Direction artistique
Mathieu Routier
Texte Jean-Marie Piemme
Mise en scène Elodie Cotin
DIALOGUE
d’un
CHIEN
avec son
MAITRE
sur la nécessité de
MORDRE SES AMIS
La Compagnie Un Lys entre Les Epines
présente
Synopsis
Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis
« Un chien cherche un maître d'adoption et jette son volu sur un portier
désabusé. A la fois rusé et mythomane, l'animal à lunettes noires entame
une croisade pour ramener cet homme à la vie »
L’auteur
Jean-Marie Piemme
à Seraing (Wallonie) en 1944, il a fait des études de lettres et de
théâtre. S’il a débuté sa carrière en tant que dramaturge au sein de
l’Ensemble théâtral mobile (une compagnie belge qui a été un acteur
majeur de la montée en puissance en Belgique de nouvelles formes
théâtrales, tant formelles qu’intentionnelles), puis au sein du Théâtre
Varia Bruxelles) et enfin à l’Opéra national de Belgique sous la
direction de Gérard Mortier, c’est aujourd’hui en tant qu’auteur qu’il est
connu et reconnu un peu partout dans la francophonie.
Jean-Marie Piemme est lauteur de nombreux textes publiées principalement
par Actes-Sud en France et par Lansman Editeur en Belgique, parmi lesquelles
Sans mentir, Commerce gourmant, Les Forts, les Faibles, Lettres à une actrice,
Boxe, Dialogue dun chien avec son maître. Mais il y en a bien dautres, publiées
ou non, jouées ou non, qui restent à découvrir.
L’auteur a reçu le Prix ado du théâtre contemporain (Amiens/Picardie
2009/2010) ainsi que le prix Soni Labou tansi pour Dialogue d’un chien
avec son maître sur la cessité de mordre ses amis. En 2015, Jean-Marie
Piemme reçoit le prix quinquennal de littérature de la Fédération
Wallonie Bruxelles avec Jean Louvet.
La Compagnie
Hommage appuyé à Fernando Arrabal, auteur que nous affectionnons tout
particulièrement, le nom de la compagnie est un clin d’œil au titre de
l’une de ses pièces « Comme un lis entre les épines ».
Créée sous l’impulsion de Mathieu Routier, comédien et metteur en
scène, cette compagnie a une prédilection pour le registre de l’absurde.
«Un lys entre les épines» revêt une signification toute particulière à nos
yeux. Le lys, taphore de la virginité, de la candeur, s’oppose à la
symbolique associée aux épines. C’est cette dualité, cette dichotomie qui
nous interpelle dans les sociétés humaines, également l’observation des
comportements qui en découlent. Il ne faut pas voir ici une quête
d’absolu. C’est plutôt la dimension poétique du moment, de l’instant,
cette liberté de conscience mêlée à la frustration du réel qui requiert
notre attention.
“L’homme comme perdu dans le monde” Eugène Ionesco
Nous souhaitons focaliser notre attention sur lindividu dans ce marasme.
Le théâtre ne résout rien, c’est un lieu objectif et actif, une discussion sincère
entre les acteurs et les spectateurs. Nous attachons un regard bienveillant à
ceux que nous nommerons : les «inadaptés».
En adéquation avec notre projet artistique, Il nous semble primordial de
réinvestir les zones désertées par la proposition culturelle.
Nous nous efforçons de créer nos spectacles, avec lidée que ceux-ci peuvent
jouer hors des salles conventionnelles.
Mathieu Routier
Directeur artistique
«Dialogue d’un chien avec son maître sur la nécessité de mordre ses amis»
est un texte qui se revendique comme appartenant au répertoire de
l’absurde. Difficile donc d’imaginer pourquoi un genre dramatique
sormais classique a encore du sens, et pourquoi il est solument
contemporain.
Difficile ou au contraire ts évident : le théâtre de l’absurde, né du
traumatisme de l’après-guerre, traite généralement de l’absence de sens
dans la mise en place de la vie sociétale. Faire parler un chien dans ce
contexte, c’est poser un regard humanisant sur une vie politique qui broie,
exclue et laisse pour mort. Réemployer ce genre théâtral, c’est réaffirmer
le traumatisme de la vie en société qui semble tout droit surgi d’une guerre,
et mettre en lumière tous les aspects absurdes qui régissent la vie de toute
personne en relation avec autrui. Travail, institution, rapport de voisinage,
tout est ressenti comme étant la chute de l’humanité des personnages.
On ne peut jouer un chien de façon crédible, nest-ce-pas ? Et le propos nest
pas là. Le personnage du chien, lacteur qui linterprète, aura à trouver par le
corps, dans une direction d’acteur sinspirant de lexpressionnisme, la légitimité
de cette parole critique. Le travail sera le même pour lacteur qui interprètera
le portier. Il nest pas intéressant dans ce type de tâtre davancer sur une
quelconque psychologie. Il y a à inventer un corps qui puisse soutenir la parole
et à en décortiquer le sens, inlassablement. Décortiquer et comprendre les jeux
de pouvoir qui enchaînent ces deux personnages, ladresse qui est faite à un
public qui devient la société toute entière.
Il sagira donc de mettre en pièce, au double sens du terme, un texte qui est
avant tout un manifeste contre laliénation que représente (du point de vue de
lauteur) le vivre ensemble de la société capitaliste telle que nous la
connaissons. Mais que les personnages de cette œuvre dévisagent, sans la
reconnaître ; ce qui explique leurs mouvements incessants de dissection des
rapports hiérarchiques, afin de tenter une mise en connaissance de tous :
plateau et spectateurs.
Elodie Cotin,
Metteure en scène
L'équipe
Mise en scène : Elodie Cotin
M
ETTEUR EN SCENE
,
COMEDIENNE
,
ENSEIGNANTE ET FORMATRICE
, après un diplôme de
la classe libre du cours Florent et un DEUG Études Théâtrales à Censier,
Élodie Cotin entre comme comédienne permanente à la Comédie
Italienne à Paris. Arrivée en 2000 à Reims pour intégrer l’équipe de la
Comédie de Reims, elle travaille pour plusieurs compagnies régionales
(Christine Berg, Marine Mane, etc.)
En 2006, elle crée la C
ie
du Diable à 4 Pattes. Elle met en scène et
participe à l’écriture de : « La conjuration de la fourchette », « Ratafia,
mode d’emploi », « La part des anges », « Les voisins d’abord », « La
valse à cinq temps », « Les raisins de la révolte » et « Mémémoire ».
Formatrice pour le Greta, la SNCF, l’AFNOR, elle est professeur de
théâtre auprès d’adultes, d’enfants et de personnes en situation de
handicap. Elle assure de nombreuses classes P.A.G. Elle est publiée
aux Éditions du Rouleau Libre.
Le Maître : Christian Termis
C
OMEDIEN ET METTEUR EN SCENE
, Christian Termis, en tant qu’acteur,
interprète surtout les auteurs classiques (Molière, Shakespeare, Goldoni,
Tchekhov, Marivaux, Labiche). Mais depuis 2009 il joue au Théâtre de la
Huchette un contemporain devenu classique — Ionesco.
C’est en travaillant en tant qu’assistant sur plusieurs spectacles de Marcel
Cuvelier qu’il aborde la mise en scène. En 1998, il signe sa première mise
en scène, « Home » de D. Storey.
Suivent alors plusieurs spectacles musicaux : « Nos folles années » pour
l’Ensemble Orchestral de Paris, « Les Fables enchantées » et « Le Petit
Poucet » sur des musiques d’Isabelle Aboulker. « La Sorcière du
placard » sur une musique de Marcel Landowki, « Pierre et le loup » de
Serge Prokofiev. Avec le Théâtre de Porcelaine, il monte « Lisystrata »,
« Le Ruban », « Les Révérends », « À chacun sa vérité ».
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