Fiche pédagogique
Univers sensoriel Un monde de sens
Franchement à cette course
sommes pas prêts à l’emporter sur nos chiens
et nos chats. S’agit-il du dernier record
transatlantique ? Non plus simplement la
comparaison de certains sens laisse l’espèce
humaine loin derrière. Autrement dit, il vous
sera quasiment impossible de comprendre
l’univers sensoriel de votre compagnon du fait
de sa richesse et de sa diversité.
Comme tout le monde le sait, le chien est doté de
capacités olfactives à nul autre pareil. Il doit
certainement ses performances à l’étendue de sa
muqueuse et au nombre de neurones dédiés à son
odorat. Il compterait, en effet, environ 30 fois plus de
centimètres carrés pour l’une et 40 fois plus pour les
autres que chez l’homme. De chaque côté de sa tête
sont posées des antennes dignes des meilleurs services
d’espionnage. À tel point que nous restons sourds à
certaines fréquences qu’il perçoit (45 000 hertz contre
20 000). De plus sa capacité à orienter le grand pavillon
de son oreille, permet au chien de localiser avec
précision l’origine d’un son. Du côté des yeux, c’est
moins la fête. Pour bien être vu par un chien, il faut
être en mouvement. Il voit un peu en pastel avec une
meilleure acuité sur le noir et le blanc. Paradoxalement,
le chien a une vision nocturne bien adaptée.
Le chat lui est dans un monde où son œil acéré comme
une flèche lui permet de voir sur les côtés avec 20° de
plus que nous. Mais surtout, ce sont les proies éloignées
et en mouvement qui attirent son œil. C’est pour ces
raisons qu’il est un redoutable prédateur et un terrible
observateur de vos mouvements. Pour le petit félin, la
nuit n’est pas un problème ! Les cellules qui tapissent el
fond de sa rétine l’équipe d’une vison nocturne digne
des appareils d’un avion de chasse. Il complète ses
performances par une oreille capable de déceler et de
distinguer deux bruits différents et séparés de
seulement quelques centimètres. La gamme des
fréquences monte sans problème dans les aigus.
Du côté de son museau se trouvent des éléments
importants. Tout d’abord sa capacité olfactive serait
d’environ 4 fois plus de cellules que chez l’homme. Sa
mémoire lui permet de conserver une trace odorante
des animaux et des humains qu’il croise ou que son
maître a rencontrés. Enfin, les moustaches (vibrisses)
situées de chaque côté de son museau sont des capteurs
tactiles qui lui apportent une quantité d’informations
sur son environnement. Et puis, au bout de ses pattes
où sont situées des griffes rétractiles qu’il peut utiliser
comme des armes, se trouvent des coussinets. En
fonction du sol, de sa température, de son orientation,
ils lui permettent de recueillir d
es
données sur le terrain
où il se trouve.