ÉDITORIAL
L’année 2014 a été l’an I de la Direction générale
des entreprises. Si le décret fondateur en a été publié
au Journal offi ciel le 16 septembre, c’est depuis février 2014
que tous les agents de la DGE mettent en œuvre les orientations
de son plan stratégique à trois ans, «Cap Compétitivité».
Avec un seul objectif: contribuer à la prospérité nationale
et au développement de l’emploi en œuvrant pour la compétitivité
de toutes les fi lières et tous les secteurs de notre économie.
une expertise micro-économique sans
équivalent dans l’administration et une
connaissance intime des entreprises
françaises. Le cœur de notre plan stra-
tégique à trois ans «Cap Compétitivité»
consiste précisément à accroître encore
cette expertise et à la mobiliser à la
mesure de sa richesse potentielle.
Trois services de la DGE au niveau
central (respectivement consacrés à
l’industrie manufacturière, à l’économie
numérique et au commerce, à l’arti-
sanat, au tourisme et aux services au
sens large) et une grande partie de nos
agents territoriaux dans les Direccte ont
pour mission de rencontrer et d’analyser
quotidiennement les entreprises de
notre pays. Leur expertise permet à la
DGE de disposer d’une vision propre
extrêmement aigüe des fi lières et des
secteurs de notre économie, de l’évolu-
tion des marchés mondiaux, des atouts
français pour y exceller. Elle est le fonde-
ment indispensable pour une action
publique clairvoyante et étayée, tout
à la fois pleine du recul nécessaire à
la poursuite de l’intérêt général et de
l’empathie indispensable vis-à-vis des
chefs d’entreprise.
En 2014, nous avons commencé à
mettre en œuvre les orientations de
Cap Compétitivité qui visent à affermir
encore cette capacité d’expertise. D’une
part, en organisant la revue régulière
et la validation au plus haut niveau de
la DGE de notre vision stratégique des
«En 2014, nous avons commencé
à mettre en œuvre les orientations
de Cap Compétitivité qui visent
à affermir encore
notre capacité d’expertise.»
$ Pascal Faure, Directeur général
© DGE
Quand on évoque la compéti-
tivité, le débat sur les actions
que doit mener l’État n’est
jamais loin. Faut-il privilégier des dispo-
sitions transverses, c’est-à-dire propres
à créer un cadre favorable à toutes
les activités économiques ? Faut-il au
contraire suivre une logique secto-
rielle, selon laquelle chaque secteur ou
fi lière économique requiert des actions
publiques particulières et adaptées,
spécifi quement conçues ?
Pour la DGE, les deux approches
sont nécessaires, complémentaires,
indissociables. La spécificité de son
action réside ailleurs, dans les fonda-
tions mêmes des politiques publiques
qu’elle propose à ses ministres, à savoir
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