Entrepreneuriat jeunesse en économie sociale et solidaire

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 Entrepreneuriat jeunesse en économie sociale et solidaire Coordonné par le Comité jeunesse du Chantier de l’économie sociale Description du groupe de travail L’importance de la place des jeunes sur le marché du travail et, plus largement, la
reconnaissance de leur rôle comme acteurs économiques et sociaux sont des enjeux
partagés sur tous les continents. L’entrepreneuriat collectif permet une prise en charge
collective de besoins locaux tout en créant des emplois et en pérennisant la vitalité
économique, sociale et culturelle des communautés. Comment les institutions publiques
et les réseaux économiques existants peuvent-ils soutenir la création d’emplois chez les
jeunes par l’entrepreneuriat collectif ? Lors de ce groupe de travail, nous souhaitons
amorcer la réflexion à partir des avantages de l’entrepreneuriat collectif comme levier de
création d’emplois et de développement d’une communauté et créer un dialogue entre
entrepreneurs et acteurs économiques pour lever les obstacles qui peuvent demeurer à
une adoption large de ce modèle.
Exemple du Québec L'histoire de l'économie sociale est celle des hommes et des femmes qui se mobilisent
pour répondre aux défis de leur époque et aux besoins de leur milieu. Depuis plus d'une
centaine d'années, l'économie sociale imprime ses couleurs dans le développement du
Québec. Sous diverses formes et dénominations, à travers plusieurs générations, des
organisations et des entreprises collectives ont contribué au développement d'une société
et d'une économie plus humaines. Le Chantier de l'économie sociale, auquel est associé
le Comité jeunesse qui organise ce groupe de travail, est né de cette même énergie et de
cette même nécessité.
Sommet de l’économie et l’emploi de 1996 En mars 1996, le Groupe de travail sur l'économie sociale était mis en place dans le cadre
de la préparation du Sommet de l'économie et de l'emploi. Le Groupe disposait alors de
six mois pour évaluer le potentiel du réservoir de solidarité présent dans toutes les
régions du Québec. Fort de l'enthousiasme et du dynamisme suscités par sa démarche,
le Groupe de travail était invité à poursuivre, pour une durée de deux ans, ses activités de
promotion et d'analyse. À l'issue de cette période, le Chantier de l'économie sociale, est
ainsi devenu, lors de son assemblée générale de fondation, en avril 1999, une corporation
autonome à but non lucratif. Le Sommet de l’économie et l’emploi de 1996 maquera le
début de la reconnaissance de l’économie sociale comme pilier incontournable pour la
créations d’emplois et le développement économique, social et culturel du Québec.
Loi sur l’économie sociale de 2013 Plus récemment, la Loi sur l’économie sociale a été adoptée à l’unanimité le 10
octobre
2013,
par
l’Assemblée
nationale
du
Québec
http://www.chantier.qc.ca/userImgs/documents/root/documents_gen/loicadre
-ES-Quebec.pdf . Un plan d’action en découle et le mouvement de l’économie
sociale au Québec, incluant les organisations d’accompagnement aux
entreprises y est directement interpellé. Force est de constater que malgré ces
avancées politiques, plusieurs défis demeurent pour que les institutions
publiques et les réseaux économiques existants puissent soutenir suffisement
la création d’emplois chez les jeunes par l’entrepreneuriat collectif.
L’économie sociale et la nouvelle génération L’économie sociale évolue avec la nouvelle génération au Québec en se
développant d’une part dans de nouveaux secteurs en émergence, tels les
nouvelles technologies, la souveraineté alimentaire, la culture ou
l’environnement et d’autre part, dans une vision de transformation
économique et de construction d’un patrimoine collectif. Les porteurs de ces
projets font délibérément le choix du modèle collectif en raison de leurs
valeurs et en visant des retombées sociales sur le développement urbain ou
culturel par exemple. Les entreprises collectives portées par des jeunes qui
naissent dans des secteurs piliers de l’économie sociale, tels que l’habitation
ou l’agriculture visent aujourd’hui non seulement à créer des logements ou de
vendre des produits du terroir, selon le cas, mais également dans le but
respectivement de freiner l’étalement urbain ou de développer des marchés de
proximité. Conséquemment, les jeunes entrepreneurs viennent vers les
acteurs de soutien à l’économie sociale afin d’exposer leurs nouveaux besoins
en termes d’outils financiers et d’accompagnement.
Ce groupe de travail porte les objectifs suivants; ●
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Mettre en lumière les avantages de l’entrepreneuriat collectif comme levier de
création d’emplois et de développement d’une communauté.
Identifier les obstacles qui empêchent le soutien à plus d’entrepreneurs collectifs
dans plus de secteurs d’activité.
Promouvoir le rôle d’acteur économique et social des jeunes dans leur milieu
Échanger sur les moyens d’acquérir de la crédibilité pour les jeunes entrepreneurs
auprès des réseaux de soutien, des bailleurs de fonds et de leur communauté en
général.
Réussir à créer un dialogue entre entrepreneurs et acteurs qui se concrétiseront
en développements concrets d’outils ou d’accompagnement après le GSEF 2016
Déroulement; Le groupe de travaillera débutera par une illustration de certains constats ressortis du
sondage envoyé aux participants. Pour remplir ce sondage cliquez ici;
https://podio.com/webforms/15786412/1059123
Ensuite des tables de discussions seront organisées avec les questions suivantes;
Quelles sont les forces de l’entrepreneuriat collectif qui lui permettent d’être un levier de
création d’emploi pour les jeunes et de développement de leur communauté? Quels sont
les obstacles à un soutien adéquat de l’entrepreneuriat collectif jeunesse? Quelles sont
les solutions à adopter pour que les institutions publiques et les réseaux économiques
existants puissent soutenir davantage la création d’emplois chez les jeunes par
l’entrepreneuriat collectif?
Finalement, le groupe de travail émettra des recommandations pour l’Association GSEF
et les participants du forum.
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