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Les propositions présentées ci-dessus impliquent des liens avec plusieurs programmes de recherche,
français (e.g. DEPHY), européens (e.g. EUCLIPSE) et internationaux (e.g. MEGHA-TROPIQUES).
L'étude de l'initiation des évènements intrasaisonniers dans l'Océan Indien et de l'influence du couplage
doit être réalisé dans le cadre international de la campagne CINDY-DYNAMO d'octobre 2011 à mars 2012
(principalement Japon et US pour l'instant). Des analyses de modèle à haute résolution sur une série de cas
de MJO devraient être réalisées dans le cadre de YOTC (analyse à haute résolution ECMWF et ensemble
de mesures spatiales NASA. Concernant les simulation explicites de la convection tropicale sur de large
domaine des collaborations seront à développer avec le projet anglais CASCADE. La suite des campagnes
de terrain sur l'Afrique de l'Ouest est prévue dans les cadres internationaux FENNEC (Allemagne, UK,
Pays africains) et PIRATA (Allemagne, USA).
3.'Recommandations'
On constate que la représentation du climat tropical et de sa variabilité par les modèles globaux n'est pas
satisfaisante. La maitrise de certains processus physiques est nécessaire pour l'amélioration de la représentation
de l'état moyen du système (profils moyens de température et de vapeur d'eau, distribution des précipitations,
etc.) et de sa variabilité à différentes échelles de temps et d'espace (cyclones, intrasaisonnier, mousson, ENSO,
etc.). Cela est en particulier nécessaire pour : (i) améliorer la prévision de ces phénomènes ; (ii) mieux prendre
en compte les non linéarités du système océan-atmosphère dans les tests de sensibilité climatiques (paléoclimat
ou projection) et; (iii) aborder les questions de régionalisation des impacts climatiques avec un système physique
représentant correctement le climat actuel de ces régions. Les enjeux de ces recherches vis à vis des populations
locales et des décideurs économiques et politiques sont très importants.
Les points suivant sont ressortis des discussions sur les priorités. Bien que le premier point apparaisse dans les
prospectives depuis de nombreuses années, le soutien reçu pour ce type d'étude demeure marginal. Il en résulte
que peu de progrès solides ont été réalisés sur la représentation de certains phénomènes tropicaux (MJO,
Mousson, etc.) dans les MCG. Les lacunes de notre compréhension de la physique sous-jacente sont apparues
encore plus nettement avec l'emploi des modèles couplés. Le couplage n'améliore pas toujours la variabilité du
modèle et dégrade souvent l'état moyen dans les tropiques. Un travail de fond sur la physique des modèles est
maintenant nécessaire.
• Développer de nouvelles paramétrisations physiques ou adapter les paramétrisations existantes, en
particulier pour la convection et les interactions avec la surface, basés sur : (i) des études des processus
physiques (e.g. déclenchement et entraînement pour la convection, transport dans la TTL,
fractionnement isotopique, etc.) et ; (ii) des étude d'impact de ces paramétrisations sur la variabilité
tropicale à différentes échelles.
o Le premier point devra reposer sur des résultats expérimentaux (e.g. AMMA, CIRENE,
CINDY-DYNAMO, etc.), sur des études utilisant des modèles à haute résolution (CRM et
LES), sur des modèles simplifiés, et sur des configurations particulières des MCGs (forçages
aux limites, etc.). Il faut aussi étudier la sensibilité et le domaine d'application de ces
paramétrisations dans le cadre de l'augmentation de la résolution horizontale et verticale des
modèles.
o Le second point devra reposer sur le développement et la distribution de nouvelles méthodes
de confrontation des modèles aux observations pour les effets locaux (observations de terrain)
et pour l'évaluation systématique de la représentation des principaux phénomènes tropicaux
(MJO, moussons, ENSO, etc.) sur l'ensemble de la bande tropicale (mesures par satellites,
réanalyses). Cela demande certainement de mieux connaître les différents modes de variabilité
(intrasaisonnier, interanuel) et de poursuivre l'étude des interactions entre différentes régions
(tropiques-latitudes tempérées, tropiques-tropiques) et différentes échelles (ondes-convection,
synoptique-intrasaisonnier).
o On manque certainement de théories pour aborder correctement l'évaluation de la
représentation de ces phénomènes très intermittents et soumis à de nombreuses interactions
d'échelles.