Supplément de L’Economiste N°4657. Ne peut être vendu séparément
LES CAHIERS
DE L’EMERGENCE
Source: RAMSES
N°99
COP 21
Can we, Yes or No?
45.000
35.000
15.000
5.000
500
20.000
10.000
1.000
3
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5
.
9
6
7
3
2
1
.
8
7
7
9
9
.
4
0
5
1
3
1
.
8
2
5
CANADA
Etats-Unis
Russie Corée
du Sud Japon
Chine
Turquie
Arabie
Saoudite
Inde
Indonésie Australie
Afrique
du Sud
Méxique Brésil
Argentine
Union
Européenne
Emissions cumues de CO2
sur la riode 1850-2010
Cinq principaux
émetteurs sur la riode
Emissions totales de gaz
à effet de serre en 2012
Emissions de gaz à effet de serre par te en 2012
en millions de tonne équivalent CO2
35 25 16 8 0
Cinq principaux
émetteurs en 2012
Carte pollution AR-Y.pdf
Emissions totales de gaz à effet de serre
en millions de tonne équivalent CO2
jorie Thomas, 2e conseiller à lambassade de
France, en charge des questions climatiques.
Lexperte fait allusion au dernier Sommet
franco-chinois Economie et Climat, tenu en
début de ce mois, en préparation à la COP21.
LEmpire du Milieu, un géant industriel qui
pèse à lui seul 22% des émissions de GES,
sest en effet déclaré favorable au principe
du maintien ou, mieux, du renforcement
- des engagements de la communauté in-
ternationale sur la lutte contre le réchauffe-
ment climatique. La position de la Chine a
beaucoup évolué ces temps-ci. «Lenjeu est
davoir absolument la Chine, et les Etats-
le climat». Ceci dit, Paris parie sur le consen-
sus, le plus large possible, sur le dossier cli-
mat. Une «alliance sur le climat» devrait per-
mettre de maintenir la température moyenne
de la planète au-dessous de 2 °C, par rapport
aux niveaux pré-industriels. Le consensus
devra se décliner autour de quatre objectifs.
Dabord, «lagociation d’un accord uni-
versel» qui fixe des règles et mécanismes
incitatifs. Lenjeu étant de relever progres-
sivement l’ambition de respecter la limite
de moins 2 degs. «Sur ce volet, quelques
signaux positifs sont dé affichés par les
pays les plus industrialisés», explique Mar-
Unis (ndlr: 13,5% des émissions de GES
dans le monde), dans la même cause. Nous
ne pouvons pas avoir 35% des émissions en
dehors des négociations. Cest tout un travail
de conviction et de persuasion à mener», ex-
plique Jean-François Girault, ambassadeur
de France à Rabat.
Autre enjeu majeur de la COP21: la pré-
sentation par tous les Etats de leurs contri-
butions nationales (INDC). 167 Etats ont
déjà déposé leurs contributions, soit 91%
des émissions de gaz à effet de serre (GES).
«C’est un score qui est déjà très remar-
quable», commente Jean-François Girault.
La France a souhaité mettre tous les atouts
de son côté et créer un effet dentraînement
pour aboutir à un accord contraignant.
At last but not least: le financement. Sur
ce registre, lobjectif est de mobiliser quelque
100 milliards de dollars par an (près de 78
milliards deuros), à partir de 2020.o
S. F.
Mobilisation gérale pour
arracher le consensus
Un fonds de 100 milliards de
dollars/an à partir de 2020
A J-1 du lancement des travaux de la
21e conférence des Nations unies sur le cli-
mat (COP21), tout Paris est mobilisé pour
accueillir 138 chefs dEtat, 20.000 délégués
internationaux, experts, consultants, repré-
sentants dONG et de la société civile Le
contexte sécuritaire plaide en faveur dune
vigilance maximale. Plus de 150.000 agents
des forces de sécurité et militaires seront mo-
bilisés pour sécuriser le Sommet mondial sur
le climat. Pour verrouiller le dispositif sécu-
ritaire, plusieurs énements, traditionnel-
lement organisés en marge de la conférence
par la société civile, ont été annulés. Cest le
cas notamment de la «Grande marche pour
Lundi 30 Novembre 2015
II
Paris COP 21
LAccord de Paris passe par Marrakech
LES CAHIERS
DE L’EMERGENCE
LAPPEL de Tanger, lancé le 20 septembre dernier par le Maroc (0,19% des
émissions de GES) et la France (1% des émissions de GES), intervient dans ce
contexte. Le Maroc, partenaire privilégié de la COP21) devra accueillir la COP22,
à Marrakech en 2016. L’Accord de Paris devra baliser le terrain au Maroc, censé
mettre à exécution les résolutions de la COP21.o
Lappel de Tanger
Je m’appelle Hiba
. Mon sourire, c’est à mon parrain que
je le dois. Grâce à sa générosité, je vais à l’école, je vis
dans une maison avec mes frères et sœurs et ma mère SOS qui
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Direction Stratégie & Développement
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P
RÉSIDENT
-D
IRECTEUR
G
ÉNÉRAL
: A
BDELMOUNAÏM
D
ILAMI
D
IRECTEUR
G
ÉNÉRAL
: K
HALID
B
ELYAZID
Maroc
Jordanie
République
Tchèque
EAU
Bulgarie
Afrique du Sud
Mozambique
Vietnam
Oman
Arabie
Saoudite
Egypte
Chine
Turquie
www.acwapower.com
Production de
16,953 MW
2.47 million m3/jour de dessalement d’eau
32 centrales dans 10 pays à travers 3 continents
Boundless Energy
Maroc
MWe
200
Centrale solaire
à concentration
Noor II (en cours
de construction)
MWe
150
Centrale solaire
à concentration
Noor III (en cours
de construction)
MWe
120
Parc Eolien Khalladi
(en cours de
développement)
MWe
160
Centrale solaire
à concentration:
Noor I
- Vous appelez à un «accord global,
juridiquement contraignant». Conc-
tement, qu'est-ce que cela implique?
- Il faut que la somme des contribu-
tions des 195 Etats nous mette dans la
perspective de limiter le changement
climatique à 2 degs au cours du scle.
Parce qu'au-delà de ce niveau, les moles
scientifiques montrent que nous entrerons
dans un scénario aux conséquences ir-
versibles. Mais l'accord de Paris doit aussi
terminer les instruments, notamment fi-
nanciers, que nous allons mettre en place
inpendamment des objectifs.
- Qu'en est-il de la faible implication
des pays industrialisés?
- Je ne cesse de rappeler qu'ils ont une
responsabilihistorique mais aussi vis-
à-vis du futur. Ce n'est pas une raison de
dédouaner les autres pays. Mais c'est à
eux en premier lieu d'assumer leurs en-
gagements. Les pollueurs trnent le pas.
Au moment où la communau inter-
nationale redouble d'efforts pour mettre
en place un accord global afin de limiter
les effets des changements climatiques,
plusieurs pays industrialisés, premiers res-
ponsables de la situation actuelle, conti-
nuent de camper dans leurs positions,
limitant leur implication au minimum.
Les contributions ambitieuses de certains
pays comme le Maroc contrastent avec
celles d'autres comme les Etats-Unis qui
ont proposé de réduire entre 26 et 28%
des émissions d'ici 2025. En face, d'autres
ants ont préfé garder le silence et ne
prendre aucun engagement. C'est le cas
notamment de la Chine, qui figure au top
3 des pays les plus émetteurs de gaz à
effet de serre.o
Propos recueillis par
Mohamed Ali MRABI
pération dans ce sens entre le
Maroc et l'Allemagne, suivi
d'un autre avec la France, si-
gné la semaine dernière lors
de la rencontre de haut ni-
veau. L'objectif est de s'unir
pour aider les pays africains
à préparer leurs contributions,
notamment en termes d'ap-
port d'expertise. C'est une ex-
cellente décision, car il s'agit
aussi d'une question d'équité.
Maintenant, il faut bien com-
prendre que les pays africains
sont plus dans une situation de
victimes et non pas de respon-
sables. Ils ont la volon, parce
qu'ils ont compris qu'il n'est
pas dans leur intérêt de laisser
proliférer le phénomène sous
prétexte qu'historiquement
ils n'y avaient pas contribué.
Donc ils sont prêts à se développer en
utilisant des technologies propres, à une
double condition.
- En quoi consiste cette double
condition?
- Il s'agit d'abord de l'existence d'un
effort international digne de ce nom pour
les aider à s'adapter. Mais aussi de la
mise en place d'instruments et de techno-
logies qui leur permettent de se dévelop-
per sans recourir aux énergies fossiles.
Ce sont des sujets concrets et cruciaux,
qu'il faut résoudre avant le Sommet de
Paris. Je pense que la communauté in-
ternationale a intérêt à investir et à créer
une économie pour que l'Afrique pro-
tège des zones humides ou des massifs
forestiers. Cela nous mettra dans une
meilleure situation pour la neutralité
carbone.
basé sur le développement massif des
énergies renouvelables.
- Cela peut aussi créer des tensions
géopolitiques, surtout pour des pays
troliers qui vont perdre une manne
financière
- Cela va surtout pacifier le monde.
Car, depuis des décennies, tous les
conflits ont été liés directement ou in-
directement au pétrole ou au charbon.
Donc cela va inciter certains pays à se
reconvertir. Ils en ont les moyens, et c'est
dans leur intérêt. C'est un moment pour
tablir l'équité dans le monde.
- Rabat veut aussi accompagner les
Etats africains dans la préparation de
leurs contributions. Comment vous
évaluez la capacité de ces pays vulné-
rables à relever le défi de l'adaptation?
- Il y avait déjà un accord de coo-
Nicolas Hulot, envoyé spécial du
président de la République française
pour la protection de la planète, a es-
ti que l'engagement marocain a dé-
passé les recommandations du GIEC.
Il s'inscrit déjà dans le modèle de dé-
veloppement du futur grâce à ses plans
d'énergies renouvelables
- L'Economiste: Le Maroc a psen-
sa contribution à la COP 21. Quelle
est l'importance de ce processus?
- Nicolas Hulot: C'est un signal extra-
ordinaire qui est don à la communau
internationale, prioritairement aux pays
les plus émetteurs. Le Maroc a une contri-
bution insignifiante dans les émissions du
gaz à effet de serre. Il subit jà les consé-
quences du changement climatique. Et
en pit de cette situation, il présente une
contribution à deux étages, l'un incondi-
tionnel et l'autre conditionnel en fonction
des financements qui pourraient lui être
attribués. Cela permettra de stabiliser ses
émissions de gaz à effet de serre, pour ar-
river à 2,7 tonnes de CO2 par an et par
habitant. Ce qui est en deçà des recom-
mandations du GIEC. En essayant de re-
hausser les contributions des pays les plus
émetteurs, cela va me servir d'argument.
- Le Maroc a lancé des plans ambi-
tieux d'énergies renouvelables. Com-
ment cela peut aider à la alisation des
objectifs mondiaux d'atténuation des
GES?
- Pour répondre à l'enjeu climatique,
il faudra toute sorte d'instruments, finan-
ciers, économiques, juridiques… Mais
sur le plan technologique, la priorité est
de velopper les énergies renouvelables
qui doivent, à terme, répondre exclusi-
vement aux besoins énergétiques de la
planète. C'est aussi le meilleur service
que l'on peut rendre aux pays vulné-
rables. Cela leur permettra d'accéder
à l'indépendance énergétique grâce à
des technologies fiables, et changera le
rapport de forces entre Etats, qui était
jusqu'à présent proportionnel à la déten-
tion de ressources fossiles. L'idée est de
permettre à chaque pays de produire sa
propre énergie à l'intérieur de ses fron-
tières. Ces sources seront gratuites à
terme, après l'amortissement des coûts
du matériel.
Les montants qui ne seront plus des-
tinés à l'énergie pourront être investis
dans d'autres secteurs comme la santé et
la formation. Au moment vont baisser
les subventions destinées aux énergies
fossiles, chacun doit garder à l'esprit que
le modèle économique de demain sera
Lundi 30 Novembre 2015
IV
Paris COP 21
«Rabat donne lexemple aux pays industriels»
LES CAHIERS
DE L’EMERGENCE
Australie
25,2
21
Russie
16,6
Argentine
9,1
Brésil
5,7
Indonésie
Inde
2
Mexique
5,9
Chine
7,8
Canada
20,9
Allemagne
11,3
Turquie
57,
8,9
Afrique du Sud
9,1
R.U.
8,9
France
7,5 Italie
8,2 Arabie
Saoudite
19,2
Iran
9,5 Japon
10,2
Corée
du Sud
13,8
Australie
25,2
3,4
d’équivalent CO2 en 2010.
* 1 gigatonne = 1 milliard de tonnes
Selon le 5e rapport
du GIEC, les émissions
de GES induites par
les activités humaines
dans le monde
se sont élevées à
49 Gt*
Pollution grimpante…
(Tonne de CO2/habitant en 2011)
U.E. 28
États-
Unis
Source: Ambassade de France
Nicolas Hulot: «L’accord de Paris doit aussi détermi-
ner les instruments, notamment financiers, que nous
allons mettre en place indépendamment des objec-
tifs» (Ph. Bziouat)
Cartographie sur les émissions mondiales de GES, ramenées à la population. L’Arabie saoudite s’y trouve pénalisée.
L’Australie devient numéro 1 à cause de sa faible population. Le Canada et les Etats-Unis sont sur un pied d’égalité…
La capacité polluante de la Chine reste largement sous-estimée
Le Groupe
Ecomed contribue, par le biais de la gestion et valorisation des déchets
dans
plusieurs villes du Maroc, à la protection de
l
en
vir
onnemen
t,
à
l
él
i
mina
t
ion
des gaz à
eff
et
de serre, et à la production des énergies propres renouvelables au Royaume du Maroc.
Une première en Afrique, au Maroc à la ville de Fès : Centrale
Bioélectrique contribuant
à
l’Éclairage
Public à partir du Biogaz extrait des déchets ménagers
!
nées
denfouissement,
le Groupe Ecomed a envisagé de valoriser
l
e
biogaz issu de la
fermentation spontanée
des
déchets
enfouis et
a
conf à
Clarke Energy
la
fourniture
et
l’installation
d’une
c
entr
ale
bioélectrique
d’une
puissance initiale
de 1 MW.
Le
Groupe Ecomed en
collaboration
de Clarke Energy ont été
nomi
-
nés au
T
r
ophée
de Pollutec
Maroc
et ont
remporté
le
prix
de la
r
éa
-
lisation exemplaire pour la décharge de Fès, Maroc. Ce trophée
a
été remis aux
PDG
des 2
sociétés
par Mr.
Le
Ministre
de
lenvironnement du TOGO.
Au
Maroc, le Groupe
ECOMED,
fondé par des experts en
matière de
gestion des
déchets,
de leurs
traitements
et de leur
v
al
or
isa
t
ion,
soriente à la version Ecologique de
protection
de
l
’Env
ir
onnement.
En
Juin
2015 il a été inauguré une Usine
Bioélectrique, installée
à
la
Décharge Publique des
déchets
de la
v
il
l
e
de Fès, gérée par
ECOMED
,
entraînant
des effets induits d’Économie de plus de 40% de la
facture délectricité de cette ville, d’Élimination des Gazs à
ef-
fet
de serre, de
réduction
de la Pollution de l’air
(réduction
d
en
viron
118553 tCO2eq par
an).
La production à terme de cette centrale est estimée à 5
MW
délectricité
à
partir
de
sour
c
e
propre :
Le
Biogaz
extrait
de
ladite
décharge (déchets
urbains
de
la ville de
F
ès).
Cette
réalisation
met en valeur la
valorisation
du Biogaz
pr
o
v
enant
des
déchets
de la
décharge
de Fès, en effet, après
plusieurs
an
-
C
est
une première au Maroc, et en Afrique..., une bonne
partie
de
la
ville de Fès est désormais éclairée par le biogaz issu de ses
propr
es
déchets nagers.
La
puissance électrique produite
par la
c
entr
ale
satisfait aujourd’hui 30% des besoins en éclairage public. Elle
devrait
produire à
terme
5
MW,
le surplus
électrique
devrait
alors être injecté
dans le réseau
électrique
de la ville de
F
ès
(Capitale
spirituelle
et
scientifique
du Royaume du Mar
oc).
1 / 16 100%