SNP- Syndromes neurogène, myasthénique et myogène: Introduction aux maladies du Système Nerveux Périphérique.
•Diminution de l’arthrokinésie (sens de position des articulations dans l’espace en mobilisant le gros
orteil dans l’espace ou pour les atteintes sévères simplement les doigts)
=> Grosses fibres myéliniques
•Diminution de la sensibilité thermo-algique (évaluer PARTOUT/ SYMETRIQUEMENT à l’aide
tubes remplis d’eau froide ou chaude)
=> Petites fibres nerveuses A delta et C amyéliniques
•Hypopallesthésie (sensibilité vibratoire évaluée à l’aide d’un diapason à poser sur l’os pour appuyer
sur les récepteurs sensitifs : certains diapasons possèdent une échelle de cotation de la pallesthésie).
•Ataxie proprioceptive
=> grosses fibres myéliniques de la sensibilité
•Marche talonnante
•Signe de Romberg à l’épreuve du fil à plomb (apparition ou aggravation des oscillations voire
chute à l’occlusion des yeux) à la différence de l’ataxie cérébelleuse ou il n’y a pas
d’aggravation à l’occlusion des yeux.
•Dysmétrie aggravée à l’occlusion des yeux à l’épreuve doigt-nez et talon-genou
c) Les signes de dysautonomie
Recherche d’une hypotension orthostatique sans accélération compensatrice de la fréquence cardiaque
(ce qui écarte donc les autres causes d’hypotension telles que l’anémie, la déshydratation..).
Une suspicion de dysautonomie apparaît à l’interrogatoire ++ , lors de la recherche de l’hypotension mais aussi
à l’observation de la motricité pupillaire.
e) Les troubles trophiques cutanés et ostéoarticulaires
Ils apparaissent dans le cadre d’une neuropathie périphérie avancée.
•Peau sèche, amincie, dépilée, troubles vaso-moteurs
•Maux perforants plantaires (défaut de la cicatrisation donc la plaie « s’enfonce » jusqu’à l’os
conséquence des trouble de la statique du pied (hyperkératose) et de la perte de sensibilité et donc du
manque de soin qui en découle => mène jusqu’à l’amputation).
•Rétractions tendineuses, pieds creux, rarement arthropathies (déformations des articulations par
rétraction/ disparition des muscles).
Les neuropathies périphériques très sévères sont génétiques.
III. Le diagnostic topographique
S’il y a des signes, on passe au diagnostic topographique.
L’atteinte peut se faire à partir du corps cellulaire du neurone périphérique dans la moelle, de la racine, du
plexus (naissance des nerfs par regroupement des racines) ou du nerf.
•Nerf : syndrome tronculaire
•Plexus : syndrome plexique
•Racines : syndrome radiculaire
•Corne antérieure de la moelle : syndrome motoneurone
Les trois premiers syndromes s’expriment à travers des déficits mixtes : sensitivo-moteurs. L’atteinte de la
moelle à des répercussions motrices pures.
Pour faire ce diagnostic, on a besoin de connaître l’anatomie des nerf/ des plexus/des racines sachant que un
nerf= un territoire sensitif donc examen sensitif ++ pour trouver le territoire tronculaire correspondant, de
même pour les racines atteintes qui engendrent des déficits sur des dermatomes différents.
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