
L O R I E N T - P O R T L O U I S – P O N D I C H E R Y
CAP Windia
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Dossier de présentation de la « Cap Windia »
Vasco da Gama
(1469-1524)
Au-delà du défi sportif de très haut niveau qu’elle propose, la course a pour autre objectif de créer un nouveau
vecteur entre l’Inde, l’Île Maurice et la France (Région Bretagne) dans un contexte de fort développement
économique et d’échanges culturels notamment dans le cadre de la francophonie à l’Île Maurice et à
Pondichéry.
Madame Irène Frain, journaliste et écrivain, spécialiste de l’histoire et de la culture indiennes, a accepté d’être
la marraine et la conseillère culturelle de cette épreuve dont l’originalité consiste dans son approche
multidimensionnelle (historique, culturelle, francophone ; sportive ; économique ; développement durable) et
dans son format (nombre d’équipiers et parcours), ainsi que sur l’emploi de techniques innovantes qui
permettront une couverture médiatique continue en mer.
Autant d’atouts qui positionnent cette course comme une nouvelle classique incontournable, aux riches
relations humaines et aux retombées économiques certaines.
II. Partageons nos histoires
Les XVe et XVIe siècles sont dominés par la rivalité entre les deux grandes
puissances de l’époque, l’Espagne et le Portugal. Pour trouver la route des
Indes, les deux puissances prennent des chemins opposés. Les Espagnols
choisissent la route de l’Ouest, et Christophe Colomb redécouvre l’Amérique
en 1492. Les Portugais choisissent la route de l’Est, et Bartolomeu Dias
double le cap de Bonne-Espérance en 1488. En 1498, Vasco de Gama, après
un an de voyage, ouvre la route maritime des Indes, avec à son bord
Bartolomeu Dias, en passant par le cap de Bonne-Espérance puis en
remontant le long des côtes africaines vers l’Inde.
Instituée par un arrêté royal de Louis XIV le 27 août 1664 à l’initiative de son
ministre Colbert, la Compagnie Française des Indes reçoit du pouvoir royal le
privilège exclusif du commerce maritime lointain avec tous les pays situés au-
delà du cap de Bonne-Espérance. Elle administra l’ « isle de France » (Île Maurice – Port Louis) de 1722 à 1767.
La Compagnie des Indes orientales, plus précisément Compagnie française pour
le commerce des Indes orientales, est une compagnie commerciale dont l'objet
est de « naviguer et négocier depuis le cap de Bonne Espérance presque dans
toutes les Indes et mers orientales », avec le monopole du commerce lointain
pour cinquante ans. Sa création avait pour but de donner à la France un outil de
commerce international avec l'Asie et de concurrencer les puissantes
Compagnies européennes fondées au XVIIème siècle, comme la Compagnie
anglaise des Indes orientales et surtout la Compagnie Hollandaise des Indes
orientales. La Compagnie des Indes choisit Lorient pour s’établir en 1666.
Jean-Baptiste Colbert
(1619-1683)
Compagnie des Indes orientales (Pondichéry) Armoiries de la Compagnie des Indes