e
Ministère
dc
la
Culture
Réunion
des
musées
nationaux
et
de
la
Communication
Le
choix
de
l’absolu
Racine,
Phèdre
9
avril-31
août
1999
Musée
national
des
Granges
de
Port-Royal
78114
Magny-Ies-Hameaux
Té!
:01
3043 7305
Fax:01
30647955
Sommaire
Renseignements
pratiques
p.
3
Communiqué
de
presse
p.
4
Parcours
des
mises
en
scène
exposées
p.
6
Les
décors
et
les
costumes
p.
9
Quelques
textes
p.
10
Liste des
oeuvres
exposées
p.
14
Liste des
photographies
disponibles
pour
la
presse
p. 22
Bibliographie
p. 24
Programme
des
manifestations autour
du
tricentenaire
organisées
par
le
musée
p.
26
Le
puits
«
de
Pascal
»
et
le
mécénat
d’EDF
p.
29
2
Renseignements
pratiques
Horaires
:
ouvert
tous
les
jours,
sauf
le
mardi,
de
10h30
à 19h
Prix
d’entrée
:
32F (4,88 euros),
tarif
réduit
et
dimanche
:
28F (4,27
euros).
Le
billet
comprend
l’audioguide
et
donne accès
au
parc.
Commissaire
:
Véronique
Alemany,
conservateur
en
chef,
directeur
du
musée
national
des
Granges
de
Port-Royal
Publication
:
catalogue
de
l’exposition,
240
pages,
90
illustrations
dont
30
en
couleurs,
120 F.
environ
Accès
par
la
route
:
autoroute
A13,
direction
Chartres
Rambouillet, sortir
â
Saint-Quentin-en-Yvelines
puis
direction Voisins-le-Bretonneux.
Port-Royal
est
â
2km
au
sud
de
Voisins
par
le
RER:
ligne
C,
Saint-Quentin-en-Yvelines
ou
ligne
B,
Saint-Rémv-les-Chevreuse.
puis
bus
ou
taxi
Contacts
Réunion
des
musées
nationaux:
Alain
Madeleine-Perdrillat,
communication
Hélène
Prigent,
Charlotte
Blanchard,
presse
Tél
:01
40
134849,01
40
134860
Fax
:0140
134861
Mel
:
Hé1ène.Prigentmm.fr
Musée
national
des
Granges
de
Port-Royal:
Tél
:01
3043
73 05
Fax
:0130647955
3
Communiqué
de
presse
Organisée
dans
le
cadre
de
la
célébration
du
tricentenaire
de
la
mort
de
Jean
Racine,
l’exposition
est
tout
entière
consacrée
à
la
dernière tragédie
profane
qu’il
composa, Phèdre,
marquant
la
réconciliation
du
dramaturge
avec
ses
maîtres
de
Port-Royal.
Jean Racine naît
â
la
Ferté-Milon
en
1639.
Son
père
est
contrôleur
de
la
gabelle,
sa mère,
fille
du
président
du
grenier
à
sel.
Tous deux
meurent
alors
que
Racine
est
enfant,
elle
en
1641,
des
suites
de
couches,
lui
en
1643.
Orphelin
à
quatre ans,
Racine
est
recueilli
par
ses
grands
parents
paternels.
Veuve,
sa
grand-mère
rejoint
sa
fille,
soeur
Agnès,
alors
en
noviciat
à
Port-Royal,
en
1649.
C’est vers
l’âge
de
10
ans
que
Racine
arrive
à
Port-Royal.
Il
y
suit
les
cours
des
Petites
Ecoles,
fréquentés
par
les
enfants
de
grandes familles,
et
noue
d’étroits contacts
avec
ses
bienfaiteurs
et
maîtres,
notamment
l’avocat
Antoine
Le
Maître,
qui
le
traite
comme
son
fils.
En
1658,
il
vient
à
Paris
et,
après
avoir envisagé
une
carrière
ecclésiastique,
s’oriente finalement
vers
le
théâtre
et
la
poésie.
Sa
première
tragédie
La Thébaïde
est
jouée
en 1664
au
théâtre
du
Palais
Royal
par
la
troupe
de
Molière. Mais
ce
n’est
que l’année
suivante
qu’il
obtient
un
véritable
succès
avec
Alexandre.
Sa
carrière
est
lancée.
Au
début
de
l’année
1666,
le
théologien
et
écrivain Pierre
Nicole
condamne
dans
ses
Visionnaires
les
faiseurs
de
romans
et
poètes
de
théâtre.
La
réaction
de
Racine
est
immédiate
:
dans
une
lettre
incisive,
il
tourne
en
dérision tout
Port-Royal.
Par
ailleurs,
la
vie
mondaine
qu’il mène
déplaît
à
sa
grand-tante
soeur
Agnès
et
envenime
ses
relations
avec l’abbaye.
En
1667,
Andromaque
est
représentée
par
la
troupe
de
l’Hôtel
de
Bourgogne
dans
l’appartement
de
la
Reine,
devant
le
Roi
et
la
Cour.
Le
succès
de
la
pièce est
comparé
à
celui
qu’avait
obtenu
Le
Cid.
Dès
lors,
Racine cumule
les
fonctions
honorifiques:
en
1672,
il
est
élu
à
l’Académie Française,
en
1674,
il
prend
la
charge
de
Trésorier
général
de
France
dans
la
généralité
de
Moulins.
Les
six pièces
qui
suivent
connaissent
toutes
de
grands succès.
Dans
celle
carrière
fUlgurante,
l’année
1677
-date
de
la
création
de
Phèdre-
marque
un
tournant.
En
juin,
Racine épouse
Catherine
de
Romanet,
en
octobre
il
est
officiellement
nommé
historiographe
du
Roi.
Dès
lors,
l’auteur
ne
composera
plus
de
pièces,
sauf
exceptionnellement,
douze
ans
plus
tard,
à
la
demande
de
Madame
de
Maintenon,
deux
tragédies
sacrées,
Esther
(1689)
et
Athalie
(1691),
destinées
aux
Demoiselles
de
Saint-Cyr.
Racine
resserre
aussi
ses
liens
avec
Port-Royal
et,
au
cours
des
années
suivantes,
prend
à
plusieurs
reprises
la
défense
des
jansénistes
contre
leurs
détracteurs.
A la
fin
de
sa
vie,
il
écrit
un
Abrégé
de
l’histoire
de
Port-Royal
et
fait
le
voeu
d’être
enterré
dans
le
domaine
de
l’abbaye.
Phèdre
est
créée
le
1er
janvier
1677
à
l’Hôtel
de
Bourgogne.
La
pièce
connaît
d’abord
un
échec
momentané
à
une
puissante
cabale
animée
par
la
duchesse
de
Bouillon
et
le
duc
de
Nevers,
son
frère.
Le
3
janvier,
Pradon
présente
une
autre
Phèdre, aujourd’hui
oubliée,
qui
triomphe.
Mais très
vite
celle
de
Racine
revient
à
l’honneur
et
emporte
le
succès.
Dans
sa
préface,
Racine rendait
hommage
à
Euripide
:
((Quand
je
ne
lui
devrais
que
la
seule
idée
du
caractère
de
Phèdre,je
pourrais
dire que
je
lui
dois
ce
que
j’ai peut-être
mis
de
plus
raisonnable
sur
le
théâtre.
Je
ne
suis point étonné
que
ce
caractère
ait
eu
un
succès
si
heureux
du
temps d’Euripide,
et
qu’il
ait
encore
si
bien
réussi
dans notre
siècle, puisqu’il
a
toutes
les
qualités
qu’Aristote
demande
dans
le
héros
de
la
tragédie,
et
qui
sont
propres
à
exciter
la
compassion
et
la
terreur.
En
effet,
Phèdre
n’est
ni
tout
à
fait
coupable,
ni
tout
à
fait
innocente
;
elle
est
engagée,
par
sa
destinée
et
par
la
colère
des
dieux, dans
une
passion
illégitime,
dont
elle
a
horreur
toute
la
première
».
4
Il
est
remarquable
que
cette
réussite
du
caractère
de
Phèdre
ne se
soit
jamais
démentie.
En
1680,
lorsque
la
troupe
de
l’Hôtel
de
Bourgogne
réunie
â
l’ancienne
troupe
de
Molière
forme
la
Comédie
Française, c’est
la
première
pièce
du
nouveau
répertoire. Depuis,
Racliel,
Sarah
Bernhardt,
Madeleine
Marion, Maria
Casarès
et
de
nombreuses
autres
grandes
actrices
se
sont
illustrées
dans
le
rôle
de
Phèdre.
A
l’étranger
aussi
la
pièce
connaît
un
grand succès.
La
première
traduction
-en
néerlandais- daterait
de
1683,
â
peine
sept
ans
après
la
création
de
Phèdre.
D’autres
traductions suivirent,
dont
certaines
restent
célèbres comme
la
version
qu’en
a
donné
en
allemand
Schiller,
ou,
plus
près
de
nous,
en
italien,
le
poète
Ungaretti.
Les
théâtres
de
Moscou,
New
York,
Tokyo...
ont
mis
en
scène
la
tragédie.
L’exposition
présente,
selon
une
mise
en
scène
théâtrale,
les
grandes
tragédies
du
rôle
de
Phèdre,
depuis
Rachel et Sarah
Bemhardt
(dont
on
entend
la
voix)
jusqu’à
Marie
BelI,
Maria
Casarès,
SyLvia
Monfort
et
Martine
Chevallier.
Parmi
les
mises
en
scène
retenues, citons, pour
la
France,
celles
de
Gaston
Baty
(1940),
Jean-Louis Barrault
(1942),
Jean
Vilar
(1957),
Jean-Marie
Villegier
(1991), Anne
Delbée
(1995).
Pour l’étranger,
avec
traduction
dans
la
langue
du
pays
Taïrov
(Moscou
1992),
Julien
Beek
(New
York,
Living Theater,
1954),
Watanabé
(Tokyo
1986).
Les
diverses
approches
dramaturgiques
seront
illustrées par
des
costumes,
des
photographies,
des
maquettes
(dont
certaines
signées
par
Jean
Hugo,
Jean
Cocteau, Christian
Lacroix).
Pour
sa
communication
et
SOU
catalogue,
t
exposition
a
bénéficié
du
soutine
du
SAN
(Syndicat
dAggioniération
nouvelfr)
de
la
ville
de
Saint-Quentin-en-Yvelines.
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