg consacré aux artistes vivants. Commandes des Portraits des chefr vendéens pour ‘e Château de Saint Cloud. Mary Shelley, Frankensteirs, naduction française. 1819 Salon. Céricault, Le Radeau de la Méduse (Louvre). Rossini, Le Barbier de Sévitle. Spontini, Olympie. 1816 Lamartine, Méditations 1820 poétiques, Welter Scott, ivanho4traductiou française. Schiller, Marie StziarL 1821 1822 ÉvÉNErsins GÉNÉRAUX Teneur blanche dans l’ouest et Je sud-ouest de la France (persécution conne les bonapartistes). Naufrage de La Méduse au large du Sénégal. Assassinat du duc de Berry qui provoque le retour de la droite dure à la Chambre. Mort de Napoléon à Sainte-Hélène. Selon. Delacroix, Dante et Vïrgile (Louvre). Céricault peint des portraits d’aliénés. Les paysagistes Huet, Aligny, Brascassat se rendent pour la première fois à Barbizon, N.B les événement cités se passent Soulèvement général de la Gkèce conte les occupants turcs. Chateaubriand nommé ministre des Affaires étrangères. Champollion déchiffre les hiéroglyphes. à Paris. 16 Chronologie (suite) ÉvÉi’wwrs GÉNÉBÂUX &RTS LEflRES ET MUSIQUE 1823 Guérin, directeur de l’Académie de France à Rouie. Fondation de la revue La Muse française (Nodier, Hugo, Vigny...), premier journal défendant l’esthétique romantique. Weber Lier Freischûtz. Premier concert de Liszt. 1824 Salon (premier Salon romantique). Mort & Géricault Delanoix Scène des massacres de Scio (Louvre,). Delaroche Jeanne dWr malade interrogée dans sa prison par l’éuêqu de Winchester (Rouen). Constable La Charette defoùz (National Gallery). Cogniet Le Massacre des Innocents (Rennes). Critique du Salon par Thiers (dans Le Constitutionnel) et par St.endhal. Mort de Byron à Missolonghi (Gréce). Début des soirées de l’Arsenal chez Nodier. Mort de Louis xviii. 1825 Mort de David à Bruxelles. Voyage de Delacroix en Angleterre. Rossini Le Voyage à Reims. Boieldieu La Dame blanche. Beethoven Fideiia Sacre de Charles x 1826 Exposition au profit des Grecs à la galerie Lebrun à Paris. Delaeroix La Crèce sur ks ruines de Missolonghi, (Bordeaux). Alfred de Vigny: Poèmes antiques et modernes; Cinq-mars. Chateaubriand les Natchez. Mort dc Webet 1827 Salon. Décors des plafonds du Musée Charles X au Louvre. Décors du Conseil d’Etat. Delacroix La Mort de Sardanapale (Louvre). Ingres L’Apothéose d’Homère (Musée Charles X, Louvre). Corot Le Pont de Narn4 Horace Vernet: Un épisode de la batnifie d’Hastings (Cherbourg). Voyage de Tuner en France. Devéria La Naissance d’Henri IV (Louvre). V. Hugo: Crumwell (la préface fait sensation). Byron : Don Juan, traduction française. Nerval, traduction du premier Faust de Goethe. Schubert Le Voyage d’hb,er Mort de Beethoven. Rossini z Moïse. 1828 1829 Horace Vernet directeur de l’Académie de France à Rome. Mort de Bonington. Rupture ente la France et le dey d’Algérie. Auber La Muette de Portici. Mort de Schubert. Premier concert de Berlioz. Chateaubriand, ambassadeur à Rome. V. Hugo Les Orientales. Balzac z Les Chouans. Merimée z Chroniques du règne de Charles IX. Dumas, première triomphale d’Henri III et sa Cour. Vigny z adaptation de Othello de Shakespeare Beethoven Fidelio. Rossini Guillaume Teil. Traité d’Andrinople donne naissance à la Crèce moderne. 17 Chronologie (suite) ARTS LEflRES ET MUSIQUE ÉvÉMEr’rrs GÉI’4ÉRkux 1830 Exposition au profit des blessés des journées de Juillet V. Hugo : première d’Hernani (cette pièce donna lieu à une (bataille • entre les Classiques et les Romantiques). Stendhal : Le Rouge et le Nom Auguste Comte: Cours de philo sophie positive. Berlioz : première exécution de la Symphonie fantastique. Début de l’amitié Berlioz-Liszt. Prise d’Âlget Révolution de Juillet ou Les Trois Glorieuses provoque la chute des Bourbons. Charles X abdique. Louis-Phulippe prend le pouvoir. 1831 A partir de cette date le Salon est organisé régulièrement tous tes ans. Création de la revue l4rtiste qui défend les romantiques. Delacroix Le 28 Juille4 Le Liberté guidant lepezqile (Louvre). Rude : Jeune Pêchew- napolitain (Louvre). V. Hugo Notre-Dame de Paris. Raine z La Peau de chagrin. Michelet z Introduction à l’Histoire universelle. Berlioz: Célio ou le retour à la vie. Meyerbeer z Robert le Diable. Beethoven: première de la Neuvième symphonie. Révolte des Canuts à Lyon Stendhal nommé consul à Civita Vecchia. Épidémie de choléra à Paris: 18 000 morts. Premier concert de Paganini. 1832 Le Salon n’a pas lieu. Voyage de Delacroix au Maxoc. Rude commence Le Départ des volontaires en 1792 (Arc de Triomphe) qu’il achève en 1836. A. de Vigny z Stella Baizac : Le Chef-d’oeuvre inconnu. Mon de Walter Scott. Lamartine part pour l’Orient. Herold z Le Pré-aux-clercs. Premier concert de Chopin. 1833 Ingres z Portrait & ML Bertin (Louvres). Premier voyage d’Horace Vernet eu Aigérie. Balzac z Eugénie Orandet. Musset z Les Caprices de Maria nne. V.Hugo z Lucrèce Borgia. Michelet z Histoire de France. Théophile Gautier écrit sa première critique de Salon. Début de la liaison Sand-Mussec. Première ligne de chemin de fer en France. 1834 Delacroix z Femmes dMlger, (Louvre). lngres z Le Martyr de Saint Symphorien, cathédrale d’Autun, (échec public, dorénavant lunes refusa d’exposer au Salon). Daumier z sculptures des Parlementaires (Louvre et Marseille). Musset: On ne badine pas avec l’amour. Berlioz première de Harold en ita lie. Liszt fait connaître les Lieder de Schubert. Émeutes républicaines. 1835 Ingres, directeur de l’Académie de France à Rome. Suicide du Baron Gros. Suicide de Léopold Robert. Balzac Le Père Canot. Ilalévyz La Juive. Bellini Les Puritains et Norma. Expansion de la France en Algérie. Attentat de Fieschi contre Louis Philippe. 18 Chronologie (suite) 1836 ARÎS LETRFS ET MUSIQUE rrs GÉNÉR..4ux ÉvÉiF r 4 Louis-Philippe inaugure la galerie des Batailles à Versailles. Blouet achève l’Arc de Triomphe à Paris. Mueset La Confession d’un enfant du siècle. Balzac:Le Lys dans la vallée. Tocqueville : De la Démocratie Début du ministère llier& Mon de Charles X en exil. Érection de l’Obélisque à Paris. en Amé,ique. Alfred de Muant écrit un compte-rendu du Salon. Renconne de Sand et de Chopin. Meyerbeer : Les Huguenots. Adam : Le Postillon de Longiumeau. Chopin : Deuxième concerto en fa mineur. 1837 Brascassat : La Latte de taureaux (Naines). Balzac : Les Illusions perdues. Muant Il ne faut jurer de rien. Berlioz: première exécution du Requiem. Donizetti : Lucia di Lammermoor. Prise de Constantine par les Français. 1838 Théodore Rousseau L4llée de chataigniers (Louvres). Delacroix : Ilamlet et Ho ratio (Louvre). Ouverture de la galerie espagnole au Louvre (patrimoine personnel de Louis-Philippe). V. Hugo : Ruy Bics. Stendhal Mémoires d’un touriste. Berlioz : Benvenuto CellinL Mort de Talleyranci 1839 Steuhen : La Esmeralda (Naines). Stendhal La Chartreuse de Parme. Lamartine Recueillements. Berlioz première exécution de Roméo et Juliette. Séjour de Wagner à Paris pendant trois ans. Abd-el-Kader déclare la guerre à la France. Emeutes républicaines à Paris. Date officielle de l’invention de la photographie par Niepce et Daguent. Chevreul t De la loi des contrastes simultanés des couleurs. 1840 Corot t La Fuite en Egypte (Ville d’Avray). DelacroLt La Justice de Trajen (Rouen). Mérimée t Colombe. A. Thierry t Récits des temps mérovingiens. Donizetti t La Fille du régiment; La Favorite. Retour des cendres de Napoléon à Paris. Schnetz, directeur de l’Académie de Frauce à Rome. Delaroche achève les décorations de l’Hémicycle de PEcole des BeauxArts. Pétition des artistes coutre le jury adressée à la Chambre des députés. Baizac t La Rabouilleuse. Election de V. Hugo à l’Académie française. Rossini t première du Stabat si!ater Bugeaud, gouverneur général d’Algérie. Talbot invente le papier photographique. 1841 19 Chronologie (fin) 1842 ARTS LETTRES ET MUSIQUE ÉvÉ€M’rS GÉNÉRAux Delacroix, Scheffer, Cogniet, Ingres, Horace Verte; Delaroche... n’exposent pas au Salon volontairement Ingrea montre ses oeuvres dans son atelier, L’Odalisque à l’esclave Mort de Stendhai à Paris. G. Sand: Consuelo. Mon du duc d’Orléans. Baizat : Les Illusions perduet V. Hugo : Les Burgra t’es. Voyage de Nerval en Orient. Donizetti z Don Pasquale. Voyage de la Reine Victoria en France. Voyage de Louis-Philippe en Angleterre. 1843 1844 Chassériau décore la Cour des comptes à Paris. Thomis Couture : LAmour de l’or (Toulouse). Protestations des artistes auprès du Roi. A. Dunas père z Les 7)-ois Mousquetaires. Balzac z Les Paysans. E David z Le Désert. 1845 Horace Vernet z La Prise de la Smala dMbd-el-Kader (Versailles). Baudelaire z Première critique du Salon. Mérimée z Carpien. A.Dumas père z Le Comte de Monte-Cristo. Verdi Jeanne dArc. 1846 Delacroix achève la décoration de la bibliothèque du Palais du Luxe mbourg. George Sand z La Mare au diable. Michelet z Le Peuple. Berlioz : La Damnation de Faust Jean Maux, directeur de l’Académie de France à Rome. Thomaa Couture Les Romains de la décadence (Orsay). Baizac z Le Cousin Pons, Splendeurs et Misères des courtisanes. Larnartine z Histoire des Girondins. Verdi, Jénssalem. 1848 Millet expose son premier sujet paysan, Le Vanneur (Coil. part. U.S.A). En raison des évenements poli tiques, le Salon a lieu sans jury La Galerie espagnole du Louvre est fermée. Mort de Chateaubriand. A.Durnas fils z La Dame aux camélias. G.Sand: La Petite Fadette. Marx et Engels z Man4feste du Parti communiste. 1849 Courbet: L’Enterrement à Ornans (Orsay). Chateaubriand z Les j[fémoires d’autre-tombe (éd. posthume). Sainte-Beuve z Causeries du lundL Mort de Chopin à Paris. Liszt écrit dans ie Journal des débâts une longue étude sur Tannh aùse r. 1850 Courbet Les Casseurs de pierre (détruit, Dresde). Delacroix décote ta Galerie d’Apollon au Louvre. Mort de Balzac. 1847 20 Crise économique: un million de chômeurs. Lors des journées révolutionnaires de février, chute de la Monarchie de Juillet. adication de Louis-Philippe. Louis Bonaparte élu président de C République la 11 francaise. Mort de Louis-Philippe en exil. Liste des oeuvres présentées dans l’exposition toutes les oeuvres présentées sont des huiles sur toile à exception des numéros 16,78 et 142 (huiles sur bois) et 70 (huile sur papier collé sur toile) Portrait dIsaure Chassériau Eugéne-Emmanuel-Amaury Plneu-Duval dit Amaury Duval Montrouge, 1808 Paris, 1885 117x90 cm Musée des Beaux-Arts Rennes - 2 Fleurs exotiques Jean Senner-Fries (père) Guebwiller 1796 Muihouse. 184g 162x121 cm Musée de l’impression sur étoffes. Muihouse - 3 Adam et Eve chaS du Paradis terrestre Jean-Achllle Bênouville Paris. 1815 Paris. 1891 114,5x146,S cm Musée des Beaux-Ans et c?Archéologie. Besançon - 4 Mort du Titien Plene-Nolasque Bergeret Bordeaux, 1782 Paris, 1863 167x200 cm Musée de Girodet, Montargis - 5 Vue des carrières de la Cervara, environs de Rome Édouard Bertin Paris, 1797 Paris, 1871 180x150 cm Musée des Beaux-Arts. Carcassonne - 6 Les sept oeuvres de miséricorde Jean-Louis Bézard Toulouse. 1799 Toulouse. 1867 esquisse. 46x63 cm Musée du Petit Palais, Paris - 7 Vue de Pocéan Glacial, pêche au morse par des Groènlandais Françols-Auguste Blard Lyon, 1798- Les Piâteries. près de Fontainebleau, 1882 130x163 cm Musée du chàteau, Dieppe 8 Le duc dOrièans reçu dans un campement de Lapons. août 1795 Françols-Auguste Blard lyon. 1798 Les Plâteries, près de Fontainebleau, 1887 131x153 cm Musée national du château de Versailles. Versailles - 9 Le départ de Bayard de Erescia Jean-Joseph-Xavler Bldault Carpentras. 1758 Montmorency. 1846 190x292 cm Musée des Beaux-Arts. Valence - 10 Sainte Elisabeth. reine de Hongrie. déposant sa couronne aux pieds de l’image de Jus-Chnst Merry-Joseph Blondel Paris. 1781 Paris 1853 esquisse, 54x40 cm Musée du Petit Palais. Paris - 11 La demande en mariage costumes dAibano Guillaume Bodinler Angers. 1795 Angers, 1872 98x135 cm Musée des Beaux-Arts, Angers - 21 12 Distribution de vin et de corntibles aux Champs-Elysées Louls-Léopold BolIIy La Bassée, près de Lille, 1761 Paris. 1 845 97x129 cm Musée Camavalet, Paris - 13 14 L ‘effet du mélodrame Louis-Léopold BolIly La Sassée, près de Lflie, 1761 32x41 cm Musée Lambinet. Versailles - Paris, 7845 Une loge, un jour de spectacle gratuit Louls-L.éopold Bollly La Bassée. près de hIle, 1761 Paris. 1845 33x41 cm Musée Lambinet, Versailles - 15 Macbeth et Banquo Antolne-Félix Boisseller, dit le Jeune Paris. 1790 Versailles. 1857 115x162 cm Musée des Beaux-Arts. Angouléme - 16 17 L’espace Richard Parkes Bonlngton Arnold (près de Nottirigham), 1802 32x45 cm Musée Saint-Denis, Reims - Londres, 1828 Une sorcière tirant les cartes à une jeune femme de lite d’lschia Jean-Claude Bonnefand Lyon. 1796 Lyon, 1860 60x75 cm Musée national du château, Compiègne - 18 Vue intérieure d’une forge, prés de Châtillon-sur-Seine Etienne Bouhot Bar-les-Epcis.ses (Côte-d’or) 1780- Semur-en-Auxois. 1862 38x46 cm Musée des Forges de Buffon. Montbard 19 Vue extérieure d’une forge, prés de Châtillon-sur-Seine Etienne Bouhot Bar-les-Epoisses (Côte-d’or) 1780- Semur-en-Auxois, 1862 38x46 cm Musée des Forges de Buffon, Montbard 20 Ufrsse reconnu par sa nourrice Eusyclée Gustave Boulanger Paris. 1824 Paris, 1888 1465x113,7 cm Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris - 21 Lutte de taureaux Raymond Brascassat Bordeaux. 1804 Paris. 1867 145x196 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes - 22 Des fleurs Elise Bruyère Paris. 1776 Paris, 1842 12Ox90 cm Musée du Louvre, Département des peintures. Paris - 23 Sapho jouant de la lyre Léopold Burtbe La Nouvelle Orléans. 1823 Paris, 1860 106x69 cm Musée des Beaux-Arts, Carcassonne - 24 Vue de l’étang de Ville-d’Avray Louis Cabat Paris, 1812 Paris, 1893 73x113 cm Musée du Louvre. Département des peintures, Paris - 22 25 LemadagedeiaVseçge Alexandre-Françols Camlnacie Paris. 1783 Versailles, 1862 273x335 cm Eglise Saint-Médard. Paris - 26 Etude de Nègre Théodore Chassérlau Sainte-Babe-de-Samana (République Dominicaine), 1819- Paris, 1856 73x59 cm Musée Ingres. Montauban 27 Andrarnède attachée au rocher par les Néréides Théodop-e Chassérlau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine). ¶819 Paris. 1856 92x74 cm Musée du Louvre. Département des peintures, Paris - 28 Descente de croix Théodore chassériau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine). 1819- Paris, 1856 300x220 cm Eglise Notre Came, Saint-Etienne 29 Ail ben l-lamet khalifat de Corsstantine, chef des Haractas et suivi de son escorte Théodore Chassérlau Sairite-Barbe-de-Samana (République Dominicaine), 1819- Paris. 1856 259x325 cm Musée national du Château de Versailles, Versailles 30 Marie Stuart et Rizzio Théodore Chassérlau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine). 1819- Paris, 1856 esquisse, 61x48 cm Musée des Beaux-Arts, La Rochelle 31 Le réveil de Démone Théodore Chassérlau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine), 1819- Paris. 1856 esquisse. 63x54 cm Musée des Beaux-Arts, Strasbourg 32 Portrait de Mile de Cabarrus Théodore Chassériau Sainte-Barbe-de-Sarnana (République Dominicaine). 1819 135x98 cm Musée ds Beaux-Arts, Quimper - Paris, 1856 33 Portrait de M. Alexis de Tocqueville Théodore Chassérlau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine). 1819- Paris, 1856 131,20x198,20 cm Musée national du Château de Versailles, Versailles 34 La résurrection des morts Paul Chenavard Lyon. 1807 Paris, 1895 290x305 cm Eglise paroissiale, Robai - 35 Anne de Boieyn à la Tour de Londres, dans les premiers moments de son arrestation Edouard Obot Paris, 1799- Paris, 1877 162x129 cm Musée Rolin, Autun 36 Scène du Massacre des innocents Léon Cogrilet Paris, 1794- Paris, 1880 265x235 cm Musée des Beaux-Arts, Rennes 37 Saint-Etienne portant des secours à une pauvre famille Léon Cognlet Paris, 1794- Paris, 1880 297x229 cm Eglise Saint-Nicolas-des-Champs, Paris 23 38 L’enMyement de Retecra Léon Cognlet Paris. 1794 Paris, 1880 esquisse, 32x25 cm Musée des Beaux-Arts, Orléans - 39 Les drapeaux Léon Cognlet Paris, 7794 Paris. 1880 esquisse, 19x24 cm Musée des Beaux-Arts, Orléans - 40 Scène de juillet 1830 Léon Cognlet Paris, 1794- Paris, 1880 esquisse. 24x32 cm Musée des Beaux-Arts, Orléans 41 Esquisse pour le plafond du Louvre, Expédition d’Eyypte sous les ordres de Bonaparte tAon Cogniet Paris, 1794 Paris, 1880 38x46 cm Musée des Beaux-Arts, Orléans - 42 La vasque de iAcadémie de France à Rome Jean-Baptiste-Camllle Caret Paris, 1796 Paris. 1875 25x38 cm Musée départemental de l’Gise, Beauvais - 43 Monte-Cavo Jean-Baptiste-Camille Carat Paris, 1796 Paris, 1875 29x42 cm Musée des Beaux-Arts, Reirns - 44 La fuite en Egypte Jean-Baptlste-CamIlle Corat Paris. 1796 Paris, 1875 146x1 96 cm Eglise paroissiale. Rosny - 45 Site d’italie Jean-Baptiste-Camille Corot Paris. 1796-Paris, 1875 90x135 cm Musée Calvet, Avignon 46 Liseuse couronnée de fleurs Jean-Baptlste-Camille Carat Paris, 1796- Paris, 1875 47x34 cm Musée du Louvre, département des Peintures. Paris 47 Sully montrant à son petit-fils le monument renfermant le coeur de Henri W Marle-Phlllppe Coupin de La Couperle Sèvres, 1773 Versailles, 1 B53 212x178 cm Musée national du château, Pau - 48 Paysage Gustave Courbet Ornans, 1819- La Tour’de-Peilz, 1877 100x80 cm Musée d’Art moderne, Saint-Etienne 49 Portrait de Juliette Courbet Gustave Courba Ornans, 1819 La Tour-de-Peilz, 1877 77x62 cm Musée du Petit Palais, Paris - 51 Samson et Dalila iosepb-Déslré Court Rouen, 1797 Rouen, 1865 esquisse, 25x33 cm Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts. Paris - 24 52 La mort de César Joseph-Déslré Court Rouen, 1797 Rouen, 1865 esquisse, 35x42 cm Musée Fabre, Montpellier - 53 Rolette cherchant à se distraire en l’absence de Germain ioseph-Dés(ré Court Rouen, 1797 Rouen, 1865 112x80 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen - 54 L ‘amour de for ‘Ibomas Couture SenIis, 1815- Villiers-le-Bel, 1879 154x188 cm Musée des Augustins, Toulouse 55 Esquisse pour L’enrôlement des volontaires de 7792. Deux volontaires Thomas Couture Senlis, 1815- Villiers-le-Bel, 1879 100x83 cm Musée départemental de lOise, Beauvais 56 Le Havre, vue de la mer Louls-Phluppe Crépin Paris. 1772 Paris, 1851 144x255 cm Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre - 57 Mosquée d’al Azhar au Cake Adrien Dauzats Bordeaux, 1804 Paris, 1868 100x80 cm Assemblée nationale, Paris - 58 Intérieur de l’église de 9em à Lishonne Adrlen Dauzats Bordeaux, 1804 Paris. 1868 164x104 cm Sénat. Paris - 59 L ‘Ange gardien Henri Decaisne Bruxelles, 1799 Paris, 1852 148x114 cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris - 60 Enfants effrayés à la vue d’une chienne Alexandre-Gabriel Decamps Paris. 1803 Fontainebleau, 1860 95x138 cm Musée Rolin, Autun - 61 Les singes musiciens Alexandre-Gabriel Decamps Paris. 1803 Fontainebleau. 1860 54x85 cm Musée Antoirie Vivenel, Compiâgne - 62 Christ au prétoire Alexandre-Gabrlel Decamps Paris, 1803 Fontainebleau, 1860 144x105 cm Musée d’orsay, Paris - 63 Saint Fiacre refusant la couronne d’Ecosse Françols-Louls Dejuinne Paris. 1786- Paris. 1844 esquïsse. 44x32 cm Musée du Petit PaLais, Parts 65 La mort de Sardanapale Eugène Delacrolx Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 esquisse, 81x100 cm Musée du Louvre. département des Peintures, Paris - 25 le Noble et (‘Ouvrier 66 67 Quentin Durward et le Balafré Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 esquisse, 40,5x32,4 cm Musée des Beaux-Arts, Caen - Paris, 1863 La bataille de Taillebourg gagnée par Saint Louis Eugène Delacrolx Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 esquisse, 53x66 on Musée du Louvre, département des Peintures, Paris - 69 Hamlet et l-loratio au cimetière Eugène Delacrolx Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 81,5x65,4 cm Musée du Louvre. département des Peintures, Paris - 70 71 L Annonciation Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 esquisse, 31x43 cm Musée Eugène Delacroix, Paris - Paris. 1863 Dernières paroles de lèmpereur Marc-A urèle Eugène Delacrolx Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris. 1863 esquisse. 26x33 cm Musée des Beaux-Ans. Lyon - 72 73 Comédiens ou Bouffons arabes Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 96x130 cm Musée des Beaux-Arts, Tours - Paris. 1863 Femmes d’Alger dans un intérieur Eugène Delacrolx Chareriton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 esquisse, 275x220 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen - 74 Femmes d’Alger dans leur intérieur Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 esquisse. 84x111 cm Musée Fabre, Montpeliier - 76 Jeanne d’Arc malade est interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester Hlppclyte, dit Paul. Delaroche Paris, 1797- Paris, 1856 277x217 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen 77 Jeune fille dans une vasque Hippolyte. dit Paul • Delaroche Paris. 1797 Paris, 1856 154x192 cm Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, Besançon - 78 Jeune fille à la balançoire ou Sara la baigneuse Hippolyte, dit Paul Delaroche Paris, 1797-Paris. 1856 69x52 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes 79 Portrait de Charles Baudelaire Enlie Deroy Paris. 1820-Paris, 1846 B1,2x65,S cm Musée national du château de Versailles, Versailles 80 Sainte Marguerite Alexandre Desgoffe Pans, 1805 Paris, 1882 300x240 cm Musée des Beaux-Arts, Dijon - 26 81 Naissance dHenri IV Eugène Devérla Paris, 1805 Pats, 1865 esquisse. 45x37 cm Musée national du chMeau, Pau - 82 Le serment du roi Louis-Philippe à la Chambre des députés. 9 aoQt 1830 Eugène Devérla Paris, 1805- Pau, 1865 esquisse, 80x111,8 cm Musée national du château de Versailles. Versailles 83 La mort de CaIvin Eugène Devérla Paris. 1805- Pau, 1865 80x102 cm Musée CaMn, Noyon 84 Vénus etAdo,nis Narcisse Diaz de la Pena Bordeaux, 1807 Menton, 1876 46x38 cm Musée des Beaux-Arts, Caen - 85 Jeune fille au portrait aaude-Marle Dubufe Paris, 1790-La Celle-Saint-Cloud, 1864 150x114 cm Musée des Arts décoratifs, Paris 86 Portrait de Mme Edouard Dubufe Edouard Dubufe Paris. 1819- Versailles, 1883 129x84 cm Musée d’Orsay, Paris 87 Portrait du comte Félix d’Arjuzon Hippolyte Flandrin Lyon. 1809 Rame, 1864 83x64 cm Musée national du château, Compiègne - 88 Mater dolorosa Hippolyte Flandrin Lyon. 1809- Rorne, 1864 5 cm 260x13 Eglise paroissiale, Saint-Martory 89 Les gorges de l’Atlas Paul Flandrin Lyon, 1811 Paris, 1902 85x112 cm Musée du Breuil-de-Saint-Gerînain. Langres - 90 Don Juan, Zerlina et donna Elvira Alexandre-Evarlste Fragonard Grasse. 1780- Paris, 1850 100x82 cm Musée des Beaux-Arts, Clermont-Ferrand 91 Mirabeau devant Dreux-Bresé Alexandre-Evariste Fragonard Grasse, 1780-Paris, 1850 esquisse. 71x1 04cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris 92 Bow dAnglas saluant la téte du député Féraud Alexandre-Evariste Fragonard Grasse. 1780- Paris, 1850 esquisse. 71x104 cm Musée du Louvre, département des Peintures. Paris 93 Paysage d’Ecosse jean-Bruno Gassles Bordeaux, 1786 Paris, 1832 60x78 cm Musée Rolin, Autun - 27 94 La fête du bau! Mkhel Genod Lyon, 1795 Lyon. 1862 176x243 cm Musée des Beaux-Arts, Lyon - 95 Hylas et la Nymphe Baron Françols Gérard Rome, 1770- Paris, 1837 173x203 cm Musée du Baron Cérard, Bayeux 96 Sainte Thérèse Baron François Gérard Rome, 1770- Paris. 1837 172x96 cm Maison Marie-Thérêse, Paris 97 Monseigneur de Betsunce pendant la peste de Marseile Baron François Gérard Rome, 1770- Paris. 1837 258x191 cm Musée des Beaux-Arts, Marseille 98 Etude pour Le radeau de la Méduse Théodore Gérlcault Rouen, 1791 Paris, 1824 55x45 an Musée Ingres, Montauban - 99 Le four à plétre Théodore Gêrlcault Rouer. 1791 Paris, 1824 50x61 cm Musée du Louvre, département des Peintures. Paris - 1 00 Anacréon, Bacchus et (Amour Jean-Léon Gérôme Vesoul, 1824- Paris, 1904 134x203 cm Musée des Augustins, Toulouse 101 Le fiévreux dans la campagne romaine Plerre-Françols-Eugène Glraud Paris. 1806 Paris, 1881 130x161 cm Musée des Beaux-Arts, Clerrnont-Ferrand . 102 Portrait de Jacques Cathelineau, général vendéen Mine-Louis Girodet-Trioson Montargis, 1767 Paris, 1824 266x141 cm Musée d’Art, Cholet - 103 Le sang de Vénus Auguste-Barthélémy Glaize Montpellier. 1807 Paris, 1893 276x213 cri Musée Fabre, Montpellier - 104 Le soir ou Les illusions perdues Charles Gleyre Chevilly (Canton de Vaud), 1806 Paris. 1874 156x 238cm Musée du Louvre. département des Peintures, Paris - 105 Départ des apôtres a!lant pr&her l’Evangile Charles Gleyre Chevilly (Canton de Vaud), 1806- Paris. 1874 197x294 cm Musée Girodet, Montargis 106 L’école des soeurs François-Marlus Granet Abc-en-Provence, 1775 Aix-en-Provence, 1849 75x98 cm Musée Granet. Aix-en-Provence - 28 107 L’adoration des Mages Jean-Pierre Grange, Paris, 177g Paris, 1840 esquisse, 27x35 cm Musée du Petit Palais. Paris - 108 Incendie du Kent Théodore Gudin Paris, 1802 Boulogne-sur-mer, 1879 256x421 cm Musée de la Marine. Paris - 109 La mort de Priam ou La Dernière Nuit de Troie Plerre-Nardsse Guérin Paris, 1774- Rome, 1833 51x73 cm Musée des Beaux-Arts, Angers 110 Xerxès Adrlen Guignet Annecy, 1816- Paris, 1854 x146 cm 5 10 Musée Rolin, Autun 111 Le sac de Jérusalem par les Romains Françols-Joseph Helm Belfort, 1787 Paris, 1865 29x34 cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris - 112 Le prisonnier François-Joseph Helin Beltort, 1787- Paris, 1865 105x140 cm Musée municipal, Semur-en-Auxo6 173 Les religieux du mont Saint-Gothard Louis Hersent Paris, 1777 Paris, 1860 134x138 cm Musée du Louvre, département des Peintures. Paris - 114 Paysage. Le soleil se couche derrière une vieille abbaye au milieu des bois Paul Huet Paris. 1803 Paris, 1869 173x263 cm Musée des Beaux-Arts. Valence - 115 Portrait de Mme de Senonnes Jean-Auguste-Dominlque Ingres Montauban, 1780- Paris. 1867 106x64 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes 116 Don Pedro de Talède baisant l’épée d’Henri IV Jean-Auguste-Domlnique ingres Montauban, 1780 Paris, 1867 45x36 cm Musée national du château, Pau - 117 Jésus remettant à saint Pierre les clés du Paradis Jean-Auguste-Dominique Ingres Montauban, 1780 Paris, 1867 280x217 cm Musée Ingres, Montauban - 118 Tètes et mains, étude pour L’apothéose d’Homère iean-Auguste-Domlnique Ingres Moritauban, 1780- Paris, 1867 21x27 cm Musée Fabre, Montpellier 119 Musée, étude pour L’apothéose d’Homère Jean-Auguste-Dominique lngres Montauban, 1780- Paris, 1867 27x19 cm Musée Grobet-Labadié, Marseille 29 120 Le martyre de saint Symphorien Jean-Auguste-Donilnique ingres Montauban, 1780 Paris, 1867 esquisse, 61x50 cm Musée Ingres. Montauban - 1 21 Vue du cloître de Saint-Wandrille Eugène lsabey Paris. 1803- Montévrain (Seine-et-Marne). 1886 esquisse, 42x60 cm Musée des Beaux-Arts, Besançon 122 Vue de Llieppe Eugène lsabey Paris, 1803 Montévrain (Seine-et-Marne). 1886 164x251 cm Musée des Beaux-Arts, Nancy - 123 Le transbordement des cendres de Napoléon 1er à bord de La Belle Poule’, 75 octobre 184f) Eugène Isabey Paris. 1803 Montévrain (Seine-et-Marne), 1886 2,38x369 cm Musée national du château de Versailles, Versailles - 124 Comminges Claude, dit Claudius, Jacquand Lyon, 1804 Paris, 1878 164x207 cm Musée des Beaux-Arts, Rennes - 125 Scène de Paris PhilIppe-Auguste Jeanron Bouloyne-sur-mer, 1805 Comborn (Corèze), 1877 97x130 cm Musée des Beaux-Arts, Chartres - 126 Le duc d’Orléans visitant les malades du choléra Alfred Johannot Offenbach (Hase, Allemagne). 1800 Paris, 1837 esquisse. 32,5x43 cm Musée Camavalet, Paris - 127 La charité Alexandre Laemlein Hohenfeld (Baviére). 1813 Pontievoy (Loir-et-Cher). 1871 225x140 cm Musée des Beaux-Arts, Caen - 128 Une voiture de masques Eugène [ami Paris, 1800- Paris. 1890 69x110 cm Musée Carnavalet, Paris 1 29 Table rendant la vue à son père Joseph-Ferdinand Lancrenon Lods, 1794 Lods, 1874 150x192 cm Musée des Beaux-Arts, Besançon - 130 Cassandre; figure d’étude Jérôme-Martin Langlols Paris, 1779 Paris. 1838 180x193 cm Musée des Beaux-Ans, Chambéry - 131 Paysage de Fontainebleau Louis-Auguste Laplto Joinville-le-Pont. 1803 Boulogne-sur-mer, 1874 32x45 cm Musée de Picardie, Amiens - 132 Bayard défendant le pont du Garigliano, 7505 Charles-Philippe-Auguste de Larivière Paris, 1798- ParS, 1876 esquisse. 22x42 cm Musée de Picardie, Amiens 30 133 Fèau d’âne Jean-Antoine Lament Baccarat. 1763- Epinal, 1832 55x46 cm Musée de Brou. Bourg-en-Brase 134 Le retour de /a bataille de Marigrian l’4lppolyte Leconite Puiseaux (Loiret), 1781 Paris, 1857 85x73 cm Musée de Brou, Rourg-en-Bresse - 135 PvrtraitdeFranFL&t Henri Lehmann Kiel, 1814- Paris, 1882 140x87 cm Musée Carriavalet, Paris 136 Sainte Catherine dAlexandrie portée au tombeau Henri Lehmann Kiel, 1814- Paris, 1882 152x262 cm Musée Fabre. MoMpellier 137 La Vierge au pied de la croix Henrl Lehmann Kiel, 1814- Paris, 1882 200x1 60cm Eglise Sairit-touis-en-ille, Paris 138 Darne sauvé et enlevé par Redgauntlet Eugène-Modeste-Edmond Le Poittévin Paris, 1806- Auteuil, 1870 95x162 cm Musée des Beaux-Arts, Brest 139 Hivernage d’un équipage de marins hollandais sur la côte orientale de la Nouvelle-Zemble Eugêne-Modeste-Edmond Le Poittevin Paris. 1806- Auteuil, 1870 108x156 cm Musée départemental de lOise. Beauvais 140 Paysage du Susten en Suisse Auguste-Xavler Leprince Paris, 1799- Nice, 1826 81x105 cm Musée des Arts décoratifs, Paris 141 Mort du Camoéns Joseph-Léon-Roland de Lestang-Parade Paris, 1801 ou 1810, ou encore Aix-en-Provence, 1812 196x227 cm Musée Granet, Aix-en-Provence 142 - Paris, 1887 Vue du Nu en basse Egypte Prosper Marlihat Vertaizon, 1811 Paris, 1847 35x58 cm Musée départemental de lOise, Beauvais - 143 Dérnocrite et ks Abdéritains AcbllIe-Etna Mkhallori Paris. 1796- Paris. 1822 115x145 cm Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, Paris 144 Le moulin d’Argenteuil Georges Miche! Paris. 1761 Paris, 1843 100x87 cm Musée des Beaux-Arts, Pau - 145 Le conteur arabe Jean-Françots Millet Gruchy, commune de Gréville (Manche), 1814 esquisse, 46x37 cm Musée Thomas-Henry. Cherbourg - Barbizon, 1875 31 146 La lapidation de saint Etienne Jean-Françols Millet Gruchy, commune de Gréville (Manche), 1814- Barbizon, 1875 esquisse, 32x41 cm Musée Thomas-Henry, Cherbourg 147 Falaise de la Hague Jean-François Millet Gruchy. commune de Gréville (Manche). 1814- Barbizon, 1875 esquisse. 28x37 cm Musée Thomas-Henry. Cherbourg 148 Pauline Ono en bleu, première femme de l’artiste Jean-Français Millet Gruchy. commune de Gréville (Manche). 1814- Barbizort, 1875 73x60 cm Musée Thomas-Henry, Cherbourg 149 Un rayon de soleil Céleslin Nanteuil Rome. 1813- Baurron-Marlotte (près de Fontainebleau), 1873 89x117 cm Musée des Beaux-Arts, Valenciennes 150 Une Madeleine Victor Orsel Ouliins (près de Lyon), 1795- Paris, 1850 83x65 cm Musée de la ville de Paitiers et de la Société des antiquaires de l’ouest. Poitiers 151 Le frappement du rocher Domlnique Papety Marseille, 1815 Marseille, 1849 esquisse, 28x36 cm Musée des Beaux-Arts, Marseille - 152 La République Domlnlque Papety Marseille, 1815- Marseille. 1849 273x185 cm Musée du Petit Palais, Paris 153 Episode de la peste de Florence François-Edouard Picot Paris, 1786- Paris, 1868 235x180 cm Musée des Beaux-Arts. Grenoble 154 Arrivée de Louis-Phiûppe au château de Windsor, le 8 octobre 1844 Edouard-Henri-Théophile Pingret Saint-Quentin, 1788 Paris, 1875 131,5x163,5 cm Musée national du château de Versailles, Versailles - 155 L ‘archange saint Michel terrassant le diable Jean-Ciarles Rémond Paris, 1795 Paris, 1875 303x220 cm Eglise Saint-Sulpice. Paris - 156 Français ter armant chevalier son petit-fils Français li Pierre Révoil Lyon. 1776- Paris, 1842 140x180 cm Musée Granet, Aix-en-Provence 157 La mort du prince de Taimont Fleury Richard Lyon, 1777 Lyon. 1852 81x58 cm Musée de Brou, Bourg-en-Bresse - 158 La mère heureuse, costume de Marina Léopold Robert ta Chaux-de-Fonds, 1794- Venise, 1835 55x46 cm Musée Rolin, Autun 32 159 Scène de la Saint-Barthélémy: assassinat de Brion. gouverneur du Prince de Conti Joseph-Nlcolas Robert-Fleury Cologne, 1797 Paris, 1890 164x130 cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris - 160 Le Dauphin, futur Chartes v rentrant au Louvre en 1358 MoU Roger Palaiseau (Seine-et-Dise) 1800-Paris, 1880 178x136 cm Musée national du château de Versailles, questure du Sénat. Versailles 161 La mort de l’espion Mords CamIlle Roqueplan Mallemort (Bouches-du-Rhône), 1803- Paris. 1855 55x44 cm Musée des Beaux-Arts, hile 162 La descente des vaches Théodore Rousseau Paris, 1812 Barbizon, 1867 258x166 cm Musée de Picardie. Amiens - 163 Les gorges dAprernont Théodore Rousseau Paris. 1812 Barbizon, 1867 72x140 cm Musée municipal de rEvéché, Limoges - 164 La duchesse de Bourgogne arrêtée aux portes de Bruges Sophie Rude, née Frémiet Dijon. 1797 Paris, 1867 184x150 cm Musée des Beaux-Arts, Dijon - 165 Le bénitier: Notre-Dame-des-Roses Slmon Saint-Jean Millery, 1808- Ecully, 1860 127x90 an Musée national du château. Compiègne 166 L’enfant charitable Ary Scheffer Dordrecht, 1795- Argenteuil, 1858 118x74 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes 167 Les Saintes Femmes revenant du tombeau ou Les Trois Marie A!’)’ Scheffer Dordrecht, 1795 Argenteuil, 1858 144x92 cm Chapelle Notre-Dame-de-la-Compassion, Paris - 168 contadini surprise par un prompt débordement du libre se sauve au travers des Une famille Jean-Vider Schrietz Versailles, 1787 Paris, 1870 295x247 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen - 169 Intérieur d’une abbaye en ruine Hippolyte Sebron Candebec, 1801 Paris, 1879 64x81 cm Musée Bossuet, Meaux - 170 La Esmeralda Charles von Steuben Bauerbach (Aliemagne), 1788- Paris, 1856 195x144 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes 171 Retraite de Russie Bernard-Edouard Swebach Paris, 1 800 Versailles, 1870 126x193 cm Musée des Beaux-Arts, Besançon - 33 eaux 172 Une famille malheureuse Nicolas-Françols-Octave Tassaert Paris. 1800- Paris, 1874 115x76 ciii Musée d’Orsay, Paris 173 Ptocaçsion de saint Janvier à Naples pendant une éruption du Vésuve en 1822 Antolrie-iean-Baptste Thomas Paris, 1791 Paris, 1834 95x1 28cm Musée national du château de Versailles, Versailles - 174 Les bûcherons Constant Troyen Sèvres. 1810- Paris, 1865 198x142 cm Musée des Seaux-Arts, La Rochelle 175 Le passage difficile Antolne-Charles-Horace, dit Cade Vernet Bordeaux. 1758- Paris. 1836 60x73 cm Musée des Beaux-Arts, Clermont-Ferrand 176 Le four à plâtre de Montmartre Antoine-Charles-Horace, dit Cade Vernet Bordeaux, 1758- Paris, 1836 97x114 cm Musée Jacquemart-André de Châalis, Fontaine-Châalis 177 Edith retrouvant le corps d’Harold après la bataille dHastings Emile-Jean-Horace, dit Horace Vemet Paris, 1789 Paris, 1863 322x388 cm Musée Thomas-l’lenry, C[ierbourg - 178 Le duc d’Orléans quitte le Palais-Royal pour se rendre à l’Hôtel Etnlle-Jean-Horace, dit Horace Vennet Paris. 1789 Paris, 1863 215x261 cm Musée national du château de Versailles, Versailles - 179 Agar chassée par Abraham Emile-Jean-Horace, dit Horace Vernet Paris, 1789-Paris, 1863 81x65 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes 180 La ballade de Lénore Emile-Jean-Horace, dit Horace Vernet Paris, 1789- Paris, 1863 1x55 cm 6 Musée des Beaux-Arts, Nantes 181 Etude de chevaux et de cuirasse Auguste-Jean-Baptiste Vinchon Paris, 1789- Ems, 1855 65x54 cm Musée des Beaux-Arts. Tours 34 Ville, 31juillet 1830 Liste des photographies disponibles pour la presse uniquement pendant la durée de l’exposition * diapositives, + noir et blanc Portrait d’tsaure Chassériau Eugène-Emmanuel-Amaury Pineu-Duval dit Arnaury Duval Montrouge, 1808- Paris, 1885 117x90 cm Musée des Beaux-Arts, Rennes *7 Vue de l’océan glaciai pêche au moïse par des Groênlandais François-Auguste Biard Lyon, 1798 Les Plâteries, près de Fontainebleau, 1882 130x163 cm Musée du château, Dieppe - *9 Le départ de Bayard de Brescia iean-Joseph-Xavier Bidault Carpentras, 1758 Montmorency, 1846 190x292 cm Musée des Beaux-Arts, Valence - * + 13 L’effet du mélodrame Louis-Léopold BoilIy La Bassée, près de LiIle, 1761 32x41 cm Musée Lambinet, Versailles - Paris, 1845 17 Une sorcière tirant les cartes à une jeune femme de l’île dlschia Jean-Claude Bonnefond Lyon, 1796- 1860 60x75 cm Musée national du château, Compiègne * * 24 Vue de flétan g de Vllle-d’Avray Louis Cabat Paris, 1812- 1893 73x113 cm Musée du Louvre, Département des peintures, Paris + 26 Etude de Nègre Théodore Chassériau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine) 1819 73x59 cm Musée Ingres, Montauban * * + 27 Andromède attachée au rocher par les Néréides Théodore Chassériau Sainte-Barbe-de-Samana (République Dominicaine) 1819 92x74 cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris 35 - - Paris, 1856 Paris, 1856 * 32 Portrait de Mile de Caban-us Théodore Chassériau Sainte-Barbe-de-Sarnana (République Dominicaine) 1819 135x98 cm Musée des Beaux-Arts, Quimper - Paris. 1856 ÷ 35 Anne de Bolew à la Tour de Londres, dam les premiers moments de son arrestation Edouard Cibot Paris, 1799- 1877 162x129 cm Musée Rolin, Autun * * 36 Scène du mascre des Innocents Léon Cogniet Paris, 1794-1880 265x235 cm Musée des Beaux-Arts, Rennes t 46 Liseuse couronnée de fleurs Jean-Baptiste-Carnille Corot Paris, 1796- 1875 47x34 cm Mùsée du Louvre, Département des peintures, Paris * 55 Esquisse pour L’enrôlement des volontaires de 1792. Deux volontaires: le noble et l’ouvrier Thomas Couture Senlis, 1815- Villiers-le-Bel, 1879 100x83 cm Musée départemental de lOise, Beauvais * * 69 Hamlet et Horatic au cimetière Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 81,5x65,4 cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris - 74 Femmes d’Alger dans leur intérieur Eugène Delacroix Charenton-Saint-Maurice, 1798 Paris, 1863 84x111 cm Musée Fabre, Montpellier C Frédéric Jeaulmes * - * 76 Jeanne d’Arc malade est interrogée dans sa prison par le cardinal de Winchester Hippolyte, dit Paul, Delaroche Paris, 1797 1856 277x217 cm Musée des Beaux-Arts, Rouen - * t 79 Portrait de Charles Baudelafre Ernile Deroy Paris, 1820- 1846 81,2x65,5 cm Musée national du château de Versailles, Versailles 87 Portrait du comte Félix d’Arjuzon Hippolyte Flandrin Lyon, 1809 Rome, 1864 83x64 cm Musée national du château, Compiègne * - 36 * 89 Les gorges de l’Atlas Paul Flandrin Lyon, 1811 Paris, 1902 85x112 cm Musée du Breuil-de-Saint-Germain, Langres - * 93 Paysage d’Ecosse Jean-Bruno Gassies Bordeaux, 178G Paris, 1832 60x78 cm Musée Rolin, Autun - t 98 Etude pour Le radeau de la Méduse Théodore Géricault Rouen, 1791 Paris, 1824 55x45 cm Musée Ingres, Montauban - *100 Anacréon, Bacchus et (Amour Jean-Léon Gérôme Vesoul, 1824- Paris, 1904 134x203 cm Musée des Augustins, Toulouse 104 Le soir ou Les illusions perdues Charles Gleyre Chevilly (Canton de Vaud), 1806 Paris, 1874 156 x 238cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris - * 115 Portrait de Mme de Senonnes Jean-Auguste-Dominique Ingres Montauban, 17go Paris, 1867 106x64 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes - 116 Don Pedro de Tolède baisant l’épée d’l-lenri IV Jean-Auguste-Dominique Ingres Montauban, 1780- Paris, 1867 45x36 cm Musée national du chMeau, Pau * 117 Jésus remettant à saint Pierre les clés du Paradis Jean-Auguste-Dominique Ingres Montauban, 1780- Paris, 1867 280x217 cm Musée Ingres, Montauban * + 118 Têtes et mains, étude pour L’apothéose d’Homère Jean-Auguste-Dominique lngres Montauban, 1780- Paris, 1867 21x27 cm Musée Fabre, Montpellier * 120 Le marl3’re de saint Syrnphorien esquisse Jeari-Auguste-Dominique Ingres Montauban, 1780- Paris, 1867 61x50 cm Musée Ingres, Montauban 37 * 135 Portrait de Franz Liszt Henri Lehmann Kiel, 1814- Paris, 1882 140x87 cm Musée Carnavalet, Paris * 144 Le moulin d’Argenteuil Georges Michel Paris, 1761 1843 100x87 cm Musée des Beaux-Ans, Pau - 158 La fière heureuse, costume de Marina Léopoid Robert La Chaux-de-Fonds, 1794- Venise, 1835 55x46 cm Musée Rolin, Autun * * 159 Scène de la Sain t-Barthélémy: assassinat de Brion, gouverneur du Prince de Canti Joseph-Nicolas Robert-Fleury Cologne, 1797- Paris. 1890 164x130 cm Musée du Louvre, département des Peintures, Paris * 171 Retraite de Russie Bemard-Edouard Swebach Paris, 1800- Versailles, 1870 126x193 cm Musée des Beaux-Arts, Besançon * 175 Le passage difficile Antoine-Charles-Horace, dit Carie Vernet Bordeaux, 1758- Paris, 183G 60x73 cm Musée des Beaux-Arts, Clermont-Ferrand * 179 Agar chassée par Abraham Emile-Jean-Horace, dit Horace Vemet Paris, 1789 1 863 81x65 cm Musée des Beaux-Arts, Nantes - 38 Autour de l’exposition Conférences Un cycle de conférences accompagne l’exposition, le mercredi et le jeudi à 18 h 30, dans l’auditorium des Galeries nationales du Grand Palais. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Renseignements tél. 44 13 17 17 jeudi 23 mai Peinture et poésie. Sujets et inspirations littéraires dans la peinture française des années 1815-1850 par François Fossier, professeur d’histoire de l’art à l’université de Lyon Il mercredi 29 mai Histoire et politique dans le Versailles de Louis Philippe par Claire Constans, conservateur en chef au château de Versailles mercredi S juin Paris comme foyer du renouveau de la peinture religieuse par Georges Brunel, directeur des études de restauration à l’Ecole nationale du Patrimoine jeudi 13juin Regards sur Les années romantiques par Isabelle Julia, conservateur en chef à l’inspection des musées de France Films Un programme de films accompagnant les deux expositions Corot et Les années romantiques est proposé dans l’auditorium des Galeries nationales du Grand Palais jusqu’au 15juillet, tous les jours sauf le mardi et le mercredi 1er mai. Entrée libre dans la limite des places disponibles. 10h30 lngres. Delacroix et Corot ou le premier XlXème siècle, film de Jean-Marc Leuven, Série Le Louvre, production TF1, NHK, IBTE, Nitra S.A., Egyptian Company for Cinema, RAI, South African Broadcasting Corporation et Technisonor 55 mn 1988 - - 11h30 Les années romantiques. La peinture française de 1815 à 1850, film de Georges Combe, production Ville de Nantes)Musée des Beaux-Arts, Les Films du Tambour de Soie, RMN, Paris-Première, France 3 Ouest avec le concours de la Région des Pays de la Loire et de l’Agence d’initiative culturelle d’Emilie-Romagne. Avec la participation du Centre national de la Cinématographie et de la PROCIREP -27 mn 1995 - 12h Corot, la nature dans l’atelier, film d’Igor Barrère, production Editel, RMN, avec la participation du Centre national de la Cinématographie et de la Bibliothèque nationale de France 12h55 Le peintre et le poète: Delacraix et Baudelaire, film de Georges Régnier. production 19 mn 1959 Armor Films - 14h30 Corot, film de Roger Leenhardt, production Films Roger Leenhardt - 18 mn - 1965 14h55 Autour de Barbizon, film de Daniel Lecomte (série Ombre et Lumière), production : Daniel Lecomte, INA -56 mn 1972 - 15h55 Corot, la nature dans l’atelier, film d’igor Barrère, production : Editel, RMN, avec la participation du Centre national de la Cinématographie et de la Bibliothèque nationale de France -52 mn 1996 - 39 - 16h50 Les années romantiques. La peinture française de 1815 à 1850. film de Georges Combe, production : Ville de Nantesflvlusée des Beaux-Art5, Les Films du Tambour de Soie, RMN, Paris-Première, France 3 Ouest avec le concours de la Région des Pays de la Loire et de Agence d’Initiative culturelle dEmilie-Romagne. Avec la participation du Centre national de la Cinématographie et de la PROCIREP -27 mn-1995 17h20 Monsieur Ingres, film de Roger Leenhardt, production : Films Roger Leenhardt -25 mn - 1967 Programme préparé et coordonné par Olivia Caplain et le service audiovisuel des Galeries nationales du Grand Palais avec le concours de la Direction des musées de France, de la Réunion des musées nationaux, du service culturel du musée d’Orsay et de l’INA. 40 Produits dérivés Quelques produits qui s’inspirent de tableaux présentés dans (exposition Les années romantiques sont proposés pendant toute la durée de celle-ci D’après le Portrait de Mme de Senonnes de Jean-Auguste Ingres - Paire de boucles d’oreilles, en perles de verre rouge et métal doré à l’or fin. Prix 295 F D’après Femmes d’Alger dans leur intérieur d’Eugène Delacroix - Prix : 145 F 1 en carton. Puzzle de 500 pièces D’après Baigneuses de Léopold Louis Robert - - Carré de coton, 110 x 110 cm. Pochettes de coton, 35 x 35 cm, fond bleu ou fond rouge. Point de vente Comptoir de vente de l’exposition Galeries nationales du Grand Palais. Catalogue de vente par correspondance des Musées de France 60 505 Chantilly cedex. Tél (16)44580723 Contact presse Sylvie Lerat Tel (1)40 13 48 52 Fax : (1)40 13 48 61 - 41 Prix Prix 395 F 45 F chaque. Les Pays de la Loire et I’Emilie-Romagne: une coopération fructueuse La Région des Pays de la Loire et la Région d’Emilie-Romagne ont souhaité s’associer à l’organisation de ce qui constitue cette année un événement culturel majeur tant en France qu’en Italie une grande exposition consacrée à cette période décisive de la culture française que fut le Romantisme, une période que l’on connaît sans doute mieux d’ailleurs pour les oeuvres littéraires et musicales que pour les oeuvres picturales qu’elle a produites. - Cette collaboration culturelle s’inscrit dans la durée puisque les Pays de la Loire et l’Émilie-Romagne avaient déjà organisé ensemble, en 1994, l’exposition Il Gusto bolognese, la peinture baroque de l’Émilie-Romagne présentée au cours d’un « Printemps italien » au musée des Beaux-Arts de Nantes. Cette première exposition était déjà le fruit des accords de coopération signés par les deux régions en décembre 1991. Avec l’exposition Les années romantiques, 7815-1850 qui, après Nantes et Paris, sera présentée au Palazzo Gotico de Plaisance, le public italien, pourra découvrir les oeuvres de peintres français peu connus et peu représentés dans la péninsule, de même que le public français avait pu admirer celles des maîtres de la peinture baroque de I’Emilie-Romagne il y aura bientôt deux ans. De tels échanges contribuent à leur manière, à la construction de l’Europe car ils aident à mieux comprendre les différences et l’unité des cultures qui la com posent. Contact presse : Laurence Guimard Tél : (16)4041 36 05 Fax: (16)4047 76 85 - 42 Réouverture du musée national Eugène Delacroix et présentation de dix ans d’acquisitions B mai 1996 Après huit mois de travaux, le musée national Eugène Delacroix, installé dans l’appartement occupé par le peintre les six dernières années de sa vie (1857-1863), rouvre ses portes. Il présente au même moment une exposition des acquisitions réalisées ces dix dernières années (1985-1995). Un nouvel espace d’accueil et d’information et une signalétique renforcée permettent désormais d’appréhender plus justement les principales étapes de la carrière de Delacroix. Ce nouvel agencement, qui permet une meilleure lecture des lieux et de leur histoire, de même que l’exposition dix ans d’acquisitions, 19851995, illustrent particulièrement la vie quotidienne, le travail, les recherches et l’entourage amical du peintre vieillissant. C’est en 1857 que Delacroix emménage au 6, rue de Furstenberg. Chargé depuis 1847 de décorer une des chapelles de l’église Saint-Sulpice, la chapelle des SaintsAnges, il éprouve de sérieuses difficultés à faire chaque jour le trajet depuis son domicile de la rue Notre-Dame-de-Lorette. Pour se rapprocher de son chantier, il loue en 1857 cet appartement entre cour et jardin. Le nouveau logement comprend une antichambre séparant deux chambres à coucher, celle du peintre et celle de sa gouvernante, Jenny Le Guillou, un salon donnant sur le jardin, une salle à manger et une cuisine. Dans le jardin dont il a seul la jouissance, Delacroix fait construire un atelier. Un nouvel espace d’accueil L’acquisition par l’Etat, en 1992, d’une partie du logement mitoyen de celui du peintre a permis la création d’un lieu d’accueil et d’information d’environ 50 m2. Cet espace abrite un comptoir et une librairie de la Réunion des musées nationaux ainsi qu’une salle pédagogique. Son aménagement a été l’occasion de mettre en place une signalétique informative et directionnelle au sein du musée et à l’extérieur de l’immeuble. La mise en valeur de l’appartement Après la rénovation de l’appartement en 1990-1991, puis celle de l’atelier en 19921993, ces travaux permettent non seulement d’offrir de meilleures conditions de visite du musée mais aussi de redonner au parcours muséographique une plus grande cohérence. L’agencement du musée est maintenant en conformité plus étroite avec la disposition des pièces où vécut le maître. Le mobilier, dispersé à la mort de Delacroix conformément à sa demande, n’est plus en place mais de nouveaux panneaux signalétiques installés à l’entrée de chacune des pièces en offrent un descriptif précis. Exposition dix ans d’acquisitions, 1985-1995 De mai à septembre 1996 est présentée au musée une large sélection des oeuvres acquises ces dix dernières années par le musée et la Société des Amis de Delacroix. Une politique dynamique d’enrichissement des collections a en effet permis d’accroître en tout premier lieu le fonds ancien des gravures et de dessins. 43 Un ensemble varié de lithographies et d’eaux-fortes, scènes satiriques (Le Déménagement de la Censure, Le Grand Opéra), sujets littéraires (Macbeth consultant les sorcières), sujets orientaux ou animaliers (Tigre couché dans le désert, Juive d’Alger), sont ainsi venus rejoindre la série fameuse des pierres lithographiques pour Hanilet (1834-1843). Il a paru également judicieux de regrouper au musée les trois seuls essais de fresque réalisés par Delacroix à Valmont en 1834 et les oeuvres des dernières années marquées avant tout par l’achèvement de la chapelle des Saints-Anges à l’église Saint Sulpice (dessins pour La Lutte de Jacob et l’Ange). Parmi les peintures, non loin de l’esquisse pour La Vierge du Sacré-Coeur et du petit tableau Charles-Quint au monastère de Yuste, on remarquera L’Annonciation (1841) qui a été récemment présentée au musée des Beaux-Arts de Nantes dans le cadre de l’exposition Les Années romantiques, 1815-1850. L’accent enfin a été mis sur l’évocation des intimes de Delacroix tels que Baudelaire (eaux-fortes d’Edouard Manet : Baudelaire au chapeau et Baudelaire de trois quarts), Théophile Gautier, Pierre-Antoine Berryer (importante correspondance échangée entre Delacroix et son cousin), George Sand (photographie par Nadar) ou Paul Huet. Les élèves et collaborateurs du peintre comme Gustave de Lassalle-Bordes, Edme Saint Marcel et Emile Lassalle sont également présents à travers de nombreux souvenirs, dessins, photographies et lettres inédites (dont un ensemble de documents relatifs à la gravure de Lsalle d’après la Médée de Delacroix conservée au musée des BeauxArts de Lille). Contacts presse Direction des musées de France Bénédic.te Moreau, Amélie Hardivillier tel 40 15 36 12,40 15 3597 Musée national Eugène Delacroix tel 44 41 86 50 44