“Le Japon a choisi ma TPE pour perpétuer la tradition du papier à l

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N°5
AVRIL-MAI
2008
Entreprendre et réussir en Seine-et-Marne
& Entreprises :
la dynamique TPE
& Fontainebleau-Avon :
nouvelle pépinière
d’entreprises
& Agro-ressources :
valoriser la biomasse
“Le Japon a
choisi ma TPE
pour perpétuer
la tradition du
papier à
l’ancienne.”
Gabor Ulveczki,
gérant de Contejuga
www.seine-et-marne-invest.com
Instantané Seine-et-Marne
par Yann Piriou
Le centre d’affaires Régus Val d’Europe à Serris - Marne-la-Vallée.
Sommaire
Actualité 04
Dossier “Entreprises : la dynamique TPE” 07
• Innovation : le territoire joue la carte du collectif
• Retour à l’emploi : Cap-parrainage mobilise cadres
et dirigeants
• Aide à la création : une deuxième plateforme
de professionnalisation
• Fontainebleau-Avon : une nouvelle pépinière
d’entreprises
• Actualités – agenda
• Actualités – en pratique
• TPE : l’habit ne fait pas le moine
• Économie sociale : des TPE pas comme les autres
• Interview d’Antoine Bouvy – gérant de Serviplus
(entreprise d’insertion) à Torcy
• Le vrai visage de l’artisanat
• Interview de Gabor Ulveczki – gérant de Contejuga
à Bussy-Saint-Martin
Enjeux 11
Success stories 14
• Matière grise L’élite du développement durable
• Quartiers d’affaires Villaroche prend son envol
• À la carte La valorisation des agro-ressources
• Sylumis à Lieusaint : une idée lumineuse
• Hama à Meaux : une croissance qui n’est pas accessoire
Pour plus de renseignements :
[email protected] ou 01 64 14 19 00
Avril-Mai 2008 Trajectoires
03
Edito
La Seine-et-Marne doit tenir
sa place en Île-de-France
Par Vincent Eblé, Président du Conseil général de Seine-et-Marne
et Gérard Eude, Président de Seine-et-Marne Développement
L
a majorité du Conseil général vient d’être confortée lors des
récentes élections cantonales pour les trois prochaines
années. Le nouveau mandat que les Seine-et-Marnais nous
ont confié est un témoignage de leur confiance et de leur soutien aux
orientations que nous avons fixées depuis 2004. C’est aussi une
grande responsabilité face aux mutations économiques rapides que
connaît le département. Nous en mesurons l’importance, nous l’assumons avec enthousiasme et ténacité.
Même si le taux de chômage continue à diminuer (5,6 %), l’accès à
l’emploi reste la première des priorités du Conseil général en termes
de développement économique.
Notre action est celle d’un développement économique équilibré, au
service du territoire et de ses habitants dans une logique de développement durable. Dans cet esprit, nous continuerons à agir pour
renforcer l’attractivité du département et pour améliorer la compétitivité de ses entreprises.
La Seine-et-Marne dispose d’atouts économiques dont il convient de
faire la promotion pour attirer des entreprises. La plateforme aéroportuaire de Roissy, les territoires de Marne-la-Vallée, de Sénart et de
Melun Val-de-Seine ont besoin d’être structurés et valorisés pour
Un nouveau mandat que nous
assumons avec enthousiasme
et ténacité.
renforcer leur attractivité. Chaque intercommunalité du département doit trouver sa place en tirant profit de ses particularités.
Le tissu économique du département est riche de sa diversité.
Il conviendra de maintenir l’effort important que le Conseil général
consacre à l’accompagnement du développement des entreprises.
Création d’entreprises, innovation, pôles de compétitivité, exportation… sont autant de dossiers sur lesquels Seine-et-Marne Développement, l’agence économique du Conseil général, a bâti son action.
Nous espérons, à travers ce magazine, vous faire partager notre
ambition d’un département dynamique, fier de ses entreprises et
de ses projets.
Vous souhaitez nous faire part de vos réalisations, projets :
D Contact : [email protected]
Tableau de bord
2.3 %
TAUX DE CHÔMAGE
Décembre 2007
Seine-et-Marne : 5.6%
Île-de-France : 6.9%
France : 7.8%
10
8
INDICE DE DYNAMISME
Décembre 2007 (sur un an courant)
ÉVOLUTION DU TAUX
DE CHÔMAGE
ÉVOLUTION DU TAUX
DE CRÉATION
D’ENTREPRISES
en Seine-et-Marne
en Seine-et-Marne
8,1 %
8,3 %
7,7 %
6,7 %
6
5,6 %
2,5
2
1,9 %
2,1 %
1.7 %
2.3 %
BILAN DE
L’ACTIVITÉ
“IMPLANTATION”
DE SEINE-ETMARNE
DÉVELOPPEMENT
Au 31 décembre 2007 :
611 dossiers en cours
106 implantations
2 794 emplois concernés
FINANCEMENTS
D’AFILE 77
À L’ATTENTION
DES TPE
Nombre d’entreprises
financées par Afile 77
400
300
1,5
4
Source : Seine-et-Marne Développement
1
2
0,5
0
0
2003
2004
2005
2006
2007
Sources : DDTEFP 77 ; SPE 77.
200
203
185
255
100
2004
2005
2006
2007
Source : Seine-et-Marne Développement
0
2005
2006
2007
Source Afile 77
04
Actualités
Innovation :
le territoire joue la carte du collectif
Le Département entend stimuler l’innovation des PME via un programme d’actions collectives. Les premières “Rencontres professionnelles de
l’innovation” ont eu lieu en mars et ont présenté les pôles de compétitivité en œuvre sur le territoire.
Qui a dit que l’innovation était une
pure question individuelle ? Pas Seineet-Marne Développement, en tous cas.
En partenariat avec la DRIRE
(Direction régionale de l’industrie, de
la recherche et de l’environnement),
l’agence de développement économique s’est résolument engagée dans
un programme d’actions collectives
pour renforcer l’innovation des entreprises, et tout particulièrement celle
des PME. Parmi les plus notables : les
“Rencontres professionnelles de l’innovation”.
Ouverts aux dirigeants et gratuits, ces
forums permettent en effet aux PME,
d’une part, de rencontrer des partenaires et, de l’autre, de mieux connaître
les voies de financement de l’innovation.
Les deux premières rencontres avaient
eu pour thème principal la présentation des pôles de compétitivité.
La matinée du 11 mars a été quant à
elle consacrée au pôle “ cap digital ”.
En toute logique, elle a rassemblé des
entreprises des domaines du numérique et du multimédia. Celle du 18
mars a permis de présenter par le détail
“Advancity” - c’est le nouveau nom
du pôle “Ville et Mobilité Durables”.
Elle a ainsi réuni des PME des secteurs
de la construction et de l’habitat,
de l’urbanisme, des réseaux et des
transports et de la mobilité.
D’autres actions en faveur de l’innovation vont suivre dans les prochains
mois.
D
[email protected]
Moviken, une entreprise adhérente du pôle Advancity.
Retour à l’emploi :
Cap-parrainage mobilise cadres et dirigeants
© Conseil général de Seine-et-Marne.
Soixante demandeurs d’emploi épaulés dans leurs démarches d’insertion professionnelle par des “parrains”, cadres dirigeants et spécialistes
du recrutement et du management. Tel est le dispositif de “ Cap-parrainage ”, un nouveau réseau très efficace.
Signature des conventions par les “parrains” le 15/11/2007.
Encourager le retour à l’emploi.
C’est l’objectif du réseau “Cap-parrainage”, lancé au mois de novembre
à Val d’Europe. Cette démarche, qui
mobilise des cadres dirigeants et des
chefs d’entreprises pour épauler des
demandeurs d’emploi dans leur
recherche, a fait ses preuves au
niveau national : 800 demandeurs
d’emploi et allocataires des minima
sociaux ont été suivis avec un taux de
retour à l’emploi de 70 % (soit 560
personnes). Belle efficacité !
Le Conseil général met désormais en
œuvre ce dispositif sur son territoire.
17 entreprises ont répondu à son
appel, dont Auchan, BNP-Paribas,
Eurodisney, la Fnac, Kyriad et Still.
Dans chacune, plusieurs parrains
habitués à l’univers du recrutement se
sont portés volontaires.
Ils accompagnent 36 demandeurs
d’emploi inscrits dans les Anpe de
Lagny-sur-Marne et de Serris-Val
d’Europe, suivis par les Associations
d’Accompagnement Vers l’Emploi
financées par le Conseil général.
L’objectif ? Les guider dans leur
recherche d’emploi en les faisant
bénéficier de leur expérience, de
leurs conseils et de leur réseau. “Ce
suivi a une forte valeur ajoutée : il
enclenche une nouvelle dynamique
qui leur redonne confiance et les aide
à mieux cibler leurs recherches”,
explique Véronique Marchand,
l’animatrice du réseau. En un an,
quelque 60 chômeurs devraient
bénéficier de ce soutien.
D
Véronique Marchand, UAS de
Lagny-sur-Marne, 01 64 30 22 06
Avril-Mai 2008 Trajectoires
05
Actualités
Aide à la création :
une 2e plateforme de professionnalisation
EN BREF…
Mission Cap emploi
Et de deux. Après le succès de la première plateforme de professionnalisation, les acteurs de ce dispositif
d’aide à la création d’entreprise récidivent. L’Assedic, l’Afpa, l’Anpe, la
Boutique de gestion de Seine-etMarne, l’association Afile 77 et Seineet-Marne Développement ont lancé
la deuxième plateforme qui va aider
plus de quinze demandeurs d’emploi
à créer ou à reprendre une entreprise.
Sélectionnés sur le sérieux de leur projet, ceux-ci entrent ainsi dans la dernière ligne droite. Après avoir bénéficié
d’une formation collective, ils sont à
présent dans la phase d’accompagnement individuel. Objectif pendant ces
quelques mois : peaufiner et améliorer le business plan de leur projet grâce
© Conseil général de Seine-et-Marne.
Le département soutient la deuxième plateforme de professionnalisation. Objectif : favoriser la création
ou la reprise d’activité de quinze demandeurs d’emploi. Au programme, formations, coaching et accompagnement individuel jusqu’à l’aboutissement du projet.
Les bénéficiaires de la formation de la 1ère plateforme.
aux conseils des juristes, comptables Tous bénéficieront d’un soutien pour
et experts financiers qui les suivent. passer et ajuster leur nouveau costume
D’ici juillet, les candidats auront créé de chef d’entreprise.
leur société. La moitié d’entre eux
sera accueillie par Afile 77 dans les
[email protected]
locaux de sa couveuse, “Couv’emploi”.
D
Fontainebleau-Avon :
une nouvelle pépinière d’entreprises
On ne peut pas rêver meilleur emplacement : la nouvelle pépinière d’entreprises de la Communauté de
communes de Fontainebleau-Avon est hébergée dans les locaux de l’Insead. De très bon augure pour les
jeunes pousses qui viennent s’y installer.
De 428 m2, la pépinière pourrait prochainement passer à 1 500 m2.
Un bel écrin pour de futurs joyaux.
428 m2 de locaux modernes et lumineux à loyer modéré, installés dans
l’enceinte de l’Insead, l’une des plus
prestigieuses écoles de management
du monde. Peut-on rêver meilleures
conditions ?
La nouvelle pépinière d’entreprises
initiée par la Com mun auté de
communes de Fontainebleau-Avon,
ouverte au mois de janvier, offre un
cadre idéal aux jeunes pousses.
La première, Handpresso (3 salariés),
a déjà emménagé. Trois autres sont
dans les starting-blocks. “Nous avons
très vite fait le plein de demandes”,
sourit Pierre-Etienne Guiho, viceprésident de l’intercommunalité. Et
pour cause. Dans cette partie du
département, l’offre de bureaux et de
locaux professionnels reste insuffisante. Le territoire affiche un
taux d’installation d’entreprises de
12,5 % (contre 13 % en moyenne en
Seine-et-Marne). Mais les choses
changent. Avec cette pépinière
d’abord, dont la surface pourra être
étendue à 1 500 m2. Et à l’horizon
2008-2009, avec l’aménagement de
3 500 m2 de locaux professionnels
supplémentaires à la Faisanderie, à
quelques centaines de mètres de là.
La pépinière de Fontainebleau-Avon
est la quatrième du département,
après celles de Champs-sur-Marne,
de l’aéroport de Roissy et de Sénart.
Ces structures d’appui hébergent,
pour une durée limitée, les jeunes
créateurs d’entreprises et augmentent
leurs chances de réussite.
D
Magalie Soares, 01 64 70 10 11
[email protected]
Nouvellement créée en Seine-etMarne, la mission Cap emploi vise
à accompagner les personnes
handicapées vers le monde du
travail et à encourager les entreprises à les embaucher. Elle a été
confiée à l’Association pour le
développement de l’insertion
professionnelle des personnes
handicapées (Adipph 77). Tél. :
01 64 87 08 73 / 01 64 79 59 39
Prix 2008 du développement durable
Le Conseil général organise le 2e
Prix du développement durable.
Ce concours récompense de
1000 euros des actions innovantes
en matière de développement
durable. Il est ouvert aux particuliers,
aux associations, aux entreprises,
aux établissements d’enseignement,
aux collectivités territoriales et aux
établissements publics. Clôture des
inscriptions : le 26 avril.
www.seine-et-marne.fr
Grand prix Siemens
de l’innovation
En partenariat avec l’Agence
régionale de l’innovation, Siemens
lance un concours récompensant
de 5 000 euros 3 entreprises
franciliennes innovantes dans
les domaines de l’énergie, de
l’environnement, de l’industrie
ou de la santé. Inscriptions :
www.siemens.fr/gpi
Natixis à Val d’Europe
La banque d’investissement Natixis
implante son Data Center sur 6 ha,
à Val d’Europe. Livré entre 2009
et 2015, ce bâtiment HQE sera
innovant en matière d’économie
d’énergie, de gestion des déchets
et d’emprise au sol.
L’immobilier d’entreprises
à l’étude
“Un immobilier récent et en forte
tertiarisation”. Pour tout connaître
de l’immobilier d’entreprises et des
investissements réalisés et à venir,
Seine-et-Marne Développement
publie, avec le cabinet IPD, une
enquête sur l’immobilier
professionnel dans le département.
www.seine-et-marne-invest.com
06
Actualités - agenda
2 avril
5 avril
9 Synapses, à Réau
15 anniversaire des Cadres
et Entrepreneurs, à Fontainebleau
e
La neuvième édition des Synapses se
déroule dans l’auditorium du musée
Safran, à Réau (de 17h à 20h). Ce
colloque est organisé par l’association Pôle Sud 77 en collaboration
avec ASTech, le pôle de compétitivité dédié à l’aéronautique.
Pour en savoir plus : www.polesud77.fr
3 avril
Mobilisation des entreprises
pour l’insertion, à Disneyland
Paris
e
Le Club des Cadres et Entrepreneurs
77 souffle sa 15e bougie à l’IUT de
Fontainebleau (à partir de 14h30).
Et organise un colloque sur “le développement économique du Sud du
département.”
10 avril
Rencontre de chefs
d’entreprises, à Provins
Mille décideurs sont attendus pour
la 2e édition des “Rencontres du
réseau des associations de chefs d’entreprises de l’Est francilien”, organisée
par l’Aire (Association inter réseau
entreprises). Gymnase RaymondVitte, à partir de 13h30.
Groupie (Groupement des innovateurs pour l’emploi) organise une
manifestation en faveur de l’implication des entreprises dans la lutte
contre le chômage et l’exclusion.
Ouverte aux dirigeants et aux acteurs
de l’emploi et de l’insertion, cette rencontre se déroule à l’hôtel Newport
Forum sur la transmission et
à Disneyland Paris.
Pour en savoir plus : www.groupie.fr la reprise d’entreprises, à Melun
17 avril
La CCI 77 et le réseau “Transmettre
et reprendre une entreprise en Seineet-Marne” organisent le 6e Forum
de la reprise et de la transmission.
Rencontres et débats toute la journée,
à l’espace Saint-Jean.
À 18h, théâtre avec la pièce “C’est
décidé, je vends ma boîte !”.
Renseignements et inscriptions :
01 64 36 32 96/24.
Pour en savoir plus : www.cci.fr
23 avril
AG de Seine-et-Marne
Développement, à Melun
L’agence économique seine-etmarnaise présente son rapport
d’activités 2007 et ses grandes
orientations pour 2008, lors de
son Assemblée générale qui se
tient à l’Hôtel du Département.
15 avril et 20 mai
Prévention des risques
à Sénart et Chelles
Le service départemental d’Incendie
et de Secours (SDIS) et la CCI poursuivent leur sensibilisation des entreprises à la prévention des risques, le
15 avril à Sénart, puis le 20 mai, à
Chelles.
23 mai
Inauguration de LH Aviation,
à Villaroche
L’entreprise LH Aviation (aéronautique) inaugure ses nouveaux
locaux sur la plateforme de
Villaroche, en présence de nombreuses personnalités du monde
économique. C’est la 1ère entreprise
à s’implanter à Villaroche depuis la
création du Sympav (le syndicat
mixte).
D
D
[email protected]
www.seine-et-marne-invest.com
Actualités - en pratique
Econovista
s’enrichit
Econovista, le site économique
tout en animations graphiques de
la région Île-de-France, propose une
nouvelle rubrique. La thématique
“Vivre” souligne la richesse du patrimoine naturel, culturel et architectural francilien. Elle répertorie quatrevingt-six monuments (dont la
Commanderie des Templiers de
Coulommiers), mais aussi les parcours de golf, les bases de loisirs
régionales (comme celle de Bois-leRoi), les pôles commerciaux, les
gares, aéroports et aérodromes ainsi
que les lycées et les écoles internationales (tel le Centre actif bilingue de
Fontainebleau). Chaque icône renvoie à une courte présentation et au
site Internet du lieu sélectionné. Une
véritable invitation à la découverte
du potentiel de la Seine-et-Marne.
D
www.econovista.com
/econovistav2/
Le dynamisme
économique de la
Seine-et-Marne
La Seine-et-Marne est un département de plus en plus dynamique.
La preuve : au cours du premier
semestre 2007, pour une entreprise
qui disparaissait, 4 nouveaux établissements voyaient le jour - contre 2,3
en 2006. L’année 2007 avait donc été
porteuse avec l’ouverture de 3 693
sociétés en 6 mois. Voilà le type d’information fournie par www.seine-etmarne-invest.com. Le site de Seineet-Marne Développement publie les
statistiques sur les implantations, les
cessations et les départs d’entreprises
dans le département. Ces chiffres,
issus des données de l’Insee, sont
remis à jour tous les six mois.
D
Guide du créateur
3e édition
Vous avez envie de lancer votre
activité ? Vous brûlez de vous installer à votre compte ? Seine-etMarne Développement publie la
nouvelle édition du Guide du créateur d’entreprise en Seine-et-Marne.
Conçu comme un parcours de création, ce fascicule de 80 pages insiste
sur les questions essentielles à se
poser à chacune des grandes étapes
du projet. Il apporte des réponses
sous la forme de fiches présentant les
acteurs départementaux du réseau
Créa 77. Il fournit aussi des informations sur les dispositifs et les intervenants nationaux impliqués dans le
conseil et l’accompagnement, la formation, le financement, l’implantation et la fiscalité des entreprises.
Disponible à Seine-et-Marne Développement ainsi que sur son site
www.seine-et-marne-invest.com
mais aussi auprès des membres du
réseau Créa 77.
www.seine-et-marne-invest.com
rubrique “Observatoire économique”
puis “Informations économiques”.
D
www.seine-et-marne-invest.com
Nouvelle édition du Guide du créateur
d’entreprise en Seine-et-Marne.
Avril-Mai 2008 Trajectoires
Dossier
Entreprises :
la dynamique TPE
Parce qu’elles irriguent par leurs activités l’ensemble de nos territoires, les TPE
constituent un enjeu prioritaire de développement local. Diversité des emplois,
proximité, réactivité face aux évolutions des marchés, sont autant d’atouts dont
les TPE font la démonstration au quotidien. Les très petites entreprises (moins de
10 salariés) représentent 8 entreprises sur 10 et constituent de formidables gisements d’emplois dans des domaines aussi différents que l’artisanat, l’économie
sociale et solidaire ou l’entreprenariat “en solo”. Elles se révèlent être les forces
vives du développement économique.
En haut : dorure à la feuille du papier chez Contejuga, à Bussy-Saint-Martin. En bas : la nouvelle pépinière d’entreprises de Fontainebleau.
07
08
Dossier Entreprises : la dynamique TPE
TPE : l’habit ne fait pas
le moine
Les TPE se révèlent plus souples et plus dynamiques que les autres entreprises : elles disparaissent moins
et se renouvellent plus vite. 5 470 d’entre elles se sont implantées l’an dernier dans le département. Leur
développement est de nature à diversifier le tissu économique local.
Claire Raquin, co-fondatrice de la TPE
“Solutions Carton” à Sénart.
LES TPE
EN CHIFFRES
55 507
C’est le nombre de TPE du
département (elles représentent
80 % du nombre total d’entreprises). La Seine-et-Marne
compte 71 464 établissements.
80 %
C’est le pourcentage de TPE
du département comptant
moins de 10 salariés. En Seineet-Marne, près des deux tiers
des établissements (64 %) n’ont
aucun salarié ou 1 à 2 salariés
seulement.
5 470
C’est le nombre de nouvelles
TPE qui se sont créées en 2007.
En Seine-et-Marne, quand 2 TPE
ferment, 5 nouvelles voient le
jour.
2,3 millions
C’est, en France, le nombre
d’entreprises comptant moins
de 10 salariés. Dans l’hexagone,
plus de 7 millions de personnes
travaillent dans une TPE. Ce qui
représente plus d’un actif sur
trois (37 %).
lles restent discrètes et font
très peu parler d’elles. Ce sont
pourtant des acteurs économiques très présents dans le département. Elles ? Les TPE (ou très petites
entreprises), ces sociétés de moins de
10 salariés réalisant moins de deux
millions d’euros de chiffre d’affaires
(selon la définition de l’Union européenne). En Seine-et-Marne, elles
représentent 80 % de l’ensemble des
établissements. Soit 55 507 entités
selon l’INSEE – donc une part essentielle du tissu économique local. Une
bonne raison pour se pencher sur
elles et découvrir leur vrai visage.
E
Tous les champs sont concernés
Tout d’abord, les TPE portent bien
leur nom. 6 d’entre elles sur 10
(58 %) ne comptent… aucun salarié
et se résument au chef d’entreprise.
Et 8 sur 10 ont moins de 3 salariés.
Côté secteur d’activité, tous les
champs de l’économie sont concernés. Elles sont très présentes dans le
commerce (19,3 % des TPE du
département), le bâtiment et la
construction (11,4 %), la santé et
l’action sociale (10,5 %). Dans des
secteurs comme les activités immobilières, la santé, les services à la personne et les spectacles et activités
récréatives, plus de 8 entreprises sur
10 sont des TPE. Côté répartition
géographique, elles s’avèrent plus
nombreuses dans les cantons du Sud
et de l’Est du département. La frange
Ouest du département en comptent
moins.
Un salarié français sur trois
Qualité supplémentaire, elles sont
pourvoyeuses d’un grand nombre
d’emplois. Chacune compte peu de
salariés, mais au total elles occupent
une grande part de la population
active. En France, les TPE emploient
plus d’un salarié sur trois, soit sept
Handpresso, première TPE installée dans la pépinière de Fontainebleau.
millions de personnes. Ce sont des
structures vives et réactives. Leur
indice de dynamisme économique
est de 2,46 contre 2,33 toutes tailles
confondues. Ainsi, pour une TPE
qui met la clé sous la porte, 2,46
voient le jour. Mieux : leur taux de
cessation (fermeture) est plus faible
que pour les autres entreprises seineet-marnaises (3,8 % contre 4,5 %).
Pas étonnant pour qui connaît leur
souplesse et leur réactivité. Elles sont
bien aidées par un “environnement
local qui possède beaucoup d’atouts”,
indique Didier Poirier, responsable
du secteur “Reprise et création” à la
Chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne. Et d’énumérer : “une population croissante, des
locaux disponibles, la proximité de
deux aéroports et de la capitale, de
nombreuses voies de communications. Il y a une vraie dynamique
entre les acteurs de la création et de
l’accompagnement. Tout le monde se
connaît, le réseau fonctionne bien.”
De nombreux outils sont mis à leur
disposition : en plus des aides et des
dispositifs nationaux et régionaux,
le département dispose de quatre
pépinières pouvant héberger une
centaine d’entreprises au total.
Contre des loyers de 20 à 30 % en
dessous des prix du marché, elles
offrent aux dirigeants un accompagnement, des services partagés (courrier, salles de réunion, etc.) et des
facilités pour agrandir leurs locaux et
développer leur activité. “Accueillir
les TPE afin qu’elles se développent
et puissent créer des emplois nous
permet de diversifier le tissu économique local”, explique Thomas
Guilmet, directeur de la pépinière
“Entreprendre à Sénart”.
En la matière, le département, qui
compte 80 % de TPE, proportion de
douze points inférieure à la moyenne
nationale (92 %), conserve un équilibre dans la taille de ses entreprises.
Avril-Mai 2008 Trajectoires
09
© Astrolab
Dossier Entreprises : la dynamique TPE
Le café de l’Astrolab, entreprise d’insertion à Melun.
Économie sociale : des TPE pas comme les autres
Apparue à la fin des années soixante-dix, l’économie sociale et solidaire couvre aujourd’hui des activités
très diversifiées : services à la personne, entreprises d’insertion, commerce équitable. À l’échelle nationale,
les TPE pèsent 1 000 milliards d’euros. Et trouvent des relais de plus en plus nombreux en Seine-et-Marne.
ntreprendre différemment.
Par-delà cette définition globale de l’économie sociale et
solidaire, le terme recouvre en fait
des réalités très variées. Il désigne
tout à la fois les sociétés coopératives
(les SCOP), les mouvements mutualiste et associatif, les entreprises d’insertion, les acteurs du développement
local et de la lutte contre l’exclusion.
On y trouve donc aussi bien des
régies de quartier que des associations d’ampleur nationale.
Ce champ très vaste concerne en
France 2 millions de salariés travaillant dans près de 760 000 entreprises.
Il génère à lui seul 1 000 milliards
d’euros de ressources, selon le
Ceges (le Conseil des entreprises,
employeurs et groupements de
l’économie sociale).
En Seine-et-Marne aussi, ce domaine
reste très étendu. Outre les grands
E
acteurs de la distribution, il est bien
représenté par le secteur bancaire
avec le Crédit agricole, le Crédit coopératif, etc. Il existe également quatorze entreprises d’insertion dont
l’activité concerne aussi bien le BTP
et les espaces verts que le tri des
déchets, la petite restauration (au
café de l’Astrolab, à Melun, par
exemple), le marketing direct et les
centres d’appel. Sans oublier toutefois les associations et les entreprises
“insérantes”. Ces dernières “sont des
entreprises ne bénéficiant pas de
l’agrément préfectoral, mais qui
emploient des personnes très peu
qualifiées dans la perspective de les
former et de leur ouvrir une porte de
sortie vers le marché du travail”,
précise Florence Rigault, directrice
d’Afile 77 (association de micro
crédits et de financement des entreprises solidaires).
Même si certaines sociétés comme
les Ateliers protégés melunais (centre
d’aide par le travail pour personnes
handicapées) comptent 130 salariés,
l’économie sociale et solidaire seineet-marnaise concerne surtout des
TPE. Forcément, puisque la main
d’œuvre nécessite un encadrement
plus important que dans les secteurs
traditionnels. “Aux difficultés classiques de l’entreprenariat s’ajoute la
gestion parfois compliquée de la
main d’œuvre, confirme Florence
Rigault. D’ailleurs, on ne se lance
pas dans l’économie solidaire pour
faire fortune.” Ce sont donc de
vraies entreprises – mais elles sont
bel et bien différentes.
D
www.afile77.org
L’ÉMERGENCE
D’UN SECTEUR
Fin des années 1970
Naissance du secteur de
l’économie sociale et
solidaire avec la création
des entreprises d’insertion.
1981
Reconnaissance officielle
et par décret de l’économie
sociale.
2008
L’économie sociale et solidaire
regroupe désormais 2 millions
de salariés dans 760 000
entreprises, selon le Ceges.
Téléchargez le guide
de l’entrepreneur solidaire
en Seine-et-Marne sur
www.seine-et-marne-invest.com
Interview
“Une économie à visage bien plus humain”
Antoine Bouvy
Gérant de Serviplus
(entreprise d’insertion) à Torcy
Serviplus, la société que vous avez
créée, est une entreprise d’insertion.
Quelle est sa vocation ?
AB : Elle vise à préparer des personnes
éloignées du marché du travail
(titulaires du RMI, demandeurs
d’emploi de longue durée, travailleurs
handicapés) à retrouver un emploi.
Après 24 mois chez nous, plus d’une
sur deux retrouve du travail.
Vous les formez ?
AB : Oui. Et nous les mettons en
situation de travail réelle :
elles occupent un véritable emploi.
C’est une démarche structurante sur
le plan social et professionnel.
Quelle est votre activité ?
AB : Nous nous occupons d’opérations
de communication et de marketing
opérationnel. Nous assurons par
exemple le montage, le conditionnement, le routage et la livraison de
courrier ou d’objets promotionnels.
Nos téléconseillers gèrent également les appels téléphoniques liés
à ces opérations.
Qu’est-ce qui distingue l’économie
sociale et solidaire de l’économie
classique ?
AB : C’est une économie à visage
humain : elle place l’homme au cœur
de ses préoccupations et prend en
compte les besoins des gens qu’elle
emploie. Mais si notre moteur n’est
pas le profit, cela ne nous empêche
pas d’être une entreprise classique,
qui réalise 500 000 euros de chiffre
d’affaires environ.
D
Serviplus : 01 60 37 07 77
10
Dossier Entreprises : la dynamique TPE
Le vrai visage de l’artisanat
Fer de lance des TPE, les entreprises artisanales représentent plus d’une société sur cinq dans le département : une filière en plein boom. Présentes surtout dans le domaine du bâtiment et des services, les entreprises artisanales ont souvent du mal à recruter.
Stéphane Berna, standiste, dirigeant de “3,14”
à Brie-Comte-Robert.
LES
CHIFFRES CLÉS
14 103
C’est le nombre d’entreprises
artisanales que comptait la
Seine-et-Marne en 2005.
Elles employaient au total
38 360 personnes.
3 millions
C’est le nombre de salariés
qui travaillent, en France, dans
des entreprises artisanales.
Ce qui équivaut à 11 % de la
population active.
35 %
C’est la proportion de femmes
que compte à présent un
secteur traditionnellement
réservé aux hommes
comme celui des métiers
du bâtiment.
L’artisanat se féminise
de plus en plus.
’artisanat emploie plus de
3 millions de salariés sur le
territoire national. Il est également le plus gros employeur du
département de Seine-et-Marne.
Avec 38 360 emplois (un chiffre en
hausse de 17 % par rapport à 1999),
il occupe aujourd’hui 15 % de la
population active de Seine-et-Marne
– soit plus d’un actif sur six. Mieux,
le nombre d’établissements a augmenté de 6,3 % par rapport à 1999,
pour atteindre le nombre de 14 103
entreprises en 2005. La plupart de
ces entreprises sont des TPE
puisqu’elles emploient, en moyenne,
4,5 salariés, quatre artisans sur dix
travaillant seuls. Pour ses trois quarts,
la profession est spécialisée dans les
métiers du bâtiment et des services.
Le bâtiment reste celui qui a le plus
fortement progressé (+ 13,8 %).
Autre caractéristique récente du secteur, sur le plan national cette fois :
une féminisation de plus en plus évidente. “Il n’est plus rare de trouver
des femmes sur les chantiers, en
peinture et décoration mais également en maçonnerie, dans l’électricité, la soudure, chez les plombiers
et les grutiers”, confirme-t-on à
Artisanat.info, l’agence de promotion
L
Les métiers de bouche, comme ici la pâtisserie Cassel à Fontainebleau, constitue aussi une part
importante de la filière.
du secteur. Le nombre de femmes
chefs d’entreprise a même doublé en
dix ans. Il est passé de 10 à 20 %…
Comment expliquer que ce secteur
dynamique et attractif – l’un
des rares où “il suffit de 10 ans à un
salarié pour devenir son propre
patron”– ait souvent du mal à recruter ? Réponse la plus logique : l’artisanat souffre d’un réel déficit
d’image. D’où, au niveau national,
les campagnes “l’artisanat, première
entreprise de France”, relayées, en
Seine-et-Marne, par les Chambres
de Métiers et de l’Artisanat. Ces dernières ont entrepris auprès de leurs
membres une démarche de promotion de l’amélioration permanente et
de la qualité globale. Elles n’hésitent
pas, aussi, à vanter l’énorme potentiel de la filière. Par exemple, les artisans spécialisés dans les métiers liés à
l’industrie sont en permanence en
recherche de salariés.
D
D
www.cm-montereau.fr
www.cm77-meaux.fr
Interview
“Le Japon a choisi ma TPE pour perpétuer
la tradition du papier à l’ancienne.”
Gabor Ulveczki
Gérant de Contejuga
(et créateur de la marque Ulgad’Or)
Implantation : Bussy-Saint-Martin
Création : 2003
Chiffre d’affaires : 430 000 euros
Quelle est votre activité ?
GU : Je suis designer. J’ai créé une
méthode pour dorer à la feuille le
papier. Au début, je m’adressais à
des artisans encadreurs, cartonniers.
De fil en aiguille, j’ai développé
ma technique pour tous types de
supports. À présent, je travaille des
papiers-peints ainsi que divers
panneaux muraux. Tout est fait sur
commande et à la main. Nous venons
de recevoir le label de l’Entreprise
de Patrimoine Vivant.
Pour qui travaillez-vous ?
GU : Nous sommes une équipe de
6 personnes et nos clients s’appellent
Nina Ricci, Cartier ou Dior… et
Mitsubishi Estatment. Je réalise 80 %
de mon chiffre d’affaires à l’étranger.
Le gouvernement japonais vient
d’ailleurs de me désigner pour
perpétuer la tradition de fabrication
du papier à la main en utilisant des
techniques ancestrales.
D
www.ulgador.com
Avril-Mai 2008 Trajectoires
11
Enjeux Matière grise
L’élite du développement durable
Depuis plus de quinze ans, l’Isige forme les tops managers au développement durable. Créé par les Écoles des Mines, des Ponts et Chaussées
et AgroParisTech, l’institut reçoit l’appui financier des grandes entreprises. Son Master spécialisé se décline à présent à l’international, en
langue chinoise. Une première.
n mois de février compliqué
pour Frédérique Vincent. La
directrice de l’Isige (Institut
supérieur international de gestion de
l’environnement) n’a pas une
minute à elle. À la fin du mois, elle
accompagne en effet à Pékin la première promotion d’étudiants du
Master spécialisé international.
Ils vont suivre la seconde partie de
leur enseignement dans la capitale
chinoise (voir encadré). Un moment
historique pour l’école puisqu’il
s’agit du plus haut niveau de coopération jamais réalisé entre les deux
pays en matière d’enseignement
supérieur : les étudiants se verront
délivrer un double diplôme de l’Isige
et de l’université Tsinghua de Pékin.
U
Reconnaissance internationale
Pour en arriver là, il a fallu plusieurs
années de travail et le concours de
l’Union européenne. Et si ce cursus,
inauguré en 2007, ne compte que
7 étudiants (7 autres suivent le Master
sur l’énergie à l’École des Mines), il
monte en puissance : “8 étudiants
chinois sont déjà inscrits pour l’an
prochain.” Frédérique Vincent est
fière de cette réussite. Elle donne à
“son” établissement une reconnaissance internationale. Et montre le
degré d’excellence atteint par l’institut situé à Fontainebleau.
L’Isige reste en effet l’une des grandes
écoles françaises les plus pointues en
matière de développement durable.
Alors que, de nos jours, ce terme
devient courant, pour ne pas dire
banal, l’Isige a vu le jour dès 1992,
au lendemain de la conférence de
Rio sur l’environnement. Il a été
fondé par l’École des Mines de Paris,
l’École nationale des Ponts et
Chaussées et l’École nationale du
Génie rural, des Eaux et des Forêts
(AgroParistech). Objectif de ces
trois établissements prestigieux :
former la future génération d’ingénieurs et de top managers au développement durable.
Frédérique Vincent, directrice de l’Isige, avec son équipe. Situé à Fontainebleau, l’Institut compte parmi les grandes écoles françaises
les plus pointues en matière de développement durable.
Une approche globale
Un Master spécialisé en ingénierie et
gestion de l’environnement est donc
créé (niveau bac + 6). Son enseignement propose une approche globale,
combinant plusieurs disciplines,
afin d’aborder les multiples facettes
de questions aussi complexes que
l’impact de la pollution sur l’environnement ou les enjeux énergétiques des changements climatiques.
“Des trois piliers du développement
durable, nous insistons sur l’environnement sans jamais négliger le
social et l’économique”, souligne
Frédérique Vincent, qui enseigne
l’écologie urbaine. D’ailleurs le
Master est ouvert aux étudiants non
scientifiques : juristes, philosophes,
économistes, etc.
L’enseignement repose sur le nombre
et la qualité des intervenants
extérieurs (un à deux par jour).
Et sur l’observation réalisée in situ.
“L’an dernier nous avons passé une
semaine à la Nouvelle-Orléans afin
d’étudier les enjeux de la reconstruction de la ville. Nous avons
rencontré près de 40 personnes.” Et
sa force principale réside dans le
Un sommet de coopération franco-chinoise
Le plus haut niveau de coopération jamais réalisé entre
la France et la Chine dans le domaine de l’éducation.
Voilà ce que représente le Master spécialisé international
en management de l’environnement.
Les étudiants (7 dont 5 chinois) suivent la moitié de leurs
enseignements à l’Isige et l’autre dans la prestigieuse
université Tsinghua de Pékin, LA grande université technologique chinoise qui forme la future élite du pays.
À noter : ce Master s’effectue en partenariat avec l’Insa
de Lyon, l’université d’Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et celle
de Cracovie (Pologne).
nombre d’entreprises associées qui
accueillent les étudiants pendant
leur thèse. Les plus grands noms de
l’industrie y figurent : Total, Areva,
Suez, EDF, Danone, Safran, etc.
Très tourné vers le monde de l’entreprise, l’Isige vient de créer un
Master executive, destiné aux cadres
et réservé à la formation professionnelle. Enfin, soucieuse de s’ouvrir
au plus grand nombre, l’Isige met
en ligne une partie de son enseigne-
ment sur son site Internet (rubrique
“e-Sige”). Rien d’étonnant à ce
qu’avec tous ces dossiers, l’emploi
du temps de Frédérique Vincent
soit vraiment très serré...
➜
www.isige.ensmp.fr
12
Enjeux Quartiers d’affaires
Villaroche prend son envol
La transformation de l’aérodrome de Villaroche en plateforme d’activité bat son plein. Attirées par la présence des sociétés du groupe Safran
et par l’offre de locaux disponibles, les premières sociétés se posent sur ce site fortement teinté d’aéronautique.
Un futur pôle aéronautique ?
Situé à Melun Val-de-Seine et Sénart,
sur les communes de Montereau-surle-Jard, Réau, Limoges-Fourches et
Lissy, l’aérodrome de Villaroche
entame une mue qui pourrait le
conduire, dans un futur proche, à
devenir l’une des toutes premières
places dans le secteur aéronautique.
Cet aérodrome, cédé par l’État en
2007 à un syndicat mixe, le Sympav,
se transforme en pôle d’activité.
L’objectif du Sympav (syndicat mixte
regroupant le Conseil général de
Seine-et-Marne, la Communauté
d’agglomération de Melun Val-deSeine et le SAN de Sénart), c’est la
mise à disposition de cette plateforme
de 450 hectares aux entreprises. Pour
cela, “30 hectares de terrain ont déjà
été rendus constructibles ”, souligne
Eric Lestien, le directeur du Sympav.
Par ailleurs, le nouveau gérant du site
a récupéré les 10 000 m2 en parfait
état, rendus vacants par le départ de L’hôtel d’entreprises de Villaroche.
la SEP (Société Européenne de
Propulsion). Cette surface comprend
des hangars, des locaux d’activités et
des bureaux transformés depuis cette
année en hôtel d’entreprises. Soit
3 500 m2 divisibles en parcelles de
100 m2 – là encore disponibles – et
disposant de services communs.
L’entreprise LH Aviation, start-up
originaire du Nord-Pas-de-Calais,
s’est déjà montrée intéressée par ce
site situé à 45 minutes seulement du
centre de Paris par l’autoroute A5.
Elle reprend 3 200 m2 de locaux pour
la production de ses petits avions
biplaces à hélice en… kit ! Les aéronefs sont assemblables par les clients.
Une innovation qui lui offre de belles Schéma de développement à long terme.
perspectives : son effectif devrait
bientôt passer de 18 à 30 salariés.
Villaroche : avec la présence de trois
sociétés du groupe Safran (Snecma,
Une deuxième société s’est rappro- Snecma services et Hispano-Suiza) et
chée du Sympav. Il s’agit d’une PME celle de la Direction Générale de
labellisée par “AsTech”, le pôle de l’Aviation Civile, voilà la plateforme
compétitivité francilien dédié à l’aé- très fortement teintée aux couleurs de
rospatial et à l’aéronautique. Rien l’aéronautique. Plus de 4 800 salariés
d’étonnant à ce qu’elle regarde vers du secteur œuvrent sur ce site dispo-
VILLAROCHE
EN CHIFFRES
ET EN DATES
450 ha
C’est la surface sur laquelle
s’étend la plateforme.
Pour le moment, 30 ha
(extensibles à 60 ha) sont
constructibles pour accueillir
des locaux d’activités :
bureaux ou entrepôts.
10 000 m2
C’est la surface disponible
pour implanter des activités.
L’hôtel d’entreprises (3 500 m2)
offre des locaux divisibles à
partir de 100 m2 pour les PME.
5 000
C’est le nombre d’emplois
prévus sur la plateforme dans
un futur proche.
1945
Création de l’aérodrome sur
la plateforme. Arrivée de la
Snecma (groupe Safran).
2006
La SEP (Société Européenne
de Propulsion) quitte le site,
laissant 10 000 m2 de locaux
d’activités en parfait état.
2007
sant de deux pistes d’atterrissage et
d’une tour de contrôle. Ce chiffre
devrait dépasser les 5 000 personnes
dès la fin de l’année, lorsque Villaroche
aura fini de décoller.
D
Sympav : 01 60 68 83 90
[email protected]
Création du Sympav,
le syndicat mixte, créé
à l’initiative du Conseil général
de Seine-et-Marne, du SAN
de Sénart et de la
Communauté d’agglomération
Melun Val-de-Seine, qui gère
aujourd’hui le pôle d’activité.
2008
Arrivée des premières
entreprises.
Avril-Mai 2008 Trajectoires
13
Enjeux A la carte
La valorisation des agro-ressources
Comment recycler la “biomasse” ? Ces déchets issus notamment des champs et des bois représentent 108 700 tonnes de matières, transformables en énergie propre. Dans le sud du territoire, une filière de valorisation des agro-ressources se met en place.
Les différents types
de biomasse :
ressources sylvicoles
et agricoles
a
aéropor
aéropo
or
roissy
roiss
sy c
Chaufferie
de Villeparisis
Plaquettes
forestières
Broyats de classe A
Paris
Un combustible obtenu par broyage ou
déchiquetage de végétaux ligneux
issus de peuplements forestiers, de plantations
ou de haies bocagères n’ayant subi aucune
transformation.
Bois provenant du broyage de palettes
en fin de vie ou d’éléments en bois
(mobilier, éléments provenant de la
déconstruction etc..).
Sciure de bois
Un produit connexe des industries
du bois, obtenu par la récupération
des écorces, sciures, copeaux,
plaquettes, chutes de tronçonnage,
d’usinage de panneaux à base
de bois, chutes de fabrication
de parquets, de menuiseries, etc.
Bottes de paille
Miscanthus
Une culture lignocellulosique très proche
de la paille de céréales, présentant
de bonnes caractéristiques physicochimiques lui permettant d’être
facilement utilisée en tant que
combustible.
Un sous-produit des cultures céréalières
à petits grains (blé, orge, avoine…)
dont la tige est récupérée quand la plante
est parvenue à maturité. Ses propriétés
physico-chimiques en font un excellent
combustible.
Le sud de la
Seine-et-Marne
Entre le massif de la forêt de
Fontainebleau, le parc naturel régional
du Gâtinais et les deux fleuves
de la vallée de la Seine et du Loing,
c’est le territoire francilien qui
dispose du plus important gisement
de biomasse agricole et forestière.
LA BIOMASSE,
LES POINTS
FORTS
• Définition
La biomasse est constituée des
matières organiques et des
agro-ressources : les cultures
dédiées ainsi que les déchets
issus de l’agriculture et de la
sylviculture (bois, paille, déchets
des silos à grains, etc.) Elle
constitue une source d’énergie :
en la brûlant, on obtient de la
chaleur ou de l’électricité.
• Le miscanthus
C’est l’une des plantes cultivées
pour servir notamment de
combustible. Cette graminée
présente en effet des rendements très intéressants
(15 à 25 t de matières sèches
par ha). 15,5 ha ont été plantés
sur 4 communes du département. On en attend une
production de 10 000 t/an.
• Ressources disponibles
La biomasse d’origine agricole et
sylvicole représente au total plus
de 100 000 tonnes de matières
organiques en Seine-et-Marne.
• La chaufferie de Villeparisis
C’est un exemple de chaufferie
à paille utilisé par l’Office publique
de l’habitat du département
(OPH 77). Alimentée par balles
de 300 kg (de 600 à 700 t/an),
elle chauffe toute l’année
250 appartements soit environ
1 200 habitants.
Pour en savoir plus :
www.maisondelenvironnement.org
www.ademe.fr
www.seine-et-marne-invest.com
D
[email protected]
14
Success stories Sylumis à Lieusaint
Sylumis c’est quoi ?
30 salariés
3 millions
de chiffre d’affaires.
+ 100 %
de croissance minimum attendue pendant
les deux prochaines années.
Les dates
1992
Création de Cemm Thomé.
1994
Création de la filiale tchèque.
Août 2007
Arrivée de l’entreprise à Lieusaint.
1er janvier 2008
Création de Sylumis, division
“éclairage intérieur transport et éclairage
architectural” de Cemm Thomé.
Christine Specte, Directrice générale déléguée de Sylumis.
Une idée lumineuse
Implantée à Lieusaint depuis l’été 2007, Sylumis a conçu une partie de l’éclairage des futurs Transiliens qui entreront en service en 2009.
Mais également les éclairages des vitrines du fameux Musée du quai Branly, à Paris. Une entreprise vraiment brillante.
Un itinéraire éblouissant. Jeune “start-up”, née
de la fusion d’une branche de l’entreprise Cemm
Thomé (spécialisée dans la connectique pour
éclairage automobile) avec Optectron, Sylumis
achève un projet d’envergure qui va la conduire
sous les feux de la rampe : l’entreprise implantée
à Lieusaint a conçu une partie de l’éclairage intérieur des futurs Transiliens, construits par
Bombardier et dont les premières rames sillonneront la région en début d’année prochaine. Une
véritable innovation : “dans la zone d’accueil des
voyageurs de chaque wagon, un plafond lumineux, éclairant blanc à l’arrêt, changera ensuite
de couleur au fur et à mesure du trajet”, raconte
“C’est notre expertise en
matière de normes qui nous
a permis de nous développer
dans le ferroviaire.”
Christine Specte, Directrice
générale déléguée de Sylumis.
Christine Specte, directrice générale déléguée et
directeur du site. Du jamais vu. Et pour les places
assises, Sylumis a conçu, à la demande de
Bombardier, un éclairage bleu placé sous les
sièges. “L’objectif étant de créer une ambiance
agréable et sécurisante dans les voitures.”
Un pari brillamment réussi par cette petite division (30 collaborateurs), grâce à l’adaptation aux
transports des techniques d’éclairage par fibres
optiques et par diodes électroluminescentes.
Sylumis est en effet spécialiste des LED (en
anglais “light-emitting diode”), ces composants
électroniques éclairants qui consomment 60 %
environ d’énergie en moins que des ampoules
classiques. “C’est LA source lumineuse d’avenir
grâce aux économies qu’elle génère”, souligne
Christine Specte. Et l’entreprise a acquis un véritable savoir-faire en la matière. Elle le met au service des transports en commun mais également
des monuments et du patrimoine dont elle
éclaire les façades. Sans oublier les musées.
Sylumis a en effet réalisé l’éclairage du Musée du
quai Branly (le musée des arts premiers de Paris).
C’est elle encore qui a assuré la mise en lumière
de l’exposition “Perles”, accueillie au Muséum
national d’histoire naturelle jusqu’en mars dernier. “Nous souhaitons prendre une place importante dans ce domaine à l’étranger”, ambitionne
d’ailleurs Christine Specte. Concernant les transports, l’entreprise veut “asseoir d’abord la position qu’elle a acquise dans le ferroviaire grâce à
ses premières collaborations avec deux gros équipementiers du secteur, avant de penser à d’autres
modes de transports.” Le volet documentaire de
ce marché et les procédures qualité qui s’y rattachent se révèlent très lourds. Il demande du
temps aux ingénieurs. Autant capitaliser cet investissement avant d’investiguer d’autres moyens de
transport. Lieusaint reste un site d’études et de
développement. La production s’effectue en
République Tchèque. Sylumis veut néanmoins
s’ancrer dans la vie locale : l’entreprise a pris
contact avec son voisin l’IUT de Fontainebleau et
plus particulièrement avec le Certes. De futures
collaborations lumineuses ?
D
www.cemmthome.com
Avril-Mai 2008 Trajectoires
15
Success stories Hama à Meaux
Une
croissance
qui n’est pas
accessoire
Forte d’une tradition vieille de plus de 80 ans
d’adaptation à ses marchés maîtres, Hama est
aujourd’hui le leader du marché des accessoires numériques et informatiques. La société
propose plus de 16 000 produits, de la housse
pour caméscope au cordon de raccordement
pour GPS.
L’accessoire c’est essentiel. Hama est le leader
mondial des accessoires dans le domaine de la
photo, de la vidéo, de la téléphonie mobile, de
l’informatique, des lecteurs MP3, des GPS et du
jeu vidéo. Cette marque conçoit des housses pour
téléphones portables, des poignées pour consoles
vidéo, des chargeurs pour allume-cigares, des claviers sans fil et des cordons de raccordement. Elle
dispose de plus de 16 000 références différentes
couvrant tous ces domaines et fournit l’ensemble
des réseaux de distribution : les grandes surfaces
alimentaires, les magasins spécialisés (type FNAC
ou boutiques des opérateurs de téléphonie mobile)
et même les grandes surfaces de bricolage.
“Nous créons près de 2 000 articles par an, précise Laurent Justamente, le directeur général de la
filiale française, la plus importante de toutes les
filiales de cette société allemande. Nous nous
adaptons en permanence au marché. Il faut se
montrer attentif et hyper réactif afin de répondre
très vite à la demande. Prévoir le futur ? C’est
quasi impossible… Qui aurait parié il y a deux
ans que le marché des GPS prendrait une telle
ampleur ? Certaines gammes doublent en quelques
mois ou au contraire disparaissent très vite. Le seul
moyen de rester compétitif, c’est la flexibilité.”
L’adaptation fait partie intégrante de la culture de
cette société née outre-Rhin en 1923. À l’origine,
Hama vendait des accessoires pour le matériel
photo (des housses, des pieds, etc.). Elle a su évoluer, pour répondre aux besoins de la vidéo puis
surfer sur la déferlante du numérique et de l’informatique. “Jamais à court d’idée”, telle pourrait
être sa devise. Et jamais à court de croissance non
plus : Hama France est passée de 6 à 45 millions
d’euros de chiffre d’affaires en quinze ans. Et vise
les 60 millions d’euros cette année.
“Nous augmentons nos effectifs et recrutons
15 commerciaux”, souligne Laurent Justamente.
La force de vente s’élèvera alors à 40 collaborateurs. Une vraie force de frappe. La présence sur
le terrain reste en effet l’une des clés de la réussite
Laurent Justamente, DG d’Hama France.
“Nous parions sur de fortes
croissances car notre marché
reste peu développé
en France”
Laurent Justamente,
DG d’Hama France.
Hama France, c’est quoi ?
Bientôt 170 salariés
45 millions
de chiffre d’affaires en 2007
+ 20 à 30 %
de croissance en volume par an
d’Hama. Avec un catalogue aussi large, le quadrillage s’avère indispensable pour aider les vendeurs des magasins à organiser leurs rayons mais
également pour leur fournir les informations et
les conseils dont ils ont besoin pour mieux
connaître – et vendre – les produits. “Nous leur
offrons des marges bien supérieures à ce qu’ils
connaissent sur les produits maîtres.”
De quoi espérer de nouvelles conquêtes puisque
ce marché en devenir reste “encore largement
sous-développé et très mal travaillé.” Pour se préparer à un avenir radieux, Hama dispose d’ailleurs
de 11 000 m2 d’entrepôts et 3 500 m2 de bureaux,
auxquels vont s’ajouter 6 000 m2, surface nécessaire à l’agrandissement de son site de Poincy
(près de Meaux). Une société pour qui se montrer
prévoyant n’est pas du domaine de l’accessoire.
Les dates
1923
Création de la société Hamaphot,
à Dresde, en Allemagne.
1985
Création de Hama France.
L’entreprise compte aujourd’hui 14 filiales
partout en Europe, à Dubaï et à Hong-Kong.
1993
Hama se lance dans l’univers du multimédia
et des télécommunications.
Août 2007
D
www.hama.fr
Hama France installe ses bureaux
et ses entrepôts sur la zone industrielle
de Meaux-Poincy.
77 c’est eux
77 c’est eux, c’est une collection de portraits renouvelée à chaque parution.
Des acteurs économiques de tous horizons, public comme privé, jeunes et moins jeunes, artisans locaux,
entrepreneurs internationaux... tous unis par leur confiance dans l’avenir de la Seine-et-Marne.
Chantal Setbon
Franck Litche
Florence Rigault
Co-gérante d’Equation RH, cabinet de conseil et formation en relations humaines à Bussy-Saint-Martin :
Dirigeant de l’entreprise Franck Sono (sonorisation,
éclairage et vidéo) à Nemours :
Directrice d’Afile 77 (organisme de microfinance)
à Melun :
“En 20 ans, notre réussite est d’avoir transmis à des
patrons de PME et des cadres un mode de management fondé sur le développement conjoint de l’homme
et de l’entreprise.”
“L’activité a été créée il y a 22 ans dans le sud de la
Seine-et-Marne. Nous sommes en progression
constante et nous nous développons sur l’ensemble
de l’hexagone.”
“Nous finançons des entreprises créées par des
demandeurs d’emplois et des bénéficiaires du RMI.
Au bout de 3 ans, 4 personnes sur 5 réintègrent
le monde du travail.”
Sébastien Prioux
Thomas Guilmet
Jean Cazalet
Co-fondateur de Green Synergie (ONG)
à Fontainebleau :
Directeur d’Entreprendre à Sénart, la pépinière
d’entreprises de la Ville Nouvelle :
Gérant de Guilbert signalétique à Dammarie-les-Lys :
“Green Synergie, notre ONG, devrait devenir à terme
une TPE en SCOP (Société COopérative de Production)
et pourrait, pourquoi pas, rejoindre la pépinière
d’entreprises de Fontainebleau-Avon. ”
“Nous accueillons 17 TPE du secteur tertiaire :
cela représente 46 emplois. Depuis septembre,
notre capacité d’accueil a augmenté de 20 %.”
“Chef d’entreprise depuis 23 ans à Vaux-le-Penil,
j’ai repris Guilbert signalétique (enseignes et panneaux
publicitaires) en 2007. Depuis, j’ai créé 3 emplois et
modernisé l’outil de travail.”
Béatrice Fabignon
Henri Gouillard
Samya Goerens
Chef à domicile et fondatrice de
www.gastronomieantillaise.com au Pin :
Fondateur d’APM (centre d’aide par le travail)
à Melun :
Télé-secrétaire indépendante à Ury :
“Je concocte pour les particuliers et les entreprises
des menus de cuisine antillaise que je réalise sur
place. Vivre enfin de ma passion reste ma plus grande
satisfaction.”
“Cent trente personnes handicapées et peu qualifiées
travaillent dans notre entreprise adaptée.
Elles trouvent ici un emploi, une autonomie financière
et une raison de vivre.”
“Créer son entreprise demande rigueur, souplesse
et organisation. Je me développe grâce au
bouche-à-oreille pratiqué par les clients satisfaits
de mes prestations.”
Trajectoires est édité par Seine-et-Marne Développement, agence pour le développement économique du Conseil général de Seine-et-Marne
• Directeur de la publication Gérard Eude • Comité de rédaction François-Xavier Deflou, Dominique Marinov • Rédacteur en chef Patricia
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papier recyclé Cyclus couché print • N°ISSN 1958-8372.
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